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Séance #14- Le fossé numérique des autochtones au Québec...
Il est bien évident que dans les pays occidentaux, la population a accès aux technologies d’informations et de communication numériques, donc à Internet, aux réseaux sociaux, à la presse en ligne, etc. Cependant ce n’est pas le cas de tous les pays ni même toutes les régions, ils sont dans ce que l’on nomme un fossé numérique.
En 2019, le Canada a mis sur pieds une stratégie pour vaincre les fossés numériques présents dans le pays. En effet, bien que le Canada soit un pays occidental développé, il y a des problèmes de réseau cellulaire et de connexion Internet, notamment dans les régions éloignées et rurales, mais aussi dans les réserves autochtones. Donc, en 2019, le gouvernement a promis de mettre un terme à ce retard numérique. En date de 2021, il y a toujours un très gros écart, 90,9% de la population canadienne est connecté à un bon Internet tandis que les personnes résidant dans des réserves autochtones étaient connectées à seulement 42,9% (Radio-Canada, 2023, paragr. 6).
Un tel fossé numérique a beaucoup d’impacts sur une population. Il est vu que plus il est profond, plus les inégalités entre les hommes et les femmes, entre les riches et les pauvres, entre les jeunes et les plus vieux ainsi qu’entre les personnes savant lire et écrire et les analphabètes augmente (Office québécois de la langue française, 2005, paragr.2). À mon avis le gouvernement doit trouver une solution à ce problème, et ce avant 2030 puisqu’il est injuste qu’une très bonne partie de la population n’ait pas accès à ce service. Parce que comme le dit le rapport: La connectivité des régions rurales et éloignées : « La connectivité n’est plus un luxe, mais bien un service essentiel pour la population canadienne. » Cette connexion ne sert pas seulement à échanger avec ses proches ou publier des images de soi sur les réseaux sociaux, mais aussi à se procurer des soins médicaux, des services gouvernementaux et même le travail de la maison, qui a été primordial lors de la pandémie (Radio-Canada, 2023, paragr. 13).
Pour conclure, les autochtones sont encore victimes de beaucoup de racisme et d’injustice encore aujourd’hui dans notre société. Il est donc primordial de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour les aider à combattre ces inégalités.
Références:
Radio-Canada. (23 mars 2023). Connectivité des zones éloignées : un « fossé numérique persistant», dénonce la VG. https://ici.radio-canada.ca/espaces-autochtones/1966539/internet-connexion-verificateur-general-rapport
Office québécois de la langue française. (2005). fossé numérique. Vitrine linguistique. https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/fiche-gdt/fiche/8360705/fosse-numerique
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Séance #13- Des votes par Internet au Québec...
L’arrivée du numérique apporte de gros changements dans plusieurs sphères de nos vies, c’est même le cas des élections. En effet, plusieurs démocraties dans le monde essayent tranquillement d’intégrer le vote par Internet, ou ont des projets pilotes pour l’intégrer comme c’est le cas pour le Québec.
En effet, Élection Québec à déposer un projet pilote pour utiliser le vote par Internet d’ici 2025, soit faire un premier essai aux prochaines élections municipales. Il y a cependant 5 principes fondamentaux qui doit absolument être respectés, soit l’accessibilité, tous les électeurs et électrices doivent y avoir accès, le libre exercice du droit de vote, les électeurs doivent être en mesure de voter en toute liberté, sans influence, le secret du vote, personne ne doit être en mesure de lié l’identité d’une personne et de son vote, l’intégrité du processus et des résultats, les résultats du vote doivent respecter le choix des électeurs et la transparence du processus, l’intégrité de chaque étape de l’exercice de son vote doit être protégée (Élections Québec, s.d.).
Cette nouvelle avancée numérique a fait beaucoup parler et a soulevé plusieurs questionnements à travers la population, dont certains experts dans diverses disciplines. Une des interrogations qui a été la plus importante est la sécurité et la confidentialité de nos informations en tant qu’électeur. En effet, à mainte reprise, nous entendons qu’il faut être très vigilant avec Internet et nos informations personnelles, puisqu’elles peuvent facilement être volées. Il est donc tout à fait normal que plusieurs aient cette inquiétude, notre choix de vote est l’une des choses qui les plus secrètes dans nos sociétés, une divulgation de cette information pourrait avoir de grandes répercussions sur une personnalité publique telle que Laurent Duvernay-Tardif (Arsenault, 2022).
À mon avis, si les votes par Internet sont bel et bien intégrés dans notre société, beaucoup de travail et de publicisation devront être faits pour convaincre la population d’y adhérer. Cependant il serait très bénéfique d'expliquer aux jeunes qu'ils ont maintenant l'option de voter sans quitter le confort de leur foyer. Les influenceurs pourraient aider comme ils l'ont fait lors de la pandémie, le taux de vote de cette tranche d'âge n'aurait aucun autre choix que d'augmenter selon moi.
Références:
Arsenault, M. (29 août 2022). Les Québécois devraient-ils pouvoir voter par Internet en 2022?. Radio-Canada. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1902490/vote-web-quebecois-elections-quebec-2022
Élections Québec. (s.d.) Votes par Internet. https://www.electionsquebec.qc.ca/notre-institution/recherche-projets-etudes-et-sondages/vote-par-internet/
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Séance #10- Des conséquences irréversibles
L’arrivée des algorithmes d’intelligence artificielle, qui ont pour but de simuler le fonctionnement du raisonnement humain, à profondément chambouler le fonctionnement de la société.
Effectivement, ce genre d’algorithmes ont été utilisés par de très grosses entreprises comme Facebook et Google ce qui a mené à de très grosses conséquences. Celles-ci avaient comme tâche de collecter de multiples informations sur les utilisateurs de ces applications dans le but de façonner un profil en ligne très détaillé de ceux-ci en plus de créer leur navigation en ligne. Pour un annonceur, ces informations sont très pertinentes et importantes puisqu’elles leur permettent de cibler un public idéal, donc d’envoyer les bonnes publicités aux bonnes personnes. Cette stratégie publicitaire va leur permettre d’augmenter leur revenu (Amnesty International, 2019, paragr. 12).
Cependant, elle a plusieurs conséquences pour les utilisateurs. En effet, il devient très facile d’avoir accès aux informations personnelles de ceux-ci, leur droit à la confidentialité et à la vie privée est donc tout de moins un peu brimé. Les grandes entreprises se défendent cependant par le fait qu’il est mentionné dans les conditions d’utilisation que l’on doit accepter à la création du compte, que leurs informations personnelles peuvent être utilisées à différentes fins. Le plus gros problème avec cette collecte de données est qu’elles peuvent aussi être utilisées pour manipuler et influencer les gens sur divers sujets comme des élections présidentielles (Amnesty International, 2019, paragr. 12). Il est selon moi primordial de trouver une solution par rapport à ce phénomène puisque les conséquences créées sont irréversibles. Des lois pourraient être mises en place pour empêcher les géants du web d’utiliser ce genre d’algorithme. Oui, certains vont peut-être dire qu’ils ne sont pas seulement négatifs puisqu’ils peuvent aider les gens par exemple à trouver plus rapidement ce qu’ils veulent avec les publicités personnalisées, mais les conséquences sont plus importantes que les bénéfices.
À mon avis, il est essentiel d’arrêter cela puisque les répercussions sont exponentielles. Avez-vous déjà pensé aux conséquences sur la santé mentale de ces algorithmes et toute l’individualisation qu’ils créent?
Références:
Amnesty International. (21 novembre 2019). La surveillance intrusive exercée par Facebook et Google : un danger sans précédent pour les droits humains. https://www.amnesty.org/fr/latest/press-release/2019/11/google-facebook-surveillance-privacy/
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Séance #9-Une société qui s'effrite
De nos jours, tout dans ce monde évolue à toute allure, et le journalisme n’en fait pas exception. En effet, le journalisme s’est complètement transformé à l’ère numérique.
Il y a de cela plusieurs décennies, les nouvelles se résumaient seulement à ce que l’on pouvait lire dans les journaux, donc le travail acharné d’un ou d’une journaliste qui cherchait tout simplement à dire les faits sur une certaine situation. Ensuite, plus que le temps passe plus que de nouvelles technologies arrivent et change la façon dont la société fonctionne, donc comment les nouvelles sont composées et partagées avec la population. La télévision apporte aussi de grand changement puisqu’on peut partager des images et des vidéos des évènements importants. Cependant le plus grand changement que l’information a pu subir s’est produit à l’ère numérique.
Ces grandes avancées technologiques font en sorte que les citoyens ont accès à n’importe quelle nouvelle partout et en tout temps. Ceci fait en sorte que de nouveaux phénomènes apparaissent dans la société tels que la désinformation et le journalisme citoyen.
Le journalisme citoyen est en fait une personne qui utilise des outils journalistiques et qui rapporte des faits comme un journaliste pourrait le faire sans avoir eu la formation nécessaire (La langue française, s.d., paragr. 1). Selon moi, ce type de journalisme fait en sorte qu’il a beaucoup de chance d’avoir de fausses nouvelles, soit de l’information non véridique, parfois même inventé de toute pièce, qui circulent dans les médias. Et ce puisque tout le monde peut partager ce qu’il pense et déguiser ceci comme des nouvelles, sur par exemple des blogues ou des forums de discussion. Ce genre de nouvelle peut être très dangereuse pour la société, car elles peuvent prendre beaucoup de place et apporter de graves conséquences sociétales. Effectivement, les fausses nouvelles sont en train de diviser la population, ce qui peut être très inquiétant (Larocque, 2023, paragr.7).
Pour conclure, il est à mon avis primordial d’éduquer les enfants ainsi que les éducateurs et les enseignants sur les fausses nouvelles pour prévenir leur propagation et toutes ses conséquences à long terme. Cependant, il est important de se questionner sur les conséquences inévitables de celle-ci, soit celles à court terme.
Références:
La langue française. (s.d.). Journalisme citoyen. https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/journaliste-citoyen
Larocque, V. (30 janvier 2023). Fausses nouvelles, vraies inquiétudes, bon outils. La presse. https://www.lapresse.ca/arts/litterature/2023-01-30/fausses-nouvelles-vraies-inquietudes-bons-outils.php
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Séance#7-Le savoir pour tous...
L’accès au savoir a longuement été protégé et l’est toujours d’une certaine façon. Dans le passé, l’éducation, qui est la forme de partage de connaissances par excellence, était réservée seulement aux élites de la société. De nos jours, les citoyens sont connectés à leur téléphone ou à leur ordinateur pratiquement en permanence, l’information est donc beaucoup plus facilement accessible, ce qui peut apporter certains enjeux dans le partage des connaissances et par le fait même dans la démocratisation du savoir.
Un des plus gros enjeux, avec la démocratisation du savoir et la montée en flèche d’Internet, est le fait que les barrières entre les experts, les professionnels et les apprenants ou encore les étudiants s'effacent de plus en plus. Cependant, il peut y avoir plusieurs côtés positifs quant à la suppression de cette barrière, puisque n’importe qui peut partager ses savoirs. Par exemple, une personne issue d’un peuple autochtone peut facilement partager de bonnes informations et de bons conseils sur la cueillette de fruits et légumes, la pêche, la chasse et sur les bienfaits de certaines herbes. Internet va donc donner une voix à ces personnes qui n’auraient pas pu partager leurs connaissances à grande échelle. Les moyens utilisés pour ce faire peuvent être des blogues, dans le même genre que celui que vous lisez présentement, des publications sur les réseaux sociaux comme Facebook et Instagram ou sur des encyclopédies en lignes telles que Wikipédia (Delmas Marty et Massit Folléa, 2007, paragr. 6)
Cependant, n’importe qui peut partager n’importe quelle information sur ces plateformes en ligne, c’est donc très propice à la désinformation. Oui, l’information est bel et bien de plus en plus accessible, mais il faut tout de même être très vigilant, puisque les fausses nouvelles sont tellement subtiles et trompeuses qu’il est très facile d’en partager sans même s’en rendre compte.
Pour conclure, je pense que chacun d’entre nous, derrière nos écrans, doit se considérer chanceux d’avoir accès à une multitude d’informations venant de partout dans le monde. Mais nous devons aussi nous souvenir du chemin que la démocratisation de l’information a fait pour nous, puisqu’il y a un certain nombre d’années, une femme comme moi n’aurait tout simplement pas été en mesure de partager les informations précédentes.
Référence
Delmas Marty, M. et Massit Folléa F. (2007). La démocratisation des savoirs. Rue Descartes, vol. 1 (55), 59-69 https://doi.org/10.3917/rdes.055.0059
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