iamedelweiss
Noûr
96 posts
Dear Diary
Don't wanna be here? Send us removal request.
iamedelweiss · 1 year ago
Text
Le spectacle
section : Automutilation
Elle a fragmenté sa cuisse comme pour faire naître Mars,
c'étaient des cratères d'obus comme sur la Lune cette garce,
des tranchées percutées par le théâtre de la guerre.
J'ai senti ma trachée s'empiffrer d'une idée amère.
J'ai plissé les yeux, j'ai vu du sang ;
c'est comme ça que les Dieux font pleurer les enfants.
6 notes · View notes
iamedelweiss · 2 years ago
Text
La saillance de sa noirceur allait étourdir mon âme quand j'ai repris mon souffle. Je contemplais ce regard fuyant, toujours accompagnée de cette conviction qu'il ne me trouverait jamais...
Mes prunelles se faisaient humbles, éclaircies par le pétale chaud qui entourait leur proie.
Alors,
Jolie fleur de safran, quelque soit ton nom, je vois tes blessures. Elles ont un brin masculin qui les plombe, et ta lèvre est rigide. Les éclats de ce je-ne-sais-quoi ont percuté l'orée de tes pensées et, longtemps après, ils ne disparaissent pas encore... Que dois-je comprendre ?
Tu ne vis que pour ces vanités agressives ; ces baisers peints et jaunes qui durent à l'infini, et ces corps étendus et blafards qui ne durent plus.
Tu es la vie, et je t'aime à moitié. Vide ou Plein, c'est toujours la même rengaine...
8 notes · View notes
iamedelweiss · 2 years ago
Text
A few months back, I read about a study that found that people who were told to regularly think about things they’re grateful for reported significantly improved physical and mental well-being at the end of the study. So I started going for a walk every day before work and making myself come up with 5 things that I’m grateful for. And I know it sounds like the most cornball shit ever, but it has fundamentally changed my brain chemistry.
I was aware that I was becoming a little bit too much of a sarcastic little hater before I started this experiment. Now I am almost startled to catch myself saying shit like, “Wow, look at the flowers on that tree, I am so grateful I decided to walk this way,” unironically, completely unprompted, and outside of the specific time in the day when I do the gratitude practice. I’ve rewired my brain to look for things to be grateful for, and so I look around me more and find more of them, which makes me feel happier, which makes me find even more good things.
For the record, I’m not saying, “Only think positive thoughts! No bad vibes!” Toxic positivity is probably about as unhealthy as only thinking negative thoughts. Sometimes shit does just suck. I’m not telling you to be grateful for the bad things around you. Being a sarcastic little hater definitely has its place. But setting aside like 2 minutes per day to come up with 5 things you’re grateful for will genuinely improve your outlook. It doesn’t have to be big stuff—sometimes the best I can manage is simple shit like, “I’m grateful that zippers were invented,” but even that forces me to be in the present moment and deepens my appreciation of the world around me. Try it, even if you have to do it badly or sarcastically at first. Even if you only do it so that you can come back and tell me I’m wrong in 3 months. Set a daily alarm on your phone and give it a try.
37K notes · View notes
iamedelweiss · 2 years ago
Text
Tumblr media
The bird's getting into troubles
1 note · View note
iamedelweiss · 2 years ago
Text
Il y a des souffles coupés dans chaque coin de rue. Et quand tu me regardes, les soupçonnes-tu ? Les allées de mon cœur se sont pliées sous tes pas pour les attendrir, et la toile du ciel s'est adoucie en tout lieu et en tout sens pour ne pas que la balade te soit ni trop froide ni trop chaude. L'as-tu sentie ? Comme des tulipes qui dansent, comme une vieille église majestueuse où l'on ne dit pas bonjour, où l'on ne se croise qu'avec le silence et la paix de la foi en se contemplant poliment... Comme le soupçon de rose, le donjon �� la cloche bleue que l'on ne devine pas, le vide mais d'en bas, ainsi que ma moue crochue comme certaines pierres disposées ici des siècles avant... Enfin, des douves recouvertes par un liseré vert de nature sauvage où je meurs à chaque coup d'œil tournoyant lancé à mes bottes.
3 notes · View notes
iamedelweiss · 2 years ago
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
My obsession? Victorian lesbians
8K notes · View notes
iamedelweiss · 2 years ago
Text
Un oiseau est venu dévorer un papillon, tout juste hors de sa chrysalide. C'était parfaitement celui que l'oiseau voulait. Ce dernier resplendissait sur la poitrine que tu bombais fièrement en détachant cruellement ces ailes de leur abdomen. C'était ton mode opératoire, retirer toute l'épine d'une tige de rose ; edenter un lion... Mais on te remerciait toujours.
2 notes · View notes
iamedelweiss · 2 years ago
Text
🤍
@iamedelweiss
3 notes · View notes
iamedelweiss · 2 years ago
Text
Tumblr media
5K notes · View notes
iamedelweiss · 2 years ago
Text
Tumblr media
14K notes · View notes
iamedelweiss · 2 years ago
Photo
Tumblr media
I pronouns you not guilty
80K notes · View notes
iamedelweiss · 2 years ago
Text
I’d do anything for this woman
Tumblr media
If I ever met her I’d ask her to be the ye to my haw
79 notes · View notes
iamedelweiss · 2 years ago
Text
relatable
happy international women’s day to ponyo’s mom for being my first gay awakening despite the fact that i didnt know what being gay was until years later
148 notes · View notes
iamedelweiss · 2 years ago
Photo
omg
Tumblr media Tumblr media
5K notes · View notes
iamedelweiss · 2 years ago
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
her >
35 notes · View notes
iamedelweiss · 2 years ago
Text
More than a witch... Such a goddess I can't- 😭
Tumblr media
Want to be a fairy witch 🌿
4 notes · View notes
iamedelweiss · 2 years ago
Text
Et tu me souriais
Ma quête sans un espoir ondulait comme mon âme entre ces murs. Les corridors n'avaient pas un air amical, et le plancher semblait vouloir m'écorcher à chaque pas. La bâtisse vibrait d'une méchanceté rare jusqu'à mes tympans. À ce moment-là, je quittais la chambre où nos corps dormaient l'un à côté de l'autre en compagnie d'un nourrisson. C'était bien-là la chambre qui avait bercé ton enfance. Alors que je déambulais afin de regagner l'étage inférieur, les escaliers de bois enveloppaient ma carure flottante, plus frêle encore que je ne l'avais jamais connue, car elle n'avait rien de charnel ni d'osseux. Après les tourmentes que me fit endurer la demeure de ta mère, mes affres s'écoulèrent comme du sang apaisé après la mort, alors que je regagnai la cour. Mon soulagement s'amaigrit promptement à la vue d'un nouveau spectacle ; encore toi, saisie par un arbre, au bout d'une corde. Et tu me souriais.
4 notes · View notes