lucangels
🥀
895 posts
Don't wanna be here? Send us removal request.
lucangels · 4 years ago
Text
Non, comme disait Sartre, je ne manque nulle part. Les gens s’en vont et ne me regrettent pas, même pas lorsqu’il est trop tard. Leur vie continue, ils aiment à nouveau, rencontrent d’autres bras, admirent d’autres visages. Je ne laisse ma trace à aucun endroit, je suis une ombre, un souvenir vide qu’on laisse s’envoler. On ne pense pas à moi devant l’océan, sur la route ou au milieu de la nuit. Non, comme disait Sartre, je ne manque nulle part. Si cette vie est un film, alors mon rôle est d’être celle qui court après le bus, après les gens, après l’amour. Celle qui s’accroche, qui ne part pas, celle qui ne marque pas, celle qui finit par prier pour être regrettée. 
19 notes · View notes
lucangels · 4 years ago
Text
“Je n'étais jamais celle qui s'en allait. Je m'accrochais aux gens, telle une moule à son rocher, tel un aimant, comme si sans les autres, je n'étais qu'une moitié. J'étais une feuille blanche sur laquelle chacun testait si son stylo fonctionnait. Je les laissais m'user, me déchirer, me piétiner, m'écraser, me vider de ma batterie, me prendre mon énergie. Je les écoutais en silence me jouer leur partition, mais de toute façon, je connaissais déjà par cœur la chanson. Dans leurs bras, je pouvais déjà voir arriver le moment où ils partiraient loin de moi. Je me taisais, j'écoutais, mais au fond, je savais. J'attendais, dans le silence, ce jour où ils prendraient leurs affaires, et refermeraient la porte sans regarder en arrière.”
—
40 notes · View notes
lucangels · 4 years ago
Text
“Les larmes dévalaient le long de sa joue, et je la savais sincère. Ses mains tremblaient. Elle a prononcé ces mots, ces derniers mots que je n'oublierai jamais. “Je t'aimerai toujours, il n'y aura personne d'autre, je le sais, je ne tournerai pas la page, je te le promets.” J'ai tenté de sourire, je ne voulais pas la contredire. Mais au fond de moi je le savais : ces paroles-là ne restent jamais bien longtemps, un jour elles se noient dans l'océan. Tout le monde guérit un jour, le temps emportera son amour. Un jour on arrête de souffrir, la vie n'est pas un livre, un jour on a plus rien à dire. Un jour, dans son cœur, il fera beau à nouveau. Les promesses ne valent plus rien lorsque l'on rencontre d'autres bras, lorsqu'une autre âme débarque sans prévenir, lorsque quelqu'un arrive et vous fait soudainement un peu de bien.”
—
50 notes · View notes
lucangels · 4 years ago
Photo
Tumblr media
309 notes · View notes
lucangels · 4 years ago
Text
parfois, nous savons pertinemment qu'on devrait s'en aller, que partir est la meilleure chose qu'on puisse faire. nous savons que cette personne n'est pas une bonne chose pour nous. mais cette personne, nous l'aimons du plus profond de notre être tandis qu'on se déteste nous-même. et cette personne nous fait un mal immense, mais après tout, on ne peut que la comprendre, nous-même nous nous auto-détruisons. alors, au final, nous préférons souffrir de sa présence plutôt que de souffrir de son absence. on imagine la solitude, le poids du silence, toutes ces horreurs qu'on ressentirait si cette personne s'en allait et ça nous brise à l'avance. on a beau ressentir une grande douleur à ses côtés, on se répète que sans elle ça ne peut que être pire, alors au final on se tait et on se dit que c'est tout ce qu'on mérite. cette personne nous brûle les ailes mais après tout, on ne mérite même pas de voler.
43 notes · View notes
lucangels · 4 years ago
Text
je ne veux plus vivre dans l’attente persistante de ton retour, dans l’espoir vain de te retrouver.
je ne veux plus ressentir cette déception qui me traverse douloureusement quand je réalise qu’aujourd’hui encore, tu n’es pas revenu à mes côtés, malgré mes prières.
je ne veux plus souffrir de ton absence, je ne le supporte plus.
toi qui as quitté ma vie, pourquoi ne veux-tu pas quitter mon cœur ?
20 notes · View notes
lucangels · 4 years ago
Text
si seulement tu savais combien je t'aimais, combien j'avais mal, combien l'air de mes jours étaient irrespirables. si seulement tu savais combien de nuits j'ai passé à m'endormir en pleurant, combien j'avais le sentiment que j'allais me noyer dans tous ces sentiments et en mourir. je pensais n'avoir plus rien pour me tenir debout si tu t'en allais, que je ne verrais plus jamais la lumière si tu n'étais plus là. je me regardais chaque matin faner dans le miroir. mon sourire n'était même plus vraiment beau. j'avais cette peur permanente du présent et surtout de la seconde d'après, de mes lendemains, de l'avenir. ton amour me laissait tant de blessures, de brûlures, car non, tu ne savais pas m'aimer. notre histoire était tout ce que je croyais posséder et la seule chose qui me donnait le courage d'affronter la vie, tout autant qu'elle m'en dégoûtait chaque jour un peu plus. je me demandais incessamment quelle serait l'issue de cette histoire d'amour destructrice et douloureuse. vivre et aimer m'achevait.
62 notes · View notes
lucangels · 4 years ago
Text
j’ai longtemps pensé être incapable de te laisser, je t’aimais bien trop pour cela. je me sentais prisonnière de cet amour qui me meurtrissait pourtant si fort.
pourtant, un jour j’ai eu un déclic. ce déclic qui m’a fait me dire : « tu n’as pas à souffrir pour quelqu’un qui ne sait pas t’aimer comme tu le mérites. tu n’as pas à subir, encaisser et pardonner sans cesse. tu n’as pas à te battre pour une histoire qui t’achève. tu n’as pas à subir tant de peines, même par amour. en réalité, l’amour, le grand, le vrai, ce n’est pas ça. l’amour rend heureux et cela fait bien trop longtemps que le bonheur te paraît utopique ».
c’est ce jour-là que j’ai trouvé la force de m’en aller, doucement mais sûrement. je méritais mieux que ton amour instable, tes mots poignards et tes actes meurtriers. mon cœur méritait de battre pour quelqu’un qui saurait le comprendre et le combler.
64 notes · View notes
lucangels · 4 years ago
Text
“Maybe, he thought, there aren’t any such things as good friends or bad friends—maybe there are just friends, people who stand by you when you’re hurt and who help you feel not so lonely. Maybe they’re always worth being scared for, and hoping for, and living for. Maybe worth dying for too, if that’s what has to be. No good friends. No bad friends. Only people you want, need to be with; people who build their houses in your heart.”
— Stephen King, It.
41 notes · View notes
lucangels · 4 years ago
Text
Et il ne faut rien montrer, ni la peine, ni la haine, ni la nostalgie. Il faut serrer les poingts, cacher son regard, et sourire, toujours. Ne rien montrer, Ă  personne.
16 notes · View notes
lucangels · 5 years ago
Text
When will I heal?
250 notes · View notes
lucangels · 5 years ago
Text
I thought what we had was love, but now that I’ve moved on and got someone new…..I now know that what we had was never love
p.s.w
189 notes · View notes
lucangels · 5 years ago
Text
nobody is irrelevant. nobody is invisible. your neighbors know your name and see you set off to school or work or the backyard everyday, sometimes with a spring in your step and sometimes with hunched over shoulders. there was this one time some stranger pointed you out to their friends and said “that’s the haircut I want” or “I have that shirt, too” or “they go to my school”. someone has admired the way you carry yourself or gave a presentation or even the way you’re so polite when you first meet a person. you’ve made comments or jokes that have stuck in minds of overhearers and eavesdroppers. when old classmates of yours think back to kindergarten or fourth grade or sophomore year they remember you and have an opinion of you. you’ve made recommendations of songs and restaurants and even cookie brands and actually introduced people to their all-time favorites. the cashier at the grocery store knows exactly what laundry detergent your household uses, or even if you don’t do your laundry at all.
you can never be irrelevant. there’s pieces of you everywhere, in a dozen lives, in a hundred dreams, in a million memories. maybe it’s true that you don’t have any friends, and you have a sucky relationship with your family or no family at all and no-one ever checks up on you, and you’re really very lonely, but that doesn’t determine your worth. you do. and so do the billions of small attributions you’ve already made to the world, both long-term and short-term. so thank you.
65K notes · View notes
lucangels · 5 years ago
Text
What if the love we deserve is love we never find? I’ve learned in love and death we don’t decide
Dermot Kennedy ~ Lost
298 notes · View notes
lucangels · 5 years ago
Text
“too many times, you’ve drowned yourself for people who can’t swim in your love language. burnt yourself for people who can’t put out their own flames. abandoned yourself for people who pick and choose when to open their doors to you. too many times, you’ve put yourself last.”
— iambrillyant
3K notes · View notes
lucangels · 5 years ago
Text
I won’t glorify or romanticize heartbreak, for me it was a kind of death and I was forced to keep living.
3K notes · View notes
lucangels · 5 years ago
Text
““When someone’s been gone a long time, at first you save up all the things you want to tell them. You try to keep track of everything in your head. But it’s like trying to hold on to a fistful of sand: all the little bits slip out of your hands, and then you’re just clutching air and grit. That’s why you can’t save it all up like that. Because by the time you finally see each other, you’re catching up on the big things, because it’s too much bother to tell about the little things. But the little things are what make up life.””
—
6K notes · View notes