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J'ai cliqué
People talk about a door to the past It opens from under the bed or in the shadow of our embrace
A few keys away, dragging through the neverending Memory of us
And there is you I am sorry
Nothing left to trust In love’s cowardice
And there are now new paths not taken That will need forgetting
_______
Raconte-moi si j’y suis
Je chiale à nouveau comme lorsque mon premier passé s'est glissé hors du lit. La réalisation que je n'étais pas là, et à jamais.
Tu me manques comme d'un tremblement Quelques vibrations de plaisirs inconnus, confondus Et nous aurions goûté les mêmes erreurs ensemble
Vivre en perte de vue, j’ai couché l’horizon à plat et Mes théories ne nous relient qu’à une distante étoile
J'y verse les perles de mes yeux et celles des cieux
J’aimerais que tu repenses à ce que nous n’étions pas Et que tu m’aimes comme j’aimerais avoir été là
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NSForever
I guess I'm lucky at being in love
It's a state of perpetual angst and hope
And wanting time to lose
But too much love is not too much fear, only twice the self-hatred
Why do you love me, and why won't you
I fear the reasons why you don't, what'd happen if you would
And I hate myself for asking, thinking, maybe, and everything in-between
Time to chat, time to miss, time to tell each other stories, to find passions in yours and time to let us go
Until I escape through a high-rise window
So you stop loving and I just stop
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If I play this music loud enough, alone in my apartment, if I play it on repeat and piss off the cat, there might be a way for you to hear what I'm listening to, and know that I'm thinking of you
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It's not that I need to get drunk to talk to you, it's just that I need to clean everything up before actually doing what I want to.
How the fuck do I tell you I'm not ok if not via a series of cryptic messages scattered across various social media platforms.
Until eventually I end up telling my therapist hoping she spreads the news.
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How the fuck do I tell you I'm not ok if not via a series of cryptic messages scattered across various social media platforms.
Until eventually I end up telling my therapist hoping she spreads the news.
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Animal Crossing, une galerie d’art si riche et si pauvre
Une femme de profil, en buste surplombe l’entrée de la galerie d’art. Celui-ci est réminiscent des portraits de jeunes femmes de la Renaissance italienne, peints ou sculptés (Donatello, Civitalli, Botticelli, Paollaiuolo surtout, dont un des portraits est si iconique qu’il sert de logo, un peu comme ici, au musée Poldi Pezzoli qui l’héberge).
Il annonce bien ce qui nous attend comme idée d’une galerie d’art.
Il faut immédiatement évacuer le premier point, l’évidence qui explique aussi tout ce qui va suivre. Il s’agit d’un musée imaginaire : plus précisément d’un imaginaire commun. Le choix est extrêmement restreint, une trentaine de “toiles” et une dizaine de “statues”. La logique est celle de tout ouvrage généraliste, de collection des incontournables, et cette logique est extrêmement biaisée.
Si l’on observe l’ensemble des œuvres graphiques, plusieurs éléments nous sautent aux yeux. La première chose est que ces créations sont très restreintes dans le temps : entre 1482 et 1899, à peine plus de quatre siècles. Mais elles sont aussi réduites dans l’espace : le Japon et l’Europe.
Cela est sans nul doute lié à la prépondérance du récit européano-centré dans l’histoire de l’art. Même la présence non négligeable d’art japonais peut dans une certaine mesure y être liée, ayant été un objet de fascination et de collection en Europe et aux USA depuis le 19e siècle. On n’oubliera évidemment pas qu’il s’agit d’un jeu d’origine japonaise, qui met en valeur cette culture, à travers la célébration d’événements (Hanami) ainsi que la variété de ses mobiliers intérieurs et urbains. On peut de même inverser le regard, celui d’un Japon marqué par l’occident, particulièrement la culture française, ce qui explique la prépondérance française dans la galerie d’art.
C’est donc une production qui s’articule en trois temps : la renaissance italienne tout d’abord (Botticelli, de Vinci), l’âge d’or néerlandais ensuite (Rembrandt, Vermeer), la peinture française du 19e enfin, du réalisme romantique de Delacroix à la modernité post-impressionniste de Cézanne. D’autres œuvres viennent diversifier un peu le parcours, tandis que 5 les œuvres japonaises (les deux paravents de Sotatsu comptent pour une ici) montrent différents pans de la création de la période d’Edo, (Bijin-ga, Bunjinga, Yakusha-e, Ukiyo-e). La tendance se renforce encore si l’on explore les autres peintures qui ont figuré dans les différents jeux de la série (Gauguin, Degas, Renoir) et que l’on peut imaginer retrouver plus tard suite à une autre mise à jour.
Un détail particulier me chiffonne, c’est le nom donné dans le jeu (et depuis le premier jeu) aux œuvres : “painting” en anglais, “toile” en français, alors que non seulement il n’y a pas que des peintures mais que même parmi les peintures, toutes ne sont pas sur toile. On retrouve deux gravures sur bois japonaises, un dessin avec l’homme de Vitruve. Si l’on se réfère aux anciens opus, on retrouve aussi des affiches de Mucha et Toulouse-Lautrec. Les peintures japonaises sont sur soie tandis que dans la tradition occidentale, les panneaux de bois étaient très utilisés avant la toile mais ne disparaissent pas avec l’avènement de l’huile sur toile. De plus, l’adjectif (qui n’est pas forcément une traduction) venant qualifier de manière unique ces œuvres est au mieux un jeu de mot simpliste (toile nacrée pour la jeune fille à la perle) au pire inapproprié ou absurde.
L’ensemble des “toiles” ignore donc l’art d’avant la renaissance et celui du 20e siècle (pour des raisons de droit peut-être, mais aussi peut-on imaginer d’une certaine désapprobation envisagée de ce qui dévierait trop fortement de ce qui est reconnu comme appartenant à la tradition picturale), mais aussi toutes les pratiques graphiques hors du grand art d’Europe et du Japon, alors même qu’il n’y a pas de réelle restriction sur la nature des “toiles”.
Les “statues” posent d’autres problèmes.
Une fois de plus, le terme lui-même est malvenu : si la plupart des œuvres sont en effet des statues, représentations de figures sculptées dans la pierre, modelées dans la terre, ou extraites d’un moule de plâtre, certaines sortent de ce que l’on catégorise habituellement comme sculpture dans les beaux-arts.
La pierre de rosette par exemple, est un artefact archéologique, d’importance et de rayonnement culturel majeur c’est certain, mais qu’il peut être difficile de considérer comme statue, et partant comme œuvre d’art.
Il en irait sans doute de même du Houmuwu Ding, un coffre de métal cérémoniel chinois. L’objet serait plus logiquement classé parmi les arts décoratifs s’il ce n’est parmi les artefacts archéologiques.
Leur présence peut sembler désenclaver les classifications rigides que j’ai moi-même évoquées et qui sont à la base de l’organisation classique des salles de musées. On pourrait estimer qu’il s’agit de mettre au même niveau une variété de productions.
Mais l’impression que me donne cette catégorie, qui n’existe que par opposition à celle des “peintures”, est celle d’un fourre-tout pour tous ces objets mémorables de l’histoire humaine mais qui ne sont pas en deux dimensions (alors même que toute peinture n’est pas bidimensionnelle et que toute sculpture n’est pas forcément en haut-relief voire en ronde-bosse). On retrouve des statues antiques grecques, chinoises, japonaises, égyptiennes et olmèques : celles-ci permettent à la fois de couvrir un temps non existant dans la catégorie des peintures, mais aussi un espace à peine évoqué : la Mésoamérique, l’Égypte, la Chine. La statuaire gréco-romaine intègre la plus grande histoire de l’art européano-centrée, en lien avec l’Égypte qui, on peut imaginer, figure aussi du fait de sa présence importante dans les grandes collections européennes. Il ne s’agit pas de diminuer l’importance de l’art égyptien, mais de prendre en compte le cadre qui les a intégré à ce récit historique et a figuré ses pièces spécifiques à ce niveau de notoriété. L’Europe a longtemps colonisé les fouilles, la recherche et la mise en scène et muséification de ces objets. Sautant les productions de l’époque dite “médiévale” en Europe, une statue italienne de la Renaissance et une française du 19e semblent venir compléter les salles de peinture (la place du Penseur de Rodin, à l’extrémité de la salle où sont exposées les peintures françaises, souligne cette logique dans la mise en scène de la galerie). Une dernière statue du 19e, cette fois-ci américaine mais représentant Kamehameha Ier, permet de représenter la Polynésie et évoque l’histoire du royaume de Hawaï (une histoire très liée aux États-Unis et au Japon).
Si je m’appesantis sur ce point, c’est que d’autres éléments similaires ne peuvent pas intégrer le musée. Je pense aux objets rares fournis par Gulliver : ce drôle d’oiseau fait le tour du monde et en ramène des souvenirs fabuleux, simples bibelots, vêtements typiques ou bien de pièces archéologiques ou œuvres. Dans New Leaf, on pouvait ainsi obtenir une statue de Gaudi, ou un sarcophage : le sarcophage n’était visiblement qu’un design générique, mais peut-on en dire autant du lézard ? Dans New Horizons, on retrouve ainsi une statue Moai de l’île de Pâques (présente dans tous les opus). S’agit-il d’une réplique de monuments comme la statue de la liberté, le Sphinx de Gizeh ou de Stonehenge ? Pourquoi intégrer cette statue parmi les objets rares et non comme objet de musée, comme la Victoire de Samothrace ou la tête olmèque ? Ce n’est pas comme si on participait de toute façon avec Rounard à un trafic très légal d’objets et œuvres internationales.
La différenciation principale, avec le mobilier, les œuvres et vêtements que l’on peut acquérir en boutique serait le caractère éminemment “touristique” de ces objets, attractions d’extérieur (comme la Sirène de Copenhague, le Manekin Pis de Bruxelles, ainsi que les reproductions de monuments comme la Tour de Pise, le Sphinx, la Tour Eiffel), bibelots (figurine de femme hawaïenne, Matryoshka) ou objets et habits traditionnels. Ils seraient rares, mais pas “uniques” comme les œuvres d’art du musée. Ils ne s’agirait pas de “vrais”, mais de symboles.
Doit-on concevoir un musée en extérieur ou bien un mini Las Vegas avec nos reproductions à échelle réduite ?
Quand on réfléchit au statut actuel des musées, l’action de “muséifier” paraît à la fois une reconnaissance et une privation. Dans Animal Crossing, cette privation est minimale, les objets pouvant exister hors du musée. Après tout, il existe aussi des musées de la mode et du costume, des musées témoignant de nos vies et celles de nos ancêtres ou contemporains d’autres traditions à travers des objets du quotidien, tant de choses qui ont perdu leur rôle mais continuent de porter une signification profonde sur nos comportements et notre appréciation du monde.
Cursed Mask (Kenya) dans AC : New Leaf ©Animal Crossing Wiki
Se pose aussi la question de comment les objets intègrent les musées, à qui les objets appartiennent en premier lieu : Rounard comme Gulliver ne s’épanchent pas là-dessus. Un masque tribal africain a-t-il vocation à finir entre les mains de Thibou, dans une pièce de notre maison ou revendu sur le marché du navet ?
Faut-il trouver dans Animal Crossing la classification ultime qui permettra d’assurer le plus grand respect de chaque objet ? Est-il possible de résoudre les interrogations contemporaines de nos institutions et de la nature de ces objets à partir d’un musée à la logique conservatrice et un marché de l’art confus sur la nature même des objets échangés ?
En bref. La nature des objets et leur sélection au sein du musée est un élément de discussion qui doit pouvoir pousser de nombreux·ses professionnel·les à s’interroger. Le jeu agit encore selon des règles et mécaniques fixées au tournant du siècle. L’inégale et maladroite représentation à travers les items à collecter dans le jeu doit ouvrir de réelles interrogations chez nous. Pourquoi ne pas reconstituer son propre musée avec les artefacts personnels qui nous touchent et nous intéressent, pourquoi ne pas apprendre à ne pas tout intégrer au musée, à recontextualiser ou à restituer ?
#animal crosing new horizons#museumfromhome#musée du louvre#musée d'orsay#muséographie#collectingart
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Ici vous noyez
Cette photo, on l’a prise où ?
Quand, de l’autre côté de la Seine, le Louvre nous attend, le pont des Arts nous invite à admirer la ville. Derrière nous l’Académie française.
Derrière nous l’institution garante de l’intégrité de la langue, de sa violence insoluble, celle qui donne aux hommes, aux colonisateurs, un pouvoir de domination par sa simple maitrise.
Rihla, halaqa, khabar. Ici, comme un compte-rendu des mœurs françaises, un tragique récit de voyage. Ici, comme une ronde funèbre. Ici, comme la rumeur panique propagée.
« La petite Afrique aux balafres Dénombré manquant mort D’avoir trop crié il était une fois »*
Ici on noie des Algériens. Des centaines. Vous les avez tués. On les attend. Encore.
Et nous autres qui n’étions pas né·e·s, Français·e·s aussi, et perdu·e·s dans les remous.
Face à des Immortels dont la langue fait défaut pour dire les choses qu’ils refusent de voir, la langue confisquée à celles et ceux qui crient, et qui n’ont plus de voix. Ma langue est si pauvre. Je ne peux même pas le formuler en pensée. Je ne peux qu’évoquer.
Ici on ne finit pas de répéter le passé.
*Abdellatif Laâbi
#poésie#poésie en prose#poetry#prose poetry#poésie française#poésie francophone#abdellatif laâbi#17 octobre 1961#on n'oublie pas#on pardonne pas#violences policières
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1.2.3. Je t’aime mamie
J’aurais bien aimé voir ma grand-mère.
Je serais bien allée à Créteil pour tenter d’offrir quelques mots. Trop longtemps que je ne l’ai pas vue. Et que doit-elle penser ?
Mon père, la dernière fois que nous sommes rentrés de chez elle, m’a menacé. Pas explicitement, pas violemment. Mais avec cette perfidie paresseuse de ceux qui ne veulent pas avouer leur propre ressentiment.
C’était il y a plus d’un an maintenant. Et je devais à peine avoir entamé ma transition. Quelques mois plus tôt, j’avais tout dit à mon père, tenté de lui expliquer, ou au moins de toucher une sensibilité, une corde affective qui aurait raisonné son premier sentiment de dégoût, d’incompréhension, de mépris.
La dernière fois que j’ai vu ma grand-mère, j’avais fait des baghrir. Je portais du vernis. Mes cheveux étaient déjà plus longs, coupés au carré. Comme toujours, j’aidais ma grand-mère et ma tante à la cuisine, là où les garçons ne doivent pas aller. Ca me réconfortait presque un peu, cette remarque de leur part, car ce n’était pas un refus net. Tout n’était pas dit ni compris, mais il y avait une douce acceptation dans le regard. Et sans grand geste, sans grande démonstration, je pouvais soupirer d’amour sur son épaule, surtout après la chorba.
« Elle a vu ton vernis. Tu sais, elle n’est pas bête ta grand-mère, elle m’a fait la remarque. Elle va se poser des questions. » Soudain les réflexions s’aiguisaient. Les rôles genrés plantés comme une toile de fond innocente se métamorphosaient en une forêt d’épées. Toute rupture de la vie et de nos relations telles qu’on les connaissait serait insupportable… pour qui ? « Et qu’est-ce que je vais lui dire moi à ta grand-mère ? »
Je pourrais m’en sortir, écorchée, chancelante et haletante. Mais ma grand-mère y survivrait-elle ? La menace planait, aussi bien sur moi que sur elle.
Je ne parle plus à mon père depuis quelques mois.
Mais je ne parle plus à ma grand-mère depuis plus longtemps encore. Et pour ne pas m’aventurer sur le fil d’une lame, manquant de faire basculer dans le gouffre une existence éternellement précaire, je me satisfais de ces petites piques de la mémoire, qui constamment me rappellent qui je ne suis pas. Une bonne petite fille. Une fille au sang d’Algérie. J’espère qu’elle ne souffre pas de ce silence.
Toute fierté est forcée, car après tout je connais si mal ma famille.
Les insinuations de mon père me font encore mal. Je ne m’inquiète pas d’eux. J’ai tout rejeté. Selon lui. Qu’est-ce que j’en ai à faire d’elle, de lui, de l’Algérie ?
Quand j’ai vu les photos de Zineb Redouane, j’ai pensé à elle. J’ai vu son visage meurtri. J’ai pensé à l’appeler, à prendre le métro. Je n’ai rien fait. Je suis paralysée à l’idée de lui parler de moi. Et de faire comme si je n’avais rien dit, et de parler d’elle, avec elle. Je connais à présent mieux la vie de Zineb Redouane que la sienne.
Aujourd’hui l’Algérie joue en finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Peut-être que j’aurais pu voir le match et j’allais dire, pour la rime pauvre, à la maison. Cette maison que je connais si bien. Chaque fois que j’y vais, que j’y allais, je visitais les pièces, pour m’assurer de toujours bien connaître, car c’était tout ce que je connaissais.
Aujourd’hui, la maison est loin. L’Algérie aussi et je serai heureuse pour le pays de mes ancêtres, et la révolution en marche. Et moi je suis ici, ici où Paris sans l’Algérie n’est rien, et moi pas beaucoup plus.
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Les yeux au bord des lèvres
Ma peau est livide aujourd’hui. Les yeux plissés, secs, les joues en feu malgré les crèmes. J’aimerais m’arracher les cheveux pour mieux attaquer mon scalp jusqu’au sang.
Mon corps me démange d’être si imparfait.
Mais dans le pas régulier des voyageurs, les yeux baissés pour ne pas croiser de regards, la peau nous dérange moins. Après tout, je ne suis plus seule à me sentir merdique. Chaque seconde est trop pressée, passée à calculer le rythme à suivre dans les escalators, la place à ne pas prendre dans le wagon. Chaque frôlement est une vie en moins, mais on ne joue plus à marcher sur les passages piétons, les enjeux ne sont que trop réels.
Chaque frôlement est une crise de conscience, et jamais si loin de la crise de larmes. Je ne suis pas à ma place, quelle-serait-elle ? Un plan astral où je suis traversée sans être dans le chemin ?
Et puis je les vois. Je souris faiblement, comme si dans l’espoir d’un regard croisé à la volée je pouvais leur dire que je les aime, que j’ai été. J’ai été, peut-être. Je crois l’avoir été, je ne sais plus, si j’ai jamais été : passionnée.
Dans le RER les accessoires et cosplays s’écrasent sans perdre de leur candeur. Les petits groupes s’activent et s’épuisent à trouver le quai. En route pour Rutabaga, c’est Japan Expo.
J’appartiens au rythme des livides. Je n’ai jamais été des vôtres, mais à qui d’autre faire signe. Je tiens la rampe à droite, l’équilibre de tout mon univers.
C’était une belle matinée pour changer à Châtelet. Merci de m’avoir rappelée que je pouvais n’avoir d’accroche nulle part sans me noyer. Et quand je m’excuse d’exister, j’essaie de lever les yeux.
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Un coup de tête jamais n’abolira l’histoire
The screen didn’t burn my eyes as it should, as I was taught it would. Face clenched and lids squinting I tear up, but never to the point where I would actually break down. Never have I ever, but how I wish I had… Maybe I could get on with things.
I fix my computer, check my phone, look back up once again. Endlessly. There are no new signs of life. The opposite, actually, only distress signals from all around the world. The same alarms keep blaring for us to answer. I store them like unread mail youp pretend you’ll read one day.
I don’t think it’s the screen. I don’t think it’s the ever worsening news cycle. For me, it’s being part of something, a community, creating a moment, an alternative, just for you and me, and maybe along the way everybody else. The screen is a verge, but I am the very dam we hoped to jump off of: the cracks now shatter the sky but I am still standing strong against all odds and my own will.
You don’t look at the screen as a mirror or a void. It’s a place of confidence in the spotlight, it’s the ability to blend in while also shining bright. I see a face and as with any face, any real face, I am scared. I see through the screen but I can’t see through you let alone past you. I never remember an eye color.
In my mind I create a perfect image of each of you, better even than that which you try to present. The internet is not the echo chamber I am, your words resonate, worlds collide. In the end though I am empty.
I feel devoid of empathy.
How do you change the world ? Understand, how do you color the dark walls of my chest where your words resonate with such clarity? How do I reproduce such a marvel?
I am stuck. I am glued to my screen. I am in awe of the possibilities. Reach in, don’t put the phone down, take a dive into the cave.
Can you hear the water reaching the rocky surfaces? The waves come cautiously popping against my heart. There is an ominous rippling melody. I fear for the ancient paintings which cover the ceiling: you drew them last spring. Everything seems ages away now.
This self-righteousness bullshit needs to stop. For now I��m paralyzed, and all the weight falls on the screen, since I am but an empty shell. All falls on you as I virtually flog my pristine social media self, which I have difficulty understanding is not me.
If it could only be the cold still water for another century. But it needs pouring, boiling. I need coming out of the screen, break the barriers of my own making. I am a coward and I still need your friendship, I need your echo.
I will burn down everything else.
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L’horizon plat de mes égoïsmes
Il y a quelque chose qui manque au ciel bleu, c’est le je-ne-sais-quoi des quotidiens évaporés. L’absence est une chose étrange, comme un frisson qui, remontant l’échine, nous vole notre rectitude. Je suis affalée, atterrée, et finalement déphasée.
L’absence réalise notre propre ancrage dans le présent. Seul chêne, si jeune, à ne pas avoir brûlé dans une forêt millénaire, enraciné dans un terreau que l’on ne veut partager avec personne, une place morte où tout le monde se jette.
My truth.
Les souvenirs d’une vie entière s’étaient réfugiés sous les arches. Peut-être trop concentrés, trop volatiles pour y demeurer. J’ai allumé la mèche, je le reconnais. Ne désire-t-on pas être l’ange au sourire des drames du commun ? La première flamme est celle qui m’a dérobée au sol. On ne comprend pas l’image, la retransmission. On ne peut pas l’atteindre, la flamme, qu’elle nous engloutit déjà. Délicieux filtre à nos désirs de fin.
Et puis la parole est prise, comme une bouilloire sifflant sur le feu. On ne peut rien faire, soit, alors brûlons comme on peut. D’envie surtout. Celle d’y être, d’assister au spectacle. Celle d’y avoir été, d’avoir le souvenir exact. Celle d’y retourner, d’agir, ou seulement s’agiter. Sachant savant, puits de science mais le seau à sec. On siffle pour alerter sur la perte, l’absence : l’inévitable bouleversement de notre quotidien.
Comment continuer, demain, avec ce bout de ciel bleu comme une tache noire dans notre vision périphérique ? Marcher droit sans le repère d’une flèche vers l’infini ? Ma vision. Mon quotidien. Et soudain le même horizon. C’est simple parfois, de voir au travers, sans se soucier du même regard aveugle en face. Lorsque tombe le rideau cependant, la farce que l’on se jouait est d’autant plus aigre. Je suis seule, avec vous autres, incapable d’entendre d’autre cloche que ma mélancolie. Vos alarmes m’indiffèrent, je ferai retentir ma douleur. Vous n’avez pas vécu mes siècles, ma mesure du temps. Et Paris de mille feux sera un jour mienne.
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Les plaies invisibles
Qu’est-ce que ça veut dire, la mort de Jean-Marie Le Pen ? Est-ce que c’est une phrase qui sonne vrai ? Qui sonne juste ? Pourrait-elle apaiser une douleur, qui n’est pas mienne, mais me lance malgré tout ? Lame empoisonnée.
J’étais déjà grande. Prétendument adulte, soudainement brisée comme le premier oisillon poussé hors du nid. Car j’ai vu le canif, en photo, sur internet. Une memorabilia malsaine. J’ai su ce qu’il avait fait. L’homme. Enfin je ne le sais plus, pas en détail. Un récit autour de cette violence est venu couvrir la plaie. Lancinante parfois, que me veulent-ils… Il ne s’agissait pas d’un souvenir, il n’en a jamais été un, plutôt d’une hallucination empathique, d’une tentative d’être là, pour soi comme autre. Pour quiconque je n’ose appeler… les miens, mais l’idée me traverse. De ce mythe, que je ne sais s’il est fabriqué, par moi ou présent aux origines, dont je préfère ne pas vérifier la nature, j’ai retenu que l’arme française du soldat blanc était gravée à son nom. Objet marqué qui à son tour porte son empreinte sur ses victimes.
Elle avait été conservée, chez une famille algérienne, victime de sa torture. On débattait la véracité du sujet, on minimisait les crimes ou l’on s’offusquait bien civilement. Un nuage de poussière m’étouffait, celui commun à l’information en réseau.
Je ne veux pas infecter la blessure de ces particules de haine.
Si souvent, les démonstrations de violence ne m’effraient pas mais, si elles me frappent, alors viennent-elles s’inscrire dans un continuum de la peur, s’infiltrer dans une veine faite à mon irréalité. Fissure ouverte par ce premier acier. Et je me dis que de l’intérieur d’autres coups étaient frappés, piochant dans l’obscurité pour comprendre même ce qu’ils cherchent. *son de cloche* Tout ne pouvait qu’aboutir à ce diapason, de leur violence et de mon questionnement, la vibration d’éveil du trauma.
On parle de la froideur du métal, contre la peau, mais contre le sang il s’échauffe. La photographie, elle, ne coupe jamais dans la chair. Elle pétrifie le sang démuni. Je ne veux plus voir. Je n’en peux plus de voir. Une fausse distance imposée, un relativisme à toute épreuve. Manipulation ind��lébile de ma pensée.
Et moi, bien égoïstement, qui ne garde que l’image d’une image, l’écho du crime, je suis glacée. Je ne connais pas la sensation que tout m’évoque. Ma blessure n’est pas visible, existe-t-elle ? La mort égrène cependant les clichés. Et ceux-ci, d’une blessure hypothétique, empêcheront toute cicatrisation.
06 octobre 2018
#le pen#guerre d'algérie#violence#crime de guerre#poésie#cicatriser les plaies#les crimes du passé ne disparaissent pas à la mort#les enfants du présent n'ignorent pas la violence qui leur a été infligée indirectement
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J’ai perdu trop de temps à ne pas marquer la bonne page
Je ne sais pas si je serai jamais assez grande. Je n’étais pas vraiment là, non, pas tout à fait. Pourtant je prenais toute la place, je croyais que c’était mon récit, ma page d’histoire.
sujet verbe complément
comment commencer une phrase autrement que par moi ? Je me débecte et m’obsède donc tant ? Le récit était à la première personne, alors même que je ne voulais pas l’être, cette personne. J’en donnais tout l’air, et j’étouffais la pièce, mes yeux gonflés d’envie et de haine. Orbites en pesanteur.
Je n’étais pas belle alors, le serai-je seulement un jour, quoiqu’on m’ait dit que j’étais beau. Je me moquais des filles alors, mais j’avais déjà si peur des garçons. Comment être elle, être elles, toi, si JE parlais, si je me projetais, s’ils étaient la loi.
De mon statut masculin, il fallait se sauver, converser avec la gente qui menacerait si elle ne me considérait des leurs. J’ai fait du mal. J’ai continué à faire du mal, ensuite, quand l’isolation par les hommes a caché les femmes, les amies autour de moi. De là il n’y a pas de retour, j’ai déchiré des pages, des amitiés. Cette violence venait de moi, incapable justement de défaire l’influence. N’aurais-je trouvé que du vide sans ce jeu de genre masculin ?
Je ne saurais expliquer la logique. Ce n’est pas une éducation. C’est un conditionnement. C’est la loi d’un regard qui tranche des veines et d’une langue qui enserre.
Autant d’années passées à risquer ma chair contre ces barreaux effilés. À dénigrer d’un regard. À me haïr et elles aussi, car il fallait bien imaginer que c’est dehors. La prison.
La première personne est une injustice. Elle est le poignard qui m’est tendu pour épargner aux autres de me faire du mal. Et d’aimer les filles, ça n’a pas aidé non plus. Comprendre qu’on est une fille, qui aime les filles. Et parler de soi au masculin, se supprimer avec toutes celles qu’on pense être les seules avec qui pouvoir se lier.
Autant d’années passées où je réalise seulement maintenant les pages que je n’ai pas tournées. Les premières pages, celles dont j’ai imprégné mon dédain.
Je suis désolée. Et peut-être que nous n’aurions jamais été amies. Mais je n’étais pas même prête à tendre la main. Le mépris était ce que je voyais dans le miroir, et ce que je réfléchissais. Le mépris, surface polie d’une admiration et d’une détresse inexprimables, ou seulement en des termes si masculins, le désir.
Et même de celles qui m’ont confié leurs premières lignes, [sans avoir peur des lendemains], je n’ai pas su tourné la page mais écrire à la première personne. Là où tu étais, j’ai voulu m’imposer, et je ne te voyais déjà plus.
Peut-être que sans ça, je t’aurais adressé la parole. Si [au creux de ma main] j’avais eu la même personne. Je souhaitais être un tu. Pas toi, ni une autre. Et ne jamais me taire. Ne plus être de cette première personne. Ce je, moi je, cette parodie de vie où rien n’est sérieux. Toi, ou une autre, vous viviez, je n’étais pas alors, en vie, non, pas tout à fait.
Ce n’était pas qu’un l ou d’être elle. Plutôt, l’incapacité de comprendre qu’être je, c’est être soi, sans être maître des histoires.
Et incapable de contrôler la mienne, d’écrire une autre que le masculin à mon histoire. Sans autorité.
L’autorité était ailleurs, l’altérité que m’ont imposé les garçons vis-à-vis des filles, qu’ils m’ont imposé à moi-même. Et plus je m’effaçais, plus je m’efforçais de t’effacer.
Aujourd’hui, mon nom sonne comme elle. Plus que d’autres. C’est aussi que j’ai souhaité faire la paix avec mon altérité, celle que je t’ai crachée au visage. Tu m’en voudras encore, si je suis même une ligne de ton histoire.
Sachez que vous êtes toutes une page de la mienne, que je n’ai pas su lire avant, trop occupée à copier les lignes d’un autre.
#trans life#transition#trans girl#high school#self hatred#sisterhood#masculinity#toxic masculinity#anna karina
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Rosée stellique
Le songe de branche en branche Les cordes alignées qui se balancent Le nœud qui rigole et s'écoule Le cou en éclats
Comme une montée aux étoiles où se rappelle à nous soudain la force d'une terre jamais assez loin J’ai pensé si souvent jouer contre elle et sauter
Une puissance de chaque parcelle et comme une galaxie en nous concentrée 3.26 années de lumière toute mouillée Chaque lieu et instant pris dans ce reflux
Mon âme est matière aussi car elle sombre d’un unique mouvement s’accroche aux branches y trouve la peur en chute libre sans l'obstacle de ma poitrine
Je suis la goutte d'eau, celle condamnée par les Danaïdes à ne jamais atteindre le fond Car il faut bien pour que le tonneau ne se remplisse jamais que les Enfers s'enfoncent sous ma peine
13-05-18
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Miroir sans teint
On commencerait par un extérieur jour. La caméra passe sur les cimes des arbres, de loin, sans jamais s’enfoncer dans la canopée. Le mouvement de cet œil mécanique est subtil, anecdotique. Je le remarque seulement parce que je n’ai pas pu l’explorer, cette canopée. Les rêves d’autres jeunesses affluent comme autant de percées du jour entre les feuilles. Je n’ai pas le temps de voir le frémissement des tâches de lumières au sol, pendant une après-midi de douceurs. Je n’ai pas le temps de me reposer sur le vichy d’un déjeuner sur l’herbe. Je sens presque sous mes doigts les lichens d’une branche encore humide, qui servira aux cabanes du fond du bois. Lichens qui nourriront les récits fantastiques, branches qui couvriront les mondes enfantins. L’œil mécanique dérive, en un instant. J’ai rêvé mille autres vies derrière un filtre inconséquent. Une banalité sans nom découpée entre les lamelles de mes jalousies. Aucune réalité ne m’a transpercée comme celles de ces quelques secondes.
Aussi que j’ai vécu autrement la fin de mes jours.
Drôle de formule. Presqu’épuisée de l’entre-deux lumières.
Chacun de mes jours s’est augmenté d’une gloire rayonnante. Chaque retour au toit l’excellence d’une couleur différente.
Ma mère m’a appelée aujourd’hui. M’a appelée « ma chérie ». M’a appelée Alyx.
L’intensité des ondes est aussi celle des distractions. Une réalité de panique, l’unique fil tendu de mes craintes est aussi celui qui vibre hors de raison. J’ai peur des araignées. Elles aussi pourtant suivent d’instinct cet unique vibration, sur une toile si diffuse. On m’a appelée monsieur. Et puis on m’a regardée. Et puis on m’a alpaguée. Et j’ai changé de trottoir. J’ai changé d’arrêt de bus.
Tout change et je ne fais que basculer dans la réalité. J’avais l’habitude de craindre que les gens lisent comment je pensais, comment je me voyais. Aujourd’hui la peur est dans l’inadéquation de mon regard et celui de l’autre. Je me pense encore autrement que je me montre. Je fais le deuil de qui je suis en même temps que je tente de l’affirmer aux yeux du monde. Ma réalité est un pied dans le fond de teint, un pied dans le fond du trou.
Qui je vois dans la glace est qui je vois reflétée dans le regard des autres. Qui je suis ne peut attendre les miroirs. L’idée qu’une personne trans se voit différente qu’elle ne paraît, je n’y souscris pas. Je rêve si fort, face au miroir, mais ce n’est pas là que la mécanique des autres vies opère, je rêve mais ne maintiens jamais la distance entre le verre et moi. Pas d’illusions.
20/04/18
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Transition, poil au menton
« Bonjour monsieur »
…
« Merci monsieur »
…
Do I have something on my face?
Yeah.
J’veux dire… Je le sais qu’il y a un truc là, un dessin de mes traits, une ombre de barbe… Quelque chose qui ne colle pas, pire, qui me colle à la peau.
Chaque marque faite par les attentions déplacées à me genrer est comme un poil de barbe, dur et qui viendrait se planter vers l’intérieur, se créer son nid sous ma peau et refuser qu’on l’en déloge. Je sens cette présence en permanence, et je voudrais frotter, frotter, frotter pour que ça parte.
Comme Lady Macbeth, je crois à une tâche que je ne peux pas voir partir, qui me hante et me ronge… Mais de quoi suis-je coupable ? Les doigts filent et se crispent entre les phalanges allongées qui s’entrechoquent, les ongles viennent dangereusement s’attaquer à ma gorge et à mes joues. La tâche ne part pas. Cette tâche, elle est là, physique, indéniable. Une croix sur mon existence. Je veux, je vais la changer. Cette croix. Cette existence. Les hormones, l’épilation, comme un baume apaisant. Mais pour l’instant, je dois voir la tâche comme les gens la voient, une norme, un motif d’une régularité inaltérable, et l’on me genre au masculin. La tâche de l’assignation, et moi qui ne comprends plus, car je ne suis plus résignée.
Quand je me vois dans le miroir, j’arrive à me projeter, à passer outre cette agression physique venue de l’intérieur. Mais je me prends des claques verbales, chaque jour, et la mâchoire serrée, chauffée, je veux arracher cette peau.
Je ne comprenais pas vraiment ma sœur, qui obsessionnait, commença à s’épiler la moustache dès les premiers signes de puberté. Pendant un temps il n’y en aurait pas pour moi, ou peut-être. Peut-être que je ne la voyais pas. On m’appelait encore parfois mademoiselle quand je me présentais à la caisse. S’excusaient-ils ? Les reprenais-je ? Le ton était innocent, un jeu bon enfant. J’avais les traits doux, une peau de pêche. Les filles me jalousaient car je n’avais pas d’acné, et moi je les jalousais de ne pas être du cercle.
J’ai passé l’adolescence, et les années qui ont suivi, à refuser de me raser. Enfin, de me raser « comme un homme », comme dans les pubs. La pilosité n’était pas précoce, ni importante, duveteuse simplement. Et puis de vrais poils sont venus gangrener mon visage. Un à un je les arrachais à la pince, ils ne repousseraient pas. Un à un j’arrachais les briques d’un corps qui voulait m’emmurer. Comme un homme, avec de la mousse, un vrai rasoir. J’ai tenté, une fois, j’avais 19ans (je crois). Un petit ami de ma mère laissait ses affaires près du lavabo. Je me suis dit que ça ne devait pas être si différent de quand on s’amusait avec les bulles dans le bain, enfant. Et puis j’ai vu comment j’étais, pour les autres, adulte, passé du mauvais côté à l’adolescence. Pas tom boy mais bad boy… Mauvais dans mon rôle de garçon.
Pendant des années, je me suis rasée avec des rasoirs jetables, et sans mousse à raser. Pourquoi investir, pourquoi entretenir un rituel que de toute façon je n’allais pas perpétuer : mon corps allait bien comprendre que ce n’était pas the way it was supposed to be.
Ce poil, celui que j’associe au masculin, celui qui me trahit quand le fond de teint s’épuise, il ne devrait pas gêner ni genrer. Femmes à barbe, hommes nubiles, cis ou trans. Mais la blessure est là, comme un million de petites plaies et de rappels d’une inadéquation.
Je ne suis plus résignée, à attendre de moi, de mon corps et de ma pensée telle qu’elle a été modelée, une passivité exemplaire, qui me dépouille de l’existence. J’assigne, je désigne. Il faut des mots pour tout, et pour ma vie ce seront donc les miens.
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Je fête Halloween dans mon lit de rivière. #Ophelia
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