hatithenorn

[hatithenorn]

Sublime mélancolie

Musique dans les oreilles, Je laisse glisser mes yeux Sur le canevas des cieux, Plein d'histoires sans pareil.

Chaque étoile dans le ciel s'ouvre sur un souvenir, fragment d'une vie partielle, Enchâssé dans mon sourire.

Et ces mille vies vécues; Regardées, jouées ou lues; Font autant partie de moi Que mes premières joies.

Un sentiment doux-amer sublime mélancolie, Je remplis mes poumons d'air Mon cœur de nostalgie.

[hatithenorn]

Exister dans ton regard

Moins qu'une ombre dans la nuit, Grain de sable qui s'ennuie, Perdu dans le sablier, Sur le point de s'oublier. Je perds toute consistance, Fourvoyé dans l'inconscience De ce monde sans essence. Plus rien n'a de sens, Mais je sens que ton regard Plongé dans mon cœur hagard, Y dépose ta confiance, Me redonne une existence. Transcendé, je me rappelle, Dans sa constellation L'étoile des passions Illumine le ciel.

[hatithenorn]

Bonheur radieux

Dans le cocon de tes bras, Je laisse vagabonder Mon esprit émancipé, Libre de tout embarras,

Vers des cieux lumineux, Paysages de promesses, Dans la plus grande allégresse, L’arrivée des jours heureux.

Au creux de ces mêmes bras, La naissance d’une larme, Un amour qui me désarme Va se perdre dans nos draps,

Tel un témoin éphémère Du bonheur que tu m’apportes Et qui chaque jour m’emporte Vers des horizons solaires.

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Flamme d’espoir

Angoisses d’une nuit noire, Pas de lune, pas d’espoir, J’erre dans la solitude Sans aucune certitude,

Cherchant du bout de mes doigts, Par des tâtons fourvoyés, Le réconfort d’un foyer, Une promesse de joie.

D’abord je sens son parfum Aux fragrances enivrantes, Puis j’aperçois aux confins Sa lumière apaisante,

Venant réchauffer mon âme A la chaleur de sa flamme, Et d’une douce caresse Je perçois mille promesses,

Libérant devant mes yeux Un spectacle de couleurs, Plus de mal, plus de douleur, Mais un avenir radieux.

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Sanctuaire

Douceur d’une nuit passée, Pleine d’amour, enlacés, Je contemple ses yeux, Son regard si radieux. Et sans aucun préambule, Sérénité sans pareille, Comme un monde de merveilles, Une magnifique bulle Et nous sommes transportés Bien loin de tout souci En toute lég��reté, Nos âmes sont adoucies. Dans un moment éphémère, A la durée incertaine, La douceur coule dans nos veines, A l’abri de ce sanctuaire.

[hatithenorn]

Le bonheur du synesthète

Peau contre peau je savoure Sa mélodie sans pareille Qui résonne à mes oreilles, Le doux effet de l’amour.

Festival de sensations, De caresses et de passion, Un partage du plaisir Renforcé par le désir.

J’entrevois un tourbillon Constitué de couleurs, Chacune son émotion, Toujours teintée de bonheur.

Tableau mouvant dans la tête, J’observe la symphonie, Toujours cette mélodie, Le bonheur du synesthète.

[hatithenorn]

Nuits blanches

Encore une nuit passée A engloutir mon sommeil Dans le flot de mes pensées Jusqu’au lever du soleil. Emporté dans le déluge D’une angoisse débridée, Je la laisse me guider A l’écart de tout refuge, Vers l’océan incertain D’un futur pas si lointain, Et je commence à couler Sous le poids de mes boulets, Mais des souvenirs fugaces Me remontent vers la surface, Heureuses bouées d’espoir, Survivre pour la revoir.

[hatithenorn]

Désir

Mon visage épanoui, je sentis se réveiller, Toute digue balayée, Ces sentiments enfouis Au plus profond de mon cœur. Une enivrante vapeur, S’empare de mon esprit, Mes instincts enfin compris. Le corps pris de tremblements, Je respire son odeur, Du bout des doigts je l’effleure, Je deviens son amant, Transmettant mes intentions, Mes lèvres contre les siennes, Irrésistible impulsion, Je tente de la faire mienne.

[hatithenorn]

Cœur de loup

Je ne me souvenais plus Depuis quand j’étais reclus Lorsque je sentis monter, Dans un plaisir éhonté, Le frisson délicieux Des instincts malicieux. Illuminé par la Lune, Je me dressai sur la dune, Devenant un prédateur Dans un cri de défiance, Oubliant toute méfiance, Un appel libérateur. Mon sang bouillonnant en moi Seul, étais-je le traqueur Ou l’inconsciente proie Dans ce jeu dévastateur ?

[hatithenorn]

Festival du ravage

Emprisonnés dans mon cœur Par les liens de la morale, Tous ces démons destructeurs Au comportement bestial

Alimentés par mon sang Peuvent goûter ma colère, De leur naseaux frémissants Alors qu'elle remplit l'air.

Enivrés par ma fureur, Ils dégagent une chaleur Les libérant de leurs chaînes Prêts à distiller leur haine,

Et n'écoutant que leur rage, Brisent tout sur leur passage, Ne laissant dans leur sillage Qu'un festival du ravage.

[hatithenorn]

Libératrice

Enfermé dans ma torpeur, Coupé de mes émotions, Je discerne les clameurs A l'abri de mon bastion.

Doucement, une chaleur Vient réveiller mon cœur, Se répandre dans mes veines, Me purgeant de toute haine.

Je lève la tête, hagard, Une cascade de feu, L'étincelle dans ses yeux, Elle capture mon regard.

J'en oublie mes cicatrices, Et suivant mon intuition, Je succombe à la passion, Embrasse ma libératrice.

[hatithenorn]

Le chant de la pluie

Sous la pluie torrentielle, L’esprit rêveur, je profite, Le visage vers le ciel, De ces milliers de pépites.

Je peux voir autour de moi Ce halo d’or et de bleu, Un spectacle merveilleux Aux notes de cette voix,

J’écoute chanter la pluie, A chaque goutte un éclat, Le souvenir d’être là, Réalité qui s’enfuit.

Un tourbillon de couleurs, Une tempête magique, Viennent emplir mon cœur D’une euphorie nostalgique.

[hatithenorn]

Cœur captif

Captif de cet univers Qui n’existe qu’auprès d’elle, Lors de moments éphémères Que j’aimerais éternels,

Je repasse à l’infini Cette belle mélodie Celle qui nous a bercés Lors de nos nuits enlacées; Partageant notre douceur Dans une pure candeur, Entretenant cette flamme Pour y réchauffer nos âmes Captif de mes souvenirs, Je conserve dans mon coeur L’image de tes sourires, Quelques instants de bonheur.

[hatithenorn]

Verdict céleste

Une couronne de feu Ceignait cet être céleste, Reflétant dans ses yeux Une volonté funeste

De purifier tout le mal Qui s'immisçait sur ces terres, Combat contre l'infernal De plusieurs millénaires.

Par sa rage zélatrice Apparut la lumière, Dans tout son éclat solaire, Violente et destructrice,

Balayant tous les obstacles, Pulvérisant les décombres, Pour ne laisser aucune ombre Sur ce sinistre spectacle;

Car en la fin de toute chose Disparaissait sa folie, Lui apportant l'euphorie D'un esprit qui se repose.

[hatithenorn]

Désert cendreux (Prose)

Depuis quelques temps maintenant je marche, désorienté, dans un désert de cendres. Des vents froids viennent souffler sur ces terres désolées que j'arpente, rendant douloureuse chaque bouffée d'air, comme si chaque seconde passée dans ce monde gris et terne essayait d'attenter à mes jours. Pourtant je sens sous mes pieds des soubresauts saccadés, me donnant l'assurance qu'autrefois cette terre fut pleine de vie et continuait à se battre contre son morne destin. Une lueur vient alors traverser le ciel noir de nuages, apportant quelques pâles couleurs au paysage, suffisamment pour me redonner espoir. Je continue mon voyage, cherchant dans ces dunes désertiques les quelques signes épars de la vie qui renaît parmi les cendres d'un monde qui n'abandonne jamais face à sa propre dévastation.

[hatithenorn]

L’elfe et le loup

A l'orée de la clairière, Baignée dans la lumière Du grand astre sélénite, Se dévoile une poursuite.

Un loup au pelage sombre Se précipite dans l'ombre, Coursant une elfe des bois, Il n'est plus qu'à quelques pas.

Alors que le loup bondit, L'elfe se tourne et sourit, En se laissant emporter Par l'élan du canidé.

Dans un rire mélodieux, Elle embrasse son museau, Le regard droit dans les yeux Et prononce quelques mots.

Un jeune homme au regard gris Remplace alors l'assaillant Pour lui rendre tendrement Un baiser bien plus épris.

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Coeur de flamme (Prose)

Perdu dans la pénombre, une flammèche vacillante dans ma poitrine, j'avance à tâtonnement, continuant à avancer sans idée de ma destination. Alors que mes pas faiblissent, je sens sur ma peau le toucher d'un vent bienveillant. Doux, chaleureux, sa caresse vient nourir mon cœur, ravivant ma flamme à vue d'oeil, qui s'illumine à nouveau. Guéri de ma cécité, j'aperçois juste devant moi une magnifique femme, en train d'entretenir ce nouveau brasier pour s'y réchauffer et soudain je comprends. Peu m'importe la destination tant que mon coeur partage sa chaleur avec celle qui est devenu mon monde.