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This is part of my project about Violence during Childbirth.
If you haven't yet come across this term "obstetric violence," let me first start by defining it: obstetric violence is the physical, sexual, and/or verbal abuse, bullying, coercion, humiliation, and/or assault that occurs to laboring and birthing people by medical staff, including nurses, doctors, and midwives. In short, obstetric violence is anytime a person in labor or birth experiences mistreatment or disrespect of their rights, including being forced into procedures against their will, at the hands of medical personnel.
My artistic work is viscerally connected to my motherhood. Looking for a clinic for my childbirth in Abidjan, I learnt about their very strong culture of motherhood. I understood that a real African woman shouldn't complain about her treatment in childbirth or talk about what happened in the delivery room. With this series I want to make women more informed about their human rights at birth, what acts we have the right to refuse and what we have the right to ask for.
I listened to so many childbirth histories with traumas. Bringing with me, my pregnancy belly plaster cast, women curious to ask about it, when they got my answer I started questioning about their childbirth, after a certain moment of denial, women opened up and let go. Sadly they all told me an experience that they defined violent or extremely violent. Hard to hear "she step on the bed and push her foot on my belly... they tried even with a wood board they were two on my belly" "They treated me like à child, shouted up and insulted me".
In my series I give a visual image to all this tacit violence. Its time to denounce.
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This series represents how the last days of my pregnancy I observed my body expansion and my unstable moods. Shadows and lights like the contrasts of my emotions during this fragile time. In the darkness and lonliness of my new house, the sunset lights filtered by the window was beautifully shaping shadows and playing with my belly. Just a minute before the complete darkness the curves of my belly looked to me like a planet, at that moment I felt so good, tought there was a whole universe inside me, but fragile at the same time, the big bang explosion was waiting, didn't know when the next wave of doubts and fears would come. I cried a lot in that time it wasn't depression because I was so happy. How much fear and love, expansion and introversion, joy and sorrow all at the same time. Motherhood comes with a full package of contrasts. Sometimes it's so overwhelming that you must cry it out!
Jour après jour, j'ai été transporté vers quelque chose qui m'a semblé fabuleux et plein de cadeaux. Prendre soin de cette petite créature a été la plus belle chose qui me soit jamais arrivée, j'en étais follement amoureux, mais j'ai pleuré pour un rien et j'ai tout de suite vu que de nombreux pièges s'y étaient accroupis, prêts à me sauter dessus. Quelque chose en moi s'était ouvert, comme mon corps s'était ouvert en donnant naissance à cette petite créature qui s'était recroquevillée dans mon ventre pendant de longs mois et j'ai découvert une vulnérabilité que je ne connaissais pas. Pourrais-je encore être entier, clair et intact comme une boule de billard roulant sauvagement dans la vie ?verwealming
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Guinhouyé 1 décembre 2020
Michelle m'attend déjà là-bas, je ne la connaissait pas vraiment, je savais seulement ce qui m'avais attiré vers elle, sa belle énergie. Michelle est toujours en mouvement, une femme très active et passionné de son travail. Une jeune sage femme ivoirienne de 30 ans, d’ethnie Yacouba, originaire de ce petit village ou je me rendais, sur la route entre Danane et le Liberia. Il faut s'imaginer la route pour la frontière...une piste battue quasi uniquement de taxi moto à cause de son mauvaise état. La terre claire non pas rouge comme j’avais l’habitude et les termitières gris, quelques villages de cases construites avec la même terre et la paille.
J'arrive la nuit. Il fait beau, mieux qu'à Abidjan, l’aire est fraiche. Un petit chemin étroit comme celui du paysage de mon enfance avec les hautes herbes qui frottent les mollets. Le chemin serpente en descente et m'emmène chez elle, la seule maison en ciment du village. L’aire est remplie de fumé des foyers du bois, Il fait frais sur ma peau qui avait transpirée pendent le long voyage. Il fait très sombre seulement la grande maison semble avoir l'électricité, je lève la tête aux étoiles. Elles sont toutes la. La musique est déjà forte et augmente considérablement quand je me rapproche de la grande maison. Michelle avait organisé une soirée de sensibilisations, tout le monde était invité, hommes, femmes et surtout beaucoup d’enfants.
Elle était en train de parler Yacouba au microphone mais je ne comprenais un seul mot. Le gens étaient tellement contentes, beaucoup avaient bu le liqueur de la brousse le Bangui, une femme âgée semblait la plus soulée entre tous, elle n’arrêtait pas d’arracher le microphone pour faire un annonce et puis danser au milieux des bâches. Michelle expliquait à grande voix comment contrôler les naissances, des photos de maladies sexuellement transmissibles étaient projetées sur grand écran, puis elle attaquait avec une drôle démonstration d’utilisation du préservatif à l’aide d’une faux penis en caoutchouc, mais cela semblait plus une fête q’une soirée éducative tout le monde semblait s'amuser sincèrement. La nuit était tellement belle et fraiche, mais je voulais me coucher tôt pour me réveiller à l’aube et découvrir le village à la lumière du jour. J’avais oublié que ici on danse toute la nuit et au lit je me suis retourné sans cesse, la musique c'est éteinte seulement à 5 heures du matin.
Michelle était déjà en train de travailler, elle ouvrait des cartons que je découvre remplies d’implants contraceptifs hormonales, puis les sacs avec les cadeaux venues d’Abidjan: des habits, des couches, des savons. Nous nous somme vite dirigé à la case des matrones ou les gens nous attendait… je n’ai jamais vue autant de femmes enceintes, autant de bébés. Pendent toute la journée je l’aide à recevoir plus de 200 femmes venues des villages voisins, je note leur prénom, âge, numéro d’enfants, si elles ont eu des fausse couche, si elles utilisent un méthode contraceptive…la majorité aucune contraception, à 20 ans elles ont en moyenne déjà 3, 4 enfants à 30 elles n’en ont 8. Elles sont encore dans la force de la jeunesse, elles sont belles, le bras sculptées des cultivatrices. La majorité souhaite se faire poser l’implant sans connaitre plus que l’essentiel: pendent 3 ans elles n’auront pas d’autres enfants, elles offrent leur bras sans trop ce soucier et en 2 minutes l’implant est posé sous leur peau. Rapidement les femmes défilent, mais le rang à l’extérieure ne semble pas diminuer, la nuit tombe c’est éprouvant mais Michelle sort des lumières à pile et on continue.
Le lendemain on ce prend une pause et je profite pour me balader dans le village, je ne comprends pas si c’est le brouillard qui m’entoure ou si c’est la fumée que sort des cases. Les enfants et les vieux ont presque tous le toux, ils me demandent des médicaments, je découvre que une vielle dame dort toute la nuit avec le feu allumé, sont fils me dit que elle n’arrive pas à faire partir son toux. Je suggère que respirer la fumé tout la nuit n’est pas l’idéale, mais il me dit que la nuit elle a froid avec l’harmattan, si elle éteint le feu elle n’arrive pas à dormir. Je continue ma promenade et je croise une jeune fille avec des jumeaux, elle le lave dans une bassine en plastique, ils sont tellement petits que ils ont assez d’espace à deux dans la petite bassine, je regarde leur caisse thoracique bouger trop rapidement, ils ne semblent pas bien respirer eux non plus, la mamans demande des vitamines, ils sont mal nourries, elle aussi est trop maigre et porte un visage épuisée. Plus loin une femme qui as perdue l’usage des jambes ce traine dans la poussière à l force de ses bras, un bébé la suive, elle aussi a un enfant. Je me dépêche pour rendre visite au Matrones sans la foule de la veille, c’était au départ la raison de mon voyage avant que je me retrouve sur un programme de contrôle de naissance avec des jeunes femmes ouverte plus que moi à la médecine occidentale. Au contraire moi j’étais venue ici pour n’en tirer du mystique.
Les matrones ont une case pour faire accoucher les femmes, il n’y a rien de spéciale à l’intérieure, les naissances ce font au sol sur une natte. Avant, elles ce déplaçait pour accompagner les femmes chez eux, mais après 2015 le ministère de la santé leur a imposé de construire une case pour les accouchement dans un cadre de contrôle des tradipraticiens et les a formé aux normes d’hygiène. Elles me montrent leur carte professionnelle avec leur photo, elles ont un prénom Yacouba et un autre Français. Jaqueline, Monique, Nicole, Colette, plus facile pour moi à retenir. Elles sont toutes bien âgées avec un beau sourire sans tous les dents. Elles doivent n’en avoir vue des bébés venir au monde!
Je leur pose pleins de questions mais elles rigolent, Monique semble la seule à essayer de me répondre, elle est la moins âgée celle qui parle mieux le français.
« Les accouchements au villages ont-ils des complications ou ils se passent bien? » je demande.
« Oui oui » large sourire et pause… « et si il y a un problème on gère avec les plantes » Exhaustive réponse en effet, j'essaie encore: “et si l’enfant se présente par les pieds? Encore des rires de leur part, je surie moi aussi un peu mal alaise.
“Oui on la fait marcher sur ses mains le pieds contre le mur, le bébé vas se retourner, si non quand on voit les pieds sortir on ne le touche pas, on attends”
J’avais l’impression de le déranger avec mes questions, sûrement elles n’avaient pas l’habitude aux interviews.
Ce que j’ai enfin retenue c'était plus des images que du contenu, mais très chargées de magique.
“Dans les dispensaires, si un enfant ne respire pas à la naissance, ils coupent le cordon et le ferment dans un carton, ici on attends à couper, on lui crache de l’eau froide sur le visage, on donne des herbes à la maman, on le masse on prie…” ils ne les nomment pas, mais je comprends que elles parlent aux esprits nous sommes passés dans une dimension différente, pas évident pour elles de mettre des mots…
Je voudrais savoir combien de temps peut passer entre la naissance et le premier respire… mais est ce que le temps existe ici, cela sera une autre question ridicule à leurs yeux? L’important est la sérénité que je retrouve sur leur visage et la certitude que si l'âme de cet enfant doit arriver dans ce corps sur terre il trouvera seule le moyen pour c’en sortir, elles attendront, remplissant l’angoissant temps terrestre avec leurs gestes dont je n’ai pas le droit d'en savoir plus. Gestes qui ont appris de leur mère et leur mère a appris de leur grand-mère...et personne ne veut m’en dévoiler plus. N'est pas comme ça que le savoir est transmis en Afrique.
“Un jour je reviendrai et vous m'apprendrez tous d’accord?” je le fais rigoler une dernière fois.
Pourtant je reflechie... ce geste médical de couper le cordon, retardé bien au-delà de 90 secondes me semble plus sage que toute la littérature médicale sur la gestion active de la troisième phase de l’accouchement. Cette angoisse de faire vite à expulser le placenta, détacher la maman du bébé, le bébé du placenta ne me semble pas tellement intelligent. Ce placenta en Asie est sacré au point que celui qui ne connaît pas ou son placenta est enterré risque de se perdre dans son chemin de vie, le même placenta que dans les hôpitaux est considéré comme un déchet, et même pas montré aux mamans. Quel rôle aura ici ce placenta une fois sorti du ventre? Je suis trop curieuse pour me retenir et je demande…et oui ils l’enterrent en dehors de leurs cases et une petite question sur les hémorragies vient avec. Ici ou l'anémie semble être la préoccupation majeure. Mais je parle au lieu de leur poser une question tranchante, je leur explique que je n’aime pas toutes les interventions qui se font dans les hôpitaux, ils donnent des médicament pour faire commencer le travail et après pour le terminer, pour faire plus vite. Elles aussi utilisent des médicaments me racontent, à base d’herbes, mais elles attendent que le bébé décide quand c’est le temps de naître, il faut faire attention. Si la mamans perd trop de sang elles attachent une ceinture autour du son ventre et lui font boire une décoction de plantes ainsi le sang arrête de couler. C’est un savoir qui disparaîtra c’est l’art la plus ancienne que la science à essayé de désacraliser, diriger, maitriser, mais jamais pourra comprendre comment accompagner dans la seule présence cet événement naturel de grande foi. Cette dames le savent faire. Elles gardent l’espace entre la vie et la mort. Selon beaucoup de gens elles sont des sorcières.
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A project of life time, childbirth, my midwife, a white baby wrapped in an African pagne, breastfeeding and powerful iconic images of love, love that comes with sorrow, struggles, motherhood is my fuel for photography. Life-changing time, cycles of growth and reborn for mothers. Motherhood is change. Change habits, settings, clothes...the whole of this messy is tough when you are settled somewhere in your place... imagine if you have no roots, if you just moved to another continent! So for me maternity was totally overwhelming. From the tiny boring little perfect northern Italy's village straight to the chaotic Abidjan West African's metropolis of 5 millions people as neighborhood, instead of deserts streets of my little country village with green grass. I don’t even know now how I had could overcome. I think maternity gives you superpower. Cultural roots is your core, you have yours and you could try to learn even be influenced by others but that doesn’t mean that others can understand you. Being accepted and have affinities with others takes large parts in building happines. I was an alien and was pregnant. I felt very lonely that time.
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Same day at Grand Bassam, but on film the legendry Hilford hp4 with my Olympus OM10 28 mm. Few people on the streets like if the Abissa was not planned at all... one local photographer shooting on a funny couple
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This year 2018 Abissa Festival was very uncommon.
Why? Here the story...
Carnivals are quite popular in several parts of the world and the influence has often been associated with the Caribbean and Latin American countries. However, the roots of carnival festivals is buried deep in Africa and those colourful Caribbean celebrations were arguably inspired by the descendants of freed slaves.
Needless to say, carnival-like festivals have long existed on the African soil before the slave ships arrived to cart away our sons and daughters to the Caribbean and Americas. One of such festivals is the Abissa in Grand Bassam, Côte d’Ivoire.
The word Abissa means ‘the Question’ and the people are required to answer truthfully and come clean during the festival as they take stock of the outgoing year. Held once a year towards the end of October, Abissa is a colourful cultural and religious celebration that lasts 14 days of dedication to Nyamie, the Akan name for the supreme deity. The 14 days represent the last 2 weeks of the Akan calendar and during this period, work activities such as farming, etc. or celebrations like weddings, funerals, etc. are all put on hold. Of the 14 days, the first 7 days are used for preparation known as Seidou.
At the start of the second week, which is usually a Sunday evening, the Edogbole (sacred drum) is moved from its secret place to the public square. As a solemn rhythm is tapped out, resonating far and wide, it attracts a crowd and a dancing procession starts and heads to the chief’s home to pay their respect. The ancestors are invoked as libation is poured forth and the festival officially begins.
But this year we did not heard resonate any drums percussion, people mostly were drinking beers on the beach and doesn’t care about the supposed time for procession to starts. Why? Usually the main square is inaccessible in this time because of the crowd and the barricade, but today just few people were in town so I can easily reach the king’s palace and speak with some journalists. “We are waiting the king’s outing but whispers says that drums wont play this year. A boycott is in place.” The citizens were actually in conflict with the mayor of Grand Bassam elected from the outgoing unfair elections and the king is one of his supporters. People were decided to avoid the rituals, but they fear to contrast the spirits. It seems that if you do not celebrate Abissa you must not celebrate for the next 15 years then the spirits are unhappy and the order is reversed. Thats why they do celebrate the sacred rituals even this year but then the party did not take place, the whole community was not involved at all.
Usually both young and old with many who have traveled down from the city to participate start to dance to rhythm of the drum until darkness envelopes. Several activities take place in the following days, such as the procession of the 7 founding families of Nzema, the ritual dance of the Nkomyan (the priestess), the procession of the Ahenfie (Royal court), and the public appearance of the king of Nzema Kotoko, as well as the honoring of worthy Nzema sons and daughters.
Another unique highlight is the cross dressing, where men dress as women, while women are dressed as men. During the accusation-repentance ritual, people disguise to mimic those who have wronged them. Everyone is expected to come clean and pardoned for their wrongdoing.
On the final day of Abissa at 5am, the most important element of the festival commences. The Edogbole returns to answer the Abissa (Question) which is: Do the Nzema people deserve to enter the New Year? Once the Edogbole replies positively, the whole of Bassam erupts into a frenzy of raucous celebration all over. Barbeques, concerts, beach parties, but this year there were more police than people in the streets.
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Ti piace vivere li?...e come riassumerlo?
So che sui blog non si dovrebbe essere troppo prolissi ma come rispondere agli amici che ti chiedono com’é vivere ad Abidjan e come spiegare se ci stai bene oppure no. Neanche lo so...
Ad Abidjan ci sono stata la prima volta nove anni fa, prima dell’ultima crisi politica, ora ci vivo ed è una città diversa, ma vi voglio raccontare quello che vidi per la prima volta nel 2008. Le sensazioni del primo impatto che forse si mischieranno inevitabilmente al mio nuovo sguardo. Mi piace viaggiare e abbandonare la mia zona di confort, anzi, credo sia essenziale, per viaggiare bene, saper svuotare la testa, entrare in uno spazio nuovo e vivere il diverso… eppure atterrare ad Abidjan con una testa europea, non è semplice. Il clima, innanzitutto, mi ha domandato un grande sforzo di adattazione, certo se passi la tua vacanza in riva al mare, non ci sono problemi, ma stare in città, visitare un mercato popolare, salire sui taxi… richiede certo più impegno. All’uscita dell’aeroporto non ho avuto la sensazione di essere all'aperto, l’umidità rendeva l’aria davvero pesante e gli odori più forti, come in una serra tropicale del Parco delle Cornelle, le porte scorrevoli si sono chiuse alle mie spalle, l’aria condizionata è rimasta dentro, ed io fuori nel clima reale non in uno zoo, con dieci gradi in più. L'esatto opposto di quello che avevo vissuto negli ultimi mesi invernali. Qui non si esce per respirare una boccata d'aria fresca, fuori si boccheggia e ci si muove lenti, dovevo stabilire un nuovo programma nella mia testolina, altrimenti ogni volta che aprivo la porta, mi assaliva la spiacevole sorpresa del caldo opprimente. La sera questa sensazione è amplificata… nella mia testa europea, anche durante le giornate estive più afose le sere sono comunque fresche, mentre qui il termometro non scende, sale invece il tasso di umidità. Non c’è sollievo se non all’aria condizionata. Il mio consiglio numero uno va di conseguenza, se possibile, prevedere una vacanza lunga perché serve qualche giorno per adattarsi e vale il sistema dell’abbigliamento a cipolla ma all’inverso coprirsi dentro e spogliarsi fuori. Mi spiace insisto sul clima perché è stato davvero il mio scoglio e lo è tuttora, condiziona davvero la vita e i ritmi e lo trovo uno specchio della diversità di questo continente, fatto di toni caldi forti a tratti violenti, senza mezze stagioni, immutabile…se così si può riassumere. Disorientata all’arrivo con la sensazione immediata di appiccicaticcio sulla pelle, mi accolgono altre novità, sento odori pungenti e sconosciuti, tra tutti spicca quello proveniente della torrefazione del cacao. Vedo colori esplosivi, ma anche tanto grigio, sabbia e polvere, perché in fondo sono sbarcata in una metropoli di cinque milioni di abitanti. Case fatte di assi di legno tenute insieme con qualche chiodo e dipinte in tinte azzurro cielo, quello che manca in città, il cielo blu, baracche che ospitano commerci e attività di vario tipo, un pressing con la lavatrice sulla sabbia e lo sportello tenuto chiuso con una corda, meccanici di biciclette e la sabbia sporca d’olio di motore di macchine esanime che si cerca comunque di rimettere in moto. Abidjan è una delle città più grigie che abbia mai visto, ma il contorno è talmente variegato da renderla entusiasmante. Intravvedo giardini racchiusi dietro alte mura e filo spinato fanno capolino fiori d’ibisco, buganvillee, passiflore, caschi di bananier. Tanto cemento, neanche un giardino pubblico, nessuna traccia dell’erba europea, qui la poca erbetta bassa punge, il resto della vegetazione è alto spinoso rampicante, selvaggio, liane cadono dagli alberi più alti, radici aeree perché l’aria è carica d’acqua e tutto cresce ovunque senza cure, più difficile contenere questa vegetazione infestante. Niente è delicato qui, la frutta ha un sapore deciso e la buccia dura, i sughi sono piccanti, il sole picchia, la terra è rossa, battuta da un esercito d’infradito e qualche grosso lucertolone dalla gola arancione, in cielo volano pappagalli e rapaci, persino in città! Vedono subito, i tuoi occhi europei: la spazzatura, il disordine, convivere con l’estetica dei gesti, dei sorrisi; la disposizione perfetta della frutta al mercato, le donne nei bellissimi pagne colorati, sempre al lavoro. Le donne curve a lavare, a pilare il miglio con i bimbi legati dietro la schiena, icona di un’Africa immortale, che sopravvive anche in città, ben lontano dal villaggio di Kirikou, in una città che vorrebbe essere moderna, ma ne è ancora lontana finché dovrai fare attenzione alla famiglia bipede che attraversa la strada, pecore, chioccia e il suo seguito di pulcini. Contraddizioni ancora…svettano palazzoni con gigantesche pubblicità sopra la scena domestica di una mamma che lava il suo bimbo in una tinozza con poca acqua e tanta schiuma ai bordi della strada, nudità pubbliche. Appena fuori dalla città orizzonti fitti di palme, camion stracarichi di merce di ogni tipo, di tronchi di alberi secolari, giganti, uccisi, pick-up stipati d’ignam e polli vivi; passeggieri abusivi in sovraccarico pure loro, a volte aggrappati alle portiere aperte. Campi bruciati per fare agricoltura come nel medioevo, poi…spiagge bellissime, ambrate o bianche, immense, fracassate da onde minacciose. A destra l’oceano a sinistra la laguna e le sue mangrovie, si lascia Abidjan alle spalle e si tira un sospiro di sollievo. Finalmente vedo le immagini del dépliant turistico, mi rilasso. Respiro. Ho abbandonato presto tante certezze (il bello del viaggio d’altronde!) come la certezza che il Cairo fosse una città chiassosa e sporca, niente a confronto di Babi. Eppure la chiamano Dolce Babi, una città in cui è piacevole vivere, piacevole forse non è la parola giusta, di sicuro Abidjan è una città in cui si può fare la dolce vita, ci sono locali notturni per tutti i gusti e ristoranti con piscina ovunque, a cielo aperto, sempre affollati anche in settimana. C’è il tempio del Reggae live, il Parker Place, un buco simile a un centro sociale, ma dove si respira un’atmosfera davvero autentica, voglio dire, lì non fanno gli alternativi, li sono davvero così! Pregano Jah Ras Tafari e i loro dreadlocks non fanno pena. La musica è di qualità e provi imbarazzo per il tuo passato slancio esagerato ai concerti della Festa dell’Unità. Mi viene in mente Elio e le storie tese… “smettila con questi bonghi non siamo mica in Africa, li hanno tanti problemi ma non certo quello del ritmo”. Abidjan è una città che di notte, sotto certe angolature, ti fa pensare di non essere in Africa… quando passi sopra una grande sopraelevata a tre corsie con la tua macchina climatizzata, finestrini chiusi e gli odori non passano, restano le luci dei grattacieli riflesse nella laguna nera, le insegne luminose, i grandi centri commerciali, ma basta scendere dal ponte per incrociare qualche veicolo scassato abbandonato ai lati della strada, sporcizia, lamiere, vecchi copertoni e rottami, i resti di qualche fuoco ancora fumante. Gente ovunque a fiumi, migliaia di taxi rossi scassati dettano la legge al volante e rigettano fumate nere, veicoli che in Europa sarebbero rottamati da anni qui rinascono e si mescolano in un traffico caotico tra Hammer e fuoristrada di ultima generazione. I taxi di Abidjan sono la foto sicura che il turista porta a casa, i loro slogan mistici dipinti a grandi caratteri sui paraurti sono una tipicità. Sembrano rivolti all’automobilista che li segue, ce n’è per tutti i gusti: “Dieu est grand” “ La grace d’Allah”, “ God almighty”,“Meme si tu as la force cherche la raison”, “Jesus regne”… nel traffico congestionato ti distraggono dalla noia e stemperano lo stress queste perle di saggezza farcite di errori grammaticali. Abidjan non si assomiglia, non è omogenea, anche nella sua geografia, si sviluppa su una laguna, non ha un centro, Abidjan è grande, immensa e c’è di tutto, ma l’acqua corrente non è ovunque, ci sono maquis in cui le sole luci sono quelle dei fuochi della cucina, perché qui si può fare da mangiare anche senza elettricità e senza acqua corrente, i piatti si lavano in grandi catini d’acqua e neanche una goccia si spreca, non esistono regole ASL irragionevoli, ma non esistono nemmeno quelle ragionevoli! Si può mangiare ad ogni angolo, si cucina all’alba e a qualsiasi ora del giorno, anche quando la luce se ne va e noi europei ci sentiremmo persi senza una torcia tra le mani, qui si può tenere aperto un ristorante dignitoso. Abidjan è spigolosa ma anche rotonda, una donna magra qui non è considerata bella, ad Abidjan si mangia bene lo dice tutta l’Africa dell’Ovest. La mattina si mangia atieké ( un couscous ottenuto grattugiando la manioca) poi c’è il foutou che si ottiene pilando le banane, non quelle dolci, quelle grosse che si mangiano solo cotte, la consistenza assomiglia a quella degli gnocchi e si accompagna con una salsa molto oleosa e densa fatta con i semi dell’albero di palma. Ci sono piatti che vanno mangiati con le mani, davvero con la forchetta non sono altrettanto buoni! Attenzione alle banane fritte sono una droga deliziosa! Abidjan è fatta della povertà portata con estrema dignità, espressa nella sintesi elegante e fiera delle donne che trasportano grandi pesi sulla testa, dalle banane alle arachidi, dalla legna ai farmaci illegali, dignità che ritrovi nei loro sorrisi o nei capelli sempre in ordine con treccine, perline, acconciature di ogni tipo che accomunano le donne di ogni livello sociale, nessuno rinuncia alla sua coiffure… tra di loro io mi sento la più trasandata e penso quanto sono piccola e debole di fronte a queste grandi donne. Mi chiedo perché la vita appaia molto più complicata a me che a loro, perché io debba fare yoga per ritrovare la calma e il loro sorriso, mentre loro, in tutto questo caos private di quello che per me è essenziale restano meravigliose! L’acqua non c’è o ce n’è troppa durante le alluvioni, l’elettricità viene a mancare spesso, nonostante le fatture a più zeri sulla bolletta; le termiti invadono anche la tua bella casa dai muri impregnati di baygon, le zanzare sopravvivono ad ogni sorta di insetticida, l’umidità distrugge le schede elettroniche. C’è sempre un problema, ma c’è sempre l’arte di arrangiarsi e la gente qui ti aiuta per davvero, col sorriso, ma poi ti chiede il cadeau. Vedi cose che ti sembrano assurde come qualcuno che cerca di pulire una strada ricoperta di sabbia chino sulla sua scopetta senza manico per farne un mucchietto che al primo colpo di vento volerà via, chi riempie un camion già instabile oltre il suo limite fino a farlo ribaltare, chi porta chili di manioca sul portapacchi di una bicicletta arrugginita, e la lista si fa davvero infinita. Anche al volate ci sono poche regole a parte quella di clacsonare sempre e comunque, si suona ai piedoni che vorrebbero gettarsi in attraversamenti azzardati, si suona a chi passa col rosso, a chi vuole parcheggiare sulla carreggiata, ognuno clacsona all’altro perché pensa di non avere torto, ma ha torto marcio, comunque se vuoi sopravvivere devi fare così anche tu, agli incroci non ci sono regole di precedenza, devi procedere con fermezza e diffidenza, anche se è verde per te, perché dall’altra parte passano col rosso. Ora non ho più paura ad attraversare il« Boulevard de la mort » come lo chiamava Alpha Blondie in una sua canzone, ma quando arrivai nel 2008 mi sembrava la follia allo stato puro, eppure in quest’assenza di regole tutti sono più prudenti perché non si fidano di chi gli guida accanto, la gente raramente perde la pazienza, più spesso qualcuno abbassa il finestrino e dice una battuta per stemperare la tensione e la gente sorride anche se arriverà in ritardo ad un meeting importante, lo stress si stempera con una facilità impensabile ai milanesi sulla tangenziale. C’è una sorta di calma, ora la vedo, in questa giungla d’asfalto, circondata da tante piccole stradine sterrate che nascondono piccoli quartieri, microcosmi familiari, perché Abidjan è anche accogliente, perché se incroci lo sguardo di uno sconosciuto per strada ti saluta come se fossi suo amico. Le stradine di quartiere polverose e piene di buche, sono ferme nel tempo, vicine e lontane dal brulichio cittadino, hanno quasi tutte un vecchio guardiano che solleva la sbarra per farti entrare con la macchina, retaggio delle recenti guerre civili, resta questo vecchietto dai gesti rallentati a garantire la sicurezza. Nel quartiere ci si conosce, il pazzo del quartiere, i bimbi che non vanno a scuola, immancabile la boutique gestita dai mauritaniani. Abidjan è una città di stranieri: burkinabé, ghaneani, maliani, nigeriani, liberiani, libanesi, francesi e anche qualche italiano, ma certamente dimentico tante altre nazionalità, ora inizio a riconoscerle tra i tratti somatici, prima era una moltitudine nera, ma la stessa Costa d’Avorio non esiste, dentro il confine tante etnie diverse rivaleggiano, Akan, Baoulé, Beté. La cosa più strana comunque per chi arriva da un paesino del nord Italia, in cui tutti sono rintanati nelle loro case, è che qui la vita è all’aperto, ai bordi delle strade, quasi nelle strade, direi, talmente i bimbi giocano pericolosamente vicino alle macchine. Un fiume umano nelle ore di punta, agli incroci, nel traffico, c’è chi vende frutta, chi sacchetti d’acqua fresca grandi come un pugno agli automobilisti assetati, chi ti aiuta a trovare parcheggio in cambio di una monetina, chi ti mette un pezzo di cartone sul vetro per non surriscaldare il cruscotto durante le soste e chi ti porta la spesa alla macchina, chi vende ricariche del cellulare e piscine gonfiabili al semaforo, chi cucina banane alla griglia, chi lucida le scarpe… perfino i malati di polio sulle carrozzine al semaforo vendono qualcosa, sono pochi quelli che mendicano soltanto. C’è il venditore ambulante di Nescafé e i suoi clienti che gettano a terra i bicchierini di plastica usati, c’è la polizia che non fa il suo dovere, ma ti ferma in continuazione perché sei bianca e può sicuramente estorcerti degli spiccioli. Abidjan è una città dalle tante religioni, senza segregazioni, cristiani, mussulmani, animisti, moschee, chiese e resti di riti ancestrali attaccati ai paletti degli incroci, in chiesa si balla. La leggerezza è ovunque volteggia e tu europea la chiami stupidità, ma forse questo fatalismo è anche un po’ saggio perché ci sono problemi molto più grandi nella vita e quando capitano a noi bianchi cadiamo in depressione ma qui si rialzano sempre. “Dieu merci et ça va aller” amano dire, ringraziando dio per quello che hanno già e la salute che è la cosa più importante. Che gran caos questo scritto… rileggendo vedo che rispecchia me e il flusso continuo e caotico di novità che a stento riuscivo ad afferrare. C’erano troppe cose assurdamente magnifiche da fotografare, mi sono chiusa in una dura anoressia fotografica, prima dovevo osservare e capire, forse non capirò mai, ho nel cuore tante immagini come se le avessi scattate. Una serata e solo perché mi è stato chiesto, ho messo la macchina al collo, ho fotografato una cameriera che regge un vassoio pieno di succhi di frutta ghiacciati… ad un certo punto qualcuno mi tende una mano con un bicchiere dal colore azzurro accattivante, disidratata com’ero ringrazio felicissima e ne bevo un gran sorso, all’istante scopro che è ghiacciato ma anche piccantissimo, la mia gola si trasforma in fuoco… che schiaffo! Ho scoperto così le jus de gingembre, zenzero. Una bella metafora dell’Africa che stavo scoprendo, troppo piena di contrasti che fanno male, che fanno pensare, rivedere certezze, amare i nostri lussi e le cose che diamo per scontato. Vivere in una città che tutti i giorni ti mette davanti agli occhi la povertà e il lusso sfrenato è dolceamaro. Non è facile ma se chiudi gli occhi è fin troppo facile vivere da privilegiati in questa Abidjan che ancora oggi dopo 4 anni non riesco a chiamare “la Mia Abidjan”.
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“Io sono con te” di Guido Chiesa, è uno dei film più belli che ho visto in questi tempi. Parla della maternità. E’ un film provocatorio ma tocca corde universali. L’amore di una madre e le sue mille sfaccettature. E’ così difficile essere madre. La prima frase del film è questa: “Sono stata cresciuta nell’amore, a partire dal latte di mia madre”. Lo so che ferirò chi non ha allattato, in contesti sociali diversi probabilmente avrebbero allattato, ci sono bambini pieni d’amore che non sono stati allattati, ma non credo che esistano bambini allattati, soprattutto a lungo termine, che non si sentano amati e forti. Nutrire il proprio bambino da fiducia in se stesse, nel proprio ruolo di madri, da fiducia nella vita, da fiducia e sicurezza al bambino. Ne sono certa.
L’allattamento è uno strumento efficace di riduzione della mortalità infantile soprattutto in comunità in cui l’igiene è scarsa e l’accesso a servizi sanitari difficoltoso.
Sono stata a Dallas, un quartiere povero di Adjame e poi nel villaggio ebriè di Anono con l’Unicef per parlare di allattamento. Le mamme in situazioni precarie ad Abidjan conoscono un nuovo problema: il marketing pubblicitario e i suoi meccanismi che noi possiamo facilmente decriptare. Chi non sa neanche leggere, invece, vede solo immagini di bambini cicciotti e sorridenti accostate ad un prodotto miracoloso. Anche se non hanno soldi per comprare il latte in polvere ci provano lo stesso, un misurino alla volta, anche se ne servono sette per fare un biberon, pensando che sia il meglio per i loro figli e per la loro emancipazione, un vero privilegio insieme ai pannolini, ai prodotti chimici per la toilette, alle pappe pronte e io bianca privilegiata vengo fino al loro villaggio per raccontare loro che il latte di mamma è la cosa migliore, che allatto ancora la mia bimba di tre anni, che ho quattro figli e uso pannolini lavabili… NON MI CREDERANNO MAI
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“Io sono con te” di Guido Chiesa, è uno dei film più belli che ho visto in questi tempi. Parla della maternità. E’ un film provocatorio ma tocca corde universali. L’amore di una madre e le sue mille sfaccettature. E’ così difficile essere madre. La prima frase del film è questa: “Sono stata cresciuta nell’amore, a partire dal latte di mia madre”. Lo so che ferirò chi non ha allattato, in contesti sociali diversi probabilmente avrebbero allattato, ci sono bambini pieni d’amore che non sono stati allattati, ma non credo che esistano bambini allattati, soprattutto a lungo termine, che non si sentano amati e forti. Nutrire il proprio bambino da fiducia in se stesse, nel proprio ruolo di madri, da fiducia nella vita, da fiducia e sicurezza al bambino. Ne sono certa.
L’allattamento è uno strumento efficace di riduzione della mortalità infantile soprattutto in comunità in cui l’igiene è scarsa e l’accesso a servizi sanitari difficoltoso.
Sono stata a Dallas, un quartiere povero di Adjame e poi nel villaggio ebriè di Anono con l’Unicef per parlare di allattamento. Le mamme in situazioni precarie ad Abidjan conoscono un nuovo problema: il marketing pubblicitario e i suoi meccanismi che noi possiamo facilmente decriptare. Chi non sa neanche leggere, invece, vede solo immagini di bambini cicciotti e sorridenti accostate ad un prodotto miracoloso. Anche se non hanno soldi per comprare il latte in polvere ci provano lo stesso, un misurino alla volta, anche se ne servono sette per fare un biberon, pensando che sia il meglio per i loro figli e per la loro emancipazione, un vero privilegio insieme ai pannolini, ai prodotti chimici per la toilette, alle pappe pronte e io bianca privilegiata vengo fino al loro villaggio per raccontare loro che il latte di mamma è la cosa migliore, che allatto ancora la mia bimba di tre anni, che ho quattro figli e uso pannolini lavabili... NON MI CREDERANNO MAI
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Avete presente qualcuno che incontra per la prima volta il mare ?!
Le ho viste ridere come bambine, rotolarsi nella sabbia abbracciate, scappare dalle onde e avere paura, anche se hanno quarant'anni e tanti figli, il loro cuore quel giorno era puro e i loro sorrisi grandi e veri come quelli dei bambini.
Una giornata indimenticabile, finalmente lontana dalle belle piscine di Assinie, avvolte in un clima paradisiaco surreale, una giornata diversa, lontana dal caos opprimente della città, Abidjan è lontana da qui e posso finalmente
R E S P I R A R E
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"L’asile le plus sûr est le sein d’une mère". Jean-Pierre Claris de Florian
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Anastasie è una bambina di 8 anni, ma non ne sono tanto sicuri gli zii che l’hanno accolta ad Anoumabo, un quartiere povero di Abidjan, i suoi genitori sono ripartiti in BurkinaFaso e non sappiamo molto di più.
Sappiamo che è bella e quando non sembra impaurita rivela uno sguardo vivace come quello di tutti i bambini, io non so cosa sono quelle cicatrici sulle mani, veramente conosco proprio poco della sua storia, domani a scuola, tra un esercizio e l’altro proverò a chiederle qualcosa in più.
Sono curiosa perché è una bambina molto intelligente e sembra frastornata in questo centro di alfabetizzazione per donne perlopiù adulte, non sono mai andate a scuola quando erano bambine loro, lei è ancora bambina anche se il concetto di infanzia qui è molto diverso dal nostro, si cresce in fretta e per certi versi si resta bambini a lungo. Mi piacerebbe tanto che sapesse leggere, scrivere e contare prima di diventare adulta, prima di lavorare.
Anastasie è stata inserita nel gruppo più problematico equiparabile ad un ultimo anno di scuola materna anche se il metodo applicato pretende che a fine anno sappiano leggere e scrivere, in realtà ci sono grandi lacune, hanno ancora difficoltà sull’alfabeto, non sono tutte allo stesso livello e la maestra corre veloce senza seguire il ritmo di ciascuno così Anastasie che è la più piccola è stata travolta dalla fretta della maestra e in poco tempo ha imparato a scrivere le lettere su una lavagnetta, più velocemente delle altre allieve riesce a seguire ma scrive tutto storto una lettera gigante e una piccola calcando talmente forte il gesso da sbriciolarlo, quando sbaglia cancella freneticamente le sue mani a fine corso è tutta bianca. Ha saltata alcune tappe fondamentali che avrebbero dovuto condurla serenamente alla scrittura e si sente persa su questa lavagnetta senza linee, alla sua maestra sfuggono alcune regole di pedagogia, sicuramente non sa cosa sia la pedagogia, non sa cosa siano esercizi di grafismo, non capisce da dove arrivino i suoi problemi di ordine e proporzione e la sgrida invece Anastasie è molto intelligente e fa il meglio che può.
Penso al mio bimbo in prima elementare che ha seguito un metodo efficace imparando in pochi mesi a leggere e scrivere in francese mentre tanti bambini nel mondo ancora oggi non hanno il diritto all’istruzione e penso che Anastasie in fondo è fortunata, anche se mi rende triste vederla seduta in questa scuola di Anoumabo, circondata da donne adulte che non riescono a capire che 4 è maggiore di 2, che si sforzano enormemente per sillabare e che non capiscono quello che viene loro chiesto. Sarebbe stato più semplice portarle al ragionamento quando erano bambine avrebbero sviluppato armoniosamente le loro capacità se non fossero state costrette a lavorare. Sono donne coraggiose perché si rimettono in gioco alla loro età e io le amo tutte, ma quanta fatica. All’inizio pensavo fossero in soggezione davanti a me (bianca) ma ora capisco sono davvero in difficoltà non solo in imbarazzo, anche un esercizio che risolverebbe mia figlia di 4 anni ai loro occhi è complesso. Quanto è fondamentale avere un buon educatore, qualcuno che ti dedica il suo tempo con amore che ti insegni a fare da solo. Qui lo schiaffo insegna, la creatività è punita e quindi difficilissima da ritrovare anche nei bambini. La scuola insegna a stare diritti sulla schiena, chiamare il maestro Signore e finire la pagina in fretta. Non vengono educati a pensare con la loro testa, il metodo della scuola pappagallo ovvero ripeti tante volte dopo di me senza farti troppe domande, per questi motivi e tanti altri ogni ragionamento logico anche il più banale diventa un problema, e mentre ripetono atoni a gran voce i giorni della settimana, i numeri le sillabe…la loro testa vaga altrove così forse fra un anno avranno imparato a memoria qualche parola che potranno leggere, ma sono donne di 40 50 anni e il loro cervello non è una spugna, forse dei bambini di tre anni con questo metodo possono acquisire un ampio vocabolario, ma loro di sicuro no. Poi la mestra si accanisce su alcune senza motivo a me apparente, non capisco niente di pedagogia, ma mi è bastato sedermi accanto ad Anastasie dieci minuti, dirle “brava” un paio di volte e “non c’è fretta” con voce serena per riuscire a farla scrivere diritta una parola senza sbriciolare troppo il gesso sulla lavagna.
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… succhi di frutta piccanti e ghiacciati on Flickr.
diari africani
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… succhi di frutta piccanti e ghiacciati
Ho pensato di trasformare questo blog, che non uso quasi mai, in una sorta di Diario Africano, so già che sarà difficile per me avere costanza, ma vorrei provarci anche per le persone che ora sono lontane... saranno contente di avere qualche aggiornamento sulla mia nuova vita in Costa d’Avorio...e per chi si chiede che fine a fatto quella pazza che ha lasciato l'Italia, la pasta e la pizza per seguire il suo amore, eccomi in diretta da Abidjan!
Spero di dare una nota esotica e sconquassata alle vostre letture …
(32 gradi come al solito qui)
… succhi di frutta piccanti e ghiacciati che titolo é vi chiederete, ma non vi anticipo nulla, la spiegazione é in questo lungo papiro, tra l'altro nel mio nuovo giardino dovrebbe esserci anche una pianta di papiro! Wow figo, direte voi, ma la vegetazione non é una cosa che scarseggia qui.
Appena uscita dall’aeroporto non ho avuto la sensazione di essere all'aperto ma di essere entrata in una di quelle serre degli zoo e di aver varcato il cartello «zona tropicale». Le porte scorrevoli si sono chiuse alle mie spalle, l'aria condizionata é rimasta dentro, con i suoi piacevoli 20 gradi ed io ero fuori nel clima reale, non in una serra, ma con 10 gradi in più e una "leggera" umidità al 90 percento. L'esatto opposto di quello che avevo vissuto negli ultimi mesi invernali, si esce e si respira una boccata d'aria fresca, si rientra e si apprezza il calduccio, mentre qui si é ribaltato tutto all'improvviso: fuori si boccheggia e dentro si respira. Disorientamento, sensazione immediata di appiccicaticcio sulla pelle, odori forti, orizzonti fitti di palme, fiori dai colori esplosivi, tanta sabbia e polvere, sotto il sole i prati sono pochi e l’erba punge, niente è delicato qui. Le spiagge sono immense e le onde fanno male, per terra si rincorrono grosse lucertole, in cielo volano pappagalli e rapaci, persino in città. Una città che di notte ti fa pensare di non essere in africa… quando passi con la tua macchina climatizzata sopra una grande sopraelevata a tre corsie e dai finestrini vedi le luci dei grattacieli riflesse nella laguna nera, le insegne luminose, i centri commerciali e il traffico, ma poi vedi i taxi rossi scassati decorati con scritte insolite (devo fare un capitolo a parte solo su questo tema), vecchi camion dalle fumate nere, veicoli che in europa non possono più circolare rinascono qui e si mescolano per le strade tra hammer di ultima generazione e fuoristrada dai prezzi astronomici, non appena attraversi il ponte ti trovi in un nuovo quartiere: tanta gente per le strade , la gente seduta ai maquis colorati, le donne curve a lavare, a pilare il miglio a colpi di mortaio con i bimbi legati nei pagne dietro le loro schiene: icona di un’africa immortale, anche in città, non soltanto l’africa dei villaggi… più in la un nuovo quartiere con maquis più modesti, l’elettricità non é ovunque, maquis in cui le sole luci sono quelle dei fuochi della cucina perché qui si puo` fare da mangiare anche senza acqua corrente, i piatti si lavano in grandi catini d’acqua e neanche una goccia si spreca, non esistono regole ASL irragionevoli, ma non esistono nemmeno quelle ragionevoli! Si puo`mangiare ad ogni angolo, si cucina all’alba e a qualsiasi ora del giorno, anche quando la luce se e va e noi ci sentremmo persi senza neanche una torcia tra le mani, qui si puo` tenere aperto un ristorante dignitoso. La mattina mangiano atieké e pesce fritto, atieké é una specie di couscous ottenuto grattuggiando la manioca, c’é una venditrice proprio all’angolo della scuola… quando accompagno i bimbi alle 7.30 l’odore di pesce fritto mi sveglia… poi c’é il futou che si ottiene pilando le banane, ma quelle grosse che si mangiano solo cotte, la consistenza assomiglia alla polenta e si accompagna con sauce graine, una salsa molto oleosa e densa fatta con i semi dell’albero di palma; c’é il placali, miglio pilato alla stessa maniera, ma ha un gusto davvero strano, accompagnato con la sua salsa va bene, ma da solo proprio non va giù, peccato che la salsa ha un aspetto poco appetitoso, é a base di gambo che é una specie di zucchina piena di semini che se la cuoci diventa una zuppa collosa, complicatina da mangiare… si creano dei lunghi fili bavosi ingestibili né con forchetta né con cucchiaio, il sapore é buono comunque l’apprezzero`di più quando capiro`con quale tecnica si debba mangiare, con l’atieké ho capito si fanno delle palline con le mani e si inzuppano nella salsa… é bello mangiare con le mani, soprattutto il pollo e il pesce alla griglia, li spolpi bene e si gusta di più ; poi qui ogni piatto soigne qualcosa, gambo ad esempio cura la malaria e il suo aspetto effettivamente ha un non so che di pozione magica con questi fili bavosi. Mi chiedo come si possa mangiare piccante e grasso con queste temperature elevate eppure quando mangio cibi locali mi sento meglio, l’alloco pero`é pericoloso… se non ti puoi permettere una siesta dopo pranzo lascia perdere!L’alloco é delizioso ma crea pesantezza e sonnolenza, sarà perché si tratta di banane fritte accompagnate da salsa al peperoncino ?! Lo sapevo che la rubrica culinaria avrebbe preso uno spazio preponderante… da buona italiana che sono… mi manca già pasta e pane! Ma voglio tornare a descrivere la sensazione di caos tranquillo nelle strade, con la folla impegnata e sorridente, la confusione e l’ordine allo stesso tempo, la povertà ma la dignità di vestire bei pagne colorati, camminata elegante e fiera anche di chi deve sorreggere grandi pesi sulla testa, capelli sempre ordinati con treccine, perline, acconciature, le unghie dei piedi colorate per le donne di ogni livello sociale… tra di loro io mi sento la più trasandata e penso quanto sono piccola e debole di fronte a queste grandi donne, con le mie inutili lamentele, io che ho avuto tanto più di loro: una famiglia vicina, i soldi, cure mediche, un’istruzione. Mi chiedo perché la vita appaia molto più complicata a me che a loro, perché io debba fare yoga per ritrovare la calma e il sorriso ? Piano piano sto cercando di capire questa società, farne parte mi sembra una cosa difficile, anche i bianchi che vivono qua da trant’anni non lo sono, sono inseriti nella loro società parallela, con la loro cultura, sicuramente sono più aperti di mente, ma criticano gli africani non riuscendo a capire il loro fatalismo e la loro gioia di vivere che genera disordine e confusione, ai nostri occhi puo`sembrare negligenza ma loro tengono di più ad altre cose, sottili e preziose come ad esempio sorridere e far sorridere gli altri, ci da fastidio che loro non abbiano le nostre preoccupazioni, noi le riteniamo importanti eppure se non ci regalano serenità che priorità avranno ? A volte pero`puo`sembrare tutto una grande anarchia, l’acqua non c’é o ce n’é troppa, l’elettricità viene tagliata nonostante le fatture a più zeri, le termiti invadono anche la tua bella casa, le zanzare sopravvivono ad ogni sorta di insetticida, l’umidità distrugge ogni scheda elettronica. C’é sempre un problema ma c’é sempre l’arte di arrangiarsi e la gente qui ti aiuta per davvero. Poi vedi cose che ti sembrano assurde come qualcuno che cerca di pulire una strada ricoperta di sabbia chino sulla sua scopetta senza manico per farne un mucchio che al primo colpo di vento volerà via, chi riempie un camion già instabile oltre il suo limite fino a farlo ribaltare, chi porta chili di ignam sul portapacchi di una bicicletta arrugginita, e la lista si fa davvero infinita. Anche al volate ovviamente non ci sono molte regole a parte quella di clacsonner sempre e comunque e non una volta o solo se veramente necessario come recita il codice stradale, suonare una volta non va assolutamente bene, si suona ben forte schiacciando ripetutamente e a fondo almeno per tre volte: si suona ai piedoni che vorrebbero gettarsi in attraversamenti azzardati, si suona a chi ti taglia la strada, a chi passa col rosso, a chi vuole parcheggiare sulla carregiata, ogniuno clacsonna all’altro perché pensa di non avere torto, ma ha torto marcio, comunque se vuoi sopravvivere devi fare anche tu cosi`, agli incroci non ci sono regole di precedenza, devi procedere con fermezza e diffidenza, anche se é verde per te… eppure in quest’assenza di regole tutti sono più prudenti perché non si fidano di chi gli guida accanto, in questa totale ignoranza del codice stradale quelli che guidano male sono gli europei, qui non si guida veloce, non ci sono pazzi che vogliono finire in qualche buco della strada e ce ne sono tanti. C’é una sorta di sicurezza, ora la vedo in questa giungla d’asflato circondata da tante piccole stradine sterrate che prima o poi sei obbligato a prendere e sobbalzi sul sedile per quanto sono piene di buche e galline con pulcini al seguito che ti tagliano la strada. Ora non ho più paura ad attraversare il« Boulevard de la mort » come lo chiama Alpha Blondie in una sua canzone, VGE Boulebard Valery Giscar D’Estang é proprio lui il viale della morte, una specie di autrostrada che arriva fino in Ghana e attraversa Abidjan vicino al nostro quartiere, qui ha tre corsie poi l’autostrada diventa a due, una e a tratti mezza corsia. Iniziano ad esserci troppe macchine in città e il traffico é incredibilmente aumentato anche a causa del cantiere del nuovo ponte sulla laguna che é in costruzione ma ha tagliato la circolazione, il nostro quartiere non era assolutamente abituato a questo caos, ma la gente raramente perde la pazienza, più spesso qualcuno abbassa il finestrino e dice una battuta per stemperare la tensione e la gente sorride anche se arriverà in ritardo ad un meeting importante. La cosa più strana comunque per chi arriva da un paesino del nord in cui tutti sono rintanati nelle loro case é che qui la vita é ai bordi delle strade, quasi nelle strade direi talmente i bimbi giocano vicino alle macchine, grazie a dio le macchine non sfrecciano veloci come siamo abituati noi, ma l’inquinamento é tanto e quando vedo i bambini che giocano tutto il giorno sui marciapiedi all’altezza dei tubi di scappamento il respiro manca a me, é una grande città e come tutte un disastro, pero` vedo solo sorrisi, ogniuno ha la sua piccola occupazione : chi vende frutta, chi sacchetti d’acqua fresca grandi come un pugno, chi ti aiuta a trovare parcheggio in cambio di una monetina, chi ti mette un pezzo di cartone sul vetro per non surriscaldare il cruscotto e chi ti porta la spesa alla macchina, chi vende ricariche del cellulare e piscine gonfiabili al semaforo, chi cucina banane alla griglia, chi lucida le scarpe… perfino i malati di polio sulle carrozzine al semaforo vendono qualcosa, sono pochi quelli che mendicano soltanto. Soprattutto Dieu merci sempre e ça va aller mieux, si usa dire qui. Ringraziando dio per quello che già abbiamo e la salute é la cosa più importante. Che caos in questo scritto… pero`rileggendo vedo che rispecchia me e il flusso continuo e caotico di novità che il mio sguardo sta registrando in questi « nuovi giorni ». Non riesco a fare foto perché ci sono troppe cose, prima devo osservare e capire e conoscere, e per strada c’é sempre qualcuno, non sbattero` mai in faccia loro l’obbiettivo di una macchina che costa più di quanto potranno mai guadagnare in anni di lavoro. Ho fotografato solo una serata solo perché mi é stato chiesto, una cameriera che regge un vassoio pieno di succhi di frutta ghiacciati, nel caldo ad un certo punto qualcuno mi tende una mano con un bicchiere dal colore azzurro accattivante, disidratata com’ero ringrazio felicissima e bevo un grande sorso ma all’istante scopro che é ghiacciato e piccantissimo, la mia gola si é trasformata in fuoco… che schiaffo ! Ho scoperto le jus de gingembre, zenzero! Una bella metafora del moi arrivo in africa… turbulento mais ça va aller mieux !
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degas on Flickr.
tribute to my favorite painter
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