Everybody got their demons, even wide awake or dreaming.
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Je vois que je ne poste que du négatif ici. Je sais qu'il s'agit d'un échappatoire, un endroit où je peux parler librement de ce qui me torture l'esprit. Mais il y a aussi de nombreux beaux moments que je ne partage pas.
Je me suis mariée, avec la personne que j'espère être l'homme de ma vie.
Nous attendons une petite fille, pour Janvier 2024.
Nous avons fait un magnifique voyage de noces en Guadeloupe.
Mais oui, la vie de couple c'est aussi des engueulades, des choses qu'on ne se dit pas, d'un manque de communication. Mais je pense malgré tout être heureuse de la vie que j'aie.
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Je me déteste. J'ai peu d'amis, qui n'habitent pas forcément tout proche, qui ont leur vie de famille, et dont je ne prends pas forcément de nouvelle. Pourtant, je les considère comme tels, et je suis là, s'ils en ont besoin. Et ils le savent.
Par contre, j'ai mon mari. Mon confident, mon meilleur ami. Celui que j'embête tout le temps. Que j'aime par-dessus tout, avec qui je partage tout. Et je pense, qu'inconsciemment, depuis toutes ces années, qu'il sait lire dans ma tête. Alors parfois oui, pour des bêtises. Par exemple, il me ramène quand même quelque chose à grignoter alors que je lui ai dit que je n'avais pas faim. Ou alors, il sait à quoi je pense, rien qu'avec mon regard ou mon attitude. Pour autant, parfois, il y a des choses qu'il ne déchiffre pas, et c'est normal, car il n'est pas dans ma tête, ou dans mon corps. Il ne peut pas deviner les choses, savoir ce que je ressens, sans que je ne les extériorise. Et je m'en veux pour ça. Il a le droit d'avoir sa vie, en dehors de notre relation, avec ses amis, et ses collègues.
J'ai souvent du mal à me dire qu'il peut s'amuser, sans moi. Qu'il n'a pas les mêmes discussions avec moi. Qu'avec des garçons, il va parler de filles, alors qu'avec moi, il est très respectueux à ce sujet par exemple. Je me sens comme délaissée, et j'ai l'impression de mal le connaitre. Et je m'en veux d'être comme ça, car c'est juste normal, pour son bien être, et le mien aussi. De ne pas être collés h24 ensemble.
J'aimerais être moins possessive avec lui, mais j'ai comme....peur. De quoi ? Peut-être être délaissée, car dans ma jeunesse, dès que je me faisais une copine, elle partait avec une autre copine. J'étais toujours le second plan. Ça m'a rendue très triste. Et peut-être ai-je peur de revivre cela ? Bien que ça n'ai rien à voir ? Car il n'est pas juste qu'un simple copain. Je ne sais pas.
Moi-même il m'arrive de sortir avec des copines, ou des collègues. Mais toujours, ou presque, je demande si je peux venir accompagnée. Car je veux partager ça avec lui. Bien que ça ne sera pas la soirée de sa vie, qu'il ne va peut-être pas s'éclater... Mais j'aime qu'il découvre mon univers, et être avec lui. Et de l'autre, lorsque j'ai un retour négatif, soit je décline, soit je m'y rends tout de même, mais plus par politesse qu'autre chose. Pourtant en rentrant chez moi, je suis ravie de cette sortie, que je m'empresse de lui partager. Je me demande donc si c'est pareil pour lui, ou si au contraire, il est content de ne pas m'avoir dans ses jambes et pouvoir souffler un peu sans moi ?
C'est vrai aussi que parfois je lui reproche de m'ennuyer. De ne rien avoir à se dire. J'ai d'ailleurs peur que ça fasse l'objet d'une rupture, dans le futur. Ce qui est quand même contradictoire, car je ne fais rien ou presque sans lui. C'est donc normal que je n'ai pas grand chose à lui raconter chaque soir.
Je m'interroge vraiment sur la personne que je suis. J'ai l'impression d'être toxique involontairement. Car je m'aperçois que lorsqu'il me demande si ça me dérange qu'il fasse X chose, je lui réponds toujours que non, de manière sincère. Et une fois le moment venu, je lui reproche tout un tas de choses, et je le fais culpabiliser de m'avoir laissée seule, de partir trop longtemps... C'est pourquoi je me déteste. J'essaie de prendre sur moi, parfois. Surtout quand je reste à la maison. J'essaie de m'occuper, de regarder Netflix, prendre soin de moi, pour que le temps passe plus vite...mais par exemple, comme hier, lorsqu'il passe du temps avec ses copains à rire et danser, et que moi je suis seule à table, sur mon téléphone, car je connais peu de personnes...je lui en veux. Est-ce que je suis devenue ennuyante et un fardeau pour lui ? Est-ce que je lui fais honte ? Il m'assure que non. Et je le crois. Mais il y a toujours cette part de moi qui n'y croit pas. Il me comble de bonheur, réellement. Mais parfois, j'ai l'impression de m'empoisonner toute seule, et de jouer le Caliméro et de tout faire tourner autour de ma personne. Je me sens triste. Hier, j'ai réussi à lui gâcher une partie de la soirée, et même à le faire pleurer. Et ça, c'a été mon déclic. Et je me déteste pour ça.
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27 Avril 2023.
Tu étais là. Si petit, si imprévisible. Encore si fragile.
J'ai fait un test de grossesse, sous les conseils de mon futur mari, puisque je me plaignais de mon ventre, et de mes menstruations qui devaient arriver d'un jour à l'autre. Étant irrégulière, je n'avais pas de retard, alors je savais que ça allait encore être un test qui finirait à la poubelle.
Je me lève, en me disant "ah oui c'est vrai, le test". Pour vous dire....je l'avais déjà oublié. Bref. Je le fais, et le pose sur la table, retournant à mes tâches matinales : donner à manger aux chats et au chien, préparer mon café, déjeu- merde, le test ! Je le prends, et j'y jette un coup d'oeil et là. Quelque chose d'anormal, d'inhabituel. Deux barres. Je regarde sur la droite du test. Une barre, négatif, deux barres, positif. C'est positif. Je re-regarde les deux barres, bien visibles, et je re-regarde les inscriptions sur la droite du test. C'est POSITIF !!! De là s'en suivent des sanglots et des larmes de joie. On a réussi. Je suis enceinte. Je ne réalise pas.
Là d'un coup, j'ai envie d'appeler ma mère, Jason, sa soeur, et d'en informer tout le monde. J'envoie un message à Jason, lui demandant s'il peut finir plus tôt ce jour, que je dois lui parler. Le chien entre temps se demande pourquoi je me mets dans des états pareils, et vient me réconforter. Avec tout ça, j'ai oublié de le sortir faire ses besoins, nous allons donc au jardin. Jason me répond "tu es enceinte ??" Je l'appelle, je ne peux plus attendre, je ne peux pas garder ce secret toute seule, toute une journée. Je l'appelle encore dans le jardin, avec le chien, en pyjama, pleurant toutes les larmes de mon corps.
C'est drôle, car pendant ses trois ans d'essais, j'en ai visionné des vidéos d'annonce de grossesse, je m'étais fait mon scénario, et au final l'annonce était tout sauf celui qui je m'étais idéalisé. Au final avec du recul, je regrette un peu, mais Jason, lui, ne regrette rien.
J'ai dû le dire à des copines. Ça m'a fait du bien. Elles étaient ravies pour moi, pour nous.
Je suis allée chez le médecin l'après-midi même, quelle chance d'avoir eu un RDV pour le jour même. Mon coeur battait la chamade.
Taux au 28 avril : 636 ui, donc à peu près 4 SA
D'après mon application de règles, que j'ai convertie en mode grossesse sans tarder, j'étais à 4sa+5.
Car
veut dire que ce petit bout de nous s'est niché dans mon ventre depuis déjà plus de 2 semaines, sans que je ne m'en aperçoive.
De là, je me suis fait un petit film accéléré en me remémorant toutes les choses que j'ai faites durant ces deux semaines : j'ai mangé des sushis, pris des anti-inflammatoires en pensant que mes règles allaient débarquer d'une minute à l'autre, été chez le kiné en utilisant des ondes, tatoué mes sourcils, bêché mon jardin, mis de la tapisserie, c'est à dire tout ce qu'il ne faut pas faire durant la grossesse. Je m'en suis voulu, un peu. Un petit être si fragile...mais il est bien présent, et désormais, je fais attention à lui plus que tout au monde.
Le weekend qui s'en est suivi était riche en émotions, car bien entendu, nous ne pouvions pas faire autrement que de l'annoncer à nos proches, qui ont d'ailleurs tous été plus que ravis pour nous. Beaucoup de larmes de joies, de câlins, de bisous.
Pour l'occasion, nous avions acheté des cartes à gratter, qui ont fait leur effet.
Nouvelle prise de sang mardi : 2505 ui. C'était ma crainte, que le taux n'évolue pas.
C'est étrange, avant d'être enceinte, je ne pensais pas que j'aurais eu si peur d'une fausse couche, ou d'une grossesse intra-utérine. À ce jour, ca m'inquiète toujours un peu. Mais je me rassure en me disant que les nausées matinales commencent à apparaître, et que j'ai toujours cette sensibilité dans les seins.
D'ailleurs dans 13 jours, nous avons la première échographie. Nous allons bientôt te voir pour la première fois. J'ai si hâte, et si peur à la fois. Je serai à 8SA+4 jours. J'ai appris qu'à ce stade, son cœur battra déjà. J'espère tellement pouvoir l'entendre. J'espère tellement que tu vas continuer à te développer et que tu feras le bonheur, et la concrétisation de l'amour de tes parents.
On se projette déjà, avec les vêtements de grossesse, comment on va aménager ta chambre. Aussi, lorsqu'on se dit je t'aime avec ton père, il me dit toujours "je vous aime" et je lui réponds toujours par "on t'aime aussi". Tu as toujours le droit à ton petit bisou par papa le soir, et le matin. Tu n'es même pas encore parmi nous, qu'on t'aime déjà si fort. Tu n'as pas idée à quel point.
On se marie le 17 juin, soit dans 36 jours. On compte l'annoncer au reste de la famille et de nos amis à cette date. Surtout que nous serons la veille de la fête des pères. Ta marraine a déjà prévu le petit discours. J'ai tellement hâte.
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La vie n'est pas qu'un long fleuve tranquil.
J'ai ce sentiment de toujours vouloir plaire, avoir un but, au quotidien.
Ça ne m'étais pas arrivée depuis des années. Depuis que je l'ai trouvé. Mon âme soeur.
J'ai un crush. Je crois.
Je me suis levée l'autre matin, car j'en avais rêvée. Cette personne au boulot. Et je lui ai dit, tout de suite. Car je m'en sentais obligée. Il n'a pas réagit plus que ça. Je ne sais pas ce qu'il en pense. J'espère qu'il ne m'en veut pas. Qu'il ne m'en veux pas d'être sincère.
Mais je me sens moins coupable de crusher (avec de grosses guillemets) sur une collègue de travail, que sur son copain, à l'armée, l'année passée pendant le confinement.
Aujourd'hui elle a écouté ma conversation avec une autre collègue, et est intervenue. C'est con, mais ça m'a fait plaisir. J'ai eu l'occasion de lui parler une autre fois, à la pause. Ça m'a fait du bien.
Je sais pas si je suis à la recherche d'autre chose, d'autres sentiments, de nouveauté, ou de l'interdit. Je ne sais pas. Mais ça me fait du bien, d'avoir le coeur qui bat. Retrouver ces sentiments, perdus avec le temps, avec mon amour.
Je me sens coupable, mais je sais que vouloir plaire est normal. Bien qu'on aime sa moitié plus que tout. Surtout que je ne sais pas ce qu'il pense. J'aimerais lui en parler, en tête à tête.
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Je me sens bien. Je me sens très bien. Je suis tellement fière, et tellement heureuse d'être où je suis aujourd'hui. Lorsque je me compare à l'année dernière, je me sens tellement mieux. J'ai accompli tellement de choses. J'ai été embauchée en CDI, j'ai réussi mes tests, je fais un boulot qui me plaît, et qui a de l'avenir.
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J'ai besoin d'écrire, aujourd'hui' j'ai le cœur lourd. Je me sens triste, car je n'ai personne à qui confesser le fond de mes pensées. Je me sentirais idiote de le faire, et pas légitime.
J'ai eu envie de pleurer toute la journée. Parce que j'ai réalisé l'importance, la symbolique de cette journée qu'est la fête des mères, et parce que je me suis disputée avec celui que j'aime.
J'ai peur de tout perdre. Je suis fatiguée. Je ne me sens pas capable. Je me sens lâche. Je souhaiterais disparaître. Je me sens tellement seule, et triste.
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Aujourd'hui, ça aurait été ma première. Ma première fête des mères, si j'y étais arrivée. Si le destin n'avait pas choisi autrement. Ça me brise le coeur. Car je me dis : j'ai échoué. C'est très dur.
C'est étrange de se dire que dans un univers parallèle, j'aurais eu mon bout de moi à mes côtés. De se dire que l'année dernière, j'essayais.
L'an dernier....j'ai l'impression que c'était hier.
Bizarre d'imaginer que mon quotidien serait différent. Submergée entre couches et biberons.
Parfois... j'imagine.
J'imagine ce que ça serait, j'imagine comment je me sentirais. Je pense que je serais fatiguée. Mais heureuse. Heureuse.
D'un sens, vu les mois précédents pas très glorieux au niveau couple, je suis soulagée que ce ne soit pas arrivé. Pas que je doute de mes sentiments, loin de là. Mais je doute que notre enfant aurait été dans un environnement sain. Avec mes crises de nerf, mes pleurs. D'un côté, je suis soulagée que ce petit être n'ait pas eu à vivre ce moment de tempête dans notre couple, et dans notre chez nous.
Avec une opportunité professionnelle, ce n'est pas envisageable de continuer les essais. Mais ce n'est rien. Ça ne change en rien l'envie que j'éprouve, et ça ne change en rien l'amour que je t'apporterai, et que je t'apporte déjà, d'une certaine manière, même si tu n'es pas encore là. Si je fais ça, si je mets tout en suspend, c'est pour t'accueillir de la meilleure façon qu'il soit. Tu auras tout le confort dont tu auras besoin, je n'en doute pas un instant.
Tu seras mon petit prince. Ce sont les mots qui me sont venus en tête....est-ce parce que je suis convaincue d'avoir un petit garçon ? Ou parce que je pense à "UN" bébé ? Je ne sais pas. Je ne sais pas si c'est prémonitoire, ou une illusion.
Mais quoi que tu décides d'être, je t'aimerai de toutes mes forces. N'en doute pas un instant.
Je t'aime.
Ta future maman.
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Je perds confiance en moi, en nous.
J'ai toujours pensé que jamais je ne pourrais faire confiance en quelqu'un. D'une part, parce que je n'ai pas confiance en moi, même si je parais le contraire. Je suis toujours là, à essayer de me rassurer, à demander si je prends les bonnes décisions. J'ai toujours peur de mal faire. Cependant, j'ai presque oublié tout ça, le jour où je t'ai rencontré. Tu m'as fait prendre confiance en moi, et j'ai tout de suite eu également une confiance totale en toi. Parce que tu me disais les bons mots, parce que tu m'otais le moindre doute, parce que tu étais rassurant, et tu te comportais comme un mec honnête. Ça me fait mal au coeur, de parler de tout ça au passé. Comment ai-je pu en arriver là, quatre ans plus tard .
J'ai les larmes qui me montent, la gorge nouée ainsi que la boule au ventre. Nous sommes aujourd'hui en février, et pendant six mois, tu as pu me regarder, me dire des mots doux, me sourire, m'écouter me confier, alors que tu me cachais des choses. Alors bien sûr, notre couple est basée sur la communication, je t'ai toujours tout avoué, même les choses les plus dégueues, et les plus intimes. C'est toujours le cas ! Du coup, savoir que toi, tu avais ton petit jardin secret, que tu ne m'en parlais pas, surtout pendant si longtemps.... Je perds confiance. Je t'aime toujours. Autant. Mais c'est pas simple. Parce que tu m'as cachée des choses, et parfois, je nous faisais culpabiliser, concernant l'argent, et tu sais que je culpabilisais, et que je culpabilise toujours d'ailleurs concernant ça.
Bref, je ne sais pas où je vais, avec ce texte. Le fait d'y penser, ça me fatigue énormément, et ça me fait du mal.
J'ai perdu confiance, en celui que j'aime le plus au monde. J'ai l'impression que tu m'as trahie, pour m'avoir cachée des choses. Et le pire dans tout ça, c'est que je me demande, quand est-ce que ça aurait fini, jusqu'où ça aurait été, si je ne m'en serais pas aperçue.
Je t'aime. N'en doute jamais. J'ai juste le coeur brisé, et je te fais moins confiance. On s'est promis des choses, donc s'il te plait, respecte-les.
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Jai toujours eu cette peur en moi, que mon.ma partenaire meure.
2 ans déjà, j'ai reçu un appel à 18h30 de ta part et je me souviens de m'être dit "il va encore me dire qu'il a loupé son train, qu'il faut que j'aille le chercher", alors que je venais déjà de me déplacer la veille, pour t'apporter ta carte de train, que je t'avais faite.
Lorsque j'ai décroché et que ce n'est pas ta voix que j'ai entendu, je me suis dit ensuite "il a perdu son téléphone, on m'appelle pour que je le sache". J'étais bien naïve. Je me rappelle du fameux "ne vous inquiétez pas, avec mon amie ambulancière, on a vérifié qu'il était bien conscient, et on lui a apporté les gestes de premiers secours, c'est lui qui m'a dit de vous appeler" suivi d'une crise de larmes et de tremblements. Sans mentir, j'ai dû raccrocher 3 ou 4 fois sans le vouloir, tellement je tremblais. La pire crainte que j'avais, venait d'arriver. Mes parents comprenaient pas pourquoi je venais de me mettre dans cet état, et malgré que j'essayais en vain de leur expliquer, ils essayaient de me rassurer "mais c'est des conneries, qui t'appelle là ?".
Tout ça à cause d'un connard qui ne sait pas rouler à 30km/h, d'une route non éclairée, d'une trottinette pressée par un train qui arrivait trop tôt. Je crois que je ne me suis jamais tellement haï d'avoir décidé de venir te chercher une soirée avant pour t'amener ta carte de train. Si j'y étais allée un jour après, peut-être que rien de tout ça ne serait arrivé.
J'y pense encore.
S'en suit une nuit entière à appeler l'hôpital, pour avoir de tes nouvelles, parce que tu n'étais pas conscient, et tu devais te faire opérer d'urgence. Avoir de tes nouvelles par le biais de quelqu'un d'autre, me rassurait, mais je me sentais si impuissante. Je voulais être près de toi, mais dans un sens, je remerciais mes parents de ne pas m'avoir laissée rouler 40min pour te rejoindre, dans cet état totalement paniquée et désorientée.
Je dormais à peine. Lorsque ton nom s'est affiché sur mon écran à 4h du matin, j'ai sauté sur mon téléphone. Te parler m'avait tellement fait du bien, savoir que "ça allait". S'en est suivi deux autres opérations après celle-ci, plusieurs jours en soins intensifs, et quasiment trois semaines à l'hôpital. Des mois en fauteuil roulant, de rééducation, de béquilles, de procédures judiciaires, administratives
1h20 de route chaque jour, et quelques nuits passées à tes côtés, pour prendre soin de toi, te remonter le moral, t'aider à te laver, t'aider à repositionner ta jambe pour que tu aies moins mal...
Ça fait deux ans, et pourtant, j'ai l'impression que ça s'est passé hier. Pas une semaine passe sans que j'y pense, sans que cette peur se réveille lorsque tu n'es pas rentré à l'heure, et que je n'arrive pas à te joindre. Lorsque je suis sur la route, j'y pense constamment.
C'est ce genre de traumatisme, de souvenir, qu'on garde enfuis en soi, car il est trop douloureux, et nous rend fragile. Et dans un sens, on ne se sent pas légitime de se sentir ainsi, car d'autres n'ont pas le bonheur de s'en sortir.
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Tu vois, quand même les choses les plus simples de la vie, les plus naturelles...tu n'arrives pas à les mener à bien. J'en ai tellement envie, depuis 6 mois. Au début, on s'est dit, c'est un caprice, ça va passer. Je me souviens avoir eu l'idée un soir, devant la télé, regardant des adolescentes vivre ÇA. Et là, je l'ai regardé. Je lui ai demandé, de nous aussi, franchir le cap. Une légère incompréhension, un léger stress. On savait, qu'on voulait. Mais on n'avait pas parlé du "quand sera le bon moment?". Moi je le savais : maintenant. Ou alors, peut-être pas, peut-être ce n'est pas raisonnable. L'idée fleurissait dans notre tête au fil des jours. J'ai arrêté ma contraception, avant tout pour mon bien-être. Mais aussi pour ça. Au fil des jours, j'y pensais de plus en plus, mais c'était risqué, avec la contraception arrêtée il y a peu. Je ne voulais prendre aucun risque. Nous étions en mai. En juin, nous sommes partis en vacances. Ça m'obsédait tellement, que j'avais des symptômes, pour mon plus grand bonheur. Je me disais "ça y est, ça arrive enfin!". Puis un test s'en suit, puis deux, puis trois. Et là : la réalité me revenait dans la face. Il faut que je me calme, que j'arrête de me faire du mal, comme ça. Nous avons abandonné, une première fois. Puis la reprise du travail, du stress, des angoisses. Des règles irrégulières, tous les deux mois, deux mois et demi. Le désespoir. Puis au final, ce n'est pas plus mal d'attendre. Je veux changer de travail, donc on va privilégier ça. Puis ma démission. Puis une remise en question. Nouveau job. Nouvelle démission. Et puis merde, je le veux, il le veut, alors cette fois, on n'abandonne pas. On y va. Je prends rdv, je prends des compléments. J'y crois, fort. Les cartes le disent aussi, avant la fin de l'année. Alors j'y crois, et fort. Mais plus le temps passe, les semaines passent, plus je perds espoir. Plus le temps passe, plus mon entourage annonce une bonne nouvelle, et au plus ça me rend triste. Triste, parce que, peut-être j'y ai pensé avant elles. Peut-être que j'essaie depuis plus longtemps. Ce n'est pas une course, ni même une compétition, mais quand même. J'aimerais, moi aussi, avoir cette bonne nouvelle à annoncer. Mais non. J'y arrive pas, je sais pas pourquoi. Je voulais le lui annoncer pour son anniversaire. J'avais déjà des scénarios dans ma tête, pour l'annoncer. Et je me voyais déjà l'annoncer à mes parents, pour Noël. C'aurait pu être un si beau cadeau. Mais non. Je me sens nulle, l'impression de rien réussir, même les choses les plus naturelles. Même avec des compléments. Et là, je suis en colère. En colère, car peut-être, j'ai pris une contraction pendant tout ce temps...pour rien ? Peut-être je ne peux pas concevoir. Peut-être il est stérile ? Serait-ce lui, le "problème" ? Ça me fend le cœur. J'aimerais, qu'avant d'avoir une contraction, qu'on nous examine, qu'on essaie de savoir si tout fonctionne correctement, dans notre corps.
J'aimerais pouvoir voyager dans le temps, voir ce que l'avenir me réserve, quand est-ce que ça va arriver, et SI, ça va arriver. J'espère tellement. De tout mon cœur. Je ne vais pas cesser d'y croire, je ne peux pas. Car je le veux, de toutes mes forces.
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Ces derniers mois, ont été éprouvants. Je me suis perdue, je me suis laissée submergée par le stress, par mon travail, par les émotions. Tout. Ça va, ça vient. C'est pas encore tout à fait ça, j'essaie de faire au mieux que je peux.
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Ces derniers mois ont été un vrai chaos. Entre mon état anxio-dépressif, les crises d'angoisses et le stress de la vie d'adulte, j'ai voulu tourner la page sur ces mauvaises ondes. J'ai quitté mon cdi, pas si mal payé que ça au final, pour consacrer plus de temps à ma famille, et pour ma santé mentale. J'ai retrouvé quelque chose le mois même, dans la même branche. Mauvaise idée. On m'a fait comprendre que mon empathie me portait défaut, et qu'il fallait que j'aille au delà - mais ce n'est pas moi. J'ai quitté ce midi même, je n'y parvenais plus.
En dehors de toutes les responsabilités que j'aie désormais, je me sens ridicule. J'ai l'impression que l'on pense que je suis capricieuse, que je suis une éternelle insatisfaite. C'est vrai. Mais pas que. Je cherche avant tout l'épanouissement, et être heureuse. Mais mon cerveau ne le voit pas comme ça. J'ai l'impression de m'enfoncer, un peu plus chaque jour, et que je ne vais jamais m'en sortir. J'aimerais pouvoir relevé la pente, me dire que tout va bien, j'ai une maison, les gens que j'aime vont bien. Mais non. Ça ne va pas. Je ne vais pas bien. J'ai besoin de temps, besoin d'aller mieux. D'y aller à mon rythme. Je ne sais pas où je vais, si je vais y arriver, si je vais stagner. Je veux y arriver.
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“Je pourrais lui faire l'amour au moins 10 fois par jour”
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L'impression de me perdre. Indécise dans ma vie. Je sais juste que je veux rester à tes côtés, pour l'éternité.
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