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Mes 10 Séries préférés
Après avoir écrit ma liste des 10 films qui m’ont le plus marqué, j’ai eut l’envi de faire une liste des 10 séries qui m’ont le plus marqué. Cela ne veut pas dire que le 1er est la meilleur des séries parce que je n’ai pas encore tout vu, je n’ai pas l’expérience ni même la maturité pour fixer définitivement les séries qui m’ont le plus touché dans ma vie, et objectivement ce n’est pas vrai. A aucun moment je serai là à défendre ces séries comme si c’était des œuvres parfaites, le but de mon article est, comme le précédent, de se poser tranquillement pour parler de 10 séries que j’aime et qui m’ont apportés beaucoup de chose. Le concept est que je me pose de temps en temps histoire de parler de choses que je ne peux pas parler sur Sens critique, qui me font plaisir, et cette fois ci on va parler des séries qui m’ont le plus apporté dans ma vie à leurs manière. Ce genre de top n’a pas à se justifier ou même à défendre, même si exceptionnellement j’enfreins la règle pour mon pure plaisir personnel. Si vous êtes pas d’accord ce n’est pas un mal, vous avez des goûts différents du miens et tant mieux, votre top est tout aussi légitime que le miens, ce n’est pas grave. Ce genre de classement est purement c’est personnel et je respect ça, c’est pour ça que si je devais croiser un classement incluant des œuvres que je n’apprécie pas, ce n’est pas grave, si ça se trouve vous avez une histoire tout aussi intéressante à raconter par rapport à la relation que vous avez avec elle (voir même plus intéressante), et tant mieux. Si par hasard je devais à critiquer des séries ou des œuvres dans cet article c’est parce que personnellement je n’aime pas tel ou tel œuvre, mais de toute façon je vais essayer de ne pas citer quand il m’est possible de le faire, et puis même si je n’y arrive pas à parler d’une œuvre sans dire de nom, vous êtes quand même en droit d’aimer parce qu’encore une fois c’est personnel et que je n’ai pas la vérité absolue. Si ça se trouve je me rendrai compte que j’ai tord de défendre tel ou tel série, et je me mettrai à glorifier ce qu’aujourd’hui je trouve hérétique ou même ce que je trouve dangereux pour l’animation et l’art en général. Je vais essayer de développer un maximum mais parfois j’ai tellement ressenti la chose comme une expérience personnel que j’arrive pas à développer plus, ou bien que cela ne nécessite pas des heures et des heures de parole pour dire que j’ai bien aimé, ça peut arriver aussi. En 10e position: Pandora Hearts de Jun Mochizuki Ça c’est tout particulier parce que ce n’est pas tant la série qui m’a marqué mais l’histoire qui découle de cette série. La série en elle même est vraiment très plaisant avec cet univers anglais des années 60 qui est vraiment sympa au regard, tout ce qui est univers anglais et vieux j’adore et c’est du à une autre série qu’on verra plus tard, l’animation 2D typique des années 2000 qui m’est toujours un régale à regarder, et l’histoire est vraiment intéressante quoi qu’un peu creuse, et puis même si la fin est vraiment insuffisante qualitativement, j’ai vraiment passé un bon moment devant Pandora Hearts. Il y a une scène qui m’a marqué c’est la scène où Oz devient fou et où il démoli un bâtiment en le touchant. Dit comme ça la scène a l’air nul mais dans le contexte c’est vraiment une scène assez jolie à mater où le héros qu’on voyait dans une certaine sureté et dans un certain contrôle, perd complètement les pédale et relâche toute la frustration qu’il a accumulé auparavant, et c’est vraiment beau. Mais en vrai si j’aime particulièrement cette série c’est parce que je l’ai connu au lycée en voulant m’intéresser d’une fille assez sympa avec qui j’étais en cour d’allemand (coucou Colleen si tu passes par ici). Au collège j’étais assez à l’écart, au lycée j’ai essayé de créer du contact, et l’un des contact que j’avais eut c’était avec cette fille, et peu être que je suis tombé amoureux ou peu être que c’est plus difficile que ça (j’opterai plutôt pour la 2e proposition), mais cette série, qui est la série préféré de cette fille, m’a permis de faire une évasion dans un univers que je ne connais pas vraiment, m’a permis de mieux connaitre quelqu’un, et m’a permis de passer un très agréable moment. La chose malheureux dans l’histoire est que j’avais perdu le nom de la série avant de la découvrir, que par hasard j’ai pu croiser une amie de cette fille, que j’en ai profité pour qu’elle me passe son numéro afin qu’elle me redonne le nom de cette série, et que le fait que j’obtienne son numéro sans lui demander ça l’a repoussé et elle m’a fait la gueule. En même temps j’ai pas été très malin et peu délicat, mais en vrai si j’ai pu découvrir une aussi belle série, je regrette pas vraiment (encore désolé Colleen si j’ai été indiscret) En 9e position: Fairy Tail de Hiro Mashima ALORS LA je ne m’explique pas trop moi même. Pour tout avoué je n’aime pas tant que ça la série et je ne pourrai pas regarder plus de deux épisodes pour le plaisir si j’ai quelque chose de mieux à faire. J’ai constamment l’impression que l’écriture a été fait par un gamin de 8 ans et que la série me prend pour un gros demeuré qui n’a jamais vu de série animé avant. MAIS mais mais la série reste correct et suffisant, on peut pas dire que c’est horrible à regarder, on est juste là à regarder et à s’en foutre ouvertement. Mais si j’aime cette série et qu’elle est dans mon classement, c’est parce que la réalisation est l’une des meilleur que j’ai pu voir de ma vie. Sans déconner si la série est affreusement creuse, au moins elle a le mérite de mettre en valeur le travail visuelle et les graphismes qui sont vraiment à tomber par terre. Les musiques j’en parle même pas tant chaque une sont excellente et tant elles peuvent me procurer des frissons rien qu’en y repensant. Il y a un épisode que j’ai trouvé fort beau c’était quand Natsu frappe Erza et qu’il va combattre Jelal dans une tour de cristal, j’adore cette scène. Ce genre de série qui ne sert qu’à être beau et à montrer de la baston ça existe, c’est un genre à part qui ne sert qu’à être plongé dans un univers, et en soit même si j’ai beaucoup de mal avec ce genre de récit, je n’arrive pas à me décrocher de Fairy Tail, non pas par son univers scénaristique, mais par la beauté de l’image. MON DIEUX que cet animé est beau. SI vous n’avez pas vu Fairy Tail ou si vous avez déjà vu mais que vous avez trouvé ça nul avec le fan service et les personnages qui pleurent tous les 5 épisodes, essayez de regarder Fairy Tail comme une démonstration de talent de réalisation et non comme une histoire intéressante, et l’expérience ne sera vraiment pas à regretter. En 8e position: Inspecteur Barnaby de Caroline Graham Et là faut une explication. On a toujours une série qu’on adore regarder en famille étant petit, et avec mes parents et grands parents j’adorais regarder des policiers. Voila, c’est mon petit péché mignon, j’aime regarder des séries policière de l’après midi ou du dimanche soir. J’adore l’ambiance que cela instaure, je trouve qu’on rentre dans une nouvelle façon de raconter une histoire, et je peux facilement rester des heures à mater des séries policières le samedi soir. Columbo, Meurtre à Pétaouchnok, Lewis, Murdock, ... Je ne saurais dénombrer le nombre de série policière que je me suis mangé, et cela a inévitablement impacter ma façon de voir les choses. J’ai énormément joué à des jeux d’énigmes et dernièrement j’ai réussit à analyser Danganronpa et à reconnaitre ce qui est bien fait de ce qui l’est moins. Mais pour moi la série dont je me souviendrai toujours, c’est l’inspecteur Barnaby. Rien que le générique me glace le sang tellement il me met mal à l’aise mais en même temps qui me procure un plaisir immense. Je pense que c’est de là qu’est née mon obsession pour le style anglais parce qu’à chaque fois que j’écoute les soundtrack de la série ou que je regarde les anciennes maisons de campagne, je suis bouche béant et j’adore d’entré, c’est cette série qui, plus tard, va me faire adorer le style anglais de Souvenirs de Marnie, ou encore des jeux Professeurs Layton . Je ne saurais dénombrer le nombre d’épisode qui m’ont marqué, l’une des scènes des plus marquant reste celui où il y a un ouvrier dans une fabrique de concentré de tomate qui se fait écraser par un chariot élévateur. Sans doute parce que j’ai vu l’épisode quelque temps avant que ma grand mère meurt et que depuis le générique de la série me rend assez morose, mais je ne garde que du positif de la série et encore aujourd’hui j’adore regarder des épisodes le dimanche soir. Il y a aussi un épisode avec Olivia Colman (qui a joué dans la favorite récemment et qui peut voler l’Oscar à Lady Gaga) où elle est incroyable, à chaque épisode on a de réels idées de scénarios et de mises en scène qui vaut le détour, c’est vraiment un plaisir à voir. Si je devais dire un épisode qui m’a particulièrement marqué, cela serait l’épisode Écrit dans le sang où la fin m’a terrorisé tellement elle est brutal mais tellement bien faite. Si vous avez la chance de voir les anciens épisodes, c’est l’épisode un peu vieux et un peu space mais ça vaut le coup. En 7e position: Martin Mystère de Grégory Panaccione et Stéphane Berry J’adore le paranormal. Si je n’aime pas les émissions type chasseur de fantôme (alors que je disais que j’adorais regarder TAPS avec mon frère et que ça m’a fait aimer [REC] c’est quand même une blague) sans doute parce que j’ai grandit et que je trouve ces émissions sans réel but spirituel que vendre du paranormal pour faire peur, j’adore les récit fantastique où il y a des vampires, des loups garous, des fantômes, ... et c’est tout naturellement que j’adore Martin Mystère. J’ai d’ailleurs une anecdote sur Martin Mystère, c’est que quand j’étais au collège, j’allais rentré aux lycée, j’avais eut une énorme vague de nostalgie (on y reviendra plus tard) où je ne voulais voir que des anciennes séries que j’ai pu voir sur Canal J et autre, et Martin Mystère a été la série qui a lancé cette recherche nostalgique. J’étais en vacance et je m’emmerdais comme c’était pas permis à regarder des dessins animés de l’époque, et puis il y a eut Martin Mystère et j’ai eut une vague de nostalgie. J’avais énormément d’image qui me revenait en tête, l’animé en lui même était excellent, du coup je me suis mis à re-mater ça de manière religieuse tous les jours à 16h pendant ses vacances, et c’était toujours aussi fou. Ce qui m’a toujours fasciner avec Martin Mystère c’est à quel point j’ai l’impression de voir une oeuvre que je ne reverrai pas ailleurs, et ce détail je crois que c’est ce qui relie toutes mes séries préférés entre elles, quand je les regarde j’ai l’impression que je ne reverrai pas une œuvre similaire ailleurs. Et pour Martin Mystère ce qui m’a touché c’était l’horreur et la capacité de la série de slalomer dans de l’humour, pour retomber dans de l’horreur qui parfois approche presque celle de jeux vidéos que l’on a actuellement. Déjà ce travail graphique m’avais particulièrement marqué parce qu’à l’époque sur Totally spies ça avait vraiment de la gueule (le problème sur Totally Spies c’est que ça a affreusement mal vieillit, contrairement à Martin mystère qui est sorti un ans après et qui est pratiquement aussi beau qu’à l’origine). Dans l’ambiance des épisodes, les décors, la mise en scène,... Je trouve que les épisodes ne se ressemble presque pas alors qu’il y a un risque de répétition avec le temps, c’est assez beau. Il y a un épisode dont je n’ai plus le nom (il faudrait que je me le re-mate une fois) c’est un épisode qui est complètement en décalage avec les autres épisodes de la série où l’on a Martin Mystère au bord d’un lac en train de pêcher avec son père, et on a une discussion vraiment touchante sur la manière de voir les choses et de vivre notre passé qui m’a beaucoup marqué. En plus d’être une série fun à regarder parce que l’action est cool et que les épisodes sont tous originaux avec parfois des inspirations de Stephen King, on a des scènes de rupture comme ça où l’on se pose, on met la série de côté, on prend des risques, on épure la scène, et on prend le temps de dire des choses qui sont belles et qui peuvent être important pour le public. Pour une série d’action aventure grand public, déjà niveau animation c’est le feu, mais alors niveau contenu ça m’a agréablement surpris et cette série fait parti des séries que j’adore re-regarder de temps en temps car elle fait parti de mes séries préférés étant enfant. En 6e position: Code Lyoko de Tania Palumbo et Thomas Romain Et là je ne comprend plus parce que cette série, je me souviens ne pas l’avoir aimer étant jeune, et si, jeune, je me revoyais en train de dire ce que je vais dire, j’aurais presque honte. Code Lyoko c’est clairement la série que j’ai le moins aimé durant le premier visionnage, ça ressemble pas à ce qui se fait à côté, les persos sont moches, ... Mais je ne sais pas si c’est parce que je me rend compte que j’ai exactement le même front qu’eux, mais plus le temps passe, plus j’aime cette série. Tout a commencé il y a pas longtemps en discutant avec une ami (salut Aruvenn) avec qui je parlais de dessin animé, puis à un moment, je ne sais plus pourquoi, on a commencé à parler de Code Lyoko, et j’ai eut envi de revoir les épisodes. J’avais auparavant revu le générique parce que pourquoi pas, et il y a un truc qui m’a tout de suite sauté au visage c’était que le générique de la saison 4 était bougrement intelligent. Le logo accompagnait les images et je voyais énormément d’idée visuel dans ce générique avec le saut de Odd qui était mis en valeur par un déplacement horizontale du logo, l’image de Ulrick et Odd à la fin qui ressort avec les pic du logo qui s’inclue très bien avec la main entrouverte d’Ulrick, Ulrick en plein saut pour faire une attaque avec une barre de fer qui prend de la grandeur car étant mis au centre du logo... et ces éléments m’ont fait dire “gars, il faut que tu te mates cette animé, tu as surement loupé un truc” et j’avai clairement loupé un truc. Avant je n’aimais pas Code Lyoko et je comprend pourquoi: J’étais trop jeune pour regarder Code Lyoko. La série est bourré d’idée artistique que je ne pouvais pas comprendre enfant, c’était une série qui assumait son style profondément marqué, et ce style profondément marqué me dérangeait parce qu’il n’était pas pleinement dans l’action, ni pleinement dans de la psychologie, et cela peut être un défaut de ne pas avoir un caractère marqué pour un jeune public. Avec du recul je me rend compte à quel point Code Lyoko est une bonne série qui a ses erreurs mais qui a une identité profonde et je trouve ça très beau. Autre point qui m’a beaucoup marqué c’est à quel point la série est écrite sans retenu avec une décontraction désinhibant, ce qui donne parfois des scènes géniales à mater au second degré ce qui m’a poussé à crée un compte Twitter qui s’appelle Out Of Context Code Lyoko. Je venais d’apprendre comment consommer cette série et je commençais à adorer consommer cette série comme cela. C’est une série qu’il faut voir adulte avec du recul, même si la série peut plaire aux jeunes, et pour moi mon Out Of Context pousse justement à aller voir la série, à redonner une seconde chance à cette série sous ce nouveau point de vue et je suis heureux que ce compte ait dépassé les 2 500 followers, je ne m’y attendais pas, je n’y attendais rien du tout, mais pourtant ça marche et les gens aiment regarder code lyoko de cette manière, et ça c’est beau. Le mec il fait de la pub pour son twitter secondaire pendant qu’il présente ses séries préférés, il n’a pas honte ? Non ! x) En 5e position: Darling in the Franxx de Nishigori Atsushi Darling in the franxx est la preuve que l’animation japonaise n’est pas une cause perdu, que l’animation japonaise ne sert pas qu’à attirer que des adolescent vide d’esprit en recherche de sexe et de sensation forte sous fond de Kpop, et Darling in the Franxx est surtout un excellent hommage au travail de Frank Wedekind. On peut même reprocher à l’animé d’être une copie de l’éveille du printemps de Frank Wedekind, mais c’est tellement rare de voir des animés avec une autant de maitrise et avec des sujets aussi fort que l’on va pas se plaindre. J’ai une immense passion pour l’écriture des personnages, et (on y reviendra plus tard) j’accorde une place particulière pour les personnages secondaires. Je me focalise beaucoup sur la place des personnages secondaires ainsi que de leurs valeur dans le récit, et je me rend compte que dans Darling in the franxx, un personnage secondaire peut donner tellement de chose, c’est beau. Le tout dans un respect complet des règles de l’art avec une vrai maitrise du propos sur l’adolescence et de la sexualité, c’est vraiment un bon moment. Je me souviens d’une scène où l’on a Hiro (je crois qu’il s’appelle comme ça) qui se fait entrainé dans un Franxx par Zero Two dans l’épisode 1, c’est la scène la plus connu de la série, et cette scène est vraiment riche en sous entendu et en sous texte, ça fait du bien d’avoir ce genre de chose de la part des animations japonaises actuellement. L’expérience est longue peu être, mais un très bon moment. Encore une fois c’est 80% de Frank Wedekind et 20% de réel création, et quand on connait la pièce d’origine, cela peut très vite déranger, mais on peut se dire que c’est comme le voyage de chihiro, Darling in the franxx est L’éveille du printemps vu par son auteur. Mais aimant cette pièce et l’ayant même joué, cela me rappelle plus de très bons souvenirs qu’autre chose. L’éveille du printemps c’est un drame qui met en scène des enfants dans un village au début du 20e siècle, et qui met en scène des écolier formaté dans un système très religieux où l’on dit que la cigogne apporte les bébés par la cheminé, et que maman grossit parce qu’elle a beaucoup mangé. Et dans cet environnement, on a un enfant du nom de Melchior, un enfant éduqué par un père traditionaliste et une mère profondément moderne, qui va donner un coup de pied à ce système en éduquant ses camarades à la pratique sexuel (il va aller au point de faire une démonstration pratique, mais au moins dire du pourquoi du comment,... ou presque... regardez la pièce et vous comprendrez), et Darling in the franxx est exactement ça, pas à la lettre près parce qu’en 1895 il n’y avait pas de mécha, mais spirituellement on cherche à faire transmettre le même message sur l’obscurantisme, la liberté, et l’adolescence. Je me revois encore dans les coulisses du théâtre à stresser comme un connard à l’attente de mes résultats, et même de manière plus général, je me souviens de tous les bons moments passés au conservatoire et c’est un peu grâce à cette série. Évidemment que je n’ai pas besoin de la série pour m’en souvenir, je suis encore au conservatoire et faudrait avoir des problèmes médicaux pour oublier de tels moments, mais des petites piqures de rappelle cela ne fait jamais de mal. En 4e position: Wakfu d’Ankama MON DIEUX que Wakfu est bien. Je me souviens quand j’ai découvert cette série, j’étais en primaire, ça passait sur Toowam le matin, j’étais vraiment intéressé par la série et l’univers de Dofus même si j’étais influencé par mon frère qui achetait des magazines pour y jouer et pour au final dire que c’est nul...BREF. Les décors étaient magnifique, les personnages avaient de super nom et étaient vraiment identifiable, mais encore une fois j’étais facilement influençable et au lieu de n’écouter que moi j’ai préféré passer à côté. C’est une série que j’ai un peu négligé, même si j’ai suivis les 10 premiers épisodes, l’épisode avec Vampyro est magnifique, j’étais pas à fond dans le délire. Et puis arriva la saison 3, et là j’ai rien pu faire. J’ai voulu rattraper le temps perdu et je me suis mangé claque sur claque. La mort de Tristepin est sublime de justesse aussi bien dans l’écriture de son dialogue que dans l’interprétation des personnages, la fin de Nox remue l’estomac de par ses visuels et la performance de Benjamin Pascal qui est terrifiant,... j’étais vraiment en plein tripe onirique et j’étais conquis par cet univers paysan magique. J’ai ensuite vu les OAV (chose que je ne fais jamais d’habitude) et j’ai foncé dedans tête baissé. La saison 3 a été pour moi une grande leçon de maitrise et de maturité, et la fin est grandiose. Le générique est resté gravé dans ma mémoire tellement il est magnifiquement bien chanté et interprété, les doublages sont top... Vraiment les mots me manquent pour vous décrire tout le bonheur que j’ai reçu en regardant cette série qui s’est achevé de la plus belle des manière et qui, j’espère, n’aura pas de saison 4 car cela entacherait la beauté de la saison 3 qui vient vraiment comme une conclusion et non comme une énième invitation à l’aventure. Je pense qu’une œuvre est belle quand elle expose toute son ambition, mais pour moi elle prend encore plus de valeur quand elle sait s’arrêter au bon moment, et Wakfu sait s’arrêter au bon moment. En 3e position Le monde Incroyable de Gumball de Benjamin Bocquelet J’ai toujours eut un amour inconditionnel pour l’humour et tout particulièrement l’humour méta qui ne cherche pas à être subversif et putassier comme certain peuvent le faire à base de “Oh c’est rigolo quand même, il dit des gros mots et il parle au public face caméra, il a brisé le 4e mur” mais plus l'humour qui sait me faire rire sans être grossier et en osant des blagues qui mettent en danger la crédibilité du récit à la Scary Movie (ce n’est pas DU TOUT un bon exemple d’humour sans insulte) ou encore à la Cigogne et Compagnie qui est mon film préféré dans ce domaine. Et ce que je trouve fou avec le monde incroyable de Gumball, c’est à quel point qu’on arrive à autant maitriser l’humour extrême pouvant décrédibiliser ton récit, et autant maitriser la réalisation en une seule et même œuvre. Là où dans le domaine on a soit des séries qui maitrisent la technique mais qui, niveau humour, allait peu être un poil trop loin comme Robot Chicken, même si Robot Chicken est là aussi une excellente série à matter parce que Mordor in Pakistan et parce qu’on a un robot qui culbute une machine à laver. Dans Gumball on concentre toute la connerie et toute l’inventivité d’un humour dans un même univers, et cet univers est poussé à l’extrême et je trouve ça juste taré. Et là où on se dit “ouais mais la technique doit être mis au second plan” mais mon dieux que ces mecs sont barge. Sans déconner je n’ai jamais vu ailleurs une tel créativité et une tel prise de risque en terme de réalisation. Si parfois on peut critiquer une certaine surabondance de l’animation 3D et des effets 3D (ce qui est ironique vu que les personnages sont en 2D), je trouve que Gumball est incroyablement inventif pour toujours trouver LA vanne qui va me faire marrer et à chaque fois t’as au minimum une vanne ou deux qui font mouche. Quand je prend l’épisode Les Excuses ou même les pulls, je n’arrive pas à ne pas rire, même si j’ai vu, revu et rererevu les épisodes une centaine de fois, je n’arrive pas à ne pas rigoler parce qu’on est vraiment dans l’humour que j’aime, qui attaque personne, qui est juste, qui ne prend pas les gens pour des cons, et qui est généreux. Gumball c’est un grand oui. Ça fait pas mal de série que je passe sans réellement m’éterniser, c’est pas cool, je vais peu être plus m’éterniser sur les deux derniers parce que les deux derniers ont BEAUCOUP plus de choses à raconter. En 2e position Avatar de Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko Et là je vais tricher et je vais mettre Le dernier maitre de l’air ET la légende de Korra en même temps parce que je pense que c’est une seul et même série sans les ennuies qui vont avec où l’on a l’impression que ce n’est pas une suite spirituel mais juste qu’on a fait une pause et qu’on reprend le même film, ici on est sur une “même histoire” mais on change radicalement de style et d’univers sans trop quitter l’univers originel (quel enfer !). J’ai découvert Avatar avec le film de Night Shyamalan et on va pas se mentir, le moment fut catastrophique. C’est en regardant vite fait sur France 4 un épisode du dernier maitre de l’air au milieu de saison 2 que j’ai commencé à aimer et à dire “Ah ça c’est pas mal”, puis le lendemain "Oh ça c’est pas mal”, puis le lendemain, puis le lenlendemain... j’étais devenu accro à l’œuvre alors que je l’ai regardé au milieu, ça n’avait juste aucun sens. J’étais emporté dans l’épopée, l’univers est IMMENSE, aussi vaste que le seigneur des anneaux, et punaise c’est magique. On a tout de ce qui fait une grande série, le propos est géré à la perfection, les personnages sont géniaux et vont parfaitement avec l’action, c’est MAGNIFIQUE bordel j’ai jamais vu des combats aussi riche chorégraphique-ment que graphiquement, c’est dingue, j’ai pas vu un seul épisode en dessous d’un autre, et j’en redemande encore. Ce qui m’a profondément marqué c’est à quel point une série sans continuité logique entre les épisodes (du moins on laisse le bagage suffisant pour que tu puisses entamer la série au milieu et adhérer autant que si tu l’avais commencé au tout début) peut te raconter autant de chose et arriver à créer une histoire qui se tient. On a la guerre et TOUS les propos et les concepts que cela entraine politiquement, sentimentalement, mentalement, corporellement, ethniquement, l’impact que cela peut avoir sur des enfants, sur des familles, sur les mentalités, sur l’écologie et la planète, la capacité de subvenir à ses besoins et les actes que peut faire l’Homme quand il est poussé dans ses derniers retranchements... Cette série est une encyclopédie vivante sur comment raconte une histoire et comme explorer tous les champs du possibles. On joue sur tous les tableaux à vouloir montrer des combats physique mais aussi de la torture morale avec un réel propos de fond et un avis propre à son auteur,... le tout, je le rappelle, sans continuité logique, dans le sens où l’on a pas besoin d’avoir vu les épisodes précédents pour être immergé dans l’action et sans pouvoir comprendre ce qui se passe. Par exemple si on prends un épisode au piff dans le livre 2, on peut tranquillement comprendre ce que font les personnage et quel est le but final. C’est vrai que l’on aura l’impression que les éléments des épisodes qui ont précédés l’épisode sont bourré de détails qu’on a raté pour la compréhension de ce qui se passe, mais cela ne nous empêche pas de regarder et de voir l’épisode au milieu d’une action sont indépendantes en terme de récit. Oui on aura pas TOUTES les clefs et on ne saura pas dire d’où ça a commencé, mais on en a pas besoin pour apprécier l’action, au contraire, si on a loupé quelque chose on sera content de rechercher par nous même l’épisode. On ne trouvera jamais d’épisode où le récit n’est que la continuité de celui de l’épisode précédent et qui a besoin d’avoir vu l’épisode d’avant pour comprendre le scénario de l’épisode et comprendre ce que font les personnages, de qui ils parlent... en gros toutes les interactions de chaque épisode se passent dans le cadre de l’épisode et finissent à l’épisode. Pour les intrigues secondaire on peut très vite deviner du pourquoi du comment, ou alors on peut se contenter de ce qui nous est expliqué, cela se suffit à lui même. Tout le travail du son avec les musiques, les moments de silence pour marquer les scènes et faire ressortir les différents tableaux,... Il y a une scène qui m’a complètement mis sans voix, c’est l’enlèvement d’Appa. Sans rien spoiler, cette scène vient après une mission assez importante et on se dit que ramener Appa sera une mission va être occasionnel, mais l’attachement personnel instauré par Aang en saison 1 avec son bison est tellement importante qu’il faut que la mission pour la récupéré soit grandiose, et tout commence avec la réaction de Aang, privé de son meilleur ami, et tout se passe dans une scène façon opéra del art où les personnages sont dans une expression naturaliste presque sauvage de leurs émotions, et où la musique est le seul hymne pour rythmé tout cela et c’est fait avec une maitrise digne des plus grands films. L’une des beautés de la série c’est que TOUTES les actions ont un sens et une répercussion, et chaque répercussions amènent à des contraintes ou même à des dilemmes que les héros devront confronter en mettant en jeu leurs convictions et leurs certitudes en tant qu’enfant face à la guerre. On est sur l’effet papillon, on fait quelque chose, cela engendre tel chose qui va empêcher les personnages de faire tel chose. Et aussi incroyable que cela puisse paraitre, c’est la série qui a instaurer tout cet univers et non le film de Night Shyamalan. Le réalisateur d’incassable et de Split a tellement aimé l’univers et la série qu’il a voulu en faire une adaptation filmique qui se défend mais qui n’a tellement pas le poids nécessaire ni l’expérience pour maitriser ce genre d’univers sans faire des fautes que cela est devenu l’un des pires films d’adaptation de tous les temps. Du coup si vous avez découvert avatar via le film de Night Shyamalan, je vous en supplie, laissez une chance à la série parce que cela serait cracher sur Dragon ball à cause du film de James Wong. Et du coup, face à une œuvre aussi hallucinante, on est en droit de se dire “la suite va forcément être moins bonne”, mais j’ai vu que c’était encore une fois Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko qui étaient à la barre et si je pensais fortement que cela allait être moins bien, je me disais aussi “gars, arrête de dire ça tu vas très vite te faire déglinguer si tu continues à dire ça”, et quand La légende de Korra est apparu sur France 4 (France 4 épousez moi, faisons des partenariats, en plus vous avez Max et Maestro, et dernièrement vous avez mis Raiponce la série animé et elle a l’air dingue, soyons copains) j’ai voulu tenté l’expérience et la série m’a évidemment mis mal. Qu’est ce que c’est bien... J’avoue avoir eut une peur quand j’ai vu les premières scènes avec Korra, j’avais peur mais c’était fait exprès et dès que Korra arrive dans la ville tout le talent de Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko m’a explosé au visage, ces mecs là sont des génies de l’écriture et je veux voir leurs prochaines œuvres parce que ça va surement être une tuerie. A la sortie du dernier maitre de l’air on est comblé, toutes les intrigues lancé ont été démêle avec brio et je me demande encore comment il est possible de crée autant d’intrigue crédible et réaliste suivant les traits de la guerre, et de rendre tout cela accessible, le tout sans oublier l’action principale dans une série sans continuité logique et accessible pour le jeune public. Je crois que là ils prenaient 12 café à l’heure et il les prenaient dans le nez. Et à la légende de Korra on arrive, on nous expose une situation, et comme dans le dernier maitre de l’air, la légende de Korra marche sur l’effet papillon de ce qui peut se passer dans une cité au bord de l’implosion sociale, et ce qui se passe quand on fait des erreurs ou que l’on se base de trop sur des codes scénaristiques à la con comme “oh bas on va attendre demain” (si on attend demain les choses peuvent empirer et cela peut te briser morceau par morceau). Je ne saurais dénombrer les scènes marquantes de cette série tellement la série va LOIN dans les idées et de développer ce qui peut se passer si l’on fait tel ou tel action. Anecdote à la con, tellement Avatar prend au sérieux le spectateur et veut rendre crédible son récit, la série va expliquer pourquoi Aang et les maitres de l’air sont traditionnellement chauves. On peut se dire que c’est pour dépeindre une image du Tibet, région du globe... mais pourquoi la tribu de l’air ? Pourquoi les Nomades de l’air et pas les nomades de l’eau ? Parce que les esquimaux sur de l’eau glacé et entouré d’eau donc cela justifie qu’ils devaient apprendre à manier l’eau pour survivre, et les maitres de l’air sont des nomades du Tibet chauve (et c’est là que l’on peut comparer quelqu’un qui travaille son récit et quelqu’un qui le torche à la pisse) parce que les cheveux créent un rempart entre l’élément et l’esprit (le cerveau étant la maison de l’esprit), et que l’on peut plus capter l’air en étant chauve qu’en ayant des cheveux. Lorsqu’un ennemis fait un mouvement, il déplace de l’air, le maitre de l’air a une sensibilité sur développé grâce à son crâne chauve, et il peut anticiper les mouvements avec agilité. Grossièrement dit on peut dire qu’ils aiment attraper froid mais c’est terriblement intelligent. Cela justifie la capacité des maitres de l’air à être agile, cela justifie une certaine spiritualité presque religieuse, la haute altitude justifie cette volonté d’être toujours au plus près du vent, et quel région du globe est le plus approprié ? Le Tibet, c’est du génie. Le feu parce que c’est le peuple du soleil levant, du coup vénération du soleil et du feu, et puis la terre... le reste sans doute ? En vrai pour la terre je sais pas trop mais n’empêche que rien que là cette série survole ÉNORMÉMENT de série. JE DIVAGUE. Du coup ma scène préféré de la légende de Korra il y en a beaucoup qui se valent comme l’épisode Korra seul faisant un reflet évident à Zuko seul dans le dernier maitre de l’air qui sont tout deux deux épisodes excellents, il y a aussi la confrontation entre Hamon et Korra dans le livre 1 qui est extrêmement forte scénaristiquement parlant vu qu’elle est en écho avec la fin du dernier maitre de l’air (qui lui même était fort en surprise et qui, même si ça déplait, est ultra belle) où les auteurs prennent le public à contre pied pour montrer que Korra est un avatar non accomplit (du pure génie), mais pour moi la scène qui m’a le plus marqué, c’est la confrontation entre Korra et Kubira. Je ne vais rien spoiler du coup je vais être extrêmement vague, mais en gros Korra va arriver dans une cité dans le livre 1 et va soulever un problème sociale qui va être résolu (de manière bonne ou mauvaise) avec beaucoup de mal car Korra n’a pas l’expérience nécessaire et qu’elle va devoir grandir à travers la série. De ce résultat Korra va vouloir se renforcer en tant qu’avatar dans le livre 2 en allant chercher dans les origine de ce qu’est un Avatar et ainsi toucher une branche de l’Avatar que le dernier maitre de l’air survolait (sans réel soucis, c’est surtout une question de vouloir étendre le débat là dessus, la série s’est dit “Non on va pas étendre beaucoup, de toute façon on aura tout un livre complet pour le faire à ma place” et ils ont eut raison) et ainsi soulever les problèmes que cela provoquait. De cela Korra va se battre pour que la situation passe pour une certaine situation, ce qui va provoquer des conséquences qui vont crée le 3e livre, qui lui même va provoquer les conséquence du 4e livre d’où vient cette scène. VIOUF ! Vous l’aurez PEU ÊTRE remarqué mais la légende de Korra va être MOINS dans l’optique d’avoir des épisodes indépendants, on est surtout sur une histoire qui veut se donner toutes les capacités nécessaires pour raconter ce qu’elle veut dire et pas se limiter et se conformer à un idéal de pensé (ce qui est très ironique quand on sait que le défaut majeur de la légende de korra est que la série a été censuré par Nickelodeon et que les auteurs ont fait du forcing pour quand même avoir ce qu’ils veulent). ET DONC on a Korra avec ce personnage de Kuvira qui est ni une méchante ni une gentille au moment de la scène (pour rien spoiler, en vrai elle penche plus d’un côté de la balance que de l’autre sans réellement être une pure gentille ou une pure méchante, mais faut pas spoiler), et Korra doit se battre contre cette personne pour prouver qui est la plus forte. On a là deux personnages avec ÉNORMÉMENT de capacité de maitre, et on s’attend tout de suite à un duel vif et spectaculaire dans le magique. Mais la série se veut sensoriel et va dire “Non, c’est surfait la maitrise des éléments, ce qu’on va faire c’est qu’on va les mettre dans une ronde façon combat de rue, et on va organiser un combat à main nu façon art martiaux libre et combat de MMA”. Du coup on a Korra et Kubira qui enlèvent leurs veste pour se préparer, on a une ronde fait par des soldats qui se forme, et c’est à celle qui ne se relèvera pas qui perd à la UFC (chose assez frappante, Korra a fait auparavant des combats libre à la manière d’un lutteur dans un octogone, et là on la revois avec des gants comme une lutteuse professionnel ce qui donne un excellent contraste avec le caractère de “je suis un personnage principale je combat pour le bien”), j’ai jamais vu ça. On instaure une série axées pour jeune et on t’envoie une scène où les personnages se tapent dessus façon lutteuse à la MMA, ça n’a juste aucun sens (si un énorme) et j’adore ça. Et là où dans la série on se battait un peu en mode “Je combat pour mes idées et je veux t’en empêcher” (on reste quand même sur des combats qui sont mille fois plus mature que la majeur parti des séries), là on est pleinement dans “Il ne doit en rester qu’une et cela sera moi, je vais te briser, t’humilier (et je ne choisit pas ces mots au hasard), et tout le monde saura que c’est moi qui suis la plus légitime à être sur le devant de la scène” et je trouve ça dingue. Et le tout a une réel signification, tout a un sens, c’est pas comme dans une certaine série que je vais pas citer parce que je ne veux pas critiquer les séries préférés des autres et parce que cette série va encore m’attirer des bricoles à base de fan hardcore en pleure et mal éduqué qui te crachent dans ton dos, mais on n’est pas sur une série où tu as une atmosphère jeune presque enfantin et où l’on ne prend pas de jauger la puissance des chorégraphie de combat, ce qui peut donner une scène gênante où l’on a l’héroïne principale qui fait un Juji-Gatame (en gros une sorte de clés de bras assez vénère dans le domaine des arts martiaux libre) à une méchante pour trois fois rien, et ensuite renchainer derrière sans que la violence de la prise ne soit justifier ou que la violence ne serve à quelque chose en mode “Attention je vais t’arrêter par le pouvoir de l’amitié ! *Clef de bras* Et voila, on a sauvé la ville! :) “ (cela banalise la violence de l’acte pour rien, cela peut entacher le caractère de ton personnage, et cela démontre que tu fais n’importe quoi). Avoir ce genre de parti prix et de le gérer avec une tel justesse sans que cela devienne trop violent, c’est de l’art et Avatar me le démontre à chaque épisode, que ce soit dans le dernier maitre de l’air ou la légende de Korra. Et avec tout ça on a tout un propos fort sur l’adolescence avec des adolescent qui sont incroyable de réalisme aussi bien dans leurs retenu que dans leurs excès, et Avatar en général est une série que je n’oublierai jamais en tant qu’artiste et en tant qu’être humain. Vraiment si vous n’avez pas vu Avatar le dernier maitre de l’air et la légende de Korra foncez voir ça, cette série est dingue, l’une des meilleurs qui m’a été donné de voir et c’est une réel leçon de vie et d’art que l’on reçoit sur 20 minutes d’épisode à chaque épisode de chaque livre. Je ressent tout l’amour des réalisateurs devant ce projet et ça fait extrêmement chaud au cœur d’avoir tant de talent offert au service du public merci à eux. Mais ce n’est pas le n°1 Ah HA ! Parce que pour moi le n°1 a beau ne pas avoir la qualité graphique d’Avatar ni même la régularité de scénario ou même la richesse de débat, cette série a su mettre les choses qu’il faut au bonne endroit et à toucher dans le mile, et pour cela, il faut un peu de contexte. Je suis née le 28 Avril 1999 mais j’ai pleinement pris conscience du monde dans lequel j’étais qu’en 2004 environ. Les années 2000 étaient les années de la fête, de la bonne humeur. Malheureusement pour moi, je n’ai pas eut la chance de pleinement en profiter. Atteint de surdité, j’ai passé une grande parti de ma petite enfance renfermé sur moi même, ne trouvant pas utile ni même nécessaire d’aller vers les autres, bien trop occupé à voyager dans mon imaginaire, et cet imaginaire, je l’avais grâce à la télévision. Je ne saurais dénombrer le nombre d’heure passé devant la télévision, à me regarder des films, ÉNORMÉMENT énormément de films, court ou long métrage, et à voyager dans la liste des nombreuses chaines que comptait la TNT. Dreamhouse Disney et Tiji pour la petite enfance, Martin Mystère et Pokémon en rentrant de l’école sur Canal J et Gulli avec Code Aventure, Wakfu, la panthère rose, Garfield, martin matin et Dora l’exploratrice le matin avant d’aller à l’école sur Toowam et TFOU, le bus magique, Hamtaro, et Olive et Tom sur France 5 le mercredi midi, mais si je ne devais retenir qu’une seul chaine de cette âge d’or, cela serait Jetix. Jetix était le point de rendez vous pour regarder des dessins animés que je ne pouvais pas voir ailleurs et qui remplissait mes rêves d’aventures toutes plus dingues les uns que les autres. SonicX, Ying Yang Yoh, Pucca, Team Galaxy, Oban star racer,... Toutes ces séries (ou presque) étaient merveilleuse et faisait de Jetix une grande chaine, mais pour moi, il n’y a qu’une seul série qui fait de Jetix une chaine à part, et cette série, c’est Shaman King. La première fois que je vois cette série je découvre un shaman du nom de Yoh, accompagné d’un petit garçon normal me ressemblant beaucoup du nom de Manta, et d’une bande de shaman, traversant le désert pour trouver une source réalisant tous les vœux, et dès le premier visionnage cette série a été un choque. Je ne saurais dénombrer le nombre d’image resté à jamais gravé dans mon esprit: un psychopathe fou furieux triturant les tripes de Manta tandis que Yoh essaye désespérément de lui venir en aide alors qu’un squelette géant lui barre la route, un esprit céleste explosant dans les airs, un colosse géant dominant le monde et écrasant tout sur son passage,... cette série faisait le culte de la grandeur, transformant chaque scène en une véritable invitation à l’imaginaire et à la création. Chaque combat prenait directement une dimension en plus qui rendait identifiable cette série entre mille de par les couleurs pastelles et les chorégraphies des combats, les combattants donnant littéralement corps et âme dans la bataille pour leurs conviction et leurs rêves, ce qui donnait un aspect presque psychologique et spirituel à ces combats. Tous les personnages étaient attachants et t’invitait à les rejoindre dans leurs aventures, à croire en eux et à les aimer. Chacun avaient son traits de caractère et le petit plus qui ferra qu’on le reconnaitra parmi le monde entier sans jamais l’oublier. Plus les épisodes avançaient plus je riais, je pleurais, j’avais peur, j’avais de la joie, plus je vivais avec ce récit. C’était une histoire qui me semblait à part, qui ne cherchait pas à simplement me raconter une histoire mais à me donner plus, qui voulait chercher plus loin que simplement raconter une histoire. Malheureusement, ce plaisir allait vite s’arrêter. La jeunesse avait déjà fait son travail, n’étant pas assez mature pour discerner la qualité du produit ne cherchant qu’�� plaire sans rien raconter, mais en 2009 tout allait s’arrêter. En 2008 Disney rachète Jetix et décide de faire de grand changement dans la chaine puissance X. C’est en 2009, les programment changent pour s’adapter à un public plus adolescent, le design de la chaine est repensé et plus actuel, et à mon échelle, j’assiste en direct au changement de nom de la chaine qui devient: Disney XD. J’ai mis du temps à comprendre mais je devais dire au revoir au programme indépendant de Jetix, finit les dessins animés originaux que je ne verrais jamais ailleurs, et finit Shaman King. 5 ans après j’ai 14 ans, internet se démocratise et arrive dans de nombreux foyers, je me suis tourné vers un nouveau passe temps, le jeu vidéo, et à l’époque je trouvais que les productions étaient tout juste moyenne voir même très mauvaise (évidemment je ne donnerai pas de nom), concrètement je ne croyais plus en le pouvoir du dessin animé, la scolarité au collège m’avait fait prendre conscience de la cruauté que pouvait être l’humanité (évidemment cela ne s’est pas arrangé avec les années), et dans mes péripéties 2.0, j’étais désabusé. C’est vers la fin du collège que je commence à avoir une certaine vague de nostalgie, un besoin profond de revenir au fondamentaux, de retrouver le monde dans lequel j’ai grandit et qui me manque, et sans réellement avoir de souvenirs précis, retrouver les dessins animés de qualité qui m’ont fait rêvé petit. C’est dans cette quête du souvenir que je suis retombé sur cette chaine, Jetix, et dès l’évocation du nom j’avais en tête des visuelles extraordinaires qui m’ont fait rêvé. Je me suis tout de suite mis à recherché quel pourrait être la série d’où vient ces visuelles, et je suis retombé sur cette série, Shaman King. Je tape vite fait le nom sur la barre de recherche, c’est bien elle, les personnages présent sur Google image me donne des frissons. On était là elle et moi, à se demander qui se présenterait à l’autre, c’était comme des retrouvailles inespérés de deux amis qui se sont connus il y a bien longtemps et qui perdent les mots au moment des retrouvailles. Je lance le générique, et là tout me revint à la face d’un seul coup. Manta le petit enfant peureux, Ryo le biker idiot, Lyzerg l’enfant anglais, Faust le sinistre (doublé par Stephane Ronchewski qui me traumatisera plus tard avec son doublage d’Heath Ledger dans The Dark Knight), Joko le clown, Anna l’autoritaire (qui me mettra sur le cul avec une interprétation de Kubira quasi parfaite dans la légende de Korra, ce qui est assez marrant, c’est que les deux ont énormément de points commun, du coup quand j’ai découvert Kubira j’étais UN PEU spoilé parce que j’avais revu Shaman King et je me suis souvenu du comportement d’Anna, et cela m’a donné un indice sur la suite du scénario de la légende de Korra), Zeke le tyrannique, Ren le fils de la famille Tao, et Yoh, Yoh était là. Ils étaient là à m’attendre comme au premier jour, La famille Tao et son patriarche tyrannique, Yoh plongé dans une colère noir face aux squelette de la femme de Faust qui le barre la route, l’empêchant d’aller secourir Manta se faisant triturer les tripes alors qu’il est encore en vie, le vampire qui va éliminer un à un le clan de yoh avec notamment une scène dans un cinéma qui m’a terrorisé durant des mois, le clan de la vierge de fer tous plus allumé les uns que les autres voulant éradiquer toute trace de Zeke le tyrannique, symbole de la fin du monde, chevauchant son colosse rouge... La première fois que j’avais vu cette série j’étais resté sans voix tellement l’expérience était énorme et tellement la série me dépassait, et même à 14 ans, je n’ai jamais su comment expliquer une tel magie et comment expliquer toute la joie qui venait en moi face à cette série. Le moment était merveilleux, je défilait les épisodes, les uns après les autres, et plus les épisodes passaient et plus l’émotion grandissait. Je n’étais plus seul face à mes rêves, j’étais en phase avec mes rêves, j’étais face à ce qui m’a toujours fait rêvé, le moment étaient interminable et je voulais qu’il continue encore et encore. C’est là que je me suis souvenu d’une scène qui m’avait profondément marqué, une scène qui paraissait à part comme m’étant intimement destiné, et en cherchant un peu je l’ai retrouvé. L’épisode vient après que Manta, le petit garçon “mascotte” du groupe, se soit fait enlevé par un chasseur d’esprit voulant capturer Amidamaru, le fantôme gardien de Yoh, qui a tuer un grand empereur durant sa vie terrestre et qui n’a pas finit d’expier son péché. Pour ce faire, le chasseur d’esprit va lancer une malédiction à l’esprit du meilleur ami d’Amidamaru, Mosuké, afin de l’utiliser comme outil pour contrôlé Manta (meilleur ami de Yoh) et l’emmener avec eux. Après plusieurs péripéties, Manta trouve la force de se libérer en formant un pacte avec Mosuké et de faire de lui son fantôme gardien. On a là un épisode qui donne les clefs à un personnage, longtemps destiné au rôle de second rang, de devenir plus que cela, d’être enfin de la parti et d’être un VRAI personnage. Dans ce fameux épisode, Manta est retourné dans une place de second rang, c’est un personnage qui a servi de corps à un épisode et qui allait laisser le premier rang au reste du casting, et durant cet épisode, Manta se fait enlevé par le clan de la vierge de fer. Le clan de la vierge de fer veut éradiquer Zeke, le frère jumeau de Yoh, qui projette de dominer le monde des shaman ainsi que le sous monde des humains en détruisant toute trace de vie, et pour être sur d’accomplir les volonté de Jeanne, la vierge de fer, il faut tuer tout être sympathisant avec Zeke, et tout être portant son sang. Yoh étant le frère jumeau de Zeke, il a du sang de Zeke en lui, donc il doit être tué. Et pour y arriver il utilise Manta comme appât pour attirer Yoh et le forcer à ce jeter dans un cercle de rituel ayant pour but de le purger (en gros le tuer). Yoh est sur le point de se tuer, Manta lui est enchainé au dessus du vide implorant Yoh de ne pas y aller, et dans un moment de désespoir, cri dans le ciel pour ramener Yoh à la raison, réveillant son fantôme gardien, et le permettant de briser des chaines, ce qui va convaincre Yoh de ne pas ce sacrifier. Ce que je ne savais pas étant petit c’est que cette scène extrêmement forte symboliquement même si cela peut être fait avec des gros sabots (le personnage se libère de ses contraintes de personnage secondaire pour devenir un grand personnage, du coup Manta se libère de ses chaines, voila la subtilité...) allait introduire une nouvelle scène avec Manta qui allait être ma scène préféré de toute la série et qui, pour moi, vient comme un point final à toute la série. Le chasseur d’esprit a donné la clef à Manta d’être un grand personnage, le clan de la vierge de fer allait lui montrer l’étendu de ses capacités, et maintenant il faut une scène me montrant sur le devant de la scène et annonçant un renouveau du personnage de Manta. Dans cet épisode Yoh est hors combat pour X saison que je ne vais pas spoiler, le clan de Yoh doit se confronter à deux monstres, et plongé dans la rage et le désespoir, ils vont se battre en ne portant pas les idées qu’a pu inculquer Yoh durant toute la série (Yoh vient comme un grand frère spirituel). Manta assistant à la scène, est déboussolé et veut remettre ses amis dans le droit chemin, c’est là que Mosuké apparait et lui propose de combattre lui même les deux monstre, lui, Manta, le petit garçon n’ayant rien combattu jusqu’à présent, allait faire mieux que tout le clan de Yoh ? C’est une blague ! Mais Manta lui veut se battre pour Yoh, peu importe sa hauteur, il veut se battre, et même s’il n’a aucune chance ou que cela ne serve à rien, il s’en fout, il s’avance quand même dans le combat dans un plan qui est devenu pour longtemps mon avatar de jeux vidéo. On retrouve le clan de Yoh se faisant mené au bord de la défaite, quand soudain, surgis de la lumière, Manta, armé de son marteau, court vers eux en prononçant la phrase rituel “Mosuké, forme esprit, unité !” (quand un shaman va pour fusionner avec son fantôme gardien, il dit ça) attaque les deux monstres, et les bats. Personne n’y croit, ni même Manta. On voit Manta, essoufflé, choqué par la haine qui se dégage de ses amis, il leur montre le droit chemin, il venait de donner les clefs au clan de Yoh pour gagner une bataille importante pour la survis de l’humanité, et il s’évanouit de fatigue dans les bras d’Anna, admirative de l’exploit. Faut noter l’énorme contraste du discoure énoncé après un effort intense et qui fait un contraste saisissant avec l’épisode 1 où l’on a un personnage qui s’excite pour un peu tout et rien et qui était un peu un clown, rien que là c’est génial. La première fois que j’ai vu cette scène, c’était sur Youtube avec la version anglaise l’actrice qui joue Manta prononce mal son texte et dit: “Mosuké, spirit form, YOUDIDIIIII !!!”, et c’est de là qu’est née le pseudo que je porte encore aujourd’hui. Ce cri paraissait en décalage avec le moment, presque ridicule, mais devenait très vite fascinant car il était comme un appel à la force, un appel du fond du cœur face à l’adversité qui résonnait comme une arme contre la peur, et c’est ce que je voulais porter au fond de moi. Je vis que j’avais pas vu les derniers épisodes, alors, ni une ni deux je les regarde de manière religieuse, avec le même enthousiasme qui m’animait 5 ans plutôt. Je vis la bataille final, la scène de fin, et j’avais la gorge noué, tout allait s’arrêter. La scène final se passe après la bataille finale qui se termine d’une façon X que l’on peut pas forcément prévoir (la série t’instaure une insécurité physique et spirituel qui fait que scénaristiquement tout peut arriver), puis on a un aperçu de la vie que mène chaque membre du clan, puis on les retrouve dans une ruelle sombre parlant une dernière fois, puis Manta se lance dans un monologue pendant qu’il dit au revoir un à un à chaque membre du groupe, Lyserg, Ryo, Len, Joko, horohoro, et puis Yoh, le meilleur ami de Manta, le grand frère de tout une génération, et puis plus rien. Manta a un léger sourire, et l’efface peu à peu, il se retrouve seul dans une ruelle, face à une ruelle froide, sombre. Il devait dire à dieux aux décors de sable, les forêts immense, les lacs, les combats de shaman, ses amis, et puis Yoh... Il commence à avoir la gorge noué, il devait abandonner ses rêves et retourner à sa vie d’école où il est raillé par tous les camarades de sa classe, et même s’il est ressorti grandi de cette expérience, il avait du mal à accepter la fin de cette belle aventure. Et c’est là où nous (en tant que spectateur) on est au bord de la chiale, on a la comète de Dhobi qui apparait, signe qu’un nouveau tournois des Shaman allait commencé, éclairant le ciel noir, signe d’espoir et appel à l’aventure, preuve que tant qu’on croit en elle, cet aventure n’allait jamais mourir, et c’est sur cet image que se clôture Shaman King. Et c’est en regardant Manta que j’ai compris, j’avais tout compris. J’avais compris pourquoi cette série résonnait aussi fort quand j’étais petit, j’avais compris pourquoi j’aimais encore cette série et pourquoi elle me faisait une impression toute particulière: Cette série parle de moi à travers le personnage de Manta. Aussi dingue que cela puisse paraitre, j’aime à dire que le personnage principale de Shaman King est Manta et que tout le reste sont des personnages secondaire. Pour moi on suit l’épopée de Manta suivant un groupe de Shaman et apprenant à être un vrai personnage épanouis et indépendant, et pour moi, l’histoire principale est celle de Manta essayant de devenir un personnage principale. Cela explique grandement pourquoi les matchs du tournois des Shaman sont autant mis en avant alors qu’ils sont assez secondaire: Manta découvre le monde de l’imaginaire et le tournois des Shaman montre les différentes facette de ce que peut être un Shaman. Manta est continuellement au second plan parce que scénaristiquement il n’a pas la force de se lever au rang de personnage principale, et du coup devient très effacé face à la capacité physique du clan de Yoh. C’est quand Manta aura les armes et la spiritualité pour combattre au côtés du clan de Yoh qu’il arrivera à s’émanciper et devenir le personnage principale qu’il est. C’est de cette série que j’ai une fascination toute particulière sur les personnages secondaires et qui va me faire aimer des séries comme Darling in the Franxx, c’est parce que cette série montre à quel point un personnage secondaire peut construire un personnage et tout une série, et que peu importe ton échelle et peu importe ta taille (ce qui est montré de manière assez indélicate en y repensant vu que Manta fait 1m20), tu peux y arriver et tu peux te démarquer. Et c’est en regardant Manta et en remarquant à quel point il me ressemble quand j’étais petit que j’ai compris. Manta est le personnage principale de tous le jeune public qui regardait Shaman King pour rêver et s’échapper du monde réel, Manta est ce jeune garçon qui rêve face à cette grande épopée et qui, à force de courage de volonté, à finit par faire parti de l’épopée, à ce songe qui parait inaccessible. Et la scène où Manta montre la voie au clan de Yoh, c’est Manta qui arrive enfin à prendre en main sa vie, qui arrive à aller de l’avant, et cela va expliquer que c’est l’un des derniers épisodes de la série car, pour moi, l’histoire principale se termine à cette épisode où Manta finit grandit de cette aventure. Manta c’est ce jeune qui n’a jamais eut beaucoup de chance et qui un jour aura la chance de devenir quelqu’un d’autre, de s’échapper de son quotidien, et de grandir vers un modèle qu’il s’est lui même fixé. Shaman King ne raconte pas seulement l’aventure d’une bande de Shaman cherchant à réaliser leurs rêve, c’est une série qui, en sous texte, raconte l’histoire d’un enfant cherchant à être intégré et à être courageux face à la vie, et c’est exactement ce que j’étais à l’époque: dans mon monde mais cherchant à s’intégrer, peureux face à la vie mais cherchant le courage d’affronter la dure réalité. Oui cette série a des défauts, graphiquement cela recentre l’action à l’essentiel et cela ne veut pas être foncièrement soigné, scénaristiquement c’est un peu long et on peut noter quelques incohérence comme la comète de Dhobi qui apparait à la fin alors qu’elle doit apparaitre tous le cents ans, mais les faits sont là, cette série fait rêver, cette série est inoubliable, et c’est pour ça qu’elle se retrouve en 1er position de mes séries préférés, parce ce qu’elle m’a intimement parlé et elle m’a fait rêvé, et c’est tout ce que je demande. C’est pour tout cela que je place en 1er position: Shaman King de Seiji Mizushima Aujourd’hui j’ai 19 ans et pourtant je regarde cette série avec le même œil qu’à mes 9 ans, dix ans se sont écoulés depuis l’arrêt de diffusion de Shaman King et pourtant je reste cet enfant qui veut voir un monde étrange, déconnecté de la réalité, s’écartant de ce que j’ai l’habitude de voir, et qui me ferra rêver le temps d’un épisode, faisant passer les minutes pour des heures, et allant chercher au fond de moi l’enfant que j’étais il y a dix ans. Souvent les relation qu’ont tient avec nos œuvres préférés sont des aventures personnels qui parfois sont impossible à exprimer, et vous saurez mieux que quiconque qu’il ne faut pas chercher à détériorer ce rêve ou même essayer de défendre ce rêve, comme si on était pas légitime de savoir ce qui nous fait du bien ou non. Évidemment on peut débattre objectivement sur la qualité de nos œuvres préférés, souligner les défauts pour savoir dissocier l’objectivité de la subjectivité, mais à aucun moment on doit se justifier d’aimer tel ou tel truc. Là je le fais parce que c’est bien d’exprimer son amour envers des choses qui nous ont marqué, mais si un jour on me demandait de juger objectivement une série qui m’a particulièrement marqué, j’enverrai chier bien comme il faut. Évidemment si l’on devait critiquer mes goûts et dire que j’ai tord d’aimer tel ou tel série parce que c’est de la merde, je l’enverrai chier bien comme il faut, mais tout ça pour dire que si l’on vous demandait de justifier de manière concrète pourquoi vous avez un amour inconditionnel par rapport à une œuvre, ne le faite pas si vous en avez pas envi. ce genre de chose cela ne s’explique pas, cela se vit, et c’est quelque chose qui reste assez intime. Donc si quelqu’un vous dit que ce que vous aimez c’est de la merde, dites lui d’aller se faire voir, votre série et vous, vous méritez mieux que ça. En tout cas merci beaucoup d’avoir lu cet article et de l’avoir lu jusqu’au bout j’espère qu’elle vous aura plus. J’ai pris beaucoup de plaisir à la faire et j’espère que vous aussi vous aurez pris beaucoup de plaisir à lire cette article et que cela vous aura inspirer à faire la même chose, pourquoi pas. Je vous invite aussi à aller voir mon article sur mes films préférés si cette article vous a plu et que vous voulez voir un autre article du même type. Je remercie encore et toujours Aruvenn d’avoir corrigé mes phrases et d’avoir vérifié que je parlais encore français et pas tchécoslovaque sur mes derniers écrits, c’est vraiment généreux de sa part et c’est cool. La prochaine fois je parlerai surement de cinéma d’animation (pour changer) et de moi parce que je suis un spécialiste dans ce domaine depuis 1999. Encore merci de m’avoir suivi jusqu’ici et bonne fête de février, je continue les critique à un rythme irrégulier parce que c’est comme ça que bossent les professionnels fait maison du travail à la dernière minute. J'ai été en stage durant quatre semaines et du coup c’était assez difficile de me connecter ou même de toucher à un ordinateur, ce qui fait que j’ai énormément de retard, mais en vrai comme on ne se fixe jamais d’horaire, on peut pas forcément dire que j’étais en retard ;-) En vrai c’était chiant par rapport aux fans du Out Of Context qui veulent surement du contenu régulier, mais j’aurai voulu avoir le temps de mettre quelques Out Of Context durant ces quatre semaines d’inactivité, même si encore une fois cela aurait été au feeling parce que pourquoi pas. Portez vous bien faites pas de bêtises, et faites attention à vous, c’est quand même bien bien de prendre soin de soit
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Mes 10 films préférés
En ces temps de fêtes et de fin d’année, j’avais envie de sortir un petit article des familles pour fêter l'année qui se termine, pour me faire plaisir, et aussi pour parler de 10 films qui m’ont marqué personnellement et qui, pour moi, sont les 10 films qui me tiennent le plus à cœur. À aucun moment je ne dis que ce sont les 10 meilleurs films de tous les temps, je dis juste que ce sont 10 films qui me sont personnels et que ce sont les 10 films qui ont eu le plus de résonance en moi. Et puisque c'est ultra personnel, n’y cherchez pas vraiment un avis construit ou même un réel argumentaire pour justifier tel film plutôt qu’un autre. De base, un film préféré ne se justifie pas, il se ressent, c’est un moment suspendu dans le temps où t’es en face de quelque chose que tu apprécies profondément, et ce genre de sensation n’a pas à se justifier. Cependant, on peut les raconter, et je trouve qu’on peut découvrir énormément de choses sur quelqu’un en découvrant ce qu’il aime profondément, et que ce genre d’article peut aider à apprendre beaucoup sur qui je suis, mais surtout sur ma façon de voir les choses et de voir le cinéma. Si vous n'êtes pas d’accord avec des films que je propose, ce n'est pas grave, votre top personnel est tout aussi légitime que le mien.
J’aurais bien voulu faire un top 10 solide mais bon, je n’ai pas encore eu assez de coups de cœur certains, et j’ai beau en faire un sur Sens Critique, il est voué à changer. Mais cela ne veut pas dire que je n’aime pas cela, sinon ils ne seraient pas là ! Je pense juste qu’un film préféré se vit et ne se provoque pas. Si je voulais me forcer à mettre tel ou tel film, cela serait fausser le sentiment que j’ai envers lui, et je trouve plus beau que les films arrivent vers moi d’eux-même, par la force des choses, plutôt que ce soit moi qui ait à les chercher. Parce que je voulais me fixer des films “de base”, à “battre”, j’ai pris ceux qui résonnaient le plus en moi, j’en ai fait un top 10, et je n’attends qu’à ce que ce top change. Regarder un film, cela doit être une expérience et non un simple visionnage, et pour moi, les “à côté” font partie du visionnage et renforcent énormément l’avis qu’on peut avoir sur un film. Je ne dis pas “Oui bah en fait ce film, il y a tel ou tel connard dans le projet, c’est de la merde” mais plutôt “Ce visionnage était exceptionnel parce que ce jour-là, à telle heure, il y avait cette situation, j’étais de cette façon, j’ai regardé ce film et ça m’a marqué de telle manière”. Ça a l’air savant dit comme ça, ou vraiment stupide, mais vous inquiétez pas, vous me comprendrez, et un jour moi aussi je me comprendrai. x)
En 10ème position : A Silent Voice de Naoko Yamada
C’est un film que j’ai regardé après que Crunchyroll ait tweeté que ce film méritait une nomination pour l’Oscar du meilleur film d’animation (non), et c’était d'ailleurs ce tweet qui m’avait donné l’idée de faire mon article sur le cinéma d’animation aux Oscars. A Silent Voice a été le film qui m’a poussé à faire cet article, non pas parce que le film méritait sa place dans le banc des nominés, mais parce que ce film a mis ma subjectivité à rude épreuve. Je l’ai regardé sans réelle attente et je m’étais totalement déconnecté de l’animation japonaise depuis la multiplication des animes post-Sword Art Online, et pourtant je me suis pris une claque monumentale au visionnage. Étant enfant, j’ai eu d’énormes problèmes d’audition, j’ai été sourd pendant un an, et pendant plusieurs années j’ai été incapable d’aller vers les autres. J’avais forgé mon univers à travers la télévision et l’animation qui était, pour moi, l’un des principaux moyens de communication avec l’extérieur. N’étant pas habitué à parler avec les gens et n’étant pas forcé de le faire, bah je ne le faisais pas. Du coup, le handicap et la communication sont des thèmes qui sont ultra casse-gueule avec moi, surtout la surdité, car soit tu sais faire, soit tu sais pas, et je le vois très vite. Ce qui m’a marqué, c’est à quel point ce film transpire le réalisme presque naturaliste avec le personnage de la sourde qui est incroyable de réalisme. J’ai vu le film en VOSTFR et j’ai trouvé la performance saisissante alors que d’habitude, j’arrive pas à accrocher avec les films en VOSTFR (en même temps le texte défile super vite et j’ai des petits yeux :c). Il y a une scène qui m’a traumatisé et qui a tout de suite capté mon attention, c’est la scène après les cours dans la salle de classe, pour ne pas spoiler. Je sais que cette scène a été spoilée dans les bandes annonces et c’est affreusement dommage car elle rend beaucoup moins bien sortie du contexte autour qui est ultra violent psychologiquement. Clairement cette scène, il faut la voir dans son contexte car elle arrive après un véritable ascenseur émotionnel où l’on se dit “ça peut pas monter plus haut”, et après un léger moment de flottement où l’on se dit que c’est enfin fini, BAM, ça t’explose au visage. Cette scène me rappelle beaucoup Le Vilain Petit Canard de Jack Cutting avec sa scène où le vilain petit canard pleure au bord du lac, qui m’a traumatisé étant jeune parce qu’elle est déchirante à souhait, et cette scène de fin de classe est déchirante de sincérité. Le reste du film me parle aussi pour différentes raisons, surtout concernant mon rapport avec l’amour et la scolarité. Les tableaux sont magnifiques, les idées artistiques et notamment les croix (pour rien spoiler) que j’ai trouvé vachement impactant, mais c’est cette scène de fin de classe qui, pour moi, est la scène phare du film. Parfois, on aime un film pour sa globalité, personnellement pour A Silent Voice, je ne retiendrai que l’univers, le personnage de la sourde, et cette scène de fin de classe, et rien que cela suffit pour me combler.
En 9ème position : [REC] de Jaume Balaguero et Paco Plaza
J’ai un rapport assez particulier avec la violence, qu'elle soit physique ou psychologique. Je déteste la violence gratuite ou, du moins, celle qu’on ne t’explique pas et qui n’a pas d’utilité. Étant enfant, j’ai été traumatisé par Les Dents de la Mer ainsi que par Indiana Jones et le Temple Maudit parce que, pour moi, on a des scènes où l’on ne t’explique pas assez la légitimité de la violence qui nous est montrée. Je ne dis pas que la violence n’a pas sa place, mais je dis que si tu ne justifies que vaguement une grosse violence, je serai dégoûté et je n'aimerai pas. Mon rapport avec le cinéma d’horreur est assez particulier car j’ai découvert la majeure partie de mon cinéma d’horreur via mon frère (bisous Antoine), et j’ai pas forcément commencé de la meilleure des manières. Le premier film que j’ai vu c’était Paranormal Activity 2, j’étais un énorme fan de TAPS Chasseurs de fantômes, on passait notre temps à regarder ça sur Planète No Limit et sur Discovery Channel, et Paranormal Activity, à l’époque j’étais vachement jeune, et je pensais que c’était exactement pareil. Avec le recul, j’ai appris que non, mais c’était assez pour que je m’intéresse au genre horreur. J’ai continué de regarder des films d’horreur avec mon frère, mon 2ème était Le Vaisseau de l’Angoisse qui était vraiment pas ouf, et puis [REC]². [REC]² m’avait tellement saoulé étant gamin que j’ai tourné le dos à l’horreur et c’est que très récemment où, en voyant la saga Saw, j’ai décidé de redonner une seconde chance au cinéma d’horreur, il me fallait affronter ma bête noire, et j’ai décidé de regarder [REC]. Avec [REC], j’ai eu la peur de ma vie, mais j’ai surtout appris quelque chose d’ultra important : tu peux faire le genre que tu veux, tu peux pousser ton style autant que tu le souhaites, si tu fais les choses bien, alors tout peut être appréciable. J’ai passé un super moment devant ce film qui sait faire la part entre les moments où il faut faire peur et les moments où l’on doit relâcher la pression pour mieux exploser tout ton savoir faire au visage du spectateur. [REC] m’a montré qu’on pouvait créer de l’épouvante et de la peur tout en esthétisant la chose et en créant quelque chose de beau. Pour moi [REC] symbolise cette époque d’inconscience où je regardais du paranormal. J’aurais bien pu prendre Saw mais j’ai moins eu d’attache avec les films Saw, et j’ai une histoire tellement particulière avec [REC] que, pour me faire pardonner, je me devais d’offrir une place à [REC] dans les films qui m’ont le plus marqué.
En 8ème position : Cigogne et Compagnie de Doug Sweetland et Nicholas Stoller
Alors là, je sais que ce film peut faire tâche devant les deux précédents, mais ce film symbolise beaucoup de choses aussi. C’est un film que j’ai regardé pour les besoins de mon article sur les Oscars (il y aura pas mal de films que j’ai dû regardé pour les besoins de mon article sur les Oscars parce que c’était une bonne époque où j’étudiais plus en profondeur le cinéma d’animation, sur comment faire de bons films, sur pourquoi certains films sont appréciés et d’autres non… et pendant cette période, j’ai vu énormément de grands films), et j’ai pensé sauter ce film et ne pas y accorder beaucoup d’importance. Cependant, j’ai vu beaucoup de bandes annonces et il y avait quelque chose qui m’attirait dedans. Ce film avait l’air grand public, mais le héro principal avait l’air léger, les blagues légères également et pas insistantes… j’étais intéressé. À l’époque, j’avais totalement perdu espoir par rapport au cinéma d’animation comédie grand public, mais bizarrement, ce film m’attirait et j’étais intrigué. Au final, je l’ai regardé, et punaise qu’est ce que ça fait du bien d’avoir un film grand public qui soit travaillé avec de réelles idées de tableaux, de vannes subtiles et raffinés, que les mouvements soient millimétrés et précis… On y a une référence à Saw, c’est même pas une blague. On a une scène assez importante vu qu’elle pose pas mal de contrainte aux personnages principaux, elle est rythmé et mis en scène comme une scène de Saw, et ça marche. Ça donne un réel style à l’ensemble, ça accentue toute la tension qu’il y a dans la scène, et clairement cette scène est génial. Ce film accumule les bonnes idées, les blagues légères, et surtout, il y a une scène avec le pigeon flatteur, pour pas spoiler je dirais “How you like me now ?” qui me fait ÉNORMÉMENT rire de par la rupture total de ton qu’elle crée, et me fait pensé à ma 2ème année au conservatoire. J’ai un rapport très personnel avec le théâtre, cela affecte ma vision du cinéma et de comment je vois les films au cinéma, et plus le temps passe, plus j’ai envie de faire du théâtre toute ma vie, que ce soit mon métier, et que je sois comédien à plein temps. Malheureusement, c’est ultra difficile à l’heure actuelle de pouvoir en vivre, mais ça serait vraiment une chose qui me comblerait personnellement. C’est un art qui m’a beaucoup apporté enfant et qui m’aide encore aujourd’hui. Et dans Cigogne et Compagnie, on a une scène avec une scénographie de bureau qui me fait énormément pensé à Building de Léonore Confino. Cette pièce est vachement bien, l’univers “entreprise” est vachement bien, j’ai même pu parler avec l’auteur, et c’était un super moment. Et du coup, j’ai vu cette pièce interprétée par l'ancien cycle II de mon conservatoire qui sont tous des amis très forts avec qui j’ai un plaisir immense à jouer, et mis en scène par Anne Barlind ma prof de théâtre qui part souvent dans des tripes assez sévères mais qui là était parfaite de justesse. Ce qui s’est passé, c’est que lorsque je suis rentré au conservatoire, j’avais ces personnes dans mon groupe et j’étais heureux. Cependant j’ai pas pu passer en cycle II parce que j’avais beaucoup de difficultés à m’exprimer et à jouer à 100%, et j’ai eu sévèrement les boules d’être le seul à ne pas passer. J’ai rencontré des personnes adorables lors de ma 2ème année au cycle I, mais j’aimais aussi le cycle de l’année dernière, et j’ai eu affreusement les boules de ne pas avoir pu jouer Building et d’être passé en cycle II car il y avait une scène d’ouverture en costard cravate qui était dantesque sur fond de Show Must Go On de Queen… C’était un excellent moment, dommage que je ne fus pas de la partie, mais j’ai pris mon pied à regarder cette pièce, et Cigogne et Compagnie avait, à certains moments, des passages rappelant énormément ce genre de mise en scène, et surtout la scène “How you like me now ?”. Les déplacements ultra géométriques, l’exubérance et l’excès… Ce film, dans ses thématiques a une résonance toute particulière en moi, et niveau qualité et vannes ça me touche en plein cœur car on est sur un humour à la Gumball où l’on prend quelque chose de pur et mignon et où l’on va faire plein de vannes crades dessus sans jamais tomber dans du vulgaire. C’est du grand art avec des thématiques qui me touchent, j’adore. Si vous avez l’occasion de voir ce film, allez le voir parce que c’est ultra rare d’avoir des comédies grand public aussi abouties que celle-là.
En 7ème position : Une Merveilleuse Histoire du Temps de James Marsh
J’A-DO-RE les biopics et les adaptations. Tout ce qui est tiré d’une histoire pré-définie j’adore car, la plupart du temps, on a une réelle envie de respecter l’œuvre d’origine et je trouve magnifique de voir à quel point certaines choses arrivent à être belles artistiquement parlant, mais aussi à être vraies. Si je trouve qu’il est ultra facile de créer du merveilleux avec des choses qui existent, je trouve qu’il est extraordinaire de faire du merveilleux avec des choses vraies qui ne sont pas forcément merveilleuses. Autre truc que j’aime énormément, c’est les sciences, quand un documentaire scientifique est un minimum bien construit et bien raconté, je peux être rapidement fasciné par toute la connaissance et l’étude scientifique mise en œuvre pour démontrer tel ou tel fait, comment expliquer telle ou telle chose… Je vois la science comme un univers où l’on cherche toujours plus la perfection, où l’on cherche à aller toujours plus loin, et si j’avais les capacités mentales, cela aurait été un domaine où j’aurais bien voulu être. Mais bon, j’ai plus un esprit littéraire donc… MEH ! L’un des premiers biopics que j’ai vu, c’était Imitation Game et ce film aurait pu figurer dans ce classement, mais Une Merveilleuse Histoire du Temps est toute particulière parce que dans son histoire et dans sa manière de traiter les personnages, ce film me parle plus. Le personnage de Stephen Hawkins me bouleverse, la relation qu’a Stephen avec sa femme me rappelle beaucoup mon premier (et seul) coup de foudre, et plus je vois ce film, plus je me dis que j’ai “bien fait” de ne pas chercher à approfondir ce que je ressentais à l’époque. Mais là où Une Merveilleuse Histoire du Temps est très important pour moi, c’est que ce film m’a donné une claque et m’a aidé à ré apprécier le théâtre. Je fais du conservatoire, et à chaque fin d’année je dois interpréter un personnage dans une pièce mis en scène par ma prof de théâtre, et pour rien vous cacher, les jury me bâchaient assez souvent. Ne n’arrive pas à me détendre, je n’arrive pas à avoir une réel présence sur scène,... j’ai tout eut, et de ça cela me démoralisait, et puis il y a eut ce film. je l’ai découvert une première fois en voulant en apprendre davantage sur Eddie Redmayne que j’avais vu une première fois dans les Animaux Fantastiques. Je suis tombé sur la vidéo de sa victoire aux Oscars, et je voulais voir le film qui lui a permis d’avoir l’Oscar. MON DIEU qu’il joue incroyablement bien dans ce film, et MON DIEU que ce film est incroyable. La vie de Stephen Hawkins est passionnante, et il y a une scène qui m’a profondément marqué (il y en a plusieurs dont la scène du cricket qui est glaçante mais il y en a une qui m’a fait une énorme claque), et c’est la scène de fin. La scène de fin est magnifique et je ne spoilerai rien, mais à la fin, ils vont oser d’une technique cinématographique qui peut paraître anodine pour conclure un film, mais qui résume toute la beauté du film : C’est un film basé sur le temps. Le film se déroule sur plusieurs années mais donne l’impression de se tourner sur une semaine, ce film dure 2h et pourtant j’ai eu l’impression qu’il dure qu’une heure, et cette scène de fin est poignante de beauté car elle souligne à quel point le temps passe vite quand on aime quelque chose. Pour en revenir à Eddie Redmayne, c’est en voyant la scène de fin que j’ai pu voir à quel point on peut être désinhibé lors d’une performance, à quel point il faut s’investir pour pleinement jouer comme on le voudrait… Eddie Redmayne m’a fait une énorme claque théâtralement parlant et il m’arrive de me regarder plusieurs scènes du film parce que les performances d’acteurs sont très inspirante et parce que c’est une source inépuisable d’inspiration pour avancer dans mes études de théâtre. C’est le film qui m’a redonné la passion du théâtre à un moment où j’en avait besoin. Une Merveilleuse Histoire du Temps, c’est un film qui m’est super important à l’heure actuelle, et c’est un film qui représentera beaucoup, je le sens.
En 6ème position : Disney et les 2000 de Victor Bonnefoy
Internet est une part assez conséquente de mon adolescence, et c’est une part importante de ma vie sans forcément dire que j’aurais été malheureux sans. Mais il serait mentir de dire qu’Internet ne m’a rien apporté. Rien que niveau connaissances, j’ai pu apprendre énormément de choses et j’ai pu voir énormément de films, j’ai pu rencontrer énormément d’amis… Ça serait mentir de dire qu’Internet ne représente rien pour moi. Et Victor “InThePanda” Bonnefoy est un vidéaste qui m’a appris énormément de choses par rapport à comment voir le cinéma, comment consommer du cinéma de la meilleur des manières… Il n’a pas été une source de vérité absolue vu qu’il y a des films que j’adore et qu’il aime pas, et inversement, mais il m’a appris, à travers ses vidéos, les bases pour apprendre à consommer du cinéma. Le cinéma c’est un art extrêmement complexe, et même si l’on peut prendre énormément de plaisir en ne connaissant rien, il est toujours utile de savoir où regarder pour avoir des détails et des beautés que tu n’aurais pas vu si on t’avait pas dit où regarder. Et sa trilogie finale est l’une des plus belles choses qu’il a pu faire. Il n’a pas simplement fait une vidéo, il a réellement fait du cinéma. Cela reste du documentaire dans son style critique de film, mais on sent qu’il prend son pied derrière sa caméra à filmer d’une certaine manière, de monter tel ou tel extrait pour en tirer quelque chose… Et pour moi le volet qui m’a le plus marqué, c’est Disney et les 2000. Disney et les 2000, il y a tout dedans. La critique sur Aladdin traînait un peu trop en longueur après critique et avait du mal à aller au bout des choses, et la vidéo sur Tarantino est une très belle vidéo avec une très belle fin sur du Cœur de Pirate qui est déchirante de beauté, mais avec une conclusion assez brève et rapide pour conclure son sujet sur Tarantino et même pour conclure sa trilogie. Disney et les 2000 parle indirectement à l’enfant que j’étais qui allait au cinéma avec la famille au Grand Rex pour aller voir Les Indestructibles, Chicken Little, Bienvenue Chez les Robinson, où je regardais que des Disney dans la voiture en allant en vacances… Toute la vidéo rend un très bel hommage à la magie Disney, et puis ce montage de fin avec une inspiration à Final Cut Ladies and Gentlemen sur fond de Roi Lion… c’est beau. On se prend très vite au jeu d’espérer un renouveau de Disney, on souhaite voir Disney rayonner de nouveau et de nous faire rêver comme il nous a fait rêver dans le passé, et rien que ça c’est magique. Ce film, et cette trilogie en général, montre que n’importe qui peut faire du cinéma, on peut aimer n’importe quoi, qu’on peut être libre de faire ce qu’on veut… Ce film est un hymne à la liberté et à la création, et pour rendre hommage au vidéaste et à tous ceux qui ont fait mon adolescence, je ne pouvais pas ne pas laisser une place à ce film. Il y a une certaine forme d’innocence qui se dégage du film, une envi de bien faire mais surtout une envi de se faire plaisir, et à un moment où j’ai cru qu’il allait arrêter de faire des vidéos, Victor Bonnefoy revient avec une vidéo où il jongle entre les face-cam où l’on voit dans son regard la passion qu’il a à faire ce qu’il fait, et les extraits où il expérimente afin de nous faire ressentir son ressenti à travers une musique, un montage particulier... Cet homme est très prometteur est je serai aux premières loges pour ses prochaines œuvres.
En 5ème position : L’Âge de Glace de Chris Wedge et Carlos Saldanha
On a tous nos films-type pour une certaine période de l’année, et pour Noël, il y a deux films qui sont ultra importants pour moi, c’est Pirate des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl et L’Âge de Glace. Pour le premier, même si c’est un excellent film, j’ai un problème avec la violence, surtout la scène où l’intercepteur se fait prendre par l’équipage de Barbossa, mais L’Âge de Glace me touche tout particulièrement parce qu’il résume pourquoi je préfère l’animation au format filmique. C’est un film sur la famille, sur l’aventure, mais c’est surtout un film qui est fait pour rassembler les gens. J’aime d’autant plus le film que c’est le film avec lequel j’ai fait mon premier doublage (en fait c’était L’Âge de Glace 4 : La Dérive des Continents, et pas L’Âge de Glace 1, mais chuuuuut… on va rien dire), mais je retiendrai surtout que c’est un film avec lequel j’ai grandi, qui fonctionne toujours autant dans son humour, dans ses graphismes, dans ses idées visuelles, dans son propos… C’est un film qui se veut joyeux avec le personnage du paresseux mais qui n’oublie pas d’être poétique et réaliste avec Manie le mammouth ou encore la famille d’inuits. Il y a une certaine dose d’innocence et de poésie qui se mélange à de l’ingéniosité et de la fantaisie, et c’est clairement un grand film. Malheureusement il s’est fait dépecer par des suites beaucoup moins bonne, mais la magie persiste après plus de 15 ans. C’est un film qui m’a ouvert au cinéma et il m’est très important.
En fait , plus les films avancent, plus je galère à trouver des arguments, je me retrouve tout de suite comme un con à dire “Mais c’est vachement bien, c’est trop bien”. Je vais essayer d’élaborer plus mais ça va être compliqué. x)
En 4ème position : The Dark Knight : Le Chevalier Noir de Christopher Nolan
J’ai toujours été un grand client de film de super héros, à chaque fois que j’en regarde un je tombe tout de suite dans le panneau et je succombe au même schéma scénaristique et je me laisse emporter par l’univers, et même si cela commence à s’estomper avec le temps, il y a un seul film de super héros qui m’a fait chavirer, et c’était The Dark Knight. Tous les acteurs sont excellents, Heath Ledger m’a traumatisé, Aaron Eckhart est incroyable, Gary Oldman est impressionnant, plus le temps passe, plus je pense que c’est mon acteur préféré, il arrive à jongler entre les films sans que je le reconnaisse, c’est fou. J’adore l’univers poisseux et violent, je me fiche éperdument que le Joker perd de son humour dans ce film car je pense que l’humour n’avait pas sa place, c’est une adaptation par un auteur, cet auteur s’est fait plaisir, et on prend notre pied à découvrir une nouvelle facette de Batman. Les musiques sont top, on est constamment sous tension, et je trouve que ce film est réalisé avec une main de maître. La scène de l’interrogatoire est excellente, je vais pas répéter ce que des milliers de critiques ont dit déjà dessus, mais ce jeu avec la caméra qui va encercler Batman et le Joker, avec un Joker totalement libre et un Batman qui s’écrase totalement face à quelque chose qu’il ne maîtrise pas. On a une réelle idée de confrontation entre l’humanité et l’anarchie, on sent que le film sort après les événements du World Trade Center. Le film accumule les scènes cultes, la scène du crayon, la banque, l’hôpital avec Harvey et le Joker, cette fin incroyable avec un Gary Oldman au meilleur de sa forme… J’ai vu ce film, je devais avoir 9 ou 10 ans, et j’étais pas du tout préparé à la claque monumentale que j’allais recevoir en pleine figure. J’avais pourtant vu les 4 films de Tim Burton mais j’ai tout de suite compris que cela n’avait rien à voir. je pensais juste voir de l’action, mais même à cet âge j’avais compris que The Dark Knight ce n’était pas que des explosions, que c’était plus profond que ça. J’ai dû attendre énormément de temps avant de réellement avoir les cartes en main pour comprendre le film, mais déjà à l’époque c’était un film que m’avait scotché, et maintenant que j’ai eu l’expérience nécessaire pour analyser ce genre de film, j’apprécie encore plus le film. C’est ça le cinéma d’action que j’aime : de l’action, une histoire forte, et des excellents acteurs.
En 3ème position : Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban d’Alfonso Cuarón
Étant jeune, j’ai grandi avec les livres audio, et mes préférés étaient ceux sur Harry Potter. J’avais déjà vu les 3 premiers films quand j’ai eu les livres audios lus par Bernard Giraudeau qui était beaucoup trop talentueux. J’ai beaucoup moins accroché aux films qui ont suivi le retour de Voldemort dans Harry Potter et la Coupe de Feu, je trouvais que le ton était beaucoup plus sombre et que l’on était plus en présence d’un film d’action plutôt qu’un réel film fantaisiste comme ont pu l'être les 3 premiers films. Les 3 films sont excellents mais le Prisonnier d’Azkaban est tout particulier car c’est le seul film qui me déstabilisait dans sa première partie, qui m’entraînait dans son univers dans sa deuxième, et qui sublimait le tout dans sa troisième partie. Les musiques à la flûte sont magnifiques, David Theulis est excellent, je l’ai revu après dans Une Merveilleuse Histoire du Temps et il est tout aussi incroyable, malheureusement il a joué dans Wonder Woman et là j’ai bugué dans ma vie. Gary Oldman est glaçant et sait voyager entre l’intimidant et l’attendrissant, la scène à la sortie du saoûl cogneur est ultra émouvante et me pince au cœur à chaque fois. Le film ne développe pas vraiment l’univers du livre, mais même sans le bouquin on arrivait à voyager dans quelque chose de nouveau par rapport aux deux premiers films, et quand on connaît l’univers du livre, le film est tout simplement magique de beauté. Ce que je trouve beau dans le Prisonnier d’Azkaban et qu’il n'y a pas dans les autres, c’est que le film sait mélanger subtilement le côté enfantin et magique du premier film, et aussi faire avancer les choses en rentrant dans un univers plus froid, plus mature. Ce film est un vrai passage de relais entre l’enfance et ce qui va suivre avec la Coupe de Feu et tout le tralala qu'il y a derrière. On a des propos sur l’adolescence, sur la solitude qui est un sujet qui m’affecte tout particulièrement, et ce film signe la fin d’une ère. Il se passe toujours quelque chose quand je le regarde, je saurais pas décrire quoi, mais quand je me fais un marathon Harry Potter et que j’arrive à la fin du Prisonnier d’Azkaban, j’ai tout de suite envie de recommencer du début parce que les deux premiers sont excellents, parce que les films qui suivront sont beaucoup moins bien, parce que le Prisonnier d’Azkaban se vit comme un passage de relais, et peut-être que j’ai pas vraiment envie de passer le relais. Peut-être que j’ai envie de rester dans un monde de fantaisie remplit de dorures, où il y fait bon vivre, où tout le monde est heureux. Je ne saurai sans doute jamais.
En 2ème position : Souvenirs de Marnie d’Hiromasa Yonebayashi
Si avant, je n'étais pas tellement sûr des films du Top 10 (disons qu’à partir de l’Âge de Glace c’est sûr, et que les deux premiers sûr sûr sûr sûr sûr), pour Souvenirs de Marnie c’est une évidence, c’est inscrit dans le marbre, ce film était fait pour être dans mon Top 10. J’ai connu ce film via les Oscars, j’adorais, et j’adore encore aujourd’hui, regarder les vidéos des récompenses des Oscars. C’est une passion assez bizarre et qui peut paraître assez redondante au fil du temps mais moi j’adore voir la liste des nominés qui défile jusqu’au nom du gagnant. Et lorsque je suis tombé sur l’Oscar 2016 du meilleur film d’animation, je suis tombé sur Souvenirs de Marnie, un film d’animation japonais qui semblait pas plus différent des autres, mais qui avait une bande son qui était très belle. C’était la bande son de la scène la plus triste du film, je vous déconseille vivement d’écouter cette musique avant d’avoir vu le film car même si la beauté du son est tout aussi appréciable hors du film que dans le film, ça serait gâcher la surprise d’entendre la musique avant de la découvrir dans le film. À l’époque, j’aimais pas vraiment l’animation japonaise. De base je préfère des univers proches du monde occidental et j’adore tout particulièrement le style anglais à cause d’une série dont je parlerai une prochaine fois, peut-être un Top 10 des séries préférées, va savoir… Enfin bref, j’étais totalement lâché par rapport à l’animation japonaise, mais il y avait ce son et les graphismes avec cette fille face à la mer sous le vent devant un manoir au style occidental. J’ai finalement regardé ce film en ne le prenant pas au sérieux, j’étais dans une mauvaise période où je me sentais affreusement seul socialement à cause de mes études, et je voyais pas ce que pouvait m’apporter ce film. Dès le début du film, le film affichait la couleur, avec une certaine justesse dans le propos et dans l’exécution que je trouvais trop juste pour une animation japonaise pour que ce soit délibéré, à tous les coups c’était un coup de chance. Pendant une bonne partie du film, je commençais à dire que Marnie était une salope et qu’elle voulait du mal d’Anna… et puis arrivé le turn over du film, j’étais mal car le film venait de m’éclater au visage son honnêteté, sa volonté de bien faire, de ne pas faire ce que la majorité fait mais faire ce que le film voulait faire, et j’ai pris une claque monumentale. La musique est excellente, les graphismes sont fous, les personnages sont incroyablement bien écrits, et cette fin… J’ai pas de mot pour décrire ce film car j’ai tellement vécu la chose comme une découverte que je peux vraiment rien dire. En plus le scénario est ultra difficile à raconter sans spoiler quelque chose qui peut être une source d’émotion, c’est fou qu’un film puisse avoir une richesse scénaristique pareille. C’est un film qui perturbe et qui ne laisse pas indifférent, beaucoup ont critiqué ce film parce que c’est l’un des pires film du studio Ghibli, et je comprend parfaitement cet réaction. C’est un film qui remet en question une certaine politique conservatrice et traditionaliste japonais qui est entré involontairement dans l’animation japonais, et même si, comme dans tous les autres films du studio Ghibli, la nature a une place importante, on cherche à s’échapper au maximum de ce qui a déjà été fait dans le passé. La nature est présente mais c’est pas elle qui est mise sur le devant de la scène, ce sont les personnages, la nature, elle, sert à sublimer les sentiments qui sont mis en jeu. Évidemment que les fans hard core d’animés japonais vont pas s’y retrouver (ou plus difficilement que dans les autres films), c’est un film qui dit qu’il faut s’ouvrir à de nouvelles choses et qu’il faut aller à la rencontre de ce que l’on connait pas pour avancer et progresser, car si cela se trouve, ces choses que l’on ne connait pas ne nous sont pas si inconnu. Des films comme ça, il est très peu probable (voir pratiquement impossible) de voir un film d’animation japonais proposer ce que Souvenirs de Marnie nous propose (cela me fait un peu chier car j’aimerai vraiment voir d’autres films aussi travaillés mêlant style japonais et occidentale). J’ai appris ce jour là de toujours prendre au sérieux un film, que quoi que le film te propose, il faut toujours prendre au sérieux ce qu’il te propose parce que, la plupart du temps, les personnes derrière ces films prennent au sérieux ce qu’ils produisent et cherchent à te faire vivre des choses. La magie du film, c’est qu’il te raconte pas ce que vivent les personnages, il te les fait vivre, et arriver à rentrer à ce point dans l’intimité des gens, c’est du grand art. Le tout est raconté en ayant un réel point de vue sur l’animation japonaise, sur les jeunes, sur la solitude, sur la famille… Ce film est ultra riche en discours et en thématique, et je regrette à aucun moment d’avoir vu ce film, seulement que la magie du film soit aussi difficile à conserver. Le seul souci c’est que c’est un film qui se vit comme une expérience sensorielle qui ne se vit qu’une fois, dès que tu connais l’histoire et tous les “pièges”, il est très difficile d’y retomber dedans une seconde fois. C’est pour ça que je dis qu’il faut voir ce film dans de très bonnes conditions et de se fier à son instinct. Après peut-être que je peux me faire surprendre une deuxième fois, va savoir.
En 1ère position : Coco de Lee Unkrich et Adrian Molina
J’ai découvert Coco via une bande annonce que j’ai vue sur YouTube, et là où je pensais voir une énième bande annonce pour un film d’animation barbant, j’ai fini par être obnubilé par ce que je venais de voir. Plusieurs jours après, j’ai pas pu oublier ce que j’ai pu voir, et j’avais VRAIMENT envie de voir ça. J’avais lâché l’affaire avec Disney Pixar, mais ce film avait l’air différent des autres, du coup un jour où j’étais de sortie, je venais de faire un escape game avec mon frère et un pote, c’était un jeudi 4 décembre. J’étais parti pour rentrer chez moi parce qu’il commençait à faire tard, puis j’ai vu que Coco était projeté à Créteil Soleil, la séance était à 17h05 (oui, j’ai même gardé les billets, je vais même les faire encadrer), et inconsciemment j’ai été poussé à y aller. D’habitude, je n’aime pas trop fusionner les événements comme par exemple faire un matin une sortie quelque part, puis tout de suite après enchaîner sur autre part, il me faut une césure pour que j’enregistre tous les sentiments emmagasinés durant l’événement précédent avant de faire autre chose. En plus de ça, il y avait des gosses et MON DIEU que je hais les gosses qui s’exclament au cinéma, c’est affreux, mentalement je me transforme en terroriste et je cherche tout ce qui peut tuer en vitesse avec le plus de douleur et en silence, et puis j’étais dans une phase assez difficile où j’étais seul socialement, j’avais rejoint une filière scolaire qui me plaisait pas au milieu de bac pro qui, pour la plupart, avaient besoin de revoir les bases comme faire des équations du 1er degré ou même lire une courbe de données, et moralement j’étais pas frais. Mais j’avais envie de voir ce film, et pour la première fois je suis allé au cinéma seul, je voulais voir ce que pouvait m’offrir Coco, et j’ai tout pris. Je suis ressorti de la séance, j’étais bouche béante, j’étais incapable de parler pendant le trajet du retour, j’étais choqué. Le samedi qui a suivi, j’ai presque forcé ma mère à revoir ce film au cinéma de ma ville et la claque a été tout aussi violente, j’étais en phase avec quelque chose de vraiment unique. Coco était un miracle, c’était le film qui me comprenait dans ces temps de galère sans nom, c’était le film qui était fait pour me remonter le moral, c’était le film qui résume que ce j’aime dans le cinéma, et peu importe si l’univers est éloigné de ce que j’ai l’habitude de regarder, ce film est ce qui me fallait. J’ai appris les chansons par cœur, les musiques, les graphismes, l’ambiance… tout est parfait. Ce qui m’avait choqué, c’est à quel point toute l’histoire s’écoulait bien, à quel point toute l’histoire était logique et à quel point le tout était fluide et logique dans la continuité. C’était une évidence, c’était une beauté où j’arrivais presque à deviner l’action d’après, non pas parce que c’était mauvais, mais parce que le film avait tellement raisonné en moi que j’étais à fond dans sa subtilité et sa délicatesse. Mais même en raisonnant dans mon imaginaire, le film arrive à me surprendre avec la scène dans la grotte où Miguel donne un coup de pied dans une flaque d’eau et où le chien hurle derrière, cette scène est tellement juste dans son exécution et est tellement en rupture de ton avec tout ce qu’on a eut jusqu’à présent que j’ai craqué. Ce moment, j’arrive pas à ne pas craquer. C’est le summum de l’émotion contenu durant tout le film, et tout le reste du film est un énorme hommage au film de mon enfance que j’avais oublié plus tôt. Je voyageais dans un univers qui me semblait nouveau mais qui, dans le fond, m’étais beaucoup trop connu. Et puis la fin… Comme beaucoup, cela m’a rappelé des proches que j’aime et j’arrive pas à regarder cette scène sans avoir la gorge nouée. Andréa Santamaria est troublant dans ce film, Ary Abittant est incroyable et a dorénavant tout mon respect… Ce film m’a profondément marqué et je sais que c’est CE film que je vais porter toute ma vie.
À aucun moment vous n’avez à devoir justifier un top personnel, c’est une expérience qui doit être personnelle et c’est pas quelque chose qui se recherche. Du coup, n’essayez pas de vous forcer à mettre tel ou tel film dans votre top 10 parce que cela doit se faire naturellement, et avec le temps et l’expérience, on arrive toujours à se construire un avis sur un sujet et à définir quelles sont les 10 plus belles choses dans ce domaine. Et si quelqu’un vous force à faire un top personnel ou si quelqu’un critique votre top personnel, quel qu’il soit, dites lui d’aller se faire foutre, votre passion et vous, vous méritez mieux que ça. Merci beaucoup de m’avoir suivi, et d’avoir lu cette article. Je remercie tout particulièrement Aruvenn qui a pris le temps de vérifier que mes phrases voulaient dire quelque chose. J’aime énormément ce genre d’article, j’essayerai d’en écrire d’autres à l’occasion sur des sujets qui m’intéressent. Le prochain parlera surement de cinéma d’animation et de moi parce que c’est un sujet que je gère pas mal “moi”. Encore bonnes fête de fin d’année et reposez vous bien, en attendant je continue les critiques à un rythme non défini parce que la flemme et parce que je n’ai pas à m’en fixer un. x)
Allez à la prochaine, portez vous bien, la santé c’est bien.
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“Le cinéma d’animation est marginalisé“
Les Oscars ont toujours été un moment de convivialité pour les différents métiers du cinéma mondial et un excellent moyen de célébrer le cinéma à leurs manières. C’est un groupe qui, tout comme nous, a sa propre perception du cinéma d’animation et sa manière de la juger (retenez bien cette phrase mot à mot car même si elle est stupide, évidente, ou même anodine, je vais sûrement la répéter plusieurs fois dans cet article). Lors de cet évènement, on a l’occasion de récompenser le cinéma mondial et d’élire le (ou la) meilleur(e) dans sa catégorie. Allant du mixage son, en passant par les lumières ou même la direction de la photographie, tout le monde est représenté le mieux possible le temps d’une soirée où tous le monde est à l’honneur. C’est ici où l’on promu les qualités de chacun afin que des talents se détachent et arrivent à se faire connaître dans le monde du cinéma, et ainsi espérer travailler avec des personnes avec qui il n’aurait jamais pu collaborer.
Le souci étant que qui dit récompense dit compétition, qui dit compétition dit un gagnant et un perdant, et qui dit gagnant et perdant dit polémique. Entre les métiers qu’on ne catégorise pas et qui sont asphyxiés par la concurrence, ceux qui sont catégorisé parce que le métier n’est pas reconnu comme pouvant gagner l’Oscar du meilleur film (oui et non, on y reviendra plus tard), ou encore la neutralité et la compétence du jury qui est remis en cause, tout est prétexte à ce que chaque année on ait une polémique. Étant intéressé par le cinéma d’animation, j’ai été interpellé par la naissance de plusieurs polémiques qui toutes pourraient se résumer en une phrase :
‘‘Le cinéma d’animation est marginalisé’’
Certain trouveront primordiale de dire très exactement ‘‘Les animés ne sont pas jugés à leurs juste valeur’’ Crunchyroll 2017 (animés étant pour eux un terme désignant en particulier les animations japonaise ce qui est tout bonnement une connerie et le simple fait de préciser l’utilisation un mot mal employer est capable à lui seul de montrer à quel point il est faux et stupide de balancer de tel phrase, mais je m’attarderai pas là-dessus, votre bonne conscience, si elle existe, peut faire le sale bouleau à ma place) mais personnellement je le trouve pas car de une c’est faux, et de deux parce que cela rétrécirai le débat alors qu’il y a BEAUCOUP à explorer. Je tiens à préciser que mon but lors de cette article n’est pas de défendre ou descendre une certaine catégorie de film mais de répondre à une problématique et de livrer MA réponse et MON avis sur le sujet. Je profite de la possibilité d’être sur une nouvel plateforme pour pouvoir dire mon propre avis sur les choses et pas forcément être objectif mais en le justifiant. Là où dans Sens Critique (Youdidi) je m’efforce d’être le plus objectif, chose que j’ai jamais réussit à réellement faire complètement, ici sur Tumblr je compte être le plus subjectif possible et exposer mon avis sur des débats divers.
Mon but dans cet article est, dans un premier temps, d’essayer de donner une explication justifié sur le pourquoi de la présence de certain film nominé et pas de d’autre en retirant tout argument de type tricherie amateurisme corruption et peau de vin, de montrer une technique purement personnel pour différencier un bon film d’animation d’un mauvais film (la chose étant qu’il n’y a pas de vérité universelle et qu’il faut donc définir une façon commune de juger un film d’animation pour mieux comparer les filmes citées dans cet article), et enfin essayer d’expliquer la nécessité d’avoir une catégorie meilleur long métrage d’animation. Mon but est, en fixant des critères purement subjectifs mais néanmoins justifié, de montrer ce que donnerait la liste des nominations si l’on enlevait tout favoritisme (politique ou commerciale) et si on faisait une analyse purement artistique et littéraire de chacun des filmes. Ceci a pour seul but de confronter le classement que certains s’imaginent, le classement des Oscars, et mon classement qui, je l’espère, est le plus neutre possible sur des analyses simple mais facilement assimilable. J’espère aussi montrer qu’il est possible d’être objectif sur le cinéma d’animation et que l’on peut juger cet art de manière objective selon des critères qui, selon moi, permettent de juger de manière équitable et viable tout type de production cinématique en animation. Puis, dans un second temps, nous prendrons du recul hors des Oscars, et nous essayeront de voir si, littéralement, “le cinéma d’animation est marginalisé” ou non. C’est un article “interactif” où vous pourrez avoir plus de précision sur les films présent dans cette article en allant voir ma page Sens Critique (Youdidi) qui contient ou contiendra une critique sur chaque film mentionné dans cet article (à l’exception de The Artiste ou même des films/série au format filmique, ou ayant été précisé que je ne les regarderai pas). Ainsi si vous voulez avoir plus d’information à propos de mon avis sur tel ou tel film, vous n’aurez qu’à aller voir et vous aurez un résumé détaillé, et puis si vous voulez plus de précision sur des points qui vous ont échappé ou même où vous voulez plus de précision, vous pouvez me contacter via les commentaires de cet article, je répondrai avec plaisir si nos commentaires respectent mon avis, ma personne, ma maman, et tout ce qui peut compter pour moi et qui serait susceptible d’être insulté par excès de colère. C’est pour cela, avant de pleinement entrer dans le débat, je précise que tous le monde a sa façon de penser et que tous le monde est libre de pensé ce qu’il veut, que ce soit vous ou moi. Donc si vous n’êtes pas d’accord, je respecterai votre avis, mais je la respecterai encore plus si vous respectez mon avis et surtout que vos ne chercher pas à me juger moi en tant que personne. C’est comme le fait d’aimer tel ou tel film ou tel ou tel série. Quand je dis que je n’ai pas forcément accroché à la saga Sword Art Online ou quand je dis que One Punch Man ne m’intéresse pas, bah il y a des gens avec des fourches qui débarquent en bas de chez moi et qui veulent me brûler en hurlant ‘‘BURN THE WITCH !!!’’ et c’est un peu dommage. Je ne pense pas qu’il devrait avoir de référence ou même de pré requis à avoir avant de critiquer des choses sur internet, notre propre avis se crée par rapport à notre propre expérience et l’expérience s’obtient avec le temps. Il n’existe pas une liste définit de film ou de série à voir obligatoirement pour être reconnu ou pour avoir un avis plus légitime qu’un autre, il est vrai qu’il existe des films ou des séries offrants des expériences marquantes pouvant aiguiller sur ce que doit être un bon film ou une bonne série, mais comme je le disais, chaque avis est personnel et il n’est pas nécessaire de s’obliger à regarder tel ou tel chose, alors pour éviter les pertes de temps inutile et pour m’éviter de changer d’adresse, je préfère vous demander d’entré de jeu : Si vous n'acceptez pas d’être d’accord et que vous voulez m’insulter si j’ai le malheur d’être en désaccord avec vous, ne le faites pas. Allez vous masturber ou vous doigter devant un miroir, et ça sera plus constructif pour tout le monde.
Déjà pour répondre à la remarque soulevée et continuer l’argumentation, non, l’animation japonaise n’est pas marginalisée, bien au contraire. S’il est difficile de savoir si les filmes d’animations japonais sont nominés de par leurs origines (pour répondre à une politique de vouloir promouvoir ‘‘le cinéma du monde et le multiculturalisme de l’art étranger’’ qui se résume à nominer des films parce que le pays est défavorisé ou représentation d’une communauté en développement quelque soit la qualité de manière symbolique afin de ne pas donner une image trop fermé des Oscars, et aider des productions qui selon eux n’ont pas le talent ni les capacités pour les égaler, je résumerai la chose en une humiliation pure et dure où l’on invite des réalisateurs et des auteurs à accepter une condition de minable face à des irrespectueux et des ingrats qui préfèrent se donner une bonne conscience en favorisant un film pour sa politique et non son talent, pensant que leurs vote au Oscar avait le même impact que le doigt de Donald Trump sur le bouton rouge lâchant une bombe pouvant rayer de la carte la Corée, et qui ne saurait pas défendre ni différencier leurs film face à la concurrence) et non pour leurs qualités, on ne peut pas nier que la nomination est un titre de prestige (relatif sert mais prestigieux historiquement et professionnellement) et une sérieuse mise en avant au grand public. Et si l’on prend le cas de l’animation japonaise, sur une dizaine de nominations (en comptant court et long métrage, parce que je vais sûrement faire apprendre des choses à des gens mais l’animation ne se résume pas au long métrage) le japon a récolté 2 Oscars (1 court métrage en 2009 et 1 long métrage 2002), et si on ne considère que les long métrage, le japon a plus d’Oscar et de nomination que la France, la Russie, l’Espagne,… tous les autres pays (sauf peu être l’ensemble du royaume unis avec Écosse Irlande et Anglais parce que certain britanniques sont considérés comme américains, australien, … tout un joyeux délire). Depuis 2014, on a un film japonais de nominée chaque année, 2018 étant la seule exception échappant à la règle (avec tout de même 5 filmes ayant été sélectionné), et pour ceux qui ont envi de venir me contredire en citant 2017, qui a produit et financer la Tortue Rouge ? Un japonais, celui qui a produit le vent se lève, le producteur en chef du studio ghibli, et c’est Toshio Suzuki (parce que ce producteur japonais a un nom) qui a eut l’idée du projet. ‘‘Oui mais ça compte pas, les producteurs représentent rien, c’est pas pleinement un film réalisé par un japonais, ça vient démonter mon image stéréotypé et bullshit que j’avais des animés jap que je regarde que pour des shonens réalisé à la pisse et des chanteuses virtuels K-Pop qui répondent à mes désirs sexuel’’ Triste pour toi, même si je trouve la chose infiniment injuste pour le réalisateur qui a peu être envi d’avoir son quart d’heure de gloire à lui tout seul, les producteurs sont cité au même titre que les réalisateurs, donc ils sont récompensé au même titre que le réalisateur. Et puis la productions et la réalisation travaillent collaborativement sur le produit finit, ce qui fait que la production peut intervenir car c’est lui qui signe la majorité des chèques destiné à financer le film. La Tortue rouge était le film qui représentait l’échange de culture et le savant mélange entre l’écriture tragique réfléchit à la française et le style épuré et apaisant que peut apporter l’animation japonaise. Sans forcément être un grand film, c’était une grande expérimentation apportant des choses nouvelles extrêmement intéressantes à voir à ré exploiter à l’avenir. Mais on tombe sur le constat : Le cinéma d’animation japonais n’est pas plus marginalisé que le cinéma d’animation venant de pays autre que les états unis.
Maintenant il est vrai que certains films d’animations japonaises avaient le potentiel pour être nominés, mais est ce que les filmes nominés à leurs place sont moins bon ? Non pour la plus part, mais ceux dénoncé étaient tous meilleur, seul certain filmes étaient en dessous mais n’étant pas critiqué, je suppose que cela choquait personne. Mais si vous voulez, on peut prendre les années une par une et vérifier. Pour ne pas trop étaler le sujet et trop se perdre dans les exemples, on va se focaliser sur les 3 dernières éditions de la cérémonie des Oscars, et prendre les longs métrages d’animation présent en 2018 2017 et 2016, et on va aller chercher les non nominés et les nominés japonais. On va commencer avec l’année qui a fait le plus parler la chose, étant la seule année où aucun film d’animation japonais n’était nominé aux Oscars, 2018. En 2018 était sélectionné ‘‘Rêve Eveillé’’, ‘‘A Silent Voice’’, ‘‘Dans un recoin du monde’’, ‘‘Mary et la fleur de la sorcière’’, et ‘‘Sword Art Online – Ordinal Scale’’ parce que la vie est un kamoulox. Je vais pas rentrer en détail sur les différents filmes, comme je disais précédemment je ne veux pas que cela s’étale de trop, alors je vous renvois sur ma page SensCritique où les critiques de ces filmes y sont présent. Le résultat a été très inégale pour certain, une vrai découverte pour d’autres, et même l’un des pires moments en animation filmiques que j’ai pu voir. Mais ce que je trouve le plus important ce n’est pas de savoir si ces filmes méritaient leurs places, mais savoir si les nominés méritaient la leur. Mon système ici est simple. Je regarde tous les filmes japonais sélectionnés cette année là, je regarde ensuite les nominés pour voir qui est moins bon, et s’il y en a, je place un film japonais meilleur à sa place et je regarde enfin tous les filmes ayant passé la sélection naturel. La sélection naturel, en gros, c’est la 1er sélection, c’est passer le cap de “j’ai envi de voir et je pense que le film a toutes ses chances de respecter les critères pour être un bon film d’animation”. Je me met tout simplement dans la peau d’un spectateur lambda cherchant à se regarder un film d’animation, et je regarde qui m’intéresse et qui m’intéresse pas. Après cette sélection naturel, je regarde les filmes restant, et je regarde si un film n’est pas meilleur que les filmes retenu après le visionnage de toutes la sélection japonaise, et je tire au final une liste qui sera celle que vous verrez. Et contrairement à ce que tous le monde s’imagine, Baby Boss a toute sa légitimité d’avoir sa place, contrairement à d’autre qui la mérite beaucoup moins comme Parvanah une enfance en Afghanistan, je pense qu’il y avait des filmes plus légitimes, mais cela reste que mon avis. Après vu que ce n’est pas le film dont la présence a plus fait polémique, j’imagine que les personnes critiquant la place de Baby Boss ou Ferdinand ont vu ses filmes DONT PARVANAH et ont trouvé Parvanah meilleur que Baby Boss ou Ferdinand. Les classements présents dans cet article sont purement subjectifs, et ne reflèteront que mon avis et pas une vérité véritable. Ils ne suivent que le fonctionnement que je vais expliquer, la sélection que j’ai expliqué et qui suit que mon avis et mes envies en termes de film d’animation. Je précise bien, ce n’est pas parce qu'un film a fonctionné sur moi que forcément il est apte à être le meilleur film d’animation. Il y a des critères et si le film ne remplit pas ses critères, il ne peut pas être considéré comme le meilleur dans cette catégorie selon moi car je le rappelle : ‘‘nous avons notre propre perception du cinéma d’animation et sa manière de la juger’’. Mais quels sont mes critères pour juger un bon film d’animation ?
Le truc, ce n’est pas d’être le plus beau, le mieux écrit, ou même le plus vendeur, je dirais qu’il faut savoir concilier les 3 tout en étant parlant à tous le monde, petit ou grand. C’est pourquoi des filmes qui sont subjectivement meilleur que d’autre ne sont pas sélectionné alors que d’autre filmes oui. Cela justifie en partie la présence de Ferdinand et Baby Boss au lieu de d’autre film qui serte sont meilleur et m’ont fait passé un moment plus mémorable, mais qui était un moins bon compromis. Le cinéma d’animation est le cinéma lié au monde de l’imaginaire, au monde du rêve. Que ce soit cauchemardesque avec l’horreur, ou un rêve tragique, le dessin et l’animation sert à faire rêver et à nous faire voyager dans un monde qui, dans son propos, peut être lié au réel, mais qui, dans son univers, ne doit pas être relié au monde réel. Et selon moi, le rêve doit être un pallier pour mettre tous le monde sur un même pied d’égalité, que l’on soit petit ou grand, malade ou non. Un film d’animation qui ne cherche pas à faire rêver un enfant n’est pas un film qui cherche à faire rêver tout court, et donc un mauvais film d’animation, même chose pour les adultes. Je ne dis pas que l’on peut pas traiter de sujet sensible, mais qu’il faut inviter tous le monde dans son film. Même si l’on apprécie pas le moment, il faut au moins donner la chance de pouvoir rentrer dans l’univers et de nous faire rêver. Si certain film non nominé sont présent et si certain film nominé ont disparu, cela veut dire que subjectivement je ne suis pas d’accord, mais cela ne condamne pas forcément la présence des filmes nominés au Oscars que je n’ai pas retenu. Enfin bref, si vous voulez plus de détail je vous renvois à mes critiques SensCritique (Youdidi), mais voici pour moi le classement final et la liste des filmes qui, selon moi, méritait d’être nominé :
1er Coco Aucune surprise, non pas parce que Disney aurait acheter la victoire, mais parce que Coco est l’un des meilleurs film qui m’ait été donné de voir. Ce film sait parler au petit comme au grand, graphiquement c’est le meilleur film, et à l’écriture c’est le meilleur film aussi. Une victoire plus que mérité
2e Passion Van Gogh
On est sur un autre style comparé à Coco, mais c’est à peu près équivalent niveau critère. A l’écriture on est sur une égalité, niveau accessibilité je dirais que Coco est un micro au dessus vu que c’est un film qui est beaucoup plus parlant pour le grand public même si Passion Van Gogh est un film pour tout type de spectateur. Je dirais que c’est les graphismes qui ont permis de trancher.
3e Baby Boss
Une mention spéciale pour Capitaine superslip qui est équivalent niveau qualité et niveau proposition mais qui reste moins bon d’un point de vue écriture, il fallait faire un choix par rapport au meilleur film DreamWorks même s’il est plus utile pour moi de récompensé un réalisateur et non une production, mais dans un soucis d’équité pour la place des production dans les nominations, Baby Boss était le meilleur compromis, je dirais que je préfère une blague légère qui nous fait sourire que de voyager entre vrai moment de bonheur et gros moment de lourdeur. Baby Boss est une énorme surprise avec beaucoup de propositions de plan, de réalisation, et même si le film n’est pas forcément le plus original, Baby Boss arrive à avoir une certaine identité. Baby Boss Bat Passion Van Gogh graphiquement. Niveau écriture, étonnement, on est sur quelque chose de très réussit, qui pourrait presque égaler Coco mais qui pour des choses et d’autre, reste en dessous.
4e Le grand méchant renard et autre contes Niveau écriture on bat Baby Boss, on est sur quelque chose de très bien pensé, peu paraitre saccader, mais très bien pensé et très fluide dans son déroulement. On innove avec une nouvelle façon d’écrire un film, et j’ai hâte de voir ce que donneront les films après le Grand Méchant renard. Graphiquement c’est le moins bon des 5 filmes de très peu, mais l’univers graphique marche et c’est l’essentiel. Et niveau accessibilité, on battrait presque Coco mais qui ne fait que l’égaler. Pourquoi ? Parce que c’est un film qui est clairement grand public et qui dans sa démarche arrive péniblement à être intéressant pour un grand public. Le grand Méchant Renard et autre conte reste une grosse réussite et on peut éprouver du plaisir au visionnage, mais dommage qu’on ait pas quelque chose qui pousse plus loin la réflexion.
5e (ex æquo) Lego Batman et Ferdinand et Mary et la fleur de la sorcière Lego batman et Ferdinand sont tout deux des films avec des graphismes réussit, peu être pas autant pour Lego Batman qui serait Ex Æquo avec le grand méchant renard à ce niveau là mais qui se défend bien. Niveau écriture, c’est batman qui prend l’avantage de peu, mais tout deux sont dernier dans ce domaine, chacun pour des raisons différentes. Enfin niveau accessibilité Ferdinand égale Baby Boss et Lego Batman aussi, on se retrouve avec deux bons filmes pouvant être très bon voir excellent mais qui n’y arrivent à peu près à cause des mêmes problèmes. Au final, pourquoi choisir, autant laisser choisir quelqu’un d’autre et mettre en ex æquo. Je tiens pourtant à souligner le travail de Mary et la fleur de la sorcière sur l’univers et sa qualité, j’ai passé un moment mémorable et vraiment sympa qui avait de quoi être nominé mais qui de par son trop grand nombre d’erreur et son manque de lâché prise face au voyage de chihiro, fait qu’il ne fait qu’être ex æquo en étant un peu plus bas dans le peloton de tête pour prendre une expression du tour de France. Cela me faisait un peu mal de dire que Ferdinand était meilleur car ce n’est pas vrai, et j’ai décidé de l’intégrer aussi
Pourquoi ne pas mettre A Silent Voice ? Si la chose tenait qu’à moi, je mettrai A Silent Voice en 2e position. Son discoure et son écriture est d’une beauté à couper le souffle scénaristiquement, et artistiquement A Silent Voice nous a livré tout un panel de proposition toutes très intéressant, cependant on est dans le cadre d’un film d’animation, et donc on ne doit pas se contenter que de ça. Ce n’est pas parce que le film a fonctionné sur moi que forcément il est apte à être le meilleur film d’animation. C’est pourquoi des filmes qui sont subjectivement meilleur que d’autre ne sont pas sélectionné alors que d’autre filmes oui. Cela justifie en partie la présence de Ferdinand et Baby Boss au lieu de d’autre film qui serte sont meilleur et m’ont fait passé un moment plus mémorable, mais qui était un moins bon compromis. Entre nous, je trouve ça infiniment culotté et con de venir gueuler sur le fait que des personnes aient passé sous silence un film comme A silent Voice alors que nous même l’avions bien ignorer comme un malpropre à l’apparition de Your Name. Personnellement je le prends pas du tout sur moi, je n’ai pas entendu parler de A Silent Voice avant les Oscars, et j’assume pleinement ne pas suivre les sortie cinéma japonais. Par contre je connais pas mal de monde qui devrait avoir culpabilisé et se sentir viser avec ses mots, vu que les ¾ des personnes râlant de la non nomination de A Silent Voice pour l’Oscar du Meilleur film d’animation (et aussi de la mise sous oublie du film) sont exactement les mêmes qui ont découvert le film presque 2 ans après sa sortie avec les Oscars alors qu’il est sorti la même année que Your Name. Ce genre de mec qui ont crié au chef d’œuvre en parlant de Your Name et qui ont complètement ignoré la sortie simultané d’A Silent Voice. Est-ce que ce n’est pas un petit peu hippocryte ? Je crois bien, mais bon. Les films japonais de cette année 2018, il y en avait des merdique, des bon, et des marquants, mais aucun n’a su être parlant pour tous les âges et tous les publics. Vous allez me dire que Loving Vincent aussi, mais il est mille fois plus parlant à un jeune public qu’un film dramatique qui, soyons honnête s’adresse à un public averti, ou même qu’à un public otaku-centriste. J’aurai pu mettre Psiconautas qui est aussi une belle réussite mais graphiquement et scénaristiquement, ça ne tient pas la longueur. Loving Vincent, c’est le parfait film à regarder en famille à la manière d’un film biographique, un peu comme un documentaire sur Vincent Van Gogh, et tous le monde peut regarder des documentaires et trouver cela intéressant. Combien de film documentaire sont montré aux enfants dans les écoles ? Beaucoup, et Loving Vincent pourrait être l’un d’entre eux, et aurait surement récolté un franc succès car il serait le meilleur documentaire qu’on puisse montrer à un enfant pour parler de Vincent Van Gogh. Je demande même pas d’être appréciable pour les jeunes, mais au moins de donner une chance au jeune d’accrocher le wagon avant qu’il part. L’une des beautés que ne pourra pas avoir un film filmé par rapport à un film d’animation c’est sa capacité à toucher l’imaginaire collectif de par son aspect imaginaire non définit réellement et qui n’est juste que le fruit de l’imagination d’un réalisateur. Le cinéma d’animation permet de franchir des barrières artistiques que le cinéma filmé ne pourrait pas car, contrairement à celui-ci, il est encré dans une dimension fait de dessin et d’animation. Il est vrai que le cinéma d’animation n’est pas un média exclusivement réservé au enfant, et que l’on peut parler de sujet grave et faire des filmes adultes avec de l’animation, Loving Vincent en ait la preuve parfaite, et justement, l’animation permet surtout de parler de sujet grave à des enfants et de parler chose dure à exprimer et à rendre attractif au plus grand monde avec un format filmique. Vous auriez préférer quoi ? Loving Vincent ou un documentaires aussi fournit mais filmé ? L’animation est le parfait moyen de mettre toutes les tranches d’âges au même niveau, d’avoir une autre vision de comment écrire une histoire et sur le moyen de la réaliser, c’est le but premier d’un film d’animation. Entre les filmes au langage trop approximatif, les filmes à l’animation trop en dessous de la moyenne qui te font sorti du film, les suites se rattachant trop à la saga dont elle est originaire, ou tout simplement les filmes pas assez ouvert à tous les publics, au final, selon moi, aucun film d’animation japonais ne méritait la nomination, et ce sont ses 5 (7) filmes sont les plus légitimes à être nominés.
Disney arrive dans la majeur parti de ses filmes à faire le compromis parfait entre réalisation, écriture, et accessibilité. Est-ce que Coco mérite son Oscar ? Absolument. Ses lumières sont fabuleuses, ses graphismes sont renversant, son histoire est excellente… La question étant, pourquoi il ne le mériterait pas ? Parce qu’il y a le logo Disney ? C’est une honte de sortir d’une entreprise Disney ? Disney fait des mauvais films ? Je ne crois pas. Après je ne vais pas jouer l’aveugle et jouer au con infiniment. Je sais qu’il y a une culture Holywood centrique qui veut que les gens d’Hollywood votent pour les gens d’Hollywood, et Disney étant d’Hollywood, Coco aurait SUREMENT gagné sans même être un grand film. C’est comme le choix des jurés qui est juste d’une négligence navrante au vue de leurs commentaires et de la justification de leurs votes chaque année. Allant de ‘‘J’ai rien vu donc je m’abstiens’’ ou du très célèbre ‘‘Je ne voterai jamais pour deux merdes chinoises dont tous le monde se fout (en parlant d’un film irlandais et d’un film japonais)’’, nombreuse sont les foies où le jury n’étais pas légitimes, où l’incompétence était flagrante, et où le combat devient très vite inégale. Je condamne tout comme vous ce comportement qui devrait être condamnable. Cependant je ne cherche pas à critiquer le système de votation, je cherche à savoir si, au vu des sélections en 2016 2017 et 2018, un seul film a été élu meilleur film injustement. Le seul moment où je dirais ouvertement qu’il y a injustice, cela sera quand plus de la moitié de la liste de nominé sont des filmes que je considère comme non légitime d’être nominé. Je pense qu’on s’est trop focaliser sur le jury et non sur les filmes. On regarde les Oscars pour savoir qui est le meilleur film, non pas pour savoir quel est le film préféré des jurys, ni même si le jury a le Qi nécessaire pour être légitime à voter ses filmes. Même si la cérémonie est synonyme de grandeur et que, d’une certaine manière, c’est un moyen de définir quel est le meilleur film, le problème est que ce n’est pas le seul, et que donc cela ne sert à rien de critiquer spécifiquement les Oscars. Il y a les golden Globes, l’ours d’or de Berlin, … Aucun de ses prix ne peux représenter qui est le meilleur film de l’année car il faudrait tout voir, et si vous-même n’avez pas le courage de le faire, vous pouvez être indulgents pour des personnes comme nous qui élisent la sélection. On peut garder notre esprit critique et juger si les filmes récompensés méritent d’être appelé meilleur long métrage d’animation de l’année ou non. Le problème avec 2018 étant que s’il y a tricherie ou même mauvais vote, Coco étant un grand film et qu’à côté, la concurrence ne ressemble à rien, on ne peut pas vraiment se plaindre parce que s’il y avait eut faute, ils ont quand même en accord avec notre vote, parce que c’était le meilleur parmi toutes la sélection. On peut aussi critiquer le fait qu’il était avantagé niveau moyen et niveau budget, et oui, Coco a plus de budget, mais on juge un produit finit, et Coco, tel qu’il est, écrase tous les autres. Je sais que cela cultive la politique d’avoir toujours plus de moyen pour gagner (et encore ça se discute), mais cela revient à faire le débat entre défendre une politique de glorifier le meilleur film en fonction du moyen, ou glorifier le meilleur film tout court. Personnellement je suis pour glorifier le meilleur tout court, je ne vois pas pourquoi on ne récompenserait pas un film délivrant les moyens matériels et artistiques pour faire ce qu’il y a de meilleur. Et puis on accepterait de récompenser un film moins bon parce qu’il vient d’un pays défavorisé ou même d’une production avec moins de moyen ? On accepterait de favoriser une production plutôt qu’une autre en fonction du budget, mais, à côté, on critique la victoire de Coco parce qu’il vient d’une production en particulier ? C’est comme critiquer le racisme, mais à côté, donner des privilèges à une certaine communauté par rapport à leurs origine (vous trouvez cette exemple infiniment conne mais pourtant je connais trop de monde faisant cela, mon prof de philo en terminale a même justifier la chose comme étant de la discrimination positive, cela s’appelle du génie de la connerie, c’était le point où je racontait ma vie, revenons à l’article). Cela ne serait pas un peu hypocrite et infiniment stupide ? Je sais bien que certains artistes, notamment les artistes japonais, ont une culture de faire de l’animation avec le minimum de budget possible parce que historiquement et même peu être encore actuellement, ce n’est pas rentable de sortir un film d’animation pouvant ne pas marcher, et qu’il faut donc donner peu sur un film mais faire beaucoup de film pour se rentabiliser. En soit, c’est un comme les comédies françaises en France. Mais on récompenserait un film moins bon par politique ? Je pense pas. Déjà je trouve cette technique assez conne vu que les film d’animation japonais marchent de plus en plus, et ont les capacités d’être plus que ce qu’ils sont. Je vois plus la chose en une technique plus ou moins respectueuse des producteurs à limiter les budgets pour favoriser le nombre de film vendu, et favoriser le chiffre d’affaire plutôt que la vrai démarche artistique. Sans forcément faire des affirmations lourde de sous entendu ou même affirmer quelque chose qui n’est pas démontrable, je dis que culturellement le japon a toujours travaillé l’animation avec très peu de moyen pour pas lier un manque de rentabilité, et je ne critique pas cela. Le problème étant que cela devient aussi délibéré sous prétexte qu’ils ont toujours fait comme avec le phénomène d’après guerre dans les années 60 avec les astroboy et tout le bordel, et cela crée un serpent qui se mord la queue… Et dans tout ça, je dis que s’ils ne veulent pas changer leurs traditions, alors par tradition, ils seront jamais les meilleurs et auront encore moins de chance de gagner les Oscars une seconde fois dans la catégorie meilleure long métrage d’animation. Je trouve ça dommage et que c’est se tirer une balle dans le pied sans réel raison valable. Il y a quelques années de ça, le japon n’avait pas une aussi grande notoriété dans l’animation et encore moins de budget, pourtant ils ont filer filer beaucoup de moyen à un film d’auteur pour qu’il ait une chance de marquer, c’est ce qui s’est passé notamment avec Le Voyage de Chihiro.
Bien sûr ça a été en parti aidé par la politique des Oscars anti Disney de la naissance des Oscars de vouloir glorifier les filmes pouvant faire barrage à l’entreprise Disney (même si Le Voyage de Chihiro est en parti lié à Disney). Pour les Oscars, Le Voyage de Chihiro était un film d’animation japonais et ils n’ont pas cherché plus loin que là. S’ils avaient voulu récompensé un Disney, ils auraient récompensé Lilo et Stitch. Pour l’académie, il fallait montrer que des entreprises américaines hollywoodienne ou même d’autre entreprise pouvait faire face à l’entreprise d’un homme qui, à lui seul, a gagner 12 Oscars du meilleur court métrage d’animation, 3 Oscars d’honneur, mais qui aussi, a su briller autre part que dans l’animation avec 6 Oscars du meilleur court métrage de Fiction, 2 Oscars du meilleur court métrage documentaire, et 2 Oscars du meilleurs documentaire, sans compter les Oscars gagnés par son entreprise. On reviendra plus tard pour ses 3 Oscars d’honneurs qui lui ont été décerné pour la création de Mickey Mouse, blanche neige et les 7 nains, et fantasia. Car oui, la présence d’un long métrage d’animation au Oscars ne se limite pas à l’apparition de la belle et la bête dans la catégorie meilleure film en 1992 finalement gagné par le silence des agneaux (en même temps c’était l’année silence des agneaux, un peu comme La La Land en 2017 mais en plus violent vu qu’ils ont eut meilleur acteur, meilleur actrice, meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario adapté rien que ça). Oui la belle et la bête a été le 1er film nominé pour meilleur film, mais les Oscars ont quand même récompensé des longs métrages d’animation avant ça, oui on apprend des choses quand on cherche à aller plus loin que la surface. Je m’égare…OUI le voyage de chihiro. Le voyage de chihiro montre que quand les productions japonaises acceptent de faire un effort, le cinéma d’animation japonais peut faire de grande chose et même gagner la statue, et objectivement, même sans l’aide de cette politique, être le meilleur de l’année. Après chacun sa théorie sur pourquoi Coco a gagné, mais cela n’empêche que même si les intentions ne sont pas bonne, cela reste le meilleur film d’animation de la sélection qui a gagné, et j’attends les arguments pour dire qu’un autre film de la sélection pouvait faire mieux. Ils seront plus légitimes que les miens et quoi qu’il arrive, s’ils sont réfléchit et s’ils respectent mon avis, ils auront la même valeur que le mon avis, mais cela reste un autre débat.
Même question pour 2017. Sur les 4 films d’animations japonais sélectionnés, seul La Tortue Rouge a été nominé, et je ne pense pas qu’il soit utile d’expliquer pourquoi lui plutôt qu’un autre. Est-ce que Kingslaive Final Fantaisy XV méritait réellement sa place avec son écriture de film d’action vu et revu ? Non. Miss Hokusai, bien qu’intéressant, ne méritait pas sa place non plus, et Your Name non plus. Encore une fois je vous renvois vers mes critiques pour plus de précision. La Tortue Rouge a, en plus de son scénario simple qui le rend très accessible, tout ce travail sur l’ambiance visuel et scénaristique qui osait aller loin et chercher des réactions nouvelles, d’où sa nomination. J’ai l’air de rabâcher à chaque fois sur le visuel, l’écriture et surtout l’accessibilité du public mais c’est la base de ce qu’est, pour moi, un film d’animation. On prendrait un film documentaire, cela serait d’autre critère qu’il faudrait prendre en compte vu que le but est de donner un avis politique et d’instruire le spectateur d’une opinion sur un sujet donné tout en étant le plus ouvert d’esprit. Je rentrerai pas forcément dans les détails parce que ce n’est pas mon centre d’intérêt ni même là où je suis le plus à l’aise pour juger, mais un bon film documentaire c’est avant tout un avis et une façon de diffuser une idée, là où le cinéma d’animation est fait pour rassembler les gens de tout âge, de toute horizon, et de toute politique. C’est comme l’appareil, le fond de tarte et les fraises d’une tarte au fraise, t’en rate un ou tu en oublies un et tu sais que ta tarte au fraise sera soit mauvaise soit tout simplement pas une tarte au fraise. Et juger un film d’animation c’est d’abord voir si les fondamentaux sont là. La plus part des mauvais films ont, pour reprendre l’image de la tarte au fraise, que les fraises et un fond de tarte approximatif. Les fraises représentant l’animation, belle ou non, le fond de tarte représentant le scénario, plus ou moins bâclé pour laisser place à l’animation qui est le centre de l’attention, et l’appareil qui doit faire le lien entre les éléments et qui donne la chose en plus qui ferra apprécier la chose au plus grand monde. Ce qui fait que les filmes qui méritant la nomination sont des filmes généralement grand public ou encore des filmes osée scénaristiquement ou graphiquement, mais ayant tous un point commun : ils recherchent le juste milieu. Cela reste mon avis, mais un film bien écrit, c’est un film qui est appréciable pour tous, car où on a fait en sorte que tous le monde puissent comprendre le film. On peut être dark et être dans le tragique ou même l’horreur, mais je pense que l’on peut être tout aussi impactant tout en s’adressant à un public large, surtout quand on utilise de l’animation qui est l’ouverture à l’imaginaire. Liberté ou non de l’aimer, mais l’important est de donner toutes les chances au public, quel qu’il soit, pour pouvoir s’investir et pouvoir porter un jugement objectif qui ne se résumerait pas en ‘‘J’ai rien compris, je n’ai pas aimé’’. Je ne demande pas de forcément faire dans la niaiserie, mais vu que film traine dans le domaine du rêve qui est un monde où tous le monde est au même pied d’égalité, est ce que l’on ne pourrait pas parler de sujet sensible, d’histoire dure à digéré, et de tragédie mais tout en laissant la possibilité au jeune public d’apprécier le moment ? Je pense que si, enfin bref.
Reculons d’une année et allons chercher la sélection de 2017. Pour l’année 2017 voici selon moi la liste des filmes par classement des filmes qui méritait leurs place :
1er (ex aequo) Zootopie/Ma Vie de Courgette
Nous avons là deux filmes réussit graphiquement, l’un des un pionnier dans l’image de synthèse, l’autre est une grosse réussite en stop motion. Tout deux sont les meilleurs graphiquement. Niveau accessibilité c’est Zootopie qui prend l’avantage vu que le thème de Ma Vie de Courgette peu être assez cru, mais celui ci reste très accessible. Niveau écriture c’est Ma vie de courgette qui, pour moi, est le plus réussit. on est sur un quelque chose de riche et plus instructif que Zootopie qui reste trop sur le 1er degrés de son histoire. Au final les deux se valent et n’arrivant pas à trancher, je vous laisse donner votre avis, les deux méritent la victoire.
3e (en aequo) La Tortue Rouge / Cigogne et compagnie Là aussi mon cœur balance. Comme pour Ma vie de Courgette et Zootopie, La tortue rouge et cigogne et compagnie sont tout deux des pionnier dans leurs domaines. Cigogne et compagnie étant un film expérimentant beaucoup sur la façon d’écrire les filmes d’humour grand public, et la tortue rouge une expérimentation sur la façon d’écrire un film d’animation. Les deux sont tout deux en dessous de Zootopie et de ma vie de courgette, mais tout deux sont ex aequo niveau qualité.
5e Le Petit Prince Je n’ai jamais autant galérer à trouver cette 5e place. Contrairement à l’année 2018, 2017 a été une année assez pauvre. Entre Avril et le monde truqué qui était bancale, Comme des bêtes qui reste abouti mais clairement insipide, Tous en scène qui ose mais qui n’ose pas assez pour qu’on puisse dire que c’est réellement un film qui ose et pas de l’audace de façade, Miss Hokusaï très bon initiateur du genre mais clairement pas prêt pour le moment, Tout en haut du monde très intéressant mais pue le drame français périmé ... Pour une fois j’ai voulu laisser le cœur s’exprimer et éviter de me compliquer trop la tâche et j’ai choisis Le Petit Prince. Ce film aurait pu être le grand gagnant à l’unanimité, écrasant Zootopie et Ma vie de courgette, mais le film est ce qu’il est et seul les gens ayant vu le film comprendront. C’est plus une place honorifique du travail accomplit, il aurait été trop vache de ne pas accorder ce mérite même si Le Petit prince a déjà gagné un césar et c’est déjà beaucoup.
Je ne vais pas m’attarder sur le pourquoi la place de chaque film, c’est totalement subjectif et cela ne suit que mon classement car comme je le disais plutôt : ‘‘On a sa propre perception du cinéma d’animation et sa manière de la juger’’. Les moments étais très inégaux avec aucun juste milieu, avec du bon et du mauvais. Tous les filmes d’animations que j’ai vu de ses différentes listes de sélections (2018, 2017, et 2016) sont ceux qui était soit japonais (vu que la majeur parti des gens pensent qu’il y a une marginalisation spécifique au cinéma d’animation japonais, il fallait que je les vois tous pour savoir si au final les filmes d’animations japonais se démarquait des autres sélectionnés, et si un seul n’a pas été nominé injustement) et ceux qui me parlaient et qui me donnaient envi de le regarder. Comme pour l’année 2018, il y a eut une mini sélection à l’entré pour me justifier de ne pas regarder des perles visuels comme Mustafa & le magician ou encore My Entire Highschool into the sea (pour 2018) qui pour ce dernier peut être une erreur vu qu’il y a eut des critiques assez favorable, mais qui niveau jeu d’acteur et niveau graphisme a l’air vraiment l’air d’être amateur. Sans forcément s’attarder sur ‘‘Kubo et Vaiana ne sont pas dans ma liste de nominé alors qu’il est nominé au Oscar’’ (je trouve les filmes trop vide par rapport au graphisme qui sont impressionnant mais trop imparfait pour pas lié le manque de contenu, mais ça je vous renvois à mes critiques sur SensCritique), on va essayer de départager les ex aequo. Même si Cigogne et compagnie est un grand moment de pure lol communicatif et un grand moment de cinéma d’animation, je pense plus judicieux de privilégier en 2nd et 1er place les filmes avec une animations mieux aboutis, avec une richesse visuel plus rechercher (sans forcément pour dénigrer le travail lumière de Cigogne et compagnie, mais le travail visuel reste un micro en dessous de Zootopie) et plus de recherche de fond (Ma Vie de Courgette étant le meilleur de toute la sélection à ce niveau là, donc rip la tortue rouge), et on va directement passer sur ‘‘Entre Zootopie et Ma Vie de Courgette, qui gagnerait ?’’ (Le ex aequo entre La Tortue Rouge n’est que purement subjectif, les deux proposent beaucoup dans leurs domaines et expérimentent des choses jamais vu, je le rappelle, dans leurs domaines) Bas au final, je dirais carte blanche. Les deux mérites l’Oscar, Ma Vie de Courgette le mériterait plus politiquement que Zootopie et Zootopie le mériterait plus en général dans sa capacité à être le meilleur dans plus de domaine que Ma Vie de Courgette, même si ici encore, cela reste très subjectif. Donc si les deux sont ex aequo, il est tout à fait normal de privilégier un critère plutôt qu’un autre, et si les Oscars ont voulu privilégier le fait de récompenser un film américain, c’est leurs droit, dans les deux cas l’Oscar était mérité. C’est à ce moment de l’article que tous le monde s’est pendu parce que WAOUH le mec a juste sucer les Oscars sur près de 5 pages word en caractère 12, mais 2016 va surement relever un peu les choses car voici mon classement personnel :
1er Souvenir de Marnie C’est le film qui, pour moi, écrase tous les autres. Le sujet touche tout le monde, le propos est fort, la réalisation a des défauts mais Yonebayashi a un véritable don pour donner vie à des films qui ne font pas que te raconter une histoire mais qui font en sorte que tu vives la tienne devant ce film. C’est un film proprement sensoriel qui ne cherche pas à spécifiquement à faire rire, à faire pleurer, c’est un film qui parle de la solitude, et ce film le fait avec une justesse que j’ai rarement retrouver autre part que dans ce film
2e Le garçon et la bête Énorme surprise, c’est le film qui m’a redonner confiance aux productions japonaise. Que ce soit au niveau des visuels et au niveau du travail graphique, je pense que ce film n’a pas volé cette 2e place. Maintenant niveau histoire c’est tout aussi riche mais on ne cherche pas (ou peu) à toucher des cordes sensibles, à captiver le spectateur comme pourrait être Souvenir de Marnie
3e (ex æquo) Vice Versa / Le Garçon et le monde Grosse surprise car je m’attendais à me faire chier devant un film survendu, et finalement je ne me suis pas fait chier... mais ça reste un film surcoté et survendu. Oui Vice versa est beau, c’est même l’un des plus abouti dans ses graphismes, personne n’est étonné face à ça, mais l’écriture est vide. Ça reste mignon mais contrairement au garçon et la bête où l’on avait une véritable histoire abouti avec du sous texte et une vrai expérience cinématographique familiale, à côté Vice Versa fait très artificiel et ses qualités visuels font presque superficiel face au manque cruelle de contenu face aux autres films. Dans le même registre le garçon et le monde est pratiquement irréprochable niveau artistique, je dirais même qu’il écrase tout le monde avec ce monde unique que tu voyage pendant 1h20 de film, mais techniquement il y a des erreurs et cela fait descendre très vite la qualité. Niveau écriture c’est aussi audacieux et très beau, on aurait pu avoir quelque chose de très beau mais le manque de subtilité fait que je passe d’un film possiblement extraordinaire à une grosse déception. Ne sachant pas choisir entre 2 surprises, une bonne et une mauvaise mais passable, je les mets ex æquo 5e Hôtel Transylvanie 2 Tout d’abord, je dois avouer que je n’ai pas vu The law of the Universe: part 0 car le film est introuvable en streaming et en DVD. Je sais que je “devais” voir ce film pour voir si les films d’animation japonais n’était pas marginalisé et faire taire certain connard pensant que l’animation japonaise est le saint Graal qui a été fabriqué par l’humanité, mais les seuls versions du film que j’ai pu trouver fut des versions anglaise de mauvaise qualité visuel découper en format 5x45 minutes de façon assez bourrin. J’ai longtemps hésiter à voir cette version anglaise mais j’ai finalement renoncer et jouer la carte de l’honnêteté d’entré de jeu: Je préfère ne pas voir un film dans de mauvaise condition que d’en faire une critique pouvant être faussé, je trouve que je respecterai plus le film en n’en parlant pas et ne faisant que la mentionner que de voir une version dégueulasse ne représentant pas les qualités artistiques et littéraire du film. Ensuite pour en revenir à Hôtel Transylvanie 2, pour lancer la comparaison à Shaun le mouton, je dirais que les deux films sont profondément similaire mais sont radicalement différent dans leurs style. On a deux films qui cherchent à plaire visuellement avec, pour l’un, une animation stop motion maitrisé et attrayant, de l’autre, un univers graphique et un design profondément personnel. Chacun a son lot d’humour et je dirais que Shaun le mouton est le plus régulier dans ce domaine, mais le plus important reste l’histoire, et Shaun le mouton a une histoire assez plate et une écriture avec peu d’audace. Vous me direz que Hôtel Transylvanie 2 aussi avec ce problème de la cohabitation entre Adam Sandler et Genndy Tartakovsky, mais dans Hôtel Transylvanie 2 on a de la réflexion, on a une volonté de pas forcément prendre une route droite mais de faire quelques petit détour par-ci par-là parce qu’on cherche à résonner profondément authentique et pas une reproduction de film fait avant Hôtel Transylvanie. De ça je condamne pas la nomination de Shaun le mouton vu que le film méritait tout autant sa place qu’Hôtel Transylvanie, mais à choisir entre Shaun le mouton et la liste des films non nominés, je trouve qu’il y avait quand même de belle chose qui méritait peu être plus la place dans cette situation. Déjà on va éliminer Anomalisa vu que le film est bon, serte, mais où l’animation est clairement pas mis en avant. Le film aurait été tout aussi bien en version filmique, et même si l’animation est très belle, je ne vois pas l’intérêt d’avoir fait de l’animation. Kit à saluer de la bonne animation en stop motion autant nominer Shaun le mouton pour ton travail de dissociation entre le réalisme et l’artistique. Anomalisa n’est pas forcément accessible à tous les public, la présence d’un cunnilingus à l’écran devrait surement résumer à lui seul en quoi le film n’est pas axé pour des enfants encore pas prêt pour aborder des discutions d’adultes, et même si l’animation est belle, l’histoire est pas assez rechercher pour combler les défauts du film, qui même s’il est bon, ne mérite pas sa place dans le banc des nominés. Enfin, sans faire une redit de ce que j’ai pu déjà dire sur Sens Critique ou même sur ce que j’ai pu dire plus haut dans l’article, Vice Versa nous montre dès les 3 premières secondes sa beauté, ce qui fait qu’il explose tous le monde dès le début niveau réalisation sauf que cette beauté n’apporte rien au film. Graphiquement le film est beau et réussit mais n’a pas forcément le petit truc qui fait que l’on entre dans un univers, ce qui fait qu’on regarde un univers réussit mais dont on ne rentre à aucun moment. Niveau écriture le film est assez vide et comparé à un film comme le garçon et la bête ou même Souvenir de Marnie, le film, quoi que beau, ne fait pas forcément le poids face à une tel richesse d’écriture. Maintenant l’explication la plus facile étant ‘‘C’est un film Disney, donc il gagne l’Oscar’’, ou que le jury est incompétent et qu’il n’est pas intéressé par le cinéma d’animation. Personnellement je pense que c’est un subtile mélange des deux le tout alimenté par une chose qui donne raison à la victoire de Vice Versa : le film n’est pas le meilleur mais le plus polyvalent. Niveau graphisme il est le meilleur, niveau écriture il n’est pas mauvais même si on est loin du chef d’œuvre, et niveau accessibilité c’est le meilleur, que demander de plus ? Je suis totalement en désaccord avec cette victoire de Vice Versa mais cela ne souligne qu’une chose : S’il n’y avait pas eut d’injustice, je ne serais pas aussi attacher à Souvenir de Marnie, et je ne m’intéresserai pas autant à la place de celui-ci au Oscar. Si pour moi la majeur parti des filmes d’animations japonais sélectionné au Oscars n’ont pas été sous côté, sans doute pour d’autre, ils le sont, et c’est parce qu’ils sont sous côté que ses gens en parle. On crie à l’injustice, on félicite la victoire d’un film, mais dans les deux cas, on parle de ce film.
Mais alors, dans le cas de Souvenir de Marnie, s’il y a une négligence de la part d’un jury de professionnel, pourquoi il y aurait eut une négligence ? S’il y a une négligence, c’est que d’un certain côté le cinéma d’animation doit être, pour eux, moins important que le cinéma filmique. Pourquoi les professionnels dénigreraient l’animation pour le format filmique ? Et là il faut analyser ce qui différencie un film d’animation d’un film filmé. Pourquoi le film d’animation est en dessous du cinéma filmique et pourquoi l’animation a peu de chance de gagner l’Oscar du meilleur film ? La raison est simple en apparence mais plus complexe dans son explication : C’est du dessin. Dis comme sa ça a l’a très con mais c’est vrai. Sans forcément dénigrer le travail du dessin, qu’est ce qui, selon vous, reflète le plus les sentiments ? Moi-même j’ai mis pas mal de temps à le comprendre et à l’accepter mais la chose est là. Qu’est ce qui reflète plus les sentiments ? Quelque chose de réelle comme un acteur ou un dessin ? Entre quelque chose qui imite le réel et quelque chose de réel. Le cinéma d’animation, c’est le cinéma lié à l’imaginaire, qui cherche à capter les cordes sensibles lié au monde du rêve et de l’imagination du spectateur car étant tirer de la subjectivité de celui ci. Qui dit que ce qui est à l’écran est un personnage ou un objet ? C’est parce que ton cerveau et la mise en scène a fait que cela te le fait rêver. Même si l’on rêve de quelque chose de joyeux ou de triste, cela reste quelque chose de fictif, quelque chose qu’on rêve que ce soit vrai, mais qui restera toujours dans l’imaginaire. On peut lancer la comparaison avec les filmes fantastiques comme les filmes de super héro ou autre, mais eux, c’est une réalité alternative dont on espère qu’il s’inscrira un jour dans notre réalité. C’est une réalité qui joue avec un monde artificiel et qui vit du fait que cela ne soit pas réel et que cela n’est qu’une histoire. Cependant, cela reste une réalité, alternative serte, mais une réalité, et les sentiments transmis par les acteurs sont vrais et peuvent être palpable quand les acteurs sont talentueux. Pour moi, juger un bon film, c’est juger la quantité d’émotion livré et jusqu’où le film nous a transporter le tout dans le minimum de temps imparti, en jugeant sa beauté et son histoire. On n’est plus forcément sur une volonté de chercher une audience varié mais le bonheur de l’audience, le bonheur de l’audience des Oscars préfère un art cinématographique basé sur la réalité et pouvant porter de dure message, et le cinéma d’animation, de par sa forme, le peut moins. Oui il peut toujours nous faire rire, nous faire pleurer à chaude larme, mais entre quelque chose de naturel et quelque chose d’artificiel, inconsciemment, on aura toujours une préférence pour le naturel. Je ne dis pas qu’aucun film d’animation mérite l’Oscar du meilleur film, mais je dis qu’ils ont moins de chance que les autres d’un point de vue artistique. C’est comme la différence entre un décors réel et un décors en fond bleu, l’un va l’emporter sur l’autre de par son authenticité. C’est une fatalité, et à part grande exception, un film d’animation a peu de chance de gagner l’Oscar du meilleur film. Ce qui fait qu’ils ont crée l’Oscar du meilleur film d’animation, non pas parce que les films d’animations peuvent gagner un Oscar qui, selon l’académie, est réservé à d’autre film, mais parce que c’est une manière honorable de souligner le travail du cinéma d’animation, de le mettre à l’honneur, et de les juger équitablement. Le cinéma d’animation était déjà récompensé en 1930 avec l’Oscar du meilleur court métrage d’animation qui était pratiquement toujours gagné par Walt Disney jusqu’en 1943 (avec déjà une forte baisse de victoire en 1940 après le vilain petit canard) à cause notamment avec l’apparition d’Edward Selzer et de Fred Quimby qui vont à eux deux montrer que l’on peut faire mieux que Disney avec Ton et Jerry ou Titi et Gros minet. Oui, des films d’animations ont reçu des prix avant Shrek, et en plus il n’y avait pas le logo Disney, révélation ! Ces deux monsieur ont littéralement dynamité les Oscars et ont permis à la fin des années 50 à ce que des artistes de tous les horizons puisse gagner un prix dans l’animation. Ce n’est plus une certaine élite de l’animation comme du temps de Fantasia et de Blanche Neige qui ont reçu un Oscar d’Honneur rien que pour eux. Et le prix du meilleur long métrage d’animation a été inventer avec l’évolution de l’animation, la facilité de production qui a permis entre autre à ce que la production de long métrage soit de plus en plus accessible. Beaucoup de monde crache sur le prix en disant qu’il empêche les filmes d’animations de gagner l’Oscar du Meilleur film, mais avez-vous oublié ce que cela apporte ? Est-ce que l’on aurait autant parlé du cinéma d’animation japonais s’il n’y avait pas eut la création du trophée ? Est-ce que tous ses filmes sélectionnés ou nominés auraient été connu dans le monde entier s’il n’y avait pas eut ce prix ? Et puis tout simplement, sans même parler des films autre que les leader du marché comme Disney, est ce qu’un seul film d’animation aurait eut la chance d’être reconnu par les Oscars ? Je ne crois pas. Parce que même si les films d’animation japonais était qualitatif, il n’aurait pas forcément le niveau pour être nominé en tant que meilleur film, donc aucune chance pour ses films de se faire parler d’eux dans une cérémonie faite pour faire parler les talents du cinéma. Enfin pour ceux n’étant pas convaincu de l’infériorité numérique de l’animation face au format filmique, si le cinéma d’animation est mieux que le format filmique, pourquoi l’Oscar du meilleur film d’animation serait moins glorieux ? Suivant leur logique, l’animation battrait chaque année le format filmique, mais est ce que cela aurait une réelle valeur ? Cela reviendrait à la même chose vu que des filmes d’animation non nominés pour le meilleur film par rapport à d’autre créerai exactement les mêmes polémiques. Ce qui est assez amusant de noter c’est que beaucoup pensent qu’il est anormal que Disney gagne régulièrement l’Oscar pour ne pas dire tout le temps, mais majoritairement vous préférez soutenir “le meilleur film tout court” au “meilleur film en prenant en compte les conditions de réalisation”. Parce que les gens sont comme moi et qu’ils se soucis pas de comment est réalisé le film, ils veulent juste voir le meilleur film. Mais est ce que cela marginalise les films d’animation ? Aucunement, car, je le rappelle, si Souvenir de Marnie ne gagne pas, au moins on parle de lui et même si le film n’est pas reconnu publiquement par les professionnel, il est reconnu par le public et c’est le plus important. Pour finir, pourquoi personne ne crache sur la présence de l’Oscar du meilleur documentaire ou du meilleur film étranger ? Parce que respectivement : vous n’êtes pas forcément intéressé par cet art et parce que The Artist a gagné l’Oscar du meilleur film. En soit le cinéma d’animation n’est pas différent des autres arts, et n’est pas plus marginalisé que les autres, c’est surtout qu’il y a une plus forte communauté d’un côté plutôt qu’un autre. Maintenant les Oscars célèbrent à leurs manières le cinéma, comme vous jugez le cinéma à votre manière, et si vous critiquez le jury de quelque chose, évitez d’adopter le même comportement qu’eux. Les Oscars font partis de ses rares cérémonies acceptant que des films étrangers puissent concourir dans des catégories autre que “meilleur film en langue étrangère”, c’est une cérémonie américaine qui récompensent des films anglais, Néo zélandais, Français, et dernièrement Mexicain comme étant les meilleurs film, comment cracher dessus ? Nous pouvons être en désaccord avec la victoire écrasante de Disney qui, chaque année, semble prouver que c’est lui le plus fort, mais à l’heure actuel nous pouvons pas prouver que Disney ne mérite pas ses prix. Je ne nie pas que la situation devient préoccupante pour l’avenir du cinéma d’animation car si nous faisons rien, cela pourrait devenir une forme inconsciente de maitre étalon, et cela pousserait inconsciemment les gens à rejeter les films autre que Disney, comme certain fanatiques d’animation japonaise rejette les œuvres japonaises ne ressemblant pas à l’animation traditionnel et au schéma narratif traditionnel du manga. Quels sont les clés pour que Disney ne gagne plus les Oscars ? Faire mieux, se battre, pousser Disney toujours plus loin dans ses retranchements, et un jour, Disney n’aura plus le monopole. Maintenant répondre à certaine critique à l’encontre de Disney c’est une chose. Dire que lors de ses 3 dernières années, il n’y a pas eut de réel preuve de marginalisation au Oscar c’est bien beau, mais au final, est ce que le cinéma d’animation est respecté à sa juste valeur ? Eh bien pas vraiment. D’un point de vue totalement subjectif, on serait tenté que non, que l’animation connait un véritable renouveau par rapport au temps où l’on arrivait à peine à produire des courts métrages d’animations en couleur, qu’il y a un énorme développement de cet art à travers le monde qui commence à se démocratiser en Asie et même en Orient, et je suis totalement d’accord avec ça. Mais facilité le développement d’un art est une chose, la place de celle ci par rapport aux autres arts s’en est une autre. L’un des facteurs les plus marquant c’est le nombre de film d’animation sorti par rapport au film au format filmique. Pratiquement la totalité des films d’animation que l’on a au cinéma représentent moins du quart de la programmation d’un cinéma. En prenant une programmation d’été dans les cinéma UGC en 2018 (où l’on a une forte production filmique), on a 31 films et seulement 5 films sont des films d’animations, et un seul (A silent voice réalisé en 2016, arrivé en France en 2018) n’était pas une comédie ou un film axé pour un public jeune. Cela peut s’expliquer par le fait que le fait que le cinéma d’animation a une réalisation laborieuse qui prend du temps, de l’argent, et est peut avoir d’énorme répercutions financière en cas d’échec. Ce qui fait que l’on va privilégier la sortie de film grand public et que les œuvres “plus adultes” seront très rare au cinéma, et que certain projets seront ignorer. Ce qui explique que l’on peut avoir des films sortant dans des situations quasi inhumaine comme Mutafukaz qui a du se battre pendant 8 ans avant de pouvoir sortir le film que l’on connait aujourd’hui, l’arrivé très tardive de traduction et de doublage sur certains film au genre dramatique comme A silent voice, ou même des catalogues de film absolument hallucinant dans certain genre de film comme le cinéma d’horreur. Essayez de taper sur Google “Film d’animation horreur” et vous tomberez sur Peur(s) du noir, mais vous trouverez surtout quelques films comme Hôtel Transylvanie, L’étrange pouvoir de Norman, Casper, ou même Scooby doo 2 (qui n’est même pas un film d’animation). Cela montre bien qu’il y a un sérieux problème dans l’animation actuel, mais le pire n’est pas là. On peut se dire que le cinéma d’animation d’horreur est mal mis par Google et tout de suite passer à autre chose, mais à part Mutafukaz qui n’est pas vraiment un film d’horreur à proprement dernier même si celui ci a gagner des prix aux festival du film de genre de Gérarmer, quel film d’animation d’horreur avez vous vu au cinéma ? Avez vous déjà vu un film d’animation d’horreur au cinéma ? La dernière fois que j’en ai vu un à l’affiche c’était Perfect Blue qui était en même temps que Mutafukaz à mon cinéma de banlieue parisienne (gros bisous au cinéma Le Lido à Saint Maur des fossés), et ce film est sorti en 1999 en France. Le problème étant que l’on commercialise que trop peu les films de genre comme les drame ou même les films qui cherchent à aller hors des sentiers battus, du coup le public ne sait pas que ses films existent, donc ils vont pas les voir, donc de moins en moins de film d’animation “originaux” sortent en salle ou sont même réalisé. Je pense que les gens veulent découvrir de nouvelle chose, mais que l'on facilite pas l'accès à la nouveauté, ce qui expliquerait, entre autre le succès de disney: Disney innove et va chercher des registres peu commun tout en restant dans un registre tout public, et les gens aiment. D'un coté ça rappelle le bon vieux temps où on faisait des films originaux où on innovait et où on découvrait de nouvelle choses, de l'autre on innove et on va taper dans du tragique et du drame dans un film tout public, et inévitablement les films Disney marchent. Pourquoi les gens préfèrent regarder des films Disney plutôt que des films familiaux à la dreamworks ou la bluesky ? Parce que Disney ne fait pas qu’une histoire qui se termine bien, les films Disney ne se terminent pas tous bien, et c’est ça ce qui charme. On a de la réflexion, des scènes faisant peur, des moments tragiques, ... C’est ça ce que veulent les gens: de la diversité, de la découverte, de l’originalité. Je suis d’accord que ce que je vais soulever maintenant marche aussi pour le cinéma filmique et qu’il serait totalement faussé de spécifier le cas du cinéma d’animation quand le problème s’étend aussi avec le format filmique, mais il y a aussi des choses à retenir. Est ce que vous avez déjà vu un court métrage dans une séance de cinéma ? Est ce que vous savez comment ils sont distribuer au cinéma ? Non ? Tout simplement parce qu’il n’y a aucun court métrage au cinéma. Les seuls que l’on peut voir sont sur internet, dans les festivals, ou encore dans des projets de découvertes dans le cadre culturel ou scolaire dans une série de court métrage, mais vous ne verrez aucun films d’animation ou de série de court métrage au cinéma. Pourquoi ? Il y a plusieurs explication. Pas assez de financier, format pas pratique à commercialiser donc faut aussi trouver d’autre film à ajouter pour que le spectateur puisse rentabiliser sa séance de cinéma, pas assez de public pour ce genre de cinéma, ... mais tout se résume en une chose: Tous le monde s’en fout. Comme personne n’a voulu accorder assez d’importance au courts métrages que l’on peut pas en voir au cinéma, ce qui décourage les réalisateurs, ce qui fait qu’on a pas assez de court métrage pour remplir une séance de cinéma, donc personne n’a accès à ce format, etc... Pourquoi je n’ai pas fait un classement pour les meilleurs courts métrages d’animation au Oscar ? Parce que tout le monde en a rien à foutre (c’est l’excuse que je privilégierai le moins) mais surtout parce que certain court métrage sont introuvable. J’ai eut de la chance, j’ai pu voir Garden Party qui était un film nominé au Oscar réalisé par des étudiants français en cinéma d’animation et qu’il y a eut une petite vague médiatique autour que presque personne n’a suivis, mais il n’y aurait pas eut cette vague médiatique, j’aurais jamais pu regarder ce film alors qu’il était nominé au Oscar, et rien que là ça me fait poser des questions. Comment les mecs des Oscars ont pu trouver ce film ? Et surtout, comment les mecs des Oscars ont pu voir et nominer des films qui sont inaccessible sur internet ? J’aurai pu critiquer que les courts métrages sans dialogue mais j’aurai jamais pu critiquer la majorité des films d’animations car je ne parle pas espagnol et je n’ai pas une assez d’expérience avec l’anglais pour comprendre certaine subtilité dans les dialogues anglais. Et pourquoi je peux pas avoir des versions sous titrés ou même doublé ? Parce qu’elles existent pas et que la quasi totalité ne sont jamais sortie en cinéma. Ce qui me fait poser la question: Comment les membres du jury ont pu entendre parler de certain films ? Le gagnant 2018 c’est le film autobiographique de Kobe Bryan, encore ici cela se comprend vu la popularité de Kobe Bryan au États Unis, mais on a des films comme A Singles Life, même si le film est bon et même si les réalisateurs se sont fait un peu connaitre via Mute qui est inoubliable (à l’aide), ou encore City of Utrecht qui devait promouvoir le départ du tour de France en 2015, concrètement A Single Life est un film hollandais qui sort un peu d’un chapeau. Je sais qu’il y a toujours l’excuse du réseautage où tout le monde se connait dans le monde du cinéma ce qui, je pense, est entièrement faux ça a des limites. Prenez n’importe quel personne de votre entourage et demandez lui de vous citer trois titre de court métrage d’animation, et le résultat est qu’à part quelques rare exception qui arriveront à citer un ou deux films de la Silly Symphonies de Walt Disney, vous aurez plus de 80% des personnes interrogé qui ne sauront pas citer 3 court métrages d’animation, ni même ce qu’est la Silly Symphonie de Walt Disney. Le grand public n’a pas facilement accès aux court métrages, si j’aurai peu être fait un effort à revoir 3 ou 4 fois pour bien comprendre tous les personnages en anglais, je pense qu’une grosse majorité n’ont pas le niveau suffisant en anglais pour vouloir se lancer dans le visionnage d’un film sans sous titre, et le fait que les films n’ont pas l’opportunité d’être traduit fait que l’on a pas accès à des très bon films. Il faudrait un moyen de promouvoir les courts métrages d’animation et de faire en sorte de pouvoir offrir la possibilité à des films d’être visionnable au cinéma, et sans même demander la salle de cinéma, au moins facilité l’accès au court métrage de manière général. Les courts métrages ont le même formats que certain épisode de série, pourquoi ne pas exploiter cela et créer un programme diffusant les courts métrages d’animations ? Il y a une volonté net chez certaines chaines de télévisions comme Gulli ou France 4 de donner une place d’honneur à l’animation française, pourquoi ne pas faire un programme quotidien diffusant les œuvres sortant de nos écoles de cinéma d’animation ? Pourquoi ne même pas favoriser le visionnage de court métrage sur des plateformes de streaming ? C’est mettre sous silence le langage d’un artiste ayant la volonté d’exprimer son art, de nous raconter une histoire, et de nous divertir comme tout bon film. De ça, je peux pas dire que le cinéma d’animation se porte bien. Même si les Oscars, les césars, l’ours d’or du cinéma, ... même si ses concours permettent de récompenser les films de leurs pays et leurs donner une dimension international, on a quand même un art qui, d’un point de vue globale, souffre beaucoup, et si l’on fait des cas par cas, on se rend compte que cela ne fait que s’empirer. Et après on continue de s’acharner sur des détails insignifiants du genre “Disney gagne beaucoup de fois l’Oscar du meilleur film d’animation”. Big news, t’es en Amérique, subjectivement t’as plus envi de féliciter des films sortie dans ton pays, et Disney étant le meilleur en Amérique, Disney aura toujours un avantage subjectif même si cela peut changer via les polémiques grandissantes sur les nombreuses victoires de Disney, ou encore la récente arrestation des frères Weinstein qui étaient ceux qui “dirigeait les Oscars”, ce qui expliquerait BEAUCOUP de récompenses en vu de la personne (n’hésitez pas à voir la vidéo “5 saloperies d'Harvey Weinstein - FERMEZ LA” de la chaine “MJ - FERMEZ LA“ qui, je trouve, est une très bonne vidéo parlant en détail de pourquoi les frères Weinstein ont été un cancer du cinéma au niveau mondiale en plus d’être des violeurs d’actrices). Sans forcément lancer de faux espoir mais en vu d’Indestructible 2 et de certains films comme Hôtel Transylvanie 3 ou certaines bande annonces comme celle de Nouvelle génération ou Spiderman into the spider-verse, je me dis que l’année 2019 PEUT être riche en surprise et que Disney n’aurait pas une victoire facile. Mais rappelez vous: “ C’est un groupe qui, tout comme nous, a sa propre perception du cinéma d’animation et sa manière de la juger”, comme les Césars qui ne nominent jamais de films non français pour ne récompenser que le cinéma français, les Oscars ont leurs propre manière de féliciter, donc si vous n’êtes pas d’accord avec eux, howell, de toute façon si votre film n’est pas représenté aux Oscars, il le sera dans un autre prix. Dans le pire des cas, vous pouvez toujours soutenir le cinéma d’animation qui vous plait via des sites de critiques en ligne tel que Nautiljon ou même Sens Critique car c’est en extériorisant notre avis sur les choses qu’il prendra plus de valeur, et c’est en défendant des films qu’ils peuvent devenir culte. Maintenant peu être que le cinéma d’animation ne souffre pas plus que certain film comme les films de genre en général, mais il n’a pas forcément la place qu’il mérite. Je me dis que cela va changer avec les mentalités, que la télévisions ou même les distributeurs arrêteront de privilégier les films au formats filmique pour enfin donner plus de place au cinéma d’animation qui a beaucoup à donner, et que les courts métrages (filmique ou d’animation) arriveront à se commercialiser comme ils l’étaient du temps de la nouvelle vague ou de Silly Symphonies. Pour ça qu’une seul solution: Faire mieux, se battre, changer la donne, mais si le public pouvait faire un petit effort et contribuer à faire marcher le schmilblick, cela serait vachement plus facile.
Merci à vous d’avoir lu jusqu’au bout et j’espère n’avoir pas été trop chiant ni rébarbatif, au quel cas je m’en excuse d’avance. N’hésitez pas à aller voir ma page Sens Critique (Youdidi) où tous les filmes cités dans cette articles y sont critiqué et analysé en détail. Si des choses ont pu vous échapper sur mon point de vue sur tel ou tel film, vous pourrez surement trouver les réponses en relisant les critiques. Faites vous un avis constructif et n’hésitez pas à le partager. De mon côté je le respecterai s'il est en désaccord avec le miens mais je le respecterai encore plus si vous de vôtre côté vous respectez mon avis et ma personne.
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