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SÉANCE #12 | [Lettre ouverte à Facebook]
Bonjour Facebook,
Comment vas-tu? Moi, comme tu le sais, je me porte plutôt bien dans mon confort à la maison en bas de la rue Leclerc à Donnacona avec mes 16% de batterie et mon beau téléphone Samsung S7 tout juste à côté de moi. J'aurais bien aimé te parler de ma nouvelle maison, de mon nouveau perroquet ou encore de mes stages, mais nous ne nous attarderons pas à ces sujets puisque tu es, une fois de plus, informé de tout ça. En fait, la présente a pour but de prendre des nouvelles de ma famille. Je ne les vois plus souvent, mais toi, parait-il, tu sais exactement comment ils se portent. J'espère que tu pourras me donner de leurs nouvelles.
Avant qu'on se laisse, j'ai réfléchi et j'aimerais m'excuser pour notre relation unidirectionnelle. Je vais être honnête, je me sens coupable. Tu es tellement là pour moi, tu m'écoutes, tu me regardes et tu me surveilles 24 heures sur 24 s'il le faut. Et moi, je te prends naïvement comme acquis sans savoir tout ce que tu faisais pour nous tous. Après huit longues années à se fréquenter, tu me connais par cœur et moi j'en sais si peu sur toi. J'ai attendu trop longtemps avant de vouloir en apprendre sur toi. Alors pour toutes ces raisons, accepte mes excuses. Dorénavant, tu peux être certain que je vais continuer à mieux te connaitre pour mieux m'ajuster comme tu le fais pour moi.
Affectueusement,
Utilisateur 3008A3 9420R8 WL
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SÉANCE #11 | [Démocratie 2.018]
Quel adon! Au souper de Pâques, nous nous sommes retrouvé toute la famille autour de la table. Durant le souper, la question des prochaines élections est inévitablement tombée sur la table. Plusieurs questions s'en sont suivis: «Voter pour qui? Voter pour quoi? Voter à quel endroit? » C'est à ce moment bien précis que l'idée d'instaurer le vote sur les plateformes numériques est apparue. Tous sont d’accord : nous sommes submergés par les médias numériques et c'est l'une des façons des plus efficace pour s'informer rapidement et d’obtenir un éventail diversifié d'opinions et d'informations. Quoique les médias numériques peuvent être de vraies mines d'or, il est nécessaire pour une bonne démocratie que les citoyens soient en mesure de faire un choix éclairé. Bien qu'ils soient d'une grande aide, nombreuse sont les fois où un intermédiaire saupoudre son grain de sel à travers l'article pour faire refléter leur propre intérêt. C'est donc par l'entreprise de lectures ou d'entrevue directement tiré des différents partis que le citoyen peut réellement se faire une idée. De plus, le grand danger des médias sociaux est probablement les algorithmes (Duval, 2017 : En ligne). Dernièrement renouvelés, ceux-ci favorisent certains débats ou préférences selon nos intérêts identifiés. Par conséquent, nous ne sommes qu'informé en partie des prises de position des acteurs. Vous me direz probablement : quelle est la solution à faire? Outre aller directement s'entretenir avec les différents acteurs, je suggère que l'on s'abonne aux médias numériques sur les réseaux sociaux qui pourront nous faire voir les nouvelles sous un angle totalement différent de celui de notre média chouchou.
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SÉANCE #8 : [SVP, Copie-colle pas !]
Avant toute chose, merci Tumblr d'être gratuit. Merci aussi de nous informer et nous offrir de l'information. Pourquoi pas ne pas remercier Google ainsi que Wikipédia pour tout ce qu'ils font sans qu'on en paye un rond.
Il semble bien que nous soyons désormais dans une violente marée de gratuité. Par contre, ce n'est pas pour autant une bonne raison pour regarder une jolie petite vidéo sur YouTube expliquant comment «hacker» Photoshop en quelques clics. Certaines choses se doivent d'être payées pour conserver une éthique, mais aussi un respect envers autrui. Quelle serait le choix de notre nouvelle vedette québécoise favorite, Stéphania Starletta, entre vendre 1 000 000 de fois sa plus grande chanson à 0,99$ ou encore de se voir télécharger illégalement sa chanson 2 000 000 de fois?
Parallèlement à l’éthique, la propriété intellectuelle est un droit sur une idée, une invention ou une création du domaine industriel, scientifique, littéraire ou artistique. Il peut également s’agir d’un droit sur un symbole, un nom, une image, un dessin industriel ou un modèle à usage commercial. Il ne semble pas avoir de problème avec ce que je viens d'avancer, mais pourtant oui. N'ai-je pas une belle définition ? Le problème est dans sa provenance. Bien que j'explique la définition, celle-ci ne m'appartient pas. Elle provient d'un site du gouvernement du Canada. En 2018, il est si facile de faire un petit copier-coller et s'approprier les propos des autres. C'est pour cette raison qu'il est impératif d'être transparent dans nos recherches, mais surtout de remettre à César ce qui appartient à César.
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SÉANCE #7 : [Merci technologie]
Quelle chance! Nous avons l'opportunité de vivre dans un monde sécuritaire. La police et le gouvernement peuvent sauver notre vie en ayant accès à notre position avec le cellulaire ou encore avec l'aide de nos cartes de débits et crédits. Sans oublier que tous nos renseignements confidentiels et notre vie privée pourront être entre les mains de nos sauveurs grâce aux futures puces électroniques dans le corps. Quel monde merveilleux où il sera bon de vivre en toute tranquillité ! Ce monde paradisiaque arrive tranquillement avec les nouvelles technologies sur nos téléphones intelligents. Avoir accès à nos données bancaires seulement en confirmant notre empreinte c'est dorénavant commun. Espionner un ami en regardant sa localisation grâce à des applications c'est banal. Voir de la publicité d'un buffet apparaître sur notre fil d'actualité Facebook deux minutes après avoir consulté un site Web de meuble, c'est la routine!
Un instant, prenons un peu de recul pour bien comprendre la situation à laquelle des millions d’utilisateurs sont confrontés. Cachées dans notre lit, les moindres préférences et visites sur les sites sont examinées et compilées par des compagnies? Avec la géolocalisation et l'enregistrement continu de nos habitudes, les firmes peuvent ainsi vendre nos informations à des sommes faramineuses aux plus offrants. Pourtant, avons-nous accepté consciemment d'être espionnés et d'être devenus de simples données qui peuvent rapporter aux industries? Avec le développement de la technologie, quelle sera la limite des publicitaire pour avoir accès à nos informations?
Facebook devrait être plus transparent à ce niveau. Il devrait opter pour une présentation comme celle qu'il a effectuée en affichant le message suivant: [Compagnie X] ne pourra publier du contenu sur votre Facebook sans votre autorisation.
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Séance #6 : [Aime ma publication]
À ce qu'il parait, un humain s'est compliqué... C'est peut-être pour cette raison qu'il a développé plusieurs plateformes numériques pour révéler une partie de lui bien précise à chaque endroit. Même si nous sommes qu'une seule et même personne, il est fort probable que la professionnelle Philomène Dupré, au LinkedIn impeccable, ne soit pas la même que Pphiloumy Ddupré ivre morte sur le planché de sa salle de bain aux murs rose banane comme le montre sa photo publiée sur Facebook à 3h45 am. Évidemment, notre WhiteGurl95 aime aussi montrer des clichés de femme parfaite sur Instagram. Bien qu'elle ait 135 000 abonnés, 100 000 de ceux-ci sont la résultante d'un site d'achat d’abonnés. En échange, ce site demande mensuellement 400 euros, une aubaine dit-elle.
Bien que cette situation révèle de l'imaginaire et que vous la trouvez peut-être exagérée, il existe bien des Philomène Dupré dans ce monde. Des gens pour qui, la visibilité et l'identité numérique occupent une place colossale.
Effectivement, en quelques clics, tous sont en mesure d'obtenir des pouces bleus ou de jolis cœurs pour se valoriser, mais notre société a-t-elle oublié l'essentiel? Après tout, qu'est-ce qui est plus valorisant que de travailler pour quelque chose que l'on aime et qui apporte quelque chose aux autres ? Si notre cœur est en paix, c'est la seule chose qui compte. Il n'est d'aucune utilité de prouver aux communautés numériques que nous œuvrons dans la bonne ou mauvaise voie. Recevoir un «like» ou en recevoir 100 000 pour une publication qui nous montre en train de faire une bonne action, une bonne action va rester une bonne action. La quête de la visibilité semble brouiller le raisonnement de plusieurs.
Alors c'est ici, sur Tumblr, que je fais un appel à tous. Nous devons vivre le moment présent et nous valoriser nous-mêmes à travers de belles réalisations, qu'elles soient grandes ou petites.
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Séance #5 : Mon «match» avec les réseaux sociaux
Facebook, Instagram et LinkedIn sont qu'une infime partie des nouveaux médias sociaux. Grâce à ces applications, nous avons l'opportunité de rester en contact avec nos amis, nos collègues ou bien nos idoles. Tels des couteaux, ces outils sont à double tranchant. D'une part, ces réseaux permettent la création de communautés et d'interactivité, mais d'autre part, ils permettent de les détruire en quelques instants. Dans ce monde superficiel, tout peut être mal interprété. Bien que ces réseaux essaient de renforcer le réseau de contacts, ils ne pourront certes jamais remplacer le côté humain et les avantages que peut apporter cette approche. Dans ce monde illusoire, on tente de nous faire croire que nous faisons partie de communautés, mais sont-elles bien réelles? Après tout, ce n'est que des profils virtuels, sur des plateformes virtuelles qui adhèrent à des groupes et amis virtuels. À mon sens, les technologies numériques nuisent fortement aux rapports humains bien qu'ils apportent un sens utile aux développements de nos réseaux personnel et professionnel. Cet univers est une balance instable constante qui penche entre des pour et des contres.
Pourquoi ne pas se laisser un exemple d'application bien connu : Tinder. L'art de dénaturer l'amour, le charme, la classe et le côté humain en proposant aux utilisateurs de se prononcer sur leurs impressions en un simple mouvement de doigt. Pourtant, quel célibataire n'a jamais essayé cette approche pour tenter de trouver son âme sœur? Nous avons tous un ou une amie qui, grâce à Tinder, a trouvé le bonheur auprès de quelqu'un, mais nous avons tous aussi cet ami qui se cache derrière son cellulaire ou son ordinateur pour révéler le fond de ses pensées, qu’elles soient tendres ou haineuses, à une personne ou à sa «communauté».
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SÉANCE #04 : Angoisses et vertige du numérique
La cybercriminalité est probablement un sujet que peu d’entre nous connaissent réellement. Qui d’entre nous se dit expert des codes du Web? Qui prétend bien maitriser l’art du Web? Comment pouvons-nous nous sentir à l’abri de cyberattaque, du cyberterrorisme ou d’espionnage électronique quand les chefs de police du Canada réclament plus d’outils pour lutter contre ces types de crimes? Publiquement, ils affirment que l’état de la situation n’a pas eu de grandes améliorations depuis plusieurs années. Ils ont même affirmé que cette situation «était [urgente] il y a six ans» (Lacroix, 2017 : En ligne, 2e par.). Est-ce que les autorités avaient et auront les ressources nécessaires pour faire face aux attaques? Inquiétant de savoir que « l’agenda de vigilance du SPVM prévoit que les ressources passeront de deux à 12 employés chargés des enquêtes sur le Web» (Lacroix, 2017 : En ligne, 9e par.). Ils n'ont clairement pas pu répondre aux besoins durant toutes ces années et l'adaptation prendra probablement plusieurs années.
Même si les cyberattaques sont mises de l'avant-plan, nous ne devons en aucun cas omettre l'enchainement que crée la cyberdépendance. Avons-nous réellement mis à la disposition les outils nécessaires aux victimes? Peut-être que le récent reportage d’Alexandre Taillefer, Bye, en a fait réfléchir plus d’un, mais une fois de plus, les outils et services disponibles sont dépendants des autorités. Même si une personnalité québécoise en demande, il est bien difficile d’en voir les résultats. Si, encore aujourd’hui, le nombre d’enfants pensant au suicide en raison de leur cyberdépendance est aussi élevé, peut-être, oui, peut-être y a-t-il un problème quelque part. Comme mentionné dans le reportage, le ministre, Dr Gaétan Barrette, ne peut continuer de fermer les yeux et de rester les bras croisés.
Devrions-nous faire comme les chefs de police et attendre six ans encore pour tenter de résoudre ces problèmes en nous outillant? Plutôt d’attendre, c’est à nous tous de prendre nos responsabilités : nous informer, mais aussi d’informer les autres en ce qui a trait aux précautions du Web. Pour mieux nous protéger, nous devrions avoir en possession davantage de connaissances en la matière du monde Web.
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