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Notes en vue de ma conquête du monde
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dictatureeclairee-blog · 10 years ago
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Love me Tinder, 48 minutes de malaise.
Journalisme gonzo, en principe, ça implique d'expérimenter des choses et en faire un compte rendu journalistique décalé qui apporte un éclairage informatif nouveau sur le sujet. Pas (mal) surjouer des saynètes ridicule entre des interviews vidéos retranscrites en intégralité sans montage et un mode confessionnal digne des pires heures de la téléréalité française. Et le tout sans rien apporter au débat à part des avis de gens épars dont on se moque éperdument. En fait c’est un peu comme assister à un débat nul dans une soirée naze avec des gens chiants. Mais sans alcool.
(Ça aurait été pas mal que les réalisateurs et personnages principaux ne soient pas les gens les plus antipathiques de la ville, aussi, éventuellement.)
Ah oui, aussi, réaliser un documentaire immersif sur une appli dont la moyenne d’âge d’utilisation est de 25 ans avec des gens de 32 et 40 ans c’est un peu comme évoquer les stages de récupération de points avec des gens qui n’ont pas le permis de conduire. En plus triste. Je pense notamment à ce moment douloureux où un homme de 40 ans se demande s’il doit, oui ou non, mettre un smiley dans son texte. 
En tout cas c’est une bonne antipub pour Tinder. Pas tant pour le côté « c’est quand même difficile de trouver l’amour sur une application » que pour l’immense quantité de boulets que cette dernière semble générer. Je vise en particulier ceux qui appliquent à la lettre les "Conseils décalés pour commencer une conversation de manière originale" publiés aux éditions des handicapés sociaux comme « quel est ton dinosaure préféré?". La réalisatrice dit que deux mecs différents l’ont abordé en lui posant la même question ce qui annihile définitivement son, déjà maigre, potentiel comique. 
Ça devrait vous plaire si vous êtes fans de moments gênants. Par exemple quand la réalisatrice est impressionnée par le boulet de 25 ans prof de salsa qui sort en 3 minutes chrono toutes les phrases de boulet qu’il a dû lire sur topmachoseduction.fr  : « mais y’a que moi qui parle, parle moi un peu de toi » / « oui je suis tactile, je suis prof de danse »… Non. Tu n’es pas prof de danse. Tu es ingénieur et comme tu ne sais pas comment rencontrer des filles tu as pris des cours de salsa et tu es sur tinder.
Je serais tentée de dire que si la réalisatrice n’a pas compris ça à 32 ans il y a de grandes chances pour que sa vie amoureuse ne prenne pas un tour extraordinaire sous peu mais je ne peux pas m’empêcher de penser que si tout sonne faux c’est que ça doit être le cas. Bravo pour le coup médiatique et maintenant si on pouvait tous arrêter d’essayer d’essorer jusqu’à la moelle le concept de génération Y tant que l’expression ne fait pas encore vomir l’essentiel de la population concernée (ça ne saurait plus tarder), l’humanité ne s’en portera que mieux. 
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dictatureeclairee-blog · 10 years ago
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Pôle emploi Jour 200. À peu près. Enfin on s'en fout.
Être au chômage, c’est un peu vivre une deuxième adolescence. Tu regardes la télé à des heures absurdes dont la programmation, à défaut d’être destinée à quelqu’un en particulier, est faite n’importe comment en général. (Je ne pensais pas un jour regarder à nouveau des épisodes de Charmed ou Dr Quinn femme médecin). Tu es progressivement envahi par une sensation de mal-être et as du mal à trouver ta place dans la société. Tu commences à réfléchir à la dérision de la vie, la mort, le travail… en te cherchant des maîtres à pensée dans les philosophes nihilistes et les poètes dépressifs. Pour peu que tu te laisses vraiment aller tu commences à avoir les cheveux gras et une mauvais peau. Bref : je suis à deux doigts de mettre le signe anarchie au blanco sur mon sac à-main. 
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dictatureeclairee-blog · 10 years ago
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Pôle emploi Jour 196
Je jure ici solennellement de toujours répondre aux gens qui m’envoient leur candidature d’emploi (si jamais un jour je retrouve un boulot).
On a tendance à ignorer ça avant de le vivre mais l’absence de réponse est en fait bien pire qu’un refus. De très loin. Malheureusement l'absence de réponse est un mal tellement répandu qu'à chaque candidature que j’envoie la chanson "Tous les cris les SOS" de Balavoine commence automatiquement et contre mon gré à jouer dans ma tête accompagné de l’impérieux désir de crier au monde « J’EXISTE BORDEL » comme une adolescente perturbée. Bref. Tout ceci est très mauvais pour mon moral.
Et comme si cette terrible situation, sur une météo qui ferait sombrer Frédéric Lopez lui-même dans une profonde dépression, ne suffisait pas : je suis malade. Ma trachée, cette pute, a décidé de sonner définitivement le glas de mon bonheur en se transformant inopinément en un tube irradiant de douleur. On va dire que j’en rajoute mais sans déconner j’ai l’impression qu’un psychopathe a rapé la muqueuse qui recouvre l’intérieur de ma trachée (oui je suis allée sur Doctissimo) et qu’un autre psychopathe s’amuse à mettre du gros sel dessus. Donc je tousse, j’ai mal et j’ai une respiration de moineau asthmatique. Le seul point positif c’est que du coup je peux m’allonger sur mon canapé sous un plaid et me rejouer à moi-même un remake de la Dame aux Camélias en toussotant dans un mouchoir. Oui c’est comme ça quand je tousse je ne peux pas m’empêcher de penser à la tuberculose, ça m'aide à m’apitoyer sur mon sort et ça me fait un bien fou. Je sais que c’est un comportement très mal vu mais parfois, quand la-vie-cette-chienne vous impose des épreuves, il peut arriver à chacun d’éprouver un furieux besoin de drame théâtral. D’ailleurs je recommande chaudement cette technique, quelqu’un devrait la théoriser et la généraliser pour en faire une thérapie. Rien ne vous remet plus d’aplomb que le fait de s'étaler sur son canapé en peignoir, une main sur le front en sanglotant doucement. Il ne faut surtout pas hésiter à ajouter ici et là des répliques fortes genre « Ô rage ô désespoir » ou « Où suis-je ? Qu’ai-je fait ? Que dois-je faire encore ? Quel transport me saisit ? Quel chagrin me dévore ? », par exemple. Ça marche pas mal aussi en se récitant des extraits tristes de livre en s’identifiant au personnage concerné, La dame aux camélias donc, mais en terme d'apitoiement la littérature nous a gratifiée de bien pire. Beth March. "Il y a de nombreuses Beth dans le monde, timides, tranquilles, vivant pour les autres si naturellement que personne ne s'aperçoit des sacrifices qu'elles font jusqu'à ce qu'elles disparaissent, laissant le silence et l'ombre derrière elles. » Là normalement, vous chialez bien fort sur tant de souffrance et d’injustice, mais en principe vous passez tranquillement de votre drame personnel au drame littéraire auquel vous avez choisi de faire référence et, soyons honnêtes, ces gens ont des problèmes bien plus importants que les vôtres. Ça permet donc 1) de transcender sa douleur en la mettant en écho direct avec celle des meilleurs héros littéraires tragiques de tous les temps (soyons modestes) 2) de relativiser tout ça et d’aller se faire une petite tisane, par exemple. 
Voilà. Demain on parlera des étonnants parallèles qui lient chômage et adolescence. Si si. 
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dictatureeclairee-blog · 10 years ago
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"How to Be Parisian Wherever You Are", le triomphe en carton de la femme française vue par l'étranger
Un soir, lors de mon séjour à New York, alors que j'attendais une amie dans une librairie depuis déjà une bonne demie-heure pour assister à une lecture sans réaliser que ladite lecture avait en fait déjà commencé mais au rez-de-chaussée – no comment - je décidai de faire ce que tout un chacun aurait fait à ma place (à l’exception des gens qui auraient plutôt pensé à demander où était la lecture mais je ne dispose pas de ce type de capacités pratiques), je me suis dit : autant lire un bouquin (en plus ce sera gratuit) !. Après un scan rapide des rayons, mon œil a rapidement été attiré par un titre : How to Be Parisian Wherever You Are. Alors. Pourquoi ? Je serais tentée d'invoquer le mal du pays mais ce serait malhonnête de ma part, parce qu'en vrai c'est pas la première fois que ce type de bouquin m'interpelle. Je n'en suis pas fière, mais j'ai eu la même attirance malsaine pour des ouvrages similaires comme « Les parisiennes sont vraiment super mince alors qu'elles se gavent de frites et de vin rouge, mais comment font-elles ?» ou encore « Tu peux pas test les femmes françaises comment elles élèvent trop bien leurs enfants, surtout ceux qui vont à l’École alsacienne » que j'ai survolés à maintes reprises avec un intérêt, certes relatif, mais non feint dans chaque Relay H de France en attendant divers trains. Par conséquent, je dirais que chez moi, cette attrait relève AUSSI d'une volonté assez dégueulasse de se gausser de ma propre supériorité nationale que, même la certitude de lire un tas de conneries sans fond à peine digne du dernier des magazines féminins bas-de-gamme, ne saurait venir entraver.  Du coup, comme tout le monde, je blâme les médias. Et je blâme en particulier la tendance dépréciativo-dépressive nationale qu'ils relaient. En effet, contrairement à ce que prétendent avec délectation les français, j'aime à croire que nous sommes, la plupart d’entre nous, quand même un peu fiers de notre pays (même si cette simple phrase est en France potentiellement considérée comme borderline fasciste, ce qui n'aide pas, si vous voulez mon avis). Du coup, c'est un peu déprimant de s'entendre répéter à longueur de gros titres qu'on est rien qu'un vieux pays mortellement blessé qui embarrasse tout le monde à traîner la patte en léchant ses plaies purulentes. Une image qui, sans être spécialiste du sujet, me semble un tantinet exagérée. Dans ce climat d'hostilité extra et intra muros, les quelques ouvrages qui chantent nos louanges apparaissent nécessairement comme une caresse après une gifle, une religieuse au café après des années de pain sec. C'est naturel. C'est seulement triste que ces livres s'attachent exclusivement à des domaines qui doivent concerner à peu près 0,14% de la population parisienne (= ceux qui vont boire des cafés au Flore) et la même proportion du reste du pays (= ceux qui ont des maisons au Cap Ferret). Idée pour les éditeurs : publier des bouquins qui vantent les mérites du pays sous un angle joyeux et léger autrement qu'à travers la capacité de sa population féminine à avoir les cheveux naturellement lisses et brillants (NB : l'auteur n'a pas nécessairement besoin d'avoir posé pour La Redoute).
Bien. Je suis contente d’avoir éclairci ce point. Maintenant passons à quelque chose qui m’intrigue sincèrement. Moi, je comprends. Mais les autres ? Qu’est-ce qui peut bien attirer un américain, par exemple, (ou en l'occurence une américaine) vers ce genre d’ouvrages ? Mystère. Absolu. Je précise que ce n’est pas une supposition, le bouquin est un best-seller aux États-Unis comme l'a été La Parisienne d'Inès de la Fressange avant lui. Là ça donne un peu envie de vendre son âme à Lucifer et de profiter du filon parce que vu la qualité du contenu, je dirais que l’étape la plus difficile de la rédaction du livre réside dans la réussite du casting pour La Redoute.
** Je me permets d'ouvrir une parenthèse : J'exagère. Inès de la Fressange et Caroline de Maigret (l'une des auteurs de How to Be Parisian Wherever You Are) ont toutes deux eu des carrières de mannequins en dehors de La Redoute. Voilà donc en fait il faut d’abord se faire connaître comme top model, et ENSUITE vous pouvez écrire un livre sur les parisiennes comme vous qui sont mannequins et qui ont un grand appartement rive gauche mais aussi des amis bohèmes parce que quand même elles sont mannequins. C’est bon tout le monde suit ? Fermeture de la parenthèse. **
Non parce que, à la rigueur, que le contenu soit une vaste blague, et que « la parisienne » en tant que telle n’existe pas, j’ose espérer que tout le monde est à peu près au courant. En revanche, la bienséance voudrait que, quitte à publier des conneries, autant publier des conneries amusantes. Je sais bien que Plum Sykes, apparemment auteur des impérissables Bergdorf Blondes et The Debutante Divorcée écrit en 4e de couverture :
 “Very, very funny. While reading, I actually felt chicer, wittier and très Parisienne. I was laughing out loud by the end.”
mais tout ce que j’en déduis c’est que Plum Sykes n’a jamais entendu de blague de sa vie.
L’intégralité du bouquin est une sorte de digression de 200 pages autour des paroles de la chanson de Cookie Dingler, Femme libérée.
Une lectrice résume ça très bien sur le site d’Amazon :  
"She's a feminist but watches porn. She'll smoke on her way to the countryside to get fresh air. She acts aloof but has anxieties." 
Traduction littérale pour les non-anglophones : "Elle est abonnée à Marie-Claire, dans le Nouvel-Obs elle ne lit que Brétecher. Le Monde y’a longtemps qu’elle fait plus semblant, elle achète Match en cachette, c’est bien plus marrant ».
Le tout entrecoupé d'injonctions qui vont de l’affligeant :
« Always look as if gazing into the sunset. »
Au carrément gerbant :
« Always be fuckable."
Bref. Dans le fond, on s’en fout. J’en conviens. Mais quelque part je ne peux pas m’empêcher de trouver ça un peu triste cette envie de faire de la thune avec n’importe quoi sous prétexte que « c’est léger » tout en cultivant un mythe qui, s'il est vaguement fondé, l'est exclusivement sur les us et coutumes d'une classe d'ultra-privilégiés. Ça me fait d'autant plus de peine que j’aime bien lire les billets d’Audrey Diwan dans Stylist et que je sais, qu’au moins elle sur les quatre auteurs, aurait pu faire mille fois mieux. Même si elle a pas posé pour La Redoute.
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dictatureeclairee-blog · 10 years ago
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Objectum-sexualité : lumière sur un sombre complot médiatique
Je comprends pas bien la stratégie de Yoplait sur leur pub Yopa mais si jamais c'est la même agence qui s'est occupée de Freedent je crois pouvoir affirmer qu'au moins un de leurs employés a pour sombre dessein de promouvoir, à sa manière, l'objectum-sexualité appliquée à la bouffe (Si. C'est une pathologie qui existe, ça veut dire éprouver des sentiments amoureux pour des objets).
Tant qu'on parle publicité, si quelqu'un pouvait retrouver l'auteur de la pub pour le dentifrice Sensodine ainsi que l'acteur qui donne vie à cette ignominie qu'est la phrase « on est sur une vraie bonne nouvelle », les kidnapper, les séquestrer dans une cave sale et les obliger à écouter leur phrase en boucle jusqu'à ce qu'ils repartent l'esprit suffisamment brisé pour ne jamais recommencer, je dormirai mieux la nuit. Merci d'avance.
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dictatureeclairee-blog · 10 years ago
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Que la perspective de découvrir le programme télé du soir vous fasse battre le coeur comme avant les résultats du bac est déjà, en soi, plutôt mauvais signe. Que le fait de réaliser que la maison france 5 passe le mercredi soir vous procure la plus grande joie de la journée est définitivement la preuve d'un certain laisser-aller. 
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dictatureeclairee-blog · 10 years ago
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Merci pour ce moment...
J’ai lu le livre de Valérie Trierweiler. Oui comme j’aime bien critiquer des trucs et que les Chtis ça va trois secondes ça m’a semblé être une très bonne alternative. 
Alors, avant toute chose, pas la peine de le lire. Moi ça va, je suis au chômage, j’ai pour ainsi dire « pas mal de temps sur les bras » mais si vous avez pas beaucoup de temps libre, à peu près n’importe quelle autre forme d’activité (sortir les poubelles, regarder des vidéos de chats ou lire le code civil en intégralité) sera nettement plus enrichissante. De rien.
Déjà, en dehors de quelques paragraphes sur le rôle des premières dames et les problèmes aux relents misogynes que ça soulève apparemment littéralement partout quelque soit le pays, le reste du bouquin pourrait globalement s’appeler « Je me suis fait larguer par mon mec et c’est pas cool ». 
Exemple: « À part rester au lit ce vendredi avec quelques somnifères, je ne vois pas comment traverser cette journée. Encore une fois, des amies me sauveront de ce jour maudit qui me ramène tant au passé. » 
Je suis sûre que cette phrase est tirée telle qu’elle d’un forum Auféminin consacrée aux ruptures douloureuses.
Alors, oui, je compatis, ça a dû être très dur à encaisser, mais si tous les gens qui vivent une rupture difficile écrivaient un bouquin de 300 pages l’Amazonie serait grave dans la merde.
Il n’y a AUCUN potin croustillant sur la politique. On apprend juste que Manuel Valls lui a pas envoyé de texto sympa quand elle était à l’hôpital et que François Hollande est parfois hypocrite avec les gens et qu’il est pas mal dans tout ce qui est stratégie et que le monde de la politique c’est vraiment beaucoup de serpents ambitieux. Mais comme un demi épisode d’House of Cards et le fait de détenir une carte d’électeur depuis plus de huit ans permettent d’aboutir à cette conclusion l’intérêt de la révélation est, somme toute, limité.
Le reste du temps elle prend un partie qu’on pourrait qualifier de marie-antoinettin en disant sur 150 pages avec des phrases un peu différentes à chaque fois que, en gros, la presse people c’est rien que des méchants menteurs, que les autres politiques aiment pas trop qu’elle donne son avis et que son mec la délaisse pas mal depuis qu’il a toutes ces responsabilités avec son nouveau travail. 
Aussi, elle écrit qu’elle vient de la ZUP d’Angers (environ 250 fois) et que sa mère était caissière et qu’elle en a beaucoup bavé pour en arriver là et que c’est pas toujours facile d’être une femme libérée, dans un style qui se rapproche de ce qu’aurait pu être Les misérables si le bouquin avait été écrit par Guillaume Musso. Apparemment Hollande avait l’habitude de l’appeler Cosette, j’ai très envie de lui répondre: « sans déconner ». 
Enfin, grosse déception côté féministe aussi parce que déjà écrire "Je veux m’appeler Trierweiler, montrer que j’appartiens à mon mari. » me paraît pas être le comble de la libération de la femme et que TOUT le livre a l’air d’avoir été écrit par une midinette de 45 ans qui parle de son amour passion avec François Hollande comme Kimberly parlerait de sa relation avec Kevin dans son journal intime entre deux cours de maths. 
« Nous sommes complices, il me fait rire pour un rien. Ou me rend folle quand il joue sur la réserve d’essence alors que nous sommes perdus en rase campagne. Mais je lui fais confiance, il peut m’emmener où il veut, je le suivrai n’importe où ». 
Ensuite la love story commence à se détériorer un peu.
"Je croyais pouvoir tout supporter ou presque mais pas cette indifférence. N’importe quelle femme a besoin du regard de l’homme qu’elle aime. Moi comme les autres. » 
Action, réaction, Valérie met une jolie robe.
« J’apparais devant lui, apprêtée. Il me complimente. Je sais qu’il est sincère. Une femme amoureuse sait quand elle arrive à surprendre. »  
(ah pardon, j’ai vomi)
En conclusion, être en couple avec un homme politique, ça craint. Si vous y tenez vraiment, faites le pour l’ivresse du pouvoir ou alors, à la limite, choisissez quelqu’un d’un peu nul et priez pour qu’il ne soit jamais élu à un poste important parce qu’après c’est foutu, ce bâtard n’aura plus une minute pour vous.
Sinon je suis quand même contente de l’avoir lu parce qu’elle parle d’Amor, le styliste qui l’habillait chez Direct 8, et savoir que quelque part, un styliste s’appelle « Amor » ça m'a remplie de joie pour la journée. Vivement qu’il ait son émission sur M6 !
Ah oui et, juste pour finir, j'aimerais dire que la personne qui a validé la phrase « J’aurais pu récupérer « l’aile Madame ». Au lieu de ça, j’en ai désormais deux : deux ailes pour reprendre mon envol. » mérite un peu plus que la mort.
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dictatureeclairee-blog · 10 years ago
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Les sites d'emploi
Récemment rentrée, summum de l’organisation, j’ai créé un onglet « jobs » dans ma barre de favori avec trois sites internet à consulter régulièrement (28 fois par jour) au-cas-où-on-sait-jamais. Ça m’a rendue très fière. Ensuite je me suis vraiment mise à consulter les sites sur une base régulière. Bilan, une semaine plus tard, j’ai développé une stratégie de chasseur du paléolithique, pour la sagacité, (enfin j’imagine), et celle d’une autruche pour le côté « lalala je veux pas savoir lalala », pour parvenir à décocher l’onglet « stage » avant d'avoir pu regarder la liste d'annonce histoire d'éviter tout potentiel ascenseur émotionnel de type négatif. Genre j’ai ma souris prête au bon endroit pendant le chargement de la page et tout. Mon coeur s’ACCÉLÈRE au moment où l'onglet apparaît. (Ça met un de ces piments dans ma vie.)
Parlons chiffres :
-Job Culture (ouais je balance je suis comme ça) (je savais bien que c’était tout pourri mais à mon deuxième rendez-vous Pôle emploi ils m’ont donné une liste de sites à consulter pour m’aider alors comme j’ai trouvé le type sympa je me suis dit que je lui devais bien ça) : Apprentissage/bénévolat/CDD court/ CDD long/ CDI/ Fonction publique/Fonction territoriale/Freelance/Intermittent/Service civique/Temps partiel = 10 offres Stages = 241 pages
-Profil Culture… non je déconne je ne vais plus sur Profil Culture depuis la fin de mes études supérieures (enfin pour info 10 pages de résultats toutes catégories de contrats confondus contre 58 pages pour les stages)
-Asfored LE site pourtant. QUE des putains de stage (j'ai pas trouvé les chiffres) (et des offres pour des postes de comptables qui valident définitivement l’adage « L c’est pas facile comme voie quand même y’a pas beaucoup de débouchés ») 
-Categorynet Bon eux y’a des offres, j’admets, mais leur graphisme est tellement, comment dire, moche basique, que j’ai toujours vaguement l’impression de répondre à une petite annonce louche publiée dans un canard érotique déviant.
Bref. On est mal les gars. Moi je veux bien accepter l’idée qu’il y ait pas de boulot mais 241 pages d’offres de stage ça veut pas dire qu’il y a pas de boulot ça veut dire que si les boulots en question peuvent être occupés par des gens pour presque gratos c’est aussi bien pour tout le monde. Je dis pas, je ferais peut-être pareil à la place des SUPPÔTS DE SATAN QUI CONTRÔLENT LE MONDE. Pdg d’ici et d’ailleurs, vous ne l’emporterez pas au paradis.
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dictatureeclairee-blog · 10 years ago
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Les vacances d'été
Aujourd’hui je suis revenue de vacances de façon définitive. Enfin j’ai encore un weekend à Berlin et deux semaines à New York mais disons que mes grandes vacances d’été sont terminées. On dit que les voyages aident à se ressourcer et à apprendre des vérités profondes sur son moi intrinsèque.
Bilan : 
je suis victime d’une malédiction liée aux moyens de transport
je suis nulle en maths
1 Le terme de malédiction est probablement une légère exagération mais, en fait , non.
Déjà, sur les six trains que j’ai pris en l’espace de deux semaines, j’ai été contrôlée une fois. UNE fois. On pourra objecter que payer le train fait partie des devoirs du citoyen honnête qui contribue ainsi au maintien des bases de notre société civilisée et ne saurait être exclusivement motivée par la sanction potentielle à laquelle il s’expose - « parce-que-si-tout-le-monde-fraudait-tout-partirait-à-vau-l’eau-et-on-aurait-des-trains-remplis-de-punks-à-chien-qui-salirait-les-fauteuils-et-y’aurait-plus-de-wagon-bar-ni-TGV-magazine ». Certes. N’empêche que, tout comme les droits ne viennent pas sans devoirs, les devoirs sont indissociables des droits. Et vu le prix de leurs putains de trains, j’estime avoir le droit de me faire contrôler. J’exige que la société valide ma soumission docile à ses règles !  Le regard amical teinté de respect du contrôleur et la calme assurance qui accompagne la présentation de mon titre de transport font pour moi partie intégrante du prix du billet ! Sinon pareil, hein, tout part à vau-l’eau et tout et tout. Y’a pas de raison.
Bon il est vrai que dans l’un des cas l’absence de contrôle a été fort providentielle étant donnée que l’un de mes billets de train commandé par une amie (ne laissez jamais les gens faire des choses à votre place, ils sont totalement incompétents) était estampillé « moins de 14 ans avec accompagnateurs ». N’importe quoi. Une tâche aussi simple que commander un billet de train et elle n’est pas capable de s’en charger correctement, c’est aberrant. C’est drôle parce que ça me fait penser que je vais à New York en septembre et qu’en prenant les billets d’avion pour moi ainsi que ceux de ma pote qui m’accompagne, je nous ai fait décoller à 5 heures d’intervalle. Haha. Du coup on va à New York ensemble le même jour mais on va quand même faire 8h d’avion chacune de notre côté. Haha. Ne rien confier aux autres on vous dit, les autres c'est des cons.
Je sens que le terme « malédiction » paraît tout de suite de moins en moins exagéré. Surtout que je n’ai toujours pas évoqué mon train annulé à la dernière minute qui s’est transformé en bus de montagne qui s’arrêtait partout et qui est arrivé à Toulouse environ 45 secondes avant mon deuxième train pour Perpignan et que j’ai passé tout le voyage avec un léger mal des transports à côté d’un prof de philo new age en marcel rouge qui m’a parlé pendant 2h28 de sagesse et de philosophie du quotidien avec l’accent du sud-ouest un peu comme si j’avais atterri IRL dans une chanson de Francis Cabrel ambiance « Cabane du pêcheur ». Angoisse. Le type était gentil au demeurant mais penser à l’acceptation des injustices qui nous sont faites parce que la colère mène à la haine qui mène au côté obscur de la force quand, les yeux rivés sur une pendule, tu assassines en pensée tout le personnel décisionnaire de la SNCF, c’est rude. 
Dans d’autres circonstances j’aurais pu être vachement plus réceptive et même tenter une subtile référence emplie de bon sens à Marc-Aurèle. Là, du coup, j’ai vaguement essayé de faire bonne impression en hochant beaucoup la tête et en souriant mais j’ai bien peur que le mec se soit rendu compte que tout son discours sur la beauté intrinsèque de l’être humain et le formidable hasard des rencontres impromptues avait été un peu vain en me voyant bousculer trois personnes pour arracher mon sac de la soute et foncer en courant vers la gare en tongs. Il s’appelait Joseph et il avait disparu quand je me suis retournée après avoir pris mon sac. Du coup j’espère sincèrement que c’était pas une apparition divine sinon je suis à peu près sûre d’avoir grave foiré mon test d’entrée au paradis. D’un autre côté j’ai eu mon train alors bon.
2 Les maths. J’ai fait l’acquisition au Relay de la gare, entre autres Elle/Grazia et Oops, de l’un des formidables hors-série jeux du Monde intitulé « Jeux de mathématiques. Remettez à jour vos connaissances en vous amusant ». Avant toute chose, sachez que s’il existait un grand concours des titres dans la catégorie « Records du nombre d’oxymores, litotes et mensonges éhontés », celui-ci en serait le lauréat. Haut la main. De deux choses l’une, on ne peut pas qualifier un livre de « livre de jeux » s’il contient les paragraphes « Introduction aux statistiques » ou « Les équations du second degré ». De même, mettre un point d’exclamation à la fin de « Les 1001 figures de la géométrie ! » ou « À la découverte des polygones ! » ne rend pas le sujet fun. En fait je dirais même que ça contribue largement à en renforcer l’horreur. Un peu comme un psychopathe déguisé en clown. Bref, après trois pages du truc, mon moi de 9 ans bloqué devant son cahier de vacances refaisait surface, et pire encore, une conclusion commence doucement à s’imposer : je suis débile. Genre bête. À la limite de la défaillance mentale, on se demande comment j’arrive à vivre en autonomie tellement mon manque de connaissances et même de compréhension pure est abyssal. C’est simple, je suis totalement dépourvue de sens logique. Ça m’a drôlement déprimée pendant un moment et puis ensuite j’ai décidé de régler le problème comme je le fais d’habitude, en me concentrant sur ce que j’arrive à faire sans devoir fournir d’efforts. Du coup j’ai bu des mojitos en jouant à Duel Quizz.  C’est vraiment bien les vacances pour se découvrir et s’accepter doucement !
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dictatureeclairee-blog · 11 years ago
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Pourquoi tout le monde me déteste (nom de dieu)
Dans la catégorie des questions existentielles qui émaillent le fil de la vie, aujourd’hui:  « pourquoi tout le monde me déteste ?».
Alors « tout le monde » c’est un peu exagéré, j’en conviens. Ceci dit, sans vouloir verser dans une paranoïa primaire, j’ai clairement l’impression que TOUTES les caissières me haïssent du plus profond de leur âme. Et-ce alors même, et c’est bien là le plus grave, qu’elles sont systématiquement adorables avec les personnes qui me précèdent. Je ne compte plus le nombre de fois où mes sourires et mes « bonjour » pleins de gaité sont restés sans réponse, le nombre de regards, auparavant si engageants, se rembrunissent instantanément dès lors que, le client précédant parti, leurs yeux se posent sur moi. J’en ai des frissons. 
De deux choses l’une, soit j’ai l’air foncièrement désagréable (c'est une éventualité), soit j’ai développé une nouvelle forme de maladie mentale exclusivement liée au métier de caissière.
J’attends vos conseils et vos dons de type monétaire. Par avance merci.
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dictatureeclairee-blog · 11 years ago
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Pensée du jour
Le chômage, c’est avant tout cliquer sur des trucs. Cliquer sur des offres d’emplois, cliquer sur « envoyer », cliquer sur refresh, cliquer sur refresh, recevoir un message de Pôle emploi, cliquer pour s’actualiser (non non non non non oui), cliquer sur refresh (au cas où), cliquer sur Accéder à mes comptes.
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dictatureeclairee-blog · 11 years ago
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Parlons télévision
Avec le déploiement hors du commun d’efforts fournis par les chaînes de la tnt pour aller toujours plus loin dans la médiocrité on en aurait presque tendance à oublier ceux des chaînes classiques pour rester dans la course. Je me permets donc de rappeler à chacun d’entre vous que tf1 n’a pas dit son dernier mot et propose ce vendredi le programme Stars sous hypnose. Frank Dubosc, Alain Bernard, Baptiste Giabiconi, Keen’V et Sandrine Quêtier. Rien que la liste des invités te fait instantanément sombrer dans une dépression profonde. J’ose à peine dire que c’est Arthur qui présente j’ai peur que vous vous foutiez en l’air.
Sur une note positive - enfin ça dépend de votre tendance à voir le verre à moitié vide ou à moitié plein - j’ai récemment écumé la section « télévision » de la page qui répertorie les trucs bizarres de Wikipedia (http://en.wikipedia.org/wiki/Wikipedia:Unusual_articles#Television
pour ceux qui n’auraient pas prévu de travailler aujourd'hui ou les deux prochains mois) et j’ai pu constater que l’imagination des concepteurs de programme télé n’avait aucune limite. Mais aucune. 
-Naked Jungle
Un jeu télévisé avec des naturistes qui font une course d’obstacles pour gagner de l’argent. A priori le truc a été annulé au bout d’un épisode. Sans déconner.
Mais c’est très très loin d’être le pire. 
-There’s a Crowd
Le principe: un présentateur pose des questions perso à un homme il répond et on voit si sa femme a les bonnes réponses. Alors jusque là ça ressemble aux Z'amours (ça me fait mal mais je respecte l’orthographe d'usage), sauf que dans cette version, les questions, on les pose aussi à sa secrétaire pour voir laquelle des deux connaît mieux le mec. Mais de quel putain d’esprit malade a un jour émergé cette idée ? Quel traumatisme enfantin peut être à l’origine d’un tel mépris pour l’humanité ? (Quelque chose me dit qu’il y a sûrement des éléments de réponse dans la biographie d’Arthur).
Attention, dans un souci d’emphase dramatique j’ai gardé le meilleur pour la fin avec :
-Who’s your daddy?
Un adulte qui a été adopté est mis dans une pièce avec 25 hommes. S’il arrive à deviner lequel est son père biologique il gagne 100 000 $. Là je pense qu’on a franchi toutes les frontières du bon goût. Le mec qui a pensé à ça devrait directement être soumis à des tests psychologiques pour vérifier qu'il ressent des émotions. À côté Alexia Laroche-Joubert mérite la canonisation.
En revanche j’ai appris qu’en 2010 un projet d’émission de télé-réalité sur David Hasselhoff avait été annulé après seulement deux épisodes et ça, ça me rend bien triste.
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https://www.youtube.com/watch?v=TY1RwZymlos
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dictatureeclairee-blog · 11 years ago
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Jardiland
Récemment je suis allée chez Jardiland.
Dans mon plan en 12 étapes pour devenir quelqu’un de meilleur, l’achat de plantes et le fleurissement général de mon intérieur figurent en bonne position. Il faut dire qu’à l’heure actuelle ledit intérieur ressemble salement à un cimetière question plantes vertes. Deux ou trois pots remplis de terre laissent entrevoir les restes de tiges chancelantes - parmi elles un cactus témoigne de l’ampleur du désastre « Oui, même moi! » semble-t-il hurler à la face du monde. 
Des bouquets ancestraux de fleurs séchées trônent fièrement dans mon salon, parfois on distingue encore un frêle reste de couleur sur leurs pétales deshydratés. C’est pas si laid, ceci dit, ça ajoute un petit côté dépressif victorien à la pièce. (Votre déco intérieure est trop fraîche et estivale ? N’hésitez pas à faire appel à moi.)
Sur ces entrefaites je décidai de me rendre au temple de la plante en pot et du jardin joyeux : Jardiland.
Tout de suite, un constat, la vache, c’est hyper grand. Genre géant. Au bout de 25 minutes à me balader entre les pots, un second constat s’impose. Je n’ai rien à faire ici. Je ne comprends pas le fonctionnement des fleurs : il y a des saisons spécifiques, il faudrait apparemment rempoter les trucs (!). Je commence à transpirer légèrement, les gens m’observent, ils voient bien que je ne suis pas des leurs, combien de temps avant qu’ils ne m’expulsent, n’alertent la sécurité pour mise en danger de plante de moins de 15 ans ? Bon, non en fait tout le monde s’en balance un peu même si ça fait quand même bien dix fois que je repasse devant le bac des pétunias. 
Au final je suis repartie avec un petit cactus et une fougère. J’étais plutôt contente de moi (j’ai le contentement facile) mais, alors qu’Ils avaient l’air si guilleret et verts dans le magasin, je sens déjà comme un affaissement à leur entrée dans mon antre. À leur décharge, la vue des autres plantes de mon appartement présage d’un avenir peu reluisant entre les mains d’un dangereux psychopathe, un peu comme si j’avais fait de nouveaux prisonniers et que je les amenais dans un campement décoré avec les cadavres de leurs anciens compagnons « Oh non, pas toi Gisèle ! ».
Bref, je m’égare un peu. Tout ça pour dire que je vais jeter mes vieux pots et essayer d’être très très gentille avec mes nouvelles plantes. 
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dictatureeclairee-blog · 11 years ago
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Travail vs Apathie
Aujourd’hui grand jour: j’ai changé d’opérateur internet. Ça n’a l’air de rien mais quand on est au chômage, de temps à autre, il faut effectuer les tâches chronophages de la vie courante que les gens qui travaillent n’ont pas le temps de faire. 
Déjà parce que c’est effectivement un tout petit peu gratifiant - à savoir que ça permet de répondre fièrement aux gens qui vous demandent ce que vous avez fait aujourd’hui - ensuite parce que je vais désormais économiser la royale somme de 5€ par mois ce qui, en fait, est énorme si on y réfléchit. J’aurais dû faire ça il y’a très très longtemps. 
Attardons-nous sur cette dernière pensée car elle nous éclaire sur la principale raison pour laquelle il est de bon ton de s’acquitter des tâches reloues lorsqu’on est au chômage: si on ne le fait pas, le fossé avec les gens qui travaillent se creuse irrémédiablement.
Je m’explique. Au début du chômage j’avais une pêche de dingue. J’ai réglé des tonnes de soucis administratifs variés, augmenté mon taux de lectures d’environ 75%, j'ai eu l’air frais et rayonnant. Les gens qui travaillent étaient contents, ils se prenaient à rêver à ce qu’ils feraient, eux aussi, s’ils venaient à perdre leur emploi, et soudain l’avenir ne faisait plus peur, une autre vie était possible. À la limite une vague jalousie modérée les traversait par moment mais rien de plus.
Puis, la phase apathique est arrivée et avec elle son lot d'auto-apitoiement humide, de fatigue permanente et d'adoption de la position semi-horizontale généralisée… Les gens qui travaillent réalisent alors avec horreur qu’il n’existe pas de salut, qu’il faut travailler, qu’une vie d’oisiveté pure n’est pas tenable et la légère jalousie qu’ils pouvaient ressentir avant n’est rien à côté de la conjugaison de ces deux nouveaux sentiments: 1) La colère. "Si seulement j’avais le temps, MOI je m’acquitterais de toutes ces tâches reloues qui m’encombrent l'esprit contrairement à cette larve" 2) La peur. "En fait est-ce que je le ferais vraiment ou est-ce que, moi aussi, je deviendrais cet être mou et dénué de volonté ?" 
En bref, je ne saurais assez insister sur l’importance de ces petits efforts qui réconfortent le peuple qui travaille tout en vous poussant, vous, petite larve, à avancer un peu dans votre vie. En fin de compte tout le monde est gagnant et ça, ça n’a pas de prix.
NB: Ceci étant dit, l’auteur n’exclut pas l’hypothèse selon laquelle le peuple qui travaille en a simplement marre des jérémiades de l’être apathique qu’ils sont forcés de côtoyer régulièrement parce que quitter quelqu’un au chômage est très mal vu, et qu’ils sont sincèrement contents quand leur petite larve a fait quelque chose de constructif de sa journée. 
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dictatureeclairee-blog · 11 years ago
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2014
Même les machines sont contre moi. Tout à l’heure j’ai donné 5€ à un photomaton pour qu’il me donne de quoi remplir ma nouvelle carte d’identité et  j’ai eu beau tout bien suivre ses instructions militaires, aucun des 3 essais n’était « conforme ». Je vais quand même tenter le coup à la préfecture parce qu’avec leurs conneries les photos d’identité maintenant c’est salement pas réutilisable dans la vie normale. En gros on dirait que je viens de me faire arrêter pour conduite en état d’ivresse. 
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Plus haut la tête Lindsay. Et dégage moi ces oreilles, ça ne passera jamais.
Je ne sais pas qui exactement a mis en place ces mesures drastiques « pas de sourire / pas de bijoux / reste de face / regarde-dans-le-vide-et-laisse-le-désespoir-t'envahir-lentement » mais je soupçonne fortement un lointain descendant de Joseph Goebbels.
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Pas de sourire, on a dit.
En tout cas bravo, le procédé d’obtention des papiers d’identité, déjà vaguement kafkaïen à la base, continue joyeusement sa course à la déshumanisation. Je me demande si le taux de suicides a augmenté chez les employés de mairie. J'espère au moins que ça fait marrer George Orwell. 
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dictatureeclairee-blog · 11 years ago
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Sylvia Plath et le disco
Je n’ai jamais vraiment été dans un délire déterministe mais récemment, l’univers a commencé à m’envoyer des signes. Si. C’est évident.
D’abord, parmi mes lectures de terrasse de ces derniers temps, j’ai récemment terminé «  The bell jar », de Sylvia Plath. Au-delà du fait que Julia Stiles lis ça dans « 10 bonnes raisons de te larguer »  et que j’ai toujours trouvé son personnage d’adolescente vénère ultra cool, je savais juste que c’était un livre triste.
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Regardez-moi cette classe d'héroïne tragique.
Je me suis donc dit que ce serait un bon test pour évaluer mon niveau de dépression. En fin de compte le livre n’est pas si déprimant que ça - pour un bouquin qui se passe en majorité dans un hôpital psychiatrique et où deux personnages sur huit font des tentatives de suicide - mais ce qui m’a immédiatement frappé c’est que Esther, le personnage principal vient d’avoir une bourse pour écrire une rubrique dans un magazine et évolue donc plus que vaguement dans le milieu de l’édition tout en voulant écrire un livre. Salut, premier signe de l’univers ! Bon je n’ai eu aucune pensées suicidaires ces derniers temps et pas de signe de dépression nerveuse à venir donc je me concentre juste sur la similitude de parcours et d’envies dans la catégorie « saine », mais quand même, intéressante coïncidence.
Là où ça m’a vraiment frappé c’est quand j’ai téléchargé un peu/beaucoup par hasard « The last days of disco » de Whit Stillman. 
 Enfin je dis par hasard mais il se trouve que ce film vient récemment d’être adapté en livre (oui apparemment ça peut aussi se faire dans ce sens là) et que, à force de tomber sur des infos s'y rapportant, je me suis dit « allons-y ».
Je le regarde donc et là, BOUM, les personnages sont déjà tous vaguement paumés et ont tout plein de 1st world problems mais surtout, les personnages féminins principaux travaillent naturellement dans l’édition. Je vous passe les nombreuses références au Pôle emploi américain des années 1980, on va mettre ça sur le compte du fait que « c’était mieux avant » est un bon gros mensonge et que les vingtenaires de toute période, hors 30 glorieuses admettons, ont toujours été dans la merde niveau boulot. 
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Toi aussi, bois pour oublier.
Bref, j’en ai naturellement conclu que l’univers me disait gentiment de m’accrocher et que tout irait bien. C’est fort sympa de sa part.
Répliques intéressantes du film, mise à part la BO qui en elle-même justifie le visionnage (et pourtant j’ai commencé le film en me disant que le disco ça allait vraiment 3 secondes).
Quand la maison d’édition est rachetée et que les personnages ont peur pour leur boulot à la fin:  
God that’s sad. I love the company. They’ve been so great to us there.
Well, I don’t know. We were exploited… But they were nice about it.
Peut-on peut faire plus « accurate » comme dialogue pour des gens qui bossent dans l’édition ? Je ne pense pas.
Et vers la fin:
One of the things that makes me happy in life is knowing that I don’t envy anyone. I don’t wanna be anybody else or do anything but what I’m doing. Which, right now, is nothing… But I have good projects for the future !
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dictatureeclairee-blog · 11 years ago
Photo
this is like me trying to showcase my talents for job interviews. 
Répondre à des offres d'emploi, c'est à peu près aussi engageant que poster une petite annonce sur un site de rencontre SM. Ta lettre de motivation suinte la soumission et ton CV ressemble douloureusement au pedigree d'un chien de race coincé contre son gré sur le podium d'une obscure salle des fêtes au coeur de l'Amérique profonde.
Ceci étant établi, je vous laisse imaginer l'effet de la candidature spontanée sur l'ego et la joie de vivre d'un être humain normal.
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