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Le come-back

Plus que jamais un point d’interrogation. L’indécision. Perdue est mon nouveau nom. Solitude est ma destination.

Plus je suis censée savoir moins je sais. Plus j’avance plus finalement il m’arrive de reculer. De revenir sur les décisions, les discussions passées.

Et, qu’en est-il des choix ? Tout avait l’air plus sûr hier encore. Moi. Le monde. J’avais confiance, j’avais la foi. Pour cinq, pour trente.

Depuis, tout semble s’être évaporé. J’ai du mal à écrire, à penser. Je ne fais que bouder et m’ennuyer. Ressasser aussi le bon comme le mauvais. A quand le grand retour me demandez-vous, du point d’affirmation nul ne le sait...

© Les tribulations d’un point d’interrogation

(Source de l’image:Wario Bros)

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L’empreinte de nos vies passées

Je nous ai vu jeunes et vieux. Dépassés, vigoureux. Fougueux, effrayés. Séparés ou à deux. Il eut un avant, un après.

Une intimité, une proximité. Des gestes acquis au fil du temps sans gêne ni réserve. On se donnait tout entier à l’autre. Dans différents mondes où ni toi ni moi n’étions les mêmes. Pas tout à fait si ce n’est l’essence même.

Un amour transcendant les époques, les univers. Laissant nos âmes intactes à chaque fois. Leurs mémoires, leurs souvenirs. Les traces de nos vies antérieures. Le contact de ta main sur la mienne. L’impression de te connaître avant même de.

J’ai volé du temps. Du moins, j’ai essayé. De traverser les siècles, de te rencontrer en rêve. Mais, je ne décide jamais. D’où et quand on se retrouve. De quand et où on s’aime.

Je ne décide rien et pourtant, de tout. Est-ce pareil de ton côté ? Je suis à la fois le créateur, le spectateur de tout ce qui nous entoure. Je ne maîtrise rien juste cette voix dans ma tête me répétant. Ne réfléchis pas ressens.

Qui que nous sommes, où que nous sommes, je suis à toi. Mon cœur, mon âme.

© Les tribulations d’un point d’interrogation

(Source de l’image:Upside down movie)

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YESTERDAY

Il a suffi d’un appel pour que je me souvienne. Oubliant ces dernières semaines. Et, redevenant alors celle que j’étais avant les fêtes.

Un être de colère. Un cœur qui bat. Trop vite, trop fort. Et, dans la gorge, un goût de révolte. Toujours plus amer, plus intense.

Prise au dépourvu oui mais pour combien de temps encore. La politesse. Le «  oui » à place de merde.

Il y a des mots, des cris en moi. Attention parce qu’ils sortiront. Je ne sais ni quand ni dans quel état ça viendra. L’arrêt, la vérité.

Parce que 2018 n’est pas 2017 ni celles qui les ont précédées. C’est mon année !

© Les tribulations d’un point d’interrogation

(Source de l’image:reddit.com/Giphy )

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“ Vous avez l’heure, moi j’ai le temps “

Et voilà, la reprise. Enfin, je l’imagine. Tic tac, tic tac que je me dis. Merci, Captain Crochet.

La morne routine d’un quotidien. De nouveau, la répétition. Le geste las, presque douloureux.

Le cœur qui bat pas parce qu’il veut parce que c’est un automate. La raison prend le relais dans ces cas-là pas la passion. Pas la volonté, pas le courage.

Et si, je m’effondrerai là ? En plan, sur le sol. Quelqu’un viendrait-il à mon secours ? Ou alors, je resterai échouée ou plutôt tombée dans un océan de bouchons, de stylos et de vestes abandonnés. Malmenés, abandonnés eux aussi. Comme moi.

Les semaines vont passer. D’autres objets viendront nous rejoindre : papier, feutres, et qu’en sais-je. De toute façon, à quoi bon ramasser quand des gens sont payés pour le faire hein ? Pas la peine donc.

J’ai beau nettoyer, ILS reviendront. La certitude, l’habitude ou bien le renoncement. L’amertume c’est sûr si ce n’est la bête répétition de gestes cent fois exécutés. D’un dos et d’un poignet trop souvent mis à rude épreuve . Un mental empoisonné si ce n’est emprisonné par un travail qui t’accule.

Mais tel est son but. Du bétail bon marché. Un électoral facile à manipuler à gagner. Qu’adviendrait-il quand les derniers deviendront les premiers ? Et plus encore vous qui savez, ça fait quoi d’avoir envie de se réveiller ?

© Les tribulations d’un point d’interrogation

(Citation : Ibrahim dans Globe Cooker)

(Source de l’image: Hook)

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Ne me dis pas ce que je dois faire. -Je ne te demande pas de devenir ma copie conforme. je tiens juste à ce que tu ne te fermes pas de portes. -Tu veux choisir celles que j'ouvre. -Non -Ce que je fais maintenant, c'est ma vie, c'est celle que je veux. Donc, pas de plan B.

Still Alice

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“Deux lignes parallèles ne se croisent jamais. Sauf si elles sont faites l'une pour l'autre”.

Hier matin, je me tenais devant la fenêtre à faire la vaisselle. Sans grande considération pour ce que je faisais. Sans doute, déjà ailleurs. À l’ouest.

J’ai senti ta présence. Tes bras, ton aura tout autour de moi m’envelopper. Je me sentie en sécurité. Mais telle le firmament d’une étoile, tu n’étais déjà plus là la seconde d’après. Loin déjà. De nous, de moi.

À moins que je n’ai tout imaginé une nouvelle fois. Depuis ce rêve où nous nous sommes rejoints dans un couloir. Reconnus, il semblerait. Je ne m’étais jamais sentie aussi bien. Si moi-même, aussi entière. Ça fait donc ça de te connaître. La certitude et la connaissance.

L’as-tu senti toi aussi de ton côté ? Le frisson de l’excitation ?  En nous et autour ; de l’électricité dans l’air que nous respirions. Et, que dire de ce baiser que tu as déposé sur ma joue avec délicatesse et tendresse. Un geste simple, doux qui pourtant en disait long. Ce n’était pas la première fois ni la dernière. Non, c’était juste l’habitude et l’accoutumance.

Je m’interroge. En dehors de cette pleine conscience, qui d’autres que nous vivent ces moments essentiels ? Si ce n’est peut-être des doubles parfaits les nôtres vivant dans un univers parallèle. Que sais-je une autre dimension si non. Et si nous sommes si heureux le temps d’un rêve, qu’en est-il pour eux ? Est-ce pour cela qu’ils nous accordent la grâce d’être nous deux ensemble de temps à autre ?

Mais alors, pourquoi je te connais autant si je te connais si peu ? Parce que nos âmes se connectent en tout temps, en tout lieu.  Nous nous croyons seuls mais en réalité nous sommes plusieurs. Et, je t’aime dans chaque univers...

© Les tribulations d’un point d’interrogation

( Citation : Le théorème de Cupidon, Agnès Abécassis )

(Source de l’image: Berlin artparasites )

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La quiétude

Si j’étais un objet, je parierai pour une balançoire. Ou alors un hamac. En tout cas, quelque chose de suspendu. En l’air, en mouvement. Et parfois, aussi en arrêt.

Quelque chose de l’enfance qui ne peut être défait que retrouvé. Un sentiment de liberté provoqué ; et maintes fois, éprouvé. En solitaire ou à plusieurs.

Des joies simples. Les plaisirs de l’instant et au diable demain. Juste le ici, le maintenant.

© Les tribulations d’un point d’interrogation

(Source de l’image: holy-youth.com )

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"A chaque action, une réaction égale et opposée"

Troisième loi de Newton.

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“ We can live like Jack and Sally if we want...”

❥ I miss you, Blink 182

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Happy New Year !

Je me demandais si ça allait être comme chaque année. Obligée de faire la fête, obligée de s’amuser. Pour se retrouver plus seule qu’à l’arrivée même accompagnée.

Me retrouver une fois de plus à minuit dans mon coin à prier je ne sais qui pour que cette année change enfin. Plus de vague à l’âme mais un optimisme démesuré.

Alors, comment c’était ce 31 ? A l’image de l’année qui venait de s’écouler. En moi, quelque chose gronde. Le besoin de changement, le besoin de me dépasser. Et encore mieux, de me réaliser.

C’était en moi même avant mais je faisais de la résistance. Parce que j’avais peur, parce que j’étais effrayée. Je m’en croyais pas capable. Je croyais que ça n’arrivait qu’aux autres.

Ça m’a pris du temps de comprendre que les réponses étaient en moi. Tout comme les possibilités. Là, à portée de bras si tenté que je le veuille. Et, je le veux. Ici et maintenant.

Je me rends compte déjà du chemin parcouru. Des chaines qui se brisent, des vieux schémas affectifs qui ne cessaient d'être répétitifs. Qui ne me rendaient ni libre ni heureuse. Bien sûr, que ça fait mal si non ça serait trop facile.

Mais, je le sens au fond de moi. Je le vois comme ces nombreux “ un mal pour un bien “. Ça te durcit; ça t’apprends à faire le tri. Entre toi et les autres. Ce qui doit être gardé, ce qui doit être jeté. Et qui sait, enterré pour de bon.

C’est ça que m’inspire cette nouvelle année. Se regarder, apprendre à aimer ce qu’on voit. Que ce soit dans le miroir ou dans le regard des autres. C’est avoir confiance et croire. Surtout en soi. En ses capacités, en sa force, en son courage.

Un amour de soi qui pousse à se surpasser. Au-devant des difficultés, de la peine, de la rancœur. Des chemins sinueux de l’existence. Tant pis, on essaie on se relève et on recommence.

Voilà, ce que m’inspire cette nouvelle année. Je l’ai décidé !

© Les tribulations d’un point d’interrogation.

( Source de l’image: tamerantong tumblr)

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L’homme de mes rêves

C’est comme ça que je l’appelle. L’homme de mes rêves. J’ai encore rêvé de lui hier. Comme toujours, il était différent. Comme toujours, à l’identique.

L’air de tout connaître. D’être à l’écoute. Patient et droit. Grand peut-être. Et quelque chose surtout en lui, en nous qui me fait croire. Que je suis chez moi, chez nous. A l’abri là dans ses bras. Ce n’est pourtant jamais le même visage. Mais, ne dit-on pas que l’amour - le vrai en tout cas - se lit avec le cœur ?

La nuit dernière, nous avons discuté des occasions manquées. Des deuxièmes chances ratées, avortées. Et, j’ai eu l’impression comme à chaque fois de pouvoir tout de te dire. Que rien de ce je pourrai déclarer ne pourrait t’effrayer et te faire partir. Je peux toute te dire et tu peux tout entendre. C’est ainsi depuis toujours. L’inverse est vrai aussi.

Nous sommes deux. Parfois, qu’un. Liés par une quête commune. Celle de deux individus à la recherche de cette moitié si longtemps attendue si longtemps cherchée et puis perdue. Âme sœur séparée pour apaiser la colère des Dieux.

Mais, toujours la présence de ce fil rouge ténu voir suspendu là au dessus de nos têtes. Toujours ce rappel que nous sommes destinées à nous lier à nous aimer. Alors, l’espoir nous tient. Nous ronge aussi parfois quand vient le matin et que tu n’es pas à mes côtés.

Un jour, crois-moi nous nous rencontrons pour de bon. Que dis-je ? Nous nous reconnaîtrons. Parce que tu seras toi, moi moi. Que nous serons nous enfin.

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          A mon amour, puissions-nous nous retrouver ...

 © Les tribulations d’un point d’interrogation

( Source de l’image: the Glitch )

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On est chez soi là où on aime

Home for Christmas

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The lipstick

Elle s’était dite. Ce soir, je ne penserai pas aux boutons que je veux cacher. A la fatigue accumulée. A ce que les autres diraient.

Non, elle a décidé. Un simple rouge à lèvres. Ce soir, elle a surtout pensé au temps qu’il lui faudrait pour se démaquiller. Du temps en moins pour lire, rêver et s’interposer. Ou qui sait encore s’interroger. Sur le sens caché des choses, sur sa destinée.

Quelle en serait la couleur, la teneur ? Le vent finirait-il par tourner ?

© Les tribulations d’un point d’interrogation

( Source de l’image: misunderstood-jacque.tumblr.com )

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She has no time, Keane.

2:57 ❥

You think your days are uneventful And no one ever thinks about you She goes her own way She goes her own way

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Ce qui ne me tue pas me rend plus fort

                                                Cher ex- ami,

Tu ne le sais pas encore mais toi et moi c’est fini. Et pour être honnête, je n’attendais que ça. L’ultime faux pas, la dernière trahison en date.

Parce que dans ma petite tête, je tenais tu vois. Les rounds, les victoires. Les défaites, les pardons. Les “ excuse-moi ”. A quoi ça rime tout ça ? Toi, moi. Notre histoire. Ça sert à quoi dis-moi ?

Les malaises à table, les non-dits. Et que dire, de tes silences. De tes omissions à mon égard. A moi de combler les blancs. D’essayer de comprendre, de toujours me remettre en question. La lâcheté, ta spécialité.

Mais, je compte te ramener là où tout a commencé. Te rappeler le temps où tu étais encore un ami. Où tu étais digne de moi. Peut-être, as-tu oublié ce garçon-là. L’as-tu renié depuis pour être avec la femme que tu dois ? C’est cher payé, tu crois pas ?

Seulement voilà, dans la vie tout est une question de choix. De moment aussi, je crois. De laisser derrière soi les murmures, les regards. Les incertitudes, les réécritures. De ne plus être un otage ni un hôtel de passe.

J’ai lu quelque part qu’il y avait des étapes. Pour en arriver là. Ne plus se sentir obligé ni redevable. Ni avoir à s’excuser. De ce qui s’effrite, de ce qui se meurt. A quoi bon, vouloir toujours réparer ? Se pardonner ?

Ça demande un certain courage. De réaliser que ceux qui vous accompagnent ne font plus votre bonheur. Ça fait mal. Une force dont je m’en croyais incapable.

Mais aujourd’hui, tout s’aligne. J’ai compris. La portée de la dernière pièce, du dernier acte. En moi oui, quelque chose est en marche. Ça gronde mais ça rit surtout. Ça projette, ça sourit et ça rêve. Et, ça s’accomplit. Un point d’interrogation oui mais un point d’affirmation en devenir !

© Les tribulations d’un point d’interrogation