"On est tous passé par là" ou le comble de la connerie.
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La crise d’ado, c’est quoi ?
La crise d'adolescence est, dans le langage courant, l'ensemble des troubles (sautes d'humeur, attitudes de défi, opposition aux parents, besoin d’intimité et de la confiance de leurs parents ou tuteurs, comportements excessifs…) supposés se produire durant la phase de transition entre l'âge enfant et l'âge adulte qu'est l'adolescence.
En psychologie, des auteurs ont décrit l'adolescence comme la période marquée par de nombreux changements dont celui de l'identité qu'ils décrivent comme "crise" au sens de bouleversement psychologique (cognitif et émotionnel) que l'adolescent ou le jeune adulte cherche à résoudre et qui lui permet de construire une identité stable et de s'orienter dans la vie.
Source Wikipédia
Et en français, ça donne quoi ?
Eh bien, vous arrivez à une période de votre vie où vous vous rendez compte que la vie, ce n’est pas du tout un conte de fée. Que la société, c’est du caca, et que au fond, vous n’êtes qu’un humain de plus parmi des milliards d’autres.
Ce n’est pas automatique et cela intervient principalement dans l’adolescence même si cela dépend bien évidemment de chacun.
Jusque là, tout le monde suit.
Il faut savoir, que je déteste profondément qu’on appelle une telle chose : une crise d’adolescence.
“Une crise d’ado” n’est pas une crise. Et c’est sans doute le moment où vous avez le plus conscience de ce qui se passe dans le monde.
Pourquoi ? Parce que rien n’est comme vous l’imaginiez. Peu importe à quel point on vous a dit que la vie était dure, vous n’auriez jamais pensé vous prendre une telle chose dans la gueule
Et oui, on n’est rien, et on n’a aucune place dans ce que les adultes appellent “société”. Ou du moins pas encore.
Alors forcément, on se cherche, on se teste. On veut savoir à quoi on sert, on veut trouver une raison d’exister... Et parfois on la trouve... Ou pas. Pour ma part, je n’ai pas réussi à me convaincre que je vivais pour moi-même. Je n’y voyais même aucune utilité. Alors je voulais vivre pour mes parents, mais ce n’était jamais suffisant.
Et puis d’un coup, ça a été trop pour moi émotionnellement.
Je me suis dirigé vers la cuisine pour prendre un couteau, et puis j’ai eu peur.
Et quelques temps plus tard, je suis sorti de ma crise d’adolescence.
Et vous savez pourquoi ?
Parce que quand nous souffrons autant, notre cerveau construit des moyens de défenses, de survie. Et au final, on accepte, on oublie.
Du moins, on fait en sorte de survivre.
Alors, non. Ça n’arrive pas à tout le monde. Pour la simple et bonne raison que le système peut vous convenir. Dans ce cas, félicitations, vous êtes né(e) pour vivre ici.
Il y a aussi les “adaptateurs” : Ceux qui ne se poseront plus jamais de questions après leur “crise”. Ils trouveront une place dans la société, dans un schéma pré-établi, avec une vie et des choix superficielles ( à un certain niveau). On entre dans le moule.
On appelle ça : Accepter. Et on passe son temps à dire : “C’est la vie” sans trop remettre en question quoi que ce soit.
Que ce soit clair, je ne dénigre pas les gens qui agissent comme cela, je suis même assez envieuse de ce genre de personne qui sont capables d’accepter et de “vivre avec”.
Autre cas de figure et extrêmement opposé : “le rebelle du système”
C’est un individu qui a décidé qu’il n’allait pas s’adapter et qu’il refuserait catégoriquement de changer pour entrer dans le moule de la société.
Je ne sais pas trop comment vivent ces gens. Mais je les admire un peu, et je me dis qu’en même temps ça doit être dur de vivre aux côtés d’une société, tout en refusant tous ses principes.
Il y a également les “individualistes contorsionnistes” ( on ne critique pas les noms que je donne).
Pourquoi ce nom ? Ce sont des gens qui se rendent encore très bien compte que le système ne leur correspond pas, mais qui ont décidés qu’ils allaient plus ou moins faire avec, en entrant à moitié dans le moule et en faisant le minimum syndical. Leur vie est un cocktail d’indignation et de « bah c’est la vie, c’est nul, on sait ».
Voilà la finalité de la crise d’ado.
Pas très réjouissant, je sais.
Sachez que peu importe ce que vous vivez, et l’intensité avec laquelle vous la vivez, elle n’est jamais la même d’un individu à un autre.
Alors les proches qui essaient de vous rassurer en vous disant “on est tous passé par là”, ils sont bien gentils, mais c’est faux.
Rappelez-vous. Votre personnalité est unique. Votre façon de ressentir est unique. Il faut donc toujours nuancer les propos de quelqu’un qui vous dit que ce n’était pas si grave. Parce que, si pour lui, ce n’était pas si grave, pour vous, ce sera peut-être la pire épreuve de votre vie.
Je ne veux pas conclure en vous disant “débrouillez-vous”. Mais je peux vous donner des conseils : Si vous souffrez beaucoup, tournez-vous vers un professionnel, vers le fil santé jeune, vers un psychologue...
Appeler à l’aide n’est pas une faiblesse. C’est courageux. Et cela traduit un désir évident de vivre. Enfin, parlez-en autour de vous. Osez vous confier. Peut-être obtiendrez-vous de bons conseils.
Et si vous voulez partager votre souffrance ici, pour obtenir du soutien, osez nous contacter.
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Lorsqu'on tombe, ce n'est pas le pied qui a tort
Proverbe Chinois (Psychologie.com)
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Qu’est ce que l’introspection ?

L'introspection (du latin « introspectus ») désigne l'activité mentale que l'on peut décrire métaphoriquement comme l'acte de « regarder à l'intérieur » de soi, par une forme d'attention portée à ses propres sensations ou états.
Il s'agit en psychologie de la connaissance intérieure que nous avons de nos perceptions, actions, émotions, connaissances, différente en ce sens de celle que pourrait avoir un spectateur extérieur.
Source Wikipédia.
Pour faire simple, c'est l'analyse de vos sentiments et de vos émotions par vous-même.
Peut-être me diriez-vous... " Il n'y a rien à analyser" ou "Je suis plutôt simple comme personne, nul besoin...". Je vous arrête tout de suite. Si vous vous sentez mal, ça vient forcément de quelque part.
Et pour régler le problème, il faut d'abord le connaître, et c'est pour ça que l'introspection existe.
L'introspection, c'est l'ensemble de ces touts petits trucs que vous ressentez, mais qui sont pas vraiment dérangeants, qui prennent pas tellement de place dans votre tête... Le genre de petits sentiments qu'on ignore parce que, si c'est petit, c'est pas important... Sauf que, au final, quelque chose vous pèse. Et vous savez pas vraiment quoi.
Il faut savoir que nous sommes tous uniques, que nous ressentons tous les choses différemment et que quelque chose de banal pour l'un, peut-être un drame considérable chez l'autre. Tout est une question de personnalité, de sensibilité. Et ces petites choses que vous avez laissé traîner, peuvent parfois devenir de véritables freins à votre vie.
C'est pourquoi, il est nécessaire de s'écouter.
De se laisser ressentir, de légitimer et d'accepter toutes les émotions qui déferlent sur vous.
Et pour les ados qui lisent ceci, sachez que Papa et Maman ne savent pas tout, et que tout ce que vous ressentez existe et est propre à vous-même. Et Papa et Maman, eh bien, ils sont humains, ils peuvent se tromper et mal vous interpréter. Ou encore, ne pas pouvoir comprendre.
La joie, la nervosité, la frustration, la colère, l'irritabilité, le dégoût... C'est pas là pour faire joli.
Et s'il y a une émotion, il y a forcément une raison.
Votre cerveau s'exprime. Il vous alerte.
Et personne n'a le même donc, parfois, vous seul pouvez déterminer le problème dû à telle ou telle situation.
Et c'est pour ça que c'est parfois utile, l'introspection.
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