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Another appreciation.

On porte parfois des poids invisibles à l'œil nu, comme s'ils étaient faits de matière noire. Ces poids indescriptibles, ce sont toutes ces petites choses de la vie, insignifiantes et ridicules. Mais, accumulées, elles peuvent prendre le dessus sur le bonheur ressenti jusqu'à présent.

Voilà pourquoi j'ai choisi cette forêt. On sait tous que les arbres purifient l'air ambiant le jour. Eh bien, c'est le même principe quand on ne se contente que de s'y asseoir. Le chant des oiseaux, cette sauterelle sur mon genou, la fraîcheur délivrée par cette multitude de feuilles toutes plus vertes les unes que les autres... Tout ceci, et plus encore, font que j'aime cet endroit du plus profond de mon âme.

L'impression d'être au-dessus de tout ce qui nous tracasse, cette exaltation provoquée par la simple vue d'une forêt, où pourrais-je donc la trouver autre part ? Ce qui fait que cet endroit soit si prisé par mon esprit, ce ne sont pas tous ces arbres, toutes ces bêtes volantes, c'est le fait d'être seul avec soi-même. L'environnement ne fait qu'y contribuer pour me permettre d'atteindre cet objectif.

Ce sentiment, ce sentiment, on aurait dit que j'étais dans des abysses aussi sombres que la nuit, et que j'y sortais, petit à petit, jusqu'à atteindre les cieux. De là, il m'était possible de flâner au gré du vent, sans fournir le moindre effort, histoire de me recentrer sur ce qui compte vraiment : moi-même.

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Appreciation.

Ce n'était qu'en ouvrant le paquetage que j'ai compris avoir fait le meilleur achat de la semaine. Ce blanc tacheté ne pouvait exister nulle part autre que sur cette table basse. Elles sont au nombre de cinq, de quoi regretter de ne pas en avoir pris davantage. Mais bon, au moins, il y en a, et je n'ai pas intérêt à les finir vite cette fois !

Ah ! Cette journée au jardin était extrêmement fatiguante quand j'y pense. Toute cette dure labeur, ces mauvaises herbes retirées, ces gouttes de sueur... Tout ceci ne sera jamais fait en vain. Pour preuve, voici ma récompense : cinq magnifiques tartes au citron meringuées devant mon feuilleton préféré.

Je trouve n'empêche dommage que je ne puisse pas partager ce doux moment avec quelqu'un. Certes, une compagnie ne serait pas de refus. Mais qui donc appeler ? Je n'ai ni famille, ni amis, ni femme.

Cependant, quand j'y pense, je préfère cette situation. Dans la vie, même si on n'aime pas certaines choses, il faut toujours y voir le bien qui s'y cache. J'admets qu'il est parfois difficile de le trouver, mais ce n'est en rien impossible. Un peu comme cette tarte : on ne voit que la meringue légèrement flambée au-dessus. Qui aurait pu deviner qu'une crème aussi nuageuse qu'exceptionnelle se cacherait à l'intérieur ?

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Noirceur bleutée.

Lorsque j'ai repris conscience, je me suis retrouvé en plein milieu d'un océan, en train de sombrer vers des profondeurs inconnues. La peur de la noyade a fait resurgir en moi cet instinct de survie, me poussant à nager vers le haut, mais c'est inutile. Mes mouvements n'ont aucun effet sur l'eau, et j'ai bizarrement la capacité de respirer. Tant mieux, ça me permettra de me reposer un moment.

On ne ressent pas les mêmes choses dans cet océan : aucun courant marin, aucun poisson. J'aperçois seulement de très loin la surface de l'eau qui s'éloigne petit à petit. Je ne sais même pas si ce sont les profondeurs qui m'attirent, ou moi qui les attire. À vrai dire, il n'y a pas réellement de gravité à proprement parler. En tout cas, je m'y sens bien, et il n'y a rien ni personne à l'horizon. Tout ce qui doit se passer à l'extérieur ne m'importe que très peu.

Les profondeurs sont assez sombres pour empêcher les rayons du Soleil de les traverser. Cependant, certains d’entre eux viennent me brûler les bras. Rien de grave, l’eau dans laquelle je me trouve est assez froide pour annuler le processus. Il ne m’a suffit que d’un instant pour les oublier et passer à autre chose. C’est si apaisant, si doux, si chaleureux, si reposant qu’on ne pourrait plus jamais s’en séparer.

Ça m'arrangerait si personne ne venait me déranger. Même si j'ai l'impression de m'être retrouvé ici par hasard, je n'ai pas envie de m'en extirper. J'ai toujours eu une facilité pour me faire de nouveaux camarades, et m'en séparer ne me gène pas plus que ça. Peut-être parce qu'ils ne m'apportaient rien de bon, ou alors que je me plais tellement ici que j'ai failli les oublier. Quoi qu'il en soit, ces abysses de plus en plus sombres me permettront de me recentrer sur ce qui fait de moi ce que je suis réellement.

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Rosée de sang.

Ça y est, enfin, je peux le dire : c'est terminé. Je pensais que ça se serait fini plutôt dans l'après-midi, mais ce n'est qu'un détail.

Beaucoup de mes congénères ont dû se sacrifier pour arriver à ce résultat. Jacob est embroché. Lil est ici est là en même temps, difficile de le savoir. À vrai dire, il est en mille morceaux.

Il y a encore de cela 4 ans, qui aurait cru qu'on allait devoir se battre pour retrouver notre nature ? Enfin, de la rosée à perte de vue sur ce champ de blé, c'était donc ça l'aube ? On ne nous l'avait jamais décrite comme étant si singulière, si particulière, si intense. Ce mélange avec le sang ne nous a jamais été rapporté. Pourquoi cette forme-ci n'existe-t-elle donc pas naturellement ?

C'est à peine si j'ai la capacité de bouger. Personne ne l'a, enfin je présume. Si, rien que devant mes yeux, la rosée est si belle, alors que dois-je en penser lorsque je me lèverai ? Cet impossiblium est juste là, autour de moi, accompagné d'une gigantesque source de lumière jaune à l'horizon. Mais qu'est-ce que ça peut bien être ?

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Les larmes engorgent ses yeux. On aurait dit des perles qui brillent de mille feux, sorties tout droit du plus profond et plus sombre des océans. Des yeux qui marquent à la fois la frustration, la mélancolie ainsi que la peur de l'échec. Toutes ces pensées ont pour conséquence de hacher les phrases de Jacob. Il peine à reprendre la discussion après avoir essuyé ses larmes.

Répondeur

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Le sommet des profondeurs

J'ai du mal à passer entre les gouttes de cette pluie. Leur chute ne me permet pas d'y voir plus clair, et la mienne non plus. Tout ce brouillard, tous ces sons, toute cette ambiance, ça me rappelle quelque chose. Mais quoi ?

Ce vieil homme m'avait pourtant prévenu. Plus on s'y adonne, et moins on y voit clair. J'aurais aimé aussi pouvoir être là, pour la protéger, l'aider, et bien entendu l'aimer. D'ailleurs, aurait-elle apprécié ma présence après ce qu'il s'est passé ?

Ces bourdonnements n'ont pas l'air de vouloir cesser. Concentrés comme ils le sont dans mon cœur, j'ai bien peur de ne plus en avoir pour très longtemps. Cette chute n'aboutira donc jamais ?

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Le feu finit toujours par s'éteindre. La nuit finit toujours par tomber. Et la colère finit toujours par s'apaiser.

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Yo 🙋‍♂️

Ici vous retrouverez quelques-uns de mes écrits ! Ça peut très bien être :

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