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Jingle bells, Jingle all the way !

Décidément cette fin d’année est plutôt une belle fin d’année devrais je dire. Et au moment ou je l’écris je me demande pourquoi je n’écris plus vraiment sur mon tumblr. Est ce à l’instar d’une amie parce que finalement l’utilité de déverser mes aventures nocturnes et orientées de façon lunaires n’ont plus vraiment lieu d’être, ou est ce parce que j’ai perdu ce talent ? Dans mon dernier post lu par 3 personnes je parlais de la peur et je dois dire que finalement cette peur du changement a été assez solide, voir destructrice. je m’explique. Tout bouge depuis quelques mois et j’ai constaté mon manque de souplesse mentale et morale. Et surtout une belle rigidité et un conservatisme nostalgico passéiste qui doit prendre forme de façon assez évidente à la naissance da la quarantaine et se cristalliser aux environs de maintenant. La douleur de la séparation est à son apogée et après avoir revu pour la énième fois Quand Harry rencontre Sally qui m’a fait un bien fou (ainsi que la série glitter) je me suis re-rendu compte de l’absurdité de la vie et que en fait je changeais, de façon très douloureuse mais je changeais. Encré dans mes souvenirs tel un adolescent qui jette ses jouets pour découvrir la vie vers l’infini et au delà, je passais vers une autre dimension, certes ce passage avait été prévu à 2 voir plus, mais il se fait seul et donc dans la peur. Tu sais c’est quand t’es au sommet de la montagne, la vue est magnifique, tu voudrais y rester pour toujours, éternellement tu es ni avant ni après. Mais non, la neige commence à fondre et tu sens qu’il va falloir redescendre, tu ne veux pas, tu résistes, tu luttes, tout se pète la gueule autour de toi alors que tu as réussi enfin à construire là ou les autres on déjà construit depuis si longtemps. Il faut redescendre monsieur maintenant, et alors qu’au rythme des bandes originales de ma vie j’écris ce texte, je sais que je suis passé de l’autre côte celui ou l’on ne remonte plus, celui ou l’on ne fait que descendre, doucement au début certes, mais voilà. Mes souvenirs si brulants qu’ils soient d’hier ou d’un autre siècle pèsent leur poids. Je sais qu’il faut épurer, aller à l’essentiel, pardonner, se faire pardonner, sublimer, lâcher prise et surtout réapprendre à aimer, mieux et à s’aimer. vrai challenge, je sais que j’ai toutes les armes, que la guerre n’existe pas que il n’y a pas de combat à mener, que seulement voir la vie autrement, l’envisager comme un vrai cadeau au quotidien, accepter mes super pouvoirs enfin, devenir enfin, descendre cette pente dignement la tête haute, plein d’amour et de compassion pour les plus jeunes. D’artiste tout cours je sens que je deviens passeur et qu’a l’instar d’un maitre jedi (quoi?) il faudra que j’accepte la vérité de mon travail pour pouvoir le transmettre et trouver la paix. Ni avant ni après.

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those were the days of my life

C’te vieux titre de mec désabusé, j’viens de regarder mon premier post sur tumblr, 2009. Presque 10 ans... et cette manie d’écrire tard mais sans l’ivresse juste 9 ans de plus, une amoureuse de plus en moins, des kilometres de désespoir à raconter. j’suis passé pas mal de l’autre côte, j’ai compris pas mal de mes peurs, cela me rend t’il moins intéressant ? j’voudrais écrire ivre mort mais au lieu de ça j’viens de regarder 3 tutos sur le tatouage... Suis je un cliché du faux poète qui ne connait ses mots que dans la perte de soi ? dans l’immeuble d’à coté ou toutes les portes se ressemblent et finissent par l’absorber pour le perdre dans sa propre maison. J’voudrais juste être pas bien à cause d’elle, c’est tellement plus simple les chagrins d’amour. En fait j’ai peur.Tellement Peur et comme il m’est si souvent arrivé de le dire, fear is the enemy. Hey t’as vu cette page blanche ou t’as plus rien à écrire, même pas des jolis mots bien agencés, regarde là, c’est ton nouveau menu, matin midi et soir me dit dark jiminy cricket, ce p’tit enfoiré au vieux parapluie moisi. On m’a souvent dit que je brillerait de tous mes feux. Je n’y ai jamais cru je crois, complaisance de l’échec me direz vous. Oui vous répondrais je du tac au tac. La peur est ton ennemi et tu es la peur. La vie nous abime, et elle le fait bien comme il faut. Quand je veux vraiment pleurer, je me regarde la fin des lumières de la ville (démerdez vous c’est sur youtube). Larmes sur commande. Mieux, rien que de l’évoquer me fait pleurer. J’ai pris cher tu sais. On va se tutoyer. 9 ans c’est long, j’ai tout perdu, l’argent, paris, l’amour et presque mon frère. J’voudrais que le moulin des pensées s’arrête mais lui n’en a que faire. tout ceci ressemble à une complainte mais c’est une prise de contact. j’arrivais plus à dire, enfin comme je le fais là. c’est pas facile tu sais. Et puis non on va se vouvoyer c’est plus classe, moins  johnny. Mais shhhh la croix rousse dors, Paris dors, elle dors.

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David & me #fanfan #davidbowie #skeleton #skull #rockicon #ziggystardust #art #hopeisdope #rock #print #rockart #queensofthestoneage #death #life

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Painting on original picture from the late 19th century " sunkids" #freak #freakshow #kids #art #paintings #picoftheday #vintage #photography #lovecraft #god

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un gif vaut mille mots.

voilà ce que me dit Tumblr, j’étais parti pour écrire autre chose mais finalement je vais partir la dessus, ça ressemble un peu à une gifle vaut mille mots. La claque dans ta gueule visuelle vaut la subtilité de 1000 mots, merde j’suis trop vieux ou quoi ? les mots, je m’y remet parce que justement les images ne me re-suffisent plus à expliquer/raconter/faire comprendre ce qu’il y a dans mon cerveau, mais un gif, ce truc drole de 3s extrêmement concis et réducteur qui soit dit en passant je kiffe grave ne remplace pas 1000 merveilleux mots et une chanson n’est pas le résumé d’un livre et un livre n’est pas une vie et une vie n’est pas l’univers. Le monde de la comparaison, ça fait chier, ok je râle encore, mais il y a de quoi, j’aimerais des fois que ce soit plus de l’ordre du “je prend mon temps et je développe” parce que le gif effectivement ça véhicule une idée une situation fulgurante une émotion, un ressenti mais va t’on finir par écrire avec des images en mode idéogramme animés des suites d’images représentant une émotion une situation précise qui mise selon un certain ordre signifieraient tout et son contraire ? je me suis peut être trompé alors... Peut être que les gifs sont les lettres/mots/phrases de demain ? moi qui avait bloqué sur les exosquelettes, diantre !!! serai-je passé à cote de l’essentiel ?

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Lost

j’ai toujours adoré cette série et tout le monde a détesté à partir de la 2eme saison. ill y avait quelque chose qui m’a toujours parlé dans ce chaos scenaristique, la vie n’est elle pas aussi foutoiresque ? sans dec ?c’est un peu comme ce titre de noir désir lost, c’est un peu comme life of pi au milieu du désert de l’océan. Je suis perdu. qui dit ça dans ce monde ou toute faiblesse fait de vous un être peu fiable. qui dit qu’il perd pied, qui dit que la réalité lui semble quelque chose d’irréel ? A moins de vouloir perdre toute crédibilité professionelle, on ne peut confier son argent/temps/projet à quelqu’un de perdu. Et en fait cette étrangeté ne me rend pas coupable, je me sens perdu dans un monde en perdition, dans un monde qui coule, je perd mes reperts, je ne coule pas, je suis perdu dans un labyrinthe de moi même que je connais. Maintenant je le sais. Et bien plus tordue qu’un cluedo la vie se débrouille pour me la jouer LOST. c’est pour ça que j’ai toujours aimé Lost. Je ne crois pas en Dieu, ces choses que je ne comprends pas me font un peu peur car je suis attaché aux autres, à mon frère que j’ai failli perdre, à mon amoureuse à mes amis, mes parents (it’s complicated)et à celui ou celle qui a partagé ma vie pendant quelques heures, semaines, mois, je ne sais pas, j’ai encore quelques restes d’elle/lui en moi rt il y a un manque, un vide interstellaire que je dois rendre à l’univers, je te rends à l’infini, au reste, au vide, à l’avant à l’après, je t’ai aimé, et tu seras toujours en moi, je serai toujours en toi, il n’ y a pas, plus de tristesse, pas de prison, pas de limites. Le silence et les constellations me rappellent à quel point je suis toi et tu est moi, je prends conscience de ce que tu m’as apporté et je te dis au revoir. Aujourd’hui je retire ce couteau doré luminescent de ma poitrine et je vois ton visage , ton sourire, j’entends les battements de ton cœur presque synchronisés aux miens, aujourd’hui je sais, aujourd’hui je ne me sens plus seul. Aujourd’hui est le premier jour de ma vie.

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2015 m'a tué

Oui, ça fait un bail que j'ai pas écrit, ça fait un bail que j'ai pas pris 5 minutes pour taper des mots sur mon clavier, c'est pas bien. Entre temps le monde à continué à gronder. Il s'en est passé des choses. J'ai un autre Tumblr (j'aime bien, j'écris comme si vraiment quelqu'un lisait ce que j'écris et ça me fait du bien) j'ai arrêté de ne plus dormir la nuit, j'ai arrêté plein de choses. J'suis comme toutes ces barques à la dérive qui quand elle rejoignent le port oublient aussi vite le large et ses tempêtes.J'suis arrivé à bon port oui, la traversée a été dur et mouvementée, j'ai cru y passer, mais non. Maintenant il y a autre chose, la vie sans la survie, la vie normale, celle qu'on peut voir défiler jour après jour. Pas facile pour un vétéran, un vieux briscard un ex taulard des emmerdes . La vie elle est là bas, sur le champ de bataille au loin, là ou tout n'est que désolation destruction et désespoir, c'est là bas non ? la vraie vie, celle qui fait que la vie a du sens, c’est là bas qu'elle est, hein ? J'sais plus. Y'a quelque chose qui me pousse à vouloir retourner aux enfers, redescendre, redisparaitre. Mais j'peux plus, j'peux plus faire ça, y s'est passé trop de choses sur la terre ferme. J'crois que je suis devenu un fermier, un gars du sol, qui de temps en temps partirai à la pêche, tôt le matin pour être bien sur que tout ça c'est fini. Pour se mesurer encore une fois aux leviathan et le regarder dans les yeux sans trembler, sans peur. Je crois, mais tout est encore à faire, à vivre, à dessiner, à crier !!! 2015 m'a tué !! vive 2015 !

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http://carlospopcarlospop.tumblr.com/  my new tumblr !!

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heroes of today a 5 ans aujourd'hui !

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A night at the Louvre. Photos by Carlos Olmo.

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Si Jaures su, Jaures pas venu.

Au delà des signes, au delà des moments vécus il  y a cet endroit qui n'existe pas, il n'existe pas pour vous, pour eux, pour les autres, pour le reste du monde. Il n'existe que pour moi. Je ne voulais pas l'inventer, il a pris forme tout seul, doucement, lentement il a poussé au creux de mon esprit, de mon âme oserais je écrire si j'avais cru en autre chose que les impulsions électriques. Ce n'est pas vraiment la forteresse de la solitude de Ka-el fils de Jor-el mais ça pourrait y ressembler, un endroit ou tout résonne, ou le passé et le futur se réunissent pour ne faire qu'un, autre chose que le présent, autre chose de plus... éternel... et voilà que je ne peux m’empêcher de faire des allusions. Je ne suis plus aussi radical qu'avant, cet endroit en quelque sorte m'a permis d'accepter autre chose, autre chose que ce que je croyais être la vérité, une autre vérité. Lorsque j'ai l'impression que ce monde n'a aucun sens, je me rend compte à quel point nous allons réellement quelque part mais que notre existence ne nous  permet pas encore de comprendre, alors cet endroit qui n'existe pas encore, ce temps, cette dimension je la ressens, elle coule dans mes veines, elle scintille sur ma peau et me fait encore aimer la vie lorsque je suis à genou de fatigue. J'ai vu les étoiles briller dans la nuit , mais les étoiles m'ont elles vu ?

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no more tears

Comme un ouragan l'amour à tout emporté, Stéphanie ne pouvait pas tout  mieux résumer. Comme un ouragan la merde a tout emporté, comme un ouragan la mort a tout emporté, comme un ouragan la vie a tout emporté. Être la sur un quai de gare en regardant les trains partir puis sentir son cœur battre si fort que la seule solution est de se mettre à courir jusqu’à tomber d'épuisement. Mais plus pour les mêmes raisons. Non. Juste parce que la vie ça brule d'une flamme bleu luminescente et incroyablement pleine de ça, oui de ce truc qui nous fait faire des choses dingues, des choses immenses, des choses qui vont au delà de la raison, des choses belles à en crever. Demain je suis mort aujourd'hui je suis vivant et avant d'etre demain aujourd'hui est aujourd’hui alors à jamais aujourd'hui. Demain n'existe pas.

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heroes of today a 4 ans aujourd'hui !

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On my way Home

J'oublie toujours les majuscules. Surtout sur mon nom et mon prénom. J'oublie toujours comment dessiner, j'oublie toujours comment jouer de la guitare. Toujours  obligé de m'y coller tout le temps de peur d'oublier... de peur de ne plus rien savoir. Un savant mélange d'estime de soi merdique et de soucis post-traumatiques. J'oublie aussi comment on fait pour aimer, comment ne pas paniquer, comment etre comme les autres, comment ne pas etre terrorisé par l'autre par les conséquences sismiques d'un réel sentiment. Je savais pas que je savais pas/plus. J'oublie parce que l'oubli permet de ne plus rien sentir. parce que la mémoire c'est se souvenir que ça fait mal, et avoir mal c'est vivre et vivre c'est maintenant, c'est mettre des majuscules sur mon nom et mon prénom. Bonsoir je m'appelle Carlos Olmo.

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Rockin Jelly Bean

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2 color screenprint 13.5 x 27.5 inches Numbered edition of 30

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i'm not that strong you're not that weak

Au bout de mes doigts je  vois la lumière des personnes qui ne sont pas heureuses, elle est si fragile. Je la mange malgré moi et j'exauce des voeux involontaires, je crame les sorts jetés par dessus l'épaule, mais ça ne suffit pas, ça ne suffit pas à me calmer, des fois je mange ma langue natale sans y croire. Je repeint les taches de peur qui parsèment mon corps de plus en plus nombreuses, de plus en plus belles, belles comme la mort un jour de soleil en Andalousie. J'ai perdu le gout de mordre. Une petite lumière a quitté mon corps, je suis absolument absent, j'ai eu l'autorisation de ne plus être officiellement un être humain. Merci de m'avoir autorisé à devenir enfin un monstre, un paria un non vivant. j'ai retrouvé l'effroi de la vie cassée.