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Baccalauréat Scientifique Mention Assez Bien

Le samedi 7 juillet 2018, à 20:22, à A.

J’ai le plaisir d’être officiellement Bachelière depuis le vendredi 6 juillet 2018 ! J’ai donc mon bac S, mention AB : et j’en suis si fière et contente de ça ! Je me sens libérée. Le jour des résultats du bac était une journée vraiment spéciale :

- Le matin : Ma chère maman n’est pas allée au travail pour m’accompagner dans le lycée où le résultats des S de ma classe était affiché. Ensuite, à 8h58, on avait rendez-vous avec ma meilleure amie, à l’arrêt de bus près de chez nous. On est rapidement arrivées entre des blagues nulles et des mots rassurants.

- Le moment des résultats : Bon. Déjà dix minutes avant les résultats, ma classe de sept courageux (M, L, L2, R, Y, K, A et moi) et notre professeur de physique-chimie étions devant les grilles. Y. a d’ailleurs rigolé en disant qu’on était les seuls galériens et les seuls désespéré. 😌😂😂😁

Un monsieur du lycée s’est approché de la grille et nous a demandés à qui était telle voiture dans le parking. On a rigolé parce qu’il était -3 minutes et qu’on avait espoir pour qu’il nous ouvre.

Derrière notre groupe, des cris se sont faits entendre : d’autres lycéens avaient déjà consultés leurs résultats sur internet. Nous avons attendus. Mdrrrrrrr, on a soufferts jusqu’à la fin.

Pour détendre l’atmosphère, j’ai dit à M. que je respecterais la personne qui taperait un springt (?orthographie?) pour arriver au tableau d’affichage. Et aussi, ma maman m’a demandé si elle se ferait écrasé en restant trop près des grilles (et je lui ai conseillée de se décaler sur le côté, en tant que bonne fille jaja).

- Bac : Les grilles s’ouvrent. En effet, ma classe et moi, on passe les premiers. Tout du moins, une fille cours vite rejoindre les feuilles blanches accrochées au mur. Ma pote et moi on rigole, complices. Nos pas sont saccadés ; K., un pote de la classe trèèèèèèèès gentil et cool, nous conseille, rieur, de nous calmer.

Le père de M. est devant, avec le petit frère bébé de ma pote dans ses bras. Il veut voir les résultats de sa fille. Cette scène est vraiment adorable.

Quelques secondes plus tard, nous sommes aussi devant les noms. Je regarde une première liste, où je ne me trouve pas. Je vois ma meilleure amie commencer à pleurer ; du coup, je la prends dans mes bras pour la féliciter aussi bien que je peux. Je suis sérieusement fière d’elle car elle, je l’ai vu travailler et se donner du mal pour réussir. En fait, je sais que ses larmes coulent parce qu’elle a eut la mention Très Bien. 💖💘 

Quand on se sépare, je sais que je dois continuer ma quête. Où suis-je ? Suis-je admise ? Que vais-je dire à mes parents dans le cas où je n’ai pas obtenu mon BAC ? 

J’ai toujours était de nature positive et confiante. En pendant ma terminale surtout ; j'ai pu devenir redoutable à ça. Je ne vacille donc pas ; et je souris en cherchant mon nom partout, calmement tout du moins.

Sur les feuilles à droite, j’aperçois finalement mon Saint Graal : j’ai mon Bac. Et j’ai eu la belle surprise d’apprendre que j’avais une mention. Mention “Assez Bien”.~

Je décide donc de retourner à la grille pour le dire à ma mère !! Sur le chemin, je vois L2 en larme, mais de colère. Puis A. la console ; mais lui non plus ne l’a pas... C’est donc difficile d’être ‘trop’ content..

Je le dis à ma mère et elle me félicite. Je suis juste heureuse d’avoir l’honneur de lui apprendre cette nouvelle. Je m’en croyais capable mais là c’était réel. Ma scolarité, jusque là, je l’ai faite en pensant à mes parents ; en pensant à la chance que j’ai eu d’immigrer avec eux en France.

Bref, je suis juste heureuse et libreeee.

Un dernier câlin échangé avec ma mère ; et je vais faire la queue pour les détails des notes avec ma M. On attends une vingtaine de minutes, entre mots échangés et appels des proches. Le moment est plus important que ce que je pensais qu’il serait.

Je n’avais pas pensé à ma pièce d’identité, mais mon jury accepte gentillement de me remettre mes notes à la vue de ma convocation.

Je retourne voir ma chère maman. Je rigole avec elle de mes notes : il y a des bonnes, comme de mauvaises surprises. Tout du moins, je vois que j’ai bien réussit les langues, l’art plastique, la philo, le sport et la svt cette année. (En première tout s’était passé très bien aussiiii.) Quand M. et K. viennent me demander mes notes: je leur fais un petit sketch en leur racontant. C’était amusant !

Vient alors le moment d’aller voir mon prof de maths et mon prof de physique-chimie. Avec eux, il y a déjà L., et K. : je leur dis avec le sourire que j’ai mon diplôme. Ils sont contents et monsieur DuCh. me demande ma note en mathématiques. Il mise sur un 2, moi je lui rétorque un 3. On rigole et j’annonce la mention AB. Mon professeur de physique-chimie écrit nos résultats sur une feuille blanche. Ils sont contents d’avoir trois mentions : M. (Très Bien), K. (Assez Bien) et moi (Assez Bien).

Parallèlement, j’apprends que quatre camarades ont leur BAC refusé. Quatre sont envoyés au rattrapage. Quatre d’entre nous avons eu notre BAC. Ça fait mal au cœur mais nos professeurs ont les mots qu’il faut. Ils réconfortent et félicitent. Les meilleurs.

Je vois le père de M. assis sur un gradin avec le petit bébé Youss et je m’approche pour les saluer comme il se doit. L’ingénieur fond cependant en larmes, fière de sa fille, mon adorable M. ! Cela est adorable et vraiment hyper touchant. Ça m’émeut trooooop. M. sourit et cours vers son père ; donc je les laisses se retrouver, chaleureusement. 

Les appels de proches et des amis continuent jusqu’à l’arrêt de bus (et plus tard dans la journée) et on parle et souris vu les flots de jolis messages et de bonne nouvelle. Et encore plus d’intensité dans la journée !!

Aussi, on appel le professeur d’histoire car j’avais reçu son sms demandant des nouvelles. On lui dit qu’on a eu le bac et il est juste trop content ! Même sa voix est différente de d’habitude. On est choquée de tant de joie, avec ma pote et ma mère. (Plus tard on apprendra que l’autre partie de notre classe, la partie ES, n’a eu que 5 admis au bac, et 13 au rattrape/non-reçus. 😢😭😭😭😭)

Avant que le bus parte, je demande à ma maman de faire une photo de M. et de moi pour garder un souvenir ! Mais on rate la photo parce que le bus devait démarrer. 😂😂😁 

Donc voilà, telle a était ma journée de résultats au BAC. C’était un moment intense et surprenant ; fort et inoubliable. On pense que c’est rien comme ça, mais en vrai ce n’est pas un jour ‘comme les autres’.

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Dysfunctionnally functional

Mon émission favorite est “My neighbor, Charles”. C’est un programme sud-coréen diffusé sur KBS et que l’on peut suivre également sur YouTube. Le principe est de suivre sur un épisode la vie des étrangers en Corée du Sud et de partager leur tracas afin d’en parler.

Dans cet épisode, le 140, ont fait la rencontre d’un couple a-do-ra-ble. En effet, Zuma Chabai et Jin-heui Han sont mariés depuis 3/4 d’an, et vivent actuellement à Daegu. (Zuma est originaire de la Tanzanie.)

Dans leur quotidien, ils travaillent tous les deux dur et s’aiment. Ils ont des caractères attachaaaants. En fait, comme toujours, il faut voir la vidéo pour comprendre... <3 (L’émission est juste en bas de cette page.)

Citations

Maintenant, on aura une compilation des plus belles phrases du show ! En anglais~

A environ 1:30

Interviewer : How did you two meet ?

Jin-Heui : I went to do volonteer work in Africa. And Zuma was the head of our medical team. So while I was there, we became close. He has never drunk alcohol in his life. He has never smoked before. He’s the man I dreamed of. In Korea, people think skinny is beautiful. In Tanzania, people like someone with big hips. I could realize I’m also a beautiful person. When I just sit around like this, children would come to me and touch me like this. “Mom, an angel came to my town !”. It’s true, I’m serious.

A environ 9:15

Jin-Heui : They didn’t know he was black. They were okay with foreigners, but not for someone who was black.

Zuma : When I first got the chance to work, I texted the boss after I got home. *Crying* (Zuma had a hard time.) I said ‘Thank you for giving me a chance.’ And I wanted to show him what I was capable of. And let him know that I wouldn’t let him regret choosing me.

A environ 18:00, quand ils parlaient de mieux s’intégrer dans la société coréenne.

Jin-Heui’s dad : If he gets family insurance, he can drive my car. So tell him to get his licence.

Jin-Heui : Wait. Dad, are you going to lend him your car ?

Jin-Heui’s dad : Of course ! He’s my family.

A environ 39:00

Jin-Heui : Why did you do this ?

Zuma : I wanted to show my love to you.

Regardez ce qu’il a fait, c’était adorablement romantique !!!

Enfin, voici leur porte d’entrée :

Tanzanie

La Tanzanie est un pays d’Afrique de l’Est, situé en bordure de l’océan indien.Le pays est connu pour ses parcs naturels et donc ses paysages et animaux magnifiques. Le pays avait plus de 51 millions d’habitants en 2015. Sa capitale est Dodoma. Sa capitale économique est Dar es Salam, situé sur le littoral. Ses langues officielles sont le swahili, l’anglais ; et dans certaines région l’arabe est aussi parlé.

La page Wikipédia de la Tanzanie est très intéressante... Allez lire mes amis. (Je ferais des recherches sur le pays et j’écrirais un article dessus : il a l’air passionnant.)

Au dessus, une photographie prise dans le parc national de Serengeti.

En Tazanie, il y a plus de 120 ethnies. Dans cette photo, un homme Maasai.

Réseaux Sociaux

Afin de retrouver ces deux interesting and cute humans, suivez les liens suivants.

L’instagram de Jin-Heui est : https://www.instagram.com/am.gloria_/

L’instagram de Juma est : https://www.instagram.com/am.chabai_/?hl=fr

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Amis et camarades de classe

Le vendredi 29 juin 2018, à minuit dix-sept, à A.

Les images ‘de couverture’ n’ont ja-mais rien à voir avec l’article, mais je les aimes énormément chacune pour le “petit-plus��.

Film : “La Colle”, Alexandre Castagnetti, 2017.

Le film était véritablement génial, et très drôle : mais aussi, je l’ai regardé avec mon petit-frère.~~ On est montés sur mon lit une place, et serrés comme des sardines, on a prit l’enceinte et l’ordinateur pour le voir. On a commencé a 22h30 et finis à minuit.

Mon petit-frère, Ho, entre au collège en 6ième ce septembre et au moins, maintenant il sait ce qu’est une “heure de colle”. 😌

J’ai aimé les personnages, ils ont des répliques amusantes, et honnêtement, ma classe de première-terminale était un zoo comme celui du film : donc ça m’a semblé réaliste. 😅😂😂 (La plupart du temps, dans la salle de colle.) 

(Par exemple, “Myriam”, c’est la caricature de 라먀 jajajja) (Et au moment où Benjamin prends du temps pour apprendre à connaître chacun de ses camarades : WAAAAAH !! j’ai adoré.)

Ceci n’est pas un critique, ni quoi que ce soit de très sérieux. Juste un billet pour vous recommander ce bon film, à visionner avec des proches plutôt jeunes, afin de passer un bon moment.

Pour plus d’informations tout du moins, vous pourrez suivre les liens suivants. [Bande-annonce, Wikipédia, AlloCiné]

Rétrospection

Le fait de tomber sur un film représentant si bien ma classe de lycée m’a vraiment faite devenir nostalgique. (Alors que je les reverrais à l’annonce des résultats du BAC.) C’était une caricature de mes camarades et de mes professeurs aussi (=le révolutionnaire aux parents bobos).

Tout ça pour dire que vu que j’ai confirmé mon vœux le 24 mai, depuis j’ai eu le temps de trouver sur Twitter des gens qui seront en hypokhâgne dans mon lycée l’année prochaine.

Donc, évidemment, j’ai pu “me pencher sur leur profil”. Comment vous dire... tous les à priori que j’ai maintenant sur l’ambiance qui m’attendra l’année pro. 😓

J’ai pu trouver deux filles. Et deux garçons. Je crois. Vu leur photos et leurs tweets, c’est pas vraiment le genre de personne avec qui j’aimerais à nouveau rester.

T.M.I. Au collège, j’ai eu la chance d’avoir un groupe d’amies magnifiquement gentil et attentionné. En seconde, j’ai fait un lycée d’arts appliqués (donc un lycée différent de mon groupe d’amies du collège) et je suis restée toute l’année avec des personnes fausses ; car naïve, je pensais qu’avoir ce ‘type’ d’amis (populaires, bien habillés, qui rient fort pour attirer l’attention de tout le monde, qui peut parler de sexe uniquement vulgairement, qui peuvent t’influencer à boire, fumer ou à plus, qui demandent à se voir pour aller prendre des photos IG, qui te montrent comment il faut être et le type de musique que tu peux écouter, etc) serait plus cool que les amis vrais (étranges car uniques et avec qui tu te sens bien, qui se soucient de toi, qui apprennent à te connaître de jour en jour et t’encouragent dans tout ce que tu aimes, qui planifient des aprèm de jeux et de sorties parce que tu as besoin qu’on te remonte le moral, qui restent au téléphone avec toi pendant des heures car ça va pas trop bien avec le reste de ta famille, qui ont été les messager en primaire entre le garçon que t’aimais et toi, qui pour ton anniv se soucient même de quel papier cadeau t’offrir pour que tu souries et rigoles en le voyant, etc). 

Ce qu’il se passé, c’est qu’en privé, tout allait bien avec eux : je les appréciés véritablement et ça semblait réciproque. Mais en public, ils étaient beaucoup moins accessibles, moins vrais et pouvaient faire des choses déplaisantes à mon égard (ma meilleur pote avait dit en parlant à une fille qu’on ne fréquentait pas régulièrement : “Quand elle d’est approchée de moi à la rentrée, j’ai pensé que toutes les bolosses me suivaient. Mais en fait maintenant on est pote et en vrai elle est grave gentille.”. Ça m’a vexée et T. l’a lu sur mon visage. Du coup elle a ajouté qu’elle aurait aimé pouvoir connaître les autres avant de se mettre à ‘traîner’ avec moi. J’ai juste ravalé ma salive, et hôché de la tête. Cette amie avait choisi de penser et de dire ce choses sur moi et sa sincérité me laissait libre de choisir de rester malgrès tout, ou de partir. Nul besoin de réfléchir pour déduire que je suis partie. Ne restez pas avec des gens qui ne vous apprécient pas assez pour avoir du respect à votre égard : c’est le meilleur conseil que je puisse vous donner en amitié.) 

A côté, je me suis rapprochée des gens humbles de ma classe aussi, et bien que je passais beaucoup moins de temps avec eux, j’ai pu être aussi attachée à eux et sincère, qu’avec ceux avec qui je restais toute la journée. A la fin de l’année de seconde, j’ai décidé en plein conseil de classe du troisième trimestre de partir de ce lycée d’art parce que je voulais un nouveau départ, un nouveau souffle, des nouveaux amis et cette fois ceux du genre vrais. (Aussi parce qu’il n’y avait pas de filière S et que la médecine était l’autre domaine vers lequel je tendais et que j’avais déménagé à 1h30 du lycée en métro.)

Enfin, en première et en terminale, j’ai eu ma classe S-ES (classe mélangée : 12 en S, 19 en ES) vraiment cool et des professeurs, pardonnez de l’expression, vraiment ‘parfaits’. Je me suis entourée d’une fille juste adorable et qui me correspondait à 40000000000000000000000000%. 메롐 m’a beaucoup appris, elle m’a offert deux années d’amitié inoubliable et sincère. Je ne romprais pas le contact avec elle comme ça, je l’adore trop. On a tellement de points en commun, que c’était impossible de ne pas me sentir hyper bien en cours, et qu’on ne s’est jamais arrêtées de rigoler pour rien.

Le bilan c’est qu’aujourd’hui : je parles encore à mes amies d’enfance que j’aime de tout mon cœur, l’amie de cette année est oufissime tellement je l’adore aussi, et y’avait deux puces dans ma classe que j’aimais beaucoup aussi + des potes garçons avec qui j’ai beaucoup rigolé.

Ma classe d’hypokhâgne

Tout ça pour en venir au fait que cette année, je me donnerais le temps à la rentrée de voir si la personne avec qui je compte passer tout mon temps cette année sco est du type ‘vrai’. Dans la vie, on a vraiment besoin de vrais amis, de ceux qui ne nous veulent que du bien, pour rester heureux et bien.

Pour l’instant, je veux me dire qu’en hypokhâgne il y aura des personnes bien. Le fait de trouver ces premiers camarades m’a rendue anxieuse (très peu mais quand même) car ceci me rappellent les mauvais amis que j’ai pu avoir. (Seulement sur ce qu’ils montrent d’eux dans leur profil. Car oui, sur internet, tu te présentes aux autres comme tu le veux, mais selon ce que tu laisses paraître, on peut déjà te capter plus ou moins et savoir si l’on est similaires ou non. (Similaire ne signifie pas bon/parfait. En fait, c’est. Juste. Que, je veux trouver des personnes telles que moi, avec qui moi je m’entendrais.)

Je pourrais les rencontrer (tous sûrement) le 9 juillet, à l’inscription. Il y aura deux classes de 48 élèves, donc ça promet quand même d’être cool et plein de diversité.

Je vous en dirais de nouvelles après avoir parlé à mes camarades et essayé de les connaître. Bien qu’anxieuse, je suis aussi super contente de faire de nouvelles rencontres.

Tout va bien se passer.

“There's not a word yet, for old friends who've just met.” ― Jim Henson, Favorite Songs from Jim Henson's Muppets 

“Each friend represents a world in us, a world possibly not born until they arrive, and it is only by this meeting that a new world is born.” ― Anaïs Nin, The Diary of Anaïs Nin, Vol. 1: 1931-1934

“Don’t walk in front of me… I may not follow Don’t walk behind me… I may not lead Walk beside me… just be my friend” ― Albert Camus

“I would rather walk with a friend in the dark, than alone in the light.” ― Helen Keller 

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Bibliographie d’hypokhâgneux.

Une légende dit que la bibliographie des étudiants de lettres supérieures est infâme. Et quoi qu’on ait voulu croire… C’est pourtant vrai.

D’ici septembre, je vous dirais si j’ai réussis à, déjà, me procurer ces livres en bibliothèque, en pdf, en e-book, ou en librairie ; et à, surtout, les lires ou les survoler chacun. Je ferais sans doute une sorte de challenge afin de tout pouvoir lire. Et askip, il faut ficher les livres pour ne pas les oublier. [De toute ma vie, j’ai fiché “451 Fahrenheit” de Ray Bradbury (1953, Etats-Unis) en classe de 1ère et c’était ennuyeux à ficher !]

Ma liste est la suivante, matière par matière. (Quoi qu’il manque : les langues anciennes, et l’anglais -je crois).

“Ouvrages utiles pour travailler”

Pierre Cabanes, Petit Atlas historique de l’Antiquité grecque, Paris, Armand Colin, 2016

(Pierre Cabanes, Le Monde grec, Paris, Armand Colin, 2015)

Bernard Klein, Abrégé d’histoire romaine, Paris, Librio, 2014

Martin Colas, Le Monde romain, Paris, Armand Colin, 2015

Pierre Hadot, Qu’est-ce que la philosophie antique, Paris, folio essais, 2003.

“Mythologie”

Pierre Grimal, Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine

Jacques Lacarrière, Au cœur des mythologies, Paris, Gallimard, folio, 2002*

“Les incontournables”

Homère, L’Iliade

Homère, L’Odyssée

Virgile, L’Énéide

Ovide, Les Métamorphoses

Ovide, Les Héroïdes

“Autres possibles”

- Théâtre antique : tragédie

Eschyle, Euripide, Sophocle

Sénèque (traduction de Florence Dupont aux éditions Actes Sud)

- Théâtre antique : comédie

Aristophane (traduction de Victor-Henry Debidour, disponible en folio en 2 tomes)

Plaute, Térence

- Écrits de philosophe : Platon, Aristote, Sénèque….

Plutarque (philosophe, biographe, moraliste) : Les Vies parallèles (traduction complète aux éditions Quarto Gallimard, parue en 2002)

Suétone (historien), Vie des douze Césars (existe en folio)

Hésiode, Théogonie, Les Travaux et les jours

Cicéron, Caton l’Ancien, de la vieillesse

Virgile, Les Géorgiques

Sénèque, De la brièveté de la vie

“Ouvrages pour travailler”

Précis de grammaire espagnole, Pierre Gerboin, Christine Leroy, Hachette Education, 2000

Le mot et l'idée Espagnol niveau 2 Vocabulaire thématique, Eric Freysselinard, Ophrys , 4ème édition,2014

Précis de littérature espagnole, Mélina Ayanniotakis Librairie Studyrama ,2012

CLAVE, Diccionario de uso del español actual. Madrid, Ediciones SM, 2006, 2048 p

“Lire très librement”

Nouvelles : http://www.ciudadseva.com/bibcuent.htm

Poèmes : http://www.los-poetas.com/

Oeuvres essentielles du patrimoine littéraire espagnol : http://www.cervantesvirtual.com/seccion/literatura/psegundonivel.jsp?conten=presentacion

“Ouvrages pour travailler”

Sonia Lehman-Frisch, Sociologie de San Francisco, Paris, La Découverte, Coll. «Repères», 2018

Guillaume Devin, Sociologie des relations internationales, Paris, La Découverte, Coll. «Repères», 4e édition 2018.

Pascal Boniface, La Géopolitique. 48 fiches pour comprendre l’actualité, Paris, Eyrolles, édition février 2018.

Peter Baylis (alii), The Globalization of World Politics, 7th ed, 2017.

“Actualité”

Quotidien : Le Monde ;

Hebdomadaire : Le Courrier International ;

Mensuel, bi- ou trimestriel : Carto, Diplomatie, Moyen-Orient...

“In english”

Quotidien : The International New York Times ;

Hebdomadaire : Time Magazine, The Economist... ;

Mensuel, bi- ou trimestriel : Foreign Policy, The New York Review of Books, The Newyorker, Foreign Affairs...

“Podcast”

Journal de France Culture de 12 h 30

BBC World News

RFI (Radio France Internationale)

NYT…

Nicolas OFFENSTADT, L’historiographie, Paris, PUF, « Que sais-je ? », 2012.

Antoine PROST, Douze leçons sur l’histoire, Paris, Seuil, 1996.

Marc Bloch, Apologie pour l’histoire ou métier d’historien (1944) : http://classiques.uqac.ca/classiques/bloch_marc/apologie_histoire/bloch_apologie.pdf

“Par ordre d’étude chronologique ; au moins un pendant l’été”

Jean-Paul DEMOULE, On a retrouvé l’histoire de France, Paris, Gallimard, «Folio histoire», 2013, 400 p.

Jean-Pierre VERNANT, Les origines de la pensée grecque, Paris, PUF, «Quadrige», 2013 [1962] ; 152 p.

Moses I. FINLEY, L’invention de la politique, Paris, Flammarion, « Champs », 2011 [1983], 217 p.

Alessandro BARBERO, Le jour des barbares. Andrinople, 9 août 378, Paris, Flammarion, coll. «Champs», 2010 [2006], 291 p.

Georges DUBY, Guillaume le Maréchal ou le meilleur chevalier du monde, Paris, Gallimard, « Folio histoire », 1986 , 189 p.

Michel PASTOUREAU, L’étoffe du diable. Une histoire de la rayure et des tissus rayés, Paris, Seuil, « Points », 2014, 192 p.

Denis RICHET, La France moderne : l'esprit des institutions, Paris, Flammarion, «Champs», 2009 [1973], 188 p.

Arlette FARGE, Le goût de l’archive, Paris, Seuil, « Points », 1997, 152 p.

Gabriel MARTINEZ-GROS, Brève histoire des Empires : Comment ils surgissent, comment ils s'effondrent, Paris, Seuil, « Points », 2016, 224 p.

Alain CORBIN, Le village des cannibales, Paris, Flammarion, « Champs », 2009 [1990], 210 p.

Emmanuel FUREIX, Le siècle des possibles, Paris, PUF, 2014, 232 p.

“Régulièrement”

Revue “L’Histoire”

Émissions comme celles de France Culture, Carbone 14 ou La fabrique de l’histoire.

“Grands textes”

- Domaine médiéval : Perceval de Chrétien de Troyes, Tristan et Yseut

“Absolument”

Don Quichotte,

Gargantua,

un choix d’Essais de Montaigne

La Princesse de Clèves ;

“les XVIIIe et XIXe siècles”

Les liaisons dangereuses de Laclos,

L'éducation sentimentale de Flaubert,

Les illusions perdues de Balzac ;

“XXe siècle”

Proust, Du côté de chez Swann,

Perec,

Giono, Le hussard sur le toit et alii

“Une vue d'ensemble du domaine littéraire”

Les cinq volumes de la collection dirigée par Henri Mitterand, Littérature, textes et documents, Nathan.

La série des Lagarde et Michard

-> Ces ouvrages sont à consulter régulièrement.

J.-Y. Tadié sur l'histoire de la littérature française : Littérature française, Dynamique et histoire (en Folio Essais). [être attentif, prendre en notes]

“Feuilleter”

N. Toursel et J. Vassevière, Littérature : 140 textes théoriques et critiques,

Armand Colin ou A. Compagnon, Le démon de la théorie,

Points Essais (en particulier les chapitres 2, 3, 4, "l’auteur", "le monde", "le lecteur").

Platon, La république , traduction Robin éd. La Pléiade

Descartes, Discours de la méthode, éd. Classiques Garnier

Kant, Métaphysique des mœurs, éd. GF

Heidegger, Essais et conférences, collection TEL éd. Galimard

Arendt, La condition de l’homme moderne, éd.Pocket

Des messages tels que “bonnes lectures” étaient quand même chaleureux. Et le “Chaque professeur donnera une bibliographie pour l'année à la rentrée.” m’a littéralement fait bronzée. -Viiiiiiiiive les vacances, yayyyyyy !-

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Hope World, en hypokhâgne.

Le mercredi 27 juin, à dix-huit heure trente-neuf, à A.

Cet article est un article futile -tout autant que cette phrase-. Tout du moins, je parlerais de la première année de classe préparatoire des littéraires : l’hypokhâgne.

En effet, suite à ma candidature sur Parcoursup.fr, j’ai été admise dans une prépa parisienne pour l’année 2018-2019. Aujourd’hui, nous sommes le mercredi 27 juin : l’inscription se fera le lundi 9 juillet, entre 9 heure et 13 heure. J’aurais mon baccalauréat scientifique en poche le 6 juillet, si tout du moins j’ai réussis mes épreuves.

Mon orientation m’est ‘tombée dessus’ car j’ai décidé de suivre les conseils de mon -génialissime- professeur d’histoire-géographie, monsieur 마린식*.

De fait, j’ai toujours était ‘littéraire’ ; mais je m’étais mise en tête de faire des études scientifiques. -Tout du moins, mes 2 années en S ont été géniales grâce à mes camarades (classe de 12 personnes, dont 3 personnes que j’apprécie énormément, et dont 1 que j’adore et qui a été ma moitié -amicalement parlant- durant le temps où l’on a pu se côtoyer chaque jour) et à mes professeurs (madame 사린*, monsieur 두차토*, monsieur 마린식*, monsieur 베란겔*, madame 타바랏*, monsieur 본넷*, et madame 참폰*).

Il était temps de poursuivre mes études dans le domaine qui m’attire tant, et pas dans celui qui est seulement l’idéal. Vive la majorité pour cela~

Bien que j’aurais aimé faire un peu plus de physique-chimie encore. (Mais pas de mathématiques ! Sauf si c’est pour un cours sans travail noté.)

Nul besoin de présentations, ni de parler pour ne rien dire. Pardonnez.

Le thème de ce bloglr est hypokhâgne-khâgne et la culture générale. Mes articles seront plutôt travaillés, et j’aimerais qu’ils ne soient pas touchés sans mon consentement.

Quoi qu’il en soit, j’espère sincèrement que le bloglr vous plaira ou qu’il pourra vous donner un aperçu de mon monde.

A très bientôt.

* Tous les noms sont en hangeul (alphabet coréen), par soucis d’anonymat.