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« Dans les maisons , les sols sont peints en grands rectangles blancs, un sous la fenêtre , un autre de la droite de la porte jusqu’au mur, deux rectangles identiques côte à côte qui finissent au fond sous le lit. Entre un rectangle et l’autre, on a laissé une bande d’un demi mètre de la couleur gris naturel de la pierre, cette bande forme une sorte de guide ou parcours qui va de l’un à l’autre des endroits les plus fréquentés de la maison : aux portes, à la cheminée , au centre du lit. »
Gastone Novelli, voyage en Grèce , trente trois morceaux, 2023,p54.
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La marche est le mouvement le plus simple, le plus accessible, aussi. Elle est le point de départ d’une danse possible. ATDK
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Appunti: coquillages
Dans un endroit isolé du Japon, une communauté de femmes pêcheuses préserve harmonieusement ses traditions. Chaque jour, les Ama-San plongent en apnée dans la mer à la recherche d’algues, de crustacés et de coquillages, qu’elles utilisent pour se nourrir ou faire du commerce. Elles ont entre 50 et 85 ans et sont des “chasseuses des mers”. Cette coutume, et technique extraordinaire, est vieille de plus de 2 000 ans. “
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Ma montagne #
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Petits papiers imprimés #
Maison des arts. septembre 2024.
A mes amis.
« Je peins à l’aquarelle parce que j’aimerais t’apprendre à aimer ce qui nous entoure ».
Robert Walzer , Histoires d’images .
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Attention #
La notion de voisinage permet aussi de penser la relation entre la connaissance et la curiosité. Le voisin est curieux, il regarde et , parfois, épie ou espionne. La curiosité permet d’assurer les relations de bon voisinage. Elle permet de savoir à quoi les voisins sont attachés et donc à quoi il importe de faire attention.
Th. Meyer, Qui a vu le zèbre, 2024.
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Rien ne passe vite , en été, sinon l’été.
Colette , Journal à rebours .
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Umwelt #
« Au bout d'un moment on s'arrête et on s'assied par terre. On ne parle pas. On écoute les bruits. Il y a des vols d'insectes saccadés tout près. Quand ils ont fini on entend du silence puis un bourdonnement continu et qu'on dirait lointain. On se rend compte que c'est le bruit fait par tous les insectes qui sont en train de voler à ce moment-là, que c'est un bruit très fort qui ne peut pas se confondre avec le bruit des gens qui sont dans les champs. On se rend compte avec ce bourdonnement qu'il y a là un monde différent duquel il n'est pas possible de faire partie. On se frotte les oreilles parce que le bourdonnement devient de plus en plus insistant de plus en plus continu on arrive à le percevoir comme une stridence unique et insupportable, on finit par se demander s'il ne vient pas de soi, on se bouche les oreilles même, mais quand on enlève les doigts il ne s'est pas relâché. De temps en temps une grosse mouche ou une abeille ou un frelon se posent tout près, ça fait alors un bruit mécanique un ronronnement particulier à l'origine précise, puis ça retourne à l'autre bruit, au grand bruit de fond, ça s'y perd. »
Monique Wittig, l’Opoponax , Minuit, 1964
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Sibylles#
« Tout n’est pas écrit ».
Alain Resnais
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