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Alain #Finkielkraut : "On ne peut pas m'interdire de débattre avec #Zemmour" : http://t.co/sZDsaG7IzG cc @JeromeBegle pic.twitter.com/PUolMYCx4u
— Le Point (@LePoint)
23 Décembre 2014
On ne peut pas m'interdire de débattre avec Zemmour. @LePoint - http://t.co/wN5ZvGyhoI via @Dailymotion
— Alain Finkielkraut (@FinkielkrautAl)
23 Décembre 2014
L'écrivain et philosophe réagit à l'éviction d'Éric Zemmour d'i>Télé. Et si désormais ne débattaient que des gens qui sont d'accord entre eux ?
La chaîne de télévision i>Télé a décidé vendredi 19 décembre de mettre un terme à l'émission Ça se dispute dans laquelle Éric Zemmour intervenait depuis dix ans, au nom d'une obscure polémiqueprovoquée par des propos sur l'islam que Zemmour n'aurait même pas tenus ! Après Michel Onfray, Philippe Tesson, Jean-Luc Mélenchon, ou encore Charles Consigny, c'est au tour de l'écrivain et philosophe Alain Finkielkraut de venir défendre le polémiste. Et c'est parce qu'il n'est pas d'accord avec Éric Zemmour qu'Alain Finkielkraut réclame le droit de débattre avec lui. La démocratie médiatique exigerait-elle désormais que l'on mette aux prises des gens du même avis ou, mieux, des intervenants qui débattent avec eux-mêmes ? C'est au nom de ce non-sens intellectuel, de cette imposture de la bien-pensance que Finkielkraut s'élève contre l'éviction d'Éric Zemmour de l'antenne d'i>Télé.
D'ailleurs, si Finkielkraut devait débattre avec Éric Zemmour, il lui opposerait quelques solides arguments dont il est désormais privé... Alors, les voici...
lpnt.fr/1CBZMkM
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.@michelonfray réagit à l'affaire #Zemmour "En France, on ne polémique plus : on assassine…" http://t.co/7wzCwqrvbZ pic.twitter.com/PYYJ9gAJqP
— Figaro Vox (@FigaroVox)
22 Décembre 2014
Michel Onfray : «Eric Zemmour est un bouc émissaire idéal pour la gauche» http://t.co/pimgjZNn3O via @Le_Figaro
— Michel ONFRAY (@michelonfray)
21 Décembre 2014
Zemmour. Désormais on licencie , on pétitionne , on vitupère au plus haut niveau de l'Etat pour raisons idéologiques. Permanence du bûcher !
— Michel ONFRAY (@michelonfray)
20 Décembre 2014
FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Michel Onfray réagit à l'éviction d'Eric Zemmour d'I-télé. Le philosophe considère qu'en France, la controverse a été remplacée par un discours uniforme et snob qui étouffe le mouvement des idées.
Michel Onfray est philosophe. Après le 21 avril 2002, il fonde l'Université Populaire de Caen . Son dernier livre, Sade, la passion de la méchanceté, est paru chez Autrement.
FIGAROVOX-Après l'éviction d'Eric Zemmour d'I-télé vous avez tweeté. «Désormais on licencie, on pétitionne, on vitupère au plus haut niveau de l'Etat pour raisons idéologiques. Permanence du bûcher!». Pensez-vous vraiment que la «tête» d'Eric Zemmour ait été exigée au plus haut niveau de l'Etat?
Michel ONFRAY: Je ne sais pas, car si c'est le cas, seules quelques personnes le savent vraiment… Mais je me souviens que le porte-parole de l'Elysée a affirmé de quoi nourrir cette idée. Je ne sais ce qui a motivé cette chaîne à agir ainsi, mais elle est en phase avec ce que le gouvernement a souhaité.
En diabolisant Eric Zemmour, le gouvernement cherche-t-il à faire oublier son bilan?
La gauche qui est au pouvoir depuis 1983 n'est plus de gauche parce qu'elle s'est convertie au libéralisme et que, dans le libéralisme, ce sont les marchés qui font la loi, pas les politiques - qui se contentent de l'accompagner et de le favoriser plus ou moins… Le bilan, c'est celui du libéralisme, donc celui de Mitterrand après 83, de Chirac pendant deux mandats, de Sarkozy pendant un quinquennat, de Hollande depuis son accès au pouvoir. Si ces gens-là veulent se distinguer, il faut qu'ils le fassent sur d'autres sujets que l'économie libérale, les fameux sujets de société bien clivants: mariage homosexuel, procréation médicalement assistée, vote des immigrés, théorie du genre sous prétexte de féminisme, euthanasie ou soins palliatifs, dépénalisation du cannabis, vote des étrangers, etc.
Zemmour est une excellente aubaine pour la gauche: il suffit d'en faire l'homme de droite par excellence, le représentant du «bloc réactionnaire» comme le martèle Cambadélis, (ancien trotskyste, condamné par la justice, mais néanmoins patron du PS…) le spécimen du penseur d'extrême-droite, pour se trouver un bouc émissaire qu'on égorge en famille, en chantant ses propres louanges pour une si belle occasion. «Nous sommes donc bien de gauche, nous, puisqu'il est de droite, lui!» vocifèrent-ils en aiguisant le couteau.
Ce que la gauche veut faire oublier c'est moins son bilan que son appartenance, avec la droite libérale, au club de ceux qui font le monde comme il est. Autrement dit: au club de ceux qui nourrissent le Front National qui ne vit que des souffrances générées par le marché. Il y a donc intérêt pour eux tous, droite libérale et gauche libérale, à se retrouver comme un seul homme pour égorger la victime émissaire qui dit que le FN progresse avec un quart de siècle de la politique de ces gens-là.
En France, on ne polémique plus : on assassine, on méprise, on tue, on détruit, on calomnie, on attaque, on souille, on insinue…
Que révèle cette polémique sur l'Etat du débat en France?
Qu'il est mort… En France, on ne polémique plus: on assassine, on méprise, on tue, on détruit, on calomnie, on attaque, on souille, on insinue… C'est la méthode que je dirai du Raoul! Rappelez vous Raoul/ Blier dans Les Tontons Flingueurs: «Mais moi, les dingues, je les soigne. Je vais lui faire une ordonnance, et une sévère… Je vais lui montrer qui c'est Raoul. Aux quatre coins de Paris qu'on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon Puzzle. Moi, quand on m'en fait trop, je correctionne plus: je dynamite, je disperse, je ventile!». Eric Zemmour se trouve donc éparpillé façon puzzle aux quatre coins de Paris. Mais Paris n'est pas la France.
Certains ont été jusqu'à parler de «dictature». Sommes-nous en train de basculer vers une forme de totalitarisme intellectuel?
Nous y sommes, c'est évident! Plus question de craindre le basculement, nous avons déjà basculé. Seules les idées politiquement correctes sont admises dans ce qui se présente comme un débat mais qui n'est qu'un salon mondain où l'on invite le marginal qui ne pense pas comme soi pour montrer sa grandeur d'âme, sa libéralité, sa tolérance. Mais dès que l'invité prend plus de place que prévu, qu'on ne parle plus que de lui, comme avec Zemmour, alors on disperse façon puzzle: on montre sa véritable nature. Inviter en bout de table, pour le dîner de con, oui, mais pas question que l'invité retourne la situation et montre à toute la tablée que le con ça n'est pas lui… Or rien n'est plus violent qu'un con démasqué après qu'il eût échoué à présenter l'autre comme ce qu'il finit par incarner dans sa superbe!
Qu'une frange de donneurs de leçons qui ne brillent pas par leur goût de la justice et de la justesse me traite de réactionnaire ne m'émeut pas. Je serais plutôt ému si elle disait du bien de moi !
Vos positions sur la théorie du genre à l'école avaient dérouté une certaine gauche. Vous le «libertaire» ne craignez-vous pas d'être définitivement classé dans la catégorie des «réactionnaires»?
Depuis la réception sous forme de cabale de mon livre sur Freud, Le crépuscule d'une idole, j'ai vu la bêtise au front de taureau de très près: j'ai alors compris que la partition n'est pas entre droite et gauche, mais entre ceux qui ont le sens de la justice et de la justesse, des faits et de la vérité, de l'histoire et de l'esprit critique, et ceux qui ne l'ont pas. La gauche et la droite sont pareillement contaminés par l'esprit de bêtise. Mais la gauche et la droite portent également en leur sein une égale partie de gens lucides et libres. Ce sont ceux-là qui m'importent. Qu'une frange de donneurs de leçons qui ne brillent pas par leur goût de la justice et de la justesse me traite de réactionnaire ne m'émeut pas. Je serais plutôt ému si elle disait du bien de moi! Etre libertaire, c'est s'affranchir des catégories de droite et de gauche quand il y a à juger et statuer sur ce qui est adéquat - pour le dire dans un mot de Spinoza que Deleuze aimait beaucoup.
Mes points communs avec Zemmour sont ceux qu'il a avec Mélenchon
Sur le plan intellectuel, quels sont vos points communs et vos différences avec Eric Zemmour?
Mes points communs avec Zemmour sont ceux qu'il a avec Mélenchon qui, saluons-le d'ailleurs sur ce sujet, réprouve qu'on traite Eric Zemmour de la sorte! Les voici: refus du libéralisme comme horizon indépassable, refus de l'Europe telle quelle fonctionne comme instrument de la machine libérale, critique de l'euro comme rouage de cette machine, confusion des partis de gouvernement dans une même condamnation parce que porteurs du projet libéral, souci du peuple et de son génie propre, condamnation des technostructures qui abolissent la souveraineté populaire, sens et goût de l'histoire.
Précisons que cette pensée est aussi celle de l'aile gauche du PS, de l'aile gauche de l'UMP ( très silencieuse il est vrai…), de l'extrême-gauche, de Dupont-Aignan et… de Marine Le Pen, autrement dit, de beaucoup de français qui ne sont pas pour autant des vichystes ou des fascistes…
En revanche, je ne suis d'accord avec lui sur la critique de Mai 68 qui a été un mouvement nécessaire - même dans ses excès. La France d'avant Mai n'est pas désirable pour moi, car je ne suis pas réactionnaire, au sens étymologique, c'est à dire nostalgique d'un ordre ancien que j'aimerais revoir, en l'occurrence le gaullisme qui n'est grand que par de Gaulle mais si petit par les gaullistes non-historiques.
Je suis clairement féministe et je crois même que le féminisme est tué par ceux qui s'en réclament en portant des revendications minoritaires pour la grande majorité des femmes qui ne sont pas des lectrices de la presse bobo.
Je ne suis pas pour autant un dévot de ce que l'après Mai a rendu possible. Mai 68 fut donc nécessaire, mais pas suffisant. Il lui manque d'avoir porté des valeurs alternatives. Pour ma part, mes livres travaillent à en proposer. Mon refus de l'abolition des sexes, comme y invite la théorie du genre, n'est pas motivée par un désir de restaurer le patriarcat - ce que souhaiterait Eric Zemmour. Je suis clairement féministe et je crois même que le féminisme est tué par ceux qui s'en réclament en portant des revendications minoritaires pour la grande majorité des femmes qui ne sont pas des lectrices de la presse bobo. Je suis pour l'avortement, pour la contraception et ne croit pas que l'avortement constitue un génocide français, via la démographie.
Je ne souscris pas à sa méfiance à l'endroit de toute immigration: le problème n'est pas l'immigration, mais l'islam quand il se fait politique et sort du cadre intime. Certes, il concerne des immigrés, mais aussi des français convertis ou non. Je suis athée et n'ai pas pour modèle une France catholique célébrant le travail, la famille et la patrie. Je crois qu'il faudrait encore baisser le temps de travail pour mieux le partager (logique décroissante), que toute famille est là où des gens s'aiment (logique post-catholique homophile) et que la patrie est amour d'une terre qui n'exige pas les racines mais l'envie de faire communauté ( logique d'immigré: ma famille est venue du Danemark avec les invasions Viking il y a mille ans…).
N'y a-t-il pas un paradoxe à critiquer le libéralisme économique tout en revendiquant votre libertarisme sur le plan social. Les deux ne sont-ils pas liés?
L'étymologie de Littré nous apprend du paradoxe qu'il définit ce qui est à côté de l'opinion. Or l'opinion est faite par l'idéologie des médias de masse. Dès lors, en effet, il semble y avoir un paradoxe à se dire antilibéral et libertaire. Mais un paradoxe aux seuls yeux des victimes de l'opinion. Car l'opinion dominante dans les médias fait du marché libre l'horizon économique indépassable dans la configuration mondialisée qui est la nôtre. De même, elle fait la plupart du temps du libertaire uniquement un bobo qui veut l'amour libre, la légalisation du pétard, l'énergie renouvelable, le pain bio, le vélo dans les villes. Parfois, elle en fait aussi un casseur de vitrines cagoulé…
Or la tradition de socialisme libertaire que je revendique s'enracine dans une pensée qui, de la Commune à LIP en passant par les communautés anarchistes de la Guerre d'Espagne, a été mutilée, ravagée, moquée par les tenants de l'idéologie dominante marxiste ou néo marxiste. Ma référence libertaire est autogestionnaire, mutuelliste, coopérative, elle renvoie à Proudhon s'il faut un nom - l'inventeur du mot anarchiste.
Elle triomphe actuellement à bas bruit dans l'organisation alternative du capitalisme qui peut être dit libertaire: production, diffusion, distribution, organisation en réseau, loin des villes, des médias et de la visibilité organisée par les tenants du libéralisme. Elle suppose ce que le même Proudhon appelait «un anarchisme positif» loin de la récrimination et tout entier dans la construction. Je n'ai pas créé par hasard une université populaire à Caen en 2002 et une université populaire du goût ensuite! Je crois à l'éducation populaire - donc au débat. A l'UP de Caen, par exemple, j'ai souhaité qu'une psychanalyste enseigne la psychanalyse pour que chacun puisse se faire son idée. Je ne pense pas que les freudiens en feront autant!
Je ne crois plus à un programme commun de la gauche antilibérale auquel j'ai jadis souscris. Dans la configuration qui est la nôtre, l'abstention va faire la loi jusqu'à ce qu'une violence donne voix et forme à ce désespoir. Mais laquelle ?
La convergence, voire la complicité intellectuelle, que l'on observe entre la gauche antilibérale et certains conservateurs tout aussi hostiles au libre-échangisme mondialisé peut-elle déboucher, selon vous, sur une alternative politique?
Non car la communauté de vue entre tous les antilibéraux sur la critique du libéralisme ( Mélenchon & Le Pen par exemple) ne suffit pas à faire un programme commun de gouvernement. La communauté de vue sur ce à quoi on s'oppose n'a jamais suffit à faire quoi que ce soit pour. Cette convergence des contre peut faire tomber un gouvernement, mais elle en saurait en faire émerger un sur une ligne commune: ceux qui sont d'accord sur leurs refus ne sont d'accord en rien en matière de propositions.
Par exemple: l'extrême gauche communie dans l'islamo-gauchisme et l'abolition des frontières, alors que Marine Le Pen met en garde contre l'Islam et veut le retour des frontières, pendant que Mélenchon et le Front de Gauche font de l'immigration une chance pour la France - ce que le patronat pense également, puisqu'il se félicite de la fin des frontières et de l'arrivée massive sur le marché du travail d'un sous-prolétariat prêt à tout pour travailler et consommer!
Cette galaxie d'anti n'est capable que de négativité: faire tomber un gouvernement, mettre des gens dans la rue, exciter les résistances violentes au capitalisme marchand, surfer sur les vagues ressentimenteuses. Mais rien qui soit positif, hélas!
Si la gauche non libérale était capable d'union, ce serait déjà beaucoup. Mais j'ai cessé de croire à cette illusion. Trop d'egos en jeu. Je ne crois plus à un programme commun de la gauche antilibérale auquel j'ai jadis souscris. Dans la configuration qui est la nôtre, l'abstention va faire la loi jusqu'à ce qu'une violence donne voix et forme à ce désespoir. Mais laquelle?
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#Zemmour , "Ça ne se disputera plus !" par @LeclercGerard (@ZemmourInfos) via @FranceCatho
Ça ne se disputera plus ! http://t.co/OU02lQwdA2
— Gérard Leclerc (@LeclercGerard)
22 Décembre 2014
source: http://radionotredame.net/emission/l-editorial/22-12-2014/
En mettant fin à l’émission « Ça se dispute ! », la chaîne d’information i-Télé a fait un déçu en mon humble personne. Pardon, mais je raffolais de ce face à face hebdomadaire qui bravait les conventions de la langue molle et nous montrait ce que discuter veut dire. J’avais de plus des motifs personnels pour m’intéresser aux deux interlocuteurs. Éric Zemmour, je le connais de longue date, pour avoir été son collègue au Quotidien de Paris des années 80. Il représentait ce qu’il y avait de vif, d’intelligent et d’un peu décalé dans le journal dirigé par Philippe Tesson. Nicolas Domenach, je ne le connais pas, mais j’ai, en revanche, bien connu son papa, l’écrivain Jean-Marie Domenach, qui fut le second successeur d’Emmanuel Mounier à la revue Esprit. En écoutant le fils, j’avais parfois l’impression d’entendre le timbre de voix du père et aussi une parenté d’éloquence. Je mesurais secrètement, le décalage intellectuel évident de Nicolas par rapport à Jean-Marie, qui protestait à mon oreille.
Je n’oublie pas le motif de la querelle qui a amené i-Télé à cesser une expérience de plus de dix ans. Elle a enflammé tout le week-end les sites des journaux et les réseaux sociaux. On peut avoir le sentiment qu’Éric Zemmour a été piégé par le journaliste duCorriere della Sera qui, en utilisant frauduleusement le terme de « déportation » dans un entretien avec mon confrère, a donné lieu à ce qu’on appelle un dérapage. Les adversaires ont pu crier que Zemmour voulait déporter hors de France cinq millions de musulmans. Ce que lui-même nie, en excluant toute possibilité de chasser des citoyens français hors du territoire national. Mais en faisant manœuvrer l’auteur duSuicide français sur un terrain ultra-sensible, l’Italien l’a mis en grand danger. Les adversaires n’attendaient que cela pour réclamer la mort journalistique et publique de celui qu’ils exècrent. Je suis d’avis avec Jean-Luc Mélenchon qu’ainsi il ne rendent pas forcément service à leur propre cause. Ce n���est pas en neutralisant un adversaire, même redoutable, qu’on a raison de lui. Le mieux serait d’être à son niveau dialectique et d’être capable de lui répondre. C’est capituler que de réduire au silence un interlocuteur qui vous fait peur.
Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 22 décembre 2014.
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Text
Audio @radioRJL: @FinkielkrautAl interview d' Elysabeth Levy sur le livre de #zemmour "Le suicide français" (@ZemmourInfos)
Concernant le livre de Zemmour, je ne partage pas sa nostalgie totale pour le monde d'avant.
— Alain Finkielkraut (@FinkielkrautAl)
21 Décembre 2014
Ceux qui dénoncent [...] le diagnostic Zemmour sont aussi ceux qui le confirment.
— Alain Finkielkraut (@FinkielkrautAl)
21 Décembre 2014
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"@LaManifPourTous, un drame pour l'@ump" @Zemmourinfos (Abrogat° #Mariagegay #LoiTaubira)
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#GPA "Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent" : pour @ZemmourInfos, @chtaubira est l'une des "meilleures élèves au bal du cynisme et de la dissimulation" de la célèbre formule de Charles Pasqua. Il rappelle qu'en pleine bataille du mariage pour tous, la ministre de la Justice avait assuré que sa loi ne permettrait jamais à un couple de femmes d'adopter un enfant né par la procréation médicale assistée (PMA), et encore moins à un couple d'hommes d'acquérir un bébé par une gestation pour autrui (GPA). Quelques mois après l'adoption de la loi, "les tabous sont déjà tombés comme les premières feuilles d'automne", constate l'éditorialiste.
Au bal du cynisme et de la dissimulation, Christiane Taubira ne fait pas tapisserie
Éric Zemmour
Fin juin, la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a condamné la France pour son refus de transcrire les actes de filiation d'enfants nés par GPA à l'étranger. François Hollande a exclu toute légalisation de la GPA. Mais "l'alliance tacite entre Taubira et les juges a parfaitement fonctionné par-dessus la tête des parlementaires français et du peuple", déplore Éric Zemmour, qui poursuit : "Cela fait beaucoup de cocus". Pour lui, les grands vainqueurs sont les libéraux de gauche et de droite ("qui veulent faire de l'enfant un objet de consommation comme un autre et de sa commercialisation un grand marché fort rémunérateur") et les militants de l'indifférenciation, "qui se projettent dans un monde unisexe où la famille classique aura disparu". Christiane Taubira avait lâché lors des débats : "C'est une réforme de société, voire de civilisation". Pour Éric Zemmour, "cette fois, elle parlait vrai".
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