marieevebibliobulle - Tumblr blog

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C’est quoi : un roman policier humoristique

En quelle langue : en français 

Ça parle de quoi : d’un cadavre de classe

C’est pour qui : les adolescents, 10 ans et plus

Résumé : 

Un cours de mathématique aux problèmes impossibles, une belle pomme rouge laissée en cadeau et un prof détestable, c’est comme ça que commence l’incroyable aventure de « Cadavre de classe ». Suit l’enquête astucieuse et loufoque de l’inspecteur et de Chamberland qui sauront faire preuve d’ingéniosité, de déduction et de jeux de mots pour t'épater! Pas du genre à suivre? Tant mieux! Participe activement à l’histoire de ce polar ancestral interactif à l’humour intelligent bien actuel! 1000 pages de Gags qui passent comme s’il y en avait 208, code morse et mot mystère sont à l’honneur sans tomber dans l’humour facile. Dans ce livre, tout est sujet à comédie, même la notice bibliographique de l’auteur à la fin. Une aventure inusitée, faite de papier, t’attend! Qui démasquera le coupable en premier? Toi ou les détectives? Mais quel suspense !!

Mon analyse :

Robert Soulière joue avec son média, le roman papier, et sort des sentiers battus pour captiver le lecteur ou la lectrice, l’interpellant à participer à l’histoire en usant de jeux, comme le mot mystère cachant le nom de l’assassin, ou modifiant la méthode de narration en écrivant un chapitre complet en suivant l’inspecteur sur la page de gauche, Chamberland sur celle de droite. Ce roman est une expérience en joie, on ressort de la lecture revitalisé et satisfait. C’est pourquoi je le recommande aux jeunes de 10 ans et plus qui veulent découvrir et aimer la lecture, ou raccrocher avec un intérêt trop souvent perdu au cours du parcours scolaire.  

 Je donne ▬•••• / •••••, plaisir assuré ! 

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C’est quoi : Une bande dessinée

En quelle langue : en français

Ça parle de quoi : l’image de soi, le harcèlement scolaire, l’homophobie, le bonheur, grandir et l’amitié

C’est pour qui : les ados 10 ans en montant

Résumé :

Dans, « Ex, drague et rock’n’roll » retrouve Jenny, Karine et Vicky dans leur vie mouvementée où amour, amitié et popularité sont des montagnes russes aussi excitantes que terrifiantes. En continuation du tome précédent, Karine et « Les Albinos » continuent leur montée vers le succès et se battent contre leurs rivaux « Les Underdogs » pour obtenir le prix convoité de Révélation de l’année. Pendant ce temps-là, Jenny tente désespérément et, il faut bien l’admettre, maladroitement, de regagner les faveurs de son moche préféré: Hugo. À la suite de sa fête d’anniversaire désastreuse, Vicky, misérable, essaie de reprendre le contrôle de sa vie sous la tutelle douteuse de sa mère qui lui suggère de se venger de la source des tous ses malheurs: Jenny. Atteindront-elles leurs buts respectifs? Perdront-elles leurs identités en route? Est-ce que leur longue et houleuse amitié survivra?

Mon analyse :

Ce dernier tome de la série principale des Nombrils concrétise le changement de dynamique préalablement entamé dans la série entre les trois héroïnes adolescentes. Ce tome traite de sujets actuels touchant les jeunes de partout soit l’homosexualité refoulée, l’image de soi, les liaisons familiales difficiles et, bien entendu, l’amitié. À l’image des sujets traités, les gags sont plus mordants quand présents, l’humour un peu violent qu’on retrouve dans cette série depuis le début est utilisé avec économie mais semble plus cruel si présent.

Cependant, le scénario est loin d’être tragique et représente surtout une réflexion sur l’impact de nos choix, la maturité dans l’adversité et la multidimensionnalité de l’être humain. Je recommande cette série à tous les adolescents et adolescentes de ce monde qui se cherchent, se sont cherchés ou se chercheront.

4 paires de lunettes fashion sur 5, c’est vraiment bien ! 

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C’est quoi : un manga

En quelle langue : en français (existe dans plusieurs autres langues aussi)

Ça parle de quoi : l’handicap, le harcèlement scolaire, le suicide, la famille et l’amitié

C’est pour qui : les adolescents, idéalement 14 ans et plus

Résumé :

Dans ce manga aux magnifiques dessins expressifs, l’on suit la vie de deux protagonistes vivant à l’opposé: l’une est sourde et harcelée, l’autre est malheureux et son tourmenteur. Shoya, jeune garçon bagarreur voit sa vie chamboulée quand il pousse son harcèlement de Shoko trop loin, encourant une plainte officielle de la famille de cette dernière. Se faisant, il voit son cercle d’amis, qui jusque-là le soutenait et même participait dans ses actions mesquines, lui tourner le dos et le pointer du doigt comme seul coupable des tourments de Shoko. Le jeune garçon devient de plus en plus dépressif et se tourne vers le suicide en désespoir de cause, mais veut, avant de passer à l’acte, s’excuser pour les souffrances qu’il a fait subir à la jeune fille sourde. Pour ce faire, il apprend le langage des signes et prend son courage à deux mains pour lui parler une dernière fois. Cette interaction sera le début d’une amitié timide teintée de tristesse, de solitude, mais aussi de pardon et d’acceptation.

Mon analyse :

Cette histoire traite sensiblement de plusieurs sujets délicats comme le harcèlement à l’école, vivre avec un handicap sonore, l’isolation, la dépression, les difficultés familiales et le suicide. Tout au long de la série, Shoko se bat pour trouver sa place dans une réalité non adaptée à son handicap, cherchant à communiquer avec un monde qui souvent la méprise et désirant amis et affection. De son côté, Shoya se retrouve rejeté par tous, incapable de connecter avec autrui, ce qui est représenter par d’énorme X noirs sur le visage de ceux et celles qui l’entourent. Il est rongé par le remord de ses actions envers la petite Shoko, ce qui le poussera à apprendre le langage des signes pour s’excuser avant de mettre fin à sa vie.

De cette simple décision que d’apprendre à communiquer, Shoya déclenche les balbutiements d’une amitié timide, mais grandissante. Tous deux tentent tant bien que mal de trouver le bonheur dans une vie souvent bête et méchante, où tous et chacun cachent leur peine et souffrance derrière un sourire figé et un regard vide. Ce manga vaut la peine d’être lu, car malgré ses thèmes sombres il parle aussi de joies, de réussites, de pardons et de recherche de soi, un beau message vraiment. 

8 roses sur 5, je le recommande un million de fois !

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C’est quoi : un documentaire imagé à couverture rigide

En quelle langue : en français (Mais il existe dans d’autres langues)

Ça parle de quoi : de la discrimination, la ségrégation, la réussite et le succès

C’est pour qui : pour tout le monde, mais plus pour les 10 ans et plus

Résumé :

Ce livre documentaire haut en couleur et au design éclaté regroupe 52 fiches de personnalités noires ayant marqué l’histoire de l’humanité par leurs talents, expertises et créativités. À l’index dans la galerie des portraits, le 44ème président américain Barack Obama et son épouse Michelle, la courageuse vedette de music-hall espionne Joséphine Baker, le brillant scientifique George Washington Carver, Alexandre Dumas, Beyoncé, Mohamed Ali et bien d’autres. Pour chacun d’eux, on retrouve de superbes illustrations par Andrea Pippins et une courte biographie résumant leurs parcours, leurs rêves, leurs défis et leur héritage aux générations suivantes. Découvre comment ces personnes exceptionnelles ont surmonté les obstacles et permis, à leur façon, de faire avancer les droits des noirs, prenant parfois de grands risques, pour laisser leur marque dans l’histoire.

Mon analyse :

« I have a dream: 52 icônes noires qui ont marqué l’histoire » est un remarquable livre documentaire mettant en valeur l'apport de personnalités clés des communautés noires à l’histoire. Ce document aborde des thématiques délicates, mais définitivement d’actualité telles que la ségrégation raciale, les préjugés subits par les personnes de couleur et la discrimination en démontrant par les différentes biographies le constituant qu’il est possible de réussir et provoquer un changement malgré les difficultés. Bien que les entrées se contentent de brefs survols pour chacun et chacune de ces personnalités, elles suscitent de l’intérêt et créent un désir d’en apprendre d’avantage. Malgré l'absence de personnalités canadiennes, je considère ce documentaire comme une excellente lecture autant pour le plaisir que l’apprentissage.

4 découvertes sur 5, vraiment très bien !

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C’est quoi : un album à couverture rigide

En quelle langue : en anglais (existe également en français)

Ça parle de quoi : le marriage entre personnes de même sexe et la démocratie

C’est pour qui : pour tout le monde, mais surtout les 4 ans et plus

Résumé :

Dans « A day in the life of Marlon Bundo », l’on suit les aventures de l’adorable lapin du vice-président Mike Pence dans sa quête pour briser sa solitude. Et oui, Marlon, toujours vêtu du son beau nœud papillon à pois de couleur, aime bondir dans le grand jardin de son grand-papa et dire bonjour à ses habitants, mais il se sent seul. Heureusement, un beau jour de promenade, il rencontre un autre lapin brun, tout doux et tout gentil du nom de Wesley. Heureux d’avoir trouvé un ami, ils bondissent partout: dans le jardin, le grand escalier, la cuisine, partout! Ils s’amusent beaucoup, c’est pourquoi ils décident qu’ils veulent continuer de bondir ensemble, pour la vie. Malheureusement, tout le monde n’est pas heureux de leur romance. Dans ce bel album coloré idéal pour les enfants de quatre ans et plus, découvrez comment Marlon, Wesley et leurs amis font face à ce problème, arriveront-ils à se marier?

Mon analyse :

Cet album aborde avec humour des sujets relativement complexes tels que l’amour et le mariage entre membres du même genre, l’importance d'accepter la différence et initie les jeunes lecteurs à la démocratie comme outil essentiel au changement et la résolution de problème.

Malgré son origine parodique, cette jolie histoire est une belle occasion d'aborder de sérieux sujets avec les plus jeunes. Ultimement, cet album se vaut tout à fait comme lecture jeunesse et je le recommande chaleureusement, son humour à plusieurs degrés fera rire les enfants et sourire les adultes, son message positif est fort, d’actualité et les magnifiques dessins ajoutent à l’expérience.

6 carottes sur 5, je le recommande !