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Yijing introduction - Centre DaoDe France

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https://www.cyrillejavary.com/entretienaveccarolyncarlson/

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Liens entre pratiquant du Yi Jing et pratiquant de médecine traditionnelle chinoise (seconde partie) Article de Dominique Bonpaix2.

Djohi, le Yi Jing avec Cyrille Javary1 h · Le maintien intérieur :Il y a également là aussi des aspects communs aux deux pratiques.L’acupuncteur, lors de l’acte thérapeutique, est debout et le patient allongé. La verticalité du thérapeute symbolise l’axe entre le Ciel et la Terre. Cet axe vertical représente l’axe du monde en reliant le Sud au Nord. (Axe Shao Yin Cœur/Rein). C’est la référence médiane.Le patient, lui, se trouve sur l’axe horizontal qui relie l’Est à l’Ouest, ce qui, en chinois se dit Dongsi. Ce terme désigne les choses quotidiennes, usuelles. L’horizontalité du patient symbolise le lieu où interagissent les souffles, là où la médiation de ce qui unit Ciel et Terre pourra s’exprimer.C’est l’ordre du Ciel Postérieur (Roue du roi Wen). Univers matérialisé, visible.Les trigrammes s’inscrivent dans le vécu.Contrairement à l’Ordre du Ciel Antérieur (Roue de Fuxi). Genèse cachée avant la matérialisation.Ordre statique, équilibré, abstrait et théorique :Or, la rectitude intérieure du praticien, dans son axe vertical, doit être à l’image de ce qu’il représente entre Ciel et Terre. L’acupuncteur se doit d’être « axé en lui-même », en rectitude médiane, celle qui corrige les excès et les insuffisances. Sa disposition interne est fondamentale pour accueillir la modification de ses propres souffles. Ce n’est qu’à partir de là qu’il pourra agir sur la correction des souffles au niveau de son patient.D’autre part, si le patient n’est pas prêt à accepter les changements en lui, s’il n’est pas en « accord » avec le praticien, il sera inutile de poncturer : chapitre XIV du Su Wen « Si la relation n’est pas établie correctement dans le praticien, dans le patient et entre les deux ou si encore le patient se refuse à vouloir vivre sa vie, ses Esprits ne s’actualisent pas et n’actualisent pas les effets du traitement. Ce dernier ne peut opérer, il est inutile de s’y essayer. ». L’adéquation entre les deux personnes repose sur le Qi (ou souffle), de l’un et de l’autre. Le médiateur de l’action en est l’aiguille d’acupuncture.En ce qui concerne la pratique du Yi Jing, il est également nécessaire de se « mettre en place ». Un tirage de Yi Jing demande une tension émotionnelle et en même temps une sorte de disponibilité prête à recevoir toute information. Conscient de l’acte qu’il exécute en lançant les pièces ou en manipulant les tiges d’achillées, le consultant se positionne intérieurement, tel un axe droit et souple entre Ciel et Terre. Il va créer le vide dans l’espace médian du cœur, lieu où le Shen pourra s’actualiser. À l’intérieur, il faut concentrer son attention et faire le vide dans le « chariot du cerf ». Le chariot du cerf est cette partie du corps en région médiane, qui comprend la région thoracique, limitée par la colonne dorsale en arrière et le sternum et les côtes en avant, qui englobe le cœur, les poumons et le foie.Cette disposition intérieure est appliquée pour « permettre au Shen des baguettes de s’y mouvoir à l’aise » (commentaire chinois anonyme).Ainsi, conscient de l’acte que l’on exécute, axe droit entre Ciel et Terre, on crée un vide en son espace médian, lieu de naissance et de transformation de toutes les mutations.Afin de trouver l’attitude appropriée, ce que les chinois appellent « zhong », (nom de l’hexagramme 61, « Juste confiance), l’attitude « juste », il faut se mettre en situation de tirer, comme on tire à l’arc. Attitude dont Confucius disait : « C’est en lui-même que le tireur cherche la rectitude de son tir ». L’hexagramme sera la concrétisation entre le Shen et la réponse à la question. Le médiateur, ici, est la baguette d’achillée ou la pièce de monnaie.Nous allons donc obtenir une réponse.Cette réponse va être « agissante ». Un des hexagrammes parle d’ailleurs de cela : c’est l’hexagramme 31, « Inciter » dont l’idéogramme combiné avec le signe du métal désigne les aiguilles d’acupuncture.Or, aussi bien les aiguilles que les réponses du Yi Jing n’agissent pas directement sur le corps ou l’esprit comme le feraient des médicaments.Ils incitent à une réorganisation du corps et de l’esprit par eux-mêmes pour retrouver la fluidité de l’énergie qui les anime.