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Margaux Sourisseau - Adaptation libre de Métamorphose en bord de ciel de  Mathias Malzieu

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Cascadeur maladroit et comique malgré lui, Tom Cloudman a toujours rêvé d'être un oiseau. Suite à une énième fracture et un énième passage à l'hôpital, on lui découvre une maladie incurable. S'annonce alors un long combat contre ce mal qu'il appelle "la Betterave" et une rencontre inattendue avec une créature mi femme-mi oiseau qui lui propose un pacte : elle a le pouvoir de le transformer en oiseau, en échange il devra lui donner un enfant.

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Yun Yu - Adaptation du Radis de Cristal de Mo Yan

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Hei-hai, le personnage principal du récit est un petit garçon de dix ans, maigre, timide, abandonné par son père et battu par sa belle-mère alcoolique. Il est de ces personnages que l'on n'oublie pas. Ce petit garçon est silencieux et c'est cela-même qui donne toute sa force à son personnage. Mo Yan est le pseudonyme de l'auteur qui signifie 'celui qui ne parle pas'. Lorsqu'il reçoit le Prix Nobel de littérature en 2012, il explique que de tous ses personnages, c'est Noiraud qui lui ressemble le plus. Noiraud, ce petit garçon à la peau sombre, rejeté par sa famille et marginalisé est un personnage tellement contemporain. Ce petit garçon chinois de la fin des années 50 et la manière dont la société le rejette me fait penser aux "étrangers" dans l'Europe d'aujourd'hui. L’histoire se situe dans une période de grands changements pour la Chine : "Le grand bon en avant" durant laquelle Mao décide de mettre en œuvre un mouvement de réformes industrielles censées permettre de « rattraper le niveau de production d'acier de l'Angleterre » en seulement 15 ans (et qui se soldera par un échec et une grande famine) Cette adaptation de la nouvelle de Mo Yan met en images la vie rurale dans la Chine de l'époque.

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Exposition contre le racisme et l’antisémitisme

Semaine d’éducation contre le racisme et l’antisémitisme : le CESAN se mobilise avec une exposition sous le patronage de la DILCRA (Délégation interministérielle de lutte contre le racisme et l’antisémitisme) et en partenariat avec le COMEDE (Comité pour la santé des exilés).

Petit florilège des travaux réalisés par nos chers étudiants de 3ème année :

Marine crée un éventail des contes populaires d’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’Océanie. L’éventail ouvert, c’est très beau mais légèrement unidimensionnel. L’éventail fermé, on se rend compte que les histoires et les cultures s’enrichissent au contact les unes des autres.

Caroline propose ici une oeuvre réalisée à l’encre sur papier Japonais. La poésie de  Liu Zongyuan (dynastie Tang) dit ceci : S’il n’y a plus d’oiseaux au-dessus des montagnes, il n’y a plus de gens sur Terre. 

A travers un montage astucieux de trois feuilles de rhodoid, Yun montre qu’à une même situation - en l’occurrence ici, l’arrivée de pingouins-demandeurs-d’asile - deux réactions diamétralement opposées sont possibles.  L’accueil, c’est avant tout une question de choix.

Objet de transition par excellence, le bateau permet de passer d’un continent à l’autre, d’une rive à l’autre. Le «petit bateau» de Léonce évoque également les comptines et histoires pour enfants.

Mélange de dessin, gouache et collages, le Babel de Nicolas est un patchwork en perpétuel changement. Quittant la désolation,le migrant part vers ce mirage plus prometteur.

Margaux fait ici un travail d’une précision d’horloger. Comparant le flux migratoire et le flux sanguin, elle nous rappelle que, depuis depuis le commencement des temps, la migration coule dans nos veines.  Avec les populations, c’est l’essence même de la vie qui se déplace. Volontairement, aucun personnage ne ressemble à son voisin, une manière de redonner une individualité à ceux qu’on appelle globalement «les migrants».

A travers ce grand format à l’aquarelle, au pastel sec et à l’encre de chine, Emma a voulu représenter la ville à la fois lumineuse et attirante mais qui peut s’avérer écrasante et indifférente.

A vos lunettes 3D ! Sarah présente de façon très subtile deux manières d’appréhender une même situation. Les lunettes de la réalité montrent une scène de la vie quotidienne, on flâne, on discute, on fait le marché. Mais lorsqu’on chausse les lunettes de l’intolérance, certains se transforment en monstres affreux. Comme quoi, tout est une question de point de vue.

Lounis ironise ici sur l’intégration à la française, la métamorphose par laquelle doivent passer les étrangers pour se fondre dans la masse.

De loin, les couleurs vives évoquent un ballade en mer, par beau temps. Puis l’on s’aperçoit qu’il n’en est rien. Nelly a voulu ici montrer le calvaire des migrants qui, chaque jour, traversent la méditerranée au péril de leur vie, à bord de vieux rafiots surchargés.

Chad présente le lavage de cerveau façon Donald Trump : s’appuyer sur les peurs des américains lambdas pour les transformer en prédateurs prêts à dégainer à la moindre occasion.

De nombreux groupes de scolaires, de la primaire au BTS, sont venu voir l’expo tout au long de la semaine : 

Nous avons également reçu la visite de Thierry Mandon (Secrétaire d'Etat chargé de l'Enseignement et de la Recherche), accompagné de Grégoire Potton (Chef de Cabinet de Thierry Mandon), François Vauglin (Maire du 11ème), Marie-Christine Lemardeley (Adjointe à la Maire de Paris) et du Préfet Gilles Clavreul (Délégué Interministériel à la Lutte contre le Racisme et l'Antisémitisme)

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Exposition au point Ephémère

Le Cesan présente douze projets BD d’étudiants et d’anciens étudiants avec des planches story-boardées et une bonne dose de planches finalisées. Savant mélange de projets libres et de projets d’adaptation, de techniques aussi diverses que le dessin, le papier découpé, le tampon ou la gravure, d’actions situées dans un Japon féodal, en Argentine ou dans l’immeuble d’en l’immeuble d’en face : ici, le refus du formatage est de mise. A chacun de proposer sa propre vision de la bande dessinée, tant d’un point de vue graphique que narratif. L’occasion à la fois de montrer au public le processus de création d’une bande dessinée à travers ces récits qui ont vu le jour à l’école Cesan et de mettre en relation nos jeunes auteurs avec des professionnels de l’édition.

Le montage, avouons-le, a eu lieu sur les chapeaux de roues, mais certain-e-s nous ont épaté par leur maniement expert du niveau et de la perceuse-visseuse.

Aux alentours de 16h, l’exposition ressemble à peu près à ça :

Là, à côté du diable, ce sont les planches du projet d’Emma Gache Striptease aux pieds plats.

Tout va bien si ce n’est que le vernissage est à 18h30... comme l’indique le programme d’avril top niveau signé Anouk Ricard !

Margaux, Léonce, Caroline et l’équipe de montage du Point Ephémère (des pros, des vrais) relèvent leurs manches et les voilà, véritable colonie de fourmis ouvrières s’attelant à la tâche.

Les pros du montage d’expo du Point Ephémère à l’oeuvre.

Léonce, concentration maximale

Margaux court dans tous les sens

On y est presque ! Le temps d’une petite pause selfie avant le vernissage...

Aaaah, enfin l’heure de boire des coups ! Salut Anne Guéro ! Le bustier en satin et les talons léopard de quinze centimètres ne se sont pas échappés du Moulin Rouge, ils font partie de la scénographie d’Emma et de son projet BD qui se déroule dans un club de strip.

Le rendez-vous des copines.

Niko, Rocio, vous êtes sûrs que c’est votre premier verre?

Rocio, fière de montrer son projet d’adaptation de Gustave, L’incongru - un roman surréaliste espagnol de Ramon Gomez de la Serna, entièrement réalisé en gravure - à ses parents arrivés tout droit d’Espagne.

Le lendemain, place aux choses sérieuses, les étudiants exposés présentent leurs projets à trois éditeurs...

Tout au fond, on voit Lounis avec Miquel Clemente de 6 pieds sous terre fraîchement débarqué de Montpellier pour l’occasion. Miquel est arrivé avec un mode d’emploi (si tout le monde pouvait faire ça, la vie serait tellement plus simple) : il suffit de veiller à ce que son verre de bière ne reste jamais vide trop longtemps et il fait montre d’une bonne humeur contagieuse.

Au milieu, Rocio montre son projet BD à Charlotte Miquel. Après être passée par l’Association, les Requins Marteaux et avoir fait trois fois le tour du monde, Charlotte est désormais la rédac chef de TOPO. Et TOPO, c’est la version ado de la Revue Dessinée qui verra le jour en septembre 2016. Dans ses pages, la fine fleur de la BD française avec Killoffer, Lisa Mandel, Hugues Micol et j’en passe...

Le barbu au premier plan, c’est Thomas Gabison, l’éditeur d’Actes Sud BD. Caroline lui montre sont projet d’adaptation des Enfants Terribles. Ils sont en pleine discussion sur l’utilisation du papier découpé dans l’histoire de Caroline. Elle reçoit de chacun des éditeurs des conseils complètement contradictoires : alors, papiers découpés or not papiers découpés? That is the question, dear Caroline.

Le lendemain, rebelote, de nouveaux éditeurs viennent étudier les projets des étudiants (et anciens étudiants) du Cesan.

Antonin montre son projet à Frédéric Cambourakis (des éditions du même nom). Animal Politicus est une chronique politique et sociale sous forme de strips, drôle, acide et parfois (souvent) un peu absurde avec des loups, des moutons et des petits chaperons rouges.

Emma présente son projet à Nicolas Grivel. Nicolas est agent et travaille avec à peu près tous les éditeurs de France, de Navarre, New York, Berlin, Shangaï... C’est aussi un personnage de BD que l’on peut retrouver dans l’excellent Brooklyn Quesadillas d’Antony Huchette (éd. Cornélius)!

Encore merci à toute l’équipe du Point Ephémère pour avoir accueilli cette exposition, à Miquel Clemente, Charlotte Miquel, Thomas Gabison, Frédéric Cambourakis et Nicolas Grivel d’avoir participé aux rencontres éditeurs, aux artistes Chad Poroi, Charlotte Valério, Antonin Serrault, Pauline Aubry, Lounis Ould-Khaled, Margaux Sourisseau, Rocio Mazuecos, Yun Yu, Caroline Lee, Emma Gache et Léonce Lusseau. Félicitations à tous pour cette belle expo !

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FIBD 2016 : on y était

Comme chaque année, l’équipe du CESAN et une bonne tripotée d’étudiants s’est rendue au Festival International de la BD d’Angoulême.

Et cette année, c’était un peu particulier :

deux étudiantes : Marine des Mazery et Yun Yu, étaient nominées pour le prix Jeunes Talents

une étudiante, Mathilde Bouvault pour le prix Revelationline,

une autre, Laura le Brun, pour le prix Challenge Digital,

et une ancienne étudiante, Pauline Aubry, avait une expo officielle au Musée du Papier !

On ajoute à ça le stand du Cesan dans la Bulle Nouveau Monde, le stand de l’association de nos étudiants sur le Festival Off : autant dire qu’on a couru VRAIMENT partout.

Alors concrètement, ça veut dire la curée de se taper les remparts d’Angoulême à longueur de journée, mais aussi l’immense fierté de voir le travail de nos étudiants reconnu et récompensé.

Voici donc un petit compte rendu de ces 4 jours intenses en camaraderie, en alcoolémie, en expos, et en infos inutiles.

Jeudi 28 - Jour 1 - On est sages mais pas trop, A la poursuite des hommes en jaune, nos étudiantes “Jeunes Talents”

Arrivée sur le stand du CESAN vers 14h, il pleut. On est dans la bulle Nouveau Monde, aka le repaire des éditeurs indé ; à côté de nous, que du beau monde : l’Asso, Cornélius, 2024, Vide Cocagne…et Sarbacane, où on croise d’ailleurs notre ex-enseignant Pierre-Henri Gomont, en pleine séance de dédicaces pour son dernier album !

Premier verre en terrasse à 15h - on se dit qu’il est encore un peu tôt pour la bière, donc on commence sagement avec un café (preuve ci-dessous, pour les sceptiques !)

On est rejoints sur le stand par notre étudiant Matthias Bourdelier, qui nous signale un nombre édifiant de gens en parka jaunes sur son stand au FoFF. Du coup on a passé la journée à les traquer, c’est vrai qu’il y en avait vraiment partout, c’était presque aussi inquiétant que le comportement de Matthias, qui s’est mis à prendre en photos TOUS les gens qui portaient du jaune.

On a laissé Matthias s’adonner à sa passion naissante pour les photos floues et mal cadrées de parka jaunes, et on a filé au Pavillon Jeunes Talents, où nos étudiantes Marine des Mazery et Yun Yu, sélectionnées par le jury Jeunes Talents, dédicacaient leurs planches.

Puis Marine nous emmène à la Maison des Auteurs, où notre prof Elric Dufau organise le vernissage de son exposition.

C’est plein à craquer, on croise Erwann Surcouf, il y a du cognac à volonté et on a rien mangé, on sort fumer des cigarettes avant de se décider à aller au Chat Noir, LE bar où se retrouvent tous les festivaliers. C’est le moment où la soirée devient un peu floue : on croise l’auteur Florent Ruppert, qui après quelques bières nous entraîne tous au Moon, où on finit avec élégance et dignité dans l’ivresse la plus totale, sous la pluie, tandis que Matthias prend en photo des parkas jaunes.

Vendredi 29 - Jour 2 : On a mal au cheveux, Les Mutants de Pauline Aubry, le FoFF, prix Revelationline

On se réveille au chant du coq, dans une forme olympique, prêts à monter et descendre les remparts d’Angoulême à cloche pieds, comme en témoigne la petite BD de notre étudiante Sarah Ulrici.

Bon en vrai, on se remet tant bien que mal de notre méchante gueule de bois, et on traîne nos pattes vers l’expo de Pauline Aubry, ancienne étudiante du CESAN qui vient de sortir un album : Les Mutants, aux éditions Les Arènes. Elle avait été lauréate du prix Jeunes Talents d’Angoulême, alors qu’elle était étudiante au Cesan, et cette année le FIBD lui consacrait toute une expo au Musée du Papier, sur le projet qu’elle avait monté à l’école.

La scénographie est bluffante : découpage de personnages grandeur nature, journaux intimes, posters de Schwarzy ; une vraie plongée dans le monde de l’adolescence - et dans les années 80 !

Son expo a tellement cartonné que dès le vendredi, elle avait déjà dédicacé tout son stock de livres ; et elle a eu une quantité d’articles de presse impressionnante (et méritée !)

Elle a été sur LCI avec Riad Sattouf, Le Figaro lui consacre un article, Libération la mentionne parmi les cinq plumes à suivre, etc. !

Après ça, retour au Festival OFF, le lieu de ralliement de la jeune garde de la bande dessinée actuelle. On y croise Marie Nahon et Antonin Serraut, qui vendent les fanzines, BD et cartes en risographie sur le stand du CBD, l’asso des étudiants du CESAN.

L’heure de l’apéro approche, certains vont visiter l’exposition Hugo Pratt, quand les plus intrépides se dirigent vers Les Cinq Sens, pour la première bière de la journée.

A 20h, on a tous rendez-vous à LA soirée du festival : la remise du prix Revelationline, organisée par Wandrille. Notre étudiante Mathilde Bouvault était sélectionnée parmi les lauréates. Et on vous le dit tout de suite : elle a gagné un trophée : le fauve d’argent ! (Pour lire son interview, c’est ici). Et là on va faire un peu nos malins, mais on est quand même particulièrement fiers, parce qu’on a lancé notre cursus de bande dessinée numérique il y a quelques mois seulement, et c’est tout de même chic qu’il y ait déjà de si prestigieux retours sur notre formation !

Bref, revenons à la remise des prix. C’est une soirée cosplay : on s’est retrouvés avec des auteurs de BD déguisés en personnages de BD, tout le monde dansait, c’est vite devenu un grand n’importe quoi très rigolo. On a vu Geoffroy Monde déguisé en “Milou dans On a marché sur la lune”, Rocio en petit chaperon rouge, notre étudiante Laura (prix du Challenge Digital) en Lucky Luke, Kelly Calvez en “Elorna de Last Man” (la BD de Vivès), Marie Nahon en Spirou et Matthias, en Jules César, qui prenait des photos de parkas jaunes.

Samedi 30 - Jour 3 : On a encore super mal aux cheveux, les faux fauves, encore du cognac, la soirée Articho, Brecht Evens

Comme on ne sait plus trop ce qui s’est passé samedi matin, voici quelques croquis de nos étudiants Lounis Ould Khaled et Camille Brunier, ainsi qu’une photo de parka jaune prise par Matthias. Merci à eux.

La journée commence donc un peu au ralenti, il pleut, on accueille les visiteurs venus nombreux sur notre stand au CESAN et sur celui du FOFF. On passe faire un tour à la très belle expo consacrée à Jean Christophe Menu, le cofondateur de l’Association, et fondateur des éditions l’Apocalypse (un petit clin d’oeil à Clément Paurd, prof au CESAN, qui a été son bras droit).

Retour à la bulle Nouveau Monde, où les gens commencent à faire leurs pronostics sur la remise des prix, tandis que Matthias prend en photo des parkas jaunes, et qu’il pleut. Pendant que la cérémonie des faux fauves bat son plein, on se pose au Chat Noir avec la très joyeuse bande des éditeurs de Frémok. Puis direction la soirée Articho, organisée par Vide Cocagne - on a dansé avec Pauline Aubry, Bastien Vivès et Brecht Evens, bu des coups avec notre prof Clément Paurd, et on s’est un peu perdus (sous la pluie) sur le chemin du retour.

Dimanche 31 - dernier jour : Il pleut

Il pleut. On boit du coca-cola sur le stand. Tout le monde fait ses valises et c’est un peu triste, on dit aurevoir, et on rentre à Paris le coeur gros, en se promettant de se revoir au prochain festival d’Angoulême, tandis que Matthias continue à prendre des photos de parkas jaunes.

Malgré la morosité de fin de festival, on est quand même très, TRES fiers de nos étudiants qui ont raflé des prix dans toutes les catégories !

Un immense bravo à Yun Yu, Marine des Mazery, Laura le Brun, Mathilde Bouvault et Pauline Aubry.

Un merci tout particulier à nos étudiants venus en masse soutenir leurs camarades et nous aider à tenir le stand : Chad, Léonce, Lounis, Matthias, Kelly, Emma, Raphaël, Julia, Alma, Léopoldine, Johanna, Camille, Jules, Faustine, Rocio et Caroline.

D’énormes bisous à nos anciens étudiants venus également nous encourager : Antonin, Charlotte, Emmanuelle.

Et un grand grand merci aux organisateurs du FIBD ainsi qu’à Wandrille !

Pour découvrir le travail de Marine des Mazery, c’est ici.

Pour découvrir le travail de Mathilde Bouvault, c’est ici.

Pour découvrir le travail de Pauline Aubry, c’est ici.

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Le Cesan fait la Une du HuffPost !

Jeudi dernier, à l’occasion de l’ouverture du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, une dizaine de nos étudiants étaient dépêchés à la rédaction du HuffingtonPost pour illustrer chacun de leurs articles. 

Un vrai marathon pour nos étudiants, qui ont dû croquer pendant près de 10 heures quelques 80 dessins. Vous pouvez tous les voir sur ce lien.

On vous livre ici l’envers du décor de cette folle journée : notre étudiante Kamille Plumecocq, feutres en main, a croqué avec humour et poésie les coulisses du Huff :

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Prix RevelatiOnline 2016

Notre étudiante Mathilde Bouvault a été sélectionnée par le jury du Prix RevelatiOnline, qui récompense chaque année à Angoulême les jeunes talents de la BD numérique.

Elle est arrivée deuxième pour son récit interactif sur les auteurs de romance française, qui ont souvent un job alimentaire le jour... Voici son projet (tout en bas de l’article !)

N’hésitez pas à faire un tour sur son blog, pour découvrir ses gifs humoristiques et ses histoires interactives !

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DEUX ÉTUDIANTES JEUNES TALENTS D’ANGOULÊME

Une nouvelle fois, les étudiants du Cesan se sont distingués au concours Jeunes Talents du Festival d'Angoulême. Yun Yu et Marine des Mazery ont, chacune à leur manière, mis en place des systèmes de récit inventifs et novateurs récompensés par le jury des Jeunes Talents. Deux jeunes auteurs à découvrir et à suivre de très près.

Yun Yu est chinoise, elle est arrivée à Paris il y a quelques années pour étudier la bande dessinée au Cesan. Depuis toujours elle brode, toutes sortes de choses et sur tous supports. Pour le concours Jeunes Talents d'Angoulême 2016, elle a eu l'idée de croiser ses deux passions, la broderie et la bande dessinée. Son projet intitulé "Libre-arbitre" est une bande dessinée réalisée entièrement en broderie. Fils, aiguilles, ciseaux, cercle à broder et tissus sont venu remplacer les traditionnels crayons, pinceaux et feuilles de papier. "Libre-arbitre" est une ode à la liberté, celle du chat de traverser la route quand ça lui chante, celle des cases parfaitement dessinées de se découdre, celle du chat de sortir de la case. Yun Yu se joue des codes de la bande dessinée tant au niveau du fond que de la forme et de fil en aiguille, invente une nouvelle forme de récit.

Marine des Mazery s'adonne quotidiennement à l'expérimentation graphique. Pour ce projet lauréat des Jeunes Talents, elle a décidé de jouer du tampon. Armée de gommes, de pochoirs, d'encre et de gouache, elle a crée une bande dessinée qui refuse catégoriquement de se laisser enfermer dans les cases. Au sens propre. Son récit "Fuite de Caz" raconte une grande évasion. L'échappée d'une petite troupe de prisonniers (ses personnages) qui s'attèle à mettre en place divers stratagèmes, se glissant de case en case et castagnant avec les matons pour s'enfuir de prison (la grille de cases d'une planche de bande dessinée).

La nouvelle garde de bande dessinée est assurée!

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Catherine Adam s’expose à la Recyclerie

Rhôôô, c'est chic ! Catherine Adam vous propose de sauver votre doudou préféré en lui offrant une deuxième vie. 

Et pour ceux qui, dans un élan de maturité, auraient jeté tous leurs doudous la veille de leurs 35 ans, elle a pioché dans sa collection personnelle pour vous en proposer de tout beaux tout chauds. 

En allant à la Recyclerie, vous y trouverez aussi son p’tit cabinet d’histoires SURnaturelles.

Allez hop ! Tous à la Recyclerie !

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Votez Pauline!

On est fiers de vous annoncer que notre ex-étudiante Pauline Aubry est sélectionnée pour exposer son travail au Festival de la BD d'Angoulême 2016 ! Chaque année, le Festival d'Angoulême consigne le Prix Jeune Talent et accueille une exposition consacrée à l’album d’un ancien Jeune Talent ayant édité. Ils sont trois en compétition et celui qui aura le plus de voix, gagnera le droit d'exposer au pavillon Jeunes Talents. Alors n'attendez plus un instant, votez Pauline !

« Les mutants » est un projet que Pauline avait développé au sein de l’école lors de sa troisième année. C’est un roman graphique hybride, à mi-chemin entre le reportage graphique et le récit introspectif, une immersion au sein d’un peuple d’incompris : les adolescents.

Une version courte a été publiée sous forme de reportage graphique dans le numéro 30 de la Revue XXI (avril 2015), sous le titre « L’hôpital des ados ».

L'album verra le jour en janvier 2016, aux éditions des Arènes.

Les mutants : l'expo

Bienvenue chez les mutants, un peuple incompris. Les mutants vous invitent chez eux. Dans leur monde. Un monde ralenti, où l'on se déplace lentement, les bras ballants, le regard dans le vague. Chez les mutants, on ne s’assoit pas : on s’avachit, on se vautre. Chez les mutants, on a un langage propre, que les étrangers sont incapables de comprendre. Chez les mutants, on a mal, on souffre, à plusieurs. Chez les mutants on aime les questions sans réponses. Chez les mutants, on écoute de la musique triste en regardant la pluie tomber par la fenêtre. Et on dort, beaucoup, parce que l’on est très fatigué, et qu’on a mal au corps.

Alors entre, visiteur, n’aie pas peur, toi aussi, il y a longtemps, tu as été, un mutant. L’exposition se découpera en plusieurs étapes progressives, alternant expériences et explications, pour mieux pénétrer et comprendre la complexité du mal-être adolescent.

Pour voter, c’est ici

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Atelier Gravure

Du 29 septembre au 15 décembre 2015, le Cesan propose un atelier ayant pour objectif la réalisation d'une édition originale d'un livre gravé, composée de multiples techniques de gravure. Les graphismes seront donc très variés, autour d’une  thématique homogène, selon un rythme de lecture cohérent.

Programme

Seront au programme les techniques de gravures suivantes :

- la pointe sèche (gravure directe dans la plaque à l'aide d'une pointe d'acier)

- le monotype (empreinte unique réalisée à partir d’une matrice sur un support)

- le carborundum (ajout d'une matière composée de poudre de carborundum et de colle, permettant d'apporter du relief à l'impression)

- la collogravure (ajout de matériaux collés sur la plaque)

- la xylographie (gravure sur bois)

- la linogravure (gravure sur lino)

Pour plus d’information, rendez-vous ici

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Formation Coloriste BD

Le Cesan propose un stage de colorisation de bande dessinée avec initiation aux outils de PAO et aux techniques de scan tout en apportant une réflexion sur la démarche du coloriste-auteur.

Les participants pourront travailler au choix sur leur propres réalisations (illustrations ou planches de bandes dessinées) ou des planches mise à disposition.

Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de l’école.

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Mise en scène BD : une formation professionnelle

Le centre d’enseignement des arts narratifs CESAN propose une formation professionnelle à la mise en scène de bande dessinée, au découpage séquentiel et au storyboard. 

Dispensée par un professionnel du scénario de BD, cette formation s’adresse aussi bien aux professionnels qu’aux débutants, et est soutenue par l’AFDAS, qui accompagne financièrement les indépendants affiliés à la Maison des Artistes et l’AGESSA.

Plus d’informations sur cette formation ici. 

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Johann Küder -  Les Parvenus

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Fuyant son passé de chanteur de bals musettes raté, Edouard Minet débarque à Saint Forge-les-Boucs pour un nouveau départ. Mais les choses vont se gâter…

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Marie-Ange Rousseau - Corpus Mentem

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Amandine Ramet - Je veux grandir

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Emma Gache