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Tumblr parlant d'un univers: le mien
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youdidi-universe · 6 years ago
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Mes 10 Séries préférés
AprĂšs avoir Ă©crit ma liste des 10 films qui m’ont le plus marquĂ©, j’ai eut l’envi de faire une liste des 10 sĂ©ries qui m’ont le plus marquĂ©. Cela ne veut pas dire que le 1er est la meilleur des sĂ©ries parce que je n’ai pas encore tout vu, je n’ai pas l’expĂ©rience ni mĂȘme la maturitĂ© pour fixer dĂ©finitivement les sĂ©ries qui m’ont le plus touchĂ© dans ma vie, et objectivement ce n’est pas vrai. A aucun moment je serai lĂ  Ă  dĂ©fendre ces sĂ©ries comme si c’était des Ɠuvres parfaites, le but de mon article est, comme le prĂ©cĂ©dent, de se poser tranquillement pour parler de 10 sĂ©ries que j’aime et qui m’ont apportĂ©s beaucoup de chose. Le concept est que je me pose de temps en temps histoire de parler de choses que je ne peux pas parler sur Sens critique, qui me font plaisir, et cette fois ci on va parler des sĂ©ries qui m’ont le plus apportĂ© dans ma vie Ă  leurs maniĂšre. Ce genre de top n’a pas Ă  se justifier ou mĂȘme Ă  dĂ©fendre, mĂȘme si exceptionnellement j’enfreins la rĂšgle pour mon pure plaisir personnel. Si vous ĂȘtes pas d’accord ce n’est pas un mal, vous avez des goĂ»ts diffĂ©rents du miens et tant mieux, votre top est tout aussi lĂ©gitime que le miens, ce n’est pas grave. Ce genre de classement est purement c’est personnel et je respect ça, c’est pour ça que si je devais croiser un classement incluant des Ɠuvres que je n’apprĂ©cie pas, ce n’est pas grave, si ça se trouve vous avez une histoire tout aussi intĂ©ressante Ă  raconter par rapport Ă  la relation que vous avez avec elle (voir mĂȘme plus intĂ©ressante), et tant mieux. Si par hasard je devais Ă  critiquer des sĂ©ries ou des Ɠuvres dans cet article c’est parce que personnellement je n’aime pas tel ou tel Ɠuvre, mais de toute façon je vais essayer de ne pas citer quand il m’est possible de le faire, et puis mĂȘme si je n’y arrive pas Ă  parler d’une Ɠuvre sans dire de nom, vous ĂȘtes quand mĂȘme en droit d’aimer parce qu’encore une fois c’est personnel et que je n’ai pas la vĂ©ritĂ© absolue. Si ça se trouve je me rendrai compte que j’ai tord de dĂ©fendre tel ou tel sĂ©rie, et je me mettrai Ă  glorifier ce qu’aujourd’hui je trouve hĂ©rĂ©tique ou mĂȘme ce que je trouve dangereux pour l’animation et l’art en gĂ©nĂ©ral. Je vais essayer de dĂ©velopper un maximum mais parfois j’ai tellement ressenti la chose comme une expĂ©rience personnel que j’arrive pas Ă  dĂ©velopper plus, ou bien que cela ne nĂ©cessite pas des heures et des heures de parole pour dire que j’ai bien aimĂ©, ça peut arriver aussi. En 10e position: Pandora Hearts de Jun Mochizuki Ça c’est tout particulier parce que ce n’est pas tant la sĂ©rie qui m’a marquĂ© mais l’histoire qui dĂ©coule de cette sĂ©rie. La sĂ©rie en elle mĂȘme est vraiment trĂšs plaisant avec cet univers anglais des annĂ©es 60 qui est vraiment sympa au regard, tout ce qui est univers anglais et vieux j’adore et c’est du Ă  une autre sĂ©rie qu’on verra plus tard, l’animation 2D typique des annĂ©es 2000 qui m’est toujours un rĂ©gale Ă  regarder, et l’histoire est vraiment intĂ©ressante quoi qu’un peu creuse, et puis mĂȘme si la fin est vraiment insuffisante qualitativement, j’ai vraiment passĂ© un bon moment devant Pandora Hearts. Il y a une scĂšne qui m’a marquĂ© c’est la scĂšne oĂč Oz devient fou et oĂč il dĂ©moli un bĂątiment en le touchant. Dit comme ça la scĂšne a l’air nul mais dans le contexte c’est vraiment une scĂšne assez jolie Ă  mater oĂč le hĂ©ros qu’on voyait dans une certaine suretĂ© et dans un certain contrĂŽle, perd complĂštement les pĂ©dale et relĂąche toute la frustration qu’il a accumulĂ© auparavant, et c’est vraiment beau. Mais en vrai si j’aime particuliĂšrement cette sĂ©rie c’est parce que je l’ai connu au lycĂ©e en voulant m’intĂ©resser d’une fille assez sympa avec qui j’étais en cour d’allemand (coucou Colleen si tu passes par ici). Au collĂšge j’étais assez Ă  l’écart, au lycĂ©e j’ai essayĂ© de crĂ©er du contact, et l’un des contact que j’avais eut c’était avec cette fille, et peu ĂȘtre que je suis tombĂ© amoureux ou peu ĂȘtre que c’est plus difficile que ça (j’opterai plutĂŽt pour la 2e proposition), mais cette sĂ©rie, qui est la sĂ©rie prĂ©fĂ©rĂ© de cette fille, m’a permis de faire une Ă©vasion dans un univers que je ne connais pas vraiment, m’a permis de mieux connaitre quelqu’un, et m’a permis de passer un trĂšs agrĂ©able moment. La chose malheureux dans l’histoire est que j’avais perdu le nom de la sĂ©rie avant de la dĂ©couvrir, que par hasard j’ai pu croiser une amie de cette fille, que j’en ai profitĂ© pour qu’elle me passe son numĂ©ro afin qu’elle me redonne le nom de cette sĂ©rie, et que le fait que j’obtienne son numĂ©ro sans lui demander ça l’a repoussĂ© et elle m’a fait la gueule. En mĂȘme temps j’ai pas Ă©tĂ© trĂšs malin et peu dĂ©licat, mais en vrai si j’ai pu dĂ©couvrir une aussi belle sĂ©rie, je regrette pas vraiment (encore dĂ©solĂ© Colleen si j’ai Ă©tĂ© indiscret) En 9e position: Fairy Tail de Hiro Mashima ALORS LA je ne m’explique pas trop moi mĂȘme. Pour tout avouĂ© je n’aime pas tant que ça la sĂ©rie et je ne pourrai pas regarder plus de deux Ă©pisodes pour le plaisir si j’ai quelque chose de mieux Ă  faire. J’ai constamment l’impression que l’écriture a Ă©tĂ© fait par un gamin de 8 ans et que la sĂ©rie me prend pour un gros demeurĂ© qui n’a jamais vu de sĂ©rie animĂ© avant. MAIS mais mais la sĂ©rie reste correct et suffisant, on peut pas dire que c’est horrible Ă  regarder, on est juste lĂ  Ă  regarder et Ă  s’en foutre ouvertement. Mais si j’aime cette sĂ©rie et qu’elle est dans mon classement, c’est parce que la rĂ©alisation est l’une des meilleur que j’ai pu voir de ma vie. Sans dĂ©conner si la sĂ©rie est affreusement creuse, au moins elle a le mĂ©rite de mettre en valeur le travail visuelle et les graphismes qui sont vraiment Ă  tomber par terre. Les musiques j’en parle mĂȘme pas tant chaque une sont excellente et tant elles peuvent me procurer des frissons rien qu’en y repensant. Il y a un Ă©pisode que j’ai trouvĂ© fort beau c’était quand Natsu frappe Erza et qu’il va combattre Jelal dans une tour de cristal, j’adore cette scĂšne. Ce genre de sĂ©rie qui ne sert qu’à ĂȘtre beau et Ă  montrer de la baston ça existe, c’est un genre Ă  part qui ne sert qu’à ĂȘtre plongĂ© dans un univers, et en soit mĂȘme si j’ai beaucoup de mal avec ce genre de rĂ©cit, je n’arrive pas Ă  me dĂ©crocher de Fairy Tail, non pas par son univers scĂ©naristique, mais par la beautĂ© de l’image. MON DIEUX que cet animĂ© est beau. SI vous n’avez pas vu Fairy Tail ou si vous avez dĂ©jĂ  vu mais que vous avez trouvĂ© ça nul avec le fan service et les personnages qui pleurent tous les 5 Ă©pisodes, essayez de regarder Fairy Tail comme une dĂ©monstration de talent de rĂ©alisation et non comme une histoire intĂ©ressante, et l’expĂ©rience ne sera vraiment pas Ă  regretter. En 8e position: Inspecteur Barnaby de  Caroline Graham Et lĂ  faut une explication. On a toujours une sĂ©rie qu’on adore regarder en famille Ă©tant petit, et avec mes parents et grands parents j’adorais regarder des policiers. Voila, c’est mon petit pĂ©chĂ© mignon, j’aime regarder des sĂ©ries policiĂšre de l’aprĂšs midi ou du dimanche soir. J’adore l’ambiance que cela instaure, je trouve qu’on rentre dans une nouvelle façon de raconter une histoire, et je peux facilement rester des heures Ă  mater des sĂ©ries policiĂšres le samedi soir. Columbo, Meurtre Ă  PĂ©taouchnok, Lewis, Murdock, ... Je ne saurais dĂ©nombrer le nombre de sĂ©rie policiĂšre que je me suis mangĂ©, et cela a inĂ©vitablement impacter ma façon de voir les choses. J’ai Ă©normĂ©ment jouĂ© Ă  des jeux d’énigmes et derniĂšrement j’ai rĂ©ussit Ă  analyser Danganronpa et Ă  reconnaitre ce qui est bien fait de ce qui l’est moins. Mais pour moi la sĂ©rie dont je me souviendrai toujours, c’est l’inspecteur Barnaby. Rien que le gĂ©nĂ©rique me glace le sang tellement il me met mal Ă  l’aise mais en mĂȘme temps qui me procure un plaisir immense. Je pense que c’est de lĂ  qu’est nĂ©e mon obsession pour le style anglais parce qu’à chaque fois que j’écoute les soundtrack de la sĂ©rie ou que je regarde les anciennes maisons de campagne, je suis bouche bĂ©ant et j’adore d’entrĂ©, c’est cette sĂ©rie qui, plus tard, va me faire adorer le style anglais de Souvenirs de Marnie, ou encore des jeux Professeurs Layton . Je ne saurais dĂ©nombrer le nombre d’épisode qui m’ont marquĂ©, l’une des scĂšnes des plus marquant reste celui oĂč il y a un ouvrier dans une fabrique de concentrĂ© de tomate qui se fait Ă©craser par un chariot Ă©lĂ©vateur. Sans doute parce que j’ai vu l’épisode quelque temps avant que ma grand mĂšre meurt et que depuis le gĂ©nĂ©rique de la sĂ©rie me rend assez morose, mais je ne garde que du positif de la sĂ©rie et encore aujourd’hui j’adore regarder des Ă©pisodes le dimanche soir. Il y a aussi un Ă©pisode avec Olivia Colman (qui a jouĂ© dans la favorite rĂ©cemment et qui peut voler l’Oscar Ă  Lady Gaga) oĂč elle est incroyable, Ă  chaque Ă©pisode on a de rĂ©els idĂ©es de scĂ©narios et de mises en scĂšne qui vaut le dĂ©tour, c’est vraiment un plaisir Ă  voir. Si je devais dire un Ă©pisode qui m’a particuliĂšrement marquĂ©, cela serait l’épisode Écrit dans le sang oĂč la fin m’a terrorisĂ© tellement elle est brutal mais tellement bien faite. Si vous avez la chance de voir les anciens Ă©pisodes, c’est l’épisode un peu vieux et un peu space mais ça vaut le coup. En 7e position: Martin MystĂšre de GrĂ©gory Panaccione et StĂ©phane Berry J’adore le paranormal. Si je n’aime pas les Ă©missions type chasseur de fantĂŽme (alors que je disais que j’adorais regarder TAPS avec mon frĂšre et que ça m’a fait aimer [REC] c’est quand mĂȘme une blague) sans doute parce que j’ai grandit et que je trouve ces Ă©missions sans rĂ©el but spirituel que vendre du paranormal pour faire peur, j’adore les rĂ©cit fantastique oĂč il y a des vampires, des loups garous, des fantĂŽmes, ... et c’est tout naturellement que j’adore Martin MystĂšre. J’ai d’ailleurs une anecdote sur Martin MystĂšre, c’est que quand j’étais au collĂšge, j’allais rentrĂ© aux lycĂ©e, j’avais eut une Ă©norme vague de nostalgie (on y reviendra plus tard) oĂč je ne voulais voir que des anciennes sĂ©ries que j’ai pu voir sur Canal J et autre, et Martin MystĂšre a Ă©tĂ© la sĂ©rie qui a lancĂ© cette recherche nostalgique. J’étais en vacance et je m’emmerdais comme c’était pas permis Ă  regarder des dessins animĂ©s de l’époque, et puis il y a eut Martin MystĂšre et j’ai eut une vague de nostalgie. J’avais Ă©normĂ©ment d’image qui me revenait en tĂȘte, l’animĂ© en lui mĂȘme Ă©tait excellent, du coup je me suis mis Ă  re-mater ça de maniĂšre religieuse tous les jours Ă  16h pendant ses vacances, et c’était toujours aussi fou. Ce qui m’a toujours fasciner avec Martin MystĂšre c’est Ă  quel point j’ai l’impression de voir une oeuvre que je ne reverrai pas ailleurs, et ce dĂ©tail je crois que c’est ce qui relie toutes mes sĂ©ries prĂ©fĂ©rĂ©s entre elles, quand je les regarde j’ai l’impression que je ne reverrai pas une Ɠuvre similaire ailleurs. Et pour Martin MystĂšre ce qui m’a touchĂ© c’était l’horreur et la capacitĂ© de la sĂ©rie de slalomer dans de l’humour, pour retomber dans de l’horreur qui parfois approche presque celle de jeux vidĂ©os que l’on a actuellement. DĂ©jĂ  ce travail graphique m’avais particuliĂšrement marquĂ© parce qu’à l’époque sur Totally spies ça avait vraiment de la gueule (le problĂšme sur Totally Spies c’est que ça a affreusement mal vieillit, contrairement Ă  Martin mystĂšre qui est sorti un ans aprĂšs et qui est pratiquement aussi beau qu’à l’origine). Dans l’ambiance des Ă©pisodes, les dĂ©cors, la mise en scĂšne,... Je trouve que les Ă©pisodes ne se ressemble presque pas alors qu’il y a un risque de rĂ©pĂ©tition avec le temps, c’est assez beau. Il y a un Ă©pisode dont je n’ai plus le nom (il faudrait que je me le re-mate une fois) c’est un Ă©pisode qui est complĂštement en dĂ©calage avec les autres Ă©pisodes de la sĂ©rie oĂč l’on a Martin MystĂšre au bord d’un lac en train de pĂȘcher avec son pĂšre, et on a une discussion vraiment touchante sur la maniĂšre de voir les choses et de vivre notre passĂ© qui m’a beaucoup marquĂ©. En plus d’ĂȘtre une sĂ©rie fun Ă  regarder parce que l’action est cool et que les Ă©pisodes sont tous originaux avec parfois des inspirations de Stephen King, on a des scĂšnes de rupture comme ça oĂč l’on se pose, on met la sĂ©rie de cĂŽtĂ©, on prend des risques, on Ă©pure la scĂšne, et on prend le temps de dire des choses qui sont belles et qui peuvent ĂȘtre important pour le public. Pour une sĂ©rie d’action aventure grand public, dĂ©jĂ  niveau animation c’est le feu, mais alors niveau contenu ça m’a agrĂ©ablement surpris et cette sĂ©rie fait parti des sĂ©ries que j’adore re-regarder de temps en temps car elle fait parti de mes sĂ©ries prĂ©fĂ©rĂ©s Ă©tant enfant.   En 6e position: Code Lyoko de Tania Palumbo et Thomas Romain Et lĂ  je ne comprend plus parce que cette sĂ©rie, je me souviens ne pas l’avoir aimer Ă©tant jeune, et si, jeune, je me revoyais en train de dire ce que je vais dire, j’aurais presque honte. Code Lyoko c’est clairement la sĂ©rie que j’ai le moins aimĂ© durant le premier visionnage, ça ressemble pas Ă  ce qui se fait Ă  cĂŽtĂ©, les persos sont moches, ... Mais je ne sais pas si c’est parce que je me rend compte que j’ai exactement le mĂȘme front qu’eux, mais plus le temps passe, plus j’aime cette sĂ©rie. Tout a commencĂ© il y a pas longtemps en discutant avec une ami (salut Aruvenn) avec qui je parlais de dessin animĂ©, puis Ă  un moment, je ne sais plus pourquoi, on a commencĂ© Ă  parler de Code Lyoko, et j’ai eut envi de revoir les Ă©pisodes. J’avais auparavant revu le gĂ©nĂ©rique parce que pourquoi pas, et il y a un truc qui m’a tout de suite sautĂ© au visage c’était que le gĂ©nĂ©rique de la saison 4 Ă©tait bougrement intelligent. Le logo accompagnait les images et je voyais Ă©normĂ©ment d’idĂ©e visuel dans ce gĂ©nĂ©rique avec le saut de Odd qui Ă©tait mis en valeur par un dĂ©placement horizontale du logo, l’image de Ulrick et Odd Ă  la fin qui ressort avec les pic du logo qui s’inclue trĂšs bien avec la main entrouverte d’Ulrick, Ulrick en plein saut pour faire une attaque avec une barre de fer qui prend de la grandeur car Ă©tant mis au centre du logo... et ces Ă©lĂ©ments m’ont fait dire “gars, il faut que tu te mates cette animĂ©, tu as surement loupĂ© un truc” et j’avai clairement loupĂ© un truc. Avant je n’aimais pas Code Lyoko et je comprend pourquoi: J’étais trop jeune pour regarder Code Lyoko. La sĂ©rie est bourrĂ© d’idĂ©e artistique que je ne pouvais pas comprendre enfant, c’était une sĂ©rie qui assumait son style profondĂ©ment marquĂ©, et ce style profondĂ©ment marquĂ© me dĂ©rangeait parce qu’il n’était pas pleinement dans l’action, ni pleinement dans de la psychologie, et cela peut ĂȘtre un dĂ©faut de ne pas avoir un caractĂšre marquĂ© pour un jeune public. Avec du recul je me rend compte Ă  quel point Code Lyoko est une bonne sĂ©rie qui a ses erreurs mais qui a une identitĂ© profonde et je trouve ça trĂšs beau. Autre point qui m’a beaucoup marquĂ© c’est Ă  quel point la sĂ©rie est Ă©crite sans retenu avec une dĂ©contraction dĂ©sinhibant, ce qui donne parfois des scĂšnes gĂ©niales Ă  mater au second degrĂ© ce qui m’a poussĂ© Ă  crĂ©e un compte Twitter qui s’appelle Out Of Context Code Lyoko. Je venais d’apprendre comment consommer cette sĂ©rie et je commençais Ă  adorer consommer cette sĂ©rie comme cela. C’est une sĂ©rie qu’il faut voir adulte avec du recul, mĂȘme si la sĂ©rie peut plaire aux jeunes, et pour moi mon Out Of Context pousse justement Ă  aller voir la sĂ©rie, Ă  redonner une seconde chance Ă  cette sĂ©rie sous ce nouveau point de vue et je suis heureux que ce compte ait dĂ©passĂ© les 2 500 followers, je ne m’y attendais pas, je n’y attendais rien du tout, mais pourtant ça marche et les gens aiment regarder code lyoko de cette maniĂšre, et ça c’est beau. Le mec il fait de la pub pour son twitter secondaire pendant qu’il prĂ©sente ses sĂ©ries prĂ©fĂ©rĂ©s, il n’a pas honte ? Non ! x) En 5e position: Darling in the Franxx de Nishigori Atsushi Darling in the franxx est la preuve que l’animation japonaise n’est pas une cause perdu, que l’animation japonaise ne sert pas qu’à attirer que des adolescent vide d’esprit en recherche de sexe et de sensation forte sous fond de Kpop, et Darling in the Franxx est surtout un excellent hommage au travail de Frank Wedekind. On peut mĂȘme reprocher Ă  l’animĂ© d’ĂȘtre une copie de l’éveille du printemps de Frank Wedekind, mais c’est tellement rare de voir des animĂ©s avec une autant de maitrise et avec des sujets aussi fort que l’on va pas se plaindre. J’ai une immense passion pour l’écriture des personnages, et (on y reviendra plus tard) j’accorde une place particuliĂšre pour les personnages secondaires. Je me focalise beaucoup sur la place des personnages secondaires ainsi que de leurs valeur dans le rĂ©cit, et je me rend compte que dans Darling in the franxx, un personnage secondaire peut donner tellement de chose, c’est beau. Le tout dans un respect complet des rĂšgles de l’art avec une vrai maitrise du propos sur l’adolescence et de la sexualitĂ©, c’est vraiment un bon moment. Je me souviens d’une scĂšne oĂč l’on a Hiro (je crois qu’il s’appelle comme ça) qui se fait entrainĂ© dans un Franxx par Zero Two dans l’épisode 1, c’est la scĂšne la plus connu de la sĂ©rie, et cette scĂšne est vraiment riche en sous entendu et en sous texte, ça fait du bien d’avoir ce genre de chose de la part des animations japonaises actuellement. L’expĂ©rience est longue peu ĂȘtre, mais un trĂšs bon moment.  Encore une fois c’est 80% de Frank Wedekind et 20% de rĂ©el crĂ©ation, et quand on connait la piĂšce d’origine, cela peut trĂšs vite dĂ©ranger, mais on peut se dire que c’est comme le voyage de chihiro, Darling in the franxx est L’éveille du printemps vu par son auteur. Mais aimant cette piĂšce et l’ayant mĂȘme jouĂ©, cela me rappelle plus de trĂšs bons souvenirs qu’autre chose. L’éveille du printemps c’est un drame qui met en scĂšne des enfants dans un village au dĂ©but du 20e siĂšcle, et qui met en scĂšne des Ă©colier formatĂ© dans un systĂšme trĂšs religieux oĂč l’on dit que la cigogne apporte les bĂ©bĂ©s par la cheminĂ©, et que maman grossit parce qu’elle a beaucoup mangĂ©. Et dans cet environnement, on a un enfant du nom de Melchior, un enfant Ă©duquĂ© par un pĂšre traditionaliste et une mĂšre profondĂ©ment moderne, qui va donner un coup de pied Ă  ce systĂšme en Ă©duquant ses camarades Ă  la pratique sexuel (il va aller au point de faire une dĂ©monstration pratique, mais au moins dire du pourquoi du comment,... ou presque... regardez la piĂšce et vous comprendrez), et Darling in the franxx est exactement ça, pas Ă  la lettre prĂšs parce qu’en 1895 il n’y avait pas de mĂ©cha, mais spirituellement on cherche Ă  faire transmettre le mĂȘme message sur l’obscurantisme, la libertĂ©, et l’adolescence. Je me revois encore dans les coulisses du thĂ©Ăątre Ă  stresser comme un connard Ă  l’attente de mes rĂ©sultats, et mĂȘme de maniĂšre plus gĂ©nĂ©ral, je me souviens de tous les bons moments passĂ©s au conservatoire et c’est un peu grĂące Ă  cette sĂ©rie. Évidemment que je n’ai pas besoin de la sĂ©rie pour m’en souvenir, je suis encore au conservatoire et faudrait avoir des problĂšmes mĂ©dicaux pour oublier de tels moments, mais des petites piqures de rappelle cela ne fait jamais de mal.    En 4e position: Wakfu d’Ankama MON DIEUX que Wakfu est bien. Je me souviens quand j’ai dĂ©couvert cette sĂ©rie, j’étais en primaire, ça passait sur Toowam le matin, j’étais vraiment intĂ©ressĂ© par la sĂ©rie et l’univers de Dofus mĂȘme si j’étais influencĂ© par mon frĂšre qui achetait des magazines pour y jouer et pour au final dire que c’est nul...BREF. Les dĂ©cors Ă©taient magnifique, les personnages avaient de super nom et Ă©taient vraiment identifiable, mais encore une fois j’étais facilement influençable et au lieu de n’écouter que moi j’ai prĂ©fĂ©rĂ© passer Ă  cĂŽtĂ©. C’est une sĂ©rie que j’ai un peu nĂ©gligĂ©, mĂȘme si j’ai suivis les 10 premiers Ă©pisodes, l’épisode avec Vampyro est magnifique, j’étais pas Ă  fond dans le dĂ©lire. Et puis arriva la saison 3, et lĂ  j’ai rien pu faire. J’ai voulu rattraper le temps perdu et je me suis mangĂ© claque sur claque. La mort de Tristepin est sublime de justesse aussi bien dans l’écriture de son dialogue que dans l’interprĂ©tation des personnages, la fin de Nox remue l’estomac de par ses visuels et la performance de Benjamin Pascal qui est terrifiant,... j’étais vraiment en plein tripe onirique et j’étais conquis par cet univers paysan magique. J’ai ensuite vu les OAV (chose que je ne fais jamais d’habitude) et j’ai foncĂ© dedans tĂȘte baissĂ©. La saison 3 a Ă©tĂ© pour moi une grande leçon de maitrise et de maturitĂ©, et la fin est grandiose. Le gĂ©nĂ©rique est restĂ© gravĂ© dans ma mĂ©moire tellement il est magnifiquement bien chantĂ© et interprĂ©tĂ©, les doublages sont top... Vraiment les mots me manquent pour vous dĂ©crire tout le bonheur que j’ai reçu en regardant cette sĂ©rie qui s’est achevĂ© de la plus belle des maniĂšre et qui, j’espĂšre, n’aura pas de saison 4 car cela entacherait la beautĂ© de la saison 3 qui vient vraiment comme une conclusion et non comme une Ă©niĂšme invitation Ă  l’aventure. Je pense qu’une Ɠuvre est belle quand elle expose toute son ambition, mais pour moi elle prend encore plus de valeur quand elle sait s’arrĂȘter au bon moment, et Wakfu sait s’arrĂȘter au bon moment. En 3e position Le monde Incroyable de Gumball de Benjamin Bocquelet J’ai toujours eut un amour inconditionnel pour l’humour et tout particuliĂšrement l’humour mĂ©ta qui ne cherche pas Ă  ĂȘtre subversif et putassier comme certain peuvent le faire Ă  base de “Oh c’est rigolo quand mĂȘme, il dit des gros mots et il parle au public face camĂ©ra, il a brisĂ© le 4e mur” mais plus l'humour qui sait me faire rire sans ĂȘtre grossier et en osant des blagues qui mettent en danger la crĂ©dibilitĂ© du rĂ©cit Ă  la Scary Movie (ce n’est pas DU TOUT un bon exemple d’humour sans insulte) ou encore Ă  la Cigogne et Compagnie qui est mon film prĂ©fĂ©rĂ© dans ce domaine. Et ce que je trouve fou avec le monde incroyable de Gumball, c’est Ă  quel point qu’on arrive ïżœïżœ autant maitriser l’humour extrĂȘme pouvant dĂ©crĂ©dibiliser ton rĂ©cit, et autant maitriser la rĂ©alisation en une seule et mĂȘme Ɠuvre. LĂ  oĂč dans le domaine on a soit des sĂ©ries qui maitrisent la technique mais qui, niveau humour, allait peu ĂȘtre un poil trop loin comme Robot Chicken, mĂȘme si Robot Chicken est lĂ  aussi une excellente sĂ©rie Ă  matter parce que Mordor in Pakistan et parce qu’on a un robot qui culbute une machine Ă  laver. Dans Gumball on concentre toute la connerie et toute l’inventivitĂ© d’un humour dans un mĂȘme univers, et cet univers est poussĂ© Ă  l’extrĂȘme et je trouve ça juste tarĂ©. Et lĂ  oĂč on se dit “ouais mais la technique doit ĂȘtre mis au second plan” mais mon dieux que ces mecs sont barge. Sans dĂ©conner je n’ai jamais vu ailleurs une tel crĂ©ativitĂ© et une tel prise de risque en terme de rĂ©alisation. Si parfois on peut critiquer une certaine surabondance de l’animation 3D et des effets 3D (ce qui est ironique vu que les personnages sont en 2D), je trouve que Gumball est incroyablement inventif pour toujours trouver LA vanne qui va me faire marrer et Ă  chaque fois t’as au minimum une vanne ou deux qui font mouche. Quand je prend l’épisode Les Excuses ou mĂȘme les pulls, je n’arrive pas Ă  ne pas rire, mĂȘme si j’ai vu, revu et rererevu les Ă©pisodes une centaine de fois, je n’arrive pas Ă  ne pas rigoler parce qu’on est vraiment dans l’humour que j’aime, qui attaque personne, qui est juste, qui ne prend pas les gens pour des cons, et qui est gĂ©nĂ©reux. Gumball c’est un grand oui. Ça fait pas mal de sĂ©rie que je passe sans rĂ©ellement m’éterniser, c’est pas cool, je vais peu ĂȘtre plus m’éterniser sur les deux derniers parce que les deux derniers ont BEAUCOUP plus de choses Ă  raconter. En 2e position Avatar de Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko Et lĂ  je vais tricher et je vais mettre Le dernier maitre de l’air ET la lĂ©gende de Korra en mĂȘme temps parce que je pense que c’est une seul et mĂȘme sĂ©rie sans les ennuies qui vont avec oĂč l’on a l’impression que ce n’est pas une suite spirituel mais juste qu’on a fait une pause et qu’on reprend le mĂȘme film, ici on est sur une “mĂȘme histoire” mais on change radicalement de style et d’univers sans trop quitter l’univers originel (quel enfer !). J’ai dĂ©couvert Avatar avec le film de Night Shyamalan et on va pas se mentir, le moment fut catastrophique. C’est en regardant vite fait sur France 4 un Ă©pisode du dernier maitre de l’air au milieu de saison 2 que j’ai commencĂ© Ă  aimer et Ă  dire “Ah ça c’est pas mal”, puis le lendemain "Oh ça c’est pas mal”, puis le lendemain, puis le lenlendemain... j’étais devenu accro Ă  l’Ɠuvre alors que je l’ai regardĂ© au milieu, ça n’avait juste aucun sens. J’étais emportĂ© dans l’épopĂ©e, l’univers est IMMENSE, aussi vaste que le seigneur des anneaux, et punaise c’est magique. On a tout de ce qui fait une grande sĂ©rie, le propos est gĂ©rĂ© Ă  la perfection, les personnages sont gĂ©niaux et vont parfaitement avec l’action, c’est MAGNIFIQUE bordel j’ai jamais vu des combats aussi riche chorĂ©graphique-ment que graphiquement, c’est dingue, j’ai pas vu un seul Ă©pisode en dessous d’un autre, et j’en redemande encore. Ce qui m’a profondĂ©ment marquĂ© c’est Ă  quel point une sĂ©rie sans continuitĂ© logique entre les Ă©pisodes (du moins on laisse le bagage suffisant pour que tu puisses entamer la sĂ©rie au milieu et adhĂ©rer autant que si tu l’avais commencĂ© au tout dĂ©but) peut te raconter autant de chose et arriver Ă  crĂ©er une histoire qui se tient. On a la guerre et TOUS les propos et les concepts que cela entraine politiquement, sentimentalement, mentalement, corporellement, ethniquement, l’impact que cela peut avoir sur des enfants, sur des familles, sur les mentalitĂ©s, sur l’écologie et la planĂšte, la capacitĂ© de subvenir Ă  ses besoins et les actes que peut faire l’Homme quand il est poussĂ© dans ses derniers retranchements... Cette sĂ©rie est une encyclopĂ©die vivante sur comment raconte une histoire et comme explorer tous les champs du possibles. On joue sur tous les tableaux Ă  vouloir montrer des combats physique mais aussi de la torture morale avec un rĂ©el propos de fond et un avis propre Ă  son auteur,... le tout, je le rappelle, sans continuitĂ© logique, dans le sens oĂč l’on a pas besoin d’avoir vu les Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents pour ĂȘtre immergĂ© dans l’action et sans pouvoir comprendre ce qui se passe. Par exemple si on prends un Ă©pisode au piff dans le livre 2, on peut tranquillement comprendre ce que font les personnage et quel est le but final. C’est vrai que l’on aura l’impression que les Ă©lĂ©ments des Ă©pisodes qui ont prĂ©cĂ©dĂ©s l’épisode sont bourrĂ© de dĂ©tails qu’on a ratĂ© pour la comprĂ©hension de ce qui se passe, mais cela ne nous empĂȘche pas de regarder et de voir l’épisode au milieu d’une action sont indĂ©pendantes en terme de rĂ©cit. Oui on aura pas TOUTES les clefs et on ne saura pas dire d’oĂč ça a commencĂ©, mais on en a pas besoin pour apprĂ©cier l’action, au contraire, si on a loupĂ© quelque chose on sera content de rechercher par nous mĂȘme l’épisode. On ne trouvera jamais d’épisode oĂč le rĂ©cit n’est que la continuitĂ© de celui de l’épisode prĂ©cĂ©dent et qui a besoin d’avoir vu l’épisode d’avant pour comprendre le scĂ©nario de l’épisode et comprendre ce que font les personnages, de qui ils parlent... en gros toutes les interactions de chaque Ă©pisode se passent dans le cadre de l’épisode et finissent Ă  l’épisode. Pour les intrigues secondaire on peut trĂšs vite deviner du pourquoi du comment, ou alors on peut se contenter de ce qui nous est expliquĂ©, cela se suffit Ă  lui mĂȘme. Tout le travail du son avec les musiques, les moments de silence pour marquer les scĂšnes et faire ressortir les diffĂ©rents tableaux,... Il y a une scĂšne qui m’a complĂštement mis sans voix, c’est l’enlĂšvement d’Appa. Sans rien spoiler, cette scĂšne vient aprĂšs une mission assez importante et on se dit que ramener Appa sera une mission va ĂȘtre occasionnel, mais l’attachement personnel instaurĂ© par Aang en saison 1 avec son bison est tellement importante qu’il faut que la mission pour la rĂ©cupĂ©rĂ© soit grandiose, et tout commence avec la rĂ©action de Aang, privĂ© de son meilleur ami, et tout se passe dans une scĂšne façon opĂ©ra del art oĂč les personnages sont dans une expression naturaliste presque sauvage de leurs Ă©motions, et oĂč la musique est le seul hymne pour rythmĂ© tout cela et c’est fait avec une maitrise digne des plus grands films. L’une des beautĂ©s de la sĂ©rie c’est que TOUTES les actions ont un sens et une rĂ©percussion, et chaque rĂ©percussions amĂšnent Ă  des contraintes ou mĂȘme Ă  des dilemmes que les hĂ©ros devront confronter en mettant en jeu leurs convictions et leurs certitudes en tant qu’enfant face Ă  la guerre. On est sur l’effet papillon, on fait quelque chose, cela engendre tel chose qui va empĂȘcher les personnages de faire tel chose. Et aussi incroyable que cela puisse paraitre, c’est la sĂ©rie qui a instaurer tout cet univers et non le film de Night Shyamalan. Le rĂ©alisateur d’incassable et de Split a tellement aimĂ© l’univers et la sĂ©rie qu’il a voulu en faire une adaptation filmique qui se dĂ©fend mais qui n’a tellement pas le poids nĂ©cessaire ni l’expĂ©rience pour maitriser ce genre d’univers sans faire des fautes que cela est devenu l’un des pires films d’adaptation de tous les temps. Du coup si vous avez dĂ©couvert avatar via le film de Night Shyamalan, je vous en supplie, laissez une chance Ă  la sĂ©rie parce que cela serait cracher sur Dragon ball Ă  cause du film de James Wong. Et du coup, face Ă  une Ɠuvre aussi hallucinante, on est en droit de se dire “la suite va forcĂ©ment ĂȘtre moins bonne”, mais j’ai vu que c’était encore une fois Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko qui Ă©taient Ă  la barre et si je pensais fortement que cela allait ĂȘtre moins bien, je me disais aussi “gars, arrĂȘte de dire ça tu vas trĂšs vite te faire dĂ©glinguer si tu continues Ă  dire ça”, et quand La lĂ©gende de Korra est apparu sur France 4 (France 4 Ă©pousez moi, faisons des partenariats, en plus vous avez Max et Maestro, et derniĂšrement vous avez mis Raiponce la sĂ©rie animĂ© et elle a l’air dingue, soyons copains) j’ai voulu tentĂ© l’expĂ©rience et la sĂ©rie m’a Ă©videmment mis mal. Qu’est ce que c’est bien... J’avoue avoir eut une peur quand j’ai vu les premiĂšres scĂšnes avec Korra, j’avais peur mais c’était fait exprĂšs et dĂšs que Korra arrive dans la ville tout le talent de Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko m’a explosĂ© au visage, ces mecs lĂ  sont des gĂ©nies de l’écriture et je veux voir leurs prochaines Ɠuvres parce que ça va surement ĂȘtre une tuerie. A la sortie du dernier maitre de l’air on est comblĂ©, toutes les intrigues lancĂ© ont Ă©tĂ© dĂ©mĂȘle avec brio et je me demande encore comment il est possible de crĂ©e autant d’intrigue crĂ©dible et rĂ©aliste suivant les traits de la guerre, et de rendre tout cela accessible, le tout sans oublier l’action principale dans une sĂ©rie sans continuitĂ© logique et accessible pour le jeune public. Je crois que lĂ  ils prenaient 12 cafĂ© Ă  l’heure et il les prenaient dans le nez. Et Ă  la lĂ©gende de Korra on arrive, on nous expose une situation, et comme dans le dernier maitre de l’air, la lĂ©gende de Korra marche sur l’effet papillon de ce qui peut se passer dans une citĂ© au bord de l’implosion sociale, et ce qui se passe quand on fait des erreurs ou que l’on se base de trop sur des codes scĂ©naristiques Ă  la con comme “oh bas on va attendre demain” (si on attend demain les choses peuvent empirer et cela peut te briser morceau par morceau). Je ne saurais dĂ©nombrer les scĂšnes marquantes de cette sĂ©rie tellement la sĂ©rie va LOIN dans les idĂ©es et de dĂ©velopper ce qui peut se passer si l’on fait tel ou tel action. Anecdote Ă  la con, tellement Avatar prend au sĂ©rieux le spectateur et veut rendre crĂ©dible son rĂ©cit, la sĂ©rie va expliquer pourquoi Aang et les maitres de l’air sont traditionnellement chauves. On peut se dire que c’est pour dĂ©peindre une image du Tibet, rĂ©gion du globe... mais pourquoi la tribu de l’air ? Pourquoi les Nomades de l’air et pas les nomades de l’eau ? Parce que les esquimaux sur de l’eau glacĂ© et entourĂ© d’eau donc cela justifie qu’ils devaient apprendre Ă  manier l’eau pour survivre, et les maitres de l’air sont des nomades du Tibet chauve (et c’est lĂ  que l’on peut comparer quelqu’un qui travaille son rĂ©cit et quelqu’un qui le torche Ă  la pisse) parce que les cheveux crĂ©ent un rempart entre l’élĂ©ment et l’esprit (le cerveau Ă©tant la maison de l’esprit), et que l’on peut plus capter l’air en Ă©tant chauve qu’en ayant des cheveux. Lorsqu’un ennemis fait un mouvement, il dĂ©place de l’air, le maitre de l’air a une sensibilitĂ© sur dĂ©veloppĂ© grĂące Ă  son crĂąne chauve, et il peut anticiper les mouvements avec agilitĂ©. GrossiĂšrement dit on peut dire qu’ils aiment attraper froid mais c’est terriblement intelligent. Cela justifie la capacitĂ© des maitres de l’air Ă  ĂȘtre agile, cela justifie une certaine spiritualitĂ© presque religieuse, la haute altitude justifie cette volontĂ© d’ĂȘtre toujours au plus prĂšs du vent, et quel rĂ©gion du globe est le plus appropriĂ© ? Le Tibet, c’est du gĂ©nie. Le feu parce que c’est le peuple du soleil levant, du coup vĂ©nĂ©ration du soleil et du feu, et puis la terre... le reste sans doute ? En vrai pour la terre je sais pas trop mais n’empĂȘche que rien que lĂ  cette sĂ©rie survole ÉNORMÉMENT de sĂ©rie. JE DIVAGUE. Du coup ma scĂšne prĂ©fĂ©rĂ© de la lĂ©gende de Korra il y en a beaucoup qui se valent comme l’épisode Korra seul faisant un reflet Ă©vident Ă  Zuko seul dans le dernier maitre de l’air qui sont tout deux deux Ă©pisodes excellents, il y a aussi la confrontation entre Hamon et Korra dans le livre 1 qui est extrĂȘmement forte scĂ©naristiquement parlant vu qu’elle est en Ă©cho avec la fin du dernier maitre de l’air (qui lui mĂȘme Ă©tait fort en surprise et qui, mĂȘme si ça dĂ©plait, est ultra belle) oĂč les auteurs prennent le public Ă  contre pied pour montrer que Korra est un avatar non accomplit (du pure gĂ©nie), mais pour moi la scĂšne qui m’a le plus marquĂ©, c’est la confrontation entre Korra et Kubira. Je ne vais rien spoiler du coup je vais ĂȘtre extrĂȘmement vague, mais en gros Korra va arriver dans une citĂ© dans le livre 1 et va soulever un problĂšme sociale qui va ĂȘtre rĂ©solu (de maniĂšre bonne ou mauvaise) avec beaucoup de mal car Korra n’a pas l’expĂ©rience nĂ©cessaire et qu’elle va devoir grandir Ă  travers la sĂ©rie. De ce rĂ©sultat Korra va vouloir se renforcer en tant qu’avatar dans le livre 2 en allant chercher dans les origine de ce qu’est un Avatar et ainsi toucher une branche de l’Avatar que le dernier maitre de l’air survolait (sans rĂ©el soucis, c’est surtout une question de vouloir Ă©tendre le dĂ©bat lĂ  dessus, la sĂ©rie s’est dit “Non on va pas Ă©tendre beaucoup, de toute façon on aura tout un livre complet pour le faire Ă  ma place” et ils ont eut raison) et ainsi soulever les problĂšmes que cela provoquait. De cela Korra va se battre pour que la situation passe pour une certaine situation, ce qui va provoquer des consĂ©quences qui vont crĂ©e le 3e livre, qui lui mĂȘme va provoquer les consĂ©quence du 4e livre d’oĂč vient cette scĂšne. VIOUF ! Vous l’aurez PEU ÊTRE remarquĂ© mais la lĂ©gende de Korra va ĂȘtre MOINS dans l’optique d’avoir des Ă©pisodes indĂ©pendants, on est surtout sur une histoire qui veut se donner toutes les capacitĂ©s nĂ©cessaires pour raconter ce qu’elle veut dire et pas se limiter et se conformer Ă  un idĂ©al de pensĂ© (ce qui est trĂšs ironique quand on sait que le dĂ©faut majeur de la lĂ©gende de korra est que la sĂ©rie a Ă©tĂ© censurĂ© par Nickelodeon et que les auteurs ont fait du forcing pour quand mĂȘme avoir ce qu’ils veulent). ET DONC on a Korra avec ce personnage de Kuvira qui est ni une mĂ©chante ni une gentille au moment de la scĂšne (pour rien spoiler, en vrai elle penche plus d’un cĂŽtĂ© de la balance que de l’autre sans rĂ©ellement ĂȘtre une pure gentille ou une pure mĂ©chante, mais faut pas spoiler), et Korra doit se battre contre cette personne pour prouver qui est la plus forte. On a lĂ  deux personnages avec ÉNORMÉMENT de capacitĂ© de maitre, et on s’attend tout de suite Ă  un duel vif et spectaculaire dans le magique. Mais la sĂ©rie se veut sensoriel et va dire “Non, c’est surfait la maitrise des Ă©lĂ©ments, ce qu’on va faire c’est qu’on va les mettre dans une ronde façon combat de rue, et on va organiser un combat Ă  main nu façon art martiaux libre et combat de MMA”. Du coup on a Korra et Kubira qui enlĂšvent leurs veste pour se prĂ©parer, on a une ronde fait par des soldats qui se forme, et c’est Ă  celle qui ne se relĂšvera pas qui perd Ă  la UFC (chose assez frappante, Korra a fait auparavant des combats libre Ă  la maniĂšre d’un lutteur dans un octogone, et lĂ  on la revois avec des gants comme une lutteuse professionnel ce qui donne un excellent contraste avec le caractĂšre de “je suis un personnage principale je combat pour le bien”), j’ai jamais vu ça. On instaure une sĂ©rie axĂ©es pour jeune et on t’envoie une scĂšne oĂč les personnages se tapent dessus façon lutteuse Ă  la MMA, ça n’a juste aucun sens (si un Ă©norme) et j’adore ça. Et lĂ  oĂč dans la sĂ©rie on se battait un peu en mode “Je combat pour mes idĂ©es et je veux t’en empĂȘcher” (on reste quand mĂȘme sur des combats qui sont mille fois plus mature que la majeur parti des sĂ©ries), lĂ  on est pleinement dans “Il ne doit en rester qu’une et cela sera moi, je vais te briser, t’humilier (et je ne choisit pas ces mots au hasard), et tout le monde saura que c’est moi qui suis la plus lĂ©gitime Ă  ĂȘtre sur le devant de la scĂšne” et je trouve ça dingue. Et le tout a une rĂ©el signification, tout a un sens, c’est pas comme dans une certaine sĂ©rie que je vais pas citer parce que je ne veux pas critiquer les sĂ©ries prĂ©fĂ©rĂ©s des autres et parce que cette sĂ©rie va encore m’attirer des bricoles Ă  base de fan hardcore en pleure et mal Ă©duquĂ© qui te crachent dans ton dos, mais on n’est pas sur une sĂ©rie oĂč tu as une atmosphĂšre jeune presque enfantin et oĂč l’on ne prend pas de jauger la puissance des chorĂ©graphie de combat, ce qui peut donner une scĂšne gĂȘnante oĂč l’on a l’hĂ©roĂŻne principale qui fait un Juji-Gatame (en gros une sorte de clĂ©s de bras assez vĂ©nĂšre dans le domaine des arts martiaux libre) Ă  une mĂ©chante pour trois fois rien, et ensuite renchainer derriĂšre sans que la violence de la prise ne soit justifier ou que la violence ne serve Ă  quelque chose en mode “Attention je vais t’arrĂȘter par le pouvoir de l’amitiĂ© ! *Clef de bras* Et voila, on a sauvĂ© la ville! :) “ (cela banalise la violence de l’acte pour rien, cela peut entacher le caractĂšre de ton personnage, et cela dĂ©montre que tu fais n’importe quoi). Avoir ce genre de parti prix et de le gĂ©rer avec une tel justesse sans que cela devienne trop violent, c’est de l’art et Avatar me le dĂ©montre Ă  chaque Ă©pisode, que ce soit dans le dernier maitre de l’air ou la lĂ©gende de Korra. Et avec tout ça on a tout un propos fort sur l’adolescence avec des adolescent qui sont incroyable de rĂ©alisme aussi bien dans leurs retenu que dans leurs excĂšs, et Avatar en gĂ©nĂ©ral est une sĂ©rie que je n’oublierai jamais en tant qu’artiste et en tant qu’ĂȘtre humain. Vraiment si vous n’avez pas vu Avatar le dernier maitre de l’air et la lĂ©gende de Korra foncez voir ça, cette sĂ©rie est dingue, l’une des meilleurs qui m’a Ă©tĂ© donnĂ© de voir et c’est une rĂ©el leçon de vie et d’art que l’on reçoit sur 20 minutes d’épisode Ă  chaque Ă©pisode de chaque livre. Je ressent tout l’amour des rĂ©alisateurs devant ce projet et ça fait extrĂȘmement chaud au cƓur d’avoir tant de talent offert au service du public merci Ă  eux.   Mais ce n’est pas le n°1 Ah HA ! Parce que pour moi le n°1 a beau ne pas avoir la qualitĂ© graphique d’Avatar ni mĂȘme la rĂ©gularitĂ© de scĂ©nario ou mĂȘme la richesse de dĂ©bat, cette sĂ©rie a su mettre les choses qu’il faut au bonne endroit et Ă  toucher dans le mile, et pour cela, il faut un peu de contexte.   Je suis nĂ©e le 28 Avril 1999 mais j’ai pleinement pris conscience du monde dans lequel j’étais qu’en 2004 environ. Les annĂ©es 2000 Ă©taient les annĂ©es de la fĂȘte, de la bonne humeur. Malheureusement pour moi, je n’ai pas eut la chance de pleinement en profiter. Atteint de surditĂ©, j’ai passĂ© une grande parti de ma petite enfance renfermĂ© sur moi mĂȘme, ne trouvant pas utile ni mĂȘme nĂ©cessaire d’aller vers les autres, bien trop occupĂ© Ă  voyager dans mon imaginaire, et cet imaginaire, je l’avais grĂące Ă  la tĂ©lĂ©vision. Je ne saurais dĂ©nombrer le nombre d’heure passĂ© devant la tĂ©lĂ©vision, Ă  me regarder des films, ÉNORMÉMENT Ă©normĂ©ment de films, court ou long mĂ©trage, et Ă  voyager dans la liste des nombreuses chaines que comptait la TNT. Dreamhouse Disney et Tiji pour la petite enfance, Martin MystĂšre et PokĂ©mon en rentrant de l’école sur Canal J et Gulli avec Code Aventure, Wakfu, la panthĂšre rose, Garfield, martin matin et Dora l’exploratrice le matin avant d’aller Ă  l’école sur Toowam et TFOU, le bus magique, Hamtaro, et Olive et Tom sur France 5 le mercredi midi, mais si je ne devais retenir qu’une seul chaine de cette Ăąge d’or, cela serait Jetix. Jetix Ă©tait le point de rendez vous pour regarder des dessins animĂ©s que je ne pouvais pas voir ailleurs et qui remplissait mes rĂȘves d’aventures toutes plus dingues les uns que les autres. SonicX, Ying Yang Yoh, Pucca, Team Galaxy, Oban star racer,... Toutes ces sĂ©ries (ou presque) Ă©taient merveilleuse et faisait de Jetix une grande chaine, mais pour moi, il n’y a qu’une seul sĂ©rie qui fait de Jetix une chaine Ă  part, et cette sĂ©rie, c’est Shaman King. La premiĂšre fois que je vois cette sĂ©rie je dĂ©couvre un shaman du nom de Yoh, accompagnĂ© d’un petit garçon normal me ressemblant beaucoup du nom de Manta, et d’une bande de shaman, traversant le dĂ©sert pour trouver une source rĂ©alisant tous les vƓux, et dĂšs le premier visionnage cette sĂ©rie a Ă©tĂ© un choque. Je ne saurais dĂ©nombrer le nombre d’image restĂ© Ă  jamais gravĂ© dans mon esprit: un psychopathe fou furieux triturant les tripes de Manta tandis que Yoh essaye dĂ©sespĂ©rĂ©ment de lui venir en aide alors qu’un squelette gĂ©ant lui barre la route, un esprit cĂ©leste explosant dans les airs, un colosse gĂ©ant dominant le monde et Ă©crasant tout sur son passage,... cette sĂ©rie faisait le culte de la grandeur, transformant chaque scĂšne en une vĂ©ritable invitation Ă  l’imaginaire et Ă  la crĂ©ation. Chaque combat prenait directement une dimension en plus qui rendait identifiable cette sĂ©rie entre mille de par les couleurs pastelles et les chorĂ©graphies des combats, les combattants donnant littĂ©ralement corps et Ăąme dans la bataille pour leurs conviction et leurs rĂȘves, ce qui donnait un aspect presque psychologique et spirituel Ă  ces combats. Tous les personnages Ă©taient attachants et t’invitait Ă  les rejoindre dans leurs aventures, Ă  croire en eux et Ă  les aimer. Chacun avaient son traits de caractĂšre et le petit plus qui ferra qu’on le reconnaitra parmi le monde entier sans jamais l’oublier. Plus les Ă©pisodes avançaient plus je riais, je pleurais, j’avais peur, j’avais de la joie, plus je vivais avec ce rĂ©cit. C’était une histoire qui me semblait Ă  part, qui ne cherchait pas Ă  simplement me raconter une histoire mais Ă  me donner plus, qui voulait chercher plus loin que simplement raconter une histoire. Malheureusement, ce plaisir allait vite s’arrĂȘter. La jeunesse avait dĂ©jĂ  fait son travail, n’étant pas assez mature pour discerner la qualitĂ© du produit ne cherchant quâ€™ïżœïżœ plaire sans rien raconter, mais en 2009 tout allait s’arrĂȘter. En 2008 Disney rachĂšte Jetix et dĂ©cide de faire de grand changement dans la chaine puissance X. C’est en 2009, les programment changent pour s’adapter Ă  un public plus adolescent, le design de la chaine est repensĂ© et plus actuel, et Ă  mon Ă©chelle, j’assiste en direct au changement de nom de la chaine qui devient: Disney XD. J’ai mis du temps Ă  comprendre mais je devais dire au revoir au programme indĂ©pendant de Jetix, finit les dessins animĂ©s originaux que je ne verrais jamais ailleurs, et finit Shaman King. 5 ans aprĂšs j’ai 14 ans, internet se dĂ©mocratise et arrive dans de nombreux foyers, je me suis tournĂ© vers un nouveau passe temps, le jeu vidĂ©o, et Ă  l’époque je trouvais que les productions Ă©taient tout juste moyenne voir mĂȘme trĂšs mauvaise (Ă©videmment je ne donnerai pas de nom), concrĂštement je ne croyais plus en le pouvoir du dessin animĂ©, la scolaritĂ© au collĂšge m’avait fait prendre conscience de la cruautĂ© que pouvait ĂȘtre l’humanitĂ© (Ă©videmment cela ne s’est pas arrangĂ© avec les annĂ©es), et dans mes pĂ©ripĂ©ties 2.0, j’étais dĂ©sabusĂ©. C’est vers la fin du collĂšge que je commence Ă  avoir une certaine vague de nostalgie, un besoin profond de revenir au fondamentaux, de retrouver le monde dans lequel j’ai grandit et qui me manque, et sans rĂ©ellement avoir de souvenirs prĂ©cis, retrouver les dessins animĂ©s de qualitĂ© qui m’ont fait rĂȘvĂ© petit. C’est dans cette quĂȘte du souvenir que je suis retombĂ© sur cette chaine, Jetix, et dĂšs l’évocation du nom j’avais en tĂȘte des visuelles extraordinaires qui m’ont fait rĂȘvĂ©. Je me suis tout de suite mis Ă  recherchĂ© quel pourrait ĂȘtre la sĂ©rie d’oĂč vient ces visuelles, et je suis retombĂ© sur cette sĂ©rie, Shaman King. Je tape vite fait le nom sur la barre de recherche, c’est bien elle, les personnages prĂ©sent sur Google image me donne des frissons. On Ă©tait lĂ  elle et moi, Ă  se demander qui se prĂ©senterait Ă  l’autre, c’était comme des retrouvailles inespĂ©rĂ©s de deux amis qui se sont connus il y a bien longtemps et qui perdent les mots au moment des retrouvailles. Je lance le gĂ©nĂ©rique, et lĂ  tout me revint Ă  la face d’un seul coup. Manta le petit enfant peureux, Ryo le biker idiot, Lyzerg l’enfant anglais, Faust le sinistre (doublĂ© par Stephane Ronchewski qui me traumatisera plus tard avec son doublage d’Heath Ledger dans The Dark Knight), Joko le clown, Anna l’autoritaire (qui me mettra sur le cul avec une interprĂ©tation de Kubira quasi parfaite dans la lĂ©gende de Korra, ce qui est assez marrant, c’est que les deux ont Ă©normĂ©ment de points commun, du coup quand j’ai dĂ©couvert Kubira j’étais UN PEU spoilĂ© parce que j’avais revu Shaman King et je me suis souvenu du comportement d’Anna, et cela m’a donnĂ© un indice sur la suite du scĂ©nario de la lĂ©gende de Korra),  Zeke le tyrannique, Ren le fils de la famille Tao, et Yoh, Yoh Ă©tait lĂ . Ils Ă©taient lĂ  Ă  m’attendre comme au premier jour, La famille Tao et son patriarche tyrannique, Yoh plongĂ© dans une colĂšre noir face aux squelette de la femme de Faust qui le barre la route, l’empĂȘchant d’aller secourir Manta se faisant triturer les tripes alors qu’il est encore en vie, le vampire qui va Ă©liminer un Ă  un le clan de yoh avec notamment une scĂšne dans un cinĂ©ma qui m’a terrorisĂ© durant des mois, le clan de la vierge de fer tous plus allumĂ© les uns que les autres voulant Ă©radiquer toute trace de Zeke le tyrannique, symbole de la fin du monde, chevauchant son colosse rouge...  La premiĂšre fois que j’avais vu cette sĂ©rie j’étais restĂ© sans voix tellement l’expĂ©rience Ă©tait Ă©norme et tellement la sĂ©rie me dĂ©passait, et mĂȘme Ă  14 ans, je n’ai jamais su comment expliquer une tel magie et comment expliquer toute la joie qui venait en moi face Ă  cette sĂ©rie. Le moment Ă©tait merveilleux, je dĂ©filait les Ă©pisodes, les uns aprĂšs les autres, et plus les Ă©pisodes passaient et plus l’émotion grandissait. Je n’étais plus seul face Ă  mes rĂȘves, j’étais en phase avec mes rĂȘves, j’étais face Ă  ce qui m’a toujours fait rĂȘvĂ©, le moment Ă©taient interminable et je voulais qu’il continue encore et encore. C’est lĂ  que je me suis souvenu d’une scĂšne qui m’avait profondĂ©ment marquĂ©, une scĂšne qui paraissait Ă  part comme m’étant intimement destinĂ©, et en cherchant un peu je l’ai retrouvĂ©. L’épisode vient aprĂšs que Manta, le petit garçon “mascotte” du groupe, se soit fait enlevĂ© par un chasseur d’esprit voulant capturer Amidamaru, le fantĂŽme gardien de Yoh, qui a tuer un grand empereur durant sa vie terrestre et qui n’a pas finit d’expier son pĂ©chĂ©. Pour ce faire, le chasseur d’esprit va lancer une malĂ©diction Ă  l’esprit du meilleur ami d’Amidamaru, MosukĂ©, afin de l’utiliser comme outil pour contrĂŽlĂ© Manta (meilleur ami de Yoh) et l’emmener avec eux. AprĂšs plusieurs pĂ©ripĂ©ties, Manta trouve la force de se libĂ©rer en formant un pacte avec MosukĂ© et de faire de lui son fantĂŽme gardien. On a lĂ  un Ă©pisode qui donne les clefs Ă  un personnage, longtemps destinĂ© au rĂŽle de second rang, de devenir plus que cela, d’ĂȘtre enfin de la parti et d’ĂȘtre un VRAI personnage. Dans ce fameux Ă©pisode, Manta est retournĂ© dans une place de second rang, c’est un personnage qui a servi de corps Ă  un Ă©pisode et qui allait laisser le premier rang au reste du casting, et durant cet Ă©pisode, Manta se fait enlevĂ© par le clan de la vierge de fer. Le clan de la vierge de fer veut Ă©radiquer Zeke, le frĂšre jumeau de Yoh, qui projette de dominer le monde des shaman ainsi que le sous monde des humains en dĂ©truisant toute trace de vie, et pour ĂȘtre sur d’accomplir les volontĂ© de Jeanne, la vierge de fer, il faut tuer tout ĂȘtre sympathisant avec Zeke, et tout ĂȘtre portant son sang. Yoh Ă©tant le frĂšre jumeau de Zeke, il a du sang de Zeke en lui, donc il doit ĂȘtre tuĂ©. Et pour y arriver il utilise Manta comme appĂąt pour attirer Yoh et le forcer Ă  ce jeter dans un cercle de rituel ayant pour but de le purger (en gros le tuer). Yoh est sur le point de se tuer, Manta lui est enchainĂ© au dessus du vide implorant Yoh de ne pas y aller, et dans un moment de dĂ©sespoir, cri dans le ciel pour ramener Yoh Ă  la raison, rĂ©veillant son fantĂŽme gardien, et le permettant de briser des chaines, ce qui va convaincre Yoh de ne pas ce sacrifier. Ce que je ne savais pas Ă©tant petit c’est que cette scĂšne extrĂȘmement forte symboliquement mĂȘme si cela peut ĂȘtre fait avec des gros sabots (le personnage se libĂšre de ses contraintes de personnage secondaire pour devenir un grand personnage, du coup Manta se libĂšre de ses chaines, voila la subtilitĂ©...) allait introduire une nouvelle scĂšne avec Manta qui allait ĂȘtre ma scĂšne prĂ©fĂ©rĂ© de toute la sĂ©rie et qui, pour moi, vient comme un point final Ă  toute la sĂ©rie. Le chasseur d’esprit a donnĂ© la clef Ă  Manta d’ĂȘtre un grand personnage, le clan de la vierge de fer allait lui montrer l’étendu de ses capacitĂ©s, et maintenant il faut une scĂšne me montrant sur le devant de la scĂšne et annonçant un renouveau du personnage de Manta. Dans cet Ă©pisode Yoh est hors combat pour X saison que je ne vais pas spoiler, le clan de Yoh doit se confronter Ă  deux monstres, et plongĂ© dans la rage et le dĂ©sespoir, ils vont se battre en ne portant pas les idĂ©es qu’a pu inculquer Yoh durant toute la sĂ©rie (Yoh vient comme un grand frĂšre spirituel). Manta assistant Ă  la scĂšne, est dĂ©boussolĂ© et veut remettre ses amis dans le droit chemin, c’est lĂ  que MosukĂ© apparait et lui propose de combattre lui mĂȘme les deux monstre, lui, Manta, le petit garçon n’ayant rien combattu jusqu’à prĂ©sent, allait faire mieux que tout le clan de Yoh ? C’est une blague ! Mais Manta lui veut se battre pour Yoh, peu importe sa hauteur, il veut se battre, et mĂȘme s’il n’a aucune chance ou que cela ne serve Ă  rien, il s’en fout, il s’avance quand mĂȘme dans le combat dans un plan qui est devenu pour longtemps mon avatar de jeux vidĂ©o. On retrouve le clan de Yoh se faisant menĂ© au bord de la dĂ©faite, quand soudain, surgis de la lumiĂšre, Manta, armĂ© de son marteau, court vers eux en prononçant la phrase rituel “MosukĂ©, forme esprit, unitĂ© !” (quand un shaman va pour fusionner avec son fantĂŽme gardien, il dit ça) attaque les deux monstres, et les bats. Personne n’y croit, ni mĂȘme Manta. On voit Manta, essoufflĂ©, choquĂ© par la haine qui se dĂ©gage de ses amis, il leur montre le droit chemin, il venait de donner les clefs au clan de Yoh pour gagner une bataille importante pour la survis de l’humanitĂ©, et il s’évanouit de fatigue dans les bras d’Anna, admirative de l’exploit. Faut noter l’énorme contraste du discoure Ă©noncĂ© aprĂšs un effort intense et qui fait un contraste saisissant avec l’épisode 1 oĂč l’on a un personnage qui s’excite pour un peu tout et rien et qui Ă©tait un peu un clown, rien que lĂ  c’est gĂ©nial. La premiĂšre fois que j’ai vu cette scĂšne, c’était sur Youtube avec la version anglaise l’actrice qui joue Manta prononce mal son texte et dit: “MosukĂ©, spirit form, YOUDIDIIIII !!!”, et c’est de lĂ  qu’est nĂ©e le pseudo que je porte encore aujourd’hui. Ce cri paraissait en dĂ©calage avec le moment, presque ridicule, mais devenait trĂšs vite fascinant car il Ă©tait comme un appel Ă  la force, un appel du fond du cƓur face Ă  l’adversitĂ© qui rĂ©sonnait comme une arme contre la peur, et c’est ce que je voulais porter au fond de moi. Je vis que j’avais pas vu les derniers Ă©pisodes, alors, ni une ni deux je les regarde de maniĂšre religieuse, avec le mĂȘme enthousiasme qui m’animait 5 ans plutĂŽt. Je vis la bataille final, la scĂšne de fin, et j’avais la gorge nouĂ©, tout allait s’arrĂȘter. La scĂšne final se passe aprĂšs la bataille finale qui se termine d’une façon X que l’on peut pas forcĂ©ment prĂ©voir (la sĂ©rie t’instaure une insĂ©curitĂ© physique et spirituel qui fait que scĂ©naristiquement tout peut arriver), puis on a un aperçu de la vie que mĂšne chaque membre du clan, puis on les retrouve dans une ruelle sombre parlant une derniĂšre fois, puis Manta se lance dans un monologue pendant qu’il dit au revoir un Ă  un Ă  chaque membre du groupe, Lyserg, Ryo, Len, Joko, horohoro, et puis Yoh, le meilleur ami de Manta, le grand frĂšre de tout une gĂ©nĂ©ration, et puis plus rien. Manta a un lĂ©ger sourire, et l’efface peu Ă  peu, il se retrouve seul dans une ruelle, face Ă  une ruelle froide, sombre. Il devait dire Ă  dieux aux dĂ©cors de sable, les forĂȘts immense, les lacs, les combats de shaman, ses amis, et puis Yoh... Il commence Ă  avoir la gorge nouĂ©, il devait abandonner ses rĂȘves et retourner Ă  sa vie d’école oĂč il est raillĂ© par tous les camarades de sa classe, et mĂȘme s’il est ressorti grandi de cette expĂ©rience, il avait du mal Ă  accepter la fin de cette belle aventure. Et c’est lĂ  oĂč nous (en tant que spectateur) on est au bord de la chiale, on a la comĂšte de Dhobi qui apparait, signe qu’un nouveau tournois des Shaman allait commencĂ©, Ă©clairant le ciel noir, signe d’espoir et appel Ă  l’aventure, preuve que tant qu’on croit en elle, cet aventure n’allait jamais mourir, et c’est sur cet image que se clĂŽture Shaman King. Et c’est en regardant Manta que j’ai compris, j’avais tout compris. J’avais compris pourquoi cette sĂ©rie rĂ©sonnait aussi fort quand j’étais petit, j’avais compris pourquoi j’aimais encore cette sĂ©rie et pourquoi elle me faisait une impression toute particuliĂšre: Cette sĂ©rie parle de moi Ă  travers le personnage de Manta. Aussi dingue que cela puisse paraitre, j’aime Ă  dire que le personnage principale de Shaman King est Manta et que tout le reste sont des personnages secondaire. Pour moi on suit l’épopĂ©e de Manta suivant un groupe de Shaman et apprenant Ă  ĂȘtre un vrai personnage Ă©panouis et indĂ©pendant, et pour moi, l’histoire principale est celle de Manta essayant de devenir un personnage principale. Cela explique grandement pourquoi les matchs du tournois des Shaman sont autant mis en avant alors qu’ils sont assez secondaire: Manta dĂ©couvre le monde de l’imaginaire et le tournois des Shaman montre les diffĂ©rentes facette de ce que peut ĂȘtre un Shaman. Manta est continuellement au second plan parce que scĂ©naristiquement il n’a pas la force de se lever au rang de personnage principale, et du coup devient trĂšs effacĂ© face Ă  la capacitĂ© physique du clan de Yoh. C’est quand Manta aura les armes et la spiritualitĂ© pour combattre au cĂŽtĂ©s du clan de Yoh qu’il arrivera Ă  s’émanciper et devenir le personnage principale qu’il est. C’est de cette sĂ©rie que j’ai une fascination toute particuliĂšre sur les personnages secondaires et qui va me faire aimer des sĂ©ries comme Darling in the Franxx, c’est parce que cette sĂ©rie montre Ă  quel point un personnage secondaire peut construire un personnage et tout une sĂ©rie, et que peu importe ton Ă©chelle et peu importe ta taille (ce qui est montrĂ© de maniĂšre assez indĂ©licate en y repensant vu que Manta fait 1m20), tu peux y arriver et tu peux te dĂ©marquer. Et c’est en regardant Manta et en remarquant Ă  quel point il me ressemble quand j’étais petit que j’ai compris. Manta est le personnage principale de tous le jeune public qui regardait Shaman King pour rĂȘver et s’échapper du monde rĂ©el, Manta est ce jeune garçon qui rĂȘve face Ă  cette grande Ă©popĂ©e et qui, Ă  force de courage de volontĂ©, Ă  finit par faire parti de l’épopĂ©e, Ă  ce songe qui parait inaccessible. Et la scĂšne oĂč Manta montre la voie au clan de Yoh, c’est Manta qui arrive enfin Ă  prendre en main sa vie, qui arrive Ă  aller de l’avant, et cela va expliquer que c’est l’un des derniers Ă©pisodes de la sĂ©rie car, pour moi, l’histoire principale se termine Ă  cette Ă©pisode oĂč Manta finit grandit de cette aventure. Manta c’est ce jeune qui n’a jamais eut beaucoup de chance et qui un jour aura la chance de devenir quelqu’un d’autre, de s’échapper de son quotidien, et de grandir vers un modĂšle qu’il s’est lui mĂȘme fixĂ©. Shaman King ne raconte pas seulement l’aventure d’une bande de Shaman cherchant Ă  rĂ©aliser leurs rĂȘve, c’est une sĂ©rie qui, en sous texte, raconte l’histoire d’un enfant cherchant Ă  ĂȘtre intĂ©grĂ© et Ă  ĂȘtre courageux face Ă  la vie, et c’est exactement ce que j’étais Ă  l’époque: dans mon monde mais cherchant Ă  s’intĂ©grer, peureux face Ă  la vie mais cherchant le courage d’affronter la dure rĂ©alitĂ©. Oui cette sĂ©rie a des dĂ©fauts, graphiquement cela recentre l’action Ă  l’essentiel et cela ne veut pas ĂȘtre fonciĂšrement soignĂ©, scĂ©naristiquement c’est un peu long et on peut noter quelques incohĂ©rence comme la comĂšte de Dhobi qui apparait Ă  la fin alors qu’elle doit apparaitre tous le cents ans, mais les faits sont lĂ , cette sĂ©rie fait rĂȘver, cette sĂ©rie est inoubliable, et c’est pour ça qu’elle se retrouve en 1er position de mes sĂ©ries prĂ©fĂ©rĂ©s, parce ce qu’elle m’a intimement parlĂ© et elle m’a fait rĂȘvĂ©, et c’est tout ce que je demande. C’est pour tout cela que je place en 1er position: Shaman King de Seiji Mizushima Aujourd’hui j’ai 19 ans et pourtant je regarde cette sĂ©rie avec le mĂȘme Ɠil qu’à mes 9 ans, dix ans se sont Ă©coulĂ©s depuis l’arrĂȘt de diffusion de Shaman King et pourtant je reste cet enfant qui veut voir un monde Ă©trange, dĂ©connectĂ© de la rĂ©alitĂ©, s’écartant de ce que j’ai l’habitude de voir, et qui me ferra rĂȘver le temps d’un Ă©pisode, faisant passer les minutes pour des heures, et allant chercher au fond de moi l’enfant que j’étais il y a dix ans. Souvent les relation qu’ont tient avec nos Ɠuvres prĂ©fĂ©rĂ©s sont des aventures personnels qui parfois sont impossible Ă  exprimer, et vous saurez mieux que quiconque qu’il ne faut pas chercher Ă  dĂ©tĂ©riorer ce rĂȘve ou mĂȘme essayer de dĂ©fendre ce rĂȘve, comme si on Ă©tait pas lĂ©gitime de savoir ce qui nous fait du bien ou non. Évidemment on peut dĂ©battre objectivement sur la qualitĂ© de nos Ɠuvres prĂ©fĂ©rĂ©s, souligner les dĂ©fauts pour savoir dissocier l’objectivitĂ© de la subjectivitĂ©, mais Ă  aucun moment on doit se justifier d’aimer tel ou tel truc. LĂ  je le fais parce que c’est bien d’exprimer son amour envers des choses qui nous ont marquĂ©, mais si un jour on me demandait de juger objectivement une sĂ©rie qui m’a particuliĂšrement marquĂ©, j’enverrai chier bien comme il faut. Évidemment si l’on devait critiquer mes goĂ»ts et dire que j’ai tord d’aimer tel ou tel sĂ©rie parce que c’est de la merde, je l’enverrai chier bien comme il faut, mais tout ça pour dire que si l’on vous demandait de justifier de maniĂšre concrĂšte pourquoi vous avez un amour inconditionnel par rapport Ă  une Ɠuvre, ne le faite pas si vous en avez pas envi. ce genre de chose cela ne s’explique pas, cela se vit, et c’est quelque chose qui reste assez intime. Donc si quelqu’un vous dit que ce que vous aimez c’est de la merde, dites lui d’aller se faire voir, votre sĂ©rie et vous, vous mĂ©ritez mieux que ça. En tout cas merci beaucoup d’avoir lu cet article et de l’avoir lu jusqu’au bout j’espĂšre qu’elle vous aura plus. J’ai pris beaucoup de plaisir Ă  la faire et j’espĂšre que vous aussi vous aurez pris beaucoup de plaisir Ă  lire cette article et que cela vous aura inspirer Ă  faire la mĂȘme chose, pourquoi pas. Je vous invite aussi Ă  aller voir mon article sur mes films prĂ©fĂ©rĂ©s si cette article vous a plu et que vous voulez voir un autre article du mĂȘme type. Je remercie encore et toujours Aruvenn d’avoir corrigĂ© mes phrases et d’avoir vĂ©rifiĂ© que je parlais encore français et pas tchĂ©coslovaque sur mes derniers Ă©crits, c’est vraiment gĂ©nĂ©reux de sa part et c’est cool. La prochaine fois je parlerai surement de cinĂ©ma d’animation (pour changer) et de moi parce que je suis un spĂ©cialiste dans ce domaine depuis 1999. Encore merci de m’avoir suivi jusqu’ici et bonne fĂȘte de fĂ©vrier, je continue les critique Ă  un rythme irrĂ©gulier parce que c’est comme ça que bossent les professionnels fait maison du travail Ă  la derniĂšre minute. J'ai Ă©tĂ© en stage durant quatre semaines et du coup c’était assez difficile de me connecter ou mĂȘme de toucher Ă  un ordinateur, ce qui fait que j’ai Ă©normĂ©ment de retard, mais en vrai comme on ne se fixe jamais d’horaire, on peut pas forcĂ©ment dire que j’étais en retard ;-) En vrai c’était chiant par rapport aux fans du Out Of Context qui veulent surement du contenu rĂ©gulier, mais j’aurai voulu avoir le temps de mettre quelques Out Of Context durant ces quatre semaines d’inactivitĂ©, mĂȘme si encore une fois cela aurait Ă©tĂ© au feeling parce que pourquoi pas. Portez vous bien faites pas de bĂȘtises, et faites attention Ă  vous, c’est quand mĂȘme bien bien de prendre soin de soit
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youdidi-universe · 6 years ago
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Mes 10 films préférés
En ces temps de fĂȘtes et de fin d’annĂ©e, j’avais envie de sortir un petit article des familles pour fĂȘter l'annĂ©e qui se termine, pour me faire plaisir, et aussi pour parler de 10 films qui m’ont marquĂ© personnellement et qui, pour moi, sont les 10 films qui me tiennent le plus Ă  cƓur. À aucun moment je ne dis que ce sont les 10 meilleurs films de tous les temps, je dis juste que ce sont 10 films qui me sont personnels et que ce sont les 10 films qui ont eu le plus de rĂ©sonance en moi. Et puisque c'est ultra personnel, n’y cherchez pas vraiment un avis construit ou mĂȘme un rĂ©el argumentaire pour justifier tel film plutĂŽt qu’un autre. De base, un film prĂ©fĂ©rĂ© ne se justifie pas, il se ressent, c’est un moment suspendu dans le temps oĂč t’es en face de quelque chose que tu apprĂ©cies profondĂ©ment, et ce genre de sensation n’a pas Ă  se justifier. Cependant, on peut les raconter, et je trouve qu’on peut dĂ©couvrir Ă©normĂ©ment de choses sur quelqu’un en dĂ©couvrant ce qu’il aime profondĂ©ment, et que ce genre d’article peut aider Ă  apprendre beaucoup sur qui je suis, mais surtout sur ma façon de voir les choses et de voir le cinĂ©ma. Si vous n'ĂȘtes pas d’accord avec des films que je propose, ce n'est pas grave, votre top personnel est tout aussi lĂ©gitime que le mien.
J’aurais bien voulu faire un top 10 solide mais bon, je n’ai pas encore eu assez de coups de cƓur certains, et j’ai beau en faire un sur Sens Critique, il est vouĂ© Ă  changer. Mais cela ne veut pas dire que je n’aime pas cela, sinon ils ne seraient pas lĂ  ! Je pense juste qu’un film prĂ©fĂ©rĂ© se vit et ne se provoque pas. Si je voulais me forcer Ă  mettre tel ou tel film, cela serait fausser le sentiment que j’ai envers lui, et je trouve plus beau que les films arrivent vers moi d’eux-mĂȘme, par la force des choses, plutĂŽt que ce soit moi qui ait Ă  les chercher. Parce que je voulais me fixer des films “de base”, Ă  “battre”, j’ai pris ceux qui rĂ©sonnaient le plus en moi, j’en ai fait un top 10, et je n’attends qu’à ce que ce top change. Regarder un film, cela doit ĂȘtre une expĂ©rience et non un simple visionnage, et pour moi, les “à cĂŽtĂ©â€ font partie du visionnage et renforcent Ă©normĂ©ment l’avis qu’on peut avoir sur un film. Je ne dis pas “Oui bah en fait ce film, il y a tel ou tel connard dans le projet, c’est de la merde” mais plutĂŽt “Ce visionnage Ă©tait exceptionnel parce que ce jour-lĂ , Ă  telle heure, il y avait cette situation, j’étais de cette façon, j’ai regardĂ© ce film et ça m’a marquĂ© de telle maniĂšre”. Ça a l’air savant dit comme ça, ou vraiment stupide, mais vous inquiĂ©tez pas, vous me comprendrez, et un jour moi aussi je me comprendrai. x)
En 10Ăšme position : A Silent Voice de Naoko Yamada
C’est un film que j’ai regardĂ© aprĂšs que Crunchyroll ait tweetĂ© que ce film mĂ©ritait une nomination pour l’Oscar du meilleur film d’animation (non), et c’était d'ailleurs ce tweet qui m’avait donnĂ© l’idĂ©e de faire mon article sur le cinĂ©ma d’animation aux Oscars. A Silent Voice a Ă©tĂ© le film qui m’a poussĂ© Ă  faire cet article, non pas parce que le film mĂ©ritait sa place dans le banc des nominĂ©s, mais parce que ce film a mis ma subjectivitĂ© Ă  rude Ă©preuve. Je l’ai regardĂ© sans rĂ©elle attente et je m’étais totalement dĂ©connectĂ© de l’animation japonaise depuis la multiplication des animes post-Sword Art Online, et pourtant je me suis pris une claque monumentale au visionnage. Étant enfant, j’ai eu d’énormes problĂšmes d’audition, j’ai Ă©tĂ© sourd pendant un an, et pendant plusieurs annĂ©es j’ai Ă©tĂ© incapable d’aller vers les autres. J’avais forgĂ© mon univers Ă  travers la tĂ©lĂ©vision et l’animation qui Ă©tait, pour moi, l’un des principaux moyens de communication avec l’extĂ©rieur. N’étant pas habituĂ© Ă  parler avec les gens et n’étant pas forcĂ© de le faire, bah je ne le faisais pas. Du coup, le handicap et la communication sont des thĂšmes qui sont ultra casse-gueule avec moi, surtout la surditĂ©, car soit tu sais faire, soit tu sais pas, et je le vois trĂšs vite. Ce qui m’a marquĂ©, c’est Ă  quel point ce film transpire le rĂ©alisme presque naturaliste avec le personnage de la sourde qui est incroyable de rĂ©alisme. J’ai vu le film en VOSTFR et j’ai trouvĂ© la performance saisissante alors que d’habitude, j’arrive pas Ă  accrocher avec les films en VOSTFR (en mĂȘme temps le texte dĂ©file super vite et j’ai des petits yeux :c). Il y a une scĂšne qui m’a traumatisĂ© et qui a tout de suite captĂ© mon attention, c’est la scĂšne aprĂšs les cours dans la salle de classe, pour ne pas spoiler. Je sais que cette scĂšne a Ă©tĂ© spoilĂ©e dans les bandes annonces et c’est affreusement dommage car elle rend beaucoup moins bien sortie du contexte autour qui est ultra violent psychologiquement. Clairement cette scĂšne, il faut la voir dans son contexte car elle arrive aprĂšs un vĂ©ritable ascenseur Ă©motionnel oĂč l’on se dit “ça peut pas monter plus haut”, et aprĂšs un lĂ©ger moment de flottement oĂč l’on se dit que c’est enfin fini, BAM, ça t’explose au visage. Cette scĂšne me rappelle beaucoup Le Vilain Petit Canard de Jack Cutting avec sa scĂšne oĂč le vilain petit canard pleure au bord du lac, qui m’a traumatisĂ© Ă©tant jeune parce qu’elle est dĂ©chirante Ă  souhait, et cette scĂšne de fin de classe est dĂ©chirante de sincĂ©ritĂ©. Le reste du film me parle aussi pour diffĂ©rentes raisons, surtout concernant mon rapport avec l’amour et la scolaritĂ©. Les tableaux sont magnifiques, les idĂ©es artistiques et notamment les croix (pour rien spoiler) que j’ai trouvĂ© vachement impactant, mais c’est cette scĂšne de fin de classe qui, pour moi, est la scĂšne phare du film. Parfois, on aime un film pour sa globalitĂ©, personnellement pour A Silent Voice, je ne retiendrai que l’univers, le personnage de la sourde, et cette scĂšne de fin de classe, et rien que cela suffit pour me combler.
En 9Ăšme position : [REC] de Jaume Balaguero et Paco Plaza
J’ai un rapport assez particulier avec la violence, qu'elle soit physique ou psychologique. Je dĂ©teste la violence gratuite ou, du moins, celle qu’on ne t’explique pas et qui n’a pas d’utilitĂ©. Étant enfant, j’ai Ă©tĂ© traumatisĂ© par Les Dents de la Mer ainsi que par Indiana Jones et le Temple Maudit parce que, pour moi, on a des scĂšnes oĂč l’on ne t’explique pas assez la lĂ©gitimitĂ© de la violence qui nous est montrĂ©e. Je ne dis pas que la violence n’a pas sa place, mais je dis que si tu ne justifies que vaguement une grosse violence, je serai dĂ©goĂ»tĂ© et je n'aimerai pas. Mon rapport avec le cinĂ©ma d’horreur est assez particulier car j’ai dĂ©couvert la majeure partie de mon cinĂ©ma d’horreur via mon frĂšre (bisous Antoine), et j’ai pas forcĂ©ment commencĂ© de la meilleure des maniĂšres. Le premier film que j’ai vu c’était Paranormal Activity 2, j’étais un Ă©norme fan de TAPS Chasseurs de fantĂŽmes, on passait notre temps Ă  regarder ça sur PlanĂšte No Limit et sur Discovery Channel, et Paranormal Activity, Ă  l’époque j’étais vachement jeune, et je pensais que c’était exactement pareil. Avec le recul, j’ai appris que non, mais c’était assez pour que je m’intĂ©resse au genre horreur. J’ai continuĂ© de regarder des films d’horreur avec mon frĂšre, mon 2Ăšme Ă©tait Le Vaisseau de l’Angoisse qui Ă©tait vraiment pas ouf, et puis [REC]ÂČ. [REC]ÂČ m’avait tellement saoulĂ© Ă©tant gamin que j’ai tournĂ© le dos Ă  l’horreur et c’est que trĂšs rĂ©cemment oĂč, en voyant la saga Saw, j’ai dĂ©cidĂ© de redonner une seconde chance au cinĂ©ma d’horreur, il me fallait affronter ma bĂȘte noire, et j’ai dĂ©cidĂ© de regarder [REC]. Avec [REC], j’ai eu la peur de ma vie, mais j’ai surtout appris quelque chose d’ultra important : tu peux faire le genre que tu veux, tu peux pousser ton style autant que tu le souhaites, si tu fais les choses bien, alors tout peut ĂȘtre apprĂ©ciable. J’ai passĂ© un super moment devant ce film qui sait faire la part entre les moments oĂč il faut faire peur et les moments oĂč l’on doit relĂącher la pression pour mieux exploser tout ton savoir faire au visage du spectateur. [REC] m’a montrĂ© qu’on pouvait crĂ©er de l’épouvante et de la peur tout en esthĂ©tisant la chose et en crĂ©ant quelque chose de beau. Pour moi [REC] symbolise cette Ă©poque d’inconscience oĂč je regardais du paranormal. J’aurais bien pu prendre Saw mais j’ai moins eu d’attache avec les films Saw, et j’ai une histoire tellement particuliĂšre avec [REC] que, pour me faire pardonner, je me devais d’offrir une place Ă  [REC] dans les films qui m’ont le plus marquĂ©.    
En 8Ăšme position : Cigogne et Compagnie de Doug Sweetland et Nicholas Stoller
Alors lĂ , je sais que ce film peut faire tĂąche devant les deux prĂ©cĂ©dents, mais ce film symbolise beaucoup de choses aussi. C’est un film que j’ai regardĂ© pour les besoins de mon article sur les Oscars (il y aura pas mal de films que j’ai dĂ» regardĂ© pour les besoins de mon article sur les Oscars parce que c’était une bonne Ă©poque oĂč j’étudiais plus en profondeur le cinĂ©ma d’animation, sur comment faire de bons films, sur pourquoi certains films sont apprĂ©ciĂ©s et d’autres non
 et pendant cette pĂ©riode, j’ai vu Ă©normĂ©ment de grands films), et j’ai pensĂ© sauter ce film et ne pas y accorder beaucoup d’importance. Cependant, j’ai vu beaucoup de bandes annonces et il y avait quelque chose qui m’attirait dedans. Ce film avait l’air grand public, mais le hĂ©ro principal avait l’air lĂ©ger, les blagues lĂ©gĂšres Ă©galement et pas insistantes
 j’étais intĂ©ressĂ©. À l’époque, j’avais totalement perdu espoir par rapport au cinĂ©ma d’animation comĂ©die grand public, mais bizarrement, ce film m’attirait et j’étais intriguĂ©. Au final, je l’ai regardĂ©, et punaise qu’est ce que ça fait du bien d’avoir un film grand public qui soit travaillĂ© avec de rĂ©elles idĂ©es de tableaux, de vannes subtiles et raffinĂ©s, que les mouvements soient millimĂ©trĂ©s et prĂ©cis
 On y a une rĂ©fĂ©rence Ă  Saw, c’est mĂȘme pas une blague. On a une scĂšne assez importante vu qu’elle pose pas mal de contrainte aux personnages principaux, elle est rythmĂ© et mis en scĂšne comme une scĂšne de Saw, et ça marche. Ça donne un rĂ©el style Ă  l’ensemble, ça accentue toute la tension qu’il y a dans la scĂšne, et clairement cette scĂšne est gĂ©nial. Ce film accumule les bonnes idĂ©es, les blagues lĂ©gĂšres, et surtout, il y a une scĂšne avec le pigeon flatteur, pour pas spoiler je dirais “How you like me now ?” qui me fait ÉNORMÉMENT rire de par la rupture total de ton qu’elle crĂ©e, et me fait pensĂ© Ă  ma 2Ăšme annĂ©e au conservatoire. J’ai un rapport trĂšs personnel avec le thĂ©Ăątre, cela affecte ma vision du cinĂ©ma et de comment je vois les films au cinĂ©ma, et plus le temps passe, plus j’ai envie de faire du thĂ©Ăątre toute ma vie, que ce soit mon mĂ©tier, et que je sois comĂ©dien Ă  plein temps. Malheureusement, c’est ultra difficile Ă  l’heure actuelle de pouvoir en vivre, mais ça serait vraiment une chose qui me comblerait personnellement. C’est un art qui m’a beaucoup apportĂ© enfant et qui m’aide encore aujourd’hui. Et dans Cigogne et Compagnie, on a une scĂšne avec une scĂ©nographie de bureau qui me fait Ă©normĂ©ment pensĂ© Ă  Building de LĂ©onore Confino. Cette piĂšce est vachement bien, l’univers “entreprise” est vachement bien, j’ai mĂȘme pu parler avec l’auteur, et c’était un super moment. Et du coup, j’ai vu cette piĂšce interprĂ©tĂ©e par l'ancien cycle II de mon conservatoire qui sont tous des amis trĂšs forts avec qui j’ai un plaisir immense Ă  jouer, et mis en scĂšne par Anne Barlind ma prof de thĂ©Ăątre qui part souvent dans des tripes assez sĂ©vĂšres mais qui lĂ  Ă©tait parfaite de justesse. Ce qui s’est passĂ©, c’est que lorsque je suis rentrĂ© au conservatoire, j’avais ces personnes dans mon groupe et j’étais heureux. Cependant j’ai pas pu passer en cycle II parce que j’avais beaucoup de difficultĂ©s Ă  m’exprimer et Ă  jouer Ă  100%, et j’ai eu sĂ©vĂšrement les boules d’ĂȘtre le seul Ă  ne pas passer. J’ai rencontrĂ© des personnes adorables lors de ma 2Ăšme annĂ©e au cycle I, mais j’aimais aussi le cycle de l’annĂ©e derniĂšre, et j’ai eu affreusement les boules de ne pas avoir pu jouer Building et d’ĂȘtre passĂ© en cycle II car il y avait une scĂšne d’ouverture en costard cravate qui Ă©tait dantesque sur fond de Show Must Go On de Queen
 C’était un excellent moment, dommage que je ne fus pas de la partie, mais j’ai pris mon pied Ă  regarder cette piĂšce, et Cigogne et Compagnie avait, Ă  certains moments, des passages rappelant Ă©normĂ©ment ce genre de mise en scĂšne, et surtout la scĂšne “How you like me now ?”. Les dĂ©placements ultra gĂ©omĂ©triques, l’exubĂ©rance et l’excĂšs
 Ce film, dans ses thĂ©matiques a une rĂ©sonance toute particuliĂšre en moi, et niveau qualitĂ© et vannes ça me touche en plein cƓur car on est sur un humour Ă  la Gumball oĂč l’on prend quelque chose de pur et mignon et oĂč l’on va faire plein de vannes crades dessus sans jamais tomber dans du vulgaire. C’est du grand art avec des thĂ©matiques qui me touchent, j’adore. Si vous avez l’occasion de voir ce film, allez le voir parce que c’est ultra rare d’avoir des comĂ©dies grand public aussi abouties que celle-lĂ .
En 7Ăšme position : Une Merveilleuse Histoire du Temps de James Marsh
J’A-DO-RE les biopics et les adaptations. Tout ce qui est tirĂ© d’une histoire prĂ©-dĂ©finie j’adore car, la plupart du temps, on a une rĂ©elle envie de respecter l’Ɠuvre d’origine et je trouve magnifique de voir Ă  quel point certaines choses arrivent Ă  ĂȘtre belles artistiquement parlant, mais aussi Ă  ĂȘtre vraies. Si je trouve qu’il est ultra facile de crĂ©er du merveilleux avec des choses qui existent, je trouve qu’il est extraordinaire de faire du merveilleux avec des choses vraies qui ne sont pas forcĂ©ment merveilleuses. Autre truc que j’aime Ă©normĂ©ment, c’est les sciences, quand un documentaire scientifique est un minimum bien construit et bien racontĂ©, je peux ĂȘtre rapidement fascinĂ© par toute la connaissance et l’étude scientifique mise en Ɠuvre pour dĂ©montrer tel ou tel fait, comment expliquer telle ou telle chose
 Je vois la science comme un univers oĂč l’on cherche toujours plus la perfection, oĂč l’on cherche Ă  aller toujours plus loin, et si j’avais les capacitĂ©s mentales, cela aurait Ă©tĂ© un domaine oĂč j’aurais bien voulu ĂȘtre. Mais bon, j’ai plus un esprit littĂ©raire donc
 MEH ! L’un des premiers biopics que j’ai vu, c’était Imitation Game et ce film aurait pu figurer dans ce classement, mais Une Merveilleuse Histoire du Temps est toute particuliĂšre parce que dans son histoire et dans sa maniĂšre de traiter les personnages, ce film me parle plus. Le personnage de Stephen Hawkins me bouleverse, la relation qu’a Stephen avec sa femme me rappelle beaucoup mon premier (et seul) coup de foudre, et plus je vois ce film, plus je me dis que j’ai “bien fait” de ne pas chercher Ă  approfondir ce que je ressentais Ă  l’époque. Mais lĂ  oĂč Une Merveilleuse Histoire du Temps est trĂšs important pour moi, c’est que ce film m’a donnĂ© une claque et m’a aidĂ© Ă  rĂ© apprĂ©cier le thĂ©Ăątre. Je fais du conservatoire, et Ă  chaque fin d’annĂ©e je dois interprĂ©ter un personnage dans une piĂšce mis en scĂšne par ma prof de thĂ©Ăątre, et pour rien vous cacher, les jury me bĂąchaient assez souvent. Ne n’arrive pas Ă  me dĂ©tendre, je n’arrive pas Ă  avoir une rĂ©el prĂ©sence sur scĂšne,... j’ai tout eut, et de ça cela me dĂ©moralisait, et puis il y a eut ce film. je l’ai dĂ©couvert une premiĂšre fois en voulant en apprendre davantage sur Eddie Redmayne que j’avais vu une premiĂšre fois dans les Animaux Fantastiques. Je suis tombĂ© sur la vidĂ©o de sa victoire aux Oscars, et je voulais voir le film qui lui a permis d’avoir l’Oscar. MON DIEU qu’il joue incroyablement bien dans ce film, et MON DIEU que ce film est incroyable. La vie de Stephen Hawkins est passionnante, et il y a une scĂšne qui m’a profondĂ©ment marquĂ© (il y en a plusieurs dont la scĂšne du cricket qui est glaçante mais il y en a une qui m’a fait une Ă©norme claque), et c’est la scĂšne de fin. La scĂšne de fin est magnifique et je ne spoilerai rien, mais Ă  la fin, ils vont oser d’une technique cinĂ©matographique qui peut paraĂźtre anodine pour conclure un film, mais qui rĂ©sume toute la beautĂ© du film : C’est un film basĂ© sur le temps. Le film se dĂ©roule sur plusieurs annĂ©es mais donne l’impression de se tourner sur une semaine, ce film dure 2h et pourtant j’ai eu l’impression qu’il dure qu’une heure, et cette scĂšne de fin est poignante de beautĂ© car elle souligne Ă  quel point le temps passe vite quand on aime quelque chose. Pour en revenir Ă  Eddie Redmayne, c’est en voyant la scĂšne de fin que j’ai pu voir Ă  quel point on peut ĂȘtre dĂ©sinhibĂ© lors d’une performance, Ă  quel point il faut s’investir pour pleinement jouer comme on le voudrait
 Eddie Redmayne m’a fait une Ă©norme claque thĂ©Ăątralement parlant et il m’arrive de me regarder plusieurs scĂšnes du film parce que les performances d’acteurs sont trĂšs inspirante et parce que c’est une source inĂ©puisable d’inspiration pour avancer dans mes Ă©tudes de thĂ©Ăątre. C’est le film qui m’a redonnĂ© la passion du thĂ©Ăątre Ă  un moment oĂč j’en avait besoin. Une Merveilleuse Histoire du Temps, c’est un film qui m’est super important Ă  l’heure actuelle, et c’est un film qui reprĂ©sentera beaucoup, je le sens.
En 6Úme position : Disney et les 2000 de Victor Bonnefoy  
Internet est une part assez consĂ©quente de mon adolescence, et c’est une part importante de ma vie sans forcĂ©ment dire que j’aurais Ă©tĂ© malheureux sans. Mais il serait mentir de dire qu’Internet ne m’a rien apportĂ©. Rien que niveau connaissances, j’ai pu apprendre Ă©normĂ©ment de choses et j’ai pu voir Ă©normĂ©ment de films, j’ai pu rencontrer Ă©normĂ©ment d’amis
 Ça serait mentir de dire qu’Internet ne reprĂ©sente rien pour moi. Et Victor “InThePanda” Bonnefoy est un vidĂ©aste qui m’a appris Ă©normĂ©ment de choses par rapport Ă  comment voir le cinĂ©ma, comment consommer du cinĂ©ma de la meilleur des maniĂšres
 Il n’a pas Ă©tĂ© une source de vĂ©ritĂ© absolue vu qu’il y a des films que j’adore et qu’il aime pas, et inversement, mais il m’a appris, Ă  travers ses vidĂ©os, les bases pour apprendre Ă  consommer du cinĂ©ma. Le cinĂ©ma c’est un art extrĂȘmement complexe, et mĂȘme si l’on peut prendre Ă©normĂ©ment de plaisir en ne connaissant rien, il est toujours utile de savoir oĂč regarder pour avoir des dĂ©tails et des beautĂ©s que tu n’aurais pas vu si on t’avait pas dit oĂč regarder. Et sa trilogie finale est l’une des plus belles choses qu’il a pu faire. Il n’a pas simplement fait une vidĂ©o, il a rĂ©ellement fait du cinĂ©ma. Cela reste du documentaire dans son style critique de film, mais on sent qu’il prend son pied derriĂšre sa camĂ©ra Ă  filmer d’une certaine maniĂšre, de monter tel ou tel extrait pour en tirer quelque chose
 Et pour moi le volet qui m’a le plus marquĂ©, c’est Disney et les 2000. Disney et les 2000, il y a tout dedans. La critique sur Aladdin traĂźnait un peu trop en longueur aprĂšs critique et avait du mal Ă  aller au bout des choses, et la vidĂ©o sur Tarantino est une trĂšs belle vidĂ©o avec une trĂšs belle fin sur du CƓur de Pirate qui est dĂ©chirante de beautĂ©, mais avec une conclusion assez brĂšve et rapide pour conclure son sujet sur Tarantino et mĂȘme pour conclure sa trilogie. Disney et les 2000 parle indirectement Ă  l’enfant que j’étais qui allait au cinĂ©ma avec la famille au Grand Rex pour aller voir Les Indestructibles, Chicken Little, Bienvenue Chez les Robinson, oĂč je regardais que des Disney dans la voiture en allant en vacances
 Toute la vidĂ©o rend un trĂšs bel hommage Ă  la magie Disney, et puis ce montage de fin avec une inspiration Ă  Final Cut Ladies and Gentlemen sur fond de Roi Lion
 c’est beau. On se prend trĂšs vite au jeu d’espĂ©rer un renouveau de Disney, on souhaite voir Disney rayonner de nouveau et de nous faire rĂȘver comme il nous a fait rĂȘver dans le passĂ©, et rien que ça c’est magique. Ce film, et cette trilogie en gĂ©nĂ©ral, montre que n’importe qui peut faire du cinĂ©ma, on peut aimer n’importe quoi, qu’on peut ĂȘtre libre de faire ce qu’on veut
 Ce film est un hymne Ă  la libertĂ© et Ă  la crĂ©ation, et pour rendre hommage au vidĂ©aste et Ă  tous ceux qui ont fait mon adolescence, je ne pouvais pas ne pas laisser une place Ă  ce film. Il y a une certaine forme d’innocence qui se dĂ©gage du film, une envi de bien faire mais surtout une envi de se faire plaisir, et Ă  un moment oĂč j’ai cru qu’il allait arrĂȘter de faire des vidĂ©os, Victor Bonnefoy revient avec une vidĂ©o oĂč il jongle entre les face-cam oĂč l’on voit dans son regard la passion qu’il a Ă  faire ce qu’il fait, et les extraits oĂč il expĂ©rimente afin de nous faire ressentir son ressenti Ă  travers une musique, un montage particulier... Cet homme est trĂšs prometteur est je serai aux premiĂšres loges pour ses prochaines Ɠuvres.
En 5ùme position : L’Âge de Glace de Chris Wedge et Carlos Saldanha
On a tous nos films-type pour une certaine pĂ©riode de l’annĂ©e, et pour NoĂ«l, il y a deux films qui sont ultra importants pour moi, c’est Pirate des CaraĂŻbes : La MalĂ©diction du Black Pearl et L’Âge de Glace. Pour le premier, mĂȘme si c’est un excellent film, j’ai un problĂšme avec la violence, surtout la scĂšne oĂč l’intercepteur se fait prendre par l’équipage de Barbossa, mais L’Âge de Glace me touche tout particuliĂšrement parce qu’il rĂ©sume pourquoi je prĂ©fĂšre l’animation au format filmique. C’est un film sur la famille, sur l’aventure, mais c’est surtout un film qui est fait pour rassembler les gens. J’aime d’autant plus le film que c’est le film avec lequel j’ai fait mon premier doublage (en fait c’était L’Âge de Glace 4 : La DĂ©rive des Continents, et pas L’Âge de Glace 1, mais chuuuuut
 on va rien dire), mais je retiendrai surtout que c’est un film avec lequel j’ai grandi, qui fonctionne toujours autant dans son humour, dans ses graphismes, dans ses idĂ©es visuelles, dans son propos
 C’est un film qui se veut joyeux avec le personnage du paresseux mais qui n’oublie pas d’ĂȘtre poĂ©tique et rĂ©aliste avec Manie le mammouth ou encore la famille d’inuits. Il y a une certaine dose d’innocence et de poĂ©sie qui se mĂ©lange Ă  de l’ingĂ©niositĂ© et de la fantaisie, et c’est clairement un grand film. Malheureusement il s’est fait dĂ©pecer par des suites beaucoup moins bonne, mais la magie persiste aprĂšs plus de 15 ans. C’est un film qui m’a ouvert au cinĂ©ma et il m’est trĂšs important.
En fait , plus les films avancent, plus je galĂšre Ă  trouver des arguments, je me retrouve tout de suite comme un con Ă  dire “Mais c’est vachement bien, c’est trop bien”. Je vais essayer d’élaborer plus mais ça va ĂȘtre compliquĂ©. x)
En 4Úme position : The Dark Knight : Le Chevalier Noir de Christopher Nolan    
J’ai toujours Ă©tĂ© un grand client de film de super hĂ©ros, Ă  chaque fois que j’en regarde un je tombe tout de suite dans le panneau et je succombe au mĂȘme schĂ©ma scĂ©naristique et je me laisse emporter par l’univers, et mĂȘme si cela commence Ă  s’estomper avec le temps, il y a un seul film de super hĂ©ros qui m’a fait chavirer, et c’était The Dark Knight. Tous les acteurs sont excellents, Heath Ledger m’a traumatisĂ©, Aaron Eckhart est incroyable, Gary Oldman est impressionnant, plus le temps passe, plus je pense que c’est mon acteur prĂ©fĂ©rĂ©, il arrive Ă  jongler entre les films sans que je le reconnaisse, c’est fou. J’adore l’univers poisseux et violent, je me fiche Ă©perdument que le Joker perd de son humour dans ce film car je pense que l’humour n’avait pas sa place, c’est une adaptation par un auteur, cet auteur s’est fait plaisir, et on prend notre pied Ă  dĂ©couvrir une nouvelle facette de Batman. Les musiques sont top, on est constamment sous tension, et je trouve que ce film est rĂ©alisĂ© avec une main de maĂźtre. La scĂšne de l’interrogatoire est excellente, je vais pas rĂ©pĂ©ter ce que des milliers de critiques ont dit dĂ©jĂ  dessus, mais ce jeu avec la camĂ©ra qui va encercler Batman et le Joker, avec un Joker totalement libre et un Batman qui s’écrase totalement face Ă  quelque chose qu’il ne maĂźtrise pas. On a une rĂ©elle idĂ©e de confrontation entre l’humanitĂ© et l’anarchie, on sent que le film sort aprĂšs les Ă©vĂ©nements du World Trade Center. Le film accumule les scĂšnes cultes, la scĂšne du crayon, la banque, l’hĂŽpital avec Harvey et le Joker, cette fin incroyable avec un Gary Oldman au meilleur de sa forme
 J’ai vu ce film, je devais avoir 9 ou 10 ans, et j’étais pas du tout prĂ©parĂ© Ă  la claque monumentale que j’allais recevoir en pleine figure. J’avais pourtant vu les 4 films de Tim Burton mais j’ai tout de suite compris que cela n’avait rien Ă  voir. je pensais juste voir de l’action, mais mĂȘme Ă  cet Ăąge j’avais compris que The Dark Knight ce n’était pas que des explosions, que c’était plus profond que ça. J’ai dĂ» attendre Ă©normĂ©ment de temps avant de rĂ©ellement avoir les cartes en main pour comprendre le film, mais dĂ©jĂ  Ă  l’époque c’était un film que m’avait scotchĂ©, et maintenant que j’ai eu l’expĂ©rience nĂ©cessaire pour analyser ce genre de film, j’apprĂ©cie encore plus le film. C’est ça le cinĂ©ma d’action que j’aime : de l’action, une histoire forte, et des excellents acteurs.      
En 3ùme position : Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban d’Alfonso Cuarón
Étant jeune, j’ai grandi avec les livres audio, et mes prĂ©fĂ©rĂ©s Ă©taient ceux sur Harry Potter. J’avais dĂ©jĂ  vu les 3 premiers films quand j’ai eu les livres audios lus par Bernard Giraudeau qui Ă©tait beaucoup trop talentueux. J’ai beaucoup moins accrochĂ© aux films qui ont suivi le retour de Voldemort dans Harry Potter et la Coupe de Feu, je trouvais que le ton Ă©tait beaucoup plus sombre et que l’on Ă©tait plus en prĂ©sence d’un film d’action plutĂŽt qu’un rĂ©el film fantaisiste comme ont pu l'ĂȘtre les 3 premiers films. Les 3 films sont excellents mais le Prisonnier d’Azkaban est tout particulier car c’est le seul film qui me dĂ©stabilisait dans sa premiĂšre partie, qui m’entraĂźnait dans son univers dans sa deuxiĂšme, et qui sublimait le tout dans sa troisiĂšme partie. Les musiques Ă  la flĂ»te sont magnifiques, David Theulis est excellent, je l’ai revu aprĂšs dans Une Merveilleuse Histoire du Temps et il est tout aussi incroyable, malheureusement il a jouĂ© dans Wonder Woman et lĂ  j’ai buguĂ© dans ma vie. Gary Oldman est glaçant et sait voyager entre l’intimidant et l’attendrissant, la scĂšne Ă  la sortie du saoĂ»l cogneur est ultra Ă©mouvante et me pince au cƓur Ă  chaque fois. Le film ne dĂ©veloppe pas vraiment l’univers du livre, mais mĂȘme sans le bouquin on arrivait Ă  voyager dans quelque chose de nouveau par rapport aux deux premiers films, et quand on connaĂźt l’univers du livre, le film est tout simplement magique de beautĂ©. Ce que je trouve beau dans le Prisonnier d’Azkaban et qu’il n'y a pas dans les autres, c’est que le film sait mĂ©langer subtilement le cĂŽtĂ© enfantin et magique du premier film, et aussi faire avancer les choses en rentrant dans un univers plus froid, plus mature. Ce film est un vrai passage de relais entre l’enfance et ce qui va suivre avec la Coupe de Feu et tout le tralala qu'il y a derriĂšre. On a des propos sur l’adolescence, sur la solitude qui est un sujet qui m’affecte tout particuliĂšrement, et ce film signe la fin d’une Ăšre. Il se passe toujours quelque chose quand je le regarde, je saurais pas dĂ©crire quoi, mais quand je me fais un marathon Harry Potter et que j’arrive Ă  la fin du Prisonnier d’Azkaban, j’ai tout de suite envie de recommencer du dĂ©but parce que les deux premiers sont excellents, parce que les films qui suivront sont beaucoup moins bien, parce que le Prisonnier d’Azkaban se vit comme un passage de relais, et peut-ĂȘtre que j’ai pas vraiment envie de passer le relais. Peut-ĂȘtre que j’ai envie de rester dans un monde de fantaisie remplit de dorures, oĂč il y fait bon vivre, oĂč tout le monde est heureux. Je ne saurai sans doute jamais.    
En 2ùme position : Souvenirs de Marnie d’Hiromasa Yonebayashi    
Si avant, je n'Ă©tais pas tellement sĂ»r des films du Top 10 (disons qu’à partir de l’Âge de Glace c’est sĂ»r, et que les deux premiers sĂ»r sĂ»r sĂ»r sĂ»r sĂ»r), pour Souvenirs de Marnie c’est une Ă©vidence, c’est inscrit dans le marbre, ce film Ă©tait fait pour ĂȘtre dans mon Top 10. J’ai connu ce film via les Oscars, j’adorais, et j’adore encore aujourd’hui, regarder les vidĂ©os des rĂ©compenses des Oscars. C’est une passion assez bizarre et qui peut paraĂźtre assez redondante au fil du temps mais moi j’adore voir la liste des nominĂ©s qui dĂ©file jusqu’au nom du gagnant. Et lorsque je suis tombĂ© sur l’Oscar 2016 du meilleur film d’animation, je suis tombĂ© sur Souvenirs de Marnie, un film d’animation japonais qui semblait pas plus diffĂ©rent des autres, mais qui avait une bande son qui Ă©tait trĂšs belle. C’était la bande son de la scĂšne la plus triste du film, je vous dĂ©conseille vivement d’écouter cette musique avant d’avoir vu le film car mĂȘme si la beautĂ© du son est tout aussi apprĂ©ciable hors du film que dans le film, ça serait gĂącher la surprise d’entendre la musique avant de la dĂ©couvrir dans le film. À l’époque, j’aimais pas vraiment l’animation japonaise. De base je prĂ©fĂšre des univers proches du monde occidental et j’adore tout particuliĂšrement le style anglais Ă  cause d’une sĂ©rie dont je parlerai une prochaine fois, peut-ĂȘtre un Top 10 des sĂ©ries prĂ©fĂ©rĂ©es, va savoir
 Enfin bref, j’étais totalement lĂąchĂ© par rapport Ă  l’animation japonaise, mais il y avait ce son et les graphismes avec cette fille face Ă  la mer sous le vent devant un manoir au style occidental. J’ai finalement regardĂ© ce film en ne le prenant pas au sĂ©rieux, j’étais dans une mauvaise pĂ©riode oĂč je me sentais affreusement seul socialement Ă  cause de mes Ă©tudes, et je voyais pas ce que pouvait m’apporter ce film. DĂšs le dĂ©but du film, le film affichait la couleur, avec une certaine justesse dans le propos et dans l’exĂ©cution que je trouvais trop juste pour une animation japonaise pour que ce soit dĂ©libïżœïżœrĂ©, Ă  tous les coups c’était un coup de chance. Pendant une bonne partie du film, je commençais Ă  dire que Marnie Ă©tait une salope et qu’elle voulait du mal d’Anna
 et puis arrivĂ© le turn over du film, j’étais mal car le film venait de m’éclater au visage son honnĂȘtetĂ©, sa volontĂ© de bien faire, de ne pas faire ce que la majoritĂ© fait mais faire ce que le film voulait faire, et j’ai pris une claque monumentale. La musique est excellente, les graphismes sont fous, les personnages sont incroyablement bien Ă©crits, et cette fin
 J’ai pas de mot pour dĂ©crire ce film car j’ai tellement vĂ©cu la chose comme une dĂ©couverte que je peux vraiment rien dire. En plus le scĂ©nario est ultra difficile Ă  raconter sans spoiler quelque chose qui peut ĂȘtre une source d’émotion, c’est fou qu’un film puisse avoir une richesse scĂ©naristique pareille. C’est un film qui perturbe et qui ne laisse pas indiffĂ©rent, beaucoup ont critiquĂ© ce film parce que c’est l’un des pires film du studio Ghibli, et je comprend parfaitement cet rĂ©action. C’est un film qui remet en question une certaine politique conservatrice et traditionaliste japonais qui est entrĂ© involontairement dans l’animation japonais, et mĂȘme si, comme dans tous les autres films du studio Ghibli, la nature a une place importante, on cherche Ă  s’échapper au maximum de ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© fait dans le passĂ©. La nature est prĂ©sente mais c’est pas elle qui est mise sur le devant de la scĂšne, ce sont les personnages, la nature, elle, sert Ă  sublimer les sentiments qui sont mis en jeu. Évidemment que les fans hard core d’animĂ©s japonais vont pas s’y retrouver (ou plus difficilement que dans les autres films), c’est un film qui dit qu’il faut s’ouvrir Ă  de nouvelles choses et qu’il faut aller Ă  la rencontre de ce que l’on connait pas pour avancer et progresser, car si cela se trouve, ces choses que l’on ne connait pas ne nous sont pas si inconnu. Des films comme ça, il est trĂšs peu probable (voir pratiquement impossible) de voir un film d’animation japonais proposer ce que Souvenirs de Marnie nous propose (cela me fait un peu chier car j’aimerai vraiment voir d’autres films aussi travaillĂ©s mĂȘlant style japonais et occidentale). J’ai appris ce jour lĂ  de toujours prendre au sĂ©rieux un film, que quoi que le film te propose, il faut toujours prendre au sĂ©rieux ce qu’il te propose parce que, la plupart du temps, les personnes derriĂšre ces films prennent au sĂ©rieux ce qu’ils produisent et cherchent Ă  te faire vivre des choses. La magie du film, c’est qu’il te raconte pas ce que vivent les personnages, il te les fait vivre, et arriver Ă  rentrer Ă  ce point dans l’intimitĂ© des gens, c’est du grand art. Le tout est racontĂ© en ayant un rĂ©el point de vue sur l’animation japonaise, sur les jeunes, sur la solitude, sur la famille
 Ce film est ultra riche en discours et en thĂ©matique, et je regrette Ă  aucun moment d’avoir vu ce film, seulement que la magie du film soit aussi difficile Ă  conserver. Le seul souci c’est que c’est un film qui se vit comme une expĂ©rience sensorielle qui ne se vit qu’une fois, dĂšs que tu connais l’histoire et tous les “piĂšges”, il est trĂšs difficile d’y retomber dedans une seconde fois. C’est pour ça que je dis qu’il faut voir ce film dans de trĂšs bonnes conditions et de se fier Ă  son instinct. AprĂšs peut-ĂȘtre que je peux me faire surprendre une deuxiĂšme fois, va savoir.
En 1Úre position : Coco de Lee Unkrich et Adrian Molina    
J’ai dĂ©couvert Coco via une bande annonce que j’ai vue sur YouTube, et lĂ  oĂč je pensais voir une Ă©niĂšme bande annonce pour un film d’animation barbant, j’ai fini par ĂȘtre obnubilĂ© par ce que je venais de voir. Plusieurs jours aprĂšs, j’ai pas pu oublier ce que j’ai pu voir, et j’avais VRAIMENT envie de voir ça. J’avais lĂąchĂ© l’affaire avec Disney Pixar, mais ce film avait l’air diffĂ©rent des autres, du coup un jour oĂč j’étais de sortie, je venais de faire un escape game avec mon frĂšre et un pote, c’était un jeudi 4 dĂ©cembre. J’étais parti pour rentrer chez moi parce qu’il commençait Ă  faire tard, puis j’ai vu que Coco Ă©tait projetĂ© Ă  CrĂ©teil Soleil, la sĂ©ance Ă©tait Ă  17h05 (oui, j’ai mĂȘme gardĂ© les billets, je vais mĂȘme les faire encadrer), et inconsciemment j’ai Ă©tĂ© poussĂ© Ă  y aller. D’habitude, je n’aime pas trop fusionner les Ă©vĂ©nements comme par exemple faire un matin une sortie quelque part, puis tout de suite aprĂšs enchaĂźner sur autre part, il me faut une cĂ©sure pour que j’enregistre tous les sentiments emmagasinĂ©s durant l’évĂ©nement prĂ©cĂ©dent avant de faire autre chose. En plus de ça, il y avait des gosses et MON DIEU que je hais les gosses qui s’exclament au cinĂ©ma, c’est affreux, mentalement je me transforme en terroriste et je cherche tout ce qui peut tuer en vitesse avec le plus de douleur et en silence, et puis j’étais dans une phase assez difficile oĂč j’étais seul socialement, j’avais rejoint une filiĂšre scolaire qui me plaisait pas au milieu de bac pro qui, pour la plupart, avaient besoin de revoir les bases comme faire des Ă©quations du 1er degrĂ© ou mĂȘme lire une courbe de donnĂ©es, et moralement j’étais pas frais. Mais j’avais envie de voir ce film, et pour la premiĂšre fois je suis allĂ© au cinĂ©ma seul, je voulais voir ce que pouvait m’offrir Coco, et j’ai tout pris. Je suis ressorti de la sĂ©ance, j’étais bouche bĂ©ante, j’étais incapable de parler pendant le trajet du retour, j’étais choquĂ©. Le samedi qui a suivi, j’ai presque forcĂ© ma mĂšre Ă  revoir ce film au cinĂ©ma de ma ville et la claque a Ă©tĂ© tout aussi violente, j’étais en phase avec quelque chose de vraiment unique. Coco Ă©tait un miracle, c’était le film qui me comprenait dans ces temps de galĂšre sans nom, c’était le film qui Ă©tait fait pour me remonter le moral, c’était le film qui rĂ©sume que ce j’aime dans le cinĂ©ma, et peu importe si l’univers est Ă©loignĂ© de ce que j’ai l’habitude de regarder, ce film est ce qui me fallait. J’ai appris les chansons par cƓur, les musiques, les graphismes, l’ambiance
 tout est parfait. Ce qui m’avait choquĂ©, c’est Ă  quel point toute l’histoire s’écoulait bien, Ă  quel point toute l’histoire Ă©tait logique et Ă  quel point le tout Ă©tait fluide et logique dans la continuitĂ©. C’était une Ă©vidence, c’était une beautĂ© oĂč j’arrivais presque Ă  deviner l’action d’aprĂšs, non pas parce que c’était mauvais, mais parce que le film avait tellement raisonnĂ© en moi que j’étais Ă  fond dans sa subtilitĂ© et sa dĂ©licatesse. Mais mĂȘme en raisonnant dans mon imaginaire, le film arrive Ă  me surprendre avec la scĂšne dans la grotte oĂč Miguel donne un coup de pied dans une flaque d’eau et oĂč le chien hurle derriĂšre, cette scĂšne est tellement juste dans son exĂ©cution et est tellement en rupture de ton avec tout ce qu’on a eut jusqu’à prĂ©sent que j’ai craquĂ©. Ce moment, j’arrive pas Ă  ne pas craquer. C’est le summum de l’émotion contenu durant tout le film, et tout le reste du film est un Ă©norme hommage au film de mon enfance que j’avais oubliĂ© plus tĂŽt. Je voyageais dans un univers qui me semblait nouveau mais qui, dans le fond, m’étais beaucoup trop connu. Et puis la fin
 Comme beaucoup, cela m’a rappelĂ© des proches que j’aime et j’arrive pas Ă  regarder cette scĂšne sans avoir la gorge nouĂ©e. AndrĂ©a Santamaria est troublant dans ce film, Ary Abittant est incroyable et a dorĂ©navant tout mon respect
 Ce film m’a profondĂ©ment marquĂ© et je sais que c’est CE film que je vais porter toute ma vie.  
À aucun moment vous n’avez Ă  devoir justifier un top personnel, c’est une expĂ©rience qui doit ĂȘtre personnelle et c’est pas quelque chose qui se recherche. Du coup, n’essayez pas de vous forcer Ă  mettre tel ou tel film dans votre top 10 parce que cela doit se faire naturellement, et avec le temps et l’expĂ©rience, on arrive toujours Ă  se construire un avis sur un sujet et Ă  dĂ©finir quelles sont les 10 plus belles choses dans ce domaine. Et si quelqu’un vous force Ă  faire un top personnel ou si quelqu’un critique votre top personnel, quel qu’il soit, dites lui d’aller se faire foutre, votre passion et vous, vous mĂ©ritez mieux que ça. Merci beaucoup de m’avoir suivi, et d’avoir lu cette article. Je remercie tout particuliĂšrement Aruvenn qui a pris le temps de vĂ©rifier que mes phrases voulaient dire quelque chose. J’aime Ă©normĂ©ment ce genre d’article, j’essayerai d’en Ă©crire d’autres Ă  l’occasion sur des sujets qui m’intĂ©ressent. Le prochain parlera surement de cinĂ©ma d’animation et de moi parce que c’est un sujet que je gĂšre pas mal “moi”.  Encore bonnes fĂȘte de fin d’annĂ©e et reposez vous bien, en attendant je continue les critiques Ă  un rythme non dĂ©fini parce que la flemme et parce que je n’ai pas Ă  m’en fixer un. x)
Allez Ă  la prochaine, portez vous bien, la santĂ© c’est bien.
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youdidi-universe · 6 years ago
Text
“Le cinĂ©ma d’animation est marginalisĂ©â€œ
Les Oscars ont toujours Ă©tĂ© un moment de convivialitĂ© pour les diffĂ©rents mĂ©tiers du cinĂ©ma mondial et un excellent moyen de cĂ©lĂ©brer le cinĂ©ma Ă  leurs maniĂšres. C’est un groupe qui, tout comme nous, a sa propre perception du cinĂ©ma d’animation et sa maniĂšre de la juger (retenez bien cette phrase mot Ă  mot car mĂȘme si elle est stupide, Ă©vidente, ou mĂȘme anodine, je vais sĂ»rement la rĂ©pĂ©ter plusieurs fois dans cet article). Lors de cet Ă©vĂšnement, on a l’occasion de rĂ©compenser le cinĂ©ma mondial et d’élire le (ou la) meilleur(e) dans sa catĂ©gorie. Allant du mixage son, en passant par les lumiĂšres ou mĂȘme la direction de la photographie, tout le monde est reprĂ©sentĂ© le mieux possible le temps d’une soirĂ©e oĂč tous le monde est Ă  l’honneur. C’est ici oĂč l’on promu les qualitĂ©s de chacun afin que des talents se dĂ©tachent et arrivent Ă  se faire connaĂźtre dans le monde du cinĂ©ma, et ainsi espĂ©rer travailler avec des personnes avec qui il n’aurait jamais pu collaborer.    
Le souci Ă©tant que qui dit rĂ©compense dit compĂ©tition, qui dit compĂ©tition dit un gagnant et un perdant, et qui dit gagnant et perdant dit polĂ©mique. Entre les mĂ©tiers qu’on ne catĂ©gorise pas et qui sont asphyxiĂ©s par la concurrence, ceux qui sont catĂ©gorisĂ© parce que le mĂ©tier n’est pas reconnu comme pouvant gagner l’Oscar du meilleur film (oui et non, on y reviendra plus tard), ou encore la neutralitĂ© et la compĂ©tence du jury  qui est remis en cause, tout est prĂ©texte Ă  ce que chaque annĂ©e on ait une polĂ©mique.   Étant intĂ©ressĂ© par le cinĂ©ma d’animation, j’ai Ă©tĂ© interpellĂ© par la naissance de plusieurs polĂ©miques qui toutes pourraient se rĂ©sumer en une phrase :
‘‘Le cinĂ©ma d’animation est marginalisé’’
Certain trouveront primordiale de dire trĂšs exactement ‘‘Les animĂ©s ne sont pas jugĂ©s Ă  leurs juste valeur’’ Crunchyroll 2017 (animĂ©s Ă©tant pour eux un terme dĂ©signant en particulier les animations japonaise ce qui est tout bonnement une connerie et le simple fait de prĂ©ciser l’utilisation un mot mal employer est capable Ă  lui seul de montrer Ă  quel point il est faux et stupide de balancer de tel phrase, mais je m’attarderai pas lĂ -dessus, votre bonne conscience, si elle existe, peut faire le sale bouleau Ă  ma place) mais personnellement je le trouve pas car de une c’est faux, et de deux parce que cela rĂ©trĂ©cirai le dĂ©bat alors qu’il y a BEAUCOUP Ă  explorer. Je tiens Ă  prĂ©ciser que mon but lors de cette article n’est pas de dĂ©fendre ou descendre une certaine catĂ©gorie de film mais de rĂ©pondre Ă  une problĂ©matique et de livrer MA rĂ©ponse et MON avis sur le sujet. Je profite de la possibilitĂ© d’ĂȘtre sur une nouvel plateforme pour pouvoir dire mon propre avis sur les choses et pas forcĂ©ment ĂȘtre objectif mais en le justifiant. LĂ  oĂč dans Sens Critique (Youdidi) je m’efforce d’ĂȘtre le plus objectif, chose que j’ai jamais rĂ©ussit Ă  rĂ©ellement faire complĂštement, ici sur Tumblr je compte ĂȘtre le plus subjectif possible et exposer mon avis sur des dĂ©bats divers.    
Mon but dans cet article est, dans un premier temps, d’essayer de donner une explication justifiĂ© sur le pourquoi de la prĂ©sence de certain film nominĂ© et pas de d’autre en retirant tout argument de type tricherie amateurisme corruption et peau de vin, de montrer une technique purement personnel pour diffĂ©rencier un bon film d’animation d’un mauvais film (la chose Ă©tant qu’il n’y a pas de vĂ©ritĂ© universelle et qu’il faut donc dĂ©finir une façon commune de juger un film d’animation pour mieux comparer les filmes citĂ©es dans cet article), et enfin essayer d’expliquer la nĂ©cessitĂ© d’avoir une catĂ©gorie meilleur long mĂ©trage d’animation. Mon but est, en fixant des critĂšres purement subjectifs mais nĂ©anmoins justifiĂ©, de montrer ce que donnerait la liste des nominations si l’on enlevait tout favoritisme (politique ou commerciale) et si on faisait une analyse purement artistique et littĂ©raire de chacun des filmes. Ceci a pour seul but de confronter le classement que certains s’imaginent, le classement des Oscars, et mon classement qui, je l’espĂšre, est le plus neutre possible sur des analyses simple mais facilement assimilable. J’espĂšre aussi montrer qu’il est possible d’ĂȘtre objectif sur le cinĂ©ma d’animation et que l’on peut juger cet art de maniĂšre objective selon des critĂšres qui, selon moi, permettent de juger de maniĂšre Ă©quitable et viable tout type de production cinĂ©matique en animation. Puis, dans un second temps, nous prendrons du recul hors des Oscars, et nous essayeront de voir si, littĂ©ralement, “le cinĂ©ma d’animation est marginalisĂ©â€ ou non. C’est un article “interactif” oĂč vous pourrez avoir plus de prĂ©cision sur les films prĂ©sent dans cette article en allant voir ma page Sens Critique (Youdidi) qui contient ou contiendra une critique sur chaque film mentionnĂ© dans cet article (Ă  l’exception de The Artiste ou mĂȘme des films/sĂ©rie au format filmique, ou ayant Ă©tĂ© prĂ©cisĂ© que je ne les regarderai pas). Ainsi si vous voulez avoir plus d’information Ă  propos de mon avis sur tel ou tel film, vous n’aurez qu’à aller voir et vous aurez un rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ©, et puis si vous voulez plus de prĂ©cision sur des points qui vous ont Ă©chappĂ© ou mĂȘme oĂč vous voulez plus de prĂ©cision, vous pouvez me contacter via les commentaires de cet article, je rĂ©pondrai avec plaisir si nos commentaires respectent mon avis, ma personne, ma maman, et tout ce qui peut compter pour moi et qui serait susceptible d’ĂȘtre insultĂ© par excĂšs de colĂšre. C’est pour cela, avant de pleinement entrer dans le dĂ©bat, je prĂ©cise que tous le monde a sa façon de penser et que tous le monde est libre de pensĂ© ce qu’il veut, que ce soit vous ou moi. Donc si vous n’ĂȘtes pas d’accord, je respecterai votre avis, mais je la respecterai encore plus si vous respectez mon avis et surtout que vos ne chercher pas Ă  me juger moi en tant que personne. C’est comme le fait d’aimer tel ou tel film ou tel ou tel sĂ©rie. Quand je dis que je n’ai pas forcĂ©ment accrochĂ© Ă  la saga Sword Art Online ou quand je dis que One Punch Man ne m’intĂ©resse pas, bah il y a des gens avec des fourches qui dĂ©barquent en bas de chez moi et qui veulent me brĂ»ler en hurlant ‘‘BURN THE WITCH !!!’’ et c’est un peu dommage. Je ne pense pas qu’il devrait avoir de rĂ©fĂ©rence ou mĂȘme de prĂ© requis Ă  avoir avant de critiquer des choses sur internet, notre propre avis se crĂ©e par rapport Ă  notre propre expĂ©rience et l’expĂ©rience s’obtient avec le temps. Il n’existe pas une liste dĂ©finit de film ou de sĂ©rie Ă  voir obligatoirement pour ĂȘtre reconnu ou pour avoir un avis plus lĂ©gitime qu’un autre, il est vrai qu’il existe des films ou des sĂ©ries offrants des expĂ©riences marquantes pouvant aiguiller sur ce que doit ĂȘtre un bon film ou une bonne sĂ©rie, mais comme je le disais, chaque avis est personnel et il n’est pas nĂ©cessaire de s’obliger Ă  regarder tel ou tel chose, alors pour Ă©viter les pertes de temps inutile et pour m’éviter de changer d’adresse, je prĂ©fĂšre vous demander d’entrĂ© de jeu : Si vous n'acceptez pas d’ĂȘtre d’accord et que vous voulez m’insulter si j’ai le malheur d’ĂȘtre en dĂ©saccord avec vous, ne le faites pas. Allez vous masturber ou vous doigter devant un miroir, et ça sera plus constructif pour tout le monde.
DĂ©jĂ  pour rĂ©pondre Ă  la remarque soulevĂ©e et continuer l’argumentation, non, l’animation japonaise n’est pas marginalisĂ©e, bien au contraire. S’il est difficile de savoir si les filmes d’animations japonais sont nominĂ©s de par leurs origines (pour rĂ©pondre Ă  une politique de vouloir promouvoir ‘‘le cinĂ©ma du monde et le multiculturalisme de l’art Ă©tranger’’ qui se rĂ©sume Ă  nominer des films parce que le pays est dĂ©favorisĂ© ou reprĂ©sentation d’une communautĂ© en dĂ©veloppement quelque soit la qualitĂ© de maniĂšre symbolique afin de ne pas donner une image trop fermĂ© des Oscars, et aider des productions qui selon eux n’ont pas le talent ni les capacitĂ©s pour les Ă©galer, je rĂ©sumerai la chose en une humiliation pure et dure oĂč l’on invite des rĂ©alisateurs et des auteurs Ă  accepter une condition de minable face Ă  des irrespectueux et des ingrats qui prĂ©fĂšrent se donner une bonne conscience en favorisant un film pour sa politique et non son talent, pensant que leurs vote au Oscar avait le mĂȘme impact que le doigt de Donald Trump sur le bouton rouge lĂąchant une bombe pouvant rayer de la carte la CorĂ©e, et qui ne saurait pas dĂ©fendre ni diffĂ©rencier leurs film face Ă  la concurrence) et non pour leurs qualitĂ©s, on ne peut pas nier que la nomination est un titre de prestige (relatif sert mais prestigieux historiquement et professionnellement) et une sĂ©rieuse mise en avant au grand public. Et si l’on prend le cas de l’animation japonaise, sur une dizaine de nominations (en comptant court et long mĂ©trage, parce que je vais sĂ»rement faire apprendre des choses Ă  des gens mais l’animation ne se rĂ©sume pas au long mĂ©trage) le japon a rĂ©coltĂ© 2 Oscars (1 court mĂ©trage en 2009 et 1 long mĂ©trage 2002), et si on ne considĂšre que les long mĂ©trage, le japon a plus d’Oscar et de nomination que la France, la Russie, l’Espagne,
 tous les autres pays (sauf peu ĂȘtre l’ensemble du royaume unis avec Écosse Irlande et Anglais parce que certain britanniques sont considĂ©rĂ©s comme amĂ©ricains, australien, 
 tout un joyeux dĂ©lire). Depuis 2014, on a un film japonais de nominĂ©e chaque annĂ©e, 2018 Ă©tant la seule exception Ă©chappant Ă  la rĂšgle (avec tout de mĂȘme 5 filmes ayant Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©), et pour ceux qui ont envi de venir me contredire en citant 2017, qui a produit et financer la Tortue Rouge ? Un japonais, celui qui a produit le vent se lĂšve, le producteur en chef du studio ghibli, et c’est Toshio Suzuki (parce que ce producteur japonais a un nom) qui a eut l’idĂ©e du projet. ‘‘Oui mais ça compte pas, les producteurs reprĂ©sentent rien, c’est pas pleinement un film rĂ©alisĂ© par un japonais, ça vient dĂ©monter mon image stĂ©rĂ©otypĂ© et bullshit que j’avais des animĂ©s jap que je regarde que pour des shonens rĂ©alisĂ© Ă  la pisse et des chanteuses virtuels K-Pop qui rĂ©pondent Ă  mes dĂ©sirs sexuel’’ Triste pour toi, mĂȘme si je trouve la chose infiniment injuste pour le rĂ©alisateur qui a peu ĂȘtre envi d’avoir son quart d’heure de gloire Ă  lui tout seul, les producteurs sont citĂ© au mĂȘme titre que les rĂ©alisateurs, donc ils sont rĂ©compensĂ© au mĂȘme titre que le rĂ©alisateur. Et puis la productions et la rĂ©alisation travaillent collaborativement sur le produit finit, ce qui fait que la production peut intervenir car c’est lui qui signe la majoritĂ© des chĂšques destinĂ© Ă  financer le film. La Tortue rouge Ă©tait le film qui reprĂ©sentait l’échange de culture et le savant mĂ©lange entre l’écriture tragique rĂ©flĂ©chit Ă  la française et le style Ă©purĂ© et apaisant que peut apporter l’animation japonaise. Sans forcĂ©ment ĂȘtre un grand film, c’était une grande expĂ©rimentation apportant des choses nouvelles extrĂȘmement intĂ©ressantes Ă  voir Ă  rĂ© exploiter Ă  l’avenir. Mais on tombe sur le constat : Le cinĂ©ma d’animation japonais n’est pas plus marginalisĂ© que le cinĂ©ma d’animation venant de pays autre que les Ă©tats unis.
Maintenant il est vrai que certains films d’animations japonaises avaient le potentiel pour ĂȘtre nominĂ©s, mais est ce que les filmes nominĂ©s Ă  leurs place sont moins bon ? Non pour la plus part, mais ceux dĂ©noncĂ© Ă©taient tous meilleur, seul certain filmes Ă©taient en dessous mais n’étant pas critiquĂ©, je suppose que cela choquait personne. Mais si vous voulez, on peut prendre les annĂ©es une par une et vĂ©rifier. Pour ne pas trop Ă©taler le sujet et trop se perdre dans les exemples, on va se focaliser sur les 3 derniĂšres Ă©ditions de la cĂ©rĂ©monie des Oscars, et prendre les longs mĂ©trages d’animation prĂ©sent en 2018 2017 et 2016, et on va aller chercher les non nominĂ©s et les nominĂ©s japonais. On va commencer avec l’annĂ©e qui a fait le plus parler la chose, Ă©tant la seule annĂ©e oĂč aucun film d’animation japonais n’était nominĂ© aux Oscars, 2018. En 2018 Ă©tait sĂ©lectionnĂ© ‘‘RĂȘve Eveillé’’, ‘‘A Silent Voice’’, ‘‘Dans un recoin du monde’’, ‘‘Mary et la fleur de la sorciĂšre’’, et ‘‘Sword Art Online – Ordinal Scale’’ parce que la vie est un kamoulox. Je vais pas rentrer en dĂ©tail sur les diffĂ©rents filmes, comme je disais prĂ©cĂ©demment je ne veux pas que cela s’étale de trop, alors je vous renvois sur ma page SensCritique oĂč les critiques de ces filmes y sont prĂ©sent. Le rĂ©sultat a Ă©tĂ© trĂšs inĂ©gale pour certain, une vrai dĂ©couverte pour d’autres, et mĂȘme l’un des pires moments en animation filmiques que j’ai pu voir. Mais ce que je trouve le plus important ce n’est pas de savoir si ces filmes mĂ©ritaient leurs places, mais savoir si les nominĂ©s mĂ©ritaient la leur. Mon systĂšme ici est simple. Je regarde tous les filmes japonais sĂ©lectionnĂ©s cette annĂ©e lĂ , je regarde ensuite les nominĂ©s pour voir qui est moins bon, et s’il y en a, je place un film japonais meilleur Ă  sa place et je regarde enfin tous les filmes ayant passĂ© la sĂ©lection naturel.  La sĂ©lection naturel, en gros, c’est la 1er sĂ©lection, c’est passer le cap de “j’ai envi de voir et je pense que le film a toutes ses chances de respecter les critĂšres pour ĂȘtre un bon film d’animation”. Je me met tout simplement dans la peau d’un spectateur lambda cherchant Ă  se regarder un film d’animation, et je regarde qui m’intĂ©resse et qui m’intĂ©resse pas. AprĂšs cette sĂ©lection naturel, je regarde les filmes restant, et je regarde si un film n’est pas meilleur que les filmes retenu aprĂšs le visionnage de toutes la sĂ©lection japonaise, et je tire au final une liste qui sera celle que vous verrez. Et contrairement Ă  ce que tous le monde s’imagine, Baby Boss a toute sa lĂ©gitimitĂ© d’avoir sa place, contrairement Ă  d’autre qui la mĂ©rite beaucoup moins comme Parvanah une enfance en Afghanistan, je pense qu’il y avait des filmes plus lĂ©gitimes, mais cela reste que mon avis. AprĂšs vu que ce n’est pas le film dont la prĂ©sence a plus fait polĂ©mique, j’imagine que les personnes critiquant la place de Baby Boss ou Ferdinand ont vu ses filmes DONT PARVANAH et ont trouvĂ© Parvanah meilleur que Baby Boss ou Ferdinand. Les classements prĂ©sents dans cet article sont purement subjectifs, et ne reflĂšteront que mon avis et pas une vĂ©ritĂ© vĂ©ritable. Ils ne suivent que le fonctionnement que je vais expliquer, la sĂ©lection que j’ai expliquĂ© et qui suit que mon avis et mes envies en termes de film d’animation. Je prĂ©cise bien, ce n’est pas parce qu'un film a fonctionnĂ© sur moi que forcĂ©ment il est apte Ă  ĂȘtre le meilleur film d’animation. Il y a des critĂšres et si le film ne remplit pas ses critĂšres, il ne peut pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme le meilleur dans cette catĂ©gorie selon moi car je le rappelle : ‘‘nous avons notre propre perception du cinĂ©ma d’animation et sa maniĂšre de la juger’’. Mais quels sont mes critĂšres pour juger un bon film d’animation ?
Le truc, ce n’est pas d’ĂȘtre le plus beau, le mieux Ă©crit, ou mĂȘme le plus vendeur, je dirais qu’il faut savoir concilier les 3 tout en Ă©tant parlant Ă  tous le monde, petit ou grand. C’est pourquoi des filmes qui sont subjectivement meilleur que d’autre ne sont pas sĂ©lectionnĂ© alors que d’autre filmes oui. Cela justifie en partie la prĂ©sence de Ferdinand et Baby Boss au lieu de d’autre film qui serte sont meilleur et m’ont fait passĂ© un moment plus mĂ©morable, mais qui Ă©tait un moins bon compromis. Le cinĂ©ma d’animation est le cinĂ©ma liĂ© au monde de l’imaginaire, au monde du rĂȘve. Que ce soit cauchemardesque avec l’horreur, ou un rĂȘve tragique, le dessin et l’animation sert Ă  faire rĂȘver et Ă  nous faire voyager dans un monde qui, dans son propos, peut ĂȘtre liĂ© au rĂ©el, mais qui, dans son univers, ne doit pas ĂȘtre reliĂ© au monde rĂ©el. Et selon moi, le rĂȘve doit ĂȘtre un pallier pour mettre tous le monde sur un mĂȘme pied d’égalitĂ©, que l’on soit petit ou grand, malade ou non. Un film d’animation qui ne cherche pas Ă  faire rĂȘver un enfant n’est pas un film qui cherche Ă  faire rĂȘver tout court, et donc un mauvais film d’animation, mĂȘme chose pour les adultes. Je ne dis pas que l’on peut pas traiter de sujet sensible, mais qu’il faut inviter tous le monde dans son film. MĂȘme si l’on apprĂ©cie pas le moment, il faut au moins donner la chance de pouvoir rentrer dans l’univers et de nous faire rĂȘver. Si certain film non nominĂ© sont prĂ©sent et si certain film nominĂ© ont disparu, cela veut dire que subjectivement je ne suis pas d’accord, mais cela ne condamne pas forcĂ©ment la prĂ©sence des filmes nominĂ©s au Oscars que je n’ai pas retenu. Enfin bref, si vous voulez plus de dĂ©tail je vous renvois Ă  mes critiques SensCritique (Youdidi), mais voici pour moi le classement final et la liste des filmes qui, selon moi, mĂ©ritait d’ĂȘtre nominé :
1er Coco Aucune surprise, non pas parce que Disney aurait acheter la victoire, mais parce que Coco est l’un des meilleurs film qui m’ait Ă©tĂ© donnĂ© de voir. Ce film sait parler au petit comme au grand, graphiquement c’est le meilleur film, et Ă  l’écriture c’est le meilleur film aussi. Une victoire plus que mĂ©ritĂ©
2e Passion Van Gogh
On est sur un autre style comparĂ© Ă  Coco, mais c’est Ă  peu prĂšs Ă©quivalent niveau critĂšre. A l’écriture on est sur une Ă©galitĂ©, niveau accessibilitĂ© je dirais que Coco est un micro au dessus vu que c’est un film qui est beaucoup plus parlant pour le grand public mĂȘme si Passion Van Gogh est un film pour tout type de spectateur. Je dirais que c’est les graphismes qui ont permis de trancher.
3e Baby Boss
Une mention spĂ©ciale pour Capitaine superslip qui est Ă©quivalent niveau qualitĂ© et niveau proposition mais qui reste moins bon d’un point de vue Ă©criture, il fallait faire un choix par rapport au meilleur film DreamWorks mĂȘme s’il est plus utile pour moi de rĂ©compensĂ© un rĂ©alisateur et non une production, mais dans un soucis d’équitĂ© pour la place des production dans les nominations, Baby Boss Ă©tait le meilleur compromis, je dirais que je prĂ©fĂšre une blague lĂ©gĂšre qui nous fait sourire que de voyager entre vrai moment de bonheur et gros moment de lourdeur. Baby Boss est une Ă©norme surprise avec beaucoup de propositions de plan, de rĂ©alisation, et mĂȘme si le film n’est pas forcĂ©ment le plus original, Baby Boss arrive Ă  avoir une certaine identitĂ©. Baby Boss Bat Passion Van Gogh graphiquement. Niveau Ă©criture, Ă©tonnement, on est sur quelque chose de trĂšs rĂ©ussit, qui pourrait presque Ă©galer Coco mais qui pour des choses et d’autre, reste en dessous.
4e  Le grand mĂ©chant renard et autre contes Niveau Ă©criture on bat Baby Boss, on est sur quelque chose de trĂšs bien pensĂ©, peu paraitre saccader, mais trĂšs bien pensĂ© et trĂšs fluide dans son dĂ©roulement. On innove avec une nouvelle façon d’écrire un film, et j’ai hĂąte de voir ce que donneront les films aprĂšs le Grand MĂ©chant renard.  Graphiquement c’est le moins bon des 5 filmes de trĂšs peu, mais l’univers graphique marche et c’est l’essentiel. Et niveau accessibilitĂ©, on battrait presque Coco mais qui ne fait que l’égaler. Pourquoi ? Parce que c’est un film qui est clairement grand public et qui dans sa dĂ©marche arrive pĂ©niblement Ă  ĂȘtre intĂ©ressant pour un grand public. Le grand MĂ©chant Renard et autre conte reste une grosse rĂ©ussite et on peut Ă©prouver du plaisir au visionnage, mais dommage qu’on ait pas quelque chose qui pousse plus loin la rĂ©flexion.
5e (ex ĂŠquo) Lego Batman et Ferdinand et Mary et la fleur de la sorciĂšre Lego batman et Ferdinand sont tout deux des films avec des graphismes rĂ©ussit, peu ĂȘtre pas autant pour Lego Batman qui serait Ex Æquo avec le grand mĂ©chant renard Ă  ce niveau lĂ  mais qui se dĂ©fend bien. Niveau Ă©criture, c’est batman qui prend l’avantage de peu, mais tout deux sont dernier dans ce domaine, chacun pour des raisons diffĂ©rentes. Enfin niveau accessibilitĂ© Ferdinand Ă©gale Baby Boss et Lego Batman aussi, on se retrouve avec deux bons filmes pouvant ĂȘtre trĂšs bon voir excellent mais qui n’y arrivent Ă  peu prĂšs Ă  cause des mĂȘmes problĂšmes. Au final, pourquoi choisir, autant laisser choisir quelqu’un d’autre et mettre en ex ĂŠquo. Je tiens pourtant Ă  souligner le travail de Mary et la fleur de la sorciĂšre sur l’univers et sa qualitĂ©, j’ai passĂ© un moment mĂ©morable et vraiment sympa qui avait de quoi ĂȘtre nominĂ© mais qui de par son trop grand nombre d’erreur et son manque de lĂąchĂ© prise face au voyage de chihiro, fait qu’il ne fait qu’ĂȘtre ex ĂŠquo en Ă©tant un peu plus bas dans le peloton de tĂȘte pour prendre une expression du tour de France. Cela me faisait un peu mal de dire que Ferdinand Ă©tait meilleur car ce n’est pas vrai, et j’ai dĂ©cidĂ© de l’intĂ©grer aussi    
Pourquoi ne pas mettre A Silent Voice ? Si la chose tenait qu’à moi, je mettrai A Silent Voice en 2e position. Son discoure et son Ă©criture est d’une beautĂ© Ă  couper le souffle scĂ©naristiquement, et artistiquement A Silent Voice nous a livrĂ© tout un panel de proposition toutes trĂšs intĂ©ressant, cependant on est dans le cadre d’un film d’animation, et donc on ne doit pas se contenter que de ça. Ce n’est pas parce que le film a fonctionnĂ© sur moi que forcĂ©ment il est apte Ă  ĂȘtre le meilleur film d’animation. C’est pourquoi des filmes qui sont subjectivement meilleur que d’autre ne sont pas sĂ©lectionnĂ© alors que d’autre filmes oui. Cela justifie en partie la prĂ©sence de Ferdinand et Baby Boss au lieu de d’autre film qui serte sont meilleur et m’ont fait passĂ© un moment plus mĂ©morable, mais qui Ă©tait un moins bon compromis. Entre nous, je trouve ça infiniment culottĂ© et con de venir gueuler sur le fait que des personnes aient passĂ© sous silence un film comme A silent Voice alors que nous mĂȘme l’avions bien ignorer comme un malpropre Ă  l’apparition de Your Name. Personnellement je le prends pas du tout sur moi, je n’ai pas entendu parler de A Silent Voice avant les Oscars, et j’assume pleinement ne pas suivre les sortie cinĂ©ma japonais. Par contre je connais pas mal de monde qui devrait avoir culpabilisĂ© et se sentir viser avec ses mots, vu que les Ÿ des personnes rĂąlant de la non nomination de A Silent Voice pour l’Oscar du Meilleur film d’animation (et aussi de la mise sous oublie du film) sont exactement les mĂȘmes qui ont dĂ©couvert le film presque 2 ans aprĂšs sa sortie avec les Oscars alors qu’il est sorti la mĂȘme annĂ©e que Your Name. Ce genre de mec qui ont criĂ© au chef d’Ɠuvre en parlant de Your Name et qui ont complĂštement ignorĂ© la sortie simultanĂ© d’A Silent Voice. Est-ce que ce n’est pas un petit peu hippocryte ? Je crois bien, mais bon. Les films japonais de cette annĂ©e 2018, il y en avait des merdique, des bon, et des marquants, mais aucun n’a su ĂȘtre parlant pour tous les Ăąges et tous les publics. Vous allez me dire que Loving Vincent aussi, mais il est mille fois plus parlant Ă  un jeune public qu’un film dramatique qui, soyons honnĂȘte s’adresse Ă  un public averti, ou mĂȘme qu’à un public otaku-centriste. J’aurai pu mettre Psiconautas qui est aussi une belle rĂ©ussite mais graphiquement et scĂ©naristiquement, ça ne tient pas la longueur. Loving Vincent, c’est le parfait film Ă  regarder en famille Ă  la maniĂšre d’un film biographique, un peu comme un documentaire sur Vincent Van Gogh, et tous le monde peut regarder des documentaires et trouver cela intĂ©ressant. Combien de film documentaire sont montrĂ© aux enfants dans les Ă©coles ? Beaucoup, et Loving Vincent pourrait ĂȘtre l’un d’entre eux, et aurait surement rĂ©coltĂ© un franc succĂšs car il serait le meilleur documentaire qu’on puisse montrer Ă  un enfant pour parler de Vincent Van Gogh. Je demande mĂȘme pas d’ĂȘtre apprĂ©ciable pour les jeunes, mais au moins de donner une chance au jeune d’accrocher le wagon avant qu’il part. L’une des beautĂ©s que ne pourra pas avoir un film filmĂ© par rapport Ă  un film d’animation c’est sa capacitĂ© Ă  toucher l’imaginaire collectif de par son aspect imaginaire non dĂ©finit rĂ©ellement et qui n’est juste que le fruit de l’imagination d’un rĂ©alisateur. Le cinĂ©ma d’animation permet de franchir des barriĂšres artistiques que le cinĂ©ma filmĂ© ne pourrait pas car, contrairement Ă  celui-ci, il est encrĂ© dans une dimension fait de dessin et d’animation. Il est vrai que le cinĂ©ma d’animation n’est pas un mĂ©dia exclusivement rĂ©servĂ© au enfant, et que l’on peut parler de sujet grave et faire des filmes adultes avec de l’animation, Loving Vincent en ait la preuve parfaite, et justement, l’animation permet surtout de parler de sujet grave Ă  des enfants et de parler chose dure Ă  exprimer et Ă  rendre attractif au plus grand monde avec un format filmique. Vous auriez prĂ©fĂ©rer quoi ? Loving Vincent ou un documentaires aussi fournit mais filmé ? L’animation est le parfait moyen de mettre toutes les tranches d’ñges au mĂȘme niveau, d’avoir une autre vision de comment Ă©crire une histoire et sur le moyen de la rĂ©aliser, c’est le but premier d’un film d’animation. Entre les filmes au langage trop approximatif, les filmes Ă  l’animation trop en dessous de la moyenne qui te font sorti du film, les suites se rattachant trop Ă  la saga dont elle est originaire, ou tout simplement les filmes pas assez ouvert Ă  tous les publics, au final, selon moi, aucun film d’animation japonais ne mĂ©ritait la nomination, et ce sont ses 5 (7) filmes sont les plus lĂ©gitimes Ă  ĂȘtre nominĂ©s.
Disney arrive dans la majeur parti de ses filmes Ă  faire le compromis parfait entre rĂ©alisation, Ă©criture, et accessibilitĂ©. Est-ce que Coco mĂ©rite son Oscar ? Absolument. Ses lumiĂšres sont fabuleuses, ses graphismes sont renversant, son histoire est excellente
 La question Ă©tant, pourquoi il ne le mĂ©riterait pas ? Parce qu’il y a le logo Disney ? C’est une honte de sortir d’une entreprise Disney ? Disney fait des mauvais films ? Je ne crois pas. AprĂšs je ne vais pas jouer l’aveugle et jouer au con infiniment. Je sais qu’il y a une culture Holywood centrique qui veut que les gens d’Hollywood votent pour les gens d’Hollywood, et Disney Ă©tant d’Hollywood, Coco aurait SUREMENT gagnĂ© sans mĂȘme ĂȘtre un grand film. C’est comme le choix des jurĂ©s qui est juste d’une nĂ©gligence navrante au vue de leurs commentaires et de la justification de leurs votes chaque annĂ©e. Allant de ‘‘J’ai rien vu donc je m’abstiens’’ ou du trĂšs cĂ©lĂšbre ‘‘Je ne voterai jamais pour deux merdes chinoises dont tous le monde se fout (en parlant d’un film irlandais et d’un film japonais)’’, nombreuse sont les foies oĂč le jury n’étais pas lĂ©gitimes, oĂč l’incompĂ©tence Ă©tait flagrante, et oĂč le combat devient trĂšs vite inĂ©gale. Je condamne tout comme vous ce comportement qui devrait ĂȘtre condamnable. Cependant je ne cherche pas Ă  critiquer le systĂšme de votation, je cherche Ă  savoir si, au vu des sĂ©lections en 2016 2017 et 2018, un seul film a Ă©tĂ© Ă©lu meilleur film injustement. Le seul moment oĂč je dirais ouvertement qu’il y a injustice, cela sera quand plus de la moitiĂ© de la liste de nominĂ© sont des filmes que je considĂšre comme non lĂ©gitime d’ĂȘtre nominĂ©. Je pense qu’on s’est trop focaliser sur le jury et non sur les filmes. On regarde les Oscars pour savoir qui est le meilleur film, non pas pour savoir quel est le film prĂ©fĂ©rĂ© des jurys, ni mĂȘme si le jury a le Qi nĂ©cessaire pour ĂȘtre lĂ©gitime Ă  voter ses filmes. MĂȘme si la cĂ©rĂ©monie est synonyme de grandeur et que, d’une certaine maniĂšre, c’est un moyen de dĂ©finir quel est le meilleur film, le problĂšme est que ce n’est pas le seul, et que donc cela ne sert Ă  rien de critiquer spĂ©cifiquement les Oscars. Il y a les golden Globes, l’ours d’or de Berlin, 
 Aucun de ses prix ne peux reprĂ©senter qui est le meilleur film de l’annĂ©e car il faudrait tout voir, et si vous-mĂȘme n’avez pas le courage de le faire, vous pouvez ĂȘtre indulgents pour des personnes comme nous qui Ă©lisent la sĂ©lection. On peut garder notre esprit critique et juger si les filmes rĂ©compensĂ©s mĂ©ritent d’ĂȘtre appelĂ© meilleur long mĂ©trage d’animation de l’annĂ©e ou non. Le problĂšme avec 2018 Ă©tant que s’il y a tricherie ou mĂȘme mauvais vote, Coco Ă©tant un grand film et qu’à cĂŽtĂ©, la concurrence ne ressemble Ă  rien, on ne peut pas vraiment se plaindre parce que s’il y avait eut faute, ils ont quand mĂȘme en accord avec notre vote, parce que c’était le meilleur parmi toutes la sĂ©lection. On peut aussi critiquer le fait qu’il Ă©tait avantagĂ© niveau moyen et niveau budget, et oui, Coco a plus de budget, mais on juge un produit finit, et Coco, tel qu’il est, Ă©crase tous les autres. Je sais que cela cultive la politique d’avoir toujours plus de moyen pour gagner (et encore ça se discute), mais cela revient Ă  faire le dĂ©bat entre dĂ©fendre une politique de glorifier le meilleur film en fonction du moyen, ou glorifier le meilleur film tout court. Personnellement je suis pour glorifier le meilleur tout court, je ne vois pas pourquoi on ne rĂ©compenserait pas un film dĂ©livrant les moyens matĂ©riels et artistiques pour faire ce qu’il y a de meilleur. Et puis on accepterait de rĂ©compenser un film moins bon parce qu’il vient d’un pays dĂ©favorisĂ© ou mĂȘme d’une production avec moins de moyen ? On accepterait de favoriser une production plutĂŽt qu’une autre en fonction du budget, mais, Ă  cĂŽtĂ©, on critique la victoire de Coco parce qu’il vient d’une production en particulier ? C’est comme critiquer le racisme, mais Ă  cĂŽtĂ©, donner des privilĂšges Ă  une certaine communautĂ© par rapport Ă  leurs origine (vous trouvez cette exemple infiniment conne mais pourtant je connais trop de monde faisant cela, mon prof de philo en terminale a mĂȘme justifier la chose comme Ă©tant de la discrimination positive, cela s’appelle du gĂ©nie de la connerie, c’était le point oĂč je racontait ma vie, revenons Ă  l’article). Cela ne serait pas un peu hypocrite et infiniment stupide ? Je sais bien que certains artistes, notamment les artistes japonais, ont une culture de faire de l’animation avec le minimum de budget possible parce que historiquement et mĂȘme peu ĂȘtre encore actuellement, ce n’est pas rentable de sortir un film d’animation pouvant ne pas marcher, et qu’il faut donc donner peu sur un film mais faire beaucoup de film pour se rentabiliser. En soit, c’est un comme les comĂ©dies françaises en France. Mais on rĂ©compenserait un film moins bon par politique ? Je pense pas. DĂ©jĂ  je trouve cette technique assez conne vu que les film d’animation japonais marchent de plus en plus, et ont les capacitĂ©s d’ĂȘtre plus que ce qu’ils sont. Je vois plus la chose en une technique plus ou moins respectueuse des producteurs Ă  limiter les budgets pour favoriser le nombre de film vendu, et favoriser le chiffre d’affaire plutĂŽt que la vrai dĂ©marche artistique. Sans forcĂ©ment faire des affirmations lourde de sous entendu ou mĂȘme affirmer quelque chose qui n’est pas dĂ©montrable, je dis que culturellement le japon a toujours travaillĂ© l’animation avec trĂšs peu de moyen pour pas lier un manque de rentabilitĂ©, et je ne critique pas cela. Le problĂšme Ă©tant que cela devient aussi dĂ©libĂ©rĂ© sous prĂ©texte qu’ils ont toujours fait comme avec le phĂ©nomĂšne d’aprĂšs guerre dans les annĂ©es 60 avec les astroboy et tout le bordel, et cela crĂ©e un serpent qui se mord la queue
 Et dans tout ça, je dis que s’ils ne veulent pas changer leurs traditions, alors par tradition, ils seront jamais les meilleurs et auront encore moins de chance de gagner les Oscars une seconde fois dans la catĂ©gorie meilleure long mĂ©trage d’animation. Je trouve ça dommage et que c’est se tirer une balle dans le pied sans rĂ©el raison valable. Il y a quelques annĂ©es de ça, le japon n’avait pas une aussi grande notoriĂ©tĂ© dans l’animation et encore moins de budget, pourtant ils ont filer filer beaucoup de moyen Ă  un film d’auteur pour qu’il ait une chance de marquer, c’est ce qui s’est passĂ© notamment avec Le Voyage de Chihiro.
Bien sĂ»r ça a Ă©tĂ© en parti aidĂ© par la politique des Oscars anti Disney de la naissance des Oscars de vouloir glorifier les filmes pouvant faire barrage Ă  l’entreprise Disney (mĂȘme si Le Voyage de Chihiro est en parti liĂ© Ă  Disney). Pour les Oscars, Le Voyage de Chihiro Ă©tait un film d’animation japonais et ils n’ont pas cherchĂ© plus loin que lĂ . S’ils avaient voulu rĂ©compensĂ© un Disney, ils auraient rĂ©compensĂ© Lilo et Stitch. Pour l’acadĂ©mie, il fallait montrer que des entreprises amĂ©ricaines hollywoodienne ou mĂȘme d’autre entreprise pouvait faire face Ă  l’entreprise d’un homme qui, Ă  lui seul, a gagner 12 Oscars du meilleur court mĂ©trage d’animation, 3 Oscars d’honneur, mais qui aussi, a su briller autre part que dans l’animation avec 6 Oscars du meilleur court mĂ©trage de Fiction, 2 Oscars du meilleur court mĂ©trage documentaire, et 2 Oscars du meilleurs documentaire, sans compter les Oscars gagnĂ©s par son entreprise. On reviendra plus tard pour ses 3 Oscars d’honneurs qui lui ont Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© pour la crĂ©ation de Mickey Mouse, blanche neige et les 7 nains, et fantasia. Car oui, la prĂ©sence d’un long mĂ©trage d’animation au Oscars ne se limite pas Ă  l’apparition de la belle et la bĂȘte dans la catĂ©gorie meilleure film en 1992 finalement gagnĂ© par le silence des agneaux (en mĂȘme temps c’était l’annĂ©e silence des agneaux, un peu comme La La Land en 2017 mais en plus violent vu qu’ils ont eut meilleur acteur, meilleur actrice, meilleur film, meilleur rĂ©alisateur, meilleur scĂ©nario adaptĂ© rien que ça). Oui la belle et la bĂȘte a Ă©tĂ© le 1er film nominĂ© pour meilleur film, mais les Oscars ont quand mĂȘme rĂ©compensĂ© des longs mĂ©trages d’animation avant ça, oui on apprend des choses quand on cherche Ă  aller plus loin que la surface. Je m’égare
OUI le voyage de chihiro. Le voyage de chihiro montre que quand les productions japonaises acceptent de faire un effort, le cinĂ©ma d’animation japonais peut faire de grande chose et mĂȘme gagner la statue, et objectivement, mĂȘme sans l’aide de cette politique, ĂȘtre le meilleur de l’annĂ©e. AprĂšs chacun sa thĂ©orie sur pourquoi Coco a gagnĂ©, mais cela n’empĂȘche que mĂȘme si les intentions ne sont pas bonne, cela reste le meilleur film d’animation de la sĂ©lection qui a gagnĂ©, et j’attends les arguments pour dire qu’un autre film de la sĂ©lection pouvait faire mieux. Ils seront plus lĂ©gitimes que les miens et quoi qu’il arrive, s’ils sont rĂ©flĂ©chit et s’ils respectent mon avis, ils auront la mĂȘme valeur que le mon avis, mais cela reste un autre dĂ©bat.
MĂȘme question pour 2017. Sur les 4 films d’animations japonais sĂ©lectionnĂ©s, seul La Tortue Rouge a Ă©tĂ© nominĂ©, et je ne pense pas qu’il soit utile d’expliquer pourquoi lui plutĂŽt qu’un autre. Est-ce que Kingslaive Final Fantaisy XV mĂ©ritait rĂ©ellement sa place avec son Ă©criture de film d’action vu et revu ? Non. Miss Hokusai, bien qu’intĂ©ressant, ne mĂ©ritait pas sa place non plus, et Your Name non plus. Encore une fois je vous renvois vers mes critiques pour plus de prĂ©cision. La Tortue Rouge a, en plus de son scĂ©nario simple qui le rend trĂšs accessible, tout ce travail sur l’ambiance visuel et scĂ©naristique qui osait aller loin et chercher des rĂ©actions nouvelles, d’oĂč sa nomination. J’ai l’air de rabĂącher Ă  chaque fois sur le visuel, l’écriture et  surtout l’accessibilitĂ© du public mais c’est la base de ce qu’est, pour moi, un film d’animation. On prendrait un film documentaire, cela serait d’autre critĂšre qu’il faudrait prendre en compte vu que le but est de donner un avis politique et d’instruire le spectateur d’une opinion sur un sujet donnĂ© tout en Ă©tant le plus ouvert d’esprit. Je rentrerai pas forcĂ©ment dans les dĂ©tails parce que ce n’est pas mon centre d’intĂ©rĂȘt ni mĂȘme lĂ  oĂč je suis le plus Ă  l’aise pour juger, mais un bon film documentaire c’est avant tout un avis et une façon de diffuser une idĂ©e, lĂ  oĂč le cinĂ©ma d’animation est fait pour rassembler les gens de tout Ăąge, de toute horizon, et de toute politique. C’est comme l’appareil, le fond de tarte et les fraises d’une tarte au fraise, t’en rate un ou tu en oublies un et tu sais que ta tarte au fraise sera soit mauvaise soit tout simplement pas une tarte au fraise. Et juger un film d’animation c’est d’abord voir si les fondamentaux sont lĂ . La plus part des mauvais films ont, pour reprendre l’image de la tarte au fraise, que les fraises et un fond de tarte approximatif. Les fraises reprĂ©sentant l’animation, belle ou non, le fond de tarte reprĂ©sentant le scĂ©nario, plus ou moins bĂąclĂ© pour laisser place Ă  l’animation qui est le centre de l’attention, et l’appareil qui doit faire le lien entre les Ă©lĂ©ments et qui donne la chose en plus qui ferra apprĂ©cier la chose au plus grand monde. Ce qui fait que les filmes qui mĂ©ritant la nomination sont des filmes gĂ©nĂ©ralement grand public ou encore des filmes osĂ©e scĂ©naristiquement ou graphiquement, mais ayant tous un point commun : ils recherchent le juste milieu. Cela reste mon avis, mais un film bien Ă©crit, c’est un film qui est apprĂ©ciable pour tous, car oĂč on a fait en sorte que tous le monde puissent comprendre le film. On peut ĂȘtre dark et ĂȘtre dans le tragique ou mĂȘme l’horreur, mais je pense que l’on peut ĂȘtre tout aussi impactant tout en s’adressant Ă  un public large, surtout quand on utilise de l’animation qui est l’ouverture Ă  l’imaginaire. LibertĂ© ou non de l’aimer, mais l’important est de donner toutes les chances au public, quel qu’il soit, pour pouvoir s’investir et pouvoir porter un jugement objectif qui ne se rĂ©sumerait pas en ‘‘J’ai rien compris, je n’ai pas aimé’’. Je ne demande pas de forcĂ©ment faire dans la niaiserie, mais vu que film traine dans le domaine du rĂȘve qui est un monde oĂč tous le monde est au mĂȘme pied d’égalitĂ©, est ce que l’on ne pourrait pas parler de sujet sensible, d’histoire dure Ă  digĂ©rĂ©, et de tragĂ©die mais tout en laissant la possibilitĂ© au jeune public d’apprĂ©cier le moment ? Je pense que si, enfin bref.
Reculons d’une annĂ©e et allons chercher la sĂ©lection de 2017. Pour l’annĂ©e 2017 voici selon moi la liste des filmes par classement des filmes qui mĂ©ritait leurs place :
1er (ex aequo) Zootopie/Ma Vie de Courgette
Nous avons lĂ  deux filmes rĂ©ussit graphiquement, l’un des un pionnier dans l’image de synthĂšse, l’autre est une grosse rĂ©ussite en stop motion. Tout deux sont les meilleurs graphiquement. Niveau accessibilitĂ© c’est Zootopie qui prend l’avantage vu que le thĂšme de Ma Vie de Courgette peu ĂȘtre assez cru, mais celui ci reste trĂšs accessible. Niveau Ă©criture c’est Ma vie de courgette qui, pour moi, est le plus rĂ©ussit. on est sur un quelque chose de riche et plus instructif que Zootopie qui reste trop sur le 1er degrĂ©s de son histoire. Au final les deux se valent et n’arrivant pas Ă  trancher, je vous laisse donner votre avis, les deux mĂ©ritent la victoire.
3e (en aequo) La Tortue Rouge / Cigogne et compagnie  LĂ  aussi mon cƓur balance. Comme pour Ma vie de Courgette et Zootopie, La tortue rouge et cigogne et compagnie sont tout deux des pionnier dans leurs domaines. Cigogne et compagnie Ă©tant un film expĂ©rimentant beaucoup sur la façon d’écrire les filmes d’humour grand public, et la tortue rouge une expĂ©rimentation sur la façon d’écrire un film d’animation. Les deux sont tout deux en dessous de Zootopie et de ma vie de courgette, mais tout deux sont ex aequo niveau qualitĂ©.
5e Le Petit Prince Je n’ai jamais autant galĂ©rer Ă  trouver cette 5e place. Contrairement Ă  l’annĂ©e 2018, 2017 a Ă©tĂ© une annĂ©e assez pauvre. Entre Avril et le monde truquĂ© qui Ă©tait bancale, Comme des bĂȘtes qui reste abouti mais clairement insipide, Tous en scĂšne qui ose mais qui n’ose pas assez pour qu’on puisse dire que c’est rĂ©ellement un film qui ose et pas de l’audace de façade, Miss HokusaĂŻ trĂšs bon initiateur du genre mais clairement pas prĂȘt pour le moment, Tout en haut du monde trĂšs intĂ©ressant mais pue le drame français pĂ©rimĂ© ... Pour une fois j’ai voulu laisser le cƓur s’exprimer et Ă©viter de me compliquer trop la tĂąche et j’ai choisis Le Petit Prince. Ce film aurait pu ĂȘtre le grand gagnant Ă  l’unanimitĂ©, Ă©crasant Zootopie et Ma vie de courgette, mais le film est ce qu’il est et seul les gens ayant vu le film comprendront. C’est plus une place honorifique du travail accomplit, il aurait Ă©tĂ© trop vache de ne pas accorder ce mĂ©rite mĂȘme si Le Petit prince a dĂ©jĂ  gagnĂ© un cĂ©sar et c’est dĂ©jĂ  beaucoup.
Je ne vais pas m’attarder sur le pourquoi la place de chaque film, c’est totalement subjectif et cela ne suit que mon classement car comme je le disais plutĂŽt : ‘‘On a sa propre perception du cinĂ©ma d’animation et sa maniĂšre de la juger’’. Les moments Ă©tais trĂšs inĂ©gaux avec aucun juste milieu, avec du bon et du mauvais. Tous les filmes d’animations que j’ai vu de ses diffĂ©rentes listes de sĂ©lections (2018, 2017, et 2016) sont ceux qui Ă©tait soit japonais (vu que la majeur parti des gens pensent qu’il y a une marginalisation spĂ©cifique au cinĂ©ma d’animation japonais, il fallait que je les vois tous pour savoir si au final les filmes d’animations japonais se dĂ©marquait des autres sĂ©lectionnĂ©s, et si un seul n’a pas Ă©tĂ© nominĂ© injustement) et ceux qui me parlaient et qui me donnaient envi de le regarder. Comme pour l’annĂ©e 2018, il y a eut une mini sĂ©lection Ă  l’entrĂ© pour me justifier de ne pas regarder des perles visuels comme Mustafa & le magician ou encore My Entire Highschool into the sea (pour 2018) qui pour ce dernier peut ĂȘtre une erreur vu qu’il y a eut des critiques assez favorable, mais qui niveau jeu d’acteur et niveau graphisme a l’air vraiment l’air d’ĂȘtre amateur. Sans forcĂ©ment s’attarder sur ‘‘Kubo et Vaiana ne sont pas dans ma liste de nominĂ© alors qu’il est nominĂ© au Oscar’’ (je trouve les filmes trop vide par rapport au graphisme qui sont impressionnant mais trop imparfait pour pas liĂ© le manque de contenu, mais ça je vous renvois Ă  mes critiques sur SensCritique), on va essayer de dĂ©partager les ex aequo. MĂȘme si Cigogne et compagnie est un grand moment de pure lol communicatif et un grand moment de cinĂ©ma d’animation, je pense plus judicieux de privilĂ©gier en 2nd et 1er place les filmes avec une animations mieux aboutis, avec une richesse visuel plus rechercher (sans forcĂ©ment pour dĂ©nigrer le travail lumiĂšre de Cigogne et compagnie, mais le travail visuel reste un micro en dessous de Zootopie) et plus de recherche de fond (Ma Vie de Courgette Ă©tant le meilleur de toute la sĂ©lection Ă  ce niveau lĂ , donc rip la tortue rouge), et on va directement passer sur ‘‘Entre Zootopie et Ma Vie de Courgette, qui gagnerait ?’’ (Le ex aequo entre La Tortue Rouge n’est que purement subjectif, les deux proposent beaucoup dans leurs domaines et expĂ©rimentent des choses jamais vu, je le rappelle, dans leurs domaines) Bas au final, je dirais carte blanche. Les deux mĂ©rites l’Oscar, Ma Vie de Courgette le mĂ©riterait plus politiquement que Zootopie et Zootopie le mĂ©riterait plus en gĂ©nĂ©ral dans sa capacitĂ© Ă  ĂȘtre le meilleur dans plus de domaine que Ma Vie de Courgette, mĂȘme si ici encore, cela reste trĂšs subjectif. Donc si les deux sont ex aequo, il est tout Ă  fait normal de privilĂ©gier un critĂšre plutĂŽt qu’un autre, et si les Oscars ont voulu privilĂ©gier le fait de rĂ©compenser un film amĂ©ricain, c’est leurs droit, dans les deux cas l’Oscar Ă©tait mĂ©ritĂ©.    C’est Ă  ce moment de l’article que tous le monde s’est pendu parce que WAOUH le mec a juste sucer les Oscars sur prĂšs de 5 pages word en caractĂšre 12, mais 2016 va surement relever un peu les choses car voici mon classement personnel :
1er Souvenir de Marnie C’est le film qui, pour moi, Ă©crase tous les autres. Le sujet touche tout le monde, le propos est fort, la rĂ©alisation a des dĂ©fauts mais Yonebayashi a un vĂ©ritable don pour donner vie Ă  des films qui ne font pas que te raconter une histoire mais qui font en sorte que tu vives la tienne devant ce film. C’est un film proprement sensoriel qui ne cherche pas Ă  spĂ©cifiquement Ă  faire rire, Ă  faire pleurer, c’est un film qui parle de la solitude, et ce film le fait avec une justesse que j’ai rarement retrouver autre part que dans ce film
2e Le garçon et la bĂȘte Énorme surprise, c’est le film qui m’a redonner confiance aux productions japonaise. Que ce soit au niveau des visuels et au niveau du travail graphique, je pense que ce film n’a pas volĂ© cette 2e place. Maintenant niveau histoire c’est tout aussi riche mais on ne cherche pas (ou peu) Ă  toucher des cordes sensibles, Ă  captiver le spectateur comme pourrait ĂȘtre Souvenir de Marnie
3e (ex ĂŠquo) Vice Versa / Le Garçon et le monde Grosse surprise car je m’attendais Ă  me faire chier devant un film survendu, et finalement je ne me suis pas fait chier... mais ça reste un film surcotĂ© et survendu. Oui Vice versa est beau, c’est mĂȘme l’un des plus abouti dans ses graphismes, personne n’est Ă©tonnĂ© face Ă  ça, mais l’écriture est vide. Ça reste mignon mais contrairement au garçon et la bĂȘte oĂč l’on avait une vĂ©ritable histoire abouti avec du sous texte et une vrai expĂ©rience cinĂ©matographique familiale, Ă  cĂŽtĂ© Vice Versa fait trĂšs artificiel et ses qualitĂ©s visuels font presque superficiel face au manque cruelle de contenu face aux autres films. Dans le mĂȘme registre le garçon et le monde est pratiquement irrĂ©prochable niveau artistique, je dirais mĂȘme qu’il Ă©crase tout le monde avec ce monde unique que tu voyage pendant 1h20 de film, mais techniquement il y a des erreurs et cela fait descendre trĂšs vite la qualitĂ©. Niveau Ă©criture c’est aussi audacieux et trĂšs beau, on aurait pu avoir quelque chose de trĂšs beau mais le manque de subtilitĂ© fait que je passe d’un film possiblement extraordinaire Ă  une grosse dĂ©ception. Ne sachant pas choisir entre 2 surprises, une bonne et une mauvaise mais passable, je les mets ex ĂŠquo 5e HĂŽtel Transylvanie 2 Tout d’abord, je dois avouer que je n’ai pas vu The law of the Universe: part 0 car le film est introuvable en streaming et en DVD. Je sais que je “devais” voir ce film pour voir si les films d’animation japonais n’était pas marginalisĂ© et faire taire certain connard pensant que l’animation japonaise est le saint Graal qui a Ă©tĂ© fabriquĂ© par l’humanitĂ©, mais les seuls versions du film que j’ai pu trouver fut des versions anglaise de mauvaise qualitĂ© visuel dĂ©couper en format 5x45 minutes de façon assez bourrin. J’ai longtemps hĂ©siter Ă  voir cette version anglaise mais j’ai finalement renoncer et jouer la carte de l’honnĂȘtetĂ© d’entrĂ© de jeu: Je prĂ©fĂšre ne pas voir un film dans de mauvaise condition que d’en faire une critique pouvant ĂȘtre faussĂ©, je trouve que je respecterai plus le film en n’en parlant pas et ne faisant que la mentionner que de voir une version dĂ©gueulasse ne reprĂ©sentant pas les qualitĂ©s artistiques et littĂ©raire du film. Ensuite pour en revenir Ă  HĂŽtel Transylvanie 2, pour lancer la comparaison Ă  Shaun le mouton, je dirais que les deux films sont profondĂ©ment similaire mais sont radicalement diffĂ©rent dans leurs style. On a deux films qui cherchent Ă  plaire visuellement avec, pour l’un, une animation stop motion maitrisĂ© et attrayant, de l’autre, un univers graphique et un design profondĂ©ment personnel. Chacun a son lot d’humour et je dirais que Shaun le mouton est le plus rĂ©gulier dans ce domaine, mais le plus important reste l’histoire, et Shaun le mouton a une histoire assez plate et une Ă©criture avec peu d’audace. Vous me direz que HĂŽtel Transylvanie 2 aussi avec ce problĂšme de la cohabitation entre Adam Sandler et Genndy Tartakovsky, mais dans HĂŽtel Transylvanie 2 on a de la rĂ©flexion, on a une volontĂ© de pas forcĂ©ment prendre une route droite mais de faire quelques petit dĂ©tour par-ci par-lĂ  parce qu’on cherche Ă  rĂ©sonner profondĂ©ment authentique et pas une reproduction de film fait avant HĂŽtel Transylvanie. De ça je condamne pas la nomination de Shaun le mouton vu que le film mĂ©ritait tout autant sa place qu’HĂŽtel Transylvanie, mais Ă  choisir entre Shaun le mouton et la liste des films non nominĂ©s, je trouve qu’il y avait quand mĂȘme de belle chose qui mĂ©ritait peu ĂȘtre plus la place dans cette situation. DĂ©jĂ  on va Ă©liminer Anomalisa vu que le film est bon, serte, mais oĂč l’animation est clairement pas mis en avant. Le film aurait Ă©tĂ© tout aussi bien en version filmique, et mĂȘme si l’animation est trĂšs belle, je ne vois pas l’intĂ©rĂȘt d’avoir fait de l’animation. Kit Ă  saluer de la bonne animation en stop motion autant nominer Shaun le mouton pour ton travail de dissociation entre le rĂ©alisme et l’artistique. Anomalisa n’est pas forcĂ©ment accessible Ă  tous les public, la prĂ©sence d’un cunnilingus Ă  l’écran devrait surement rĂ©sumer Ă  lui seul en quoi le film n’est pas axĂ© pour des enfants encore pas prĂȘt pour aborder des discutions d’adultes, et mĂȘme si l’animation est belle, l’histoire est pas assez rechercher pour combler les dĂ©fauts du film, qui mĂȘme s’il est bon, ne mĂ©rite pas sa place dans le banc des nominĂ©s. Enfin, sans faire une redit de ce que j’ai pu dĂ©jĂ  dire sur Sens Critique ou mĂȘme sur ce que j’ai pu dire plus haut dans l’article, Vice Versa nous montre dĂšs les 3 premiĂšres secondes sa beautĂ©, ce qui fait qu’il explose tous le monde dĂšs le dĂ©but niveau rĂ©alisation sauf que cette beautĂ© n’apporte rien au film. Graphiquement le film est beau et rĂ©ussit mais n’a pas forcĂ©ment le petit truc qui fait que l’on entre dans un univers, ce qui fait qu’on regarde un univers rĂ©ussit mais dont on ne rentre Ă  aucun moment. Niveau Ă©criture le film est assez vide et comparĂ© Ă  un film comme le garçon et la bĂȘte ou mĂȘme Souvenir de Marnie, le film, quoi que beau, ne fait pas forcĂ©ment le poids face Ă  une tel richesse d’écriture. Maintenant l’explication la plus facile Ă©tant ‘‘C’est un film Disney, donc il gagne l’Oscar’’, ou que le jury est incompĂ©tent et qu’il n’est pas intĂ©ressĂ© par le cinĂ©ma d’animation. Personnellement je pense que c’est un subtile mĂ©lange des deux le tout alimentĂ© par une chose qui donne raison Ă  la victoire de Vice Versa : le film n’est pas le meilleur mais le plus polyvalent. Niveau graphisme il est le meilleur, niveau Ă©criture il n’est pas mauvais mĂȘme si on est loin du chef d’Ɠuvre, et niveau accessibilitĂ© c’est le meilleur, que demander de plus ? Je suis totalement en dĂ©saccord avec cette victoire de Vice Versa mais cela ne souligne qu’une chose : S’il n’y avait pas eut d’injustice, je ne serais pas aussi attacher Ă  Souvenir de Marnie, et je ne m’intĂ©resserai pas autant Ă  la place de celui-ci au Oscar. Si pour moi la majeur parti des filmes d’animations japonais sĂ©lectionnĂ© au Oscars n’ont pas Ă©tĂ© sous cĂŽtĂ©, sans doute pour d’autre, ils le sont, et c’est parce qu’ils sont sous cĂŽtĂ© que ses gens en parle. On crie Ă  l’injustice, on fĂ©licite la victoire d’un film, mais dans les deux cas, on parle de ce film.
Mais alors, dans le cas de Souvenir de Marnie, s’il y a une nĂ©gligence de la part d’un jury de professionnel, pourquoi il y aurait eut une nĂ©gligence ? S’il y a une nĂ©gligence, c’est que d’un certain cĂŽtĂ© le cinĂ©ma d’animation doit ĂȘtre, pour eux, moins important que le cinĂ©ma filmique. Pourquoi les professionnels dĂ©nigreraient l’animation pour le format filmique ? Et lĂ  il faut analyser ce qui diffĂ©rencie un film d’animation d’un film filmĂ©. Pourquoi le film d’animation est en dessous du cinĂ©ma filmique et pourquoi l’animation a peu de chance de gagner l’Oscar du meilleur film ? La raison est simple en apparence mais plus complexe dans son explication : C’est du dessin. Dis comme sa ça a l’a trĂšs con mais c’est vrai. Sans forcĂ©ment dĂ©nigrer le travail du dessin, qu’est ce qui, selon vous, reflĂšte le plus les sentiments ? Moi-mĂȘme j’ai mis pas mal de temps Ă  le comprendre et Ă  l’accepter mais la chose est lĂ . Qu’est ce qui reflĂšte plus les sentiments ? Quelque chose de rĂ©elle comme un acteur ou un dessin ? Entre quelque chose qui imite le rĂ©el et quelque chose de rĂ©el. Le cinĂ©ma d’animation, c’est le cinĂ©ma liĂ© Ă  l’imaginaire, qui cherche Ă  capter les cordes sensibles liĂ© au monde du rĂȘve et de l’imagination du spectateur car Ă©tant tirer de la subjectivitĂ© de celui ci. Qui dit que ce qui est Ă  l’écran est un personnage ou un objet ? C’est parce que ton cerveau et la mise en scĂšne a fait que cela te le fait rĂȘver. MĂȘme si l’on rĂȘve de quelque chose de joyeux ou de triste, cela reste quelque chose de fictif, quelque chose qu’on rĂȘve que ce soit vrai, mais qui restera toujours dans l’imaginaire. On peut lancer la comparaison avec les filmes fantastiques comme les filmes de super hĂ©ro ou autre, mais eux, c’est une rĂ©alitĂ© alternative dont on espĂšre qu’il s’inscrira un jour dans notre rĂ©alitĂ©. C’est une rĂ©alitĂ© qui joue avec un monde artificiel et qui vit du fait que cela ne soit pas rĂ©el et que cela n’est qu’une histoire. Cependant, cela reste une rĂ©alitĂ©, alternative serte, mais une rĂ©alitĂ©, et les sentiments transmis par les acteurs sont vrais et peuvent ĂȘtre palpable quand les acteurs sont talentueux. Pour moi, juger un bon film, c’est juger la quantitĂ© d’émotion livrĂ© et jusqu’oĂč le film nous a transporter le tout dans le minimum de temps imparti, en jugeant sa beautĂ© et son histoire. On n’est plus forcĂ©ment sur une volontĂ© de chercher une audience variĂ© mais le bonheur de l’audience, le bonheur de l’audience des Oscars prĂ©fĂšre un art cinĂ©matographique basĂ© sur la rĂ©alitĂ© et pouvant porter de dure message, et le cinĂ©ma d’animation, de par sa forme, le peut moins. Oui il peut toujours nous faire rire, nous faire pleurer Ă  chaude larme, mais entre quelque chose de naturel et quelque chose d’artificiel, inconsciemment, on aura toujours une prĂ©fĂ©rence pour le naturel. Je ne dis pas qu’aucun film d’animation mĂ©rite l’Oscar du meilleur film, mais je dis qu’ils ont moins de chance que les autres d’un point de vue artistique. C’est comme la diffĂ©rence entre un dĂ©cors rĂ©el et un dĂ©cors en fond bleu, l’un va l’emporter sur l’autre de par son authenticitĂ©. C’est une fatalitĂ©, et Ă  part grande exception, un film d’animation a peu de chance de gagner l’Oscar du meilleur film. Ce qui fait qu’ils ont crĂ©e l’Oscar du meilleur film d’animation, non pas parce que les films d’animations peuvent gagner un Oscar qui, selon l’acadĂ©mie, est rĂ©servĂ© Ă  d’autre film, mais parce que c’est une maniĂšre honorable de souligner le travail du cinĂ©ma d’animation, de le mettre Ă  l’honneur, et de les juger Ă©quitablement.  Le cinĂ©ma d’animation Ă©tait dĂ©jĂ  rĂ©compensĂ© en 1930 avec l’Oscar du meilleur court mĂ©trage d’animation qui Ă©tait pratiquement toujours gagnĂ© par Walt Disney jusqu’en 1943 (avec dĂ©jĂ  une forte baisse de victoire en 1940 aprĂšs le vilain petit canard) Ă  cause notamment avec l’apparition d’Edward Selzer et de Fred Quimby qui vont Ă  eux deux montrer que l’on peut faire mieux que Disney avec Ton et Jerry ou Titi et Gros minet. Oui, des films d’animations ont reçu des prix avant Shrek, et en plus il n’y avait pas le logo Disney, rĂ©vĂ©lation ! Ces deux monsieur ont littĂ©ralement dynamitĂ© les Oscars et ont permis Ă  la fin des annĂ©es 50 Ă  ce que des artistes de tous les horizons puisse gagner un prix dans l’animation. Ce n’est plus une certaine Ă©lite de l’animation comme du temps de Fantasia et de Blanche Neige qui ont reçu un Oscar d’Honneur rien que pour eux. Et le prix du meilleur long mĂ©trage d’animation a Ă©tĂ© inventer avec l’évolution de l’animation, la facilitĂ© de production qui a permis entre autre Ă  ce que la production de long mĂ©trage soit de plus en plus accessible. Beaucoup de monde crache sur le prix en disant qu’il empĂȘche les filmes d’animations de gagner l’Oscar du Meilleur film, mais avez-vous oubliĂ© ce que cela apporte ? Est-ce que l’on aurait autant parlĂ© du cinĂ©ma d’animation japonais s’il n’y avait pas eut la crĂ©ation du trophĂ©e ? Est-ce que tous ses filmes sĂ©lectionnĂ©s ou nominĂ©s auraient Ă©tĂ© connu dans le monde entier s’il n’y avait pas eut ce prix ? Et puis tout simplement, sans mĂȘme parler des films autre que les leader du marchĂ© comme Disney, est ce qu’un seul film d’animation aurait eut la chance d’ĂȘtre reconnu par les Oscars ? Je ne crois pas. Parce que mĂȘme si les films d’animation japonais Ă©tait qualitatif, il n’aurait pas forcĂ©ment le niveau pour ĂȘtre nominĂ© en tant que meilleur film, donc aucune chance pour ses films de se faire parler d’eux dans une cĂ©rĂ©monie faite pour faire parler les talents du cinĂ©ma. Enfin pour ceux n’étant pas convaincu de l’infĂ©rioritĂ© numĂ©rique de l’animation face au format filmique, si le cinĂ©ma d’animation est mieux que le format filmique, pourquoi l’Oscar du meilleur film d’animation serait moins glorieux ? Suivant leur logique, l’animation battrait chaque annĂ©e le format filmique, mais est ce que cela aurait une rĂ©elle valeur ? Cela reviendrait Ă  la mĂȘme chose vu que des filmes d’animation non nominĂ©s pour le meilleur film par rapport Ă  d’autre crĂ©erai exactement les mĂȘmes polĂ©miques. Ce qui est assez amusant de noter c’est que beaucoup pensent qu’il est anormal que Disney gagne rĂ©guliĂšrement l’Oscar pour ne pas dire tout le temps, mais majoritairement vous prĂ©fĂ©rez soutenir “le meilleur film tout court” au “meilleur film en prenant en compte les conditions de rĂ©alisation”. Parce que les gens sont comme moi et qu’ils se soucis pas de comment est rĂ©alisĂ© le film, ils veulent juste voir le meilleur film. Mais est ce que cela marginalise les films d’animation ? Aucunement, car, je le rappelle, si Souvenir de Marnie ne gagne pas, au moins on parle de lui et mĂȘme si le film n’est pas reconnu publiquement par les professionnel, il est reconnu par le public et c’est le plus important.     Pour finir, pourquoi personne ne crache sur la prĂ©sence de l’Oscar du meilleur documentaire ou du meilleur film Ă©tranger ? Parce que respectivement : vous n’ĂȘtes pas forcĂ©ment intĂ©ressĂ© par cet art et parce que The Artist a gagnĂ© l’Oscar du meilleur film. En soit le cinĂ©ma d’animation n’est pas diffĂ©rent des autres arts, et n’est pas plus marginalisĂ© que les autres, c’est surtout qu’il y a une plus forte communautĂ© d’un cĂŽtĂ© plutĂŽt qu’un autre. Maintenant les Oscars cĂ©lĂšbrent Ă  leurs maniĂšres le cinĂ©ma, comme vous jugez le cinĂ©ma Ă  votre maniĂšre, et si vous critiquez le jury de quelque chose, Ă©vitez d’adopter le mĂȘme comportement qu’eux. Les Oscars font partis de ses rares cĂ©rĂ©monies acceptant que des films Ă©trangers puissent concourir dans des catĂ©gories autre que “meilleur film en langue Ă©trangĂšre”, c’est une cĂ©rĂ©monie amĂ©ricaine qui rĂ©compensent des films anglais, NĂ©o zĂ©landais, Français, et derniĂšrement Mexicain comme Ă©tant les meilleurs film, comment cracher dessus ? Nous pouvons ĂȘtre en dĂ©saccord avec la victoire Ă©crasante de Disney qui, chaque annĂ©e, semble prouver que c’est lui le plus fort, mais Ă  l’heure actuel nous pouvons pas prouver que Disney ne mĂ©rite pas ses prix. Je ne nie pas que la situation devient prĂ©occupante pour l’avenir du cinĂ©ma d’animation car si nous faisons rien, cela pourrait devenir une forme inconsciente de maitre Ă©talon, et cela pousserait inconsciemment les gens Ă  rejeter les films autre que Disney, comme certain fanatiques d’animation japonaise rejette les Ɠuvres japonaises ne ressemblant pas Ă  l’animation traditionnel et au schĂ©ma narratif traditionnel du manga. Quels sont les clĂ©s pour que Disney ne gagne plus les Oscars ? Faire mieux, se battre, pousser Disney toujours plus loin dans ses retranchements, et un jour, Disney n’aura plus le monopole. Maintenant rĂ©pondre Ă  certaine critique Ă  l’encontre de Disney c’est une chose. Dire que lors de ses 3 derniĂšres annĂ©es, il n’y a pas eut de rĂ©el preuve de marginalisation au Oscar c’est bien beau, mais au final, est ce que le cinĂ©ma d’animation est respectĂ© Ă  sa juste valeur ? Eh bien pas vraiment. D’un point de vue totalement subjectif, on serait tentĂ© que non, que l’animation connait un vĂ©ritable renouveau par rapport au temps oĂč l’on arrivait Ă  peine Ă  produire des courts mĂ©trages d’animations en couleur, qu’il y a un Ă©norme dĂ©veloppement de cet art Ă  travers le monde qui commence Ă  se dĂ©mocratiser en Asie et mĂȘme en Orient, et je suis totalement d’accord avec ça. Mais facilitĂ© le dĂ©veloppement d’un art est une chose, la place de celle ci par rapport aux autres arts s’en est une autre. L’un des facteurs les plus marquant c’est le nombre de film d’animation sorti par rapport au film au format filmique. Pratiquement la totalitĂ© des films d’animation que l’on a au cinĂ©ma reprĂ©sentent moins du quart de la programmation d’un cinĂ©ma. En prenant une programmation d’étĂ© dans les cinĂ©ma UGC en 2018 (oĂč l’on a une forte production filmique), on a 31 films et seulement 5 films sont des films d’animations, et un seul (A silent voice rĂ©alisĂ© en 2016, arrivĂ© en France en 2018) n’était pas une comĂ©die ou un film axĂ© pour un public jeune. Cela peut s’expliquer par le fait que le fait que le cinĂ©ma d’animation a une rĂ©alisation laborieuse qui prend du temps, de l’argent, et est peut avoir d’énorme rĂ©percutions financiĂšre en cas d’échec. Ce qui fait que l’on va privilĂ©gier la sortie de film grand public et que les Ɠuvres “plus adultes” seront trĂšs rare au cinĂ©ma, et que certain projets seront ignorer. Ce qui explique que l’on peut avoir des films sortant dans des situations quasi inhumaine comme Mutafukaz qui a du se battre pendant 8 ans avant de pouvoir sortir le film que l’on connait aujourd’hui, l’arrivĂ© trĂšs tardive de traduction et de doublage sur certains film au genre dramatique comme A silent voice, ou mĂȘme des catalogues de film absolument hallucinant dans certain genre de film comme le cinĂ©ma d’horreur. Essayez de taper sur Google “Film d’animation horreur” et vous tomberez sur Peur(s) du noir, mais vous trouverez surtout quelques films comme HĂŽtel Transylvanie, L’étrange pouvoir de Norman, Casper, ou mĂȘme Scooby doo 2 (qui n’est mĂȘme pas un film d’animation). Cela montre bien qu’il y a un sĂ©rieux problĂšme dans l’animation actuel, mais le pire n’est pas lĂ . On peut se dire que le cinĂ©ma d’animation d’horreur est mal mis par Google et tout de suite passer Ă  autre chose, mais Ă  part Mutafukaz qui n’est pas vraiment un film d’horreur Ă  proprement dernier mĂȘme si celui ci a gagner des prix aux festival du film de genre de GĂ©rarmer, quel film d’animation d’horreur avez vous vu au cinĂ©ma ? Avez vous dĂ©jĂ  vu un film d’animation d’horreur au cinĂ©ma ? La derniĂšre fois que j’en ai vu un Ă  l’affiche c’était Perfect Blue qui Ă©tait en mĂȘme temps que Mutafukaz Ă  mon cinĂ©ma de banlieue parisienne (gros bisous au cinĂ©ma Le Lido Ă  Saint Maur des fossĂ©s), et ce film est sorti en 1999 en France. Le problĂšme Ă©tant que l’on commercialise que trop peu les films de genre comme les drame ou mĂȘme les films qui cherchent Ă  aller hors des sentiers battus, du coup le public ne sait pas que ses films existent, donc ils vont pas les voir, donc de moins en moins de film d’animation “originaux” sortent en salle ou sont mĂȘme rĂ©alisĂ©. Je pense que les gens veulent dĂ©couvrir de nouvelle chose, mais que l'on facilite pas l'accĂšs Ă  la nouveautĂ©, ce qui expliquerait, entre autre le succĂšs de disney: Disney innove et va chercher des registres peu commun tout en restant dans un registre tout public, et les gens aiment. D'un cotĂ© ça rappelle le bon vieux temps oĂč on faisait des films originaux oĂč on innovait et oĂč on dĂ©couvrait de nouvelle choses, de l'autre on innove et on va taper dans du tragique et du drame dans un film tout public, et inĂ©vitablement les films Disney marchent. Pourquoi les gens prĂ©fĂšrent regarder des films Disney plutĂŽt que des films familiaux Ă  la dreamworks ou la bluesky ? Parce que Disney ne fait pas qu’une histoire qui se termine bien, les films Disney ne se terminent pas tous bien, et c’est ça ce qui charme. On a de la rĂ©flexion, des scĂšnes faisant peur, des moments tragiques, ... C’est ça ce que veulent les gens: de la diversitĂ©, de la dĂ©couverte, de l’originalitĂ©. Je suis d’accord que ce que je vais soulever maintenant marche aussi pour le cinĂ©ma filmique et qu’il serait totalement faussĂ© de spĂ©cifier le cas du cinĂ©ma d’animation quand le problĂšme s’étend aussi avec le format filmique, mais il y a aussi des choses Ă  retenir. Est ce que vous avez dĂ©jĂ  vu un court mĂ©trage dans une sĂ©ance de cinĂ©ma ? Est ce que vous savez comment ils sont distribuer au cinĂ©ma ? Non ? Tout simplement parce qu’il n’y a aucun court mĂ©trage au cinĂ©ma. Les seuls que l’on peut voir sont sur internet, dans les festivals, ou encore dans des projets de dĂ©couvertes dans le cadre culturel ou scolaire dans une sĂ©rie de court mĂ©trage, mais vous ne verrez aucun films d’animation ou de sĂ©rie de court mĂ©trage au cinĂ©ma. Pourquoi ? Il y a plusieurs explication. Pas assez de financier, format pas pratique Ă  commercialiser donc faut aussi trouver d’autre film Ă  ajouter pour que le spectateur puisse rentabiliser sa sĂ©ance de cinĂ©ma, pas assez de public pour ce genre de cinĂ©ma, ... mais tout se rĂ©sume en une chose: Tous le monde s’en fout. Comme personne n’a voulu accorder assez d’importance au courts mĂ©trages que l’on peut pas en voir au cinĂ©ma, ce qui dĂ©courage les rĂ©alisateurs, ce qui fait qu’on a pas assez de court mĂ©trage pour remplir une sĂ©ance de cinĂ©ma, donc personne n’a accĂšs Ă  ce format, etc... Pourquoi je n’ai pas fait un classement pour les meilleurs courts mĂ©trages d’animation au Oscar ? Parce que tout le monde en a rien Ă  foutre (c’est l’excuse que je privilĂ©gierai le moins) mais surtout parce que certain court mĂ©trage sont introuvable. J’ai eut de la chance, j’ai pu voir Garden Party qui Ă©tait un film nominĂ© au Oscar rĂ©alisĂ© par des Ă©tudiants français en cinĂ©ma d’animation et qu’il y a eut une petite vague mĂ©diatique autour que presque personne n’a suivis, mais il n’y aurait pas eut cette vague mĂ©diatique, j’aurais jamais pu regarder ce film alors qu’il Ă©tait nominĂ© au Oscar, et rien que lĂ  ça me fait poser des questions. Comment les mecs des Oscars ont pu trouver ce film ? Et surtout, comment les mecs des Oscars ont pu voir et nominer des films qui sont inaccessible sur internet ? J’aurai pu critiquer que les courts mĂ©trages sans dialogue mais j’aurai jamais pu critiquer la majoritĂ© des films d’animations car je ne parle pas espagnol et je n’ai pas une assez d’expĂ©rience avec l’anglais pour comprendre certaine subtilitĂ© dans les dialogues anglais. Et pourquoi je peux pas avoir des versions sous titrĂ©s ou mĂȘme doublĂ© ? Parce qu’elles existent pas et que la quasi totalitĂ© ne sont jamais sortie en cinĂ©ma. Ce qui me fait poser la question: Comment les membres du jury ont pu entendre parler de certain films ? Le gagnant 2018 c’est le film autobiographique de Kobe Bryan, encore ici cela se comprend vu la popularitĂ© de Kobe Bryan au États Unis, mais on a des films comme A Singles Life, mĂȘme si le film est bon et mĂȘme si les rĂ©alisateurs se sont fait un peu connaitre via Mute qui est inoubliable (Ă  l’aide), ou encore City of Utrecht qui devait promouvoir le dĂ©part du tour de France en 2015, concrĂštement A Single Life est un film hollandais qui sort un peu d’un chapeau. Je sais qu’il y a toujours l’excuse du rĂ©seautage oĂč tout le monde se connait dans le monde du cinĂ©ma ce qui, je pense, est entiĂšrement faux ça a des limites. Prenez n’importe quel personne de votre entourage et demandez lui de vous citer trois titre de court mĂ©trage d’animation, et le rĂ©sultat est qu’à part quelques rare exception qui arriveront Ă  citer un ou deux films de la  Silly Symphonies de Walt Disney, vous aurez plus de 80% des personnes interrogĂ© qui ne sauront pas citer 3 court mĂ©trages d’animation, ni mĂȘme ce qu’est la Silly Symphonie de Walt Disney. Le grand public n’a pas facilement accĂšs aux court mĂ©trages, si j’aurai peu ĂȘtre fait un effort Ă  revoir 3 ou 4 fois pour bien comprendre tous les personnages en anglais, je pense qu’une grosse majoritĂ© n’ont pas le niveau suffisant en anglais pour vouloir se lancer dans le visionnage d’un film sans sous titre, et le fait que les films n’ont pas l’opportunitĂ© d’ĂȘtre traduit fait que l’on a pas accĂšs Ă  des trĂšs bon films. Il faudrait un moyen de promouvoir les courts mĂ©trages d’animation et de faire en sorte de pouvoir offrir la possibilitĂ© Ă  des films d’ĂȘtre visionnable au cinĂ©ma, et sans mĂȘme demander la salle de cinĂ©ma, au moins facilitĂ© l’accĂšs au court mĂ©trage de maniĂšre gĂ©nĂ©ral. Les courts mĂ©trages ont le mĂȘme formats que certain Ă©pisode de sĂ©rie, pourquoi ne pas exploiter cela et crĂ©er un programme diffusant les courts mĂ©trages d’animations ? Il y a une volontĂ© net chez certaines chaines de tĂ©lĂ©visions comme Gulli ou France 4 de donner une place d’honneur Ă  l’animation française, pourquoi ne pas faire un programme quotidien diffusant les Ɠuvres sortant de nos Ă©coles de cinĂ©ma d’animation ? Pourquoi ne mĂȘme pas favoriser le visionnage de court mĂ©trage sur des plateformes de streaming ? C’est mettre sous silence le langage d’un artiste ayant la volontĂ© d’exprimer son art, de nous raconter une histoire, et de nous divertir comme tout bon film. De ça, je peux pas dire que le cinĂ©ma d’animation se porte bien. MĂȘme si les Oscars, les cĂ©sars, l’ours d’or du cinĂ©ma, ... mĂȘme si ses concours permettent de rĂ©compenser les films de leurs pays et leurs donner une dimension international, on a quand mĂȘme un art qui, d’un point de vue globale, souffre beaucoup, et si l’on fait des cas par cas, on se rend compte que cela ne fait que s’empirer. Et aprĂšs on continue de s’acharner sur des dĂ©tails insignifiants du genre “Disney gagne beaucoup de fois l’Oscar du meilleur film d’animation”. Big news, t’es en AmĂ©rique, subjectivement t’as plus envi de fĂ©liciter des films sortie dans ton pays, et Disney Ă©tant le meilleur en AmĂ©rique, Disney aura toujours un avantage subjectif mĂȘme si cela peut changer via les polĂ©miques grandissantes sur les nombreuses victoires de Disney, ou encore la rĂ©cente arrestation des frĂšres Weinstein qui Ă©taient ceux qui “dirigeait les Oscars”, ce qui expliquerait BEAUCOUP de rĂ©compenses en vu de la personne (n’hĂ©sitez pas Ă  voir la vidĂ©o “5 saloperies d'Harvey Weinstein - FERMEZ LA” de la chaine “MJ - FERMEZ LA“ qui, je trouve, est une trĂšs bonne vidĂ©o parlant en dĂ©tail de pourquoi les frĂšres Weinstein ont Ă©tĂ© un cancer du cinĂ©ma au niveau mondiale en plus d’ĂȘtre des violeurs d’actrices). Sans forcĂ©ment lancer de faux espoir mais en vu d’Indestructible 2 et de certains films comme HĂŽtel Transylvanie 3 ou certaines bande annonces comme celle de Nouvelle gĂ©nĂ©ration ou Spiderman into the spider-verse, je me dis que l’annĂ©e 2019 PEUT ĂȘtre riche en surprise et que Disney n’aurait pas une victoire facile. Mais rappelez vous: “ C’est un groupe qui, tout comme nous, a sa propre perception du cinĂ©ma d’animation et sa maniĂšre de la juger”, comme les CĂ©sars qui ne nominent jamais de films non français pour ne rĂ©compenser que le cinĂ©ma français, les Oscars ont leurs propre maniĂšre de fĂ©liciter, donc si vous n’ĂȘtes pas d’accord avec eux, howell, de toute façon si votre film n’est pas reprĂ©sentĂ© aux Oscars, il le sera dans un autre prix. Dans le pire des cas, vous pouvez toujours soutenir le cinĂ©ma d’animation qui vous plait via des sites de critiques en ligne tel que Nautiljon ou mĂȘme Sens Critique car c’est en extĂ©riorisant notre avis sur les choses qu’il prendra plus de valeur, et c’est en dĂ©fendant des films qu’ils peuvent devenir culte. Maintenant peu ĂȘtre que le cinĂ©ma d’animation ne souffre pas plus que certain film comme les films de genre en gĂ©nĂ©ral, mais il n’a pas forcĂ©ment la place qu’il mĂ©rite. Je me dis que cela va changer avec les mentalitĂ©s, que la tĂ©lĂ©visions ou mĂȘme les distributeurs arrĂȘteront de privilĂ©gier les films au formats filmique pour enfin donner plus de place au cinĂ©ma d’animation qui a beaucoup Ă  donner, et que les courts mĂ©trages (filmique ou d’animation) arriveront Ă  se commercialiser comme ils l’étaient du temps de la nouvelle vague ou de Silly Symphonies. Pour ça qu’une seul solution: Faire mieux, se battre, changer la donne, mais si le public pouvait faire un petit effort et contribuer Ă  faire marcher le schmilblick, cela serait vachement plus facile.
Merci Ă  vous d’avoir lu jusqu’au bout et j’espĂšre n’avoir pas Ă©tĂ© trop chiant ni rĂ©barbatif, au quel cas je m’en excuse d’avance. N’hĂ©sitez pas Ă  aller voir ma page Sens Critique (Youdidi) oĂč tous les filmes citĂ©s dans cette articles y sont critiquĂ© et analysĂ© en dĂ©tail. Si des choses ont pu vous Ă©chapper sur mon point de vue sur tel ou tel film, vous pourrez surement trouver les rĂ©ponses en relisant les critiques. Faites vous un avis constructif et n’hĂ©sitez pas Ă  le partager. De mon cĂŽtĂ© je le respecterai s'il est en dĂ©saccord avec le miens mais je le respecterai encore plus si vous de vĂŽtre cĂŽtĂ© vous respectez mon avis et ma personne.
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