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L’activité physique : le meilleur remède durant la pandémie

Dylan Fortier 6 décembre 2021 Bien que les effets directs de la pandémie de la COVID-19 sur les personnes infectées sont déjà bien connus, la population sait-elle que la pandémie amène d’autres conséquences sur leur santé?

      La pratique d’activité physique est un élément clé à la santé, particulièrement durant la quarantaine..

Les Canadiens ont perdu la forme depuis le début de la pandémie, causant ainsi des risques accrus pour la santé. Le confinement imposé par le gouvernement, le télétravail, la fermeture des installations sportives et l’annulation des sports d’équipe ont entrainé une modification dans les habitudes des gens. Ce relâchement amène des problèmes de santé mentale et physiologique, s’ajoutant aux symptômes de la maladie à coronavirus. Une étude publiée en octobre dans The Lancet par les COVID-19 Mental Disorders Collaborators note qu’il y a une nette augmentation de plus d’un pourcent de la prévalence des problèmes dépressifs et anxieux chez la population mondiale depuis le début de la pandémie. Il y aurait également une augmentation du taux de suicide et des violences domestiques depuis la quarantaine. La solitude d’un être social comme l’humain, à la suite du confinement à la maison par la quarantaine obligatoire ou par le télétravail déteint sur son moral. La sociabilité à l’extérieur de la maison y est également restreinte, en raison de la fermeture des lieux de rencontres et l’annulation des évènements culturels.

Selon une étude d’IPSOS, 56% des Canadiens sentent une augmentation de l’anxiété ou du stress à la suite de la pandémie de Covid-19. La proportion est de 43% chez les Québécois, 63% chez les adultes de 34 ans et moins, et 46% chez ceux de 55 ans et plus. Selon le docteur Jean Doré, de la Clinique médicale Racine, le temps alloué à l’activité physique est un facteur important sur les conséquences mentales et physiologiques d’une personne. Ce médecin spécialisé en kinésiologie, l’étude du mouvement, affirme que lorsque pratiquée à bonne dose, l’activité physique engendre des bénéfices aux niveaux physique, structurel, émotionnel et moral. C’est pourquoi une personne désirant avoir des effets bénéfiques sur sa santé devrait viser un dosage de 150 minutes d’activité physique modérée par semaine, et devrait doubler la dose pour atteindre un maximum de bénéfices. La marche, le jogging, la bicyclette et la randonnée sont tous des moyens accessibles qui permettraient d’accéder à un mode de vie sain. L’activité physique est un médicament naturel efficace pour prévenir et guérir. La santé cardiovasculaire d’une personne en forme est généralement meilleure selon le médecin. Cela est dû en grande partie grâce à l’amélioration des capacités cardiovasculaires et du profil métabolique. Une personne s’adonnant au sport diminue les chances de développer des problèmes inflammatoires, des rhumatismes, de l’arthrose et des maladies diminuant la capacité du système immunitaire. Elle peut même être efficace contre le COVID-19, car cette dernière est plus ravageuse envers les gens souffrant de problèmes cardiovasculaires. « Les gens en forme, les gens ne souffrant pas d’obésité, les gens qui ne sont pas diabétiques; bref les gens ayant un poids santé et qui s’entrainent, sont moins à risque de mourir du coronavirus » dit le Dr Doré. Les Canadiens sont préoccupés par le respect des mesures sanitaires pour prévenir la maladie à coronavirus. Il est cependant espéré que la population n’oublie pas de compenser ces privations par les efforts apportant les biens faits mentaux et physiologiques. Cela contribuera définitivement à désengorger nos centres hospitaliers.

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