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Et je crois que je l'aime. J'aime nos conversations jusqu'à deux heures et quelques du matin. J'aime nos discussions qui apportent toujours un nouveau sujet de conversation. J'aime quand il me prête un livre en classe qu'il a apprécié. J'aime quand il me sourit quand il me voit.
J'aimerais qu'il me trouve belle, comme je le trouve beau. J'aimerais qu'il voie quelque en moi, quelque chose de profond. J'aimerais qu'il m'emmène dans sa future voiture, faire le tour du monde, faire notre rêve américain. Bordel de merde. Qu'est-ce que j'aimerai qu'il m'emmène, qu'on vive un truc ensemble. Le truc qu'on s'imagine, que tout est possible, ça serait juste toi et moi face au monde. T'imagines même pas ce que ça signifie à ce moment. J'aimerais plus que des paroles, des actes. Je veux me sentir vivante. Je veux que tu me serres dans tes bras jusqu'à en sentir battre mon cœur. Je voudrais partager quelque chose avec quelqu'un. Et t'es venu comme ça, un soir, sans idées précises, et on a rêvé à deux. C'est pas comme si on s'était rien dit. On s'est dit tellement de choses en une nuit. Alors j'imagine même pas en un mois tout ce qu'on peut se dire.
Je voudrais juste que quelqu'un me trouve belle. Que tu me trouve belle. Je veux être cette personne qui te plaît, je veux que tu sois la personne dont j'ai besoin. J'ai besoin de toi, j'aimerais que tu es autant besoin de moi. Je veux juste vivre quelque chose, même si ça dure qu'une heure.
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“Je suis toujours la même personne, faut juste me réveiller.”
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“Et moi j’aimerais lui poser pleins de questions. En vrai je pense beaucoup. Bien plus que ce que l’on pourrait croire. Je passe plus de temps à réfléchir qu’à vivre. Je passe plus de temps à essayer de deviner leur étonnement, leur réactions que de faire. Moi j’ai peur. J’ai peur de gaffer, et que ça soit finit. J’ai pas envie d’arrêter là.”
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“ Je m’appelle Andy. J’ai 16 ans, je suis au lycée. Je suis un garçon blond aux yeux bleus, de base. Je suis de taille moyenne. Je suis célibataire. Le peu de personnes que j’aime sont mortes ou ne m’aiment pas en retour. Je me sens seul. J’ai une vie de de merde. Une vie de chiotte. Une famille de chiotte. Je ne sais rien faire apart merdé. Je ne comprends rien. Je ne comprends plus. Je ne cherche plus à comprendre. Eux ne me comprennent pas non plus. Je n’ai pas envie de passer ma vie à m’expliquer quitte à mourir incompris. J’ai une demi-soeur. Un gars gentil qui dort dans ma maison. Un gars beau et intelligent.Un gars qui a une vie. Et qui ne s’arrêtera pas à moi. Il franchira cette zone,cette limite, et là, je serais au plus bas. Je me sentirais aller. Je le sais, ça arrivera, c’est tout, c’est sûr. Personne ne reste avec moi, jusqu’à la fin de ma vie. Et si Andy mourrait. Et moi je serais quelqu’un d’autre. Andy n’est pas quelqu’un d’heureux. Il a raté sa vie, il a raté un chapitre, c’est finit. Tout est finit. Tout le monde le sait. On sait tous comment ça finira. En bain de sang.”
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“C’est dur d’être amoureux d’un mort. Et c’est dur de tomber amoureux d’une autre personne. Surtout quand cette personne rejettera vos sentiments. On n’est pas parfait. On n’est rien.”
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“J’aurai voulu t’envoyer un message. Te proposer de sécher les cours lundi. Mais au lieu de ça, j’ai effacé mon message que j’allais envoyer, et je n’ai rien envoyer. Je ne t’ai rien envoyé. Parce que tu n’es plus là. Tu n’est plus là. Tu n’existes plus.”
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Chaque soir il écrivait une lettre. Une lettre remplie, une lettre avec trois mots. Chaque soir une lettre de plus s’entassait sur une autre. Ça, le même refrain pendant deux ans. Il avait une vie sans lui. Il ne voulait plus être dépendant de quelqu’un. Il ne voulait plus aimer personne. Et peut-être qu’un jour, il aurai le courage de lui envoyer, de lui donner en main propre. Peut-être qu’il aura le culot de se pointer chez lui et sonner, entrer, débarquer soudainement dans sa vie. Faire irruption, refaire surface, bouleversé sa vie.
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“Je pense que tu me détestes. Je pense que tu hais la personne que je suis devenue.Et tu as bien raison.”
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“Peut-être qu’un jour on se reverra. Peut-être qu’au bout de plus de deux ans je serais là, tu seras là, on sera face à face. Peut-être que l’on passera à côté de l’un, peut-être que nos bras se frôleront, que nos cœur s’enflammeront, que nos lèvres se toucheront. Peut-être qu’on sera que des simples inconnus. Des simples personnes de passages.”
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“Tu te marieras. T’auras une belle belle, des gosses, une baraque, un job. Ça sera la belle vie. Peut-être que je viendrais tout foutre en l’air. Juste pour te montrer ce que tu m’as fait. Juste pour te faire ressentir. Et après je repartirai. J’aurai troublé tes pensées, fais douter ton cœur. Et je l’anéantirais. Je t’abandonnerais comme tu me l’as fait. J’veux pas te faire souffrir, j’veux pas te faire du mal. J’veux juste te faire réaliser.”
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“Elle avait de jolis yeux verts. De jolies taches de rousseurs, de jolis cheveux ondulés, roux, courts. Son sourire était parfait. Chaque fois qu’elle me souriait, elle me réchauffait le cœur. Elle était belle, sa taille parfaite, des jolies formes, ni trop ni pas assez. Son débardeur à fines bretelles jaune qui lui moulait le long du corps, son slim trop serré, ses petites baskets qui n’arrivaient pas plus au que sa cheville, voilà, c’était sa tenue du jour. Ses tenues de chaque jour, quand elle ne portait pas son uniforme. Elle est belle, et intelligente. Peut-être trop. Enfin non, elle a un côté de stupidité. Elle est collante, peut-être trop même. Parfois j’ai l’impression que j’vais m’étouffer, j’ai envie de la repousser pour respirer. Mais malgré ça, je l’aime. Elle rigole toujours aux blagues débiles, elle a constamment ce foutu sourire aux lèvres. Elle a un regard perçant, troublant même. Parfois elle m’effraie. Mais elle me rappelle de belles choses. J’me souviens encore ses lèvres contre les miennes, ses lèvres douces.Elle m’entoure de ses bras, et me console. J’ai l’impression d’être un gros nounours. Je sais pas vraiment ce qu’elle pense de moi. Je sais même pas si elle comprend tout ce que je lui dit. Je sais pas grand chose en fait. Mais je sais que je l’aime. J’aime Cristina.”
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“Quelque part il me manque. Mais ça fait mal bordel ce sentiment. Il est parti, il reviendras pas. Non. Je le sais, c’est comme ça. On finit tous par partir, c’était juste précipité… Sans avoir prévenu, du jour au lendemain. Il est parti comme quand on nous annonce qu’on va crever d’un cancer. Il fait irruption soudainement, il bascule toute notre vie. Et quand il est plus là, j’ai l’impression que le cancer m’a rongé, m’a pourri de l’intérieur. J’ai l’impression d’être mort, que l’on m’a enfoncé au moins cent fois un poignard dans mon pauvre cœur. «Laisse partir, il reviendra s’il t’aime.» Combien de fois je vais me répéter ces paroles? Combien de temps vais-je espérer qu’il revienne? J’pense à lui, mais tu crois sérieusement que lui pense à moi? Non. Personne ne pense à moi. Personne ne reviendra. Personne.”
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“Je sais pas ce que je deviens. Tu me disais d’arrêter. T’as dit que que c’était des conneries. Que j’étais débile. Même en m’ayant prévenu de tout les dangers que ma santé risquait, que ce que je risquait, j’en consommerai. Et je savais très bien ce qui m’attendait après. Après j’en serais dépendant. Mais c’est pas en me gueulant dessus, en me disant que je pue le tabac, que je suis qu’un idiot que ça va m’aider. La question qui aurait du traverser ton esprit était-ce qu’est ce qui m’avais poussé à faire ça? Pourquoi je l’ai fait? J’ai pas d’explication particulières. J’voulais juste faire comme ces autres jeunes, suivre ce modèle, essayer. Ce mauvais modèle me diriez vous? Je m’en fou. Peut-être que pour une fois j’avais envie d’être un mouton. J’avais pas envie d’être quelqu’un de différent, qu’on regarde mal dès qu’on m’aperçoit dans la rue. J’veux être transparent, invisible. J’ai envie de foutre ma vie en l’air, d’essayer toutes ces conneries. Ça serait con de mourir bête. Mourir sans avoir fumer une seule clope de sa vie. Qui sait, peut-être que je mourrais demain en traversant la route pour aller à mon putain de bahut, peut-être que je me ferais percuté, la tête explosé et le sang qui coule le long u trottoir. ON sait pas e qui va nous arriver, on sait pas ce que la vie nous réserve. Alors ouais, j’fais n’importe quoi.Comme toi tu l’as fait, comme tous l’ont fait. J’ai juste besoin de me sentir vivre.”
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“J’suis pas forcément gay. J’suis peut-être bisexuel, pansexuel ou même asexuel. Tu sais pas, et tu le sauras pas.Parce que moi même je ne le sais pas. Je sais rien, je sais rien de moi, j’me connais pas.J’sais pas qui je suis. J’fais n’importe quoi avec ma tête, ma vie. J’essaie juste de me découvrir, voir ce qui me correspond. Ça peut prendre du temps, ça peut prendre toute une vie entière. De toute manière tu m’aimais pas.T’aimais pas le gars que j’étais, ce que je suis devenu. T’aimais rien de chez moi. Peut-être mon argent? C’est vrai qu’on s’achète l’amitié avec de l’argent. Une amitié en carton, mais on a l’impression d’avoir des amis. On s’attache, et quand on a plus d’argent, plus d’amis. C’est peut-être ça la raison. Peut-être que ça n’a rien avoir. Peut-être que je suis juste trop con.”
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“Il est pas là. Pourtant je continue de penser à lui. Pourquoi? Il est pas là, il ne m’envoie aucun message. Il n’existe pas, non. Je n’existe pas. Elle n’est pas, elle non plus. Personne n’est là. Personne n’est là pour moi. On a jamais été là pour le petit gosse de riche. On est là seulement pour profiter de son argent et son intelligence, comme pour faire les devoirs. Ni merci ni merde quand j’essaie de préparer un plat qu’il aime. Il se contente de bouffer ,c’est bien, il est content, c’est super. Jamais un merci. J’attends pas grand chose, seulement merci. Juste quelque chose. Parce qu’à force de trop prendre les gens pour des cons, on a que ce que l’on mérite. Personne n’est là, et maintenant bobi il est plus là non plus. Démerdez vous.”
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“On est absent. On prétends être malade. On prétends revenir que dans une semaines, deux ou trois. Peut-être qu’on reviendras jamais. On dit qu’on est malade, mais quand s’en fou de rattraper les cours. Qu’on veut voir personne chez sois, parce qu’on est juste pas là, on est ailleurs. On ment pour se protéger. On est que des menteurs. Nous ne sommes rien. Et quand sa présence nous manque, qu’elle ne répond à aucun message, qu’on a beau passé chez elle, personne ne nous ouvre. Il n’y a personne. Ça laisse un blanc dans notre cœur. On compte les secondes, les heures, le bruit du silence. On compte les nuages, les brins d’herbes. On essaie de faire passer le temps. Et quand on se rend compte qu’il y a 365 jours qui s‘est écoulé et que personne n’est là, on essaie juste de tourner la page. Finalement, ce n’était que du foutage de gueule.”
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Son lit est mou. Bordel, je m'enfonce dedans. J'ai jamais vue un lit aussi moelleux, je veux dire confortable. Parce que même si c'est du luxe chez moi, c'est dur. Dur pour mon pauvre dos qui a passé une mauvaise journée et qui ne demande qu'à se reposer. Et que ce foutu matelas n'est pas capable de lui faire du bien. Je sais pas si c'est vraiment normal de s'allonger dans les lits des inconnus mais je suis étrange, c'est bien connu ça. Il ne faut surtout pas que je ferme les yeux. Si je les fermes, je m'endors. Mes paupières sont tellement lourde pourtant.. Je me suis levé tellement tôt aussi… Et rentré tellement tard finalement.. Il n'est peut-être pas encore l'heure d'aller dormir. Je n'ai même pas dîner. Non, je n'ai même pas fait mes devoirs. Et pourtant, ce lit m'appel. Je sens que je dois m'enrouler dans la couette, dénouer mes lacets, et dormir paisiblement. Ah! Et voilà qu'il me fait sursauter! Oui monsieur je viens dîner avec vous! Oui monsieur je vous accompagne à table! Mais attendez moi au moins je ne connais pas la maison…
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