Ceci est le premier tumblr de ma vie. Je n'ai aucune idée de ce que je suis censée faire, car je ne consulte moi-même pas les tumblr des autres. Tout ce que je peux vous promettre, c'est qu'il va y avoir... du spooort, mais moi j'reste tranquille... euh non, non, je m'égare. Il va y avoir de l'aventure, des rencontres, le tout en photo et en prose. A vos lunettes !!
Don't wanna be here? Send us removal request.
Photo
0 notes
Text
Kirghizstan
Jeudi 04.05
À Karakol recherches actives sur l'organisation de la suite du voyage, surtout la partie concernant la Mongolie. L’occasion de faire un point “démarches”. A l'heure actuelle, le visa tourisme classique est de 30 jours seulement pour les ressortissants français, et coûte 58$ (soit 50 euros). Il est possible de demander une extension de 30 jours supplémentaires, mais nous ne sommes pas encore sûrs de pouvoir l'obtenir au moment de la demande de visa ou s’il faudra attendre d’être en Mongolie. Nous pensons faire notre demande soit depuis Bichkek, soit depuis Almaty, soit depuis Astana. Les 3 possibilités semblent possible mais cela reste à vérifier, il n’est pas facile d’obtenir des informations précises sur ces sujets. Dans tous les cas, une extension nécessite de s'enregistrer au Bureau de l'immigration dans les 7 jours suivant notre arrivée, à Oulan-Bator. Nous étudions plusieurs possibilités : - prendre un bus Astana-Olgii (trajet d’environ 3 jours, 23€) puis un autre bus Olgii-Oulan-Bator (environ 36h, 35€). Au total 4,5 jours de voyage pour 58€. - prendre le même bus Astana-Olgii, puis un avion Olgii-Oulan-Bator (3h30, 100 à 130€). Au total un peu plus de 3 jours de voyage pour environ 135€. - prendre un bus Astana-Omsk (environ 15h, 36€), puis le transmogolien jusqu’à Oulan-Bator (environ 3 jours, 90€). Au total 3,5 jours pour 126€. Nous éliminons assez rapidement l'option avion, pour son coût et son impact environnemental. L'idée de prendre le transmogolien nous fait plutôt rêver, mais c'est aussi un coût important pour nos petits budgets. Reste une option... Le bus!
Côté voyage aujourd’hui nous quittons Karakol pour Tamga, à 1h30 de marshutka. À la descente du bus la plage nous tend les bras, nous n’y résistons pas et en profitons pour faire la pause déjeuner :) Un peu plus tard on se décide enfin à commencer nos recherches pour un hôtel, nous n’avons rien réservé avant de partir. C’est l’avantage de voyager hors-saison, les établissements sont encore relativement vides. En fait nous nous rendons compte sur le tard qu’une grande partie est même encore fermée à Tamga… heureusement un chauffeur de taxi bien sympathique nous aide dans nos recherches, et nous finissons par arriver chez Olga et son jardin enchanté...
0 notes
Photo
0 notes
Text
Kirghizstan
Mardi 2.05
Pendant ces 3 jours nous avons pêle-mêle : randonné en remontant la rivière de Grigorievka, discuté différences culturelles avec Edu et Tumar, participé au déménagement d’Edu, partagé un cheval pour une balade à 3, visité l’école primaire du village avec les enfants de Tumar… et profité de la chaleur de la maison pendant que la neige tombait au-dehors (quoique Tien a été plus courageux que moi, il est sorti plusieurs fois faire des photos dans le paysage cotonneux...). Nous avons bien apprécié notre séjour ici, mais pour nous c’est le moment de reprendre la route. Un Walt-Disney au petit-déjeuner avec Nursultan et Tumar, et on attrape le minibus pour Karakol.
Maintenant nous sommes bien rodés à la technique pour les trajets en transports collectifs : se renseigner avant auprès des locaux sur le prix ; ne rien demander au chauffeur, tendre l'argent sans rien dire (ce qui indique implicitement que nous connaissons le prix). Il est recommandé d'avoir l'appoint si possible. Ne pas s'inquiéter si l’on se retrouve coincés au fond du minibus pour payer (les bus sont vraiment très souvent bondés) : il suffit de tendre les billets vers la personne devant soi, qui les fera parvenir jusqu'au chauffeur. Le rendu de monnaie empruntera le même chemin en sens inverse. Toute cette organisation codifiée à l’avance a quelque chose de fascinant !
0 notes
Photo
0 notes
Text
Kirghizstan
Samedi 29.04 (suite)
La femme enceinte s’appelle Tumar, et elle attend une fille après avoir eu 3 garçons. Depuis un an, elle accueille aussi chez elle Edu, une volontaire américaine de l’ONG (Organisation Non Gouvernementale) Peace Corps. La mission d’Edu, sur 2 ans, est d’enseigner l’anglais à l'école du village. Elle aide aussi les enseignantes déjà en place à améliorer leurs cours. Partout au Kirghizstan, nous sentons que l’anglais est en train de prendre de plus en plus d’importance.
Régulièrement Tumar accueille des touristes, sa maison est grande et nous avons une grande pièce pour nous seuls. A peine les sacs posés, nous sommes invités à nous asseoir à la grande table de la salle à manger pour partager bol de soupe, gâteaux et thé. Quel accueil ! C’est le week-end et ses visites familiales traditionnelles. Le père et la belle-mère du mari de Tumar sont venus rendre visite à leurs petits-enfants.
Un peu plus tard, le grand-père nous propose de venir visiter une autre partie de la famille, qui possède apparemment un aigle. Des éleveurs d’aigle ! Nos yeux brillent, nous suivons de bon-cœur.Sur place nous découvrons malheureusement un rapace craintif attaché à une chaîne qui nous semble bien courte… il vole surtout pendant les 3 mois touristiques de juin, juillet et août lors de spectacles organisés, mais le reste du temps il est surtout la, dans le jardin. Nous nous promettons de nous en souvenir avant de nous extasier sur le prochain spectacle de rapaces que nous verrons. Bien sûr tous ne connaissent peut-être pas le même sort… mais ça vaut le coup de se renseigner.
A l'intérieur un deuxième repas nous attend… en fait un troisième, si l’on compte celui que nous avons pris à Cholponata avant de décoller pour Grigorievka ! Pas question de refuser les assiettes chargées qu’on nous propose pour autant, ça serait malpoli. Mais nos estomacs commencent vraiment à tirer la sonnette d’alarme. Nous finissons en semi léthargie sur le canapé, après cette déferlante de générosité...
0 notes
Photo
0 notes
Text
Kirghizstan
Samedi 29.04
Rendez-vous 10h à l'hippodrome, nous y sommes. Cole nous présente son frère, Andreï, c'est lui qui va nous faire faire la balade. Ils préparent deux chevaux seulement, Andreï nous suivra en marchant. Bon, à priori pas de galop pour aujourd'hui. Nous nous élevons peu à peu dans les montagnes, nous éloignant des habitations pour atteindre les zones de pâturage. Dans notre dos le lac Issyk Kul, magnifique avec les grands sommets enneigés sur la rive d'en face. Nous faisons quelques trots, mais pas trop longtemps pour permettre à Andreï de nous suivre. Il me conseille sur la position à tenir et j'essaie de corriger tant bien que mal, même si je ne comprends pas tout ce qu'il me dit. De retour à l'écurie, nous avons à nouveau le droit à une présentation des chevaux, d'autres encore que ceux d'hier. Il y a aussi de nombreux poulains... et des veaux, tous ensemble dans la cour ! Les vaches doivent pâturer quelque part plus loin. Un couple un peu étrange est là aussi, l'homme nous montre son appartement... qui se trouve purement et simplement dans l'écurie, littéralement au milieu des chevaux. Sa femme nous explique une quinzaine de fois qu'elle a un sœur qui habite en Italie, mariée avec un italien, qu'ils tiennent une épicerie, et qu'ils vont bientôt aller les voir. Nous partageons quelques fruits secs tous ensemble et nous repartons... chouettes matinée et drôles de rencontres. Dans le minibus pour Grigorievka, nous rencontrons deux étudiantes kirghizes d'une vingtaine d'années qui parlent un parfait anglais et engagent la conversation. Elles étudient toutes les deux le tourisme à Karakol, une grande ville à l'extrême est du lac Issyk Kul. L'une d'elle, Jika, a travaillé l'été dernier dans un ranch qui propose des balades à cheval. Avec Tien on est vraiment bien emballé par l'équitation... Nous lui disons que sommes prêts à bosser gratuitement si on nous propose des balades en échange ! Jika ne sait pas s'il aura besoin d'aide, mais en tout cas elle nous fait passer le contact de son ancien patron... dès que nous aurons internet, nous l'appelerons !
Grigorievka. Première pensée : "mais qu'est-ce qu'on fout là ??" Une grande route sans charme bordée de magasins et puis des maisons. On dirait Cholponata en plus petit. Malgré tout nous sommes là sur les conseils d'Aïjamal, qui nous a parlé d'une cascade en amont de la ville. Nous nous mettons donc à la recherche d'un hôtel, demandant à droite à gauche. "Un hôtel ? Ici ? Nooon, il n'y en a pas, il faut aller à Cholponata !" Hum, oui, bon on va chercher encore un peu. Dans l'épicerie suivante nous ne demandons plus un hôtel, mais une chambre, "komnata" en russe. Et là c'est parti, on a sonné à la bonne porte, utilisé le bon mot de passe ou je ne sais pas, mais tout se débloque. La vendeuse passe un coup de fil et nous fait signe d'attendre. Quelques instants plus tard une femme kirghize, enceinte, passe la porte et nous demande si nous parlons anglais. Deux minutes plus tard nous sommes dans la voiture du beau-père, nos sacs dans le coffre. Cinq minutes après, nous passons la porte de leur maison.
0 notes
Link
Voilà pour le Kok-Boru. Après libre à chacun d’avoir son avis sur le traitement réservé aux chevaux...
0 notes
Link
0 notes
Text
Kirghizstan
Vendredi 28.04
Séance photo matinale pour Tien. Moi j'��merge difficilement de ma nuit. Plus tard nous nous renseignons auprès d’Aïjamal pour pouvoir faire du cheval dans le coin. Elle appelle Aïgul (la gérante) qui parle un bon anglais et nous passe le téléphone. Il y a différentes agences qui proposent des balades en ville, mais le plus direct et le moins coûteux, c'est de se rendre directement à l'hippodrome, à 10 minutes de l'hôtel en marshrutka.
Elle nous donne une idée des prix auxquels s'attendre, et nous conseille pour plus tard la région de Song Kul pour faire du cheval. Apparemment la tradition équestre est très forte là-bas.
Sur ce nous décollons pour l'hippodrome. Nous sommes surpris son allure imposante, éblouis par le lac et les montagnes enneigées imposantes qui se découpent en arrière-plan. Les écuries sont au fond sur la gauche, nous entreprenons de contourner la longue piste ovale.
Nous rencontrons Cole (”Colé”). Russe, habillé comme l'as de pique mais classe sur son cheval, sans selle et sans étriers. Juste quelques tapis sur le dos de sa monture. Trois collègues à lui sont là, l’un d’eux se tient “à cheval” sur un petit âne. Lui semble avoir la trentaine ; un visage allongé, un sourire qui découvre une bouche édentée, des lunettes teintées, la dégaine globale du cavalier est hautement improbable.
Après avoir réussi à faire comprendre dans notre russe approximatif que nous aimerions faire une randonnée à cheval / dans les montagnes / pendant 3 heures / pour 2 personnes, Cole nous annonce son prix : nous en aurons pour 300 soms par heure et par personne, ce qui est raisonnable pour la saison. En plein été, il faut plutôt prévoir dans les 400 soms par heure et par personne.
Lui s'en va, et nous demandons à ses collègues si nous pouvons voir les chevaux. Nous avons le droit à une visite privilégiée, ils nous ouvrent tous les box un par un, nous présentant chaque cheval par son nom et son âge. Ils sont grands, beaux, vifs, et une forte impression de puissance se dégage d'eux. Apparemment plusieurs d'entre eux sont "champions", on imagine de courses ou de jeux traditionnels kirghizes comme le Kok Boru.
LE KOK BORU
Ce charmant jeu consiste à décapiter une chèvre pour commencer. Ensuite, les joueurs s'affrontent en deux équipes à cheval et se lancent le corps de la chèvre, avec pour objectif d’atteindre une sorte de panier au centre du terrain. C'est impressionnant de voir la maîtrise qu'ont les cavaliers de leur monture, mais je ne peux pas m’empêcher de penser qu'un objet ressemblant à un corps de chèvre ferait aussi bien l'affaire et éviterait le sacrifice de ces pauvres bêtes !
0 notes
Photo
0 notes
Text
Kirghizstan
Jeudi 27.04
Top départ vers le lac Issyk Kul, "le lac chaud" en kirghize, car il ne gèle jamais malgré les 1600 mètres d'altitude.
Nous prenons un marshrutka (minibus) pour Cholponata, sur la rive nord du lac.
La ville n'a rien d'exceptionnel, mais la balade dans la lumière tombante avec vue simultanée sur le lac et sur les montagnes nous offre un beau moment, teinté d'étrangeté quant à ce que la ville nous donne à voir. Un immense terrain vague peuplé de centaines de corbeaux qui picorent on-ne-sait-quoi par terre, des bâtiments dont la construction semble suspendue depuis longtemps, un grand container "China Shipping" au milieu d'ordures déversées ci et là...
Notre hôte et seule interlocutrice à l'hôtel est Aïjamal. Elle travaille pour la gérante de l'hôtel, qui est en ce moment à Bishkek où elle a un autre hôtel. A Cholponata la saison recommence tout juste. Elle parle quelques mots d'anglais et nous sympathisons rapidement. Eclats de rires gênés et main sur le nez lorsqu'elle ne trouve pas ses mots.
Pour moi la soirée se finit tôt, j'ai attrapé froid à Bishkek et je suis KO... Tien se refait le film Rogue One, après avoir tenté (sans succès) de m'y initier.
0 notes
Photo
0 notes
Text
Kirghizstan
Mercredi 26.04
Ces derniers jours, nous sommes principalement restés à l'hôtel, profitant de la connexion pour avancer sur nos projets personnels. Au programme de Tien photos/futurs reportages, et moi cours d'agronomie en ligne/prise de contact avec ONG et associations en Mongolie. Nous passons aussi pas mal de temps à lire l'actualité et le debriefing du premier tour des élections. Pendant ces trois jours nous nous cuisinons des repas à l'hôtel, ce qui nous permet de respecter notre budget tout en nous permettant de pratiquer le peu que nous avons appris de la cuisine kirghize. L’idée, c’est de tout cuisiner dans un seul contenant, en général une grande casserole. On commence par faire revenir quelques légumes (généralement oignons, ail et carottes) et la viande s’il y a, puis on ajoute des épices, de l’eau, et lorsque le bouillon est prêt on rajoute des pâtes ou du riz. Les supermarchés regorgent de sachets de mélanges d’épices en tout genre, avec la photo du plat auquel ils sont destinés. Il faut avouer que souvent c’est qui fait la différence dans ces plats somme toute assez simples. Nous faisons aussi la rencontre d'une chouette famille de français, en voyage à vélo depuis 8 mois. Jean-Christophe et Fabienne (42 et 46 ans), leurs enfants Pablo et Samuel (8 et 6 ans) et deux tandems, une sacrée équipe. Ils sont déjà passés par l'Italie, la Grèce, Chypre, le Vietnam, le Cambodge, la Chine, le Kazakhstan et maintenant le Kirghizistan. Apparemment les têtes blondes et bouclées des enfants ne sont pas passées inaperçues en Asie, et surtout en Chine où le personnel de l'hôtel est allé jusqu'à frapper à leur porte de chambre pour les prendre en photos ! Comme ils sont intéressés par notre expérience en Wwoofing, nous les mettons en contact avec Uzakbek. Quelques messages whatsapp plus tard c'est réglé, ils iront passer quelques jours là-bas ! Nous échangeons aussi nos numéros respectifs, espérant nous recroiser un jour.
0 notes
Text
Kirghizstan
Lundi 24.04
Petit-déjeuner tous ensemble avant le départ prévu pour 8h. Nous leur faisons passer un petit mot de remerciements, qu'Uzakbek lit et traduit en direct pour sa mère et son frère. Nous nous étreignons à la kirghize, un peu maladroitement pour nous qui n'avons pas l'habitude : on se sert la main droite, et on s'approche pour une accolade en se touchant les épaules. Coucue me sert carrément dans les bras... Et allez, c'est parti. Turdubek part avec nous, il a rendez-vous à l'hôpital de Bishkek pour vérifier que tout va bien. Nous apprenons la (mauvaise) nouvelle dans le bus grâce au WiFi : Macron et Le Pen sont les vainqueurs du premier tour. Il s'en est fallu de peu pour que Mélenchon passe, à peine 5 points séparent les 4 candidats arrivés en tête. La connexion et le confort n'étant pas optimaux dans le minibus, nous remettons les informations détaillées à plus tard.
Le temps est clair, les montagnes enneigées se découpent très précisément au loin, c'est magnifique. Deux heures plus tard environ, nous arrivons sur Bishkek, de retour dans l'auberge que nous connaissons bien maintenant, le Chuy Avenue Hostel. Aller trois fois de suite au même hôtel pourrait ressembler à un manque de curiosité. Mais nous nous rendons compte que dans ce pays où nous avons peu de repères, avoir un point d'ancrage quelque part n'est pas désagréable. Nous ne maîtrisons pas suffisamment la langue russe, et peu de kirghizes parlent anglais. Tout devient alors un challenge : faire ses courses lorsqu'aucune étiquette n'est lisible au premier abord, demander son chemin -comprendre très partiellement la réponse mais hocher la tête-, lire les noms des rues, négocier une chambre d'hôtel ou un taxi... Le bon côté, c'est que nous nous exerçons en permanence, et même si c'est à pas d'escargot, nous progressons. Savoir que le russe nous aidera dans plusieurs pays est aussi clairement motivant. Régulièrement nous travaillons la langue sur des méthodes de russe que Tien a téléchargé avant de partir. Accessibles depuis nos smartphones, ça nous laisse la liberté d'y accéder n'importe quand et hors-connexion...
0 notes
Link
On a plusieurs livres sous la main (version numérique), mais personnellement je me sers surtout de celui-la, que je trouve très utile !
Pas sûre qu’il soit encore disponible en version papier, mais téléchargeable a priori oui !
0 notes