Bienvenue sur mon blog. Chroniqueur food et conso, animateur de cours de cuisine. Bruxelles.
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Antico - Pizza. (Leuven)
Ne cherchez pas la pizzeria de Panagiotis Arkoudopoulos, elle nâexiste pas, ou Ă tout le moins, elle ne fait pas (encore, qui sait?) commerce. Non, Panagiotis est ingĂ©nieur en Ă©lectronique, il sâoccupe de qualitĂ© de tĂ©lĂ©viseurs chinois et il a une passion, la pizza, la âpizza napoletanaâ. Pas la cuisine, pas la pizza en gĂ©nĂ©ral, juste la pizza âcome a Napoliâ. Je ne reviendrai pas sur le dĂ©bat, mais la âpizza napoletanaâ, câest moelleux, cuit Ă 400° et plus, ça fait une belle croĂ»te (âcornicioneâ). Certains la pratiquent en Belgique, Ă Bruxelles, et notamment Nona (1000 Bruxelles) et Ciaooo (1030 Bruxelles). Panagiotis, il nâa jamais mis un pied Ă Naples, mais depuis 5 ans, il peaufine son levain (âlievito madreâ) et il fait essais sur essais, il a tout lu, il a regardĂ© toutes les videos possibles.
Depuis un an, Ă lâĂąge (38 ans) oĂč certains vivent leur crise de la quarantaine en achetant une Harley, pour le mĂȘme prix, il a installĂ© un vrai four napolitain, dans son garage, de sa maison, une maison bien sage en briques dans les environs immĂ©diats et un peu bourgeois de la bonne ville de Leuven.
Et ses âpizzeâ, elles dĂ©chirent; mĂȘme si Panagiotis nâa peut-ĂȘtre pas lâassurance manuelle dâun âpizzaioloâ avec vingt ans dâexpĂ©rience, Ă force de faire, de goĂ»ter les pizze des autres, il assure grave. Sa pizza a juste la bonne forme, la bonne Ă©paisseur, et quand le four est au taquet, Ă plus de 400°, elles cuit, comme dans la citĂ© partĂ©nopĂ©enne, en moins dâune minute. Il ne nous reste plus quâĂ espĂ©rer quâun jour, notre ingĂ©nieur en tĂ©lĂ©visions ne se lance dans un vrai commerce deâ pizzeâ!
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Oser le bon. Oser le juste.
Juan-Les-Pins, CĂŽte dâAzur, quelque part en aoĂ»t. Un restaurant italien,  simple, mĂȘme pas en bord de mer. La carte prĂ©sente des classiques, dont  des tagliatelle aux cĂšpes . MĂ©fiant comme un italien quand il nâest pas sĂ»r quâil aura de lâamour et du vin, je demande si la recette est bien « sans crĂšme ». Â
Je fais bien car, « non , câest  avec crĂšme », mais « je vais voir en cuisine si on peut faire sans », et on peut, alleluia, va pour les tagliatelle aux cĂšpes.  Les tagliatelle arrivent, elles sont plutĂŽt bonnes, bien garnies de cĂšpes et dâhuile dâolive, mais elles sont « ahimÚ », trop cuites, on est bien loin du « al dente » qui se pratique Ă quelques kilomĂštres de lĂ , dĂšs Vintimille.
Je suis accompagné de mon cousin François, français facétieux et gourmand  qui fait appeler le chef pour lui présenter le « cousin italien de Belgique qui écrit sur le manger », non sans créer un léger stress chez le patron.
Je mâattends Ă voir arriver un chef ayant abandonnĂ© lâItalie depuis longtemps et non, câest un jeune romain qui ne parle pas un mot de français, venu dâItalie pour la saison. Sâensuit une conversation passionnĂ©e  sur la cuisine romaine, la « carbonara », » lâamatriciana », le « guanciale » et jâen passe.
« Chef, pourquoi ces pĂątes trop cuites ? » « Câest les clients, si je cuis « al dente », les assiettes reviennent ».
Je demande au patron (italien de France) sâil a essayĂ© dâexpliquer  à ses clients « le manger comme en Italie », et non, il a mĂȘme renoncĂ© au « ristretto ».
Bref, jâai du mal Ă comprendre que la frontiĂšre si proche soit si lointaine dĂšs quâil sâagit du manger â qui se revendique italien, qui plus est â et je nâai pas pu mâempĂȘcher dâĂȘtre un peu triste pour ce jeune chef romain, contraint dâabandonner partie de son savoir faire parce que certains ne veulent pas manger ce que dâautres nâosent pas leur expliquer.
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Pasta e fagioliÂ
300 g de haricots borlotti secs (ou en cette saison, 800 g de borlotti frais, Ă Ă©cosser). 2 gousses dâail. 1 branche de romarin. 250 de lasagnette (ou pipe rigate ou ditalini). 200 g de tomates pelĂ©es. 5 cĂ s dâhuile dâolive (au moins). Sel. Poivre du moulin.
Une recette (totalement végétarienne et complÚte du point de vue nutritionnel) que je fais au moins une fois chaque été.
La veille, mettre Ă tremper les haricots dans une eau la moins minĂ©ralisĂ©e possible. (Ca câest pour les haricots secs, les frais, bien entendu nâont pas besoin dâĂȘtre trempĂ©s)
Le jour mĂȘme, ïżœïżœgoutter les haricots, les disposer dans une casserole, arroser dâhuile dâolive, mĂ©langer et les mettre Ă cuire Ă lâeau (2.5 L) avec une branche de romarin, et deux gousses dâail Ă©crasĂ©es. Cuire Ă lĂ©ger frĂ©missement et Ă couvert, en Ă©cumant de temps en temps. Ajouter les tomates pelĂ©es et concassĂ©es au bout dâune demi-heure de cuisson.
Je goĂ»te toujours le âsughettoâ qui se forme (en tenant compte de ce que, Ă ce stade, ce nâest pas encore salĂ©) pour savoir âsi je suis dans le bonâ au niveau Ă©quilibre ail-tomate-huile dâolive-romarin
Lorsque les haricots sont cuits, en prĂ©lever environ 1/4 que lâon passera au mixer puis remettre les haricots passĂ©s dans la casserole. Saler et poivrer
Le contenu de la casserole doit ĂȘtre assez liquide, si nĂ©cessaire, rajouter de lâeau.
Casser les pùtes à la main en morceaux de 5 cm environ et les mettre à cuire dans les haricots frémissants. Mélanger réguliÚrement.
Il est trÚs important de cuire les pùtes dans les haricots et non à part, car le goût typique de la pasta e fagioli naßt du mélange intime des pùtes et des haricots.
Poursuivre la cuisson jusquâĂ ce que les pĂątes soient un petit peu plus cuites que le al dente habituel (Ă peine plus cuites!)
Servir dans des assiettes creuses en saupoudrant gĂ©nĂ©reusement de poivre et dâune lampĂ©e dâhuile dâolive.
Les puristes mangent cette recette sans fromage!
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Le guanciale c'est quasi que du blanc (de gras ?) On le consomme intégralement ? On ne jette rien ?
Sorry pour la rĂ©ponse tardive. Non, il ya un peu de viande :-). On ne jette que la couenne, et encore on peut lâutiliser pour parfumer une soupe de haricots.
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Le Comptoir des Galeries - 1000 Bruxelles
Le comptoir des Galeries, une table que j'ai pas mal frĂ©quentĂ©e au moment de son ouverture, puis un peu moins, les derniĂšres expĂ©riences Ă©tant, certes, tout Ă fait probantes dans l'assiette, en revanche, la salle donnait comme l'impression de ne pas ĂȘtre habitĂ©e, le lieu manquait de prise en main. En ce mois de juillet 2017, , alors que je dĂ©jeunais avec le directeur de la version belge d'un guide français bien connu,  pas celui qui vend des pneus, l'autre, ce fut assez bien la joie de tomber sur une salle complĂšte, en cette avant-veille de 21 juillet, avec, Ă l'accueil est au service un directeur de salle de ceux qui connaissent leur mĂ©tier. MĂȘme si l'Ă©quipe en cuisine a Ă©tĂ© rĂ©duite, dans l'assiette ça envoie toujours bien net, avec, il faut le souligner, une qualitĂ© tout Ă fait identique entre les plats du lunch Ă 26 ⏠les deux services et les plats de la carte, qui oscillent entre 15 et 20 balles pour les entrĂ©es et une petite trentaine d'euros pour les plats. Aujourd'hui tout Ă©tait vraiment trĂšs bon, les moules de bouchot au chorizo avec un jus Ă Ă©ponger jusqu'Ă la derniĂšre goutte, le toast Ă la chair de tourteau, le ris de veau bien caramĂ©lisĂ©, ou le filet de veau flanquĂ© d'oignons fondus et d'un jus savoureux. Mention excellent aux croquettes de patate Ă la polenta. Si t'es avec inspecteur, tu te dois d'inspecter les desserts. Dame blanche de belle facture et tarte au citron bien sablĂ©e, vrai cafĂ© d'origine (enfin, en tout cas il Ă©tait bon et pas encapsulĂ©, mais je peux me tromper) vins au verre bien choisis par le maĂźtre, bref, une belle maison qui se rĂ©veille aprĂšs une petite sieste. Dommage que le comptoir (d'oĂč le nom) Ă l'entrĂ©e du resto, oĂč on pouvait, avant, prendre l'apĂ©ro, soit, pour l'instant, dĂ©saffectĂ©.
http://www.comptoirdesgaleries.be/
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LâĂ©tĂ©, câest jamais sans ma parmigiana (di melanzane)
3 aubergines
20 cl de sauce tomate (passata ou tomates pelĂ©es, huile dâolive, ail un rien de basilic)
150 g de parmesan
150 g de mozzarella fior di latte
100 g de farine
huile dâolive extra vierge (pour frire les aubergines, je vais me gĂȘner peut-ĂȘtre. Si vous ĂȘtes radin, il vaut mieux couper une bonne huile dâolive avec une huile vĂ©gĂ©tale que de prendre une huile de qualitĂ© mĂ©diocre).
La parmigiana, ça me dĂ©mange, faut que jâen fasse de temps en temps, jâai lâimpression de radoter, mais je ne mâen fatigue pas, comme je ne me fatigue jamais des âspaghetti aglio e olioâ ou des âlinguine al pestoâ (ou du boeuf au basilic thaĂŻ, mais câest une autre histoire).
Couper les aubergines en tranches dans le sens de la longueur (5 mm dâĂ©paisseur).
On peut dĂ©gorger les tranches dâaubergines au sel, mais ce nâest pas indispensable.
Passer lĂ©gĂšrement les aubergines dans la farine, faire tomber lâexcĂ©dent, puis les frire Ă lâhuile dâolive dans une poĂȘle. Elles doivent ĂȘtre bien saisies et dorĂ©es. Ăponger trĂšs soigneusement les aubergines frites avec du papier absorbant. RĂ©server. RĂąper le parmesan et couper la mozzarella en fines tranches.
Préchauffer le four à 170 °C.
Dresser la parmigiana dans un plat allant au four: Ă©taler dâabord une fine couche de sauce tomate dans le fond du plat, puis une couche dâaubergines.Saler lĂ©gĂšrement. Saupoudrer de parmesan, ensuite ajouter les lamelles de mozzarella et une fine couche de sauce tomate. Recommencer jusquâĂ Ă©puisement des stocks. Cuire 1/2 heure au four. Ne pas gratiner comme un malade, câest pas un spag jambon-fromage.
Deux recommandations pour la parmigiana :
Eviter lâexcĂšs dâhuile, en Ă©gouttant et en Ă©pongeant les aubergines au sortir de la poĂȘle et rĂ©sister Ă la tentation de mettre trop de mozzarella ou de sauce tomate ; on a compris, nos deux amis/ennemis sont lâhuile et lâeau!
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Mon Bistrot dâEtĂ© par Christophe Hardiquest, chef de Bon-Bon**
Une vraie prise de risque, car qui peut le plus ne peut pas forcĂ©ment le moins, ou Ă tout le moins, le diffĂ©rent. Et le chef montre ici qu'il sait sortir des codes habituels qui sont les siens depuis prĂšs de 15 ans. Tout est dĂ©jĂ complet ou presque pour l'Ă©tĂ©, mais il est possible de se glisser en tout dĂ©but de service ou en toute fin, sans rĂ©servation, avec un peu de bol. Et puis comme toujours, il y aura des dĂ©sistements. Un bel exercice d'Ă©quilibriste pour une Ă©quipe habituĂ©e Ă la douceur feutrĂ©e de la grande gastronomie, des coureurs de fond en somme, qui se retrouvent Ă faire un vĂ©ritable marathon Ă des vitesses de sprinters. Et tous le font en mode jubilatoire! Une cuisine simple, avec quelques beaux Ă©clats de gourmandise, notamment (liste non exhaustive) les petits gris Ă la rĂ©glisse, les croquettes de moules, le  contrefilet maturĂ©, la tagliata de cheval, le cafĂ© liĂ©geois et les frites, bordel, quelles frites! Un peu de micro-rodage quand jây Ă©tais allĂ©, le deuxiĂšme jour dâouverture (tempĂ©rature de service de certains plats un peu juste) mais l'Ă©quipe assure grave. Si vous faites la totale, mises en bouche, entrĂ©e, plat dessert,attendez-vous quand mĂȘme Ă laisser quelques euros, bien dĂ©pensĂ©s.
40 rue Alphone de Witte, 1050 Ixelles. Du 4 juillet au 2 septembre 2017. Fermé dimanche et lundi. www.bonbon.restaurant.
RĂ©servations: https://www.resengo.com/fr/monbistrodete Â
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Couvert Couvert - Restaurant Ă Heverlee (Vlaams Brabant) - Le lunch!
Couvert-Couvert, le restaurant Ă©toilĂ© des frĂšres Laurent et Vincent Folmer une rĂ©fĂ©rence dâhonnĂȘtetĂ© gastronomique, intellectuelle, un restaurant et des chefs dont jâai dĂ©jĂ souvent pratiquĂ© Ă la fois lâĂ©thique, le sens de lâhumain et la gourmandise. HabituĂ© plutĂŽt Ă frĂ©quenter les tables en soirĂ©e, jâoublie que nombre dâĂ©toilĂ©s offrent au dĂ©jeuner, des menus Ă prix lĂ©gers qui sont lâoccasion de relever au quotidien, un vrai dĂ©fi. celui de satisfaire certes ceux qui poussent la porte avec un budget plus restreint, mais aussi les habituĂ©s des bonnes tables quâil faut surprendre par la variĂ©tĂ© et la gourmandise.
Pari totalement rĂ©ussi pour ce lunch du 12 mai, trois services, tarifĂ©s Ă 45 euros. Mises en bouche ciselĂ©es comme les Folmer savent les faire, asperges dĂ©licatement braisĂ©es et saumon (ou ravioles de petits gris), morceau de cochon Mangalica fondant avec des lamelles de poutargue (ou cabillaud sublime) et en option Ă 20 euroballes, des Saint-Jacques satĂ©-chou fleur Ă©quilibrĂ©es comme un funambule sans sĂ©curitĂ©. Une putain de tarte Ă la rhubarbe pour presque finir (les Folmer sont des pĂątissiers qui nâhĂ©sitent jamais Ă te le rappeler dans tes papilles) et les cĂ©lĂšbres mignardises qui dĂ©chirent tout dont tu profites dâautant plus que tu as mangĂ© sans excĂšs.
Un verre de chardonnay du Jura à la fois nature et élégant, un vrai café de torréfacteur, deux petites heures à table, retour au boulot serein et léger, quelle parenthÚse!
http://www.couvertcouvert.be/
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Matthias and Sea - restaurant - Tarcienne
Mattia Collu est un jeune sarde de Sardaigne, arrivĂ© Ă 18 ans en Belgique et qui sâest âfatto da soloâ avec un premier restaurant, puis un deuxiĂšme, oĂč jâĂ©tais invitĂ© par son attachĂ©e de presse, bref par lui, cette semaine. Je nây serais pas forcĂ©ment venu de ma propre initiative (la nationale 5 ne me fait pas rĂȘver, jâavoue) mais le bonhomme a une forte personnalitĂ© et ça se sent dans son resto. Une carte qui peut sembler longue mais qui, de fait, tourne autour de produits... de la mer, on a compris (avec en plus une offre bidoche limitĂ©e, mais haut de gamme).
Tant quâĂ faire dâaccepter lâinvitation- câest rare dans mon cas, jâaime payer, comme chez le psy, et manger en libertĂ© - je me suis laissĂ© faire pour un tour des âhitsâ de la maison. ici on ne vous chantera pas la pĂȘche durable mais les produits sont nets: langoustines,saint jacques et homard nagent trĂšs haut. Mattia ne sâembarrasse pas -vraiment pas - de dogmes culinaires, quâils soient italiens ou français. Les plats principaux sortent flanquĂ©s de pĂątes - ce qui hĂ©risse dâordinaire les ritals - et son homard crĂšme-Cognac-poivre rose a un cĂŽtĂ© annĂ©es 80-90 parfaitement franco-dĂ©suet (mais câest trĂšs bon).Â
Mais sâil faut faire de lâultra-mĂ©diterrannĂ©en, il sait, et câest vrai que dans ce contexte oĂč la carte tire un peu Ă hue et Ă dia, ça surprend. Bref, tout ça pour dire que le plat de âpiciâ quâil nous a servi (gros spaghetti toscans) aux âgamberi rossiâ de Sicile, âmantecatiâ dans le jus des tĂȘtes des gamberi , avec quelques vongole en sus, câest un grand plat de cuisine italienne, quâon aurait pu, tranquille, manger dans un grand italien en Italie, et encore, pas partout.
Bref, en Ă©crivant ces lignes, je sais dĂ©jĂ que je vais y retourner avec quelques amis crustaçophiles, pour un petit menu homard (la saison arrive justement), juste simple et de bon goĂ»t, peut-ĂȘtre sans la crĂšme!
Route de Philippeville 34 - 5651 Tarcienne
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Pesto de cresson belgo-local
Jâaime bien dĂ©tourner le pesto, roquette, persil, aubergines (non pas tomates sĂ©chĂ©es, câest paaaaaaaaas bon, enfin, ce nâest pas de mon goĂ»t et je le partage) et donc, voilĂ un pesto de cresson qui mâexcite assez bien, on peut lâutiliser dans un croque monsieur avec un fromage qui fond bien, tout en veillant Ă ne pas surcuire lâaffaire, ou sur des pĂątes, comme un pesto alla genovese.
100 g  de cresson
50 Â g de cerneaux de noix
80 g  de fromage Vieux Bruges
1 gousse d' ail
10/15 cl dâhuile de colza extra vierge
Sel
Poivre du moulin
Dans un robot mixer, mettre le cresson, les noix et la gousse d'ail. MĂ©langer d'abord Ă petite vitesse en ajoutant l'huile. Incorporer ensuite le fromage rĂąpĂ©. Mixer encore jusquâĂ obtenir une sauce lisse. Saler lĂ©gĂšrement (le fromage est salĂ©), poivrer  et ensuite goĂ»ter pour rectifier lâassaisonnement.
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(Oh) Bao Bang Bang - street food sur tabourets - Ixelles
Câest quoi le bao? Comme un sandwich - chinois de TaĂŻwan - Ă base dâune brioche que tu dirais de riz, mais câest de la farine de blĂ©, farci avec des bonnes choses, genre du cochon dĂ©cĂ©dĂ© un peu laquĂ© ou du poulet mort panĂ©, mais il y aussi du boeuf un peu corĂ©en.
En passant, je sais, tout le monde sâen fout, mais je ne peux pas entendre ïżœïżœïżœbaoâ sans penser Ă la pub âObaoâ avec une fille Ă poil qui rentrait dans lâeau, diffusĂ©e dans les annĂ©es 80 en access prime time, on a les rĂ©fĂ©rences quâon peut.
Donc, ce nouveau spot ixellois, ouvert par un globe trotter est rentrĂ© par la grande porte dans mes âbons plans oĂč pour un billet de 20 tu manges un truc vraiment bon boisson compriseâ.
Confort spartiate (les tabourets nâaccueillent quâune de mes fesses Ă la fois), cadre plutĂŽt joli, service attentionnĂ©, et.........les bao sont vraiment bons, le rice burger (une tranche de riz, une tranche de poulet, une tranche de riz) en revanche, moins convainquant. Avec ça on avait commandĂ© des âside ordersâ qui Ă©taient vraiment excitants, surtout la salade jeunes pousses, sĂ©same, etc. et le kimchi (lĂ©gumes lacto-fermentĂ©s bien piquants).
Bref, le street food (assis sur tabouret) à Bruxelles compte une nouvelle adresse qui assure bien, ça fait juste plaisir de se réjouir papilles et estomac pour max un billet bleu.
Rue de l'Aqueduc 155, 1050 Ixelles
02 538 85 58
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Bozar Brasserie - Bruxelles - (chef Karen Torosyan*).
Le Voyage Ă Bozar (car ça mĂ©rite le voyage, et dâailleurs, câest ce qui se passe)
Karen Torosyan -  le chef de Bozar brasserie (restaurant appartenant au chef Ă©toilĂ© David Martin,qui officie Ă La Paix - Anderlecht et son associĂ©, Philippe Colonval) est peut-ĂȘtre le chef qui illustre au mieux la notion dââartisanâ. Ăa fait six ans qu'il artisane dans son coin sans que pendant cinq ans ça n'ait Ă©mu grand monde, mais en un peu plus dâun an, il a collectionnĂ© les mĂ©dailles et les nouveaux enthousiastes, et câest tout le mal quâon lui souhaite..
Champion du Monde de pĂątĂ©-croĂ»te 2015, puis Gault et Millau le consacre artisan cuisinier de l'annĂ©e en 2016 - entre parenthĂšses, bonne chance pour trouver son successeur pour 2017âet enfin le Michelin lui lĂąche une Ă©toile, toujours en 2016.
Depuis lors, c'est complet pour tous les services, et là aussi, on se réjouit.
Karen, c'est des croĂ»tes de toutes sortes : pĂątĂ© en croĂ»te, tourte, pithiviers, et maintenant Koulibiac et bĆuf Wellington; les (fantastiques) croĂ»tes qui ont dĂ©sormais leur chapitre Ă la carte sont sur rĂ©servation, pour 2 ou plus, selon la croĂ»te.
Les croĂ»tes sont fantastiques, mais tout le reste aussi, on l'oublie souvent, et ça m'a Ă©tĂ© rappelĂ© lors de mon dernier repas de ce mois dâavril 2017, par des huĂźtres Ă l'oseille, une anguille au vert et dĂšs quenelles de sandre sauce Nantua d'anthologie. Bien sĂ»r, nous avons partagĂ© ensuite une croĂ»te, une tourte charcutiĂšre toujours plus magique de croustillant, de profondeur de goĂ»ts de la farce, de cuisson juste Ă point, avec ses lĂ©gumes croquants et son jus si intense.
Bref, Karen Torosyan du Bozar brasserie c'est un grand chef, toutes disciplines confondues et d'ailleurs il est de plus en plus fréquent que mangeurs venu de l'étranger et notamment de France fassent le voyage à Bozar,
Le voyage Ă Bozar Brasserie, le mouvement ne fait que commencer.
Rue Baron Horta 3 1000 Bruxelles Tel : 02 / 503.00.00 Fermé dimanche et lundi
Environ 130 euros p/p, justifiés.
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Vertes feuilles - Restaurant et Chambre dâHĂŽte - Saint Sauveur (Hainaut) - Pays des Collines.
Pour une fois, je me suis fait inviter, en lâoccurrence, par les organisateurs du festival Collinaria, car jâai lâimmense privilĂšge, aux cĂŽtĂ©s de Jean-Phi Watteyne du restaurant Icook - Mons et ClĂ©ment Petitjean du restaurant La Grappe dâOr - Torgny) de parrainer ce festival qui se dĂ©roulera le 6 mai Ă Ellezelles, dans le joli pays des Collines http://collinaria.e-monsite.com/ .
Donc nous voilĂ rĂ©unis avec les organisateurs, ainsi que Christophe Thomaes (ChĂąteau du Mylord** qui soutient Ă fond ce festival), et Jean-Phi pour un dĂ©jeuner chez un des chefs participants Ă Collinaria, Pascal Martens, chef Slow Food de âVertes feuillesâ.
Vue plongeante depuis le sommet (de la colline), cadre bucolique, apéro (un truc délicieux créé par le chef avec du sureau et un citron parfaitement confit).
Le chef a notamment travaillé au Mylord, il fait tout tout seul ou presque et il adore fumer les saumons et les pigeons dans un fumoir qui ressemble à une locomotive de Lucky Luke.
Excellent dĂ©jeuner avec - notamment- de trĂšs belles asperges dâOostrozebeke, et un pigeon rĂŽti-fumĂ©, avec une tranchinette de foie gras tout prĂšs et un jus de chez jus, serrĂ© et dense.
CrĂȘpe Suzette, vraiment Suzette, impatient de revenir dans la rĂ©gion le 6 mai!
Infos pratiques sur le site:
http://www.vertes-feuilles.be/index.php?p=lacuisine&l=fr
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Les abats sont rois.
(chronique parue dans le Soir Mag du 29/3/17)
Ca va le carĂȘme, vous avez fait au moins un jour sans viande sur les 40 proposĂ©s par une asbl flamande ? Ou vous avez suivi le conseil de notre ministre de manger local pendant 40 jours ?
Et sinon, depuis la Tournée Minérale, vous avez repris le pastis ?
Bon, allez, ils ont tous raison, les viandeux, les sans viande et les localeux, mĂȘme les abstentionnistes de la boisson, tout le monde a raison !
Oui mais, si tout le monde a raison, câest quâil faut quand mĂȘme que lâon change notre rapport Ă la viande et Ă lâĂ©levage, pour ne sâappesantir que sur un sujet.
Comme on dit Ă Bruxelles, lâĂ©levage, lâabattage, dans sa version industrielle, ça peut plus comme ça rester durer, la viande, on doit en manger moins et surtout nettement « mieux », et justement, à la faveur dâun dĂźner dans un bistrot chic carolo (*), oĂč sur un mĂȘme repas, on nous a servi de la queue, de la tĂȘte, du rognon, de la tripe et du ris (le tout de bĆuf ou de veau, selon les plats), je me disais que quand mĂȘme, le discours qui consiste Ă dire « on aime les bĂȘtes qui ont Ă©tĂ© Ă©levĂ©es dans le respect de lâanimal et câest pour ça quâon ne mange que de la viande maturĂ©e Ă 100 euros le kilo » est un peu court.
Oui, au risque de ne plus pouvoir emmener Ă dĂźner aucune copine (ou copain) un peu chichiteux-teuse, osons affirmer, il faut manger peu de viande, mais aussi, rĂ©apprendre Ă mangerâŠtoute la viande (allez, ni les poils ni les yeux, quoique).
Donc, mĂȘme si je sais que jâaurai quatre adeptes grand maximum, je propose, pour la suite de 2017, pas un mois sans abats !
 (*) Restaurant Stéphane Chermanne
62 avenue de lâEurope
6000 Charleroi
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Spaghetti alla carbonara.
Pour 4.
400 g de spaghetti di gragnano
200 g de pecorino romano DOP
5 oeufs
200 g de guanciale (joue de porc sĂ©chĂ©e comme un jambon, mais câest de la joue mĂȘme si ça ressemble Ă du lard)
Sel
Poivre du moulin de qualité sinon rien
Amener à ébullition au moins 4 litres d'eau salée à 8g/L
Couper le âguancialeâ en petits bĂątonnets, et les faire revenir dans une sauteuse Ă bords hauts jusqu'Ă ce qu'ils soient bien dorĂ©s. Couper le feu. RĂ©server dans la sauteuse.
Dans un bol, battre les oeufs en omelette, saler trÚs légÚrement, poivrer et ajouter le pecorino romano rùpé. Bien mélanger.
Cuire les spaghetti dans de l'eau bouillante salĂ©e. Les Ă©goutter quand ils sont al dente, encore trĂšs al dente, plus que ça, mĂȘme. Garder un bon bol d'eau de cuisson des pĂątes de cĂŽtĂ©. TransfĂ©rer les spaghetti dans la sauteuse avec le guanciale, remettre sur le feu Ă feu doux, ajouter le mĂ©lange d'oeufs et de fromage, bien mĂ©langer. Ajouter tout de suite un peu d'eau de cuisson pour 'dĂ©tendre' les pĂątes, continuer doucement la cuisson quelques instants en mĂ©langeant Ă©nergiquement. Il faut qu'une Ă©mulsion se crĂ©e entre les Ćufs, l'eau et le fromage. Rajouter - ou pas, avec lâexpĂ©rience vous saurez mieux Ă chaque fois - un peu dâeau de cuisson. (pour 4, il faut au moins une louche, voire une louche et demi. Le rĂ©sultat doit ĂȘtre crĂ©meux (sans crĂšme!) et ne peut jamais se transformer en omelette! C'est pour cela que je prĂ©conise la sauteuse Ă bords hauts, elle permet de bien mĂ©langer Ă©nergiquement Ă la cuiller en bois. Si vous ĂȘtes du genre jongleur avec un bon coup de poignet, vous pouvez le faire Ă la poĂȘle! Bien poivrer. Servir dans une assiette chaude sinon ça fige.
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6 angoli â Pizzeria de poche â Saint Gilles (Bruxelles)
Minimaliste, on ne va pas dire autre chose, le lieu, les tables, les chaises, le frigo comptoir qui sert Ă stocker les produits emballĂ©s, une pizzeria de quartier oĂč on retrouve une ambiance de pizzzeria de quartier de grande ville dâItalie, franchement câest moche, franchement, on sâen fout.
La pizza, vu quâon est lĂ pour ça ? La pizza elle envoie, propre et juste, une "bianca, friarielli e porchetta » avec du goĂ»t, et une "scamorza e salsiccia » avec encore plus de goĂ»t, la pĂąte est rĂ©ussie, la cuisson suffisante, un poil plus quâune cuisson napolitaine classique, mais ce nâest pas pour nous dĂ©plaire.
Des bĂ©mols? Quelques uns, dâabord les aubergines de notre antipasto ne sont pas assez cuites, (âparce que  chef il les fait au four, il nâa pas le temps de les griller", clairement le chef il prĂ©fĂšre la saucisse aux lĂ©gumes, pensĂ©-je en mon fort de lâintĂ©rieur), le vin maison fait un peu peur, mais dâautres vins au verre font le job, et enfin, jâai gardĂ© le pire pour la fin, les copeaux de parmesan qui nâen est pas (mais qui est honnĂȘte au goĂ»t) viennent dâune âconfezioneâ de fromage dĂ©jĂ en copeaux dâavance, minchia, ça, non !
On y retourne? Oui, Ă fond pour la pizza qui est vraiment trĂšs bonne, pour les options âvegan" ce qui est rare Ă Bruxelles, pour lâaccueil, chaleureux, le cafĂ© "come al barâ et  pour l'Amaro del Capo.
Ai Sei Angoli
Rue de la Croix de Pierre 43, 1060 Saint-Gilles
ouvert7/7 mais pas tous les services
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Câest quoi, « bon » ?
Il y a dix jours, pendant la Foire du Livre, nous recevions, Sophie Moens et moi, en radio (*)un cuisinier engagĂ©, BenoĂźt Crespin, qui vient dâĂ©crire un petit opus, La cuisine du futur (**) oĂč il nâest pas question de nourritures synthĂ©tiques ou de pilules Ă©nergĂ©tiques, mais bien dâune cuisine Ă©co-responsable, durable et bonne qui est selon lâauteur, la seule maniĂšre de nourrir les gĂ©nĂ©rations futures.
BenoĂźt Crespin pose Ă un moment une question qui le taraude depuis longtemps, câest quoi le « bon » ?
Cela mâa percutĂ© direct, car je me pose la mĂȘme question depuis plus de deux dĂ©cennies que je mâoccupe du manger . En tant que consommateurs nous sommes habituĂ©s Ă donner assez rapidement des brevets de « bon » ou « mauvais » Ă tout ce que nous mangeons, que ce soit des plats que nous faisons, des produits transformĂ©s, ou ce que nous mangeons au restaurant. Nous adaptons dâailleurs notre grille de qualitĂ© personnelle au type de nourriture et Ă son lieu de fourniture. Quand vous dites Ă votre ami Robert, « câest bon, tu devrais ouvrir un restaurant », le jour oĂč le tĂ©mĂ©raire Robert ouvre sa crĂȘperie et que vous payez pour ce que vous mangez, vous allez augmenter naturellement votre niveau dâexigence et vite trouver que Robert nâest pas vraiment le roi de la crĂȘpe au sucre.
Pour pouvoir apprĂ©cier le « bon » Ă sa juste valeur, il faut faire âcomme dans tous les domaines â un chemin de compĂ©tence, afin de saisir toujours mieux, toutes les nuances du « bon ».
Et surtout, de nos jours, le « bon » ne peut plus faire lâimpasse sur le « comment ? ». Si nous sommes de vrais consommateurs exigeants, câest, de plus en plus, notre devoir dâexiger que ce soit bon, bon pour nous, bon pour la planĂšte, bon pour celui qui produit !
(*) BientĂŽt Ă table, tous les samedis sur La PremiĂšre RTBF
https://www.rtbf.be/lapremiere/emissions_bientot-a-table?programId=302
(chronique parue dans le Soir Mag du 22/3/17)
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