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Virée à Yoyogi.

Toujours très agréable de se balader dans ce parc immense (et bruyant à cause des pxtains de cigale de mxrde !!).

Pensée pleine de pitié pour la pauvre japonaise, obligée de porter ce costume de nounours, en pleine après midi d'été (31 degrés seulement), uniquement pour l'interview de deux nanas assises sur un banc.

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Allez, on prend deux minutes pour parler du logement que j'occupe depuis le 12 juillet. Initialement, je devais aller en Malaisie. Bref, je n'y suis pas allée. Du coup, va trouver un logement pas cher à Tokyo, la veille, pour seulement une dizaine de jours. Bon, bah j'ai finalement trouvé ce dortoir à Shin Okubo (quartier coréen). Bon, que dire.. C'est petit, of course. Et il faut apprendre à vivre avec les autres colocataires... Pas toujours facile. Quelques points +/- importants ? - la cuisine inutilisable (les placards et les plaques de cuisson bloqués par les lits, l'évier bloqué par le frigo,..et une valise carrément posée sur le "plan de travail"). + la vue depuis le grand balcon (au 12e étage, c'est vraiment chouette. Un bon endroit pour admirer les feux d'artifices de chez soi. Non, pas de photo.) - la douche... Bienvenue à Tokyo, ville de l'ingéniosité technologique... Ici, une douche codée en binaire (0 pour eau glaciale, 1 pour eau brûlante). A toi de choisir, mais sache que, peu importe ton choix, tu finiras avec le corps entièrement rouge. Sympa comme couleur. + l'emplacement dans la ville. Tout de suite à ikebukuro, à shinjuku, à shibuya. Tous les grands quartiers à portée de pieds (ou de wagons, suivant la pluie). - oui, c'est mon lit qu'on voit sur la photo, avec tout le bordel dessus. Et non, je ne dors pas dans une chambre mais bien dans le "living room" qui n'a jamais aussi bien porté son nom.

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Parce qu'il y a ces moments où tu profites tellement que le temps semble s'arrêter (alors qu'il continue à s'écouler, le salopard).

Cette année : des tas de retrouvailles toutes plus agréables les unes que les autres. On me parle souvent du masque que les japonais portent et du fait qu'ils ne sont pas toujours sincères et agissent selon le code. Mais, ceux là, je me fais aucun doute sur le gentillesse et leur amitié. Je sais qu'ils sont là, à chaque fois, et qu'ils ne m'oublieront pas.

Cette année : des tas de nouvelles rencontres aussi bien japonaises, que françaises, qu'indiennes, que chinoises, que coréennes,… C'est toujours tellement agréable de pouvoir simplement discuter des pays des autres, de leur culture,.. Qui sait combien de ces nouvelles rencontres se transformeront en de belles retrouvailles la prochaine fois. Beaucoup, je l'espère.

(héhéhé vous l'avez vu vous aussi ? THE HUB MEMBER’S CARD! je l'ai enfin obtenu !! Ça se fête non ? Copain, ressers-moi une bière !)

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Découverte de la Skytree Tower : Rien à dire. Une vue surplombant Tokyo (comme j'en ai déjà beaucoup fait) qui donne l'impression d'être au-dessus de tout, d'être le maître du monde. Une impression de survol, de paradis ? (ah.. S'il existait celui là..) Très beaucoup/Trop de monde. Un soleil éblouissant qui m'a volé une larme, le cxn. En soi, une bonne sortie touriste comme je les déteste. Mais il fallait bien que je le fasse un jour au l'autre. 😉

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Virée à ikebukuro :

Entrée gratuite pour petits et grands, ce “musée” explique aux enfants (et aux touristes qui prennent le lieu pour une attraction) les procédures à respecter en cas d'incendie mais aussi de tremblement de terre. Bon, en cas d'incendie, c'est comme chez nous. Rien de bien étrange ni nouveau. En revanche, j'ai trouvé très intéressante la partie concernant les séismes. D'abord, une présentation de ce qu'est un séisme, de ce qu'il se passe, des éventuels dégâts… Tout ça présenté par un adorable petit éléphant habillé en pompier (bah oui… On est au Japon, des fois que vous auriez oublié). Ensuite, on vous montre deux vidéos de séismes de magnitude 7 et 9. La première est une vidéo fictive, réalisée par ordinateur. La seconde est un ensemble de vidéos amateurs montrant plusieurs endroits au Japon pendant le dernier séisme de magnitude 9. La seconde est vraiment impressionnante. Enfin, on passe par groupe de 4 dans le simulateur. La mise en scène est simple : assis à la table de la salle à manger, voilà qu'un séisme a lieu, il faut réagir rapidement et se mettre sous la table. La plupart des groupes étant accompagnés d'enfants, le simulateur était réglé sur le séisme de magnitude 7, qui est déjà assez impressionnant… Moi.. N'étant pas accompagné d'enfants mais de mes deux amies françaises, je vous laisse deviner à quel séisme on a eu droit… Ouaip’… Le 9. (la vidéo ici présente est celle du groupe suivant le mien et ayant eu une simulation de séisme de magnitude 9 également) On s'installe, tout sourire, sur une chaise. Et là, ça commence. Ça ne paraît pas bouger autant, de l'extérieur.. Mais quand on est dedans, même si on sait que ce n'est qu'une simulation, on ne peut s'empêcher d'être un minimum inquiet. Très difficile de rester sous la table, de s'y accrocher, de ne pas s'écrouler sur les autres. Et il y a ce moment où l'on se dit “ça y est, je crois que c'est fini là” juste avant de ressentir une nouvelle secousse.

Impressionnant.

Quand on ressort de là, la première pensée qui nous vient est assurément “ouf ! Heureusement qu'on ne vit pas ça en vrai”. Puis, quand on sort et qu'on se dirige vers un autre quartier, vers un autre magasin, dans un ascenseur, dans un train, on ne cesse de se dire “et si, là, maintenant, il y avait ce tremblement de terre de magnitude 9, je fais quoi ?”. C'est inquiétant surtout pour nous, français, qui n'avons absolument pas l'habitude de ce genre de situation. Les quelques secousses que j'avais ressenties en début de séjour et qui m'avait retourné un peu l'estomac n'étaient rien comparé à ça. Plus qu'à croiser les doigts pour que le très gros séisme qui n'arrive que tous les 100 ans (il me semble), et que le Japon s'attend à recevoir bientôt, n'arrive pas.

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Duvel, Chouffe, Orval et autres gourmandises qui m’ont fait me sentir pas si loin de chez moi, juste un instant. 

A quand l’exportation de l’Ardwen ou de la Sedane au pays du nippon ?

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J’ai enfin testé : l’Omurice !

Depuis le temps que je voulais testé ce plat bien de chez eux et que je ne cessais de voir dans les dramas et autre films japonais... Pour ma 4ème venue au pays du soleil levant, j’ai enfin eu l’occasion de goûter à ce met des plus...original. 

Comme son nom l’indique (presque), l’omurice est une omelette roulée et  fourrée au riz. Le genre de plat bien bourratif, si vous voulez mon avis. 

Voilà, c’était vraiment bon. Pas très cher (à savoir 10€ pour le menu : salade + plat + boisson). Rien de bien exceptionnel mais je voulais partager ma joie extrême quant à la découverte du restaurant “The Station Grill” dans la gare de Shinjuku et mon émerveillement à l’arrivée du plat sur ma table. 

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Purikura ? C’est quoi ça ?

Bienvenue dans les photomatons plus-que-japonais. Avant d’entrer en cabine, merci de sélectionner le nombre de personnes et le “set” qui vous plaît le plus (à savoir, quels cadres fonds vont apparaître sur vos photos). Ensuite, vous pouvez entrer. Suivez le tableau de bord qui vous guidera pour prendre vos 5 photos. Attention, les photos vont s’enchaîner assez rapidement, si vous n’avez pas le temps de choisir quelle pose faire, il vous suffit de regarder sur le côté de l’écran, l’exemple qui vous est proposé. Ne vous en faîtes pas pour vos sales tronches, elles seront automatiquement modifiées par notre logiciel après chaque photo (yeux plus gros, aucune marque sur votre visage, aucun bouton, visage éclairci,... le top du top rien que pour vous!)

C’est parti !

*clic* *clic* *clic* *clic* *clic*

Ça y est, vous pouvez sortir et vous dirigez dans l’espace “customisation”. A l’aide des deux écrans tactiles et des stylets à votre disposition, amusez-vous à personnaliser vos photos. Ecrivez un petit mot, ajoutez quelques stickers, saupoudrez de paillettes, retouchez votre maquillage, remodelez manuellement votre visage pour ne plus vous ressembler, et... le tour est joué. 

Impression des 5 photos sur un format plus-petit-qu’un-timbre-poste (sans aucune exagération de ma part, je vous jure). Merci, n’hésitez pas de à repasser dans le coin et à venir dépenser 3.50€ dans notre machine ! 

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Virée à Kichijoji :

De passage dans ce quartier où j’avais passé quelques jours en décembre pour découvrir le parc inokashira. 

Sous une chaleur insupportable (pour changer), promenade rafraîchissante autour du lac, à l’ombre des sakura et autres arbres japonais.

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Découverte de Osaka:

Osaka, c’est la grosse ville près de Kyoto. Je pense que si on se met d’un point de vue français... Osaka est à Tokyo ce que Marseille est à Paris. Je n’y suis pas restée suffisamment longtemps pour avoir le temps de découvrir tous les charmes de cette ville (si toutefois il y en a). Donc bon, voilà, je suis allée à Osaka. Mais, à choisir, je voterais sans hésiter pour Tokyo! On a tous ses coups de cœur qui ne s’expliquent pas.

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Virée à Harajuku:

Impossible de passer par là sans se jeter sur les crêpes tellement bdélicieuses de Harajuku. Glace vanille, sauce chocolat, chantilly, banane, noix de coco,... Tout ça dans une crêpe ? Si, si! C’est possible! 

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Petit aperçu du jardin botanique et de sa “douce” musique sans fin.

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Découverte des alentours de ma guesthouse:

Je pensais connaître tous les parcs de Gokokuji / Shin-Otsuka / Otsuka... mais il y avait encore un parc immense que je n’avais pas fait. Un jardin botanique entretenu (il me semble) par des étudiants d’une université du coin. 

Difficile de tomber dessus par hasard, c’est mon ami Google et son petit frère Maps qui m’ont fait découvrir ce parc. Arrivée du mauvais côté (par la sortie) j’ai du contourner tout le parc, de l’extérieur, et c’est là que je me suis rendue compte de sa taille. Une fois au guichet d’entrée, j’ai payé mon ticket (400Yen au lieu des 450 annoncés... j’ai pas compris pourquoi j’avais eu droit à une réduction, mais bon..) et la gentille madame m’a même offert une bouteille d’eau congelée. Parfait pour ce temps encore très chaud. 

C’est parti pour la visite de ce jardin botanique. Je n’y ai croisé personne, c’était très agréable. J’ai simplement profité, pendant un peu plus de 2h, du “calme” (plus ou moins présent selon le nombre de cigales / criquets / sauterelles / insectes venus d’ailleurs et faisant un bruit insupportable) et, surtout, du fait d’être totalement déconnecté du monde urbain. Les arbres tellement grands permettent de cacher les buildings. J’ai eu l’impression d’être perdue au milieu d’une forêt. C’était superbe.

Le seul point négatif (dont je suis la seule fautive) ce sont les moustiques... Lors de ma prochaine venue, je prendrai du répulsif.. Parce que, mine de rien, il y en a quelques uns. Sur le coup, on ne s’en rend pas compte... mais le lendemain, je me suis aperçu de mes jolies 23 piqûres qui parsemaient mes jambes. Et, ici, qui dit piqûre dit “grosse plaque rouge”. On pourrait croire que j’ai pris des coups de soleils, mais non, ce sont simplement des pxtains de piqûres de moustiques qui, en plus de tout, démangent à mort ! 

(Comment dit-on “apaisyl” en japonais ?)

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Virée à Otsuka : karaoké

Après s’être difficilement tous trouvé à Otsuka (dans le quartier que l’on connaît tous le mieux et où la gare est tellement petite qu’il n’y a qu’une sortie possible.. Cherchez l’erreur..), direction le karaoké. C’est parti pour 2h de chant (et boisson) à volonté. Même moi, qui ne suit pas du tout fan du simple fait de chanter, je me suis laissée prendre au jeu. Finalement, voilà 2h qui ont passées très très vite. 

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Virée à Odaiba : Onsen

J’avais déjà testé ce Onsen (=sources chaudes) il y a deux ans de cela mais j’avais hâte d’y retourner. Comme la dernière fois, pas de photos des bains puisqu’on y est entièrement nu (non mixte, les bains, juste pour info).

La partie où on est yukata, en revanche, est mixte. On se balade dans un décor de “vieux japon” et on peut y manger, jouer, se faire masser, boire, ou juste s’asseoir pour discuter. Et la partie extérieure avec la “rivière de la mort” (à comprendre un petit ruisseau où l’on marche sur des cailloux pour se faire masser/déchiqueter les pieds). 

Vraiment pas cher (surtout si on compare avec les prix de nos thermes à nous) : Seulement 13€ pour une entrée à partir de 18h et pour une durée illimitée (Après, il est évident que les boissons, repas, loisirs, sont des suppléments).

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Découverte de Nara : Les Daims

Bon, le truc de Nara, c’est vraiment les daims. Ils sont en liberté dans la ville. Ils sont à Nara ce que les pigeons sont à Paris. Même s’ils se concentrent plutôt aux alentours du parc (autant dire qu’à leur place, je ferais la même chose), ils peuvent vraiment finir par aller n’importe où. D’ailleurs, de nombreux panneaux de circulation demandant de faire attention aux daims sont présents (même si le seul que j’ai vu s’aventurer sur la route a pris la peine de le faire sur un passage piéton, quand le feu de celui-ci était au vert). Ce sont des daims, mais des daims japonais, s’il vous plaît ! 

Et c’est le moment de la petite anecdote drôle de mon passage à Nara :

Après avoir passé 3h30 dans des trains surclimatisés, j’arrive à Nara et je sors de la gare pour me prendre une bonne grosse baffe de chaleur... 38°C. Et, vu que je m’étais fixé comme objectif de faire tout le trajet jusqu’au temple à pied (à savoir une bonne demi-heure), je me suis sentie obligée de faire une petite pause, dans le parc, sur un banc. Assise toute seule, musique dans les oreilles, à l’ombre... j’étais vraiment bien et je ne demandais rien de plus. Un daim qui se faisait nourrir par un des passants (parce que, oui, il y a des dizaines de stands où on peut acheter des friandises à donner à ces adorables bêbêtes) a décidé de changer de direction et de venir me saluer. Il est resté un instant à me regarder (cherchant sans doute un morceau de gâteau que je n’avais pas), il a ensuite fourré son museau dans mon sac (toujours pas de gâteau... décidément) puis il a finit par poser sa tête sur mes jambes. C’était tellement mignon que je n’ai pas résisté à le caresser. Il est resté un instant comme ça, puis, au moment où il en a eu marre et qu’il s’est dit qu’il était temps pour lui de partir, il m’a dit au revoir... en me mordant le ventre ! Quel petit cxnnard sans coeur ! 

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Découverte de Nara : Quand tu te fais des amis-daims.