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Infographic: Service civique

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Service civique : premiers pas dans le marché du travail

Face aux difficultés des jeunes à trouver un emploi, le Service Civique propose aux personnes de 16 à 25 ans un nouveau cadre d’engagement. Il permet aux jeunes volontaires de réaliser une mission de 6 à 12 mois en faveur de la cohésion et de la solidarité au sein d’associations, de collectivités ou de services publics. Ce dispositif a été cr��é suite à la loi du 10 mars 2010, par Martin Hirsch. Selon TNS Sofres, 75 % des jeunes engagés sont en situation d’emploi ou de formation, six mois après leur mission.

Selon l’AFP, l’objectif est que 150 000 jeunes participent à un service civique en 2018. Laure Dieudonné, conseillère en insertion au sein de la mission locale de Castries, nous confie que 45 % des postulants à un service civique ont un niveau bac, « mais beaucoup se présentent sans diplôme », représentant une part de 32 %.

Crédit photo : Unsplash

Une orientation clarifiée

Les jeunes se présentent par volontariat, en faveur d’une expérience, d’une recherche d’emploi ou tout simplement pour trouver leur voie. Après avoir essayé deux cursus différents, Max a décidé de s’orienter vers la communication et d’intégrer un service civique lui permettant de devenir animateur et technicien Radio. C’est ici qu’il a put faire face à ses premières responsabilités professionnelles. « J’ai énormément gagné en relationnel et en confiance en moi. Ce service civique m’a permis de ne pas arrêter mes études et m’a aidé dans mon choix d’orientation professionnelle. »

Face au suivi du jeune, Mme Dieudonné nous assure que « lorsqu’on a un parcours composé d’expériences, on a plus de facilités à accéder à une formation en lien avec ». Le service civique jouerait donc un rôle important dans le dossier du jeune mettant en avant un engagement, une grande motivation et une certaine intégrité.

Une aide dans la professionnalisation

Le service civique peut représenter un véritable tremplin dans le cadre d’un projet professionnel. Faire une mission n’est pas une obligation mais bien un choix. Hugo a fait un service civique au sein d’un collège, il témoigne que l’expérience lui a fait comprendre ce qu’était le sérieux, et surtout le respect des horaires. Selon lui, « lorsque tu te retrouves dans le milieu professionnel, tu n’es plus un enfant et ça te fais réfléchir ». Mme Dieudonné, elle, remarque l’évolution des jeunes suite à leur expérience car même si celle-ci n’est pas toujours positive, elle reste constructive.

Vis à vis de l’insertion professionnelle, Max affirme que « le résultat dépend surtout de la personne et de l’endroit où elle réalise son service civique » considérant celui-ci comme une sorte de plus value dans le monde de l’emploi. Outre la bonne image que reflète la démarche, la mission représente une réelle expérience humaine et professionnelle. Pour les plus chanceux, le service civique peut donner lieu à un emploi dans la structure d’accueil ou chez un partenaire.

Alix Drouillat

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Lutte contre les discriminations auprès des collégiens

À l’heure où le sexisme, l’homophobie, le racisme et tout autre mépris pour les « minorités » frappent encore notre société, le gouvernement et des associations se sont engagés afin de lutter contre ceux-ci, dès le plus jeune âge.

L’École étant déjà un important lieu de discriminations, le gouvernement et plusieurs associations se sont engagés afin de contrer cela. Souvent qualifiées de « problématiques invisibles », les discriminations peuvent entraîner des conséquences dramatiques. La sensibilisation anticipée aurait donc une connotation plus importante.

Crédit photo : Unsplash

La délégation Dilcrah a pour objectif d’éduquer contre les préjugés et les stéréotypes. Elle permet de donner une nouvelle impulsion à la lutte. Grâce à cela, les enseignements concernant l’égalité entre les femmes et les hommes, contre les discriminations, le racisme et l’antisémitisme, sont partie intégrante de l’enseignement moral et civique (EMC), matière enseignée au collège.

Au programme, la discipline comporte différents chapitres en lien avec la lutte contre les discriminations. L’enseignement se fait « particulièrement en cinquième », selon une professeure du Collège les Pins dans l’Hérault, « mais plus largement, tous les niveaux peuvent être concernés par des cours ou ateliers/échanges sur ce thème ». Le bulletin officiel de l’éducation nationale du 26 Juillet 2018 a fait suite aux ajustements du programme. Il insiste sur trois finalités dont le respect d’autrui dès le cycle 1. Une étude sur les représentations permet d’aborder « l’autre » en travaillant sur les différences et les préjugés. L’objectif est de mettre le doigt sur les stéréotypes afin de les déconstruire par la suite. La prise de conscience des attitudes discriminatoires oblige les élèves à aborder la notion de tolérance.

L’intervention des associations

En plus d’une intégration des discriminations dans les programmes scolaires, des associations oeuvrent au sein des collèges. Depuis 2015, la lutte contre les « LGBTphobies » est également abordée dans le cadre de l’enseignement moral et civique. Les personnels de l’éducation nationale sont formés à cette prévention. Les associations qui agissent en faveur de la lutte reçoivent par ailleurs des soutiens financiers. Cinq de ces associations ont été agréées par le ministère de l’Éducation nationale.

La France est l’un des pays où la diversité religieuse est importante. L’association Coexister intervient depuis 2009. Elle organise notamment des ateliers de sensibilisation en milieu scolaire. Elle apprend aux plus jeunes à construire l’unité grâce aux différences.

L’association SOS homophobie possède plusieurs délégations territoriales afin d’assurer le bon relais de ses interventions. L’objectif est d’expliquer et de sensibiliser à l’acceptation des orientations sexuelles. L’association possède un agrément national du Ministère de l’Éducation nationale au titre des associations complémentaires de l’enseignement public. Elle intervient en milieu scolaire avec 1 150 classes sensibilisées durant l’année 2017/2018 contre 225 en 2004.

Alix Drouillat

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Sortie de conscience environnementale pour le Brésil

Alors qu'il était le seul candidat pour accueillir la COP 25 en 2019, le Brésil s'est vu retirer son offre. Le pays a annoncé mercredi 28 novembre qu'il renonçait à organiser le rassemblement. La décision du président Jair Bolsonaro, homme d'extrême droite connu pour ses positions radiales concernant le développement durable, n'étonne pas les partis en présence.

Jair Bolsonaro, président du Brésil élu depuis Octobre 2018. Crédit photo : Wikipédia.

Tous les regards sont tournés vers le Brésil. C'est un coup dur pour le gouvernement polonais qui accueille dans quatre jours la COP 24. Le ministère des affaires étrangères brésilien a justifié la décision. Elle aurait été prise « En raison de restrictions budgétaires (…) et du processus de transition avec la nouvelle administration qui prendra ses fonctions le 1er Janvier 2019 », selon un communiqué transmis mercredi à l'AFP. Avant l'élection de son président en octobre, le Brésil s'était pourtant battu pour accueillir l'événement.

Pour rappel, l'objectif de l'Accord de Paris signé en 2015 durant la COP 21, est de maintenir la hausse de la température moyenne mondiale en dessous de 2 degrés Celsius. Lors de sa campagne électorale, le président brésilien avait déjà exposé son envie de sortir de cet accord. Ce refus de devenir l'hôte de la COP 25 n'est donc pas une surprise. Une annonce de l'Observatoire du Climat (réseau d'ONG basée au Brésil) déplore : « C'est lamentable, mais pas surprenant ». Leur hypothèse est que cette décision est « probablement due à une opposition de l'équipe du président élu, qui a déclaré la guerre au développement durable à maintes reprises. »

"Poumon vert de la planète" - met en valeur le rôle des grands systèmes végétaux et la biodiversité, essentiel pour l'équilibre terrestre. Crédit photo : Wikipédia.

Une décision à contre-courant d'un engagement mondial

Alors que l'environnement est au cœur des préoccupations, la décision du gouvernement brésilien apparaît comme malvenue. En effet, celle-ci montre le peu de considération que le président accorde au développement durable. La supposition de sortir de l'Accord de Paris effraie les partis, alors que le pays détient 60% de la surface de l'Amazonie, considéré comme le « poumon de la planète ». La forêt est connue pour sa biodiversité mais également pour son statut de première productrice d'O2 et de dioxyde de carbone atmosphérique, essentiel pour la planète.

Nombreux sont les pays qui oeuvrent afin de contrer le changement climatique, mais certains dérogent à la règle. Jair Bolsonaro avait par ailleurs pour projet une fusion des ministères de l'Agriculture et de l'Environnement. Il ne verra jamais le jour, craignant des sanctions commerciales de la part des pays soucieux de la déforestation. Le dirigeant climato-septique a, par ailleurs, nommé Ernesto Araujo à la tête de la diplomatie brésilienne - adorateur de Donald Trump - dénonçant « l'alarmisme climatique » considéré comme exagéré.

As Brazil withdraws as host of #COP25 @wwfBrazil reminds us that the country is still party to the Paris Agreement and now more than ever we need countries to come together in #climate solidarity 💪https://t.co/LoHNcgca9a @manupulgarvidal @climateWWF pic.twitter.com/HW8cFUkSf8

La difficulté est alors aujourd'hui de trouver un nouvel organisateur pour cette 25ème édition. En raison du système onusien de rotation des régions organisatrices, c'est au sein de la région Amérique Latine et Centrale – Caraïbes que doit se dérouler l'événement l'année prochaine.

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Acheter local, une nouvelle mode de consommation ?

Le terme « Locavore » a été inventé par Jessica Prentice, originaire de San Francisco, en 2005 à l'occasion de la journée mondiale de l'environnement. Il désigne une communauté de personnes ayant décidée de consommer localement ; c'est-à-dire d'acheter des aliments cultivés ou produits à l'intérieur d'un rayon de 160km. Nous nous sommes penchés sur ce phénomène qui se diffuse dans l'ensemble du pays accompagné d'objectifs économiques, environnementaux et sociaux.      

Être locavore, qu'est ce que c'est ?

Le phénomène est un véritable mode de vie auquel beaucoup de personnes en France ont, aujourd'hui, choisi d'adhérer. Cependant pour le devenir, il y a plusieurs règles à respecter. Premièrement, le Locavore doit consommer uniquement des aliments frais et de saison issus d'une production raisonnée, durable et écologique. Deuxièmement, la distance séparant le lieu de production et celui de consommation doit être inférieur à 250 kilomètres. Troisièmement, le gaspillage alimentaire doit être limité au maximum. Et dernièrement, l'objectif doit être de favoriser le maintien des populations sur le territoire.

Ce mode de vie est apparu pour plusieurs raisons telles que la préservation de l'environnement, le soutient de l'économie locale, l'espoir d'économiser mais également de préserver sa santé ! Il existe également différentes façons de consommer local allant de la vente à la ferme au cœur de l'exploitation à la vente au sein de grandes distributions avec la marque « petits producteurs ».

Qui consomme local ?

Selon une étude réalisée par Arcane Research sur un échantillon de 2 635 personnes représentatives de la population française : 8 français sur 10 pensent que consommer local est un outil pour réduire l'impact de l'activité humaine sur l'environnement. Cela permet également de répondre à des enjeux sociaux majeurs tels que des emplois durables et stables, un lien social dans les échanges, de la transparence, et, de la proximité avec les producteurs. Selon cette même étude, les consommateurs représenteraient 23% de la population et concerneraient un public plutôt féminin et âgé. Les réfractaires au sujet, eux, seraient plutôt un public d'une quarantaine d'années et représenteraient 36% de la population. Selon une enquête d'éco.socio.conso, le manque d'informations face à certains produits poussent les français à consommer « made in local » afin de se réassurer.

Et... au niveau économique ?

Le “local” est devenu plus qu'une mode ou une géographie, il réinvente les économies et les sociétés en ré-enracinant la consommation et en tissant à nouveau les liens. « Consommer local » rassure les individus sur la provenance des produits, sur l'éventuelle modification de ceux-ci, mais également sur leurs impacts environnementaux, économiques et sociétaux. Les personnes qui consomment localement soutiennent que grâce à de faibles marges, le coût des produits locaux de qualité est abordable.

La plateforme « locavore.fr » permet de s'inscrire au sein d'une communauté près de chez soi afin d'avoir accès aux produits proposés. Ceux-ci se vendent à un prix fixé par les producteurs et artisans. Les modes de recherche sont disponibles soit par département, soit par commune. La faible distance entre le producteur et le consommateur réduit également le prix et l'impact environnemental.

Si le phénomène s'étend et que les consommateurs en viennent à consommer local au sein des productions même, la marge imposée par les grandes surfaces reviendrait directement aux producteurs et favoriserait une fois de plus l'extension du mouvement.  

Alix Drouillat

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Une manifestation citoyenne pleine de symboles

Une grève nationale s'est déroulée ce samedi 17 Novembre sur l'ensemble du territoire. Le but initial étant de lutter contre la hausse des prix du carburant. La manifestation s’accompagne de la volonté d'obtenir une « justice sociale ». Elle a été organisée uniquement par les citoyens. Le mouvement des « gilets jaunes » représente un rassemblement dans lequel chaque individu apporte sa contribution. Nous nous sommes penchés sur l'organisation au niveau national, puis départemental mais également sur les symboles apparents.

En direct de la manifestation à Saint Aunes dans l’Hérault où les Gilets jaunes « filtrent » les voitures afin de ralentir au maximum la circulation 🚗📍 pic.twitter.com/AifnXXx3m9

Mai 68 et opposition à la Loi El Khomri, ça vous parle ? Ces mouvements citoyens font partie des plus populaires que la France ait connu. Jacquy, un manifestant nous confie « la France est divisée politiquement, mais aujourd'hui nous sommes tous là pour les mêmes raisons ». L'objectif étant de mettre en lumière le mécontentement de la population. Ici, le mouvement des gilets jaunes a principalement été organisé par le biais des réseaux sociaux, orchestrés par des « administrateurs » auto-désignés. Les revendications ont été publiées, principalement sur Facebook, par des personnes anonymes. « Grace aux réseaux, nous avons réussi a rassembler les individus », dit l'homme d'une soixantaine d'années, face au seul moyen de communication nous dit-il, « sinon, comment voulez vous que l'on s'exprime ? »

Le 5 novembre, la direction improvisée de ce blocage a publié sur un groupe privé les décisions sur l'action à mener tel que « maintenir les barrières du péage ouvertes et recouvrir les radars », ou encore « bloquer la circulation sur l'autoroute en laissant uniquement le passage aux urgences ». Des règles de sécurité ont également circulé afin d'éviter tout débordement dans un « blocus citoyen et pacifique » !

→ Michel (à droite) et Jacquy (à gauche) protestent contre les réformes du gouvernement « visant à baisser le pouvoir d'achat » au sein d'un rassemblement à Saint Aunes, dans l'Hérault. Crédit photo : Alix Drouillat.

Impact fort d'un rassemblement citoyen ?

Les manifestions purement citoyennes contre des réformes du gouvernement de grande ampleur sont très rares. L'impact de cette manifestation n'était pas sûr, étant donné que le nombre de participations promises sur les réseaux sociaux ne sont pas des sources fiables. Mais ce 17 novembre, environ 282 000 personnes se sont rassemblées au niveau national. Quelques incidents se sont produits tout au long de la journée, notamment face aux mécontentements d'automobilistes voulant circuler librement. Certaines personnes se sont inquiétées du fait de la perte de crédibilité face à ces débordements.

Elle s'est principalement organisée en « petits groupes », tentant malgré de faibles moyens de faire entendre leurs voix. Michel, 74 ans « le mouvement a été généralisé, c'est une sorte de cocote minute qui a fini par déborder ». Jacquy, lui, se dit « impressionné par l'ampleur et la rapidité de la diffusion ». Certaines personnes filtrent les voitures, d'autres mettent en place des barrières. Les gilets jaunes ont aujourd'hui réussi a faire vivre la France au ralenti, impactant les flux touristiques et commerciaux. Le tout dans un espoir d'impacter la politique dite « injuste » du gouvernement. Les politiques, eux, mettent en avant les arguments contradictoires des manifestants sans leaders et sans revendications claires. L'ensemble de la population se questionne alors vis à vis de la « suite » de ce mouvement désordonné, pacifiste mais plein de symboles.      

Alix Drouillat

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L’AGEM, le “bien-être” associatif

L'Association Générale des Etudiants Montpelliérains est un groupement d'étudiants créé le 8 mars 2017. Aujourd'hui, elle a pour principe de représenter et de défendre les jeunes auprès des instances universitaires principalement sur le territoire montpelliérain. L'objectif est de développer, fédérer et dynamiser le réseau des associations étudiantes de la ville. Comme en démocratie, l'AGEM fonctionne selon un système participatif où l'ensemble des associations universitaires prennent part à la politique générale de la structure. C’est en pleine semaine de “passation” (modification du bureau) que certains membres nous ont accordé de leur temps afin de nous parler de certains projets. 

Pierre-Louis Destailleurs, vice-président en charge des affaires sociales de l’AGEM. Slack interne du bureau. Crédit photo : Alix Drouillat. 

L'AGEM peut être définie comme une « Asso qui agit en faveur des Assos ». En effet, l'un des plus gros projets menés par l'association cette année est celui de la « Convention Etudiante des Projets Durables et Responsable » (CEPDR). La conception de la maquette s'est faite avec l'ensemble des partenaires associatifs et le respect d'engagements similaires a été convenu. « C’est par la rédaction d’une convention commune aux associations que nous souhaitons rassembler et former les étudiants de Montpellier dans une démarche éco-responsable. » - Agathe Huger, ex- présidente de l'association. Le but étant d'éviter tous débordements de la part des associations affiliées à l'AGEM et d'ajouter une plus-value aux projets, en adéquation avec les valeurs républicaines et associatives.

La convention comporte quinze engagements agissants dans le domaine économique, écologique et social. Pierre-Louis Destailleurs, porteur du projet et vice-président en charge des affaires sociales, nous avoue que « certains engagements sont plus compliqués à tenir pour certaines associations, c'est pour cela que nous proposons un accompagnement financier avec l'aide de la Préfecture de l'Hérault », comme la subvention entièrement dédiée à la sécurité routière, représentant plusieurs milliers d'euros. Cette convention est soutenue par des instances telles que la Préfecture, la Mairie de Montpellier et l'association Avenir Santé mais également certains bars de la ville.

Une politique formatrice

Sur les précédents mandats, il a été proposé « des weekends de formation à destination des étudiants », en particuliers des étudiants impliqués dans l'associatifs et des « weekend de formation des formateurs » à destination des étudiants qui veulent le devenir. Cette année, « on va proposer un weekend de formation des élus étudiants, pour leur donner des outils afin de siéger correctement au sein des conseils » - Johanne, Vice-présidente en charge de la politique de formation. Cette initiative provient de la demande des associations. L'AGEM va également mettre en place un séminaire pour les formateurs afin de développer un esprit d'équipe, puis d'améliorer les méthodes pédagogiques. Le but est d'avoir une équipe de formateurs toujours plus innovante, performante et compétente.

Dans ce dispositif, l'AGEM traite, par exemple, des problématiques liées à la vie étudiante, à la législation des associations et leurs fonctionnements, ou encore autour du développement durable. 

Site web : https://fede-agem.fr 

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Dès aujourd'hui, imaginons ensemble les histoires de demain !

Pour sa première session, le Tomorrow's Stories Festival s'est installé à Toulouse les 19 et 20 Octobre 2018. Projections au sein du cinéma Gaumont Wilson et présentations à la librairie Ombres Blanches Langues Etrangères étaient au programme durant 48 heures. Cet événement est dédié aux nouvelles technologies comme la réalité augmentée, le cinéma interactif et l'intelligence artificielle.

Le début de matinée du 19 Octobre était dédié à la présentation intitulée « Sortir du cadre : historique et enjeux des nouvelles formes audiovisuelles ». Claire Chatelet a orchestrée cette présentation. Elle est maître de conférences concernant l'audiovisuel et les nouveaux médias au sein de l'université Paul Valéry de Montpellier. Elle évoque l'histoire et les nouveaux projets de la réalité virtuelle.

« La cohérence entre le fond et la forme est géniale » - Annelyse Vielledent, concernant les nouvelles formes audiovisuelles. #tsfestival #J1TSF

La réalité virtuelle est un concept très récent. C'est un domaine scientifique et technique qui exploite l'information et les interfaces comportementales. L'interaction se fait en temps réel, en immersion « pseudo » virtuelle. Dès ses débuts, cette technologie a fait face à une forte médiatisation et entrainé une vague de création d'entreprises en vu de son caractère innovant. _Condition One, _par exemple, est une société américaine qui produit des prestations dans l'objectif de rendre l'expérience virtuelle immersive et interactive. On a venté ses mérites en qualifiant ses procédés d'« utilisation percutante de la réalité virtuelle pour le plus grand bien ». L'objectif est de se déplacer à travers la tablette afin d'observer des images en 360°. Cette entreprise a composée de productions immersives au sein du monde animal, de la médiation ou de conflits. Le studio de production et de technologies VR est basé en Californie, à Brisbane. Mme Chatelet évoque le premier film produit en réalité virtuelle qui a été proposé au sein du festival SunDance en 2014. En vu de l'effervescence autour du concept, le terme a beaucoup été réutilisé. Les  premières réactions étaient « c'est rigolo, c'est dingue ». Les spectateurs n'étaient pas dans le fond du film mais impressionnés par la forme que la diffusion avait prit.

La réalité virtuelle est une nouvelle forme d'écriture qui, au lieu d'ouvrir une fenêtre sur le monde, essaie d'entrainer le spectateur au sein de ce monde. Elle offre une image qui déborde du cadrage traditionnel. Le réalisateur ne donne plus de point de vu particulier afin de laisser place à l'imagination du spectateur. Celui-ci est alors impliqué de manière impérative dans l'image et la réception est presque performatique, ce qui pose un problème éthique. Ces dernières années, la RV a prit d'autres apparences. Elle s'est développée sous forme holographique ou encore sensorielle. L 'exposition « mirages et miracles », a proposé cette année une série de processus holographiques que les spectateurs pouvaient observer à travers une tablette. Le concept a été qualifié de « magie numérique ». La prestation la plus connue est celle de Jean-Luc Mélenchon. Le dispositif permet de projeter un objet ou une personne en 3D dans un espace réel. 

Présentation Jean Luc Mélenchon se projetant en hologramme à Paris : 

https://youtu.be/EyB-NHspN-E

Christelle Derré et Martin Rossi ont également mis en scène l'utilisation de nos sens. En effet, ils ont proposé une « lecture immersive » du livre La maladie de la mort. Le spectateur est plongé sensoriellement au sein la projection. Le corps est impliqué de façon réel, l'effet est perturbant. L'invention de la « lecture autrement » utilise donc le corps et l'esprit afin de donner vie au récit. Scénario, de Denis Del Favero, Stephen Sewell et Maurice Pagnucco est un projet daté de 2010. Il a été conçu au centre cinema research au sein de l'Université de New South Walves. Le scénario se modifie en fonction de la réaction des spectateurs. L'objectif est de créer un récit produit par la machine mais également par l'homme. Ce système est un processus de « Réalité étendue ».

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Un changement d'heure et d'humeur

Selon certaines études, les comportements et les habitudes des individus seraient influencés par le changement d'heure. Celui-ci se produit chaque année et marque le passage de l'hiver à l'été et inversement. Cette année, il advient dimanche 28 Octobre. Il est identique pour l'ensemble des pays de l'Union Européenne. Par ailleurs, le décalage n'a pas le même impact sur l'ensemble individus.

Ce Dimanche durera 25 heures. Bonne nouvelle pour tous ceux qui souhaitent dormir une heure de plus ! Selon un sondage, certains individus ont l'impression que la journée se termine plus tôt, qu'elle passe plus vite. Johanne, vingt trois ans, témoigne que le décalage influe sur le déroulement de sa journée, « on sort moins de chez nous après une journée de travail. » L'heure du couché se modifie, certains disent dormir mieux et plus longtemps. Guillaume, lui, se confie : « le changement d'heure me fait me rendre compte qu'on est plus en été ! ». Par ailleurs, beaucoup témoignent d’un changement d’humeur. Cécile, nous révèle qu'elle déteste ça, que le fait qu'il fasse sombre lui donne moins envie de faire du sport en fin de journée. Mais elle se réjouit que « cette période annonce Noël ! ».

Pour d'autres, le changement d'heure ne modifie pas leurs habitudes. Thierry nous affirme qu'il préfèrerait qu'il fasse jour plus longtemps, mais que ça n'influe aucunement sur le déroulement de ses activités.

Des solutions existent !  

Une personne sur trois souffre de ce changement. Il est prouvé que cela provoque plusieurs troubles au niveau cognitif, métabolique et immunitaire. Les individus deviennent alors plus vulnérables. Alors, pour toutes les personnes à qui le changement d'heure donne un coup au moral, pas d'inquiétudes ! Des études ont été faites afin de supporter au mieux ce phénomène, réputé comme étant le plus déboussolant pour l'organisme. Le journal l'Obs a interrogé la sophrologue Michèle Froeud sur les astuces anti-fatigue à mettre en place. Elle dit que le mieux à faire est de s'exposer à la lumière le matin. Un petit déjeuné sur la terrasse est donc bon pour le moral ! Elle recommande de ne pas hésiter à se coucher une heure plus tard le samedi soir. Mais conseille également de faire des courtes siestes si l'individu en ressent le besoin.

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L'homophobie brésilienne ne se cache plus

Les élections brésiliennes sont marquées par l'ascension fulgurante de Jair Bolsonaro, candidat du parti social-libéral. Le candidat d'extrême droite se situe largement en tête à l'issu du premier tour qui s'est déroulé le dimanche 7 octobre, avec 46,1% des voix, contre 29,28% pour son adversaire de gauche Fernando Haddad. Les crises présentes dans le pays ont poussé les brésiliens dans les bras du sulfureux populiste. 

Surnommé le « Trump tropical », Jaïr Bolsonaro a bel et bien convaincu les citoyens, en vu des résultats du premier tour de l'élection présidentielle. Le dernier tour opposera donc le candidat d'extrême droite et celui de gauche, possédant pourtant des idées diamétralement opposés en terme de sécurité, d'environnement, de corruption et d'économie.  Mais ce dernier a peu de chance d'accéder au pouvoir en vu du succès de son adversaire. Dans le pays, les idées radicales font surface depuis l'entrée en course du candidat du parti social-libéral et la société brésilienne se trouve extrêmement divisée, annonçant un second tour encore plus tendu. Le candidat se démarque par son style et ses outrances vis-à-vis des femmes et des minorités, notamment LGBT.

Montée en puissance de la xénophobie

Pourtant connu pour son homophobie et son racisme, les idées radicales de l'ex militaire n'ont pas altéré son ascension au pouvoir. Une vague de violences s'abat sur le Brésil quasi-majoritairement en accord avec le programme proposé de Bolsonaro. Intimidations, insultes, agressions pouvant aller jusqu'au meurtre. A Curitiba, un coiffeur homosexuel à été frappé à mort. Le principal suspect aurait crié « Vive Bolsonaro ! ». La communauté LGBT n'ose plus faire un pas dehors, tant l'atmosphère homophobe pèse sur le climat du pays. Les crimes à l'encontre de ses membres ne cessent d'augmenter, le pays étant déjà un des plus meurtriers au monde. Mais ce phénomène n'est pas uniquement porté par Jaïr Bolsonaro, il est également présent dans les partis opposés. Le candidat ne ferait que « libérer la parole » selon Jean Wyllys, député brésilien de gauche. Les violences sont sans limites et les citoyens favorables à l'élection de Bolsonaro en sont principalement les auteurs.

Source : Le Monde