Memory of a Half-Blood who has just joined Hogwarts, Ravenclaw chose me. NB. Lost between Asia and Europe.https://6611a6877e7c2.site123.me/
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Diary of a lost soul.
On Tuesdays, the day the museums are closed, the Louvre is strikingly calm. Far from the hubbub and tourists, groups of schoolchildren, and onlookers, it belongs to those who are lucky enough to be there for professional or academic reasons. A sort of appropriation.
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Journal d'une âme perdue.
Dimanche 06 octobre 2024.
Le dimanche pm est idéal pour étudier et réviser. Seule, dans le bureau de mon GP avec le tictac de l’horloge. De tous mes cours, les études diachroniques sont, sans doute, les plus intéressantes. Les mots « synchronique et diachronique » sont des concepts couramment utilisés en linguistique et plus encore en archéologie ou comme outils pour les historiens. Je sais qu'il est également utilisé dans la littérature de nos jours. En termes simples, « synchronique » peut être interprété comme « lié à la même époque », et « diachronique » peut être interprété comme changeant en fonction du temps ». Par exemple, dans la langue chinoise moderne, l'étude de la façon dont les fins de phrases sont divisées en sons, selon le niveau de politesse, peut être appelée linguistique synchronique. Bien entendu, limiter la période de recherche dans le temps et étudier des phrases, relève également de la linguistique synchronique si les langues sont encore vivantes. Cependant, l'étude historique de la façon dont la méthode de terminaison des phrases a changé, par exemple du grec ancien au grec médiéval (byzantin), en passant par le grec moderne est appelée linguistique diachronique. C’est très utile pour découvrir la richesse des panégyriques.
Embun.
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Journal d'une âme perdue.
Vendredi 27 septembre 2024.
Je viens de nouveau, de passer une soirée en famille. J'aime beaucoup cette table qui se réinvente tous les week-ends. Pause. Weekend. Que les Français aiment les anglicismes. Ils en mettent partout. C'est navrant, le français est une langue si riche et si belle. En plus ou le pire plutôt, c'est qu'ils ne savent pas prononcer correctement les mots anglais "empruntés" et leur prononciation final est juste horrible. Les week-ends en famille. Oui. Ce n'est jamais chez le même membre de la famille, mais ça tourne toujours autour de Paris. Intra ou la banlieue chic : Saint-Cloud, Neuilly, Passy, quelques fois en Champagne à Reims. Il s'y retrouve souvent les mêmes têtes, mais mes rassemblements familiaux préférés, ce sont ceux qui ont lieu chez mon papy. Qu'il est drôle et amusant avec ses histoires, ses anecdotes, ses blagues. Il est très cultivé et voue un véritable culte à la grandeur passé de la France. Avec lui, j'apprends beaucoup sur les grandes figures historiques du pays. Ses bibliothèques sont grandes et bien garnies en livres de toute sorte, sur des centaines de sujets, classifiés par genre. Lire tous ces livres prendrait toute une vie. Alors il m'en propose, en dépose sur ma table de chevet avec un petit mot doux dedans. Papy à ce côté grand homme irrévérencieux que seuls les gentlemen d'une autre époque possèdent. Avec lui, impossible de s'ennuyer. Il m'invite à chaque fois à sortir de ma coquille, à prendre la parole. À investir la conversation. Une personne qui se retrouve au beau milieu d'une tribu tissée serrée, se sent souvent seule et écartée. Si en plus elle est asiatique avec ce biais culturel qui donne une propension à l'effacement obligé et imposé par des règles de conduite en société ancestrales, ça n'aide en rien. Mais mon papy est unique. Il brise toutes les glaces.
Si papy est là, c'est que cela se passe chez lui. À son âge, il ne se déplace que rarement pour les dîners familiaux très, très arrosés. Mais chez lui, dans la terrasse ou dans le salon, il tarde le soir parfois jusqu'à minuit. Si cela se passe chez papy, alors c'est que ma cousine Sabine est là. C'est aussi le moment où les "vieux" viennent. Les vieux, ce sont ses enfants et leur épouse ou petite amie ou copain et tous les enfants ou presque. Son aînée, ma tante Vivi, est forcément présente. Elle ne se déplace que chez lui d'ailleurs. Elle est magistrate. Une grande magistrate. Plutôt douce, brillante, grande bourgeoise, belle, aux idées très à gauche, limite édulcorées et elle s'exprime parfaitement bien. Je l'adore.
Entre elle et sa nièce Sabine c'est la jolie guerre : de nombreux piques. Des coups bas. Mais ça reste de bonne guerre. Sabine aussi à des idées très à gauche. Mais elle ne rêve pas. Médecin légiste, fille de flic, elle est ouvertement pour une justice implacable. Ce qui est un terreau fertile aux discussions, disons, énergiques de l'après-repas.
Il y a aussi mon oncle Patrice, le père de Sabine. C'est lui le flic. Pour les Français, un "flic", c'est un policier. En fait, lui, c'est un haut fonctionnaire de police en France, un divisionnaire. Il est super sympa, très drôle. Ne parle jamais de son travail, n'expose pas ses idées, comme son père, il anime les soirées de façon habile et équilibrée, ramenant toutes discussions polarisantes, vers l'humour.
Mes moments préférés, peu importe où se trouve la rencontre familiale, c'est tout d'abord l'apéro, un truc typiquement français. Les gens autour de la table sont décontractés, racontent leur semaine, critiques collègues et enfants, boivent des alcools du genre vin cuit, pastis, alcool de menthe, etc. Des groupes se forment. Il se trouve des petits mets typiquement français : cornichons au vinaigre, carottes, tranches de saucisson sec, carrés de fromage. C'est idéal pour l'ambiance et franchement, c'est pour cela que c'est mon moment préféré.
Après l'apéro, c'est le repas. La bonne bouffe accompagné de vin blanc ou rouge selon le plat. Entrée, repas principal, fromage et dessert. C'est gargantuesque ! Les Français sont de bons vivants. Le repas en famille, c'est le moment d'aborder la politique et tout ce qui divise les individus autour de la table : l'actualité, les guerres, les drames. Chacun y va de son analyse de sa conception des choses. De son émotivité aux événements. Je préfère alors garder ma posture d'Asiatique: écouter et manger.
Enfin, c'est le dessert et la discussion du soir. Le moment où Vivi nous quitte avec David. C'est plus calme. Plus détendu. Certains finissent par fumer des joints, boivent des alcools forts. Consomment cigarettes après cigarettes. C'est le moment idéologique des Français. Là où ils refont le monde. Là où papy va se coucher. Ensuite, ceux qui restent tests leur limitent de vulnérabilité à l'ivresse. C'est très amusant. La moitié d'entre eux coucheront sur place.
Ce sont des moments privilégiés. Des moments importants qui permet à chacun de rester attaché à sa tribu. C'est réellement magique.
Embun.
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Paname, Paname, Paname, lalalala ...........
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RIP professor McGonagall 🙏🌹🤍🐈⬛🪄
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RIP professor McGonagall 🙏🌹🤍🐈⬛🪄
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It's Chinese kung fu/ wing chun. WC KF is a martial style that is truly suitable for women and children. Flexible, fast, with many repetition sessions and simple and effective self-defense techniques.
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失魂日记.
从现在起,我将在这里写日记。这是我对自己日常生活的一种反思。过去,我也像许多小女孩一样写过日记。用漂亮的颜色、贴纸、裱好的笔记和纸张拼贴。但这次会有所不同。我只想把我一天中的某些时刻记录下来。我从小就有写日记的冲动,但回到日记的形式却很不寻常,因为我觉得自己没有时间写日记。但我不得不承认,我在巴黎感到孤独。我周围的人都很好。我的父系亲属非常热情,对我照顾有加。我立刻就融入了这个大家庭。但身体上的被包围并不一定意味着精神上的充实。我想念我的父母,甚至我的兄弟。这就说明了一切。
在新加坡,我总是忙忙碌碌,并受到这样或那样的监督,这是一种消毒过的安全外壳,个人表达是一种模糊的文化界限。不用担心城市暴力���从日出到日落甚至更远,日程安排得异常满。我去法国读大学的目的有两个:一是摆脱社会和家庭的压力。但突然间,我发现自己孤身一人。或者说,我陷入了百感交集之中。去年(2023 年 8 月),我还沉浸在抵达启蒙之地的喜悦之中,与新家人见面,与叔叔阿姨共度良宵,参观博物馆,但始终是在一个受控的环境中,那就是我在法国的家人。
就像一个机器人,我的格式就是这样,所以这个新环境最终只是一幅新画,因为在法国的头几个月,我最多只是发现了一些装饰性的设施。然后,我第一次与以前的自己离婚了。这一切发生得非常快。我回到新加坡过节;我决定离开巴黎国际高等艺术教育学院,于2024年9月加入卢浮宫学院;我在新加坡文化、社区和青年事务部的一位叔叔给了我一份5月至8月在缅甸的合同任务。一切准备就绪,让我在八月底返回巴黎时拥有了更大的自主权和更好的视野。从那时起,我就觉得回国的日子很乏味。巴黎没有了去年的魔力。更重要的是,我回来的时候正值秋季,天气灰蒙蒙的,雨水也比往常多,这是我在亚洲所不知道的。我在卢浮宫学院的课业负担很重:我班上的学生都来自学校的本科班,背负着很多文化包袱。我什么都得学。至少我不会感到无聊。在这学期里,我还在周四和周五上午担任接待员,周六上午上希腊语古典课程,周日上午参加教堂礼拜。虽然每天都很忙,但我都能泰然处之。我也希望我仍然能得到很好的照顾,有我的祖父和他关于军队的精彩故事,有我那不苟言笑的表妹 Sab 和我那超级搞笑的阿姨 Vivi。我已经建起了另一个家。没有那么神奇,但更容易接近。
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Diary of a lost soul.
From now on I'll be writing my diary here. A form of personal introspection on my daily life. I've already kept a diary in the past, like many little girls. With pretty colours, stickers, framed notes and paper collages. But this time it will be different. I'm only going to transpose certain moments of my day into it. I've had the urge to write since I was a little girl, but going back to the diary format is rather unusual, given that I didn't think I had the time for it. But I have to admit that I feel alone in Paris. I'm well surrounded. My paternal family are really welcoming and take great care of me. I was immediately integrated. But being surrounded physically doesn't necessarily mean being mentally fulfilled. I miss my parents, even my brothers. That says it all.
In Singapore, I was perpetually busy and supervised in one way or another, a kind of sterilised, safe shell where personal expression is a kind of blurred cultural boundary. No worries about urban violence, an incredibly full schedule from sunrise to sunset and beyond. The purpose of my trip to France to pursue my university studies was twofold: to emancipate myself from social and family pressure. But suddenly I find myself alone. Or rather, I'm slipping into mixed feelings. Last year (August 2023), I was in the euphoria of my arrival in the land of enlightenment, meeting my new family, spending nights with my aunts and uncles, visiting museums, but always in a controlled environment, that of my family in France.
Like a bot, I'm formatted for it, so this new environment was ultimately just a new paint job, since those first few months in France were, at most, a discovery of decorative conveniences. Then came the first divorce from my old self. It all happened very quickly. My return to Singapore for the festive season; my decision to leave IESA Paris to join the École du Louvre in September 2024; the fact that one of my uncles in the Singapore Ministry of Culture, Community and Youth offered me a contract assignment in Myanmar from May to August. Everything was in place to give me even more autonomy and a better vision of things when I returned to Paris at the end of August.
Since then, I've found my return dull. Paris doesn't have the same magic it had last year. What's more, I'm coming back at a time when it's grey and raining more than usual in this autumnal season, which is unknown to me in Asia. My workload at the Ecole du Louvre is heavy: I'm in a class with students who all come from the school's undergraduate programme and have a lot of cultural baggage. I have to learn everything. At least I don't get bored. During the semester, I also work as a receptionist on Thursday and Friday mornings, attend my classical Greek classes on Saturday mornings and attend church services on Sunday mornings. My days are busy, but I take it in my stride. I also hope that I'm still well looked after, with my grandfather and his wonderful stories about the army, my irreverent cousin Sab and my super-funny Auntie Vivi. I've built another home. Less magical, but more accessible.
Embun.
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Journal d'une âme perdue.
Paris. Jeudi 26 septembre 2024.
Je vais désormais écrire mon journal ici. Une forme d’introspection personnelle sur mon vécu au quotidien. J’ai déjà, par le passé, tenu un journal intime, comme de nombreuses petites filles. Avec de jolies couleurs, des autocollants, des petits mots encadrés, des collages de papier. Mais ici ce sera différent. Je vais uniquement y transposer certains moments de mes journées. L’envie d’écrire est en moi depuis toute petite, mais revenir au format journal intime est plutôt inusité, sachant que je ne pensais pas avoir le temps pour cela. Mais je dois avouer que je me sens seule sur Paris. Je suis bien entouré. Ma famille paternelle est vraiment super accueillante, aux petits soins avec moi. J’ai immédiatement été intégré. Mais être entouré physiquement, ne veut pas forcément dire être comblé psychiquement. Mes parents me manquent, même mes frères. C’est tout dire.
A Singapour, j’étais perpétuellement occupé et surveillé d’une façon ou d’une autre, une sorte de coquille stérilisée et sécuritaire où l’expression personnelle est une sorte de limite culturelle aux contours flous. Pas de soucis de violences urbaines, un emploi du temps incroyablement rempli du lever du soleil au coucher et plus encore. Le but de mon voyage en France pour y poursuivre mes études universitaires était double : m’émanciper de la pression sociale et familiale. Mais je me retrouve subitement seule. Ou plutôt, je glisse vers des sentiments partagés et mitigés. L’an dernier (août 2023), j’étais dans l’euphorie de mon arrivée au pays des lumières, de ma rencontre avec ma nouvelle famille, mes virées nocturnes chez les oncles et les tantes, mes visites aux musées, mais toujours dans un environnement contrôlé, celui de ma famille en France.
Comme un bot, je suis formatée pour ça, ce nouvel environnement n’était en fin de compte qu’un nouveau tableau, puisque ces premiers mois en France étaient, tout au plus, qu’une découverte d’agréments décoratifs. Puis il y a eu le premier divorce d’avec mon moi d’avant. Tout s’est très vite enchaîné. De retour à Singapour pour les fêtes de fin d’année ; ma décision de quitter l’IESA Paris pour intégrer l’école du Louvre en septembre 2024; le fait qu’un de mes oncles au ministère de la Culture, de la communauté et de la jeunesse de Singapour me propose une mission contractuelle au Myanmar de mai à août. Tout était en place pour me donner encore plus d’autonomie et aussi une meilleure vision des choses lors de mon retour à Paris, fin août.
Depuis, je trouve mon retour morne. Paris n’a plus la même magie que l’an dernier. Je reviens en plus à un moment où il fait gris et où il pleut plus que d’habitude dans cette saison automnale qui m’est inconnue en Asie. Ma charge de travail à l’école du Louvre est lourde : je suis en classe avec des étudiants qui viennent tous du premier cycle de l’école, avec un gros bagage culturel. Moi, je dois tout apprendre. Au moins je ne m’ennuie pas. Au cours du semestre, s’ajoute mes heures de travail comme hôtesse d’accueil les jeudis et vendredis matin, mes cours de grecs classiques le samedi matin et assister à l’office de l’église, les dimanches matin. Mes journées sont chargées, mais j’assume et j’assure. J’espère aussi être encore bien entourée, entre mon papy et ses merveilleuses histoires sur l’armée, ma cousine Sab l’irrévérencieuse et ma tante Vivi super drôle. J’ai bâti un autre chez moi. Moins magique, mais plus accessible.
Embun.
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Tito Conti (Italian 1842-1924) • The Musician • Late 19th — early 20th century
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