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« Maintenant, rallume ton portable, ma belle et tu vas la perdre, ton innocence. Dans ce monde-ci, c’est la guerre. »[Le Monde] Ces mots d'une beauté cruelle sont ceux prononcés par un serveur offrant une cigarette à une jeune fille sortant du cinéma vers minuit hier soir, à Paris. Je suis cette jeune fille vivant dans un pays qui se croyait en paix, pays des Lumières, des Droits de l'Homme, de la Révolution, de la Résistance. Le plus beau pays du monde en fait. Ma vie était comme sa salle de cinéma, le film qu'on y passait faisait tour à tour rire et pleurer. Du 7 au 11 janvier dernier avait eu lieu l'entracte, mais la fin du film avait été belle. En sortant de la salle hier soir, c'est le souffle glacé de la mort embrassant les innocents qui m'a cueilli. Implacable violence engendrée par la haine. Maintenant je veux me précipiter à nouveau dans cette salle, et ne nous mentons pas, nous y retournerons. D'ailleurs il faut y retourner, la vie doit triompher, car seule la joie et l'amour qu'elle engendre peuvent vaincre cette haine. N'oublions pas que le sang appelle le sang, et que l'unique grain de sable que nous pouvons opposer à cet engrenage terrible est notre joie de vivre au quotidien. Quand les larmes auront séchées.
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#JeSuisCharlie
Cherchez la peur, vous ne trouverez que la révolte. On n'assassine pas la liberté. Votre seul succès et d'avoir réveillé nos honneurs et nos valeurs, qui sonnent et résonneront toujours à l'évocation de la liberté. L'histoire nous a apprit qu'elle se gagnait, aujourd'hui nous nous souvenons qu'elle se protège. #JesuisCharlie
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L'Europe que nous voulons, celle dont nous ne voulons plus
Elections européennes : J-40. Et à quoi s’attendre, sinon à une abstention record et une montée en flèche de l’extrême droite. A qui la faute ? A l’Europe des institutions toutes puissantes dirigée par des technocrates devenus oligarques, personnes acquises à l’ultra libéralisme et assurées d’enrichissement personnel, et auxquelles le sens de l’intérêt général n’a probablement jamais traversé l’esprit. Que penser de cette Europe dont nous, le peuple, n’entendons que les normes restrictives stupides, l’influence des lobbys du gaz de schiste et autres OGM, les taxes et le discours d’austérité qui provoque misère, inégalités sociales en croissance exponentielle et défiance ?
Si l’Europe ne pense pas à se réinventer, elle succombera, et, avec elle, l’idéal d’un continent pacifié, uni, équitable et porteur de progrès économiques, sociaux, culturels et scientifiques communs.
L’Europe meurt de son manque de démocratie et de réalité populaire. Elle a été livrée aux technocrates pour les enrichir sur le dos des travailleurs.
Et pourtant, quelle grande idée était-elle !
Nous voulons revenir à cette belle idée de l’Europe, Europe du peuple, Europe de l’intellect, de la science, du partage, et du destin commun.
A vous, responsables politiques européens ou candidats aux prochaines élections, prenez note de ces réalité, car le 26 mai prochain, il ne nous restera que nos yeux pour pleurer.
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Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C'est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l'expulser.
Françoise Giroud
Écrivain et journaliste
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“Le grand combat intellectuel de notre siècle a commencé. (…) La Culture est devenue l’autodéfense de la collectivité”
André Malraux - 13 février 1968
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Aux Misérables
Il est probable que je n'ai jamais vu de roman plus actuel que Les Misérables. Cette oeuvre est une peinture de l'humanité, une ode à l'espoir des lendemains meilleurs. En effet, Hugo appelle chacun à regarder le meilleur dans son prochain, en nous disant que l'homme mauvais pour la société n'est pas mauvais par nature, mais a été transformé par le monde. Les causes sont décrites avec des personnages fictifs qui ne sont que des représentations des personnes que nous croisons tous les jours, des gens que nous craignons ou dont nous avons une fausse idée. Le mal trouve sa source dans la négligence de l'autre qui provoque la misère. La misère provoque le crime. La solution est elle aussi personnifiée dans l'évêque de Digne, qui va apporter amour au criminel et le persuader qu'une vie vertueuse est possible, pousser le galérien à donner aux autres ce qu'il a reçu de lui. Nous avons tous la mission d'être "l'évêque de Digne" des gens qui nous entourent, de leur donner l'amour sans jugement et sans rien attendre en retour.
Le livre s'adresse également à nous, jeunesse du monde. Avec Marius, il montre l'itinéraire que chacun doit suivre pour se libérer des idées reçues de la société et de l'éducation, pour créer une opinion unique répondant au désir naturel et légitime d'un monde libre et juste. Nous devons profiter de la force qui est en nous pour la faire entendre, tout en continuant de nous construire. L'avenir, c'est nous.
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C’est fou ce que c’est apaisant de pouvoir s’endormir sans programmer de réveil. Il y a Bauhaus qui diffuse de la nuit dans ma chambre. De la nuit, du mystère et des guitares saturées. Il y a du merveilleux quelque part constamment, à l’échelle universelle. Nous ne savons à quel endroit, nous...
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Rendez nous nos rêves
"Génération privée de rêve". Je pense que ce qualificatif conviendrait mieux que tout autre à ces personnes nées entre 1990 et 1995 (l'avenir nous dira si cette période s'étend). Ce qualificatif est selon moi bien plus représentatif de la réalité que ceux énoncés par des quadra sociologues auto-proclamés vérités incarnées qui veulent nous réduire à nos claviers de téléphones et souris d'ordinateur. En effet, "les enfants nés avec une souris dans la main", ça ne risque pas de faire trop de vague.
Nous sommes ceux qui entendent depuis que nous avons l'âge de le comprendre que notre avenir sera digne d'un calvaire. Chaque mois, les chiffres tombent, toujours plus désastreux. Aujourd'hui, 25,5% des jeunes français entrés dans la vie active sont au chômage. En Espagne, ils sont 55,9% (source). Nous sommes ceux pour qui la vie n'a été qu'une succession de crises, économiques, politiques, sociales. Pour nous, l'ascenseur social n'est qu'un vague concept, de ceux que l'on trouve dans les livres d'histoire, au chapitre "30 glorieuses". Une jeunesse peut-elle s'épanouir sans autre perspective que la galère ou même la misère sociale ?
Nous avons aussi vu de nos yeux que les leçons de l'histoire ne sont pas universelles. En 2002 et en 2012, nous étions là pour sentir l'odeur fétide du fascisme refaire surface. Et c'est partout dans la rue, que la peur d'aller vers l'autre frappe, la peur de se faire "prendre" ce que l'on a acquis. Le désir de progrès n'existe plus, seul règne la peur de perdre le peu que l'on a. Or, comment vivre ensemble, comment améliorer la condition humaine, lorsque la peur détruit toute idéologie et tout espoir ? Seul, l'homme ne fait rien. Ce sont les hommes, ensembles, par leur désir de faire mieux, de se faciliter l'existence qui ont bâti le monde.
Nous avons comme tous le droit à l'espoir, au droit de rêver d'un monde meilleur, d'une existence plus aisée que celle de nos parents, mais nous nous les sommes fait confisqués par une minorités d'hommes et de femmes qui ont oublié le sens de l'intérêt général pour servir leur fortune. Chaque personne de ce monde à le droit et le devoir de porter sa pierre à l'édifice de l'humanité, et cette pierre doit être pleine de ses rêves : alors, que penser d'une société incapable de faire rêver ses enfants ?
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"Va, vis et deviens"
Hier soir, je me suis couché avec le sentiment d'en savoir d'avantage sur ce qui est "beau". En effet, j'ai été particulièrement ému après avoir regardé "Va, vis et deviens" de Radu Mihaileanu . L'impression d'avoir assisté à une peinture de ce que peut-être la vie pour beaucoup de personnes, premier terme abordé, les persécutions pour cause religieuses vécues par les Juifs Éthiopiens dans les années 80, extradés en Israël dans la plus grande clandestinité par le Mossad et les Etats-Unis, en prenant de très grand risques pour accomplir un long chemin vers la "Terre Promise". Beaucoup son morts pendant ce voyage, d'épuisement, de maladies, ou assassinés. Ce premier thème est je pense à étendre aux persécutions vécues toujours aujourd'hui dans le monde entier par un nombre incalculable d'hommes et de femmes pour leurs opinions, politiques ou religieuses. Et ce film nous confronte à travers la vie d'un jeune Chrétien contraint par sa mère dans un camps soudanais de suivre les Juifs dans leur périple à la famine, à la maladie, à la misère extrême, puis aux difficultés de l'adoption, pour l'enfant, mais également pour la famille adoptive. Il y a dans ce film les plus grandes preuves de l'amour que les hommes peuvent se porter entre eux, mais le réalisateur dénonce également la xénophobie de certains Israéliens à l'arrivée de ces Juifs Noirs. Cette xénophobie est vécue en permanence dans le monde par les minorités de trop de pays, pour leur couleur de peau, leur religion tellement d'autres motifs injustifiés et injustifiables. Persécutés en Ethiopie parce qu'ils étaient Juifs, les Juifs Éthiopiens sont discriminés en Israël parce qu'accusés de ne pas être de "vrai" Juifs. A travers cet exemple, nous reconnaissons le sort d'un grand nombre de communautés, persécutées où qu'elles soient. Pourtant, l'exemple de Schlomo, l'enfant évoqué plus haut, viens nous montrer que l'on peut-être déraciné, et pourtant réussir à s'en sortir, à faire des études, et pour lui à devenir médecin et partir en mission humanitaire, à force d'amour reçu et donné. Ce film est un hymne à l'amour, l'amour familial, mais aussi l'amour entre les peuples, l'amour dans la différence.
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Merci pour cette grande leçon d'humilité... Nous nous souviendrons de quelques phrases, la première, de sa messe inaugurale, le 24 avril 2005 : "Seulement lorsque nous rencontrons dans le Christ le Dieu vivant, nous connaissons ce qu’est la vie. Nous ne sommes pas le produit accidentel et dépourvu de sens de l’évolution. Chacun de nous est le fruit d’une pensée de Dieu. Chacun de nous est voulu, chacun est aimé, chacun est nécessaire." et plus récemment, devant nous, à Rome, à l'occasion de la rencontre Européenne de Taizé : "Chers jeunes amis, le Christ ne vous retire pas du monde. Il vous envoie là où la lumière fait défaut pour que vous la portiez à d'autres" Merci.
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