Je m'appelle Clément Bouton. J'essaye de faire en sorte que les idées que j'ai dans la tête sortent.
Don't wanna be here? Send us removal request.
Photo
Le blockhaus, Candy Crush et moi.
-
Pépouse sur mon bunker.
J’attends le débarquement. J’ai 17 ans, je suis Allemand. Je suis arrivé ce matin à 11h22 par la navette gare de Fécamp. Le temps de monter la butte, j’étais en place. Face à l’océan. En poste. Le mec vaillant...
Aux environs de 13h33 j’ai reçu un appel sur mon iPhone 6 blanc : ils allaient avoir du retard... Il fallait que je prenne mon mal en patience : les ricains avaient dû faire demi-tour. “Patton a paumé la carte de fidélité Wal-Mart dans la bagnole dans son garage qu’il a fermé... Sa femme l’a appelé furibarde toute la journée. Elle était à la caisse les bras chargés. Pas moyen de payer...” m��avait dit mon commandant.
J’ai passé mon Mauser Kar98k sur le côté. J’ai désactivé le wi-fi du radar anti-aérien (ça servait à rien : les ricains étaient trop loin) et j’ai téléchargé Candy Crush : ça allait m’aider pour patienter.
J’ai invité des copains à jouer pour gagner des vies. Pas de réponse... J’attends...
On s’occupe comme on peut quand on a 17 ans.
1 note
·
View note
Photo
Ma tête à Toto
-
Retour sur le mythe fondateur du #lol
Quand j'étais petit j'avais un pote, un ami imaginaire qui revenait tout le temps dans ma cours de récré, établissement Bel-Air, école du haut. Son blase c'était Toto et il se pointait souvent après une quequette à Mitterrand, celle qu'on faisait avec notre majeur dans nos mains fermées et qui apparaissait quand l'autre, celui à qui on avait dit "devine ce qu'ya dans la boîte", ouvrait la boite. Toto c'était un fou, un niqué, le gosse qu'on voulait un peu tous être, celui qu'avait un bmx, qui valdinguait, qui répondait à la maitresse, qui rigolait fort en classe, le casse-cou, le terrible qui faisait flipper les bons élèves. On se racontait des histoires dont il était le perso principal, l'élément perturbateur, la star imaginaire mais que tout le monde croyait connaître. On découvrait le LOL avec sa vie, ses aventures, ses quat'cents coups. Aujourd'hui, bien des années après ma rencontre avec le gars (que je situe vaguement vers les toilettes de l'école Bel-Air, sous le préau), j'ai repensé à Toto. Il venait de pointer son bec dans un programme informatique où pour tester on avait marqué "nom : Dupont, prénom : Toto".
Me suis donc rappelé sa tronche sauvage, celle que je voyais quand mes potes racontaient les fameuses blagues qui venaient de leur grand-frère. Sur un autre programme informatique, un truc de portrait-robot en ligne, j'ai redessiné ni une ni deux la tête à Toto. Une tête numérique qui aujourd'hui ferait à peu près ça : 0 + 0 = 01001000010011110100011011110010101000101110.
1 note
·
View note
Photo
J'ai vu un lion flipper
-
18/12/13 : fin de la chaine alimentaire.
Je pensais que le lion c'était le steak des animaux, celui qui les bouffait tous, le roi de la jungle. Le mec qui est en haut de la chaine alimentaire, tel le boss, et puis qui mate en bas, qui baisse les yeux et dit :
"Faites pas trop les marioles parce que si je veux je vous bouffe tous. Toi l'insecte, toi le microbe, toi l'éléphant, l'hippopotame, je vous prends, je vous retourne et je bouffe."
J'étais à peu près sûr de ça jusqu'à hier, jusqu'à ce que je décide d'aller chez Carrefour parce qu'ici, quand tu mates en bas la chaine alimentaire, eh ben tu vois Carrefour, rien d'autre.
Sur le chemin de ma chaine de magasins alimentaires donc, je tourne la tête vers la droite à la hauteur du tribunal. Et là tout s'effondre : Moogli, la loi de la jungle, Timon et Pumba... plus rien.
j'ai vu un lion flipper.
Je vous ai mis l'image en boite du coup, même pas peur de la bestiole, de sa gueule fermée, ses yeux pleurants et implorants, ses pattes crispées, son air figé.
J'ai continué ma route vers ma chaine alimentaire et j'ai réfléchis.
Je me suis dit que le pauvre lion il en avait trop vu et que c'était pour ça qu'il était comme ça. Qu'à l'entrée du tribunal où il est posté, les mines tristes ça ne devait pas manquer. Qu'entre les patrons fâchés, les salariés exploités, les couples séparés, les vols à main armée, les voisins tués, les fonds extorqués, il y a de quoi un peu flipper.
Lion, ta gueule fermée, t'en as bavé.
5 notes
·
View notes
Video
vimeo
Le cinéma comme à la maison.
À force de regarder des films seul chez moi, je me suis rendu compte qu'il manquait quelque chose : l'aspect humain et social que l'ont retrouve dans les bonnes salles. Du coup, j'ai pris mon cerveau, mes idées et mes ciseaux, et j'ai créé ça :
1 note
·
View note
Photo
Le meilleur spot de skate ever. ;)
via : http://www.michaelbeitz.com/
0 notes
Text
Jesus de Nazareth a publié sur votre mur.
-
Il y a deux phrases que j'aime bien en ce moment. La première c'est "tout a été fait, on ne peut plus rien inventer". La seconde, pour les familiers des axiomes de l'école de Palo Alto, c'est "on ne peut pas ne pas communiquer". Aujourd'hui, jour du seigneur oblige, je suis allé faire un tour dans la cathédrale de ma ville actuelle, l'Ancienne Orléans et au cours de cette virée j'ai vu des trucs fous qui viennent valider mes deux punch-phrases du moment. Pour faire simple, je crois que Zuckerberg a tout pompé à Jesus de Nazareth et à son équipe de développeurs.
Mais bon, ça, ça reste mon point de vue.
Aperçu :
A est maintenant en couple avec E
Négro a écouté Niggas in Paris
Arthur a changé sa photo de profil
M. Velache a remplacé sa ville actuelle par Montigny-Lès-Metz
Denise Paul a renseigné des informations sur son profil.
Magali et Lynda aiment MariagePourTous
Patrick vous invite à jouer à Candy Crush Saga
Craig Mac Dougall était à : Cathédrale d'Orléans
Delphine a rejoint le groupe Jesaispasecriremonprénom
3 notes
·
View notes
Video
vimeo
Man VS Skate, ou la quête ultime du spot.
0 notes
Photo
Des chiffres et des lettres
-
Devait se tenir en Avril à Belfort un débat sur le "numérique" et ses enjeux à l'échelle d'un territoire. On m'avait proposé de bosser sur des visuels simples, avec copy "marrante", à diffuser en amont. Content, j'avais fait ça puis n'avais pas fini car les cons ont annulé.
Je pense les mettre en vente sur Ebay, le Sotheby's du pauvre.
2 notes
·
View notes
Photo
Ma petite entreprise, connaît pas la crise.
-
Fier d'avoir réparé tout seul mon bolide, qui en passant est un modèle Twingo de chez Renault, j'ai décidé de monter mon garage. J'ai mis une équipe composée de ma pomme et de moi-même sur le coup et on a ébauché un logo. Manque plus que les outils et un peu de cambouis sur les mains pour faire plus vrai. ;)
1 note
·
View note
Video
vimeo
Pour le musée de la NSA.
-
Range ta distribution de flyers, c’est mort.
Et ça c’est pas nouveau ; trop de flying tue le flying, trop de communication peut parfois tuer la communication et provoquer le ras-le-bol, l’indifférence. Sauf quand t’as des idées, des bonnes idées, du génie quoi.
Les mecs, chez Young&Rubicam à Prague, on est venu les voir pour promouvoir le Musée du Communisme. Comme distribuer des flyers à tire-larigot ça fait des lustres que ça fonctionne plus des masses, les gars ont eu l’idée de génie d’employer des comédiens déguisés en espions type URSS. À la manière d’un Jean-Yves Lafesse ou d’un François l’Embrouille local, les gars se mettent à suivre (ou follower) les passants dans la rue. Du genre je t’espionne et je te lâche pas les basques.
Le résultat est formidable, drôle et efficace. La preuve, ça gagne un Clio award.
Je me disais qu’une fois que la NSA sera tombée, que l’espionnage généralisé sera de l’histoire ancienne et qu’on créera vers Los Angeles un musée dédié, ce serait pas con de réutiliser l’idée.
Mais ça, c’est mon point de vue.
0 notes
Photo
Les tweets qui se font dans la rue.
-
La semaine dernière, en pleine errance sur les Twitters, je suis tombé nez-à-nez avec la plus belle photo qu’il m’ait été donné de charger sur le réseau.
La photo en elle-même n’est pas belle, elle ne représente pas un beau paysage, un joli couple ou même un chat à la con. C’est une photo comme on en voit des tas, une photo de type #instafood.
Le principe est simple : tu manges, tu shootes, tu twittes, tu instagrames et les autres likent.
La photo en question c’est celle-là, elle vient de @Usher226, Ryan de son pseudo :
Ryan est un des participants à l’opération #tweets2rue lancée il y a peu par la Fondation Abbé Pierre et qui propose à des “gens de la rue” de tweeter leur quotidien.
Au départ, faut bien le dire, j’étais pas bien fan, comme beaucoup j’ai dû me dire “whatthefuck”.
Je crois que la photo a fini par me convaincre de l’intérêt de la démarche.
Ryan mange et il est content, alors il partage. Comme tous ceux qui instafoodent leurs plats. Sauf qu’apparemment, pour Ryan alias @Usher226 c’est chose plutôt rare que de pouvoir s’asseoir, prendre des couverts et un plateau et manger.
Félicitations et bon appétit mec.
Voici le lien de la photo pour les plus curieux : http://twitpic.com/dik1yb
0 notes