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Mes 10 Séries préférés
AprĂšs avoir Ă©crit ma liste des 10 films qui mâont le plus marquĂ©, jâai eut lâenvi de faire une liste des 10 sĂ©ries qui mâont le plus marquĂ©. Cela ne veut pas dire que le 1er est la meilleur des sĂ©ries parce que je nâai pas encore tout vu, je nâai pas lâexpĂ©rience ni mĂȘme la maturitĂ© pour fixer dĂ©finitivement les sĂ©ries qui mâont le plus touchĂ© dans ma vie, et objectivement ce nâest pas vrai. A aucun moment je serai lĂ Ă dĂ©fendre ces sĂ©ries comme si câĂ©tait des Ćuvres parfaites, le but de mon article est, comme le prĂ©cĂ©dent, de se poser tranquillement pour parler de 10 sĂ©ries que jâaime et qui mâont apportĂ©s beaucoup de chose. Le concept est que je me pose de temps en temps histoire de parler de choses que je ne peux pas parler sur Sens critique, qui me font plaisir, et cette fois ci on va parler des sĂ©ries qui mâont le plus apportĂ© dans ma vie Ă leurs maniĂšre. Ce genre de top nâa pas Ă se justifier ou mĂȘme Ă dĂ©fendre, mĂȘme si exceptionnellement jâenfreins la rĂšgle pour mon pure plaisir personnel. Si vous ĂȘtes pas dâaccord ce nâest pas un mal, vous avez des goĂ»ts diffĂ©rents du miens et tant mieux, votre top est tout aussi lĂ©gitime que le miens, ce nâest pas grave. Ce genre de classement est purement câest personnel et je respect ça, câest pour ça que si je devais croiser un classement incluant des Ćuvres que je nâapprĂ©cie pas, ce nâest pas grave, si ça se trouve vous avez une histoire tout aussi intĂ©ressante Ă raconter par rapport Ă la relation que vous avez avec elle (voir mĂȘme plus intĂ©ressante), et tant mieux. Si par hasard je devais Ă critiquer des sĂ©ries ou des Ćuvres dans cet article câest parce que personnellement je nâaime pas tel ou tel Ćuvre, mais de toute façon je vais essayer de ne pas citer quand il mâest possible de le faire, et puis mĂȘme si je nây arrive pas Ă parler dâune Ćuvre sans dire de nom, vous ĂȘtes quand mĂȘme en droit dâaimer parce quâencore une fois câest personnel et que je nâai pas la vĂ©ritĂ© absolue. Si ça se trouve je me rendrai compte que jâai tord de dĂ©fendre tel ou tel sĂ©rie, et je me mettrai Ă glorifier ce quâaujourdâhui je trouve hĂ©rĂ©tique ou mĂȘme ce que je trouve dangereux pour lâanimation et lâart en gĂ©nĂ©ral. Je vais essayer de dĂ©velopper un maximum mais parfois jâai tellement ressenti la chose comme une expĂ©rience personnel que jâarrive pas Ă dĂ©velopper plus, ou bien que cela ne nĂ©cessite pas des heures et des heures de parole pour dire que jâai bien aimĂ©, ça peut arriver aussi. En 10e position: Pandora Hearts de Jun Mochizuki Ăa câest tout particulier parce que ce nâest pas tant la sĂ©rie qui mâa marquĂ© mais lâhistoire qui dĂ©coule de cette sĂ©rie. La sĂ©rie en elle mĂȘme est vraiment trĂšs plaisant avec cet univers anglais des annĂ©es 60 qui est vraiment sympa au regard, tout ce qui est univers anglais et vieux jâadore et câest du Ă une autre sĂ©rie quâon verra plus tard, lâanimation 2D typique des annĂ©es 2000 qui mâest toujours un rĂ©gale Ă regarder, et lâhistoire est vraiment intĂ©ressante quoi quâun peu creuse, et puis mĂȘme si la fin est vraiment insuffisante qualitativement, jâai vraiment passĂ© un bon moment devant Pandora Hearts. Il y a une scĂšne qui mâa marquĂ© câest la scĂšne oĂč Oz devient fou et oĂč il dĂ©moli un bĂątiment en le touchant. Dit comme ça la scĂšne a lâair nul mais dans le contexte câest vraiment une scĂšne assez jolie Ă mater oĂč le hĂ©ros quâon voyait dans une certaine suretĂ© et dans un certain contrĂŽle, perd complĂštement les pĂ©dale et relĂąche toute la frustration quâil a accumulĂ© auparavant, et câest vraiment beau. Mais en vrai si jâaime particuliĂšrement cette sĂ©rie câest parce que je lâai connu au lycĂ©e en voulant mâintĂ©resser dâune fille assez sympa avec qui jâĂ©tais en cour dâallemand (coucou Colleen si tu passes par ici). Au collĂšge jâĂ©tais assez Ă lâĂ©cart, au lycĂ©e jâai essayĂ© de crĂ©er du contact, et lâun des contact que jâavais eut câĂ©tait avec cette fille, et peu ĂȘtre que je suis tombĂ© amoureux ou peu ĂȘtre que câest plus difficile que ça (jâopterai plutĂŽt pour la 2e proposition), mais cette sĂ©rie, qui est la sĂ©rie prĂ©fĂ©rĂ© de cette fille, mâa permis de faire une Ă©vasion dans un univers que je ne connais pas vraiment, mâa permis de mieux connaitre quelquâun, et mâa permis de passer un trĂšs agrĂ©able moment. La chose malheureux dans lâhistoire est que jâavais perdu le nom de la sĂ©rie avant de la dĂ©couvrir, que par hasard jâai pu croiser une amie de cette fille, que jâen ai profitĂ© pour quâelle me passe son numĂ©ro afin quâelle me redonne le nom de cette sĂ©rie, et que le fait que jâobtienne son numĂ©ro sans lui demander ça lâa repoussĂ© et elle mâa fait la gueule. En mĂȘme temps jâai pas Ă©tĂ© trĂšs malin et peu dĂ©licat, mais en vrai si jâai pu dĂ©couvrir une aussi belle sĂ©rie, je regrette pas vraiment (encore dĂ©solĂ© Colleen si jâai Ă©tĂ© indiscret) En 9e position: Fairy Tail de Hiro Mashima ALORS LA je ne mâexplique pas trop moi mĂȘme. Pour tout avouĂ© je nâaime pas tant que ça la sĂ©rie et je ne pourrai pas regarder plus de deux Ă©pisodes pour le plaisir si jâai quelque chose de mieux Ă faire. Jâai constamment lâimpression que lâĂ©criture a Ă©tĂ© fait par un gamin de 8 ans et que la sĂ©rie me prend pour un gros demeurĂ© qui nâa jamais vu de sĂ©rie animĂ© avant. MAIS mais mais la sĂ©rie reste correct et suffisant, on peut pas dire que câest horrible Ă regarder, on est juste lĂ Ă regarder et Ă sâen foutre ouvertement. Mais si jâaime cette sĂ©rie et quâelle est dans mon classement, câest parce que la rĂ©alisation est lâune des meilleur que jâai pu voir de ma vie. Sans dĂ©conner si la sĂ©rie est affreusement creuse, au moins elle a le mĂ©rite de mettre en valeur le travail visuelle et les graphismes qui sont vraiment Ă tomber par terre. Les musiques jâen parle mĂȘme pas tant chaque une sont excellente et tant elles peuvent me procurer des frissons rien quâen y repensant. Il y a un Ă©pisode que jâai trouvĂ© fort beau câĂ©tait quand Natsu frappe Erza et quâil va combattre Jelal dans une tour de cristal, jâadore cette scĂšne. Ce genre de sĂ©rie qui ne sert quâĂ ĂȘtre beau et Ă montrer de la baston ça existe, câest un genre Ă part qui ne sert quâĂ ĂȘtre plongĂ© dans un univers, et en soit mĂȘme si jâai beaucoup de mal avec ce genre de rĂ©cit, je nâarrive pas Ă me dĂ©crocher de Fairy Tail, non pas par son univers scĂ©naristique, mais par la beautĂ© de lâimage. MON DIEUX que cet animĂ© est beau. SI vous nâavez pas vu Fairy Tail ou si vous avez dĂ©jĂ vu mais que vous avez trouvĂ© ça nul avec le fan service et les personnages qui pleurent tous les 5 Ă©pisodes, essayez de regarder Fairy Tail comme une dĂ©monstration de talent de rĂ©alisation et non comme une histoire intĂ©ressante, et lâexpĂ©rience ne sera vraiment pas Ă regretter. En 8e position: Inspecteur Barnaby de Caroline Graham Et lĂ faut une explication. On a toujours une sĂ©rie quâon adore regarder en famille Ă©tant petit, et avec mes parents et grands parents jâadorais regarder des policiers. Voila, câest mon petit pĂ©chĂ© mignon, jâaime regarder des sĂ©ries policiĂšre de lâaprĂšs midi ou du dimanche soir. Jâadore lâambiance que cela instaure, je trouve quâon rentre dans une nouvelle façon de raconter une histoire, et je peux facilement rester des heures Ă mater des sĂ©ries policiĂšres le samedi soir. Columbo, Meurtre Ă PĂ©taouchnok, Lewis, Murdock, ... Je ne saurais dĂ©nombrer le nombre de sĂ©rie policiĂšre que je me suis mangĂ©, et cela a inĂ©vitablement impacter ma façon de voir les choses. Jâai Ă©normĂ©ment jouĂ© Ă des jeux dâĂ©nigmes et derniĂšrement jâai rĂ©ussit Ă analyser Danganronpa et Ă reconnaitre ce qui est bien fait de ce qui lâest moins. Mais pour moi la sĂ©rie dont je me souviendrai toujours, câest lâinspecteur Barnaby. Rien que le gĂ©nĂ©rique me glace le sang tellement il me met mal Ă lâaise mais en mĂȘme temps qui me procure un plaisir immense. Je pense que câest de lĂ quâest nĂ©e mon obsession pour le style anglais parce quâĂ chaque fois que jâĂ©coute les soundtrack de la sĂ©rie ou que je regarde les anciennes maisons de campagne, je suis bouche bĂ©ant et jâadore dâentrĂ©, câest cette sĂ©rie qui, plus tard, va me faire adorer le style anglais de Souvenirs de Marnie, ou encore des jeux Professeurs Layton . Je ne saurais dĂ©nombrer le nombre dâĂ©pisode qui mâont marquĂ©, lâune des scĂšnes des plus marquant reste celui oĂč il y a un ouvrier dans une fabrique de concentrĂ© de tomate qui se fait Ă©craser par un chariot Ă©lĂ©vateur. Sans doute parce que jâai vu lâĂ©pisode quelque temps avant que ma grand mĂšre meurt et que depuis le gĂ©nĂ©rique de la sĂ©rie me rend assez morose, mais je ne garde que du positif de la sĂ©rie et encore aujourdâhui jâadore regarder des Ă©pisodes le dimanche soir. Il y a aussi un Ă©pisode avec Olivia Colman (qui a jouĂ© dans la favorite rĂ©cemment et qui peut voler lâOscar Ă Lady Gaga) oĂč elle est incroyable, Ă chaque Ă©pisode on a de rĂ©els idĂ©es de scĂ©narios et de mises en scĂšne qui vaut le dĂ©tour, câest vraiment un plaisir Ă voir. Si je devais dire un Ă©pisode qui mâa particuliĂšrement marquĂ©, cela serait lâĂ©pisode Ăcrit dans le sang oĂč la fin mâa terrorisĂ© tellement elle est brutal mais tellement bien faite. Si vous avez la chance de voir les anciens Ă©pisodes, câest lâĂ©pisode un peu vieux et un peu space mais ça vaut le coup. En 7e position: Martin MystĂšre de GrĂ©gory Panaccione et StĂ©phane Berry Jâadore le paranormal. Si je nâaime pas les Ă©missions type chasseur de fantĂŽme (alors que je disais que jâadorais regarder TAPS avec mon frĂšre et que ça mâa fait aimer [REC] câest quand mĂȘme une blague) sans doute parce que jâai grandit et que je trouve ces Ă©missions sans rĂ©el but spirituel que vendre du paranormal pour faire peur, jâadore les rĂ©cit fantastique oĂč il y a des vampires, des loups garous, des fantĂŽmes, ... et câest tout naturellement que jâadore Martin MystĂšre. Jâai dâailleurs une anecdote sur Martin MystĂšre, câest que quand jâĂ©tais au collĂšge, jâallais rentrĂ© aux lycĂ©e, jâavais eut une Ă©norme vague de nostalgie (on y reviendra plus tard) oĂč je ne voulais voir que des anciennes sĂ©ries que jâai pu voir sur Canal J et autre, et Martin MystĂšre a Ă©tĂ© la sĂ©rie qui a lancĂ© cette recherche nostalgique. JâĂ©tais en vacance et je mâemmerdais comme câĂ©tait pas permis Ă regarder des dessins animĂ©s de lâĂ©poque, et puis il y a eut Martin MystĂšre et jâai eut une vague de nostalgie. Jâavais Ă©normĂ©ment dâimage qui me revenait en tĂȘte, lâanimĂ© en lui mĂȘme Ă©tait excellent, du coup je me suis mis Ă re-mater ça de maniĂšre religieuse tous les jours Ă 16h pendant ses vacances, et câĂ©tait toujours aussi fou. Ce qui mâa toujours fasciner avec Martin MystĂšre câest Ă quel point jâai lâimpression de voir une oeuvre que je ne reverrai pas ailleurs, et ce dĂ©tail je crois que câest ce qui relie toutes mes sĂ©ries prĂ©fĂ©rĂ©s entre elles, quand je les regarde jâai lâimpression que je ne reverrai pas une Ćuvre similaire ailleurs. Et pour Martin MystĂšre ce qui mâa touchĂ© câĂ©tait lâhorreur et la capacitĂ© de la sĂ©rie de slalomer dans de lâhumour, pour retomber dans de lâhorreur qui parfois approche presque celle de jeux vidĂ©os que lâon a actuellement. DĂ©jĂ ce travail graphique mâavais particuliĂšrement marquĂ© parce quâĂ lâĂ©poque sur Totally spies ça avait vraiment de la gueule (le problĂšme sur Totally Spies câest que ça a affreusement mal vieillit, contrairement Ă Martin mystĂšre qui est sorti un ans aprĂšs et qui est pratiquement aussi beau quâĂ lâorigine). Dans lâambiance des Ă©pisodes, les dĂ©cors, la mise en scĂšne,... Je trouve que les Ă©pisodes ne se ressemble presque pas alors quâil y a un risque de rĂ©pĂ©tition avec le temps, câest assez beau. Il y a un Ă©pisode dont je nâai plus le nom (il faudrait que je me le re-mate une fois) câest un Ă©pisode qui est complĂštement en dĂ©calage avec les autres Ă©pisodes de la sĂ©rie oĂč lâon a Martin MystĂšre au bord dâun lac en train de pĂȘcher avec son pĂšre, et on a une discussion vraiment touchante sur la maniĂšre de voir les choses et de vivre notre passĂ© qui mâa beaucoup marquĂ©. En plus dâĂȘtre une sĂ©rie fun Ă regarder parce que lâaction est cool et que les Ă©pisodes sont tous originaux avec parfois des inspirations de Stephen King, on a des scĂšnes de rupture comme ça oĂč lâon se pose, on met la sĂ©rie de cĂŽtĂ©, on prend des risques, on Ă©pure la scĂšne, et on prend le temps de dire des choses qui sont belles et qui peuvent ĂȘtre important pour le public. Pour une sĂ©rie dâaction aventure grand public, dĂ©jĂ niveau animation câest le feu, mais alors niveau contenu ça mâa agrĂ©ablement surpris et cette sĂ©rie fait parti des sĂ©ries que jâadore re-regarder de temps en temps car elle fait parti de mes sĂ©ries prĂ©fĂ©rĂ©s Ă©tant enfant.  En 6e position: Code Lyoko de Tania Palumbo et Thomas Romain Et lĂ je ne comprend plus parce que cette sĂ©rie, je me souviens ne pas lâavoir aimer Ă©tant jeune, et si, jeune, je me revoyais en train de dire ce que je vais dire, jâaurais presque honte. Code Lyoko câest clairement la sĂ©rie que jâai le moins aimĂ© durant le premier visionnage, ça ressemble pas Ă ce qui se fait Ă cĂŽtĂ©, les persos sont moches, ... Mais je ne sais pas si câest parce que je me rend compte que jâai exactement le mĂȘme front quâeux, mais plus le temps passe, plus jâaime cette sĂ©rie. Tout a commencĂ© il y a pas longtemps en discutant avec une ami (salut Aruvenn) avec qui je parlais de dessin animĂ©, puis Ă un moment, je ne sais plus pourquoi, on a commencĂ© Ă parler de Code Lyoko, et jâai eut envi de revoir les Ă©pisodes. Jâavais auparavant revu le gĂ©nĂ©rique parce que pourquoi pas, et il y a un truc qui mâa tout de suite sautĂ© au visage câĂ©tait que le gĂ©nĂ©rique de la saison 4 Ă©tait bougrement intelligent. Le logo accompagnait les images et je voyais Ă©normĂ©ment dâidĂ©e visuel dans ce gĂ©nĂ©rique avec le saut de Odd qui Ă©tait mis en valeur par un dĂ©placement horizontale du logo, lâimage de Ulrick et Odd Ă la fin qui ressort avec les pic du logo qui sâinclue trĂšs bien avec la main entrouverte dâUlrick, Ulrick en plein saut pour faire une attaque avec une barre de fer qui prend de la grandeur car Ă©tant mis au centre du logo... et ces Ă©lĂ©ments mâont fait dire âgars, il faut que tu te mates cette animĂ©, tu as surement loupĂ© un trucâ et jâavai clairement loupĂ© un truc. Avant je nâaimais pas Code Lyoko et je comprend pourquoi: JâĂ©tais trop jeune pour regarder Code Lyoko. La sĂ©rie est bourrĂ© dâidĂ©e artistique que je ne pouvais pas comprendre enfant, câĂ©tait une sĂ©rie qui assumait son style profondĂ©ment marquĂ©, et ce style profondĂ©ment marquĂ© me dĂ©rangeait parce quâil nâĂ©tait pas pleinement dans lâaction, ni pleinement dans de la psychologie, et cela peut ĂȘtre un dĂ©faut de ne pas avoir un caractĂšre marquĂ© pour un jeune public. Avec du recul je me rend compte Ă quel point Code Lyoko est une bonne sĂ©rie qui a ses erreurs mais qui a une identitĂ© profonde et je trouve ça trĂšs beau. Autre point qui mâa beaucoup marquĂ© câest Ă quel point la sĂ©rie est Ă©crite sans retenu avec une dĂ©contraction dĂ©sinhibant, ce qui donne parfois des scĂšnes gĂ©niales Ă mater au second degrĂ© ce qui mâa poussĂ© Ă crĂ©e un compte Twitter qui sâappelle Out Of Context Code Lyoko. Je venais dâapprendre comment consommer cette sĂ©rie et je commençais Ă adorer consommer cette sĂ©rie comme cela. Câest une sĂ©rie quâil faut voir adulte avec du recul, mĂȘme si la sĂ©rie peut plaire aux jeunes, et pour moi mon Out Of Context pousse justement Ă aller voir la sĂ©rie, Ă redonner une seconde chance Ă cette sĂ©rie sous ce nouveau point de vue et je suis heureux que ce compte ait dĂ©passĂ© les 2 500 followers, je ne mây attendais pas, je nây attendais rien du tout, mais pourtant ça marche et les gens aiment regarder code lyoko de cette maniĂšre, et ça câest beau. Le mec il fait de la pub pour son twitter secondaire pendant quâil prĂ©sente ses sĂ©ries prĂ©fĂ©rĂ©s, il nâa pas honte ? Non ! x) En 5e position: Darling in the Franxx de Nishigori Atsushi Darling in the franxx est la preuve que lâanimation japonaise nâest pas une cause perdu, que lâanimation japonaise ne sert pas quâĂ attirer que des adolescent vide dâesprit en recherche de sexe et de sensation forte sous fond de Kpop, et Darling in the Franxx est surtout un excellent hommage au travail de Frank Wedekind. On peut mĂȘme reprocher Ă lâanimĂ© dâĂȘtre une copie de lâĂ©veille du printemps de Frank Wedekind, mais câest tellement rare de voir des animĂ©s avec une autant de maitrise et avec des sujets aussi fort que lâon va pas se plaindre. Jâai une immense passion pour lâĂ©criture des personnages, et (on y reviendra plus tard) jâaccorde une place particuliĂšre pour les personnages secondaires. Je me focalise beaucoup sur la place des personnages secondaires ainsi que de leurs valeur dans le rĂ©cit, et je me rend compte que dans Darling in the franxx, un personnage secondaire peut donner tellement de chose, câest beau. Le tout dans un respect complet des rĂšgles de lâart avec une vrai maitrise du propos sur lâadolescence et de la sexualitĂ©, câest vraiment un bon moment. Je me souviens dâune scĂšne oĂč lâon a Hiro (je crois quâil sâappelle comme ça) qui se fait entrainĂ© dans un Franxx par Zero Two dans lâĂ©pisode 1, câest la scĂšne la plus connu de la sĂ©rie, et cette scĂšne est vraiment riche en sous entendu et en sous texte, ça fait du bien dâavoir ce genre de chose de la part des animations japonaises actuellement. LâexpĂ©rience est longue peu ĂȘtre, mais un trĂšs bon moment. Encore une fois câest 80% de Frank Wedekind et 20% de rĂ©el crĂ©ation, et quand on connait la piĂšce dâorigine, cela peut trĂšs vite dĂ©ranger, mais on peut se dire que câest comme le voyage de chihiro, Darling in the franxx est LâĂ©veille du printemps vu par son auteur. Mais aimant cette piĂšce et lâayant mĂȘme jouĂ©, cela me rappelle plus de trĂšs bons souvenirs quâautre chose. LâĂ©veille du printemps câest un drame qui met en scĂšne des enfants dans un village au dĂ©but du 20e siĂšcle, et qui met en scĂšne des Ă©colier formatĂ© dans un systĂšme trĂšs religieux oĂč lâon dit que la cigogne apporte les bĂ©bĂ©s par la cheminĂ©, et que maman grossit parce quâelle a beaucoup mangĂ©. Et dans cet environnement, on a un enfant du nom de Melchior, un enfant Ă©duquĂ© par un pĂšre traditionaliste et une mĂšre profondĂ©ment moderne, qui va donner un coup de pied Ă ce systĂšme en Ă©duquant ses camarades Ă la pratique sexuel (il va aller au point de faire une dĂ©monstration pratique, mais au moins dire du pourquoi du comment,... ou presque... regardez la piĂšce et vous comprendrez), et Darling in the franxx est exactement ça, pas Ă la lettre prĂšs parce quâen 1895 il nây avait pas de mĂ©cha, mais spirituellement on cherche Ă faire transmettre le mĂȘme message sur lâobscurantisme, la libertĂ©, et lâadolescence. Je me revois encore dans les coulisses du thĂ©Ăątre Ă stresser comme un connard Ă lâattente de mes rĂ©sultats, et mĂȘme de maniĂšre plus gĂ©nĂ©ral, je me souviens de tous les bons moments passĂ©s au conservatoire et câest un peu grĂące Ă cette sĂ©rie. Ăvidemment que je nâai pas besoin de la sĂ©rie pour mâen souvenir, je suis encore au conservatoire et faudrait avoir des problĂšmes mĂ©dicaux pour oublier de tels moments, mais des petites piqures de rappelle cela ne fait jamais de mal.   En 4e position: Wakfu dâAnkama MON DIEUX que Wakfu est bien. Je me souviens quand jâai dĂ©couvert cette sĂ©rie, jâĂ©tais en primaire, ça passait sur Toowam le matin, jâĂ©tais vraiment intĂ©ressĂ© par la sĂ©rie et lâunivers de Dofus mĂȘme si jâĂ©tais influencĂ© par mon frĂšre qui achetait des magazines pour y jouer et pour au final dire que câest nul...BREF. Les dĂ©cors Ă©taient magnifique, les personnages avaient de super nom et Ă©taient vraiment identifiable, mais encore une fois jâĂ©tais facilement influençable et au lieu de nâĂ©couter que moi jâai prĂ©fĂ©rĂ© passer Ă cĂŽtĂ©. Câest une sĂ©rie que jâai un peu nĂ©gligĂ©, mĂȘme si jâai suivis les 10 premiers Ă©pisodes, lâĂ©pisode avec Vampyro est magnifique, jâĂ©tais pas Ă fond dans le dĂ©lire. Et puis arriva la saison 3, et lĂ jâai rien pu faire. Jâai voulu rattraper le temps perdu et je me suis mangĂ© claque sur claque. La mort de Tristepin est sublime de justesse aussi bien dans lâĂ©criture de son dialogue que dans lâinterprĂ©tation des personnages, la fin de Nox remue lâestomac de par ses visuels et la performance de Benjamin Pascal qui est terrifiant,... jâĂ©tais vraiment en plein tripe onirique et jâĂ©tais conquis par cet univers paysan magique. Jâai ensuite vu les OAV (chose que je ne fais jamais dâhabitude) et jâai foncĂ© dedans tĂȘte baissĂ©. La saison 3 a Ă©tĂ© pour moi une grande leçon de maitrise et de maturitĂ©, et la fin est grandiose. Le gĂ©nĂ©rique est restĂ© gravĂ© dans ma mĂ©moire tellement il est magnifiquement bien chantĂ© et interprĂ©tĂ©, les doublages sont top... Vraiment les mots me manquent pour vous dĂ©crire tout le bonheur que jâai reçu en regardant cette sĂ©rie qui sâest achevĂ© de la plus belle des maniĂšre et qui, jâespĂšre, nâaura pas de saison 4 car cela entacherait la beautĂ© de la saison 3 qui vient vraiment comme une conclusion et non comme une Ă©niĂšme invitation Ă lâaventure. Je pense quâune Ćuvre est belle quand elle expose toute son ambition, mais pour moi elle prend encore plus de valeur quand elle sait sâarrĂȘter au bon moment, et Wakfu sait sâarrĂȘter au bon moment. En 3e position Le monde Incroyable de Gumball de Benjamin Bocquelet Jâai toujours eut un amour inconditionnel pour lâhumour et tout particuliĂšrement lâhumour mĂ©ta qui ne cherche pas Ă ĂȘtre subversif et putassier comme certain peuvent le faire Ă base de âOh câest rigolo quand mĂȘme, il dit des gros mots et il parle au public face camĂ©ra, il a brisĂ© le 4e murâ mais plus l'humour qui sait me faire rire sans ĂȘtre grossier et en osant des blagues qui mettent en danger la crĂ©dibilitĂ© du rĂ©cit Ă la Scary Movie (ce nâest pas DU TOUT un bon exemple dâhumour sans insulte) ou encore Ă la Cigogne et Compagnie qui est mon film prĂ©fĂ©rĂ© dans ce domaine. Et ce que je trouve fou avec le monde incroyable de Gumball, câest Ă quel point quâon arrive ïżœïżœ autant maitriser lâhumour extrĂȘme pouvant dĂ©crĂ©dibiliser ton rĂ©cit, et autant maitriser la rĂ©alisation en une seule et mĂȘme Ćuvre. LĂ oĂč dans le domaine on a soit des sĂ©ries qui maitrisent la technique mais qui, niveau humour, allait peu ĂȘtre un poil trop loin comme Robot Chicken, mĂȘme si Robot Chicken est lĂ aussi une excellente sĂ©rie Ă matter parce que Mordor in Pakistan et parce quâon a un robot qui culbute une machine Ă laver. Dans Gumball on concentre toute la connerie et toute lâinventivitĂ© dâun humour dans un mĂȘme univers, et cet univers est poussĂ© Ă lâextrĂȘme et je trouve ça juste tarĂ©. Et lĂ oĂč on se dit âouais mais la technique doit ĂȘtre mis au second planâ mais mon dieux que ces mecs sont barge. Sans dĂ©conner je nâai jamais vu ailleurs une tel crĂ©ativitĂ© et une tel prise de risque en terme de rĂ©alisation. Si parfois on peut critiquer une certaine surabondance de lâanimation 3D et des effets 3D (ce qui est ironique vu que les personnages sont en 2D), je trouve que Gumball est incroyablement inventif pour toujours trouver LA vanne qui va me faire marrer et Ă chaque fois tâas au minimum une vanne ou deux qui font mouche. Quand je prend lâĂ©pisode Les Excuses ou mĂȘme les pulls, je nâarrive pas Ă ne pas rire, mĂȘme si jâai vu, revu et rererevu les Ă©pisodes une centaine de fois, je nâarrive pas Ă ne pas rigoler parce quâon est vraiment dans lâhumour que jâaime, qui attaque personne, qui est juste, qui ne prend pas les gens pour des cons, et qui est gĂ©nĂ©reux. Gumball câest un grand oui. Ăa fait pas mal de sĂ©rie que je passe sans rĂ©ellement mâĂ©terniser, câest pas cool, je vais peu ĂȘtre plus mâĂ©terniser sur les deux derniers parce que les deux derniers ont BEAUCOUP plus de choses Ă raconter. En 2e position Avatar de Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko Et lĂ je vais tricher et je vais mettre Le dernier maitre de lâair ET la lĂ©gende de Korra en mĂȘme temps parce que je pense que câest une seul et mĂȘme sĂ©rie sans les ennuies qui vont avec oĂč lâon a lâimpression que ce nâest pas une suite spirituel mais juste quâon a fait une pause et quâon reprend le mĂȘme film, ici on est sur une âmĂȘme histoireâ mais on change radicalement de style et dâunivers sans trop quitter lâunivers originel (quel enfer !). Jâai dĂ©couvert Avatar avec le film de Night Shyamalan et on va pas se mentir, le moment fut catastrophique. Câest en regardant vite fait sur France 4 un Ă©pisode du dernier maitre de lâair au milieu de saison 2 que jâai commencĂ© Ă aimer et Ă dire âAh ça câest pas malâ, puis le lendemain "Oh ça câest pas malâ, puis le lendemain, puis le lenlendemain... jâĂ©tais devenu accro Ă lâĆuvre alors que je lâai regardĂ© au milieu, ça nâavait juste aucun sens. JâĂ©tais emportĂ© dans lâĂ©popĂ©e, lâunivers est IMMENSE, aussi vaste que le seigneur des anneaux, et punaise câest magique. On a tout de ce qui fait une grande sĂ©rie, le propos est gĂ©rĂ© Ă la perfection, les personnages sont gĂ©niaux et vont parfaitement avec lâaction, câest MAGNIFIQUE bordel jâai jamais vu des combats aussi riche chorĂ©graphique-ment que graphiquement, câest dingue, jâai pas vu un seul Ă©pisode en dessous dâun autre, et jâen redemande encore. Ce qui mâa profondĂ©ment marquĂ© câest Ă quel point une sĂ©rie sans continuitĂ© logique entre les Ă©pisodes (du moins on laisse le bagage suffisant pour que tu puisses entamer la sĂ©rie au milieu et adhĂ©rer autant que si tu lâavais commencĂ© au tout dĂ©but) peut te raconter autant de chose et arriver Ă crĂ©er une histoire qui se tient. On a la guerre et TOUS les propos et les concepts que cela entraine politiquement, sentimentalement, mentalement, corporellement, ethniquement, lâimpact que cela peut avoir sur des enfants, sur des familles, sur les mentalitĂ©s, sur lâĂ©cologie et la planĂšte, la capacitĂ© de subvenir Ă ses besoins et les actes que peut faire lâHomme quand il est poussĂ© dans ses derniers retranchements... Cette sĂ©rie est une encyclopĂ©die vivante sur comment raconte une histoire et comme explorer tous les champs du possibles. On joue sur tous les tableaux Ă vouloir montrer des combats physique mais aussi de la torture morale avec un rĂ©el propos de fond et un avis propre Ă son auteur,... le tout, je le rappelle, sans continuitĂ© logique, dans le sens oĂč lâon a pas besoin dâavoir vu les Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents pour ĂȘtre immergĂ© dans lâaction et sans pouvoir comprendre ce qui se passe. Par exemple si on prends un Ă©pisode au piff dans le livre 2, on peut tranquillement comprendre ce que font les personnage et quel est le but final. Câest vrai que lâon aura lâimpression que les Ă©lĂ©ments des Ă©pisodes qui ont prĂ©cĂ©dĂ©s lâĂ©pisode sont bourrĂ© de dĂ©tails quâon a ratĂ© pour la comprĂ©hension de ce qui se passe, mais cela ne nous empĂȘche pas de regarder et de voir lâĂ©pisode au milieu dâune action sont indĂ©pendantes en terme de rĂ©cit. Oui on aura pas TOUTES les clefs et on ne saura pas dire dâoĂč ça a commencĂ©, mais on en a pas besoin pour apprĂ©cier lâaction, au contraire, si on a loupĂ© quelque chose on sera content de rechercher par nous mĂȘme lâĂ©pisode. On ne trouvera jamais dâĂ©pisode oĂč le rĂ©cit nâest que la continuitĂ© de celui de lâĂ©pisode prĂ©cĂ©dent et qui a besoin dâavoir vu lâĂ©pisode dâavant pour comprendre le scĂ©nario de lâĂ©pisode et comprendre ce que font les personnages, de qui ils parlent... en gros toutes les interactions de chaque Ă©pisode se passent dans le cadre de lâĂ©pisode et finissent Ă lâĂ©pisode. Pour les intrigues secondaire on peut trĂšs vite deviner du pourquoi du comment, ou alors on peut se contenter de ce qui nous est expliquĂ©, cela se suffit Ă lui mĂȘme. Tout le travail du son avec les musiques, les moments de silence pour marquer les scĂšnes et faire ressortir les diffĂ©rents tableaux,... Il y a une scĂšne qui mâa complĂštement mis sans voix, câest lâenlĂšvement dâAppa. Sans rien spoiler, cette scĂšne vient aprĂšs une mission assez importante et on se dit que ramener Appa sera une mission va ĂȘtre occasionnel, mais lâattachement personnel instaurĂ© par Aang en saison 1 avec son bison est tellement importante quâil faut que la mission pour la rĂ©cupĂ©rĂ© soit grandiose, et tout commence avec la rĂ©action de Aang, privĂ© de son meilleur ami, et tout se passe dans une scĂšne façon opĂ©ra del art oĂč les personnages sont dans une expression naturaliste presque sauvage de leurs Ă©motions, et oĂč la musique est le seul hymne pour rythmĂ© tout cela et câest fait avec une maitrise digne des plus grands films. Lâune des beautĂ©s de la sĂ©rie câest que TOUTES les actions ont un sens et une rĂ©percussion, et chaque rĂ©percussions amĂšnent Ă des contraintes ou mĂȘme Ă des dilemmes que les hĂ©ros devront confronter en mettant en jeu leurs convictions et leurs certitudes en tant quâenfant face Ă la guerre. On est sur lâeffet papillon, on fait quelque chose, cela engendre tel chose qui va empĂȘcher les personnages de faire tel chose. Et aussi incroyable que cela puisse paraitre, câest la sĂ©rie qui a instaurer tout cet univers et non le film de Night Shyamalan. Le rĂ©alisateur dâincassable et de Split a tellement aimĂ© lâunivers et la sĂ©rie quâil a voulu en faire une adaptation filmique qui se dĂ©fend mais qui nâa tellement pas le poids nĂ©cessaire ni lâexpĂ©rience pour maitriser ce genre dâunivers sans faire des fautes que cela est devenu lâun des pires films dâadaptation de tous les temps. Du coup si vous avez dĂ©couvert avatar via le film de Night Shyamalan, je vous en supplie, laissez une chance Ă la sĂ©rie parce que cela serait cracher sur Dragon ball Ă cause du film de James Wong. Et du coup, face Ă une Ćuvre aussi hallucinante, on est en droit de se dire âla suite va forcĂ©ment ĂȘtre moins bonneâ, mais jâai vu que câĂ©tait encore une fois Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko qui Ă©taient Ă la barre et si je pensais fortement que cela allait ĂȘtre moins bien, je me disais aussi âgars, arrĂȘte de dire ça tu vas trĂšs vite te faire dĂ©glinguer si tu continues Ă dire çaâ, et quand La lĂ©gende de Korra est apparu sur France 4 (France 4 Ă©pousez moi, faisons des partenariats, en plus vous avez Max et Maestro, et derniĂšrement vous avez mis Raiponce la sĂ©rie animĂ© et elle a lâair dingue, soyons copains) jâai voulu tentĂ© lâexpĂ©rience et la sĂ©rie mâa Ă©videmment mis mal. Quâest ce que câest bien... Jâavoue avoir eut une peur quand jâai vu les premiĂšres scĂšnes avec Korra, jâavais peur mais câĂ©tait fait exprĂšs et dĂšs que Korra arrive dans la ville tout le talent de Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko mâa explosĂ© au visage, ces mecs lĂ sont des gĂ©nies de lâĂ©criture et je veux voir leurs prochaines Ćuvres parce que ça va surement ĂȘtre une tuerie. A la sortie du dernier maitre de lâair on est comblĂ©, toutes les intrigues lancĂ© ont Ă©tĂ© dĂ©mĂȘle avec brio et je me demande encore comment il est possible de crĂ©e autant dâintrigue crĂ©dible et rĂ©aliste suivant les traits de la guerre, et de rendre tout cela accessible, le tout sans oublier lâaction principale dans une sĂ©rie sans continuitĂ© logique et accessible pour le jeune public. Je crois que lĂ ils prenaient 12 cafĂ© Ă lâheure et il les prenaient dans le nez. Et Ă la lĂ©gende de Korra on arrive, on nous expose une situation, et comme dans le dernier maitre de lâair, la lĂ©gende de Korra marche sur lâeffet papillon de ce qui peut se passer dans une citĂ© au bord de lâimplosion sociale, et ce qui se passe quand on fait des erreurs ou que lâon se base de trop sur des codes scĂ©naristiques Ă la con comme âoh bas on va attendre demainâ (si on attend demain les choses peuvent empirer et cela peut te briser morceau par morceau). Je ne saurais dĂ©nombrer les scĂšnes marquantes de cette sĂ©rie tellement la sĂ©rie va LOIN dans les idĂ©es et de dĂ©velopper ce qui peut se passer si lâon fait tel ou tel action. Anecdote Ă la con, tellement Avatar prend au sĂ©rieux le spectateur et veut rendre crĂ©dible son rĂ©cit, la sĂ©rie va expliquer pourquoi Aang et les maitres de lâair sont traditionnellement chauves. On peut se dire que câest pour dĂ©peindre une image du Tibet, rĂ©gion du globe... mais pourquoi la tribu de lâair ? Pourquoi les Nomades de lâair et pas les nomades de lâeau ? Parce que les esquimaux sur de lâeau glacĂ© et entourĂ© dâeau donc cela justifie quâils devaient apprendre Ă manier lâeau pour survivre, et les maitres de lâair sont des nomades du Tibet chauve (et câest lĂ que lâon peut comparer quelquâun qui travaille son rĂ©cit et quelquâun qui le torche Ă la pisse) parce que les cheveux crĂ©ent un rempart entre lâĂ©lĂ©ment et lâesprit (le cerveau Ă©tant la maison de lâesprit), et que lâon peut plus capter lâair en Ă©tant chauve quâen ayant des cheveux. Lorsquâun ennemis fait un mouvement, il dĂ©place de lâair, le maitre de lâair a une sensibilitĂ© sur dĂ©veloppĂ© grĂące Ă son crĂąne chauve, et il peut anticiper les mouvements avec agilitĂ©. GrossiĂšrement dit on peut dire quâils aiment attraper froid mais câest terriblement intelligent. Cela justifie la capacitĂ© des maitres de lâair Ă ĂȘtre agile, cela justifie une certaine spiritualitĂ© presque religieuse, la haute altitude justifie cette volontĂ© dâĂȘtre toujours au plus prĂšs du vent, et quel rĂ©gion du globe est le plus appropriĂ© ? Le Tibet, câest du gĂ©nie. Le feu parce que câest le peuple du soleil levant, du coup vĂ©nĂ©ration du soleil et du feu, et puis la terre... le reste sans doute ? En vrai pour la terre je sais pas trop mais nâempĂȘche que rien que lĂ cette sĂ©rie survole ĂNORMĂMENT de sĂ©rie. JE DIVAGUE. Du coup ma scĂšne prĂ©fĂ©rĂ© de la lĂ©gende de Korra il y en a beaucoup qui se valent comme lâĂ©pisode Korra seul faisant un reflet Ă©vident Ă Zuko seul dans le dernier maitre de lâair qui sont tout deux deux Ă©pisodes excellents, il y a aussi la confrontation entre Hamon et Korra dans le livre 1 qui est extrĂȘmement forte scĂ©naristiquement parlant vu quâelle est en Ă©cho avec la fin du dernier maitre de lâair (qui lui mĂȘme Ă©tait fort en surprise et qui, mĂȘme si ça dĂ©plait, est ultra belle) oĂč les auteurs prennent le public Ă contre pied pour montrer que Korra est un avatar non accomplit (du pure gĂ©nie), mais pour moi la scĂšne qui mâa le plus marquĂ©, câest la confrontation entre Korra et Kubira. Je ne vais rien spoiler du coup je vais ĂȘtre extrĂȘmement vague, mais en gros Korra va arriver dans une citĂ© dans le livre 1 et va soulever un problĂšme sociale qui va ĂȘtre rĂ©solu (de maniĂšre bonne ou mauvaise) avec beaucoup de mal car Korra nâa pas lâexpĂ©rience nĂ©cessaire et quâelle va devoir grandir Ă travers la sĂ©rie. De ce rĂ©sultat Korra va vouloir se renforcer en tant quâavatar dans le livre 2 en allant chercher dans les origine de ce quâest un Avatar et ainsi toucher une branche de lâAvatar que le dernier maitre de lâair survolait (sans rĂ©el soucis, câest surtout une question de vouloir Ă©tendre le dĂ©bat lĂ dessus, la sĂ©rie sâest dit âNon on va pas Ă©tendre beaucoup, de toute façon on aura tout un livre complet pour le faire Ă ma placeâ et ils ont eut raison) et ainsi soulever les problĂšmes que cela provoquait. De cela Korra va se battre pour que la situation passe pour une certaine situation, ce qui va provoquer des consĂ©quences qui vont crĂ©e le 3e livre, qui lui mĂȘme va provoquer les consĂ©quence du 4e livre dâoĂč vient cette scĂšne. VIOUF ! Vous lâaurez PEU ĂTRE remarquĂ© mais la lĂ©gende de Korra va ĂȘtre MOINS dans lâoptique dâavoir des Ă©pisodes indĂ©pendants, on est surtout sur une histoire qui veut se donner toutes les capacitĂ©s nĂ©cessaires pour raconter ce quâelle veut dire et pas se limiter et se conformer Ă un idĂ©al de pensĂ© (ce qui est trĂšs ironique quand on sait que le dĂ©faut majeur de la lĂ©gende de korra est que la sĂ©rie a Ă©tĂ© censurĂ© par Nickelodeon et que les auteurs ont fait du forcing pour quand mĂȘme avoir ce quâils veulent). ET DONC on a Korra avec ce personnage de Kuvira qui est ni une mĂ©chante ni une gentille au moment de la scĂšne (pour rien spoiler, en vrai elle penche plus dâun cĂŽtĂ© de la balance que de lâautre sans rĂ©ellement ĂȘtre une pure gentille ou une pure mĂ©chante, mais faut pas spoiler), et Korra doit se battre contre cette personne pour prouver qui est la plus forte. On a lĂ deux personnages avec ĂNORMĂMENT de capacitĂ© de maitre, et on sâattend tout de suite Ă un duel vif et spectaculaire dans le magique. Mais la sĂ©rie se veut sensoriel et va dire âNon, câest surfait la maitrise des Ă©lĂ©ments, ce quâon va faire câest quâon va les mettre dans une ronde façon combat de rue, et on va organiser un combat Ă main nu façon art martiaux libre et combat de MMAâ. Du coup on a Korra et Kubira qui enlĂšvent leurs veste pour se prĂ©parer, on a une ronde fait par des soldats qui se forme, et câest Ă celle qui ne se relĂšvera pas qui perd Ă la UFC (chose assez frappante, Korra a fait auparavant des combats libre Ă la maniĂšre dâun lutteur dans un octogone, et lĂ on la revois avec des gants comme une lutteuse professionnel ce qui donne un excellent contraste avec le caractĂšre de âje suis un personnage principale je combat pour le bienâ), jâai jamais vu ça. On instaure une sĂ©rie axĂ©es pour jeune et on tâenvoie une scĂšne oĂč les personnages se tapent dessus façon lutteuse Ă la MMA, ça nâa juste aucun sens (si un Ă©norme) et jâadore ça. Et lĂ oĂč dans la sĂ©rie on se battait un peu en mode âJe combat pour mes idĂ©es et je veux tâen empĂȘcherâ (on reste quand mĂȘme sur des combats qui sont mille fois plus mature que la majeur parti des sĂ©ries), lĂ on est pleinement dans âIl ne doit en rester quâune et cela sera moi, je vais te briser, tâhumilier (et je ne choisit pas ces mots au hasard), et tout le monde saura que câest moi qui suis la plus lĂ©gitime Ă ĂȘtre sur le devant de la scĂšneâ et je trouve ça dingue. Et le tout a une rĂ©el signification, tout a un sens, câest pas comme dans une certaine sĂ©rie que je vais pas citer parce que je ne veux pas critiquer les sĂ©ries prĂ©fĂ©rĂ©s des autres et parce que cette sĂ©rie va encore mâattirer des bricoles Ă base de fan hardcore en pleure et mal Ă©duquĂ© qui te crachent dans ton dos, mais on nâest pas sur une sĂ©rie oĂč tu as une atmosphĂšre jeune presque enfantin et oĂč lâon ne prend pas de jauger la puissance des chorĂ©graphie de combat, ce qui peut donner une scĂšne gĂȘnante oĂč lâon a lâhĂ©roĂŻne principale qui fait un Juji-Gatame (en gros une sorte de clĂ©s de bras assez vĂ©nĂšre dans le domaine des arts martiaux libre) Ă une mĂ©chante pour trois fois rien, et ensuite renchainer derriĂšre sans que la violence de la prise ne soit justifier ou que la violence ne serve Ă quelque chose en mode âAttention je vais tâarrĂȘter par le pouvoir de lâamitiĂ© ! *Clef de bras* Et voila, on a sauvĂ© la ville! :) â (cela banalise la violence de lâacte pour rien, cela peut entacher le caractĂšre de ton personnage, et cela dĂ©montre que tu fais nâimporte quoi). Avoir ce genre de parti prix et de le gĂ©rer avec une tel justesse sans que cela devienne trop violent, câest de lâart et Avatar me le dĂ©montre Ă chaque Ă©pisode, que ce soit dans le dernier maitre de lâair ou la lĂ©gende de Korra. Et avec tout ça on a tout un propos fort sur lâadolescence avec des adolescent qui sont incroyable de rĂ©alisme aussi bien dans leurs retenu que dans leurs excĂšs, et Avatar en gĂ©nĂ©ral est une sĂ©rie que je nâoublierai jamais en tant quâartiste et en tant quâĂȘtre humain. Vraiment si vous nâavez pas vu Avatar le dernier maitre de lâair et la lĂ©gende de Korra foncez voir ça, cette sĂ©rie est dingue, lâune des meilleurs qui mâa Ă©tĂ© donnĂ© de voir et câest une rĂ©el leçon de vie et dâart que lâon reçoit sur 20 minutes dâĂ©pisode Ă chaque Ă©pisode de chaque livre. Je ressent tout lâamour des rĂ©alisateurs devant ce projet et ça fait extrĂȘmement chaud au cĆur dâavoir tant de talent offert au service du public merci Ă eux.  Mais ce nâest pas le n°1 Ah HA ! Parce que pour moi le n°1 a beau ne pas avoir la qualitĂ© graphique dâAvatar ni mĂȘme la rĂ©gularitĂ© de scĂ©nario ou mĂȘme la richesse de dĂ©bat, cette sĂ©rie a su mettre les choses quâil faut au bonne endroit et Ă toucher dans le mile, et pour cela, il faut un peu de contexte.  Je suis nĂ©e le 28 Avril 1999 mais jâai pleinement pris conscience du monde dans lequel jâĂ©tais quâen 2004 environ. Les annĂ©es 2000 Ă©taient les annĂ©es de la fĂȘte, de la bonne humeur. Malheureusement pour moi, je nâai pas eut la chance de pleinement en profiter. Atteint de surditĂ©, jâai passĂ© une grande parti de ma petite enfance renfermĂ© sur moi mĂȘme, ne trouvant pas utile ni mĂȘme nĂ©cessaire dâaller vers les autres, bien trop occupĂ© Ă voyager dans mon imaginaire, et cet imaginaire, je lâavais grĂące Ă la tĂ©lĂ©vision. Je ne saurais dĂ©nombrer le nombre dâheure passĂ© devant la tĂ©lĂ©vision, Ă me regarder des films, ĂNORMĂMENT Ă©normĂ©ment de films, court ou long mĂ©trage, et Ă voyager dans la liste des nombreuses chaines que comptait la TNT. Dreamhouse Disney et Tiji pour la petite enfance, Martin MystĂšre et PokĂ©mon en rentrant de lâĂ©cole sur Canal J et Gulli avec Code Aventure, Wakfu, la panthĂšre rose, Garfield, martin matin et Dora lâexploratrice le matin avant dâaller Ă lâĂ©cole sur Toowam et TFOU, le bus magique, Hamtaro, et Olive et Tom sur France 5 le mercredi midi, mais si je ne devais retenir quâune seul chaine de cette Ăąge dâor, cela serait Jetix. Jetix Ă©tait le point de rendez vous pour regarder des dessins animĂ©s que je ne pouvais pas voir ailleurs et qui remplissait mes rĂȘves dâaventures toutes plus dingues les uns que les autres. SonicX, Ying Yang Yoh, Pucca, Team Galaxy, Oban star racer,... Toutes ces sĂ©ries (ou presque) Ă©taient merveilleuse et faisait de Jetix une grande chaine, mais pour moi, il nây a quâune seul sĂ©rie qui fait de Jetix une chaine Ă part, et cette sĂ©rie, câest Shaman King. La premiĂšre fois que je vois cette sĂ©rie je dĂ©couvre un shaman du nom de Yoh, accompagnĂ© dâun petit garçon normal me ressemblant beaucoup du nom de Manta, et dâune bande de shaman, traversant le dĂ©sert pour trouver une source rĂ©alisant tous les vĆux, et dĂšs le premier visionnage cette sĂ©rie a Ă©tĂ© un choque. Je ne saurais dĂ©nombrer le nombre dâimage restĂ© Ă jamais gravĂ© dans mon esprit: un psychopathe fou furieux triturant les tripes de Manta tandis que Yoh essaye dĂ©sespĂ©rĂ©ment de lui venir en aide alors quâun squelette gĂ©ant lui barre la route, un esprit cĂ©leste explosant dans les airs, un colosse gĂ©ant dominant le monde et Ă©crasant tout sur son passage,... cette sĂ©rie faisait le culte de la grandeur, transformant chaque scĂšne en une vĂ©ritable invitation Ă lâimaginaire et Ă la crĂ©ation. Chaque combat prenait directement une dimension en plus qui rendait identifiable cette sĂ©rie entre mille de par les couleurs pastelles et les chorĂ©graphies des combats, les combattants donnant littĂ©ralement corps et Ăąme dans la bataille pour leurs conviction et leurs rĂȘves, ce qui donnait un aspect presque psychologique et spirituel Ă ces combats. Tous les personnages Ă©taient attachants et tâinvitait Ă les rejoindre dans leurs aventures, Ă croire en eux et Ă les aimer. Chacun avaient son traits de caractĂšre et le petit plus qui ferra quâon le reconnaitra parmi le monde entier sans jamais lâoublier. Plus les Ă©pisodes avançaient plus je riais, je pleurais, jâavais peur, jâavais de la joie, plus je vivais avec ce rĂ©cit. CâĂ©tait une histoire qui me semblait Ă part, qui ne cherchait pas Ă simplement me raconter une histoire mais Ă me donner plus, qui voulait chercher plus loin que simplement raconter une histoire. Malheureusement, ce plaisir allait vite sâarrĂȘter. La jeunesse avait dĂ©jĂ fait son travail, nâĂ©tant pas assez mature pour discerner la qualitĂ© du produit ne cherchant quâïżœïżœ plaire sans rien raconter, mais en 2009 tout allait sâarrĂȘter. En 2008 Disney rachĂšte Jetix et dĂ©cide de faire de grand changement dans la chaine puissance X. Câest en 2009, les programment changent pour sâadapter Ă un public plus adolescent, le design de la chaine est repensĂ© et plus actuel, et Ă mon Ă©chelle, jâassiste en direct au changement de nom de la chaine qui devient: Disney XD. Jâai mis du temps Ă comprendre mais je devais dire au revoir au programme indĂ©pendant de Jetix, finit les dessins animĂ©s originaux que je ne verrais jamais ailleurs, et finit Shaman King. 5 ans aprĂšs jâai 14 ans, internet se dĂ©mocratise et arrive dans de nombreux foyers, je me suis tournĂ© vers un nouveau passe temps, le jeu vidĂ©o, et Ă lâĂ©poque je trouvais que les productions Ă©taient tout juste moyenne voir mĂȘme trĂšs mauvaise (Ă©videmment je ne donnerai pas de nom), concrĂštement je ne croyais plus en le pouvoir du dessin animĂ©, la scolaritĂ© au collĂšge mâavait fait prendre conscience de la cruautĂ© que pouvait ĂȘtre lâhumanitĂ© (Ă©videmment cela ne sâest pas arrangĂ© avec les annĂ©es), et dans mes pĂ©ripĂ©ties 2.0, jâĂ©tais dĂ©sabusĂ©. Câest vers la fin du collĂšge que je commence Ă avoir une certaine vague de nostalgie, un besoin profond de revenir au fondamentaux, de retrouver le monde dans lequel jâai grandit et qui me manque, et sans rĂ©ellement avoir de souvenirs prĂ©cis, retrouver les dessins animĂ©s de qualitĂ© qui mâont fait rĂȘvĂ© petit. Câest dans cette quĂȘte du souvenir que je suis retombĂ© sur cette chaine, Jetix, et dĂšs lâĂ©vocation du nom jâavais en tĂȘte des visuelles extraordinaires qui mâont fait rĂȘvĂ©. Je me suis tout de suite mis Ă recherchĂ© quel pourrait ĂȘtre la sĂ©rie dâoĂč vient ces visuelles, et je suis retombĂ© sur cette sĂ©rie, Shaman King. Je tape vite fait le nom sur la barre de recherche, câest bien elle, les personnages prĂ©sent sur Google image me donne des frissons. On Ă©tait lĂ elle et moi, Ă se demander qui se prĂ©senterait Ă lâautre, câĂ©tait comme des retrouvailles inespĂ©rĂ©s de deux amis qui se sont connus il y a bien longtemps et qui perdent les mots au moment des retrouvailles. Je lance le gĂ©nĂ©rique, et lĂ tout me revint Ă la face dâun seul coup. Manta le petit enfant peureux, Ryo le biker idiot, Lyzerg lâenfant anglais, Faust le sinistre (doublĂ© par Stephane Ronchewski qui me traumatisera plus tard avec son doublage dâHeath Ledger dans The Dark Knight), Joko le clown, Anna lâautoritaire (qui me mettra sur le cul avec une interprĂ©tation de Kubira quasi parfaite dans la lĂ©gende de Korra, ce qui est assez marrant, câest que les deux ont Ă©normĂ©ment de points commun, du coup quand jâai dĂ©couvert Kubira jâĂ©tais UN PEU spoilĂ© parce que jâavais revu Shaman King et je me suis souvenu du comportement dâAnna, et cela mâa donnĂ© un indice sur la suite du scĂ©nario de la lĂ©gende de Korra), Zeke le tyrannique, Ren le fils de la famille Tao, et Yoh, Yoh Ă©tait lĂ . Ils Ă©taient lĂ Ă mâattendre comme au premier jour, La famille Tao et son patriarche tyrannique, Yoh plongĂ© dans une colĂšre noir face aux squelette de la femme de Faust qui le barre la route, lâempĂȘchant dâaller secourir Manta se faisant triturer les tripes alors quâil est encore en vie, le vampire qui va Ă©liminer un Ă un le clan de yoh avec notamment une scĂšne dans un cinĂ©ma qui mâa terrorisĂ© durant des mois, le clan de la vierge de fer tous plus allumĂ© les uns que les autres voulant Ă©radiquer toute trace de Zeke le tyrannique, symbole de la fin du monde, chevauchant son colosse rouge... La premiĂšre fois que jâavais vu cette sĂ©rie jâĂ©tais restĂ© sans voix tellement lâexpĂ©rience Ă©tait Ă©norme et tellement la sĂ©rie me dĂ©passait, et mĂȘme Ă 14 ans, je nâai jamais su comment expliquer une tel magie et comment expliquer toute la joie qui venait en moi face Ă cette sĂ©rie. Le moment Ă©tait merveilleux, je dĂ©filait les Ă©pisodes, les uns aprĂšs les autres, et plus les Ă©pisodes passaient et plus lâĂ©motion grandissait. Je nâĂ©tais plus seul face Ă mes rĂȘves, jâĂ©tais en phase avec mes rĂȘves, jâĂ©tais face Ă ce qui mâa toujours fait rĂȘvĂ©, le moment Ă©taient interminable et je voulais quâil continue encore et encore. Câest lĂ que je me suis souvenu dâune scĂšne qui mâavait profondĂ©ment marquĂ©, une scĂšne qui paraissait Ă part comme mâĂ©tant intimement destinĂ©, et en cherchant un peu je lâai retrouvĂ©. LâĂ©pisode vient aprĂšs que Manta, le petit garçon âmascotteâ du groupe, se soit fait enlevĂ© par un chasseur dâesprit voulant capturer Amidamaru, le fantĂŽme gardien de Yoh, qui a tuer un grand empereur durant sa vie terrestre et qui nâa pas finit dâexpier son pĂ©chĂ©. Pour ce faire, le chasseur dâesprit va lancer une malĂ©diction Ă lâesprit du meilleur ami dâAmidamaru, MosukĂ©, afin de lâutiliser comme outil pour contrĂŽlĂ© Manta (meilleur ami de Yoh) et lâemmener avec eux. AprĂšs plusieurs pĂ©ripĂ©ties, Manta trouve la force de se libĂ©rer en formant un pacte avec MosukĂ© et de faire de lui son fantĂŽme gardien. On a lĂ un Ă©pisode qui donne les clefs Ă un personnage, longtemps destinĂ© au rĂŽle de second rang, de devenir plus que cela, dâĂȘtre enfin de la parti et dâĂȘtre un VRAI personnage. Dans ce fameux Ă©pisode, Manta est retournĂ© dans une place de second rang, câest un personnage qui a servi de corps Ă un Ă©pisode et qui allait laisser le premier rang au reste du casting, et durant cet Ă©pisode, Manta se fait enlevĂ© par le clan de la vierge de fer. Le clan de la vierge de fer veut Ă©radiquer Zeke, le frĂšre jumeau de Yoh, qui projette de dominer le monde des shaman ainsi que le sous monde des humains en dĂ©truisant toute trace de vie, et pour ĂȘtre sur dâaccomplir les volontĂ© de Jeanne, la vierge de fer, il faut tuer tout ĂȘtre sympathisant avec Zeke, et tout ĂȘtre portant son sang. Yoh Ă©tant le frĂšre jumeau de Zeke, il a du sang de Zeke en lui, donc il doit ĂȘtre tuĂ©. Et pour y arriver il utilise Manta comme appĂąt pour attirer Yoh et le forcer Ă ce jeter dans un cercle de rituel ayant pour but de le purger (en gros le tuer). Yoh est sur le point de se tuer, Manta lui est enchainĂ© au dessus du vide implorant Yoh de ne pas y aller, et dans un moment de dĂ©sespoir, cri dans le ciel pour ramener Yoh Ă la raison, rĂ©veillant son fantĂŽme gardien, et le permettant de briser des chaines, ce qui va convaincre Yoh de ne pas ce sacrifier. Ce que je ne savais pas Ă©tant petit câest que cette scĂšne extrĂȘmement forte symboliquement mĂȘme si cela peut ĂȘtre fait avec des gros sabots (le personnage se libĂšre de ses contraintes de personnage secondaire pour devenir un grand personnage, du coup Manta se libĂšre de ses chaines, voila la subtilitĂ©...) allait introduire une nouvelle scĂšne avec Manta qui allait ĂȘtre ma scĂšne prĂ©fĂ©rĂ© de toute la sĂ©rie et qui, pour moi, vient comme un point final Ă toute la sĂ©rie. Le chasseur dâesprit a donnĂ© la clef Ă Manta dâĂȘtre un grand personnage, le clan de la vierge de fer allait lui montrer lâĂ©tendu de ses capacitĂ©s, et maintenant il faut une scĂšne me montrant sur le devant de la scĂšne et annonçant un renouveau du personnage de Manta. Dans cet Ă©pisode Yoh est hors combat pour X saison que je ne vais pas spoiler, le clan de Yoh doit se confronter Ă deux monstres, et plongĂ© dans la rage et le dĂ©sespoir, ils vont se battre en ne portant pas les idĂ©es quâa pu inculquer Yoh durant toute la sĂ©rie (Yoh vient comme un grand frĂšre spirituel). Manta assistant Ă la scĂšne, est dĂ©boussolĂ© et veut remettre ses amis dans le droit chemin, câest lĂ que MosukĂ© apparait et lui propose de combattre lui mĂȘme les deux monstre, lui, Manta, le petit garçon nâayant rien combattu jusquâĂ prĂ©sent, allait faire mieux que tout le clan de Yoh ? Câest une blague ! Mais Manta lui veut se battre pour Yoh, peu importe sa hauteur, il veut se battre, et mĂȘme sâil nâa aucune chance ou que cela ne serve Ă rien, il sâen fout, il sâavance quand mĂȘme dans le combat dans un plan qui est devenu pour longtemps mon avatar de jeux vidĂ©o. On retrouve le clan de Yoh se faisant menĂ© au bord de la dĂ©faite, quand soudain, surgis de la lumiĂšre, Manta, armĂ© de son marteau, court vers eux en prononçant la phrase rituel âMosukĂ©, forme esprit, unitĂ© !â (quand un shaman va pour fusionner avec son fantĂŽme gardien, il dit ça) attaque les deux monstres, et les bats. Personne nây croit, ni mĂȘme Manta. On voit Manta, essoufflĂ©, choquĂ© par la haine qui se dĂ©gage de ses amis, il leur montre le droit chemin, il venait de donner les clefs au clan de Yoh pour gagner une bataille importante pour la survis de lâhumanitĂ©, et il sâĂ©vanouit de fatigue dans les bras dâAnna, admirative de lâexploit. Faut noter lâĂ©norme contraste du discoure Ă©noncĂ© aprĂšs un effort intense et qui fait un contraste saisissant avec lâĂ©pisode 1 oĂč lâon a un personnage qui sâexcite pour un peu tout et rien et qui Ă©tait un peu un clown, rien que lĂ câest gĂ©nial. La premiĂšre fois que jâai vu cette scĂšne, câĂ©tait sur Youtube avec la version anglaise lâactrice qui joue Manta prononce mal son texte et dit: âMosukĂ©, spirit form, YOUDIDIIIII !!!â, et câest de lĂ quâest nĂ©e le pseudo que je porte encore aujourdâhui. Ce cri paraissait en dĂ©calage avec le moment, presque ridicule, mais devenait trĂšs vite fascinant car il Ă©tait comme un appel Ă la force, un appel du fond du cĆur face Ă lâadversitĂ© qui rĂ©sonnait comme une arme contre la peur, et câest ce que je voulais porter au fond de moi. Je vis que jâavais pas vu les derniers Ă©pisodes, alors, ni une ni deux je les regarde de maniĂšre religieuse, avec le mĂȘme enthousiasme qui mâanimait 5 ans plutĂŽt. Je vis la bataille final, la scĂšne de fin, et jâavais la gorge nouĂ©, tout allait sâarrĂȘter. La scĂšne final se passe aprĂšs la bataille finale qui se termine dâune façon X que lâon peut pas forcĂ©ment prĂ©voir (la sĂ©rie tâinstaure une insĂ©curitĂ© physique et spirituel qui fait que scĂ©naristiquement tout peut arriver), puis on a un aperçu de la vie que mĂšne chaque membre du clan, puis on les retrouve dans une ruelle sombre parlant une derniĂšre fois, puis Manta se lance dans un monologue pendant quâil dit au revoir un Ă un Ă chaque membre du groupe, Lyserg, Ryo, Len, Joko, horohoro, et puis Yoh, le meilleur ami de Manta, le grand frĂšre de tout une gĂ©nĂ©ration, et puis plus rien. Manta a un lĂ©ger sourire, et lâefface peu Ă peu, il se retrouve seul dans une ruelle, face Ă une ruelle froide, sombre. Il devait dire Ă dieux aux dĂ©cors de sable, les forĂȘts immense, les lacs, les combats de shaman, ses amis, et puis Yoh... Il commence Ă avoir la gorge nouĂ©, il devait abandonner ses rĂȘves et retourner Ă sa vie dâĂ©cole oĂč il est raillĂ© par tous les camarades de sa classe, et mĂȘme sâil est ressorti grandi de cette expĂ©rience, il avait du mal Ă accepter la fin de cette belle aventure. Et câest lĂ oĂč nous (en tant que spectateur) on est au bord de la chiale, on a la comĂšte de Dhobi qui apparait, signe quâun nouveau tournois des Shaman allait commencĂ©, Ă©clairant le ciel noir, signe dâespoir et appel Ă lâaventure, preuve que tant quâon croit en elle, cet aventure nâallait jamais mourir, et câest sur cet image que se clĂŽture Shaman King. Et câest en regardant Manta que jâai compris, jâavais tout compris. Jâavais compris pourquoi cette sĂ©rie rĂ©sonnait aussi fort quand jâĂ©tais petit, jâavais compris pourquoi jâaimais encore cette sĂ©rie et pourquoi elle me faisait une impression toute particuliĂšre: Cette sĂ©rie parle de moi Ă travers le personnage de Manta. Aussi dingue que cela puisse paraitre, jâaime Ă dire que le personnage principale de Shaman King est Manta et que tout le reste sont des personnages secondaire. Pour moi on suit lâĂ©popĂ©e de Manta suivant un groupe de Shaman et apprenant Ă ĂȘtre un vrai personnage Ă©panouis et indĂ©pendant, et pour moi, lâhistoire principale est celle de Manta essayant de devenir un personnage principale. Cela explique grandement pourquoi les matchs du tournois des Shaman sont autant mis en avant alors quâils sont assez secondaire: Manta dĂ©couvre le monde de lâimaginaire et le tournois des Shaman montre les diffĂ©rentes facette de ce que peut ĂȘtre un Shaman. Manta est continuellement au second plan parce que scĂ©naristiquement il nâa pas la force de se lever au rang de personnage principale, et du coup devient trĂšs effacĂ© face Ă la capacitĂ© physique du clan de Yoh. Câest quand Manta aura les armes et la spiritualitĂ© pour combattre au cĂŽtĂ©s du clan de Yoh quâil arrivera Ă sâĂ©manciper et devenir le personnage principale quâil est. Câest de cette sĂ©rie que jâai une fascination toute particuliĂšre sur les personnages secondaires et qui va me faire aimer des sĂ©ries comme Darling in the Franxx, câest parce que cette sĂ©rie montre Ă quel point un personnage secondaire peut construire un personnage et tout une sĂ©rie, et que peu importe ton Ă©chelle et peu importe ta taille (ce qui est montrĂ© de maniĂšre assez indĂ©licate en y repensant vu que Manta fait 1m20), tu peux y arriver et tu peux te dĂ©marquer. Et câest en regardant Manta et en remarquant Ă quel point il me ressemble quand jâĂ©tais petit que jâai compris. Manta est le personnage principale de tous le jeune public qui regardait Shaman King pour rĂȘver et sâĂ©chapper du monde rĂ©el, Manta est ce jeune garçon qui rĂȘve face Ă cette grande Ă©popĂ©e et qui, Ă force de courage de volontĂ©, Ă finit par faire parti de lâĂ©popĂ©e, Ă ce songe qui parait inaccessible. Et la scĂšne oĂč Manta montre la voie au clan de Yoh, câest Manta qui arrive enfin Ă prendre en main sa vie, qui arrive Ă aller de lâavant, et cela va expliquer que câest lâun des derniers Ă©pisodes de la sĂ©rie car, pour moi, lâhistoire principale se termine Ă cette Ă©pisode oĂč Manta finit grandit de cette aventure. Manta câest ce jeune qui nâa jamais eut beaucoup de chance et qui un jour aura la chance de devenir quelquâun dâautre, de sâĂ©chapper de son quotidien, et de grandir vers un modĂšle quâil sâest lui mĂȘme fixĂ©. Shaman King ne raconte pas seulement lâaventure dâune bande de Shaman cherchant Ă rĂ©aliser leurs rĂȘve, câest une sĂ©rie qui, en sous texte, raconte lâhistoire dâun enfant cherchant Ă ĂȘtre intĂ©grĂ© et Ă ĂȘtre courageux face Ă la vie, et câest exactement ce que jâĂ©tais Ă lâĂ©poque: dans mon monde mais cherchant Ă sâintĂ©grer, peureux face Ă la vie mais cherchant le courage dâaffronter la dure rĂ©alitĂ©. Oui cette sĂ©rie a des dĂ©fauts, graphiquement cela recentre lâaction Ă lâessentiel et cela ne veut pas ĂȘtre fonciĂšrement soignĂ©, scĂ©naristiquement câest un peu long et on peut noter quelques incohĂ©rence comme la comĂšte de Dhobi qui apparait Ă la fin alors quâelle doit apparaitre tous le cents ans, mais les faits sont lĂ , cette sĂ©rie fait rĂȘver, cette sĂ©rie est inoubliable, et câest pour ça quâelle se retrouve en 1er position de mes sĂ©ries prĂ©fĂ©rĂ©s, parce ce quâelle mâa intimement parlĂ© et elle mâa fait rĂȘvĂ©, et câest tout ce que je demande. Câest pour tout cela que je place en 1er position: Shaman King de Seiji Mizushima Aujourdâhui jâai 19 ans et pourtant je regarde cette sĂ©rie avec le mĂȘme Ćil quâĂ mes 9 ans, dix ans se sont Ă©coulĂ©s depuis lâarrĂȘt de diffusion de Shaman King et pourtant je reste cet enfant qui veut voir un monde Ă©trange, dĂ©connectĂ© de la rĂ©alitĂ©, sâĂ©cartant de ce que jâai lâhabitude de voir, et qui me ferra rĂȘver le temps dâun Ă©pisode, faisant passer les minutes pour des heures, et allant chercher au fond de moi lâenfant que jâĂ©tais il y a dix ans. Souvent les relation quâont tient avec nos Ćuvres prĂ©fĂ©rĂ©s sont des aventures personnels qui parfois sont impossible Ă exprimer, et vous saurez mieux que quiconque quâil ne faut pas chercher Ă dĂ©tĂ©riorer ce rĂȘve ou mĂȘme essayer de dĂ©fendre ce rĂȘve, comme si on Ă©tait pas lĂ©gitime de savoir ce qui nous fait du bien ou non. Ăvidemment on peut dĂ©battre objectivement sur la qualitĂ© de nos Ćuvres prĂ©fĂ©rĂ©s, souligner les dĂ©fauts pour savoir dissocier lâobjectivitĂ© de la subjectivitĂ©, mais Ă aucun moment on doit se justifier dâaimer tel ou tel truc. LĂ je le fais parce que câest bien dâexprimer son amour envers des choses qui nous ont marquĂ©, mais si un jour on me demandait de juger objectivement une sĂ©rie qui mâa particuliĂšrement marquĂ©, jâenverrai chier bien comme il faut. Ăvidemment si lâon devait critiquer mes goĂ»ts et dire que jâai tord dâaimer tel ou tel sĂ©rie parce que câest de la merde, je lâenverrai chier bien comme il faut, mais tout ça pour dire que si lâon vous demandait de justifier de maniĂšre concrĂšte pourquoi vous avez un amour inconditionnel par rapport Ă une Ćuvre, ne le faite pas si vous en avez pas envi. ce genre de chose cela ne sâexplique pas, cela se vit, et câest quelque chose qui reste assez intime. Donc si quelquâun vous dit que ce que vous aimez câest de la merde, dites lui dâaller se faire voir, votre sĂ©rie et vous, vous mĂ©ritez mieux que ça. En tout cas merci beaucoup dâavoir lu cet article et de lâavoir lu jusquâau bout jâespĂšre quâelle vous aura plus. Jâai pris beaucoup de plaisir Ă la faire et jâespĂšre que vous aussi vous aurez pris beaucoup de plaisir Ă lire cette article et que cela vous aura inspirer Ă faire la mĂȘme chose, pourquoi pas. Je vous invite aussi Ă aller voir mon article sur mes films prĂ©fĂ©rĂ©s si cette article vous a plu et que vous voulez voir un autre article du mĂȘme type. Je remercie encore et toujours Aruvenn dâavoir corrigĂ© mes phrases et dâavoir vĂ©rifiĂ© que je parlais encore français et pas tchĂ©coslovaque sur mes derniers Ă©crits, câest vraiment gĂ©nĂ©reux de sa part et câest cool. La prochaine fois je parlerai surement de cinĂ©ma dâanimation (pour changer) et de moi parce que je suis un spĂ©cialiste dans ce domaine depuis 1999. Encore merci de mâavoir suivi jusquâici et bonne fĂȘte de fĂ©vrier, je continue les critique Ă un rythme irrĂ©gulier parce que câest comme ça que bossent les professionnels fait maison du travail Ă la derniĂšre minute. J'ai Ă©tĂ© en stage durant quatre semaines et du coup câĂ©tait assez difficile de me connecter ou mĂȘme de toucher Ă un ordinateur, ce qui fait que jâai Ă©normĂ©ment de retard, mais en vrai comme on ne se fixe jamais dâhoraire, on peut pas forcĂ©ment dire que jâĂ©tais en retard ;-) En vrai câĂ©tait chiant par rapport aux fans du Out Of Context qui veulent surement du contenu rĂ©gulier, mais jâaurai voulu avoir le temps de mettre quelques Out Of Context durant ces quatre semaines dâinactivitĂ©, mĂȘme si encore une fois cela aurait Ă©tĂ© au feeling parce que pourquoi pas. Portez vous bien faites pas de bĂȘtises, et faites attention Ă vous, câest quand mĂȘme bien bien de prendre soin de soit
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Mes 10 films préférés
En ces temps de fĂȘtes et de fin dâannĂ©e, jâavais envie de sortir un petit article des familles pour fĂȘter l'annĂ©e qui se termine, pour me faire plaisir, et aussi pour parler de 10 films qui mâont marquĂ© personnellement et qui, pour moi, sont les 10 films qui me tiennent le plus Ă cĆur. Ă aucun moment je ne dis que ce sont les 10 meilleurs films de tous les temps, je dis juste que ce sont 10 films qui me sont personnels et que ce sont les 10 films qui ont eu le plus de rĂ©sonance en moi. Et puisque c'est ultra personnel, nây cherchez pas vraiment un avis construit ou mĂȘme un rĂ©el argumentaire pour justifier tel film plutĂŽt quâun autre. De base, un film prĂ©fĂ©rĂ© ne se justifie pas, il se ressent, câest un moment suspendu dans le temps oĂč tâes en face de quelque chose que tu apprĂ©cies profondĂ©ment, et ce genre de sensation nâa pas Ă se justifier. Cependant, on peut les raconter, et je trouve quâon peut dĂ©couvrir Ă©normĂ©ment de choses sur quelquâun en dĂ©couvrant ce quâil aime profondĂ©ment, et que ce genre dâarticle peut aider Ă apprendre beaucoup sur qui je suis, mais surtout sur ma façon de voir les choses et de voir le cinĂ©ma. Si vous n'ĂȘtes pas dâaccord avec des films que je propose, ce n'est pas grave, votre top personnel est tout aussi lĂ©gitime que le mien.
Jâaurais bien voulu faire un top 10 solide mais bon, je nâai pas encore eu assez de coups de cĆur certains, et jâai beau en faire un sur Sens Critique, il est vouĂ© Ă changer. Mais cela ne veut pas dire que je nâaime pas cela, sinon ils ne seraient pas lĂ ! Je pense juste quâun film prĂ©fĂ©rĂ© se vit et ne se provoque pas. Si je voulais me forcer Ă mettre tel ou tel film, cela serait fausser le sentiment que jâai envers lui, et je trouve plus beau que les films arrivent vers moi dâeux-mĂȘme, par la force des choses, plutĂŽt que ce soit moi qui ait Ă les chercher. Parce que je voulais me fixer des films âde baseâ, Ă âbattreâ, jâai pris ceux qui rĂ©sonnaient le plus en moi, jâen ai fait un top 10, et je nâattends quâĂ ce que ce top change. Regarder un film, cela doit ĂȘtre une expĂ©rience et non un simple visionnage, et pour moi, les âĂ cĂŽtĂ©â font partie du visionnage et renforcent Ă©normĂ©ment lâavis quâon peut avoir sur un film. Je ne dis pas âOui bah en fait ce film, il y a tel ou tel connard dans le projet, câest de la merdeâ mais plutĂŽt âCe visionnage Ă©tait exceptionnel parce que ce jour-lĂ , Ă telle heure, il y avait cette situation, jâĂ©tais de cette façon, jâai regardĂ© ce film et ça mâa marquĂ© de telle maniĂšreâ. Ăa a lâair savant dit comme ça, ou vraiment stupide, mais vous inquiĂ©tez pas, vous me comprendrez, et un jour moi aussi je me comprendrai. x)
En 10Ăšme position : A Silent Voice de Naoko Yamada
Câest un film que jâai regardĂ© aprĂšs que Crunchyroll ait tweetĂ© que ce film mĂ©ritait une nomination pour lâOscar du meilleur film dâanimation (non), et câĂ©tait d'ailleurs ce tweet qui mâavait donnĂ© lâidĂ©e de faire mon article sur le cinĂ©ma dâanimation aux Oscars. A Silent Voice a Ă©tĂ© le film qui mâa poussĂ© Ă faire cet article, non pas parce que le film mĂ©ritait sa place dans le banc des nominĂ©s, mais parce que ce film a mis ma subjectivitĂ© Ă rude Ă©preuve. Je lâai regardĂ© sans rĂ©elle attente et je mâĂ©tais totalement dĂ©connectĂ© de lâanimation japonaise depuis la multiplication des animes post-Sword Art Online, et pourtant je me suis pris une claque monumentale au visionnage. Ătant enfant, jâai eu dâĂ©normes problĂšmes dâaudition, jâai Ă©tĂ© sourd pendant un an, et pendant plusieurs annĂ©es jâai Ă©tĂ© incapable dâaller vers les autres. Jâavais forgĂ© mon univers Ă travers la tĂ©lĂ©vision et lâanimation qui Ă©tait, pour moi, lâun des principaux moyens de communication avec lâextĂ©rieur. NâĂ©tant pas habituĂ© Ă parler avec les gens et nâĂ©tant pas forcĂ© de le faire, bah je ne le faisais pas. Du coup, le handicap et la communication sont des thĂšmes qui sont ultra casse-gueule avec moi, surtout la surditĂ©, car soit tu sais faire, soit tu sais pas, et je le vois trĂšs vite. Ce qui mâa marquĂ©, câest Ă quel point ce film transpire le rĂ©alisme presque naturaliste avec le personnage de la sourde qui est incroyable de rĂ©alisme. Jâai vu le film en VOSTFR et jâai trouvĂ© la performance saisissante alors que dâhabitude, jâarrive pas Ă accrocher avec les films en VOSTFR (en mĂȘme temps le texte dĂ©file super vite et jâai des petits yeux :c). Il y a une scĂšne qui mâa traumatisĂ© et qui a tout de suite captĂ© mon attention, câest la scĂšne aprĂšs les cours dans la salle de classe, pour ne pas spoiler. Je sais que cette scĂšne a Ă©tĂ© spoilĂ©e dans les bandes annonces et câest affreusement dommage car elle rend beaucoup moins bien sortie du contexte autour qui est ultra violent psychologiquement. Clairement cette scĂšne, il faut la voir dans son contexte car elle arrive aprĂšs un vĂ©ritable ascenseur Ă©motionnel oĂč lâon se dit âça peut pas monter plus hautâ, et aprĂšs un lĂ©ger moment de flottement oĂč lâon se dit que câest enfin fini, BAM, ça tâexplose au visage. Cette scĂšne me rappelle beaucoup Le Vilain Petit Canard de Jack Cutting avec sa scĂšne oĂč le vilain petit canard pleure au bord du lac, qui mâa traumatisĂ© Ă©tant jeune parce quâelle est dĂ©chirante Ă souhait, et cette scĂšne de fin de classe est dĂ©chirante de sincĂ©ritĂ©. Le reste du film me parle aussi pour diffĂ©rentes raisons, surtout concernant mon rapport avec lâamour et la scolaritĂ©. Les tableaux sont magnifiques, les idĂ©es artistiques et notamment les croix (pour rien spoiler) que jâai trouvĂ© vachement impactant, mais câest cette scĂšne de fin de classe qui, pour moi, est la scĂšne phare du film. Parfois, on aime un film pour sa globalitĂ©, personnellement pour A Silent Voice, je ne retiendrai que lâunivers, le personnage de la sourde, et cette scĂšne de fin de classe, et rien que cela suffit pour me combler.
En 9Ăšme position : [REC] de Jaume Balaguero et Paco Plaza
Jâai un rapport assez particulier avec la violence, qu'elle soit physique ou psychologique. Je dĂ©teste la violence gratuite ou, du moins, celle quâon ne tâexplique pas et qui nâa pas dâutilitĂ©. Ătant enfant, jâai Ă©tĂ© traumatisĂ© par Les Dents de la Mer ainsi que par Indiana Jones et le Temple Maudit parce que, pour moi, on a des scĂšnes oĂč lâon ne tâexplique pas assez la lĂ©gitimitĂ© de la violence qui nous est montrĂ©e. Je ne dis pas que la violence nâa pas sa place, mais je dis que si tu ne justifies que vaguement une grosse violence, je serai dĂ©goĂ»tĂ© et je n'aimerai pas. Mon rapport avec le cinĂ©ma dâhorreur est assez particulier car jâai dĂ©couvert la majeure partie de mon cinĂ©ma dâhorreur via mon frĂšre (bisous Antoine), et jâai pas forcĂ©ment commencĂ© de la meilleure des maniĂšres. Le premier film que jâai vu câĂ©tait Paranormal Activity 2, jâĂ©tais un Ă©norme fan de TAPS Chasseurs de fantĂŽmes, on passait notre temps Ă regarder ça sur PlanĂšte No Limit et sur Discovery Channel, et Paranormal Activity, Ă lâĂ©poque jâĂ©tais vachement jeune, et je pensais que câĂ©tait exactement pareil. Avec le recul, jâai appris que non, mais câĂ©tait assez pour que je mâintĂ©resse au genre horreur. Jâai continuĂ© de regarder des films dâhorreur avec mon frĂšre, mon 2Ăšme Ă©tait Le Vaisseau de lâAngoisse qui Ă©tait vraiment pas ouf, et puis [REC]ÂČ. [REC]ÂČ mâavait tellement saoulĂ© Ă©tant gamin que jâai tournĂ© le dos Ă lâhorreur et câest que trĂšs rĂ©cemment oĂč, en voyant la saga Saw, jâai dĂ©cidĂ© de redonner une seconde chance au cinĂ©ma dâhorreur, il me fallait affronter ma bĂȘte noire, et jâai dĂ©cidĂ© de regarder [REC]. Avec [REC], jâai eu la peur de ma vie, mais jâai surtout appris quelque chose dâultra important : tu peux faire le genre que tu veux, tu peux pousser ton style autant que tu le souhaites, si tu fais les choses bien, alors tout peut ĂȘtre apprĂ©ciable. Jâai passĂ© un super moment devant ce film qui sait faire la part entre les moments oĂč il faut faire peur et les moments oĂč lâon doit relĂącher la pression pour mieux exploser tout ton savoir faire au visage du spectateur. [REC] mâa montrĂ© quâon pouvait crĂ©er de lâĂ©pouvante et de la peur tout en esthĂ©tisant la chose et en crĂ©ant quelque chose de beau. Pour moi [REC] symbolise cette Ă©poque dâinconscience oĂč je regardais du paranormal. Jâaurais bien pu prendre Saw mais jâai moins eu dâattache avec les films Saw, et jâai une histoire tellement particuliĂšre avec [REC] que, pour me faire pardonner, je me devais dâoffrir une place Ă [REC] dans les films qui mâont le plus marquĂ©.  Â
En 8Ăšme position : Cigogne et Compagnie de Doug Sweetland et Nicholas Stoller
Alors lĂ , je sais que ce film peut faire tĂąche devant les deux prĂ©cĂ©dents, mais ce film symbolise beaucoup de choses aussi. Câest un film que jâai regardĂ© pour les besoins de mon article sur les Oscars (il y aura pas mal de films que jâai dĂ» regardĂ© pour les besoins de mon article sur les Oscars parce que câĂ©tait une bonne Ă©poque oĂč jâĂ©tudiais plus en profondeur le cinĂ©ma dâanimation, sur comment faire de bons films, sur pourquoi certains films sont apprĂ©ciĂ©s et dâautres non⊠et pendant cette pĂ©riode, jâai vu Ă©normĂ©ment de grands films), et jâai pensĂ© sauter ce film et ne pas y accorder beaucoup dâimportance. Cependant, jâai vu beaucoup de bandes annonces et il y avait quelque chose qui mâattirait dedans. Ce film avait lâair grand public, mais le hĂ©ro principal avait lâair lĂ©ger, les blagues lĂ©gĂšres Ă©galement et pas insistantes⊠jâĂ©tais intĂ©ressĂ©. Ă lâĂ©poque, jâavais totalement perdu espoir par rapport au cinĂ©ma dâanimation comĂ©die grand public, mais bizarrement, ce film mâattirait et jâĂ©tais intriguĂ©. Au final, je lâai regardĂ©, et punaise quâest ce que ça fait du bien dâavoir un film grand public qui soit travaillĂ© avec de rĂ©elles idĂ©es de tableaux, de vannes subtiles et raffinĂ©s, que les mouvements soient millimĂ©trĂ©s et prĂ©cis⊠On y a une rĂ©fĂ©rence Ă Saw, câest mĂȘme pas une blague. On a une scĂšne assez importante vu quâelle pose pas mal de contrainte aux personnages principaux, elle est rythmĂ© et mis en scĂšne comme une scĂšne de Saw, et ça marche. Ăa donne un rĂ©el style Ă lâensemble, ça accentue toute la tension quâil y a dans la scĂšne, et clairement cette scĂšne est gĂ©nial. Ce film accumule les bonnes idĂ©es, les blagues lĂ©gĂšres, et surtout, il y a une scĂšne avec le pigeon flatteur, pour pas spoiler je dirais âHow you like me now ?â qui me fait ĂNORMĂMENT rire de par la rupture total de ton quâelle crĂ©e, et me fait pensĂ© Ă ma 2Ăšme annĂ©e au conservatoire. Jâai un rapport trĂšs personnel avec le thĂ©Ăątre, cela affecte ma vision du cinĂ©ma et de comment je vois les films au cinĂ©ma, et plus le temps passe, plus jâai envie de faire du thĂ©Ăątre toute ma vie, que ce soit mon mĂ©tier, et que je sois comĂ©dien Ă plein temps. Malheureusement, câest ultra difficile Ă lâheure actuelle de pouvoir en vivre, mais ça serait vraiment une chose qui me comblerait personnellement. Câest un art qui mâa beaucoup apportĂ© enfant et qui mâaide encore aujourdâhui. Et dans Cigogne et Compagnie, on a une scĂšne avec une scĂ©nographie de bureau qui me fait Ă©normĂ©ment pensĂ© Ă Building de LĂ©onore Confino. Cette piĂšce est vachement bien, lâunivers âentrepriseâ est vachement bien, jâai mĂȘme pu parler avec lâauteur, et câĂ©tait un super moment. Et du coup, jâai vu cette piĂšce interprĂ©tĂ©e par l'ancien cycle II de mon conservatoire qui sont tous des amis trĂšs forts avec qui jâai un plaisir immense Ă jouer, et mis en scĂšne par Anne Barlind ma prof de thĂ©Ăątre qui part souvent dans des tripes assez sĂ©vĂšres mais qui lĂ Ă©tait parfaite de justesse. Ce qui sâest passĂ©, câest que lorsque je suis rentrĂ© au conservatoire, jâavais ces personnes dans mon groupe et jâĂ©tais heureux. Cependant jâai pas pu passer en cycle II parce que jâavais beaucoup de difficultĂ©s Ă mâexprimer et Ă jouer Ă 100%, et jâai eu sĂ©vĂšrement les boules dâĂȘtre le seul Ă ne pas passer. Jâai rencontrĂ© des personnes adorables lors de ma 2Ăšme annĂ©e au cycle I, mais jâaimais aussi le cycle de lâannĂ©e derniĂšre, et jâai eu affreusement les boules de ne pas avoir pu jouer Building et dâĂȘtre passĂ© en cycle II car il y avait une scĂšne dâouverture en costard cravate qui Ă©tait dantesque sur fond de Show Must Go On de Queen⊠CâĂ©tait un excellent moment, dommage que je ne fus pas de la partie, mais jâai pris mon pied Ă regarder cette piĂšce, et Cigogne et Compagnie avait, Ă certains moments, des passages rappelant Ă©normĂ©ment ce genre de mise en scĂšne, et surtout la scĂšne âHow you like me now ?â. Les dĂ©placements ultra gĂ©omĂ©triques, lâexubĂ©rance et lâexcĂšs⊠Ce film, dans ses thĂ©matiques a une rĂ©sonance toute particuliĂšre en moi, et niveau qualitĂ© et vannes ça me touche en plein cĆur car on est sur un humour Ă la Gumball oĂč lâon prend quelque chose de pur et mignon et oĂč lâon va faire plein de vannes crades dessus sans jamais tomber dans du vulgaire. Câest du grand art avec des thĂ©matiques qui me touchent, jâadore. Si vous avez lâoccasion de voir ce film, allez le voir parce que câest ultra rare dâavoir des comĂ©dies grand public aussi abouties que celle-lĂ .
En 7Ăšme position : Une Merveilleuse Histoire du Temps de James Marsh
JâA-DO-RE les biopics et les adaptations. Tout ce qui est tirĂ© dâune histoire prĂ©-dĂ©finie jâadore car, la plupart du temps, on a une rĂ©elle envie de respecter lâĆuvre dâorigine et je trouve magnifique de voir Ă quel point certaines choses arrivent Ă ĂȘtre belles artistiquement parlant, mais aussi Ă ĂȘtre vraies. Si je trouve quâil est ultra facile de crĂ©er du merveilleux avec des choses qui existent, je trouve quâil est extraordinaire de faire du merveilleux avec des choses vraies qui ne sont pas forcĂ©ment merveilleuses. Autre truc que jâaime Ă©normĂ©ment, câest les sciences, quand un documentaire scientifique est un minimum bien construit et bien racontĂ©, je peux ĂȘtre rapidement fascinĂ© par toute la connaissance et lâĂ©tude scientifique mise en Ćuvre pour dĂ©montrer tel ou tel fait, comment expliquer telle ou telle chose⊠Je vois la science comme un univers oĂč lâon cherche toujours plus la perfection, oĂč lâon cherche Ă aller toujours plus loin, et si jâavais les capacitĂ©s mentales, cela aurait Ă©tĂ© un domaine oĂč jâaurais bien voulu ĂȘtre. Mais bon, jâai plus un esprit littĂ©raire donc⊠MEH ! Lâun des premiers biopics que jâai vu, câĂ©tait Imitation Game et ce film aurait pu figurer dans ce classement, mais Une Merveilleuse Histoire du Temps est toute particuliĂšre parce que dans son histoire et dans sa maniĂšre de traiter les personnages, ce film me parle plus. Le personnage de Stephen Hawkins me bouleverse, la relation quâa Stephen avec sa femme me rappelle beaucoup mon premier (et seul) coup de foudre, et plus je vois ce film, plus je me dis que jâai âbien faitâ de ne pas chercher Ă approfondir ce que je ressentais Ă lâĂ©poque. Mais lĂ oĂč Une Merveilleuse Histoire du Temps est trĂšs important pour moi, câest que ce film mâa donnĂ© une claque et mâa aidĂ© Ă rĂ© apprĂ©cier le thĂ©Ăątre. Je fais du conservatoire, et Ă chaque fin dâannĂ©e je dois interprĂ©ter un personnage dans une piĂšce mis en scĂšne par ma prof de thĂ©Ăątre, et pour rien vous cacher, les jury me bĂąchaient assez souvent. Ne nâarrive pas Ă me dĂ©tendre, je nâarrive pas Ă avoir une rĂ©el prĂ©sence sur scĂšne,... jâai tout eut, et de ça cela me dĂ©moralisait, et puis il y a eut ce film. je lâai dĂ©couvert une premiĂšre fois en voulant en apprendre davantage sur Eddie Redmayne que jâavais vu une premiĂšre fois dans les Animaux Fantastiques. Je suis tombĂ© sur la vidĂ©o de sa victoire aux Oscars, et je voulais voir le film qui lui a permis dâavoir lâOscar. MON DIEU quâil joue incroyablement bien dans ce film, et MON DIEU que ce film est incroyable. La vie de Stephen Hawkins est passionnante, et il y a une scĂšne qui mâa profondĂ©ment marquĂ© (il y en a plusieurs dont la scĂšne du cricket qui est glaçante mais il y en a une qui mâa fait une Ă©norme claque), et câest la scĂšne de fin. La scĂšne de fin est magnifique et je ne spoilerai rien, mais Ă la fin, ils vont oser dâune technique cinĂ©matographique qui peut paraĂźtre anodine pour conclure un film, mais qui rĂ©sume toute la beautĂ© du film : Câest un film basĂ© sur le temps. Le film se dĂ©roule sur plusieurs annĂ©es mais donne lâimpression de se tourner sur une semaine, ce film dure 2h et pourtant jâai eu lâimpression quâil dure quâune heure, et cette scĂšne de fin est poignante de beautĂ© car elle souligne Ă quel point le temps passe vite quand on aime quelque chose. Pour en revenir Ă Eddie Redmayne, câest en voyant la scĂšne de fin que jâai pu voir Ă quel point on peut ĂȘtre dĂ©sinhibĂ© lors dâune performance, Ă quel point il faut sâinvestir pour pleinement jouer comme on le voudrait⊠Eddie Redmayne mâa fait une Ă©norme claque thĂ©Ăątralement parlant et il mâarrive de me regarder plusieurs scĂšnes du film parce que les performances dâacteurs sont trĂšs inspirante et parce que câest une source inĂ©puisable dâinspiration pour avancer dans mes Ă©tudes de thĂ©Ăątre. Câest le film qui mâa redonnĂ© la passion du thĂ©Ăątre Ă un moment oĂč jâen avait besoin. Une Merveilleuse Histoire du Temps, câest un film qui mâest super important Ă lâheure actuelle, et câest un film qui reprĂ©sentera beaucoup, je le sens.
En 6Ăšme position : Disney et les 2000 de Victor Bonnefoy Â
Internet est une part assez consĂ©quente de mon adolescence, et câest une part importante de ma vie sans forcĂ©ment dire que jâaurais Ă©tĂ© malheureux sans. Mais il serait mentir de dire quâInternet ne mâa rien apportĂ©. Rien que niveau connaissances, jâai pu apprendre Ă©normĂ©ment de choses et jâai pu voir Ă©normĂ©ment de films, jâai pu rencontrer Ă©normĂ©ment dâamis⊠Ăa serait mentir de dire quâInternet ne reprĂ©sente rien pour moi. Et Victor âInThePandaâ Bonnefoy est un vidĂ©aste qui mâa appris Ă©normĂ©ment de choses par rapport Ă comment voir le cinĂ©ma, comment consommer du cinĂ©ma de la meilleur des maniĂšres⊠Il nâa pas Ă©tĂ© une source de vĂ©ritĂ© absolue vu quâil y a des films que jâadore et quâil aime pas, et inversement, mais il mâa appris, Ă travers ses vidĂ©os, les bases pour apprendre Ă consommer du cinĂ©ma. Le cinĂ©ma câest un art extrĂȘmement complexe, et mĂȘme si lâon peut prendre Ă©normĂ©ment de plaisir en ne connaissant rien, il est toujours utile de savoir oĂč regarder pour avoir des dĂ©tails et des beautĂ©s que tu nâaurais pas vu si on tâavait pas dit oĂč regarder. Et sa trilogie finale est lâune des plus belles choses quâil a pu faire. Il nâa pas simplement fait une vidĂ©o, il a rĂ©ellement fait du cinĂ©ma. Cela reste du documentaire dans son style critique de film, mais on sent quâil prend son pied derriĂšre sa camĂ©ra Ă filmer dâune certaine maniĂšre, de monter tel ou tel extrait pour en tirer quelque chose⊠Et pour moi le volet qui mâa le plus marquĂ©, câest Disney et les 2000. Disney et les 2000, il y a tout dedans. La critique sur Aladdin traĂźnait un peu trop en longueur aprĂšs critique et avait du mal Ă aller au bout des choses, et la vidĂ©o sur Tarantino est une trĂšs belle vidĂ©o avec une trĂšs belle fin sur du CĆur de Pirate qui est dĂ©chirante de beautĂ©, mais avec une conclusion assez brĂšve et rapide pour conclure son sujet sur Tarantino et mĂȘme pour conclure sa trilogie. Disney et les 2000 parle indirectement Ă lâenfant que jâĂ©tais qui allait au cinĂ©ma avec la famille au Grand Rex pour aller voir Les Indestructibles, Chicken Little, Bienvenue Chez les Robinson, oĂč je regardais que des Disney dans la voiture en allant en vacances⊠Toute la vidĂ©o rend un trĂšs bel hommage Ă la magie Disney, et puis ce montage de fin avec une inspiration Ă Final Cut Ladies and Gentlemen sur fond de Roi Lion⊠câest beau. On se prend trĂšs vite au jeu dâespĂ©rer un renouveau de Disney, on souhaite voir Disney rayonner de nouveau et de nous faire rĂȘver comme il nous a fait rĂȘver dans le passĂ©, et rien que ça câest magique. Ce film, et cette trilogie en gĂ©nĂ©ral, montre que nâimporte qui peut faire du cinĂ©ma, on peut aimer nâimporte quoi, quâon peut ĂȘtre libre de faire ce quâon veut⊠Ce film est un hymne Ă la libertĂ© et Ă la crĂ©ation, et pour rendre hommage au vidĂ©aste et Ă tous ceux qui ont fait mon adolescence, je ne pouvais pas ne pas laisser une place Ă ce film. Il y a une certaine forme dâinnocence qui se dĂ©gage du film, une envi de bien faire mais surtout une envi de se faire plaisir, et Ă un moment oĂč jâai cru quâil allait arrĂȘter de faire des vidĂ©os, Victor Bonnefoy revient avec une vidĂ©o oĂč il jongle entre les face-cam oĂč lâon voit dans son regard la passion quâil a Ă faire ce quâil fait, et les extraits oĂč il expĂ©rimente afin de nous faire ressentir son ressenti Ă travers une musique, un montage particulier... Cet homme est trĂšs prometteur est je serai aux premiĂšres loges pour ses prochaines Ćuvres.
En 5Ăšme position : LâĂge de Glace de Chris Wedge et Carlos Saldanha
On a tous nos films-type pour une certaine pĂ©riode de lâannĂ©e, et pour NoĂ«l, il y a deux films qui sont ultra importants pour moi, câest Pirate des CaraĂŻbes : La MalĂ©diction du Black Pearl et LâĂge de Glace. Pour le premier, mĂȘme si câest un excellent film, jâai un problĂšme avec la violence, surtout la scĂšne oĂč lâintercepteur se fait prendre par lâĂ©quipage de Barbossa, mais LâĂge de Glace me touche tout particuliĂšrement parce quâil rĂ©sume pourquoi je prĂ©fĂšre lâanimation au format filmique. Câest un film sur la famille, sur lâaventure, mais câest surtout un film qui est fait pour rassembler les gens. Jâaime dâautant plus le film que câest le film avec lequel jâai fait mon premier doublage (en fait câĂ©tait LâĂge de Glace 4 : La DĂ©rive des Continents, et pas LâĂge de Glace 1, mais chuuuuut⊠on va rien dire), mais je retiendrai surtout que câest un film avec lequel jâai grandi, qui fonctionne toujours autant dans son humour, dans ses graphismes, dans ses idĂ©es visuelles, dans son propos⊠Câest un film qui se veut joyeux avec le personnage du paresseux mais qui nâoublie pas dâĂȘtre poĂ©tique et rĂ©aliste avec Manie le mammouth ou encore la famille dâinuits. Il y a une certaine dose dâinnocence et de poĂ©sie qui se mĂ©lange Ă de lâingĂ©niositĂ© et de la fantaisie, et câest clairement un grand film. Malheureusement il sâest fait dĂ©pecer par des suites beaucoup moins bonne, mais la magie persiste aprĂšs plus de 15 ans. Câest un film qui mâa ouvert au cinĂ©ma et il mâest trĂšs important.
En fait , plus les films avancent, plus je galĂšre Ă trouver des arguments, je me retrouve tout de suite comme un con Ă dire âMais câest vachement bien, câest trop bienâ. Je vais essayer dâĂ©laborer plus mais ça va ĂȘtre compliquĂ©. x)
En 4Ăšme position : The Dark Knight : Le Chevalier Noir de Christopher Nolan  Â
Jâai toujours Ă©tĂ© un grand client de film de super hĂ©ros, Ă chaque fois que jâen regarde un je tombe tout de suite dans le panneau et je succombe au mĂȘme schĂ©ma scĂ©naristique et je me laisse emporter par lâunivers, et mĂȘme si cela commence Ă sâestomper avec le temps, il y a un seul film de super hĂ©ros qui mâa fait chavirer, et câĂ©tait The Dark Knight. Tous les acteurs sont excellents, Heath Ledger mâa traumatisĂ©, Aaron Eckhart est incroyable, Gary Oldman est impressionnant, plus le temps passe, plus je pense que câest mon acteur prĂ©fĂ©rĂ©, il arrive Ă jongler entre les films sans que je le reconnaisse, câest fou. Jâadore lâunivers poisseux et violent, je me fiche Ă©perdument que le Joker perd de son humour dans ce film car je pense que lâhumour nâavait pas sa place, câest une adaptation par un auteur, cet auteur sâest fait plaisir, et on prend notre pied Ă dĂ©couvrir une nouvelle facette de Batman. Les musiques sont top, on est constamment sous tension, et je trouve que ce film est rĂ©alisĂ© avec une main de maĂźtre. La scĂšne de lâinterrogatoire est excellente, je vais pas rĂ©pĂ©ter ce que des milliers de critiques ont dit dĂ©jĂ dessus, mais ce jeu avec la camĂ©ra qui va encercler Batman et le Joker, avec un Joker totalement libre et un Batman qui sâĂ©crase totalement face Ă quelque chose quâil ne maĂźtrise pas. On a une rĂ©elle idĂ©e de confrontation entre lâhumanitĂ© et lâanarchie, on sent que le film sort aprĂšs les Ă©vĂ©nements du World Trade Center. Le film accumule les scĂšnes cultes, la scĂšne du crayon, la banque, lâhĂŽpital avec Harvey et le Joker, cette fin incroyable avec un Gary Oldman au meilleur de sa forme⊠Jâai vu ce film, je devais avoir 9 ou 10 ans, et jâĂ©tais pas du tout prĂ©parĂ© Ă la claque monumentale que jâallais recevoir en pleine figure. Jâavais pourtant vu les 4 films de Tim Burton mais jâai tout de suite compris que cela nâavait rien Ă voir. je pensais juste voir de lâaction, mais mĂȘme Ă cet Ăąge jâavais compris que The Dark Knight ce nâĂ©tait pas que des explosions, que câĂ©tait plus profond que ça. Jâai dĂ» attendre Ă©normĂ©ment de temps avant de rĂ©ellement avoir les cartes en main pour comprendre le film, mais dĂ©jĂ Ă lâĂ©poque câĂ©tait un film que mâavait scotchĂ©, et maintenant que jâai eu lâexpĂ©rience nĂ©cessaire pour analyser ce genre de film, jâapprĂ©cie encore plus le film. Câest ça le cinĂ©ma dâaction que jâaime : de lâaction, une histoire forte, et des excellents acteurs.   Â
En 3Ăšme position : Harry Potter et le Prisonnier dâAzkaban dâAlfonso CuarĂłn
Ătant jeune, jâai grandi avec les livres audio, et mes prĂ©fĂ©rĂ©s Ă©taient ceux sur Harry Potter. Jâavais dĂ©jĂ vu les 3 premiers films quand jâai eu les livres audios lus par Bernard Giraudeau qui Ă©tait beaucoup trop talentueux. Jâai beaucoup moins accrochĂ© aux films qui ont suivi le retour de Voldemort dans Harry Potter et la Coupe de Feu, je trouvais que le ton Ă©tait beaucoup plus sombre et que lâon Ă©tait plus en prĂ©sence dâun film dâaction plutĂŽt quâun rĂ©el film fantaisiste comme ont pu l'ĂȘtre les 3 premiers films. Les 3 films sont excellents mais le Prisonnier dâAzkaban est tout particulier car câest le seul film qui me dĂ©stabilisait dans sa premiĂšre partie, qui mâentraĂźnait dans son univers dans sa deuxiĂšme, et qui sublimait le tout dans sa troisiĂšme partie. Les musiques Ă la flĂ»te sont magnifiques, David Theulis est excellent, je lâai revu aprĂšs dans Une Merveilleuse Histoire du Temps et il est tout aussi incroyable, malheureusement il a jouĂ© dans Wonder Woman et lĂ jâai buguĂ© dans ma vie. Gary Oldman est glaçant et sait voyager entre lâintimidant et lâattendrissant, la scĂšne Ă la sortie du saoĂ»l cogneur est ultra Ă©mouvante et me pince au cĆur Ă chaque fois. Le film ne dĂ©veloppe pas vraiment lâunivers du livre, mais mĂȘme sans le bouquin on arrivait Ă voyager dans quelque chose de nouveau par rapport aux deux premiers films, et quand on connaĂźt lâunivers du livre, le film est tout simplement magique de beautĂ©. Ce que je trouve beau dans le Prisonnier dâAzkaban et quâil n'y a pas dans les autres, câest que le film sait mĂ©langer subtilement le cĂŽtĂ© enfantin et magique du premier film, et aussi faire avancer les choses en rentrant dans un univers plus froid, plus mature. Ce film est un vrai passage de relais entre lâenfance et ce qui va suivre avec la Coupe de Feu et tout le tralala qu'il y a derriĂšre. On a des propos sur lâadolescence, sur la solitude qui est un sujet qui mâaffecte tout particuliĂšrement, et ce film signe la fin dâune Ăšre. Il se passe toujours quelque chose quand je le regarde, je saurais pas dĂ©crire quoi, mais quand je me fais un marathon Harry Potter et que jâarrive Ă la fin du Prisonnier dâAzkaban, jâai tout de suite envie de recommencer du dĂ©but parce que les deux premiers sont excellents, parce que les films qui suivront sont beaucoup moins bien, parce que le Prisonnier dâAzkaban se vit comme un passage de relais, et peut-ĂȘtre que jâai pas vraiment envie de passer le relais. Peut-ĂȘtre que jâai envie de rester dans un monde de fantaisie remplit de dorures, oĂč il y fait bon vivre, oĂč tout le monde est heureux. Je ne saurai sans doute jamais.  Â
En 2Ăšme position : Souvenirs de Marnie dâHiromasa Yonebayashi  Â
Si avant, je n'Ă©tais pas tellement sĂ»r des films du Top 10 (disons quâĂ partir de lâĂge de Glace câest sĂ»r, et que les deux premiers sĂ»r sĂ»r sĂ»r sĂ»r sĂ»r), pour Souvenirs de Marnie câest une Ă©vidence, câest inscrit dans le marbre, ce film Ă©tait fait pour ĂȘtre dans mon Top 10. Jâai connu ce film via les Oscars, jâadorais, et jâadore encore aujourdâhui, regarder les vidĂ©os des rĂ©compenses des Oscars. Câest une passion assez bizarre et qui peut paraĂźtre assez redondante au fil du temps mais moi jâadore voir la liste des nominĂ©s qui dĂ©file jusquâau nom du gagnant. Et lorsque je suis tombĂ© sur lâOscar 2016 du meilleur film dâanimation, je suis tombĂ© sur Souvenirs de Marnie, un film dâanimation japonais qui semblait pas plus diffĂ©rent des autres, mais qui avait une bande son qui Ă©tait trĂšs belle. CâĂ©tait la bande son de la scĂšne la plus triste du film, je vous dĂ©conseille vivement dâĂ©couter cette musique avant dâavoir vu le film car mĂȘme si la beautĂ© du son est tout aussi apprĂ©ciable hors du film que dans le film, ça serait gĂącher la surprise dâentendre la musique avant de la dĂ©couvrir dans le film. Ă lâĂ©poque, jâaimais pas vraiment lâanimation japonaise. De base je prĂ©fĂšre des univers proches du monde occidental et jâadore tout particuliĂšrement le style anglais Ă cause dâune sĂ©rie dont je parlerai une prochaine fois, peut-ĂȘtre un Top 10 des sĂ©ries prĂ©fĂ©rĂ©es, va savoir⊠Enfin bref, jâĂ©tais totalement lĂąchĂ© par rapport Ă lâanimation japonaise, mais il y avait ce son et les graphismes avec cette fille face Ă la mer sous le vent devant un manoir au style occidental. Jâai finalement regardĂ© ce film en ne le prenant pas au sĂ©rieux, jâĂ©tais dans une mauvaise pĂ©riode oĂč je me sentais affreusement seul socialement Ă cause de mes Ă©tudes, et je voyais pas ce que pouvait mâapporter ce film. DĂšs le dĂ©but du film, le film affichait la couleur, avec une certaine justesse dans le propos et dans lâexĂ©cution que je trouvais trop juste pour une animation japonaise pour que ce soit dĂ©libïżœïżœrĂ©, Ă tous les coups câĂ©tait un coup de chance. Pendant une bonne partie du film, je commençais Ă dire que Marnie Ă©tait une salope et quâelle voulait du mal dâAnna⊠et puis arrivĂ© le turn over du film, jâĂ©tais mal car le film venait de mâĂ©clater au visage son honnĂȘtetĂ©, sa volontĂ© de bien faire, de ne pas faire ce que la majoritĂ© fait mais faire ce que le film voulait faire, et jâai pris une claque monumentale. La musique est excellente, les graphismes sont fous, les personnages sont incroyablement bien Ă©crits, et cette fin⊠Jâai pas de mot pour dĂ©crire ce film car jâai tellement vĂ©cu la chose comme une dĂ©couverte que je peux vraiment rien dire. En plus le scĂ©nario est ultra difficile Ă raconter sans spoiler quelque chose qui peut ĂȘtre une source dâĂ©motion, câest fou quâun film puisse avoir une richesse scĂ©naristique pareille. Câest un film qui perturbe et qui ne laisse pas indiffĂ©rent, beaucoup ont critiquĂ© ce film parce que câest lâun des pires film du studio Ghibli, et je comprend parfaitement cet rĂ©action. Câest un film qui remet en question une certaine politique conservatrice et traditionaliste japonais qui est entrĂ© involontairement dans lâanimation japonais, et mĂȘme si, comme dans tous les autres films du studio Ghibli, la nature a une place importante, on cherche Ă sâĂ©chapper au maximum de ce qui a dĂ©jĂ Ă©tĂ© fait dans le passĂ©. La nature est prĂ©sente mais câest pas elle qui est mise sur le devant de la scĂšne, ce sont les personnages, la nature, elle, sert Ă sublimer les sentiments qui sont mis en jeu. Ăvidemment que les fans hard core dâanimĂ©s japonais vont pas sây retrouver (ou plus difficilement que dans les autres films), câest un film qui dit quâil faut sâouvrir Ă de nouvelles choses et quâil faut aller Ă la rencontre de ce que lâon connait pas pour avancer et progresser, car si cela se trouve, ces choses que lâon ne connait pas ne nous sont pas si inconnu. Des films comme ça, il est trĂšs peu probable (voir pratiquement impossible) de voir un film dâanimation japonais proposer ce que Souvenirs de Marnie nous propose (cela me fait un peu chier car jâaimerai vraiment voir dâautres films aussi travaillĂ©s mĂȘlant style japonais et occidentale). Jâai appris ce jour lĂ de toujours prendre au sĂ©rieux un film, que quoi que le film te propose, il faut toujours prendre au sĂ©rieux ce quâil te propose parce que, la plupart du temps, les personnes derriĂšre ces films prennent au sĂ©rieux ce quâils produisent et cherchent Ă te faire vivre des choses. La magie du film, câest quâil te raconte pas ce que vivent les personnages, il te les fait vivre, et arriver Ă rentrer Ă ce point dans lâintimitĂ© des gens, câest du grand art. Le tout est racontĂ© en ayant un rĂ©el point de vue sur lâanimation japonaise, sur les jeunes, sur la solitude, sur la famille⊠Ce film est ultra riche en discours et en thĂ©matique, et je regrette Ă aucun moment dâavoir vu ce film, seulement que la magie du film soit aussi difficile Ă conserver. Le seul souci câest que câest un film qui se vit comme une expĂ©rience sensorielle qui ne se vit quâune fois, dĂšs que tu connais lâhistoire et tous les âpiĂšgesâ, il est trĂšs difficile dây retomber dedans une seconde fois. Câest pour ça que je dis quâil faut voir ce film dans de trĂšs bonnes conditions et de se fier Ă son instinct. AprĂšs peut-ĂȘtre que je peux me faire surprendre une deuxiĂšme fois, va savoir.
En 1Ăšre position : Coco de Lee Unkrich et Adrian Molina  Â
Jâai dĂ©couvert Coco via une bande annonce que jâai vue sur YouTube, et lĂ oĂč je pensais voir une Ă©niĂšme bande annonce pour un film dâanimation barbant, jâai fini par ĂȘtre obnubilĂ© par ce que je venais de voir. Plusieurs jours aprĂšs, jâai pas pu oublier ce que jâai pu voir, et jâavais VRAIMENT envie de voir ça. Jâavais lĂąchĂ© lâaffaire avec Disney Pixar, mais ce film avait lâair diffĂ©rent des autres, du coup un jour oĂč jâĂ©tais de sortie, je venais de faire un escape game avec mon frĂšre et un pote, câĂ©tait un jeudi 4 dĂ©cembre. JâĂ©tais parti pour rentrer chez moi parce quâil commençait Ă faire tard, puis jâai vu que Coco Ă©tait projetĂ© Ă CrĂ©teil Soleil, la sĂ©ance Ă©tait Ă 17h05 (oui, jâai mĂȘme gardĂ© les billets, je vais mĂȘme les faire encadrer), et inconsciemment jâai Ă©tĂ© poussĂ© Ă y aller. Dâhabitude, je nâaime pas trop fusionner les Ă©vĂ©nements comme par exemple faire un matin une sortie quelque part, puis tout de suite aprĂšs enchaĂźner sur autre part, il me faut une cĂ©sure pour que jâenregistre tous les sentiments emmagasinĂ©s durant lâĂ©vĂ©nement prĂ©cĂ©dent avant de faire autre chose. En plus de ça, il y avait des gosses et MON DIEU que je hais les gosses qui sâexclament au cinĂ©ma, câest affreux, mentalement je me transforme en terroriste et je cherche tout ce qui peut tuer en vitesse avec le plus de douleur et en silence, et puis jâĂ©tais dans une phase assez difficile oĂč jâĂ©tais seul socialement, jâavais rejoint une filiĂšre scolaire qui me plaisait pas au milieu de bac pro qui, pour la plupart, avaient besoin de revoir les bases comme faire des Ă©quations du 1er degrĂ© ou mĂȘme lire une courbe de donnĂ©es, et moralement jâĂ©tais pas frais. Mais jâavais envie de voir ce film, et pour la premiĂšre fois je suis allĂ© au cinĂ©ma seul, je voulais voir ce que pouvait mâoffrir Coco, et jâai tout pris. Je suis ressorti de la sĂ©ance, jâĂ©tais bouche bĂ©ante, jâĂ©tais incapable de parler pendant le trajet du retour, jâĂ©tais choquĂ©. Le samedi qui a suivi, jâai presque forcĂ© ma mĂšre Ă revoir ce film au cinĂ©ma de ma ville et la claque a Ă©tĂ© tout aussi violente, jâĂ©tais en phase avec quelque chose de vraiment unique. Coco Ă©tait un miracle, câĂ©tait le film qui me comprenait dans ces temps de galĂšre sans nom, câĂ©tait le film qui Ă©tait fait pour me remonter le moral, câĂ©tait le film qui rĂ©sume que ce jâaime dans le cinĂ©ma, et peu importe si lâunivers est Ă©loignĂ© de ce que jâai lâhabitude de regarder, ce film est ce qui me fallait. Jâai appris les chansons par cĆur, les musiques, les graphismes, lâambiance⊠tout est parfait. Ce qui mâavait choquĂ©, câest Ă quel point toute lâhistoire sâĂ©coulait bien, Ă quel point toute lâhistoire Ă©tait logique et Ă quel point le tout Ă©tait fluide et logique dans la continuitĂ©. CâĂ©tait une Ă©vidence, câĂ©tait une beautĂ© oĂč jâarrivais presque Ă deviner lâaction dâaprĂšs, non pas parce que câĂ©tait mauvais, mais parce que le film avait tellement raisonnĂ© en moi que jâĂ©tais Ă fond dans sa subtilitĂ© et sa dĂ©licatesse. Mais mĂȘme en raisonnant dans mon imaginaire, le film arrive Ă me surprendre avec la scĂšne dans la grotte oĂč Miguel donne un coup de pied dans une flaque dâeau et oĂč le chien hurle derriĂšre, cette scĂšne est tellement juste dans son exĂ©cution et est tellement en rupture de ton avec tout ce quâon a eut jusquâĂ prĂ©sent que jâai craquĂ©. Ce moment, jâarrive pas Ă ne pas craquer. Câest le summum de lâĂ©motion contenu durant tout le film, et tout le reste du film est un Ă©norme hommage au film de mon enfance que jâavais oubliĂ© plus tĂŽt. Je voyageais dans un univers qui me semblait nouveau mais qui, dans le fond, mâĂ©tais beaucoup trop connu. Et puis la fin⊠Comme beaucoup, cela mâa rappelĂ© des proches que jâaime et jâarrive pas Ă regarder cette scĂšne sans avoir la gorge nouĂ©e. AndrĂ©a Santamaria est troublant dans ce film, Ary Abittant est incroyable et a dorĂ©navant tout mon respect⊠Ce film mâa profondĂ©ment marquĂ© et je sais que câest CE film que je vais porter toute ma vie. Â
Ă aucun moment vous nâavez Ă devoir justifier un top personnel, câest une expĂ©rience qui doit ĂȘtre personnelle et câest pas quelque chose qui se recherche. Du coup, nâessayez pas de vous forcer Ă mettre tel ou tel film dans votre top 10 parce que cela doit se faire naturellement, et avec le temps et lâexpĂ©rience, on arrive toujours Ă se construire un avis sur un sujet et Ă dĂ©finir quelles sont les 10 plus belles choses dans ce domaine. Et si quelquâun vous force Ă faire un top personnel ou si quelquâun critique votre top personnel, quel quâil soit, dites lui dâaller se faire foutre, votre passion et vous, vous mĂ©ritez mieux que ça. Merci beaucoup de mâavoir suivi, et dâavoir lu cette article. Je remercie tout particuliĂšrement Aruvenn qui a pris le temps de vĂ©rifier que mes phrases voulaient dire quelque chose. Jâaime Ă©normĂ©ment ce genre dâarticle, jâessayerai dâen Ă©crire dâautres Ă lâoccasion sur des sujets qui mâintĂ©ressent. Le prochain parlera surement de cinĂ©ma dâanimation et de moi parce que câest un sujet que je gĂšre pas mal âmoiâ. Encore bonnes fĂȘte de fin dâannĂ©e et reposez vous bien, en attendant je continue les critiques Ă un rythme non dĂ©fini parce que la flemme et parce que je nâai pas Ă mâen fixer un. x)
Allez Ă la prochaine, portez vous bien, la santĂ© câest bien.
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âLe cinĂ©ma dâanimation est marginalisĂ©â
Les Oscars ont toujours Ă©tĂ© un moment de convivialitĂ© pour les diffĂ©rents mĂ©tiers du cinĂ©ma mondial et un excellent moyen de cĂ©lĂ©brer le cinĂ©ma Ă leurs maniĂšres. Câest un groupe qui, tout comme nous, a sa propre perception du cinĂ©ma dâanimation et sa maniĂšre de la juger (retenez bien cette phrase mot Ă mot car mĂȘme si elle est stupide, Ă©vidente, ou mĂȘme anodine, je vais sĂ»rement la rĂ©pĂ©ter plusieurs fois dans cet article). Lors de cet Ă©vĂšnement, on a lâoccasion de rĂ©compenser le cinĂ©ma mondial et dâĂ©lire le (ou la) meilleur(e) dans sa catĂ©gorie. Allant du mixage son, en passant par les lumiĂšres ou mĂȘme la direction de la photographie, tout le monde est reprĂ©sentĂ© le mieux possible le temps dâune soirĂ©e oĂč tous le monde est Ă lâhonneur. Câest ici oĂč lâon promu les qualitĂ©s de chacun afin que des talents se dĂ©tachent et arrivent Ă se faire connaĂźtre dans le monde du cinĂ©ma, et ainsi espĂ©rer travailler avec des personnes avec qui il nâaurait jamais pu collaborer.   Â
Le souci Ă©tant que qui dit rĂ©compense dit compĂ©tition, qui dit compĂ©tition dit un gagnant et un perdant, et qui dit gagnant et perdant dit polĂ©mique. Entre les mĂ©tiers quâon ne catĂ©gorise pas et qui sont asphyxiĂ©s par la concurrence, ceux qui sont catĂ©gorisĂ© parce que le mĂ©tier nâest pas reconnu comme pouvant gagner lâOscar du meilleur film (oui et non, on y reviendra plus tard), ou encore la neutralitĂ© et la compĂ©tence du jury qui est remis en cause, tout est prĂ©texte Ă ce que chaque annĂ©e on ait une polĂ©mique.  Ătant intĂ©ressĂ© par le cinĂ©ma dâanimation, jâai Ă©tĂ© interpellĂ© par la naissance de plusieurs polĂ©miques qui toutes pourraient se rĂ©sumer en une phrase :
ââLe cinĂ©ma dâanimation est marginalisĂ©ââ
Certain trouveront primordiale de dire trĂšs exactement ââLes animĂ©s ne sont pas jugĂ©s Ă leurs juste valeurââ Crunchyroll 2017 (animĂ©s Ă©tant pour eux un terme dĂ©signant en particulier les animations japonaise ce qui est tout bonnement une connerie et le simple fait de prĂ©ciser lâutilisation un mot mal employer est capable Ă lui seul de montrer Ă quel point il est faux et stupide de balancer de tel phrase, mais je mâattarderai pas lĂ -dessus, votre bonne conscience, si elle existe, peut faire le sale bouleau Ă ma place) mais personnellement je le trouve pas car de une câest faux, et de deux parce que cela rĂ©trĂ©cirai le dĂ©bat alors quâil y a BEAUCOUP Ă explorer. Je tiens Ă prĂ©ciser que mon but lors de cette article nâest pas de dĂ©fendre ou descendre une certaine catĂ©gorie de film mais de rĂ©pondre Ă une problĂ©matique et de livrer MA rĂ©ponse et MON avis sur le sujet. Je profite de la possibilitĂ© dâĂȘtre sur une nouvel plateforme pour pouvoir dire mon propre avis sur les choses et pas forcĂ©ment ĂȘtre objectif mais en le justifiant. LĂ oĂč dans Sens Critique (Youdidi) je mâefforce dâĂȘtre le plus objectif, chose que jâai jamais rĂ©ussit Ă rĂ©ellement faire complĂštement, ici sur Tumblr je compte ĂȘtre le plus subjectif possible et exposer mon avis sur des dĂ©bats divers.  Â
Mon but dans cet article est, dans un premier temps, dâessayer de donner une explication justifiĂ© sur le pourquoi de la prĂ©sence de certain film nominĂ© et pas de dâautre en retirant tout argument de type tricherie amateurisme corruption et peau de vin, de montrer une technique purement personnel pour diffĂ©rencier un bon film dâanimation dâun mauvais film (la chose Ă©tant quâil nây a pas de vĂ©ritĂ© universelle et quâil faut donc dĂ©finir une façon commune de juger un film dâanimation pour mieux comparer les filmes citĂ©es dans cet article), et enfin essayer dâexpliquer la nĂ©cessitĂ© dâavoir une catĂ©gorie meilleur long mĂ©trage dâanimation. Mon but est, en fixant des critĂšres purement subjectifs mais nĂ©anmoins justifiĂ©, de montrer ce que donnerait la liste des nominations si lâon enlevait tout favoritisme (politique ou commerciale) et si on faisait une analyse purement artistique et littĂ©raire de chacun des filmes. Ceci a pour seul but de confronter le classement que certains sâimaginent, le classement des Oscars, et mon classement qui, je lâespĂšre, est le plus neutre possible sur des analyses simple mais facilement assimilable. JâespĂšre aussi montrer quâil est possible dâĂȘtre objectif sur le cinĂ©ma dâanimation et que lâon peut juger cet art de maniĂšre objective selon des critĂšres qui, selon moi, permettent de juger de maniĂšre Ă©quitable et viable tout type de production cinĂ©matique en animation. Puis, dans un second temps, nous prendrons du recul hors des Oscars, et nous essayeront de voir si, littĂ©ralement, âle cinĂ©ma dâanimation est marginalisĂ©â ou non. Câest un article âinteractifâ oĂč vous pourrez avoir plus de prĂ©cision sur les films prĂ©sent dans cette article en allant voir ma page Sens Critique (Youdidi) qui contient ou contiendra une critique sur chaque film mentionnĂ© dans cet article (Ă lâexception de The Artiste ou mĂȘme des films/sĂ©rie au format filmique, ou ayant Ă©tĂ© prĂ©cisĂ© que je ne les regarderai pas). Ainsi si vous voulez avoir plus dâinformation Ă propos de mon avis sur tel ou tel film, vous nâaurez quâĂ aller voir et vous aurez un rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ©, et puis si vous voulez plus de prĂ©cision sur des points qui vous ont Ă©chappĂ© ou mĂȘme oĂč vous voulez plus de prĂ©cision, vous pouvez me contacter via les commentaires de cet article, je rĂ©pondrai avec plaisir si nos commentaires respectent mon avis, ma personne, ma maman, et tout ce qui peut compter pour moi et qui serait susceptible dâĂȘtre insultĂ© par excĂšs de colĂšre. Câest pour cela, avant de pleinement entrer dans le dĂ©bat, je prĂ©cise que tous le monde a sa façon de penser et que tous le monde est libre de pensĂ© ce quâil veut, que ce soit vous ou moi. Donc si vous nâĂȘtes pas dâaccord, je respecterai votre avis, mais je la respecterai encore plus si vous respectez mon avis et surtout que vos ne chercher pas Ă me juger moi en tant que personne. Câest comme le fait dâaimer tel ou tel film ou tel ou tel sĂ©rie. Quand je dis que je nâai pas forcĂ©ment accrochĂ© Ă la saga Sword Art Online ou quand je dis que One Punch Man ne mâintĂ©resse pas, bah il y a des gens avec des fourches qui dĂ©barquent en bas de chez moi et qui veulent me brĂ»ler en hurlant ââBURN THE WITCH !!!ââ et câest un peu dommage. Je ne pense pas quâil devrait avoir de rĂ©fĂ©rence ou mĂȘme de prĂ© requis Ă avoir avant de critiquer des choses sur internet, notre propre avis se crĂ©e par rapport Ă notre propre expĂ©rience et lâexpĂ©rience sâobtient avec le temps. Il nâexiste pas une liste dĂ©finit de film ou de sĂ©rie Ă voir obligatoirement pour ĂȘtre reconnu ou pour avoir un avis plus lĂ©gitime quâun autre, il est vrai quâil existe des films ou des sĂ©ries offrants des expĂ©riences marquantes pouvant aiguiller sur ce que doit ĂȘtre un bon film ou une bonne sĂ©rie, mais comme je le disais, chaque avis est personnel et il nâest pas nĂ©cessaire de sâobliger Ă regarder tel ou tel chose, alors pour Ă©viter les pertes de temps inutile et pour mâĂ©viter de changer dâadresse, je prĂ©fĂšre vous demander dâentrĂ© de jeu : Si vous n'acceptez pas dâĂȘtre dâaccord et que vous voulez mâinsulter si jâai le malheur dâĂȘtre en dĂ©saccord avec vous, ne le faites pas. Allez vous masturber ou vous doigter devant un miroir, et ça sera plus constructif pour tout le monde.
DĂ©jĂ pour rĂ©pondre Ă la remarque soulevĂ©e et continuer lâargumentation, non, lâanimation japonaise nâest pas marginalisĂ©e, bien au contraire. Sâil est difficile de savoir si les filmes dâanimations japonais sont nominĂ©s de par leurs origines (pour rĂ©pondre Ă une politique de vouloir promouvoir ââle cinĂ©ma du monde et le multiculturalisme de lâart Ă©trangerââ qui se rĂ©sume Ă nominer des films parce que le pays est dĂ©favorisĂ© ou reprĂ©sentation dâune communautĂ© en dĂ©veloppement quelque soit la qualitĂ© de maniĂšre symbolique afin de ne pas donner une image trop fermĂ© des Oscars, et aider des productions qui selon eux nâont pas le talent ni les capacitĂ©s pour les Ă©galer, je rĂ©sumerai la chose en une humiliation pure et dure oĂč lâon invite des rĂ©alisateurs et des auteurs Ă accepter une condition de minable face Ă des irrespectueux et des ingrats qui prĂ©fĂšrent se donner une bonne conscience en favorisant un film pour sa politique et non son talent, pensant que leurs vote au Oscar avait le mĂȘme impact que le doigt de Donald Trump sur le bouton rouge lĂąchant une bombe pouvant rayer de la carte la CorĂ©e, et qui ne saurait pas dĂ©fendre ni diffĂ©rencier leurs film face Ă la concurrence) et non pour leurs qualitĂ©s, on ne peut pas nier que la nomination est un titre de prestige (relatif sert mais prestigieux historiquement et professionnellement) et une sĂ©rieuse mise en avant au grand public. Et si lâon prend le cas de lâanimation japonaise, sur une dizaine de nominations (en comptant court et long mĂ©trage, parce que je vais sĂ»rement faire apprendre des choses Ă des gens mais lâanimation ne se rĂ©sume pas au long mĂ©trage) le japon a rĂ©coltĂ© 2 Oscars (1 court mĂ©trage en 2009 et 1 long mĂ©trage 2002), et si on ne considĂšre que les long mĂ©trage, le japon a plus dâOscar et de nomination que la France, la Russie, lâEspagne,⊠tous les autres pays (sauf peu ĂȘtre lâensemble du royaume unis avec Ăcosse Irlande et Anglais parce que certain britanniques sont considĂ©rĂ©s comme amĂ©ricains, australien, ⊠tout un joyeux dĂ©lire). Depuis 2014, on a un film japonais de nominĂ©e chaque annĂ©e, 2018 Ă©tant la seule exception Ă©chappant Ă la rĂšgle (avec tout de mĂȘme 5 filmes ayant Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©), et pour ceux qui ont envi de venir me contredire en citant 2017, qui a produit et financer la Tortue Rouge ? Un japonais, celui qui a produit le vent se lĂšve, le producteur en chef du studio ghibli, et câest Toshio Suzuki (parce que ce producteur japonais a un nom) qui a eut lâidĂ©e du projet. ââOui mais ça compte pas, les producteurs reprĂ©sentent rien, câest pas pleinement un film rĂ©alisĂ© par un japonais, ça vient dĂ©monter mon image stĂ©rĂ©otypĂ© et bullshit que jâavais des animĂ©s jap que je regarde que pour des shonens rĂ©alisĂ© Ă la pisse et des chanteuses virtuels K-Pop qui rĂ©pondent Ă mes dĂ©sirs sexuelââ Triste pour toi, mĂȘme si je trouve la chose infiniment injuste pour le rĂ©alisateur qui a peu ĂȘtre envi dâavoir son quart dâheure de gloire Ă lui tout seul, les producteurs sont citĂ© au mĂȘme titre que les rĂ©alisateurs, donc ils sont rĂ©compensĂ© au mĂȘme titre que le rĂ©alisateur. Et puis la productions et la rĂ©alisation travaillent collaborativement sur le produit finit, ce qui fait que la production peut intervenir car câest lui qui signe la majoritĂ© des chĂšques destinĂ© Ă financer le film. La Tortue rouge Ă©tait le film qui reprĂ©sentait lâĂ©change de culture et le savant mĂ©lange entre lâĂ©criture tragique rĂ©flĂ©chit Ă la française et le style Ă©purĂ© et apaisant que peut apporter lâanimation japonaise. Sans forcĂ©ment ĂȘtre un grand film, câĂ©tait une grande expĂ©rimentation apportant des choses nouvelles extrĂȘmement intĂ©ressantes Ă voir Ă rĂ© exploiter Ă lâavenir. Mais on tombe sur le constat : Le cinĂ©ma dâanimation japonais nâest pas plus marginalisĂ© que le cinĂ©ma dâanimation venant de pays autre que les Ă©tats unis.
Maintenant il est vrai que certains films dâanimations japonaises avaient le potentiel pour ĂȘtre nominĂ©s, mais est ce que les filmes nominĂ©s Ă leurs place sont moins bon ? Non pour la plus part, mais ceux dĂ©noncĂ© Ă©taient tous meilleur, seul certain filmes Ă©taient en dessous mais nâĂ©tant pas critiquĂ©, je suppose que cela choquait personne. Mais si vous voulez, on peut prendre les annĂ©es une par une et vĂ©rifier. Pour ne pas trop Ă©taler le sujet et trop se perdre dans les exemples, on va se focaliser sur les 3 derniĂšres Ă©ditions de la cĂ©rĂ©monie des Oscars, et prendre les longs mĂ©trages dâanimation prĂ©sent en 2018 2017 et 2016, et on va aller chercher les non nominĂ©s et les nominĂ©s japonais. On va commencer avec lâannĂ©e qui a fait le plus parler la chose, Ă©tant la seule annĂ©e oĂč aucun film dâanimation japonais nâĂ©tait nominĂ© aux Oscars, 2018. En 2018 Ă©tait sĂ©lectionnĂ© ââRĂȘve EveillĂ©ââ, ââA Silent Voiceââ, ââDans un recoin du mondeââ, ââMary et la fleur de la sorciĂšreââ, et ââSword Art Online â Ordinal Scaleââ parce que la vie est un kamoulox. Je vais pas rentrer en dĂ©tail sur les diffĂ©rents filmes, comme je disais prĂ©cĂ©demment je ne veux pas que cela sâĂ©tale de trop, alors je vous renvois sur ma page SensCritique oĂč les critiques de ces filmes y sont prĂ©sent. Le rĂ©sultat a Ă©tĂ© trĂšs inĂ©gale pour certain, une vrai dĂ©couverte pour dâautres, et mĂȘme lâun des pires moments en animation filmiques que jâai pu voir. Mais ce que je trouve le plus important ce nâest pas de savoir si ces filmes mĂ©ritaient leurs places, mais savoir si les nominĂ©s mĂ©ritaient la leur. Mon systĂšme ici est simple. Je regarde tous les filmes japonais sĂ©lectionnĂ©s cette annĂ©e lĂ , je regarde ensuite les nominĂ©s pour voir qui est moins bon, et sâil y en a, je place un film japonais meilleur Ă sa place et je regarde enfin tous les filmes ayant passĂ© la sĂ©lection naturel. La sĂ©lection naturel, en gros, câest la 1er sĂ©lection, câest passer le cap de âjâai envi de voir et je pense que le film a toutes ses chances de respecter les critĂšres pour ĂȘtre un bon film dâanimationâ. Je me met tout simplement dans la peau dâun spectateur lambda cherchant Ă se regarder un film dâanimation, et je regarde qui mâintĂ©resse et qui mâintĂ©resse pas. AprĂšs cette sĂ©lection naturel, je regarde les filmes restant, et je regarde si un film nâest pas meilleur que les filmes retenu aprĂšs le visionnage de toutes la sĂ©lection japonaise, et je tire au final une liste qui sera celle que vous verrez. Et contrairement Ă ce que tous le monde sâimagine, Baby Boss a toute sa lĂ©gitimitĂ© dâavoir sa place, contrairement Ă dâautre qui la mĂ©rite beaucoup moins comme Parvanah une enfance en Afghanistan, je pense quâil y avait des filmes plus lĂ©gitimes, mais cela reste que mon avis. AprĂšs vu que ce nâest pas le film dont la prĂ©sence a plus fait polĂ©mique, jâimagine que les personnes critiquant la place de Baby Boss ou Ferdinand ont vu ses filmes DONT PARVANAH et ont trouvĂ© Parvanah meilleur que Baby Boss ou Ferdinand. Les classements prĂ©sents dans cet article sont purement subjectifs, et ne reflĂšteront que mon avis et pas une vĂ©ritĂ© vĂ©ritable. Ils ne suivent que le fonctionnement que je vais expliquer, la sĂ©lection que jâai expliquĂ© et qui suit que mon avis et mes envies en termes de film dâanimation. Je prĂ©cise bien, ce nâest pas parce qu'un film a fonctionnĂ© sur moi que forcĂ©ment il est apte Ă ĂȘtre le meilleur film dâanimation. Il y a des critĂšres et si le film ne remplit pas ses critĂšres, il ne peut pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme le meilleur dans cette catĂ©gorie selon moi car je le rappelle : âânous avons notre propre perception du cinĂ©ma dâanimation et sa maniĂšre de la jugerââ. Mais quels sont mes critĂšres pour juger un bon film dâanimation ?
Le truc, ce nâest pas dâĂȘtre le plus beau, le mieux Ă©crit, ou mĂȘme le plus vendeur, je dirais quâil faut savoir concilier les 3 tout en Ă©tant parlant Ă tous le monde, petit ou grand. Câest pourquoi des filmes qui sont subjectivement meilleur que dâautre ne sont pas sĂ©lectionnĂ© alors que dâautre filmes oui. Cela justifie en partie la prĂ©sence de Ferdinand et Baby Boss au lieu de dâautre film qui serte sont meilleur et mâont fait passĂ© un moment plus mĂ©morable, mais qui Ă©tait un moins bon compromis. Le cinĂ©ma dâanimation est le cinĂ©ma liĂ© au monde de lâimaginaire, au monde du rĂȘve. Que ce soit cauchemardesque avec lâhorreur, ou un rĂȘve tragique, le dessin et lâanimation sert Ă faire rĂȘver et Ă nous faire voyager dans un monde qui, dans son propos, peut ĂȘtre liĂ© au rĂ©el, mais qui, dans son univers, ne doit pas ĂȘtre reliĂ© au monde rĂ©el. Et selon moi, le rĂȘve doit ĂȘtre un pallier pour mettre tous le monde sur un mĂȘme pied dâĂ©galitĂ©, que lâon soit petit ou grand, malade ou non. Un film dâanimation qui ne cherche pas Ă faire rĂȘver un enfant nâest pas un film qui cherche Ă faire rĂȘver tout court, et donc un mauvais film dâanimation, mĂȘme chose pour les adultes. Je ne dis pas que lâon peut pas traiter de sujet sensible, mais quâil faut inviter tous le monde dans son film. MĂȘme si lâon apprĂ©cie pas le moment, il faut au moins donner la chance de pouvoir rentrer dans lâunivers et de nous faire rĂȘver. Si certain film non nominĂ© sont prĂ©sent et si certain film nominĂ© ont disparu, cela veut dire que subjectivement je ne suis pas dâaccord, mais cela ne condamne pas forcĂ©ment la prĂ©sence des filmes nominĂ©s au Oscars que je nâai pas retenu. Enfin bref, si vous voulez plus de dĂ©tail je vous renvois Ă mes critiques SensCritique (Youdidi), mais voici pour moi le classement final et la liste des filmes qui, selon moi, mĂ©ritait dâĂȘtre nominĂ©Â :
1er Coco Aucune surprise, non pas parce que Disney aurait acheter la victoire, mais parce que Coco est lâun des meilleurs film qui mâait Ă©tĂ© donnĂ© de voir. Ce film sait parler au petit comme au grand, graphiquement câest le meilleur film, et Ă lâĂ©criture câest le meilleur film aussi. Une victoire plus que mĂ©ritĂ©
2e Passion Van Gogh
On est sur un autre style comparĂ© Ă Coco, mais câest Ă peu prĂšs Ă©quivalent niveau critĂšre. A lâĂ©criture on est sur une Ă©galitĂ©, niveau accessibilitĂ© je dirais que Coco est un micro au dessus vu que câest un film qui est beaucoup plus parlant pour le grand public mĂȘme si Passion Van Gogh est un film pour tout type de spectateur. Je dirais que câest les graphismes qui ont permis de trancher.
3e Baby Boss
Une mention spĂ©ciale pour Capitaine superslip qui est Ă©quivalent niveau qualitĂ© et niveau proposition mais qui reste moins bon dâun point de vue Ă©criture, il fallait faire un choix par rapport au meilleur film DreamWorks mĂȘme sâil est plus utile pour moi de rĂ©compensĂ© un rĂ©alisateur et non une production, mais dans un soucis dâĂ©quitĂ© pour la place des production dans les nominations, Baby Boss Ă©tait le meilleur compromis, je dirais que je prĂ©fĂšre une blague lĂ©gĂšre qui nous fait sourire que de voyager entre vrai moment de bonheur et gros moment de lourdeur. Baby Boss est une Ă©norme surprise avec beaucoup de propositions de plan, de rĂ©alisation, et mĂȘme si le film nâest pas forcĂ©ment le plus original, Baby Boss arrive Ă avoir une certaine identitĂ©. Baby Boss Bat Passion Van Gogh graphiquement. Niveau Ă©criture, Ă©tonnement, on est sur quelque chose de trĂšs rĂ©ussit, qui pourrait presque Ă©galer Coco mais qui pour des choses et dâautre, reste en dessous.
4e  Le grand mĂ©chant renard et autre contes Niveau Ă©criture on bat Baby Boss, on est sur quelque chose de trĂšs bien pensĂ©, peu paraitre saccader, mais trĂšs bien pensĂ© et trĂšs fluide dans son dĂ©roulement. On innove avec une nouvelle façon dâĂ©crire un film, et jâai hĂąte de voir ce que donneront les films aprĂšs le Grand MĂ©chant renard. Graphiquement câest le moins bon des 5 filmes de trĂšs peu, mais lâunivers graphique marche et câest lâessentiel. Et niveau accessibilitĂ©, on battrait presque Coco mais qui ne fait que lâĂ©galer. Pourquoi ? Parce que câest un film qui est clairement grand public et qui dans sa dĂ©marche arrive pĂ©niblement Ă ĂȘtre intĂ©ressant pour un grand public. Le grand MĂ©chant Renard et autre conte reste une grosse rĂ©ussite et on peut Ă©prouver du plaisir au visionnage, mais dommage quâon ait pas quelque chose qui pousse plus loin la rĂ©flexion.
5e (ex ĂŠquo) Lego Batman et Ferdinand et Mary et la fleur de la sorciĂšre Lego batman et Ferdinand sont tout deux des films avec des graphismes rĂ©ussit, peu ĂȘtre pas autant pour Lego Batman qui serait Ex Ăquo avec le grand mĂ©chant renard Ă ce niveau lĂ mais qui se dĂ©fend bien. Niveau Ă©criture, câest batman qui prend lâavantage de peu, mais tout deux sont dernier dans ce domaine, chacun pour des raisons diffĂ©rentes. Enfin niveau accessibilitĂ© Ferdinand Ă©gale Baby Boss et Lego Batman aussi, on se retrouve avec deux bons filmes pouvant ĂȘtre trĂšs bon voir excellent mais qui nây arrivent Ă peu prĂšs Ă cause des mĂȘmes problĂšmes. Au final, pourquoi choisir, autant laisser choisir quelquâun dâautre et mettre en ex ĂŠquo. Je tiens pourtant Ă souligner le travail de Mary et la fleur de la sorciĂšre sur lâunivers et sa qualitĂ©, jâai passĂ© un moment mĂ©morable et vraiment sympa qui avait de quoi ĂȘtre nominĂ© mais qui de par son trop grand nombre dâerreur et son manque de lĂąchĂ© prise face au voyage de chihiro, fait quâil ne fait quâĂȘtre ex ĂŠquo en Ă©tant un peu plus bas dans le peloton de tĂȘte pour prendre une expression du tour de France. Cela me faisait un peu mal de dire que Ferdinand Ă©tait meilleur car ce nâest pas vrai, et jâai dĂ©cidĂ© de lâintĂ©grer aussi  Â
Pourquoi ne pas mettre A Silent Voice ? Si la chose tenait quâĂ moi, je mettrai A Silent Voice en 2e position. Son discoure et son Ă©criture est dâune beautĂ© Ă couper le souffle scĂ©naristiquement, et artistiquement A Silent Voice nous a livrĂ© tout un panel de proposition toutes trĂšs intĂ©ressant, cependant on est dans le cadre dâun film dâanimation, et donc on ne doit pas se contenter que de ça. Ce nâest pas parce que le film a fonctionnĂ© sur moi que forcĂ©ment il est apte Ă ĂȘtre le meilleur film dâanimation. Câest pourquoi des filmes qui sont subjectivement meilleur que dâautre ne sont pas sĂ©lectionnĂ© alors que dâautre filmes oui. Cela justifie en partie la prĂ©sence de Ferdinand et Baby Boss au lieu de dâautre film qui serte sont meilleur et mâont fait passĂ© un moment plus mĂ©morable, mais qui Ă©tait un moins bon compromis. Entre nous, je trouve ça infiniment culottĂ© et con de venir gueuler sur le fait que des personnes aient passĂ© sous silence un film comme A silent Voice alors que nous mĂȘme lâavions bien ignorer comme un malpropre Ă lâapparition de Your Name. Personnellement je le prends pas du tout sur moi, je nâai pas entendu parler de A Silent Voice avant les Oscars, et jâassume pleinement ne pas suivre les sortie cinĂ©ma japonais. Par contre je connais pas mal de monde qui devrait avoir culpabilisĂ© et se sentir viser avec ses mots, vu que les Ÿ des personnes rĂąlant de la non nomination de A Silent Voice pour lâOscar du Meilleur film dâanimation (et aussi de la mise sous oublie du film) sont exactement les mĂȘmes qui ont dĂ©couvert le film presque 2 ans aprĂšs sa sortie avec les Oscars alors quâil est sorti la mĂȘme annĂ©e que Your Name. Ce genre de mec qui ont criĂ© au chef dâĆuvre en parlant de Your Name et qui ont complĂštement ignorĂ© la sortie simultanĂ© dâA Silent Voice. Est-ce que ce nâest pas un petit peu hippocryte ? Je crois bien, mais bon. Les films japonais de cette annĂ©e 2018, il y en avait des merdique, des bon, et des marquants, mais aucun nâa su ĂȘtre parlant pour tous les Ăąges et tous les publics. Vous allez me dire que Loving Vincent aussi, mais il est mille fois plus parlant Ă un jeune public quâun film dramatique qui, soyons honnĂȘte sâadresse Ă un public averti, ou mĂȘme quâĂ un public otaku-centriste. Jâaurai pu mettre Psiconautas qui est aussi une belle rĂ©ussite mais graphiquement et scĂ©naristiquement, ça ne tient pas la longueur. Loving Vincent, câest le parfait film Ă regarder en famille Ă la maniĂšre dâun film biographique, un peu comme un documentaire sur Vincent Van Gogh, et tous le monde peut regarder des documentaires et trouver cela intĂ©ressant. Combien de film documentaire sont montrĂ© aux enfants dans les Ă©coles ? Beaucoup, et Loving Vincent pourrait ĂȘtre lâun dâentre eux, et aurait surement rĂ©coltĂ© un franc succĂšs car il serait le meilleur documentaire quâon puisse montrer Ă un enfant pour parler de Vincent Van Gogh. Je demande mĂȘme pas dâĂȘtre apprĂ©ciable pour les jeunes, mais au moins de donner une chance au jeune dâaccrocher le wagon avant quâil part. Lâune des beautĂ©s que ne pourra pas avoir un film filmĂ© par rapport Ă un film dâanimation câest sa capacitĂ© Ă toucher lâimaginaire collectif de par son aspect imaginaire non dĂ©finit rĂ©ellement et qui nâest juste que le fruit de lâimagination dâun rĂ©alisateur. Le cinĂ©ma dâanimation permet de franchir des barriĂšres artistiques que le cinĂ©ma filmĂ© ne pourrait pas car, contrairement Ă celui-ci, il est encrĂ© dans une dimension fait de dessin et dâanimation. Il est vrai que le cinĂ©ma dâanimation nâest pas un mĂ©dia exclusivement rĂ©servĂ© au enfant, et que lâon peut parler de sujet grave et faire des filmes adultes avec de lâanimation, Loving Vincent en ait la preuve parfaite, et justement, lâanimation permet surtout de parler de sujet grave Ă des enfants et de parler chose dure Ă exprimer et Ă rendre attractif au plus grand monde avec un format filmique. Vous auriez prĂ©fĂ©rer quoi ? Loving Vincent ou un documentaires aussi fournit mais filmĂ©Â ? Lâanimation est le parfait moyen de mettre toutes les tranches dâĂąges au mĂȘme niveau, dâavoir une autre vision de comment Ă©crire une histoire et sur le moyen de la rĂ©aliser, câest le but premier dâun film dâanimation. Entre les filmes au langage trop approximatif, les filmes Ă lâanimation trop en dessous de la moyenne qui te font sorti du film, les suites se rattachant trop Ă la saga dont elle est originaire, ou tout simplement les filmes pas assez ouvert Ă tous les publics, au final, selon moi, aucun film dâanimation japonais ne mĂ©ritait la nomination, et ce sont ses 5 (7) filmes sont les plus lĂ©gitimes Ă ĂȘtre nominĂ©s.
Disney arrive dans la majeur parti de ses filmes Ă faire le compromis parfait entre rĂ©alisation, Ă©criture, et accessibilitĂ©. Est-ce que Coco mĂ©rite son Oscar ? Absolument. Ses lumiĂšres sont fabuleuses, ses graphismes sont renversant, son histoire est excellente⊠La question Ă©tant, pourquoi il ne le mĂ©riterait pas ? Parce quâil y a le logo Disney ? Câest une honte de sortir dâune entreprise Disney ? Disney fait des mauvais films ? Je ne crois pas. AprĂšs je ne vais pas jouer lâaveugle et jouer au con infiniment. Je sais quâil y a une culture Holywood centrique qui veut que les gens dâHollywood votent pour les gens dâHollywood, et Disney Ă©tant dâHollywood, Coco aurait SUREMENT gagnĂ© sans mĂȘme ĂȘtre un grand film. Câest comme le choix des jurĂ©s qui est juste dâune nĂ©gligence navrante au vue de leurs commentaires et de la justification de leurs votes chaque annĂ©e. Allant de ââJâai rien vu donc je mâabstiensââ ou du trĂšs cĂ©lĂšbre ââJe ne voterai jamais pour deux merdes chinoises dont tous le monde se fout (en parlant dâun film irlandais et dâun film japonais)ââ, nombreuse sont les foies oĂč le jury nâĂ©tais pas lĂ©gitimes, oĂč lâincompĂ©tence Ă©tait flagrante, et oĂč le combat devient trĂšs vite inĂ©gale. Je condamne tout comme vous ce comportement qui devrait ĂȘtre condamnable. Cependant je ne cherche pas Ă critiquer le systĂšme de votation, je cherche Ă savoir si, au vu des sĂ©lections en 2016 2017 et 2018, un seul film a Ă©tĂ© Ă©lu meilleur film injustement. Le seul moment oĂč je dirais ouvertement quâil y a injustice, cela sera quand plus de la moitiĂ© de la liste de nominĂ© sont des filmes que je considĂšre comme non lĂ©gitime dâĂȘtre nominĂ©. Je pense quâon sâest trop focaliser sur le jury et non sur les filmes. On regarde les Oscars pour savoir qui est le meilleur film, non pas pour savoir quel est le film prĂ©fĂ©rĂ© des jurys, ni mĂȘme si le jury a le Qi nĂ©cessaire pour ĂȘtre lĂ©gitime Ă voter ses filmes. MĂȘme si la cĂ©rĂ©monie est synonyme de grandeur et que, dâune certaine maniĂšre, câest un moyen de dĂ©finir quel est le meilleur film, le problĂšme est que ce nâest pas le seul, et que donc cela ne sert Ă rien de critiquer spĂ©cifiquement les Oscars. Il y a les golden Globes, lâours dâor de Berlin, ⊠Aucun de ses prix ne peux reprĂ©senter qui est le meilleur film de lâannĂ©e car il faudrait tout voir, et si vous-mĂȘme nâavez pas le courage de le faire, vous pouvez ĂȘtre indulgents pour des personnes comme nous qui Ă©lisent la sĂ©lection. On peut garder notre esprit critique et juger si les filmes rĂ©compensĂ©s mĂ©ritent dâĂȘtre appelĂ© meilleur long mĂ©trage dâanimation de lâannĂ©e ou non. Le problĂšme avec 2018 Ă©tant que sâil y a tricherie ou mĂȘme mauvais vote, Coco Ă©tant un grand film et quâĂ cĂŽtĂ©, la concurrence ne ressemble Ă rien, on ne peut pas vraiment se plaindre parce que sâil y avait eut faute, ils ont quand mĂȘme en accord avec notre vote, parce que câĂ©tait le meilleur parmi toutes la sĂ©lection. On peut aussi critiquer le fait quâil Ă©tait avantagĂ© niveau moyen et niveau budget, et oui, Coco a plus de budget, mais on juge un produit finit, et Coco, tel quâil est, Ă©crase tous les autres. Je sais que cela cultive la politique dâavoir toujours plus de moyen pour gagner (et encore ça se discute), mais cela revient Ă faire le dĂ©bat entre dĂ©fendre une politique de glorifier le meilleur film en fonction du moyen, ou glorifier le meilleur film tout court. Personnellement je suis pour glorifier le meilleur tout court, je ne vois pas pourquoi on ne rĂ©compenserait pas un film dĂ©livrant les moyens matĂ©riels et artistiques pour faire ce quâil y a de meilleur. Et puis on accepterait de rĂ©compenser un film moins bon parce quâil vient dâun pays dĂ©favorisĂ© ou mĂȘme dâune production avec moins de moyen ? On accepterait de favoriser une production plutĂŽt quâune autre en fonction du budget, mais, Ă cĂŽtĂ©, on critique la victoire de Coco parce quâil vient dâune production en particulier ? Câest comme critiquer le racisme, mais Ă cĂŽtĂ©, donner des privilĂšges Ă une certaine communautĂ© par rapport Ă leurs origine (vous trouvez cette exemple infiniment conne mais pourtant je connais trop de monde faisant cela, mon prof de philo en terminale a mĂȘme justifier la chose comme Ă©tant de la discrimination positive, cela sâappelle du gĂ©nie de la connerie, câĂ©tait le point oĂč je racontait ma vie, revenons Ă lâarticle). Cela ne serait pas un peu hypocrite et infiniment stupide ? Je sais bien que certains artistes, notamment les artistes japonais, ont une culture de faire de lâanimation avec le minimum de budget possible parce que historiquement et mĂȘme peu ĂȘtre encore actuellement, ce nâest pas rentable de sortir un film dâanimation pouvant ne pas marcher, et quâil faut donc donner peu sur un film mais faire beaucoup de film pour se rentabiliser. En soit, câest un comme les comĂ©dies françaises en France. Mais on rĂ©compenserait un film moins bon par politique ? Je pense pas. DĂ©jĂ je trouve cette technique assez conne vu que les film dâanimation japonais marchent de plus en plus, et ont les capacitĂ©s dâĂȘtre plus que ce quâils sont. Je vois plus la chose en une technique plus ou moins respectueuse des producteurs Ă limiter les budgets pour favoriser le nombre de film vendu, et favoriser le chiffre dâaffaire plutĂŽt que la vrai dĂ©marche artistique. Sans forcĂ©ment faire des affirmations lourde de sous entendu ou mĂȘme affirmer quelque chose qui nâest pas dĂ©montrable, je dis que culturellement le japon a toujours travaillĂ© lâanimation avec trĂšs peu de moyen pour pas lier un manque de rentabilitĂ©, et je ne critique pas cela. Le problĂšme Ă©tant que cela devient aussi dĂ©libĂ©rĂ© sous prĂ©texte quâils ont toujours fait comme avec le phĂ©nomĂšne dâaprĂšs guerre dans les annĂ©es 60 avec les astroboy et tout le bordel, et cela crĂ©e un serpent qui se mord la queue⊠Et dans tout ça, je dis que sâils ne veulent pas changer leurs traditions, alors par tradition, ils seront jamais les meilleurs et auront encore moins de chance de gagner les Oscars une seconde fois dans la catĂ©gorie meilleure long mĂ©trage dâanimation. Je trouve ça dommage et que câest se tirer une balle dans le pied sans rĂ©el raison valable. Il y a quelques annĂ©es de ça, le japon nâavait pas une aussi grande notoriĂ©tĂ© dans lâanimation et encore moins de budget, pourtant ils ont filer filer beaucoup de moyen Ă un film dâauteur pour quâil ait une chance de marquer, câest ce qui sâest passĂ© notamment avec Le Voyage de Chihiro.
Bien sĂ»r ça a Ă©tĂ© en parti aidĂ© par la politique des Oscars anti Disney de la naissance des Oscars de vouloir glorifier les filmes pouvant faire barrage Ă lâentreprise Disney (mĂȘme si Le Voyage de Chihiro est en parti liĂ© Ă Disney). Pour les Oscars, Le Voyage de Chihiro Ă©tait un film dâanimation japonais et ils nâont pas cherchĂ© plus loin que lĂ . Sâils avaient voulu rĂ©compensĂ© un Disney, ils auraient rĂ©compensĂ© Lilo et Stitch. Pour lâacadĂ©mie, il fallait montrer que des entreprises amĂ©ricaines hollywoodienne ou mĂȘme dâautre entreprise pouvait faire face Ă lâentreprise dâun homme qui, Ă lui seul, a gagner 12 Oscars du meilleur court mĂ©trage dâanimation, 3 Oscars dâhonneur, mais qui aussi, a su briller autre part que dans lâanimation avec 6 Oscars du meilleur court mĂ©trage de Fiction, 2 Oscars du meilleur court mĂ©trage documentaire, et 2 Oscars du meilleurs documentaire, sans compter les Oscars gagnĂ©s par son entreprise. On reviendra plus tard pour ses 3 Oscars dâhonneurs qui lui ont Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© pour la crĂ©ation de Mickey Mouse, blanche neige et les 7 nains, et fantasia. Car oui, la prĂ©sence dâun long mĂ©trage dâanimation au Oscars ne se limite pas Ă lâapparition de la belle et la bĂȘte dans la catĂ©gorie meilleure film en 1992 finalement gagnĂ© par le silence des agneaux (en mĂȘme temps câĂ©tait lâannĂ©e silence des agneaux, un peu comme La La Land en 2017 mais en plus violent vu quâils ont eut meilleur acteur, meilleur actrice, meilleur film, meilleur rĂ©alisateur, meilleur scĂ©nario adaptĂ© rien que ça). Oui la belle et la bĂȘte a Ă©tĂ© le 1er film nominĂ© pour meilleur film, mais les Oscars ont quand mĂȘme rĂ©compensĂ© des longs mĂ©trages dâanimation avant ça, oui on apprend des choses quand on cherche Ă aller plus loin que la surface. Je mâĂ©gareâŠOUI le voyage de chihiro. Le voyage de chihiro montre que quand les productions japonaises acceptent de faire un effort, le cinĂ©ma dâanimation japonais peut faire de grande chose et mĂȘme gagner la statue, et objectivement, mĂȘme sans lâaide de cette politique, ĂȘtre le meilleur de lâannĂ©e. AprĂšs chacun sa thĂ©orie sur pourquoi Coco a gagnĂ©, mais cela nâempĂȘche que mĂȘme si les intentions ne sont pas bonne, cela reste le meilleur film dâanimation de la sĂ©lection qui a gagnĂ©, et jâattends les arguments pour dire quâun autre film de la sĂ©lection pouvait faire mieux. Ils seront plus lĂ©gitimes que les miens et quoi quâil arrive, sâils sont rĂ©flĂ©chit et sâils respectent mon avis, ils auront la mĂȘme valeur que le mon avis, mais cela reste un autre dĂ©bat.
MĂȘme question pour 2017. Sur les 4 films dâanimations japonais sĂ©lectionnĂ©s, seul La Tortue Rouge a Ă©tĂ© nominĂ©, et je ne pense pas quâil soit utile dâexpliquer pourquoi lui plutĂŽt quâun autre. Est-ce que Kingslaive Final Fantaisy XV mĂ©ritait rĂ©ellement sa place avec son Ă©criture de film dâaction vu et revu ? Non. Miss Hokusai, bien quâintĂ©ressant, ne mĂ©ritait pas sa place non plus, et Your Name non plus. Encore une fois je vous renvois vers mes critiques pour plus de prĂ©cision. La Tortue Rouge a, en plus de son scĂ©nario simple qui le rend trĂšs accessible, tout ce travail sur lâambiance visuel et scĂ©naristique qui osait aller loin et chercher des rĂ©actions nouvelles, dâoĂč sa nomination. Jâai lâair de rabĂącher Ă chaque fois sur le visuel, lâĂ©criture et  surtout lâaccessibilitĂ© du public mais câest la base de ce quâest, pour moi, un film dâanimation. On prendrait un film documentaire, cela serait dâautre critĂšre quâil faudrait prendre en compte vu que le but est de donner un avis politique et dâinstruire le spectateur dâune opinion sur un sujet donnĂ© tout en Ă©tant le plus ouvert dâesprit. Je rentrerai pas forcĂ©ment dans les dĂ©tails parce que ce nâest pas mon centre dâintĂ©rĂȘt ni mĂȘme lĂ oĂč je suis le plus Ă lâaise pour juger, mais un bon film documentaire câest avant tout un avis et une façon de diffuser une idĂ©e, lĂ oĂč le cinĂ©ma dâanimation est fait pour rassembler les gens de tout Ăąge, de toute horizon, et de toute politique. Câest comme lâappareil, le fond de tarte et les fraises dâune tarte au fraise, tâen rate un ou tu en oublies un et tu sais que ta tarte au fraise sera soit mauvaise soit tout simplement pas une tarte au fraise. Et juger un film dâanimation câest dâabord voir si les fondamentaux sont lĂ . La plus part des mauvais films ont, pour reprendre lâimage de la tarte au fraise, que les fraises et un fond de tarte approximatif. Les fraises reprĂ©sentant lâanimation, belle ou non, le fond de tarte reprĂ©sentant le scĂ©nario, plus ou moins bĂąclĂ© pour laisser place Ă lâanimation qui est le centre de lâattention, et lâappareil qui doit faire le lien entre les Ă©lĂ©ments et qui donne la chose en plus qui ferra apprĂ©cier la chose au plus grand monde. Ce qui fait que les filmes qui mĂ©ritant la nomination sont des filmes gĂ©nĂ©ralement grand public ou encore des filmes osĂ©e scĂ©naristiquement ou graphiquement, mais ayant tous un point commun : ils recherchent le juste milieu. Cela reste mon avis, mais un film bien Ă©crit, câest un film qui est apprĂ©ciable pour tous, car oĂč on a fait en sorte que tous le monde puissent comprendre le film. On peut ĂȘtre dark et ĂȘtre dans le tragique ou mĂȘme lâhorreur, mais je pense que lâon peut ĂȘtre tout aussi impactant tout en sâadressant Ă un public large, surtout quand on utilise de lâanimation qui est lâouverture Ă lâimaginaire. LibertĂ© ou non de lâaimer, mais lâimportant est de donner toutes les chances au public, quel quâil soit, pour pouvoir sâinvestir et pouvoir porter un jugement objectif qui ne se rĂ©sumerait pas en ââJâai rien compris, je nâai pas aimĂ©ââ. Je ne demande pas de forcĂ©ment faire dans la niaiserie, mais vu que film traine dans le domaine du rĂȘve qui est un monde oĂč tous le monde est au mĂȘme pied dâĂ©galitĂ©, est ce que lâon ne pourrait pas parler de sujet sensible, dâhistoire dure Ă digĂ©rĂ©, et de tragĂ©die mais tout en laissant la possibilitĂ© au jeune public dâapprĂ©cier le moment ? Je pense que si, enfin bref.
Reculons dâune annĂ©e et allons chercher la sĂ©lection de 2017. Pour lâannĂ©e 2017 voici selon moi la liste des filmes par classement des filmes qui mĂ©ritait leurs place :
1er (ex aequo) Zootopie/Ma Vie de Courgette
Nous avons lĂ deux filmes rĂ©ussit graphiquement, lâun des un pionnier dans lâimage de synthĂšse, lâautre est une grosse rĂ©ussite en stop motion. Tout deux sont les meilleurs graphiquement. Niveau accessibilitĂ© câest Zootopie qui prend lâavantage vu que le thĂšme de Ma Vie de Courgette peu ĂȘtre assez cru, mais celui ci reste trĂšs accessible. Niveau Ă©criture câest Ma vie de courgette qui, pour moi, est le plus rĂ©ussit. on est sur un quelque chose de riche et plus instructif que Zootopie qui reste trop sur le 1er degrĂ©s de son histoire. Au final les deux se valent et nâarrivant pas Ă trancher, je vous laisse donner votre avis, les deux mĂ©ritent la victoire.
3e (en aequo) La Tortue Rouge / Cigogne et compagnie LĂ aussi mon cĆur balance. Comme pour Ma vie de Courgette et Zootopie, La tortue rouge et cigogne et compagnie sont tout deux des pionnier dans leurs domaines. Cigogne et compagnie Ă©tant un film expĂ©rimentant beaucoup sur la façon dâĂ©crire les filmes dâhumour grand public, et la tortue rouge une expĂ©rimentation sur la façon dâĂ©crire un film dâanimation. Les deux sont tout deux en dessous de Zootopie et de ma vie de courgette, mais tout deux sont ex aequo niveau qualitĂ©.
5e Le Petit Prince Je nâai jamais autant galĂ©rer Ă trouver cette 5e place. Contrairement Ă lâannĂ©e 2018, 2017 a Ă©tĂ© une annĂ©e assez pauvre. Entre Avril et le monde truquĂ© qui Ă©tait bancale, Comme des bĂȘtes qui reste abouti mais clairement insipide, Tous en scĂšne qui ose mais qui nâose pas assez pour quâon puisse dire que câest rĂ©ellement un film qui ose et pas de lâaudace de façade, Miss HokusaĂŻ trĂšs bon initiateur du genre mais clairement pas prĂȘt pour le moment, Tout en haut du monde trĂšs intĂ©ressant mais pue le drame français pĂ©rimĂ© ... Pour une fois jâai voulu laisser le cĆur sâexprimer et Ă©viter de me compliquer trop la tĂąche et jâai choisis Le Petit Prince. Ce film aurait pu ĂȘtre le grand gagnant Ă lâunanimitĂ©, Ă©crasant Zootopie et Ma vie de courgette, mais le film est ce quâil est et seul les gens ayant vu le film comprendront. Câest plus une place honorifique du travail accomplit, il aurait Ă©tĂ© trop vache de ne pas accorder ce mĂ©rite mĂȘme si Le Petit prince a dĂ©jĂ gagnĂ© un cĂ©sar et câest dĂ©jĂ beaucoup.
Je ne vais pas mâattarder sur le pourquoi la place de chaque film, câest totalement subjectif et cela ne suit que mon classement car comme je le disais plutĂŽt : ââOn a sa propre perception du cinĂ©ma dâanimation et sa maniĂšre de la jugerââ. Les moments Ă©tais trĂšs inĂ©gaux avec aucun juste milieu, avec du bon et du mauvais. Tous les filmes dâanimations que jâai vu de ses diffĂ©rentes listes de sĂ©lections (2018, 2017, et 2016) sont ceux qui Ă©tait soit japonais (vu que la majeur parti des gens pensent quâil y a une marginalisation spĂ©cifique au cinĂ©ma dâanimation japonais, il fallait que je les vois tous pour savoir si au final les filmes dâanimations japonais se dĂ©marquait des autres sĂ©lectionnĂ©s, et si un seul nâa pas Ă©tĂ© nominĂ© injustement) et ceux qui me parlaient et qui me donnaient envi de le regarder. Comme pour lâannĂ©e 2018, il y a eut une mini sĂ©lection Ă lâentrĂ© pour me justifier de ne pas regarder des perles visuels comme Mustafa & le magician ou encore My Entire Highschool into the sea (pour 2018) qui pour ce dernier peut ĂȘtre une erreur vu quâil y a eut des critiques assez favorable, mais qui niveau jeu dâacteur et niveau graphisme a lâair vraiment lâair dâĂȘtre amateur. Sans forcĂ©ment sâattarder sur ââKubo et Vaiana ne sont pas dans ma liste de nominĂ© alors quâil est nominĂ© au Oscarââ (je trouve les filmes trop vide par rapport au graphisme qui sont impressionnant mais trop imparfait pour pas liĂ© le manque de contenu, mais ça je vous renvois Ă mes critiques sur SensCritique), on va essayer de dĂ©partager les ex aequo. MĂȘme si Cigogne et compagnie est un grand moment de pure lol communicatif et un grand moment de cinĂ©ma dâanimation, je pense plus judicieux de privilĂ©gier en 2nd et 1er place les filmes avec une animations mieux aboutis, avec une richesse visuel plus rechercher (sans forcĂ©ment pour dĂ©nigrer le travail lumiĂšre de Cigogne et compagnie, mais le travail visuel reste un micro en dessous de Zootopie) et plus de recherche de fond (Ma Vie de Courgette Ă©tant le meilleur de toute la sĂ©lection Ă ce niveau lĂ , donc rip la tortue rouge), et on va directement passer sur ââEntre Zootopie et Ma Vie de Courgette, qui gagnerait ?ââ (Le ex aequo entre La Tortue Rouge nâest que purement subjectif, les deux proposent beaucoup dans leurs domaines et expĂ©rimentent des choses jamais vu, je le rappelle, dans leurs domaines) Bas au final, je dirais carte blanche. Les deux mĂ©rites lâOscar, Ma Vie de Courgette le mĂ©riterait plus politiquement que Zootopie et Zootopie le mĂ©riterait plus en gĂ©nĂ©ral dans sa capacitĂ© Ă ĂȘtre le meilleur dans plus de domaine que Ma Vie de Courgette, mĂȘme si ici encore, cela reste trĂšs subjectif. Donc si les deux sont ex aequo, il est tout Ă fait normal de privilĂ©gier un critĂšre plutĂŽt quâun autre, et si les Oscars ont voulu privilĂ©gier le fait de rĂ©compenser un film amĂ©ricain, câest leurs droit, dans les deux cas lâOscar Ă©tait mĂ©ritĂ©.   Câest Ă ce moment de lâarticle que tous le monde sâest pendu parce que WAOUH le mec a juste sucer les Oscars sur prĂšs de 5 pages word en caractĂšre 12, mais 2016 va surement relever un peu les choses car voici mon classement personnel :
1er Souvenir de Marnie Câest le film qui, pour moi, Ă©crase tous les autres. Le sujet touche tout le monde, le propos est fort, la rĂ©alisation a des dĂ©fauts mais Yonebayashi a un vĂ©ritable don pour donner vie Ă des films qui ne font pas que te raconter une histoire mais qui font en sorte que tu vives la tienne devant ce film. Câest un film proprement sensoriel qui ne cherche pas Ă spĂ©cifiquement Ă faire rire, Ă faire pleurer, câest un film qui parle de la solitude, et ce film le fait avec une justesse que jâai rarement retrouver autre part que dans ce film
2e Le garçon et la bĂȘte Ănorme surprise, câest le film qui mâa redonner confiance aux productions japonaise. Que ce soit au niveau des visuels et au niveau du travail graphique, je pense que ce film nâa pas volĂ© cette 2e place. Maintenant niveau histoire câest tout aussi riche mais on ne cherche pas (ou peu) Ă toucher des cordes sensibles, Ă captiver le spectateur comme pourrait ĂȘtre Souvenir de Marnie
3e (ex ĂŠquo) Vice Versa / Le Garçon et le monde Grosse surprise car je mâattendais Ă me faire chier devant un film survendu, et finalement je ne me suis pas fait chier... mais ça reste un film surcotĂ© et survendu. Oui Vice versa est beau, câest mĂȘme lâun des plus abouti dans ses graphismes, personne nâest Ă©tonnĂ© face à ça, mais lâĂ©criture est vide. Ăa reste mignon mais contrairement au garçon et la bĂȘte oĂč lâon avait une vĂ©ritable histoire abouti avec du sous texte et une vrai expĂ©rience cinĂ©matographique familiale, Ă cĂŽtĂ© Vice Versa fait trĂšs artificiel et ses qualitĂ©s visuels font presque superficiel face au manque cruelle de contenu face aux autres films. Dans le mĂȘme registre le garçon et le monde est pratiquement irrĂ©prochable niveau artistique, je dirais mĂȘme quâil Ă©crase tout le monde avec ce monde unique que tu voyage pendant 1h20 de film, mais techniquement il y a des erreurs et cela fait descendre trĂšs vite la qualitĂ©. Niveau Ă©criture câest aussi audacieux et trĂšs beau, on aurait pu avoir quelque chose de trĂšs beau mais le manque de subtilitĂ© fait que je passe dâun film possiblement extraordinaire Ă une grosse dĂ©ception. Ne sachant pas choisir entre 2 surprises, une bonne et une mauvaise mais passable, je les mets ex ĂŠquo 5e HĂŽtel Transylvanie 2 Tout dâabord, je dois avouer que je nâai pas vu The law of the Universe: part 0 car le film est introuvable en streaming et en DVD. Je sais que je âdevaisâ voir ce film pour voir si les films dâanimation japonais nâĂ©tait pas marginalisĂ© et faire taire certain connard pensant que lâanimation japonaise est le saint Graal qui a Ă©tĂ© fabriquĂ© par lâhumanitĂ©, mais les seuls versions du film que jâai pu trouver fut des versions anglaise de mauvaise qualitĂ© visuel dĂ©couper en format 5x45 minutes de façon assez bourrin. Jâai longtemps hĂ©siter Ă voir cette version anglaise mais jâai finalement renoncer et jouer la carte de lâhonnĂȘtetĂ© dâentrĂ© de jeu: Je prĂ©fĂšre ne pas voir un film dans de mauvaise condition que dâen faire une critique pouvant ĂȘtre faussĂ©, je trouve que je respecterai plus le film en nâen parlant pas et ne faisant que la mentionner que de voir une version dĂ©gueulasse ne reprĂ©sentant pas les qualitĂ©s artistiques et littĂ©raire du film. Ensuite pour en revenir Ă HĂŽtel Transylvanie 2, pour lancer la comparaison Ă Shaun le mouton, je dirais que les deux films sont profondĂ©ment similaire mais sont radicalement diffĂ©rent dans leurs style. On a deux films qui cherchent Ă plaire visuellement avec, pour lâun, une animation stop motion maitrisĂ© et attrayant, de lâautre, un univers graphique et un design profondĂ©ment personnel. Chacun a son lot dâhumour et je dirais que Shaun le mouton est le plus rĂ©gulier dans ce domaine, mais le plus important reste lâhistoire, et Shaun le mouton a une histoire assez plate et une Ă©criture avec peu dâaudace. Vous me direz que HĂŽtel Transylvanie 2 aussi avec ce problĂšme de la cohabitation entre Adam Sandler et Genndy Tartakovsky, mais dans HĂŽtel Transylvanie 2 on a de la rĂ©flexion, on a une volontĂ© de pas forcĂ©ment prendre une route droite mais de faire quelques petit dĂ©tour par-ci par-lĂ parce quâon cherche Ă rĂ©sonner profondĂ©ment authentique et pas une reproduction de film fait avant HĂŽtel Transylvanie. De ça je condamne pas la nomination de Shaun le mouton vu que le film mĂ©ritait tout autant sa place quâHĂŽtel Transylvanie, mais Ă choisir entre Shaun le mouton et la liste des films non nominĂ©s, je trouve quâil y avait quand mĂȘme de belle chose qui mĂ©ritait peu ĂȘtre plus la place dans cette situation. DĂ©jĂ on va Ă©liminer Anomalisa vu que le film est bon, serte, mais oĂč lâanimation est clairement pas mis en avant. Le film aurait Ă©tĂ© tout aussi bien en version filmique, et mĂȘme si lâanimation est trĂšs belle, je ne vois pas lâintĂ©rĂȘt dâavoir fait de lâanimation. Kit Ă saluer de la bonne animation en stop motion autant nominer Shaun le mouton pour ton travail de dissociation entre le rĂ©alisme et lâartistique. Anomalisa nâest pas forcĂ©ment accessible Ă tous les public, la prĂ©sence dâun cunnilingus Ă lâĂ©cran devrait surement rĂ©sumer Ă lui seul en quoi le film nâest pas axĂ© pour des enfants encore pas prĂȘt pour aborder des discutions dâadultes, et mĂȘme si lâanimation est belle, lâhistoire est pas assez rechercher pour combler les dĂ©fauts du film, qui mĂȘme sâil est bon, ne mĂ©rite pas sa place dans le banc des nominĂ©s. Enfin, sans faire une redit de ce que jâai pu dĂ©jĂ dire sur Sens Critique ou mĂȘme sur ce que jâai pu dire plus haut dans lâarticle, Vice Versa nous montre dĂšs les 3 premiĂšres secondes sa beautĂ©, ce qui fait quâil explose tous le monde dĂšs le dĂ©but niveau rĂ©alisation sauf que cette beautĂ© nâapporte rien au film. Graphiquement le film est beau et rĂ©ussit mais nâa pas forcĂ©ment le petit truc qui fait que lâon entre dans un univers, ce qui fait quâon regarde un univers rĂ©ussit mais dont on ne rentre Ă aucun moment. Niveau Ă©criture le film est assez vide et comparĂ© Ă un film comme le garçon et la bĂȘte ou mĂȘme Souvenir de Marnie, le film, quoi que beau, ne fait pas forcĂ©ment le poids face Ă une tel richesse dâĂ©criture. Maintenant lâexplication la plus facile Ă©tant ââCâest un film Disney, donc il gagne lâOscarââ, ou que le jury est incompĂ©tent et quâil nâest pas intĂ©ressĂ© par le cinĂ©ma dâanimation. Personnellement je pense que câest un subtile mĂ©lange des deux le tout alimentĂ© par une chose qui donne raison Ă la victoire de Vice Versa : le film nâest pas le meilleur mais le plus polyvalent. Niveau graphisme il est le meilleur, niveau Ă©criture il nâest pas mauvais mĂȘme si on est loin du chef dâĆuvre, et niveau accessibilitĂ© câest le meilleur, que demander de plus ? Je suis totalement en dĂ©saccord avec cette victoire de Vice Versa mais cela ne souligne quâune chose : Sâil nây avait pas eut dâinjustice, je ne serais pas aussi attacher Ă Souvenir de Marnie, et je ne mâintĂ©resserai pas autant Ă la place de celui-ci au Oscar. Si pour moi la majeur parti des filmes dâanimations japonais sĂ©lectionnĂ© au Oscars nâont pas Ă©tĂ© sous cĂŽtĂ©, sans doute pour dâautre, ils le sont, et câest parce quâils sont sous cĂŽtĂ© que ses gens en parle. On crie Ă lâinjustice, on fĂ©licite la victoire dâun film, mais dans les deux cas, on parle de ce film.
Mais alors, dans le cas de Souvenir de Marnie, sâil y a une nĂ©gligence de la part dâun jury de professionnel, pourquoi il y aurait eut une nĂ©gligence ? Sâil y a une nĂ©gligence, câest que dâun certain cĂŽtĂ© le cinĂ©ma dâanimation doit ĂȘtre, pour eux, moins important que le cinĂ©ma filmique. Pourquoi les professionnels dĂ©nigreraient lâanimation pour le format filmique ? Et lĂ il faut analyser ce qui diffĂ©rencie un film dâanimation dâun film filmĂ©. Pourquoi le film dâanimation est en dessous du cinĂ©ma filmique et pourquoi lâanimation a peu de chance de gagner lâOscar du meilleur film ? La raison est simple en apparence mais plus complexe dans son explication : Câest du dessin. Dis comme sa ça a lâa trĂšs con mais câest vrai. Sans forcĂ©ment dĂ©nigrer le travail du dessin, quâest ce qui, selon vous, reflĂšte le plus les sentiments ? Moi-mĂȘme jâai mis pas mal de temps Ă le comprendre et Ă lâaccepter mais la chose est lĂ . Quâest ce qui reflĂšte plus les sentiments ? Quelque chose de rĂ©elle comme un acteur ou un dessin ? Entre quelque chose qui imite le rĂ©el et quelque chose de rĂ©el. Le cinĂ©ma dâanimation, câest le cinĂ©ma liĂ© Ă lâimaginaire, qui cherche Ă capter les cordes sensibles liĂ© au monde du rĂȘve et de lâimagination du spectateur car Ă©tant tirer de la subjectivitĂ© de celui ci. Qui dit que ce qui est Ă lâĂ©cran est un personnage ou un objet ? Câest parce que ton cerveau et la mise en scĂšne a fait que cela te le fait rĂȘver. MĂȘme si lâon rĂȘve de quelque chose de joyeux ou de triste, cela reste quelque chose de fictif, quelque chose quâon rĂȘve que ce soit vrai, mais qui restera toujours dans lâimaginaire. On peut lancer la comparaison avec les filmes fantastiques comme les filmes de super hĂ©ro ou autre, mais eux, câest une rĂ©alitĂ© alternative dont on espĂšre quâil sâinscrira un jour dans notre rĂ©alitĂ©. Câest une rĂ©alitĂ© qui joue avec un monde artificiel et qui vit du fait que cela ne soit pas rĂ©el et que cela nâest quâune histoire. Cependant, cela reste une rĂ©alitĂ©, alternative serte, mais une rĂ©alitĂ©, et les sentiments transmis par les acteurs sont vrais et peuvent ĂȘtre palpable quand les acteurs sont talentueux. Pour moi, juger un bon film, câest juger la quantitĂ© dâĂ©motion livrĂ© et jusquâoĂč le film nous a transporter le tout dans le minimum de temps imparti, en jugeant sa beautĂ© et son histoire. On nâest plus forcĂ©ment sur une volontĂ© de chercher une audience variĂ© mais le bonheur de lâaudience, le bonheur de lâaudience des Oscars prĂ©fĂšre un art cinĂ©matographique basĂ© sur la rĂ©alitĂ© et pouvant porter de dure message, et le cinĂ©ma dâanimation, de par sa forme, le peut moins. Oui il peut toujours nous faire rire, nous faire pleurer Ă chaude larme, mais entre quelque chose de naturel et quelque chose dâartificiel, inconsciemment, on aura toujours une prĂ©fĂ©rence pour le naturel. Je ne dis pas quâaucun film dâanimation mĂ©rite lâOscar du meilleur film, mais je dis quâils ont moins de chance que les autres dâun point de vue artistique. Câest comme la diffĂ©rence entre un dĂ©cors rĂ©el et un dĂ©cors en fond bleu, lâun va lâemporter sur lâautre de par son authenticitĂ©. Câest une fatalitĂ©, et Ă part grande exception, un film dâanimation a peu de chance de gagner lâOscar du meilleur film. Ce qui fait quâils ont crĂ©e lâOscar du meilleur film dâanimation, non pas parce que les films dâanimations peuvent gagner un Oscar qui, selon lâacadĂ©mie, est rĂ©servĂ© Ă dâautre film, mais parce que câest une maniĂšre honorable de souligner le travail du cinĂ©ma dâanimation, de le mettre Ă lâhonneur, et de les juger Ă©quitablement. Le cinĂ©ma dâanimation Ă©tait dĂ©jĂ rĂ©compensĂ© en 1930 avec lâOscar du meilleur court mĂ©trage dâanimation qui Ă©tait pratiquement toujours gagnĂ© par Walt Disney jusquâen 1943 (avec dĂ©jĂ une forte baisse de victoire en 1940 aprĂšs le vilain petit canard) Ă cause notamment avec lâapparition dâEdward Selzer et de Fred Quimby qui vont Ă eux deux montrer que lâon peut faire mieux que Disney avec Ton et Jerry ou Titi et Gros minet. Oui, des films dâanimations ont reçu des prix avant Shrek, et en plus il nây avait pas le logo Disney, rĂ©vĂ©lation ! Ces deux monsieur ont littĂ©ralement dynamitĂ© les Oscars et ont permis Ă la fin des annĂ©es 50 Ă ce que des artistes de tous les horizons puisse gagner un prix dans lâanimation. Ce nâest plus une certaine Ă©lite de lâanimation comme du temps de Fantasia et de Blanche Neige qui ont reçu un Oscar dâHonneur rien que pour eux. Et le prix du meilleur long mĂ©trage dâanimation a Ă©tĂ© inventer avec lâĂ©volution de lâanimation, la facilitĂ© de production qui a permis entre autre Ă ce que la production de long mĂ©trage soit de plus en plus accessible. Beaucoup de monde crache sur le prix en disant quâil empĂȘche les filmes dâanimations de gagner lâOscar du Meilleur film, mais avez-vous oubliĂ© ce que cela apporte ? Est-ce que lâon aurait autant parlĂ© du cinĂ©ma dâanimation japonais sâil nây avait pas eut la crĂ©ation du trophĂ©e ? Est-ce que tous ses filmes sĂ©lectionnĂ©s ou nominĂ©s auraient Ă©tĂ© connu dans le monde entier sâil nây avait pas eut ce prix ? Et puis tout simplement, sans mĂȘme parler des films autre que les leader du marchĂ© comme Disney, est ce quâun seul film dâanimation aurait eut la chance dâĂȘtre reconnu par les Oscars ? Je ne crois pas. Parce que mĂȘme si les films dâanimation japonais Ă©tait qualitatif, il nâaurait pas forcĂ©ment le niveau pour ĂȘtre nominĂ© en tant que meilleur film, donc aucune chance pour ses films de se faire parler dâeux dans une cĂ©rĂ©monie faite pour faire parler les talents du cinĂ©ma. Enfin pour ceux nâĂ©tant pas convaincu de lâinfĂ©rioritĂ© numĂ©rique de lâanimation face au format filmique, si le cinĂ©ma dâanimation est mieux que le format filmique, pourquoi lâOscar du meilleur film dâanimation serait moins glorieux ? Suivant leur logique, lâanimation battrait chaque annĂ©e le format filmique, mais est ce que cela aurait une rĂ©elle valeur ? Cela reviendrait Ă la mĂȘme chose vu que des filmes dâanimation non nominĂ©s pour le meilleur film par rapport Ă dâautre crĂ©erai exactement les mĂȘmes polĂ©miques. Ce qui est assez amusant de noter câest que beaucoup pensent quâil est anormal que Disney gagne rĂ©guliĂšrement lâOscar pour ne pas dire tout le temps, mais majoritairement vous prĂ©fĂ©rez soutenir âle meilleur film tout courtâ au âmeilleur film en prenant en compte les conditions de rĂ©alisationâ. Parce que les gens sont comme moi et quâils se soucis pas de comment est rĂ©alisĂ© le film, ils veulent juste voir le meilleur film. Mais est ce que cela marginalise les films dâanimation ? Aucunement, car, je le rappelle, si Souvenir de Marnie ne gagne pas, au moins on parle de lui et mĂȘme si le film nâest pas reconnu publiquement par les professionnel, il est reconnu par le public et câest le plus important.   Pour finir, pourquoi personne ne crache sur la prĂ©sence de lâOscar du meilleur documentaire ou du meilleur film Ă©tranger ? Parce que respectivement : vous nâĂȘtes pas forcĂ©ment intĂ©ressĂ© par cet art et parce que The Artist a gagnĂ© lâOscar du meilleur film. En soit le cinĂ©ma dâanimation nâest pas diffĂ©rent des autres arts, et nâest pas plus marginalisĂ© que les autres, câest surtout quâil y a une plus forte communautĂ© dâun cĂŽtĂ© plutĂŽt quâun autre. Maintenant les Oscars cĂ©lĂšbrent Ă leurs maniĂšres le cinĂ©ma, comme vous jugez le cinĂ©ma Ă votre maniĂšre, et si vous critiquez le jury de quelque chose, Ă©vitez dâadopter le mĂȘme comportement quâeux. Les Oscars font partis de ses rares cĂ©rĂ©monies acceptant que des films Ă©trangers puissent concourir dans des catĂ©gories autre que âmeilleur film en langue Ă©trangĂšreâ, câest une cĂ©rĂ©monie amĂ©ricaine qui rĂ©compensent des films anglais, NĂ©o zĂ©landais, Français, et derniĂšrement Mexicain comme Ă©tant les meilleurs film, comment cracher dessus ? Nous pouvons ĂȘtre en dĂ©saccord avec la victoire Ă©crasante de Disney qui, chaque annĂ©e, semble prouver que câest lui le plus fort, mais Ă lâheure actuel nous pouvons pas prouver que Disney ne mĂ©rite pas ses prix. Je ne nie pas que la situation devient prĂ©occupante pour lâavenir du cinĂ©ma dâanimation car si nous faisons rien, cela pourrait devenir une forme inconsciente de maitre Ă©talon, et cela pousserait inconsciemment les gens Ă rejeter les films autre que Disney, comme certain fanatiques dâanimation japonaise rejette les Ćuvres japonaises ne ressemblant pas Ă lâanimation traditionnel et au schĂ©ma narratif traditionnel du manga. Quels sont les clĂ©s pour que Disney ne gagne plus les Oscars ? Faire mieux, se battre, pousser Disney toujours plus loin dans ses retranchements, et un jour, Disney nâaura plus le monopole. Maintenant rĂ©pondre Ă certaine critique Ă lâencontre de Disney câest une chose. Dire que lors de ses 3 derniĂšres annĂ©es, il nây a pas eut de rĂ©el preuve de marginalisation au Oscar câest bien beau, mais au final, est ce que le cinĂ©ma dâanimation est respectĂ© Ă sa juste valeur ? Eh bien pas vraiment. Dâun point de vue totalement subjectif, on serait tentĂ© que non, que lâanimation connait un vĂ©ritable renouveau par rapport au temps oĂč lâon arrivait Ă peine Ă produire des courts mĂ©trages dâanimations en couleur, quâil y a un Ă©norme dĂ©veloppement de cet art Ă travers le monde qui commence Ă se dĂ©mocratiser en Asie et mĂȘme en Orient, et je suis totalement dâaccord avec ça. Mais facilitĂ© le dĂ©veloppement dâun art est une chose, la place de celle ci par rapport aux autres arts sâen est une autre. Lâun des facteurs les plus marquant câest le nombre de film dâanimation sorti par rapport au film au format filmique. Pratiquement la totalitĂ© des films dâanimation que lâon a au cinĂ©ma reprĂ©sentent moins du quart de la programmation dâun cinĂ©ma. En prenant une programmation dâĂ©tĂ© dans les cinĂ©ma UGC en 2018 (oĂč lâon a une forte production filmique), on a 31 films et seulement 5 films sont des films dâanimations, et un seul (A silent voice rĂ©alisĂ© en 2016, arrivĂ© en France en 2018) nâĂ©tait pas une comĂ©die ou un film axĂ© pour un public jeune. Cela peut sâexpliquer par le fait que le fait que le cinĂ©ma dâanimation a une rĂ©alisation laborieuse qui prend du temps, de lâargent, et est peut avoir dâĂ©norme rĂ©percutions financiĂšre en cas dâĂ©chec. Ce qui fait que lâon va privilĂ©gier la sortie de film grand public et que les Ćuvres âplus adultesâ seront trĂšs rare au cinĂ©ma, et que certain projets seront ignorer. Ce qui explique que lâon peut avoir des films sortant dans des situations quasi inhumaine comme Mutafukaz qui a du se battre pendant 8 ans avant de pouvoir sortir le film que lâon connait aujourdâhui, lâarrivĂ© trĂšs tardive de traduction et de doublage sur certains film au genre dramatique comme A silent voice, ou mĂȘme des catalogues de film absolument hallucinant dans certain genre de film comme le cinĂ©ma dâhorreur. Essayez de taper sur Google âFilm dâanimation horreurâ et vous tomberez sur Peur(s) du noir, mais vous trouverez surtout quelques films comme HĂŽtel Transylvanie, LâĂ©trange pouvoir de Norman, Casper, ou mĂȘme Scooby doo 2 (qui nâest mĂȘme pas un film dâanimation). Cela montre bien quâil y a un sĂ©rieux problĂšme dans lâanimation actuel, mais le pire nâest pas lĂ . On peut se dire que le cinĂ©ma dâanimation dâhorreur est mal mis par Google et tout de suite passer Ă autre chose, mais Ă part Mutafukaz qui nâest pas vraiment un film dâhorreur Ă proprement dernier mĂȘme si celui ci a gagner des prix aux festival du film de genre de GĂ©rarmer, quel film dâanimation dâhorreur avez vous vu au cinĂ©ma ? Avez vous dĂ©jĂ vu un film dâanimation dâhorreur au cinĂ©ma ? La derniĂšre fois que jâen ai vu un Ă lâaffiche câĂ©tait Perfect Blue qui Ă©tait en mĂȘme temps que Mutafukaz Ă mon cinĂ©ma de banlieue parisienne (gros bisous au cinĂ©ma Le Lido Ă Saint Maur des fossĂ©s), et ce film est sorti en 1999 en France. Le problĂšme Ă©tant que lâon commercialise que trop peu les films de genre comme les drame ou mĂȘme les films qui cherchent Ă aller hors des sentiers battus, du coup le public ne sait pas que ses films existent, donc ils vont pas les voir, donc de moins en moins de film dâanimation âoriginauxâ sortent en salle ou sont mĂȘme rĂ©alisĂ©. Je pense que les gens veulent dĂ©couvrir de nouvelle chose, mais que l'on facilite pas l'accĂšs Ă la nouveautĂ©, ce qui expliquerait, entre autre le succĂšs de disney: Disney innove et va chercher des registres peu commun tout en restant dans un registre tout public, et les gens aiment. D'un cotĂ© ça rappelle le bon vieux temps oĂč on faisait des films originaux oĂč on innovait et oĂč on dĂ©couvrait de nouvelle choses, de l'autre on innove et on va taper dans du tragique et du drame dans un film tout public, et inĂ©vitablement les films Disney marchent. Pourquoi les gens prĂ©fĂšrent regarder des films Disney plutĂŽt que des films familiaux Ă la dreamworks ou la bluesky ? Parce que Disney ne fait pas quâune histoire qui se termine bien, les films Disney ne se terminent pas tous bien, et câest ça ce qui charme. On a de la rĂ©flexion, des scĂšnes faisant peur, des moments tragiques, ... Câest ça ce que veulent les gens: de la diversitĂ©, de la dĂ©couverte, de lâoriginalitĂ©. Je suis dâaccord que ce que je vais soulever maintenant marche aussi pour le cinĂ©ma filmique et quâil serait totalement faussĂ© de spĂ©cifier le cas du cinĂ©ma dâanimation quand le problĂšme sâĂ©tend aussi avec le format filmique, mais il y a aussi des choses Ă retenir. Est ce que vous avez dĂ©jĂ vu un court mĂ©trage dans une sĂ©ance de cinĂ©ma ? Est ce que vous savez comment ils sont distribuer au cinĂ©ma ? Non ? Tout simplement parce quâil nây a aucun court mĂ©trage au cinĂ©ma. Les seuls que lâon peut voir sont sur internet, dans les festivals, ou encore dans des projets de dĂ©couvertes dans le cadre culturel ou scolaire dans une sĂ©rie de court mĂ©trage, mais vous ne verrez aucun films dâanimation ou de sĂ©rie de court mĂ©trage au cinĂ©ma. Pourquoi ? Il y a plusieurs explication. Pas assez de financier, format pas pratique Ă commercialiser donc faut aussi trouver dâautre film Ă ajouter pour que le spectateur puisse rentabiliser sa sĂ©ance de cinĂ©ma, pas assez de public pour ce genre de cinĂ©ma, ... mais tout se rĂ©sume en une chose: Tous le monde sâen fout. Comme personne nâa voulu accorder assez dâimportance au courts mĂ©trages que lâon peut pas en voir au cinĂ©ma, ce qui dĂ©courage les rĂ©alisateurs, ce qui fait quâon a pas assez de court mĂ©trage pour remplir une sĂ©ance de cinĂ©ma, donc personne nâa accĂšs Ă ce format, etc... Pourquoi je nâai pas fait un classement pour les meilleurs courts mĂ©trages dâanimation au Oscar ? Parce que tout le monde en a rien Ă foutre (câest lâexcuse que je privilĂ©gierai le moins) mais surtout parce que certain court mĂ©trage sont introuvable. Jâai eut de la chance, jâai pu voir Garden Party qui Ă©tait un film nominĂ© au Oscar rĂ©alisĂ© par des Ă©tudiants français en cinĂ©ma dâanimation et quâil y a eut une petite vague mĂ©diatique autour que presque personne nâa suivis, mais il nây aurait pas eut cette vague mĂ©diatique, jâaurais jamais pu regarder ce film alors quâil Ă©tait nominĂ© au Oscar, et rien que là ça me fait poser des questions. Comment les mecs des Oscars ont pu trouver ce film ? Et surtout, comment les mecs des Oscars ont pu voir et nominer des films qui sont inaccessible sur internet ? Jâaurai pu critiquer que les courts mĂ©trages sans dialogue mais jâaurai jamais pu critiquer la majoritĂ© des films dâanimations car je ne parle pas espagnol et je nâai pas une assez dâexpĂ©rience avec lâanglais pour comprendre certaine subtilitĂ© dans les dialogues anglais. Et pourquoi je peux pas avoir des versions sous titrĂ©s ou mĂȘme doublĂ© ? Parce quâelles existent pas et que la quasi totalitĂ© ne sont jamais sortie en cinĂ©ma. Ce qui me fait poser la question: Comment les membres du jury ont pu entendre parler de certain films ? Le gagnant 2018 câest le film autobiographique de Kobe Bryan, encore ici cela se comprend vu la popularitĂ© de Kobe Bryan au Ătats Unis, mais on a des films comme A Singles Life, mĂȘme si le film est bon et mĂȘme si les rĂ©alisateurs se sont fait un peu connaitre via Mute qui est inoubliable (Ă lâaide), ou encore City of Utrecht qui devait promouvoir le dĂ©part du tour de France en 2015, concrĂštement A Single Life est un film hollandais qui sort un peu dâun chapeau. Je sais quâil y a toujours lâexcuse du rĂ©seautage oĂč tout le monde se connait dans le monde du cinĂ©ma ce qui, je pense, est entiĂšrement faux ça a des limites. Prenez nâimporte quel personne de votre entourage et demandez lui de vous citer trois titre de court mĂ©trage dâanimation, et le rĂ©sultat est quâĂ part quelques rare exception qui arriveront Ă citer un ou deux films de la Silly Symphonies de Walt Disney, vous aurez plus de 80% des personnes interrogĂ© qui ne sauront pas citer 3 court mĂ©trages dâanimation, ni mĂȘme ce quâest la Silly Symphonie de Walt Disney. Le grand public nâa pas facilement accĂšs aux court mĂ©trages, si jâaurai peu ĂȘtre fait un effort Ă revoir 3 ou 4 fois pour bien comprendre tous les personnages en anglais, je pense quâune grosse majoritĂ© nâont pas le niveau suffisant en anglais pour vouloir se lancer dans le visionnage dâun film sans sous titre, et le fait que les films nâont pas lâopportunitĂ© dâĂȘtre traduit fait que lâon a pas accĂšs Ă des trĂšs bon films. Il faudrait un moyen de promouvoir les courts mĂ©trages dâanimation et de faire en sorte de pouvoir offrir la possibilitĂ© Ă des films dâĂȘtre visionnable au cinĂ©ma, et sans mĂȘme demander la salle de cinĂ©ma, au moins facilitĂ© lâaccĂšs au court mĂ©trage de maniĂšre gĂ©nĂ©ral. Les courts mĂ©trages ont le mĂȘme formats que certain Ă©pisode de sĂ©rie, pourquoi ne pas exploiter cela et crĂ©er un programme diffusant les courts mĂ©trages dâanimations ? Il y a une volontĂ© net chez certaines chaines de tĂ©lĂ©visions comme Gulli ou France 4 de donner une place dâhonneur Ă lâanimation française, pourquoi ne pas faire un programme quotidien diffusant les Ćuvres sortant de nos Ă©coles de cinĂ©ma dâanimation ? Pourquoi ne mĂȘme pas favoriser le visionnage de court mĂ©trage sur des plateformes de streaming ? Câest mettre sous silence le langage dâun artiste ayant la volontĂ© dâexprimer son art, de nous raconter une histoire, et de nous divertir comme tout bon film. De ça, je peux pas dire que le cinĂ©ma dâanimation se porte bien. MĂȘme si les Oscars, les cĂ©sars, lâours dâor du cinĂ©ma, ... mĂȘme si ses concours permettent de rĂ©compenser les films de leurs pays et leurs donner une dimension international, on a quand mĂȘme un art qui, dâun point de vue globale, souffre beaucoup, et si lâon fait des cas par cas, on se rend compte que cela ne fait que sâempirer. Et aprĂšs on continue de sâacharner sur des dĂ©tails insignifiants du genre âDisney gagne beaucoup de fois lâOscar du meilleur film dâanimationâ. Big news, tâes en AmĂ©rique, subjectivement tâas plus envi de fĂ©liciter des films sortie dans ton pays, et Disney Ă©tant le meilleur en AmĂ©rique, Disney aura toujours un avantage subjectif mĂȘme si cela peut changer via les polĂ©miques grandissantes sur les nombreuses victoires de Disney, ou encore la rĂ©cente arrestation des frĂšres Weinstein qui Ă©taient ceux qui âdirigeait les Oscarsâ, ce qui expliquerait BEAUCOUP de rĂ©compenses en vu de la personne (nâhĂ©sitez pas Ă voir la vidĂ©o â5 saloperies d'Harvey Weinstein - FERMEZ LAâ de la chaine âMJ - FERMEZ LAâ qui, je trouve, est une trĂšs bonne vidĂ©o parlant en dĂ©tail de pourquoi les frĂšres Weinstein ont Ă©tĂ© un cancer du cinĂ©ma au niveau mondiale en plus dâĂȘtre des violeurs dâactrices). Sans forcĂ©ment lancer de faux espoir mais en vu dâIndestructible 2 et de certains films comme HĂŽtel Transylvanie 3 ou certaines bande annonces comme celle de Nouvelle gĂ©nĂ©ration ou Spiderman into the spider-verse, je me dis que lâannĂ©e 2019 PEUT ĂȘtre riche en surprise et que Disney nâaurait pas une victoire facile. Mais rappelez vous: â Câest un groupe qui, tout comme nous, a sa propre perception du cinĂ©ma dâanimation et sa maniĂšre de la jugerâ, comme les CĂ©sars qui ne nominent jamais de films non français pour ne rĂ©compenser que le cinĂ©ma français, les Oscars ont leurs propre maniĂšre de fĂ©liciter, donc si vous nâĂȘtes pas dâaccord avec eux, howell, de toute façon si votre film nâest pas reprĂ©sentĂ© aux Oscars, il le sera dans un autre prix. Dans le pire des cas, vous pouvez toujours soutenir le cinĂ©ma dâanimation qui vous plait via des sites de critiques en ligne tel que Nautiljon ou mĂȘme Sens Critique car câest en extĂ©riorisant notre avis sur les choses quâil prendra plus de valeur, et câest en dĂ©fendant des films quâils peuvent devenir culte. Maintenant peu ĂȘtre que le cinĂ©ma dâanimation ne souffre pas plus que certain film comme les films de genre en gĂ©nĂ©ral, mais il nâa pas forcĂ©ment la place quâil mĂ©rite. Je me dis que cela va changer avec les mentalitĂ©s, que la tĂ©lĂ©visions ou mĂȘme les distributeurs arrĂȘteront de privilĂ©gier les films au formats filmique pour enfin donner plus de place au cinĂ©ma dâanimation qui a beaucoup Ă donner, et que les courts mĂ©trages (filmique ou dâanimation) arriveront Ă se commercialiser comme ils lâĂ©taient du temps de la nouvelle vague ou de Silly Symphonies. Pour ça quâune seul solution: Faire mieux, se battre, changer la donne, mais si le public pouvait faire un petit effort et contribuer Ă faire marcher le schmilblick, cela serait vachement plus facile.
Merci Ă vous dâavoir lu jusquâau bout et jâespĂšre nâavoir pas Ă©tĂ© trop chiant ni rĂ©barbatif, au quel cas je mâen excuse dâavance. NâhĂ©sitez pas Ă aller voir ma page Sens Critique (Youdidi) oĂč tous les filmes citĂ©s dans cette articles y sont critiquĂ© et analysĂ© en dĂ©tail. Si des choses ont pu vous Ă©chapper sur mon point de vue sur tel ou tel film, vous pourrez surement trouver les rĂ©ponses en relisant les critiques. Faites vous un avis constructif et nâhĂ©sitez pas Ă le partager. De mon cĂŽtĂ© je le respecterai s'il est en dĂ©saccord avec le miens mais je le respecterai encore plus si vous de vĂŽtre cĂŽtĂ© vous respectez mon avis et ma personne.
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