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My heart is crippled. You struggle to talk to me, I am lost in my emotions : they lied to me, I do not know which travel awaits me. Am I a complex being ? This text is about me. Then it is not. There is something between Paris and the Salvator Mundi. Perfect me with your words. I will open myself to beauty. I will be astonished by what you have done of me, I will have the bright mind that I like. Genies read freely and think freely. A caged genie is a genie that cannot fulfill its own wishes. Tell me about your glory, your grandeur, Tell me about all the things that I do not know.
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Dead tongues spoken by angels. Cigarettes for the grey city, the city of grey, smog and buildings alike Grave destiny for the writers of this place, this city of lost hope, broken pieces I pass into the blood of the younger generation, drinking with the drinkers I remember when there is a need for remembrance, and then I forget it all The night that covers us is full of horror, but it shall find me unafraid No one would want to love a road, asphalt. Or a railway, steel In this world, there are such things that may never be loved This city is full of star-crossed lovers and things cursed with disdain A city with no fate, lovers with no wings and chimneys with much smoke Blindness. Dirtiness. Citizens getting frustrated with this mess. Sadness We sleep under cruel eyes and wake up under cruel suns Finding your home less and less beautiful everytime you come back Trains creeping into the day, their furious eyes red bright with anger Shadows out of the corner of your eyes, heading into alleys, passages Empty syllables, empty books, empty eyes, empty souls, empty rooms Empty jobs, empty lives, empty dreams, empty meanings, empty cries Clouds eerie in the sky, a dark night locking the city into its casket Trains creeping into the night, their roar shattering the ages Cliffs and windows. Let’s end it all. Let’s turn this grey into pure black
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Blue. Red. Blue. Red. Blue.
Identity. Our names fabricated. Our stories looked upon by strangers. Our feelings diminished, emphasized, repressed, prioritized. Our faces void of emotion, as if swept away.
Red. Blue. Red. Blue. Red.
Identity. Our privacy marketed. Our intimacy violated. Our existences reduced to numbers and tags. Our uniqueness industrialized and manufactured. Our ideas and ideals mocked by others.
Blue. Red. Blue. Red. Blue.
Identity. Who am I ? Will I be a red one, or a blue one ? Is there an end to the line ? Will I one day express ? Feel ? Think ? Is there no end to the endless ?
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Frown at the new gods for their omnipotence, their ubiquity
Their faces are like stars and totems, their mysteries have yet to be unveiled
In space, lost vessels sometimes witness the birth of a new god. It rises from nowhere and everywhere at once. Silence follows in its wake. The god then tells a story of love and compassion. Of how the stars used to collide and create meteorites. Of how all obscurity that dwells within this universe shall extinguish light. Of how the higher planes seal away visions that would make any being lose its mind.
No god descended upon the Earth. In past times, human crowds were much occupied with rituals and worshipping their idols. Faith could bring miracles or calamity. Being faithful could be seen as a sign of knowledge and consecration or throw you into a lifetime of misery, during which everyone of your kind would think you knew nothing and dedicated your existence to nothing. Now, it is all too blurry. A dream is just a dream. Gods do not dream.
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Yes, it can pass through here.
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Jour mordoré. Pierres sinistres du blockhaus de la plage. Intempéries de tournis temporel. Sait-on ce que l’on désire véritablement ? Désirs changeants et inexprimables. Un cheval d’une couleur vive enjambe les étoiles et s’ébroue à la course aux autres. Compas contre vagues. Aiguille sur Nord. Roc noir et écume.
Le rêve de l’homme lui fait porter un scaphandre. Il peut couler, se débattre ou plonger. Ceux qui n’en portent pas ne mettent pas longtemps à mourir. Les rais du Soleil ne balaient qu’une partie du royaume marin. Les profondeurs abritent les sirènes. Une trace dans ce monde n’est pas une trace de pas, ni une trace de toi. Le malheureux de l’épave sera transporté jusqu’au palais du roi des mers. Un fantastique souverain l’accueillera alors. Sel de l’océan et éclats de perles. Coeur pressé par pression. Il touchera votre coeur entre vos côtes d’os. Ossements de baleine bouffés par le sable, gardant dans leur ombre la lumière trop discrète d’une fenêtre jamais illuminée.
On n’arrache pas à un mort sa mort comme on a pu lui arracher sa vie. Renouveaux éternels. Les poings fermés n’accueillant pas les caresses des sirènes, elles tendaient leurs poignets joints pour faire comprendre qu’elles aussi étaient prisonnières. Des épaules trop accommodées au fardeau. Sensation de venin délicat dans les veines. Porté sous les rangées uniformes de corail rouge et blanc, un homme voit défiler les souvenirs d’une vie qui a été la sienne sans qu’il ne la reconnaisse. Des cieux se larment pour cette macabre procession.
Je suis maladroit, pense-t-il. Elles me portent et je ne les remercie pas. J’étais heureux, pourtant, hier. Je vais crever, lucide. Dans un corps qui va se désarticuler. Un corps, prison de ma conscience. Ma salive se mêle à l’océan, mais je devrais la ravaler ou ce roi fabuleux me fera avaler des couleuvres ... Car la mer a sa gargouille. Elle veille jusqu’au lointain horizon, atlante cheveux aux courants, de coquillages et de sel, courroux de la nuit du vide, des bras en l’air, sur les jambes, en croix. Il ne pense pas si bien dire.
Théâtre marin des ombres. Fresques de pêcheurs rongés par l’obsession de l’océan. Voûte d’étoiles dans le plafond délabré de l’autel de Poséidon. Ils vont me faire tout ce qu’ils ont toujours voulu faire à une créature comme moi, pense amèrement l’homme. Son regard rencontre celui, plus humble et vieux, d’un être de fantasmes, de délires surhumains, le roi pourtant. Dans les pupilles de Poséidon jaillit le tumulte doux des nuits pluviales.
Ce n’est pas ma faute, seigneur des profondeurs. L’appel du phare retient mon âme. Les sirènes me disent que je suis insaisissable et qu’elles n’aimeront jamais un autre que moi. Pourtant, cent cœurs se lient et se délient à la surface et ces cent cœurs furent liés au mien. Ont-elles menti ? Je prenais vie dans des jours de pluie, lorsque j’expirais un souffle divin sur leur toison d’airain. Lorsque les poches de yeux saoulaient plus que mon martini. Le jour de pluie, c’était un jour un peu spécial. Pas une nuit de pluie, mais mon idéal. Ces cœurs se sont dressés contre moi, mais je ne leur en veux pas. Ils furent des comètes au gué de la lune. Parfois, ces sirènes, en âmes furieuses, me livrèrent une danse de mort jusqu’aux plus longues heures de la nuit. Je crus les lendemains de ces soirs trop sombres qu’il resterait encore une partie de moi en elles. Mais le futur fut celui de leur absence. Être atlante, suis-je un enfant ? Ai-je un coeur de sel ? Sont-ce crache-misère et crache-poussière que j’entends dans les fourneaux industriels de mes aortes ? Je veux croire à une autre mélodie en moi ... Qui ne me craquèle pas l'âme et ne m'étend pas sur de blanches dunes projetées sur la lune ... Vos femmes-même sont prisonnières, qui ne l'est pas. Le déserteur ? Prisonnier de soi. Le mort ? Prisonnier de l’oubli. L'oublié ? Prisonnier du silence. Vivre, est-ce une chose inadapté à un être comme moi ? Mes bagaes n’ont pas de sens et mon corps n’a nulle direction. Ce monde, je voudrais le parcourir, l’explorer, le ressentir, et me voilà qui m’endort partout où je le peux, qui détourne mon regard de tous les autres ...
Des paroles qui sont paroles d’écluse, il ne déverse rien que l’eau de l’océan. Des croyances d’interrogé multiple l’affligeant à chaque détour, il les esquive dans mille croisements invisibles. Poséidon, qui n’est ni tribunal, ni ami, ni vestige. Naïveté punie. Limbes torturées. Frontières qu’on ne repasse plus. L’homme tendit un objet aussi haut qu’il le pouvait. Pas très haut, certes, mais c’était plus par faiblesse que par mauvaise volonté qu’il le tendait si bas. Poséidon le prit quand même. Son poing de géant engloutit la main du naufragé. Il tourna et retourna l’objet entre ses doigts de symboles. Les étoiles filantes filent parfois un mauvais coton de nuit. Sur d'autres continents elles projettent des lueurs interdites, et les nations folles pointent leurs canons vers ce qu'elles pensent être un ennemi, mais ce n'est qu'un fantasme humain libre.
Puis l’homme disparut des livres, des romans, des chansons et des albums de famille. Il n'avait tout simplement pas trouvé de hublot étanche pour respirer. Pourtant, on utilise encore son nom. Quand on ne sait pas comment appeler quelqu'un, ou qu'on veut cacher qui il est, on dit ----. Pensez-y. Un mort, ça ne fait pas peur, mais ça fait pleurer. Comment pourriez-vous écrire l'eau sans la laisser se déposer d'elle-même sur les feuilles ? Veillez toutefois à ce que la pluie de vos âmes ne noient pas vos mondes de papier ... C'est ce silence que les humains gardent. Ils l'élèvent en de gris jardins, sous des bâches de souvenirs et dans les serres de leur avenir. C'est le silence qu'ils aiment. Un silence, seulement troublé par le ballet des feuilles mortes contre leurs fenêtres et le clapotis de l'eau de pluie dans leurs gouttières. Qu'il est agréable de se libérer sous les nuées fantastiques de ce plafond de nuages céleste dans sa colère ! Qu'il est agréable d'être réprimandé par son père l'eau, d'une goutte élégante qui se balade au creux de la nuque, entre les deux épaules, dans le bas du dos ... Alors, oui alors, nous nous sentons vraiment humain ! C'est quand la pluie masse nos pieds endoloris, lave notre libido en coloris, imbibe nos habits et revigore notre peau sèche, battue par le soleil et les vents, que nous prenons toute la mesure de la vie !
Toutes ces heures passées sous de fous nuages à s'enhardir de fous mirages ... Ont-elles été gâchées, gaspillées ? Non, car toujours le silence a accompagné. Toujours il a veillé sur ces jours pleurés. Quel est le sens de ce voyage ? Il aime à croire que du limon il a été tiré et au limon il reviendra. Pour tous les fleuves de pluie qu'il traversera sur sa pirogue, aux jungles vertes dominées par l'eau tombante et les frontons de pluie, il ne s'en portera que bien différemment ! Et lui, dansant sous cette pluie de vie, comme sur les planches d'un théâtre solitaire, écoutant les voix des aquatiques, il ira rire sous les ponts ! Puisque je vous dis que ce monde n'est ni maussade ni sinistre !
A ses carreaux elle tambourine, insistante, pressante, entêtante, elle bat comme sur l'enclume des cristaux ! Comment résister à son appel, s'il est des plus naturels ? C'est bien cette pluie-là, qui lui tombe sur la tête, qui enfante ruisseaux et cascades, canaux et fleuves, lits de rivières et bassins ? N'est-il qu'un obstacle sur son intemporel chemin ? Dans sa tête toute creuse sa mélodie résonne encore. C'est bien cette eau qui peut, selon son humeur, incarner une barrière puissante, une tempête à secouer les sirènes et les navires fantômes ou un océan de battements ? Vous pourriez croire que ce ne sont pas des torrents qui s'en prennent à ses tuiles, mais parfois elles se décrochent, il prend cela comme un signe. Un signe des femmes aux cheveux bleus, bleus en bijoux, de ces femmes tentatrices accrochées à leur rocher, elles ne sont pas avares en chants et en compliments et on raconte qu'il en est qui se perdent dans la pluie. Oui, je parle de chants de sirènes !
Il n'en veut pour rien à ces fleuves qui coulent tout bas, bien tassés dans leurs lits, endormeurs et charmeurs, mais qu'ils lui font de l'oeil ! Combien de gouttes vous composent, géants des vallées ? Quel delta magnifique a fait de vous ce que vous êtes ? Dans vos profondeurs bordées d'algues et de mystères, sont-ce quelques trésors fabuleux qui scintillent ou les bancs de vos poissons insaisissables ? Dans la pluie lui encore danse, seul, mais peut-être viendrez-vous le rejoindre ... Et dire qu'il pleut sur les océans. Certains ne parlent plus et ne veulent pas plus vivre. L'assaut du monde dégage invariablement une grande détresse.
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Feed the moon. How does the moon feed on us ? Our bodies are merely discarded underground to hide us from its gaze. We see nefarious things in death for this very reason. The moon is the emperor of stones, tides and many other elements. It rules over our home, forever attached to it by its orbit. The moon is an occupier, a deceitful guest. It uses trickery and illusions to keep us under. But the moon truly is a monument of fright, of might. Its cunning eye imposed cataclysms upon our people for millenia. The moon will come closer to Earth and its jaws will sink into Earth and it will feast on our blood and flesh. Why does the moon feed on us ? I have no recollections of other roaming stars having such an appetite for organic life. Perhaps we angered the great godly celestial body that is the moon and it is now carrying out our extermination. Oh, many poets and dreamers have been seduced by its alluring sight and they often lauded its mystical properties. How wrong they were ! If you see good tidings in the moon’s influences, then it has already made a fool out of you ! The moon is a silent tyrant, it hearkened to the tranceful chants of our ancestors and came to rob us of our lives ! Food for the moon. Do not trust the moon, for the moon only replicates our great sun’s warmth and light to deceive us ! There is darkness all around ! Can’t you see ? The kingdom of darkness and despair the moon thrusts us into ! Pay close attention to the dark omens. It is not too late to escape this fate. You are not doomed to feed the dead globe your life essence. Refuse to be its slave. Break free from these shackles. The first step to do is to be conscious of its pull and to create a protection that will liberate you from being in thrall to it ! Reflect upon the manipulation of the higher beings and learn from the darkness before the darkness learns about you.
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Where did I wander, for my clothes to bear sweet aromas ? I bury my nose in a bed of flowers and find no such divine fragrance. Sweet, sweet scent, I could almost feel it, melting on my tongue. Where did I wander, for my shoulders to feel so light my eyes so bright and my days so clear ? Light, it accepts all things within its aura. I lay on my bed, blissful, waiting for the nights to come, waiting for the time I will go back to the place that has left me in this heavenly state. As I stand alone, pensive, my heart dances with fairies and beings unnamed. I have the narrowest of rings on my fingers but I feel no struggle, no attack, my fingers bear no marks, no scars, they are truly rejuvenated. A place that would leave men in such a state must exist. And it must have something to give to me. I long for it. Perhaps I long for the memory of it. Perhaps it is my home. A place so restful that it would put sweet words in my mouth and fill my eyes with foamy visions. It is home and my life is a journey that leads home. There, I will dream in peace, never to be troubled again. Honeyed memories and appealing scents will keep me seeking it. One day, I will find my home, which cannot ever be destroyed, and upon it all strifes shall end and all the cells in my body shall live again as one.
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Gott im Himmel
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Ghosts and shells are the same thing inside; howls of emptiness. Scratching from the depths of human souls. Spirits know better than to suffer in silence. Let their wailings be heard ! Do not become strays, my nightly brethrens. Rejoice, for all life comes to an end and death prevails. The pain, it seethes in the seams. Your flesh is no more, your home is haunted, you’re in the gutter so you suffer. Haunted homes and malicious hounds at the door. Sculptures of twisted harmony. Pale devils hunting the one who will not sleep. Go back home, dreamer. Wake up in your bed. Better to wake up in confusion than to drown in fear. See the signs in their lies. Hear their roars in the background noises. Spirits are real, dreamer. They are hollow. They are exalted with blood. They will break your back and rip your guts out. Spirits are what you have always feared, and very much more, dreamer.
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Silent Dead Night
Did I dream ? Was it a dream ?
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We exist Timeless We end Fruitless We are a multitude Formed of many stones that yield We seize the flowers of serenity in ever-spreading whiteness Purity of mind Melting - forever Days filled to the brim with earthly delights Summer days - our hearts shining with found purpose Rapture, where none shall be gathered Peace, where none shall gather around them Lonely rocks of ice slowly making their way up to the heavens Drop by drop Crystal by crystal Ever so white Ever so peaceful Melting away under solar passions
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“Il y a eu une tempête ? -Non, vous vivez sur une île déserte !”
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I am a traveler. I seek a place that earth-creeping beings shall not roam I seek a place where the night will get to my heart and take it whole Dreaming in peace, dreaming forever In my dream, there is a land of wonders, for every being that is born there is of a kind that is unheard of, and every moment that passes there is full of haze and boundless mystery. I have traveled through oh so many worlds, many of which I shall visit again My ambitions could not have been simpler. I search only for the treasures within. The darkness of my mind is plentiful and commanded me to shoulder it And so, here I am, my very fabric moved, my wisdom elevated, my hope eternal I am a traveler. I shall travel wisely, for I know better than to lament. Otherwordly beasts will not spare my kin Times and times again, I will fight them away, in the cold of night I will hide in places deep and damp. In time, my fateful gaze will reveal the darkest of things Dreams and nightmares do fill the world with marvels and horrors.
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Em Violonem
She is still alive
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Ancestral coastal reverie of masks and jewelry A bell far beneath the sea that tolls for a forgotten village Preachers wandering the lands - asking for blight, for misery They know nothing of the fathers of the Gods, and of their children too Remembrance of a time when the Sun ran its course over the restless horizon of yore Curse renewed in their name Curse renewed in their heart A curse with no name, no beginning nor end The ocean belongs to the creatures The earth belongs to their cattles
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A makeshift bed for long-lost dream travelers Faithless men gather under the Sun Howl that is ever so treacherous
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