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Inspirée par le tapis de Nienke Hoogvliet, fait à partir d’un ancien filet de pêche, j’ai décidé d’utiliser des emballages en plastique pour former une robe de mariée. La base de la robe est en papier bulle et j’ai ajouté des carrés de plastique autour de la robe. J’ai également formé une traîne avec du papier bulle. L’utilisation de papier d’emballage avait pour but de dénoncer l’usage excessif de plastique dans les emballages, ainsi que la surconsommation de la société capitaliste. Cette robe représente aussi la transformation de notre société qui est devenue plus superficielle, et donc utilise des traditions telles que le mariage pour pousser à la consommation.

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La main a été réalisée à la peinture. J’ai d’abord fait un dessin d’observation de ma main, et je l’ai ensuite peint ainsi que le fond. Mon but était de rendre la production la plus réaliste possible. Je suis heureuse du résultat final et cela m’a permis d’étudier plus en détail les subtilités et nuances des ombres. Ça m’a permis de comprendre que beaucoup de teintes pouvaient parfois être nécessaires pour représenter un objet.

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Le confinement a aussi été l’occasion pour moi de m’entraîner au dessin d’observation et à la perspective. J’aime beaucoup l’architecture et j’ai donc voulu apprendre à représenter des bâtiments et autres éléments architecturaux correctement. Je me suis notamment inspirée d’une boutique près de chez moi, dont j’ai dessiné la façade, et j’ai utilisé les techniques de perspective pour représenter une maison et un bar. J’ai rajouté des couleurs à la craie pour rendre les dessins plus vivants.

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Pendant le premier confinement, j’ai lu un livre dont la couverture m’a interpellé. Le livre est Wilder Girls de Rory Power et la couverture est d’Akyut Aydogdu. Je l’ai donc représenté et à partir de cela a commencé ma réflexion sur la femme et la Nature. J'ai fait une série de portraits dans lesquels j'ai voulu mettre les yeux en valeur.

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J’ai utilisé une feuille A2 que j’ai découpée et pliée de telle sorte à ce qu’elle forme une méduse. Ma préoccupation était de donner un effet de légèreté à mon œuvre. Les contraintes étaient de ne pas utiliser de colle ni de scotch ou d’agrafe pour réaliser ce projet et d’utiliser l’entièreté de la feuille. J’ai voulu rendre la sculpture ‘’ vivante ’’ en ramenant quelques bandes de papier vers le haut pour créer une poignée, puis en agitant la méduse verticalement. Le résultat final correspond à mon idée de départ et le mouvement apporte un sentiment de plénitude aux spectateurs.J’ai utilisé une feuille A2 que j’ai découpée et pliée de telle sorte à ce qu’elle forme une méduse. Ma préoccupation était de donner un effet de légèreté à mon œuvre. Les contraintes étaient de ne pas utiliser de colle ni de scotch ou d’agrafe pour réaliser ce projet et d’utiliser l’entièreté de la feuille. J’ai voulu rendre la sculpture ‘’ vivante ’’ en ramenant quelques bandes de papier vers le haut pour créer une poignée, puis en agitant la méduse verticalement. Le résultat final correspond à mon idée de départ et le mouvement apporte un sentiment de plénitude aux spectateurs.

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“Ça déborde”. En me basant sur cette seule phrase, j’ai voulu représenter le débordement d’imagination, en créant un paysage sur un livre ouvert. J’ai alors détaché quelques pages du livre et les ai plié et colorié avec des craies pastel pour créer les éléments du paysage. J’ai ouvert mon livre à une page quelconque et j’ai ensuite formé le paysage. J’ai intentionnellement laissé l’écriture visible, car la base livre était un élément important de mon œuvre. L’utilisation de la craie et d’un livre d’enfant était également primordiale pour apporter ce côté léger à l’œuvre, et rappeler que l’imagination d’un enfant est débordante.

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Je me suis inspiré du tableau « Le roi Arthur » de Charles Lapicque pour en étudier les différentes nuances de couleur. J’ai décidé de n’utiliser que des couleurs primaires pour former les différentes teintes et ainsi m’entraîner à différencier contrastes et intensités. En regardant le résultat final, je trouve que le tableau ressemble à un plan de masse d’une rue. Les différentes couleurs se marient bien ensemble et donnent un résultat harmonieux.

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Après avoir fini mon projet ‘l’ampleur du minuscule’, j’ai décidé de reprendre les mouches pour les mettre en valeur individuellement. Pour cela, j’ai choisi de les accrocher à une structure métallique recouverte de gaze et en forme de nuage. Cette forme donnait réellement une autre dimension et une autre signification à mon projet. Les mouches qui avaient jusqu’alors un aspect déplaisant, ont paru plus légères grâce à la structure, dans les deux sens du terme.

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L’ampleur du minuscule, ou comment une chose qui paraît insignifiante peut avoir un effet saisissant a grande échelle. J’ai choisi de fabriquer des mouches en métal et en perle et de les agglutiner ensemble pour donner un effet d’envahissement, d’invasion. Je les ai donc accroché à une structure en polystyrène que j’ai préalablement peint en noir. J’ai aussi fait varier la longueur des pattes pour donner un effet de volume plus saisissant. Mes inspirations pour cette œuvre étaient le film de Hitchcock, « The Birds », ainsi que le mythe de la septième plaie d’Égypte.

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J’ai voulu m’inspirer des entomologistes qui présentent leurs insectes comme des trophées et découvrent de nouvelles espèces qu’ils étudient longuement. J’ai donc créé des insectes en métal et en perle. Certains ressemblent à des insectes réels tandis que d’autres ont été inventé, comme l’araignée méduse, qui n’a en réalité que cinq pattes.  Cette araignée en particulié m’a fait penser à la sculpture Maman, de Louise Bourgeois que j’ai eu l’occasion de voir lors d’un voyage en Espagne.

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La passe miroir est une série de livres écrits par Christelle Dabos, dont l’intrigue se passe dans un monde fantastique. On suit les aventures d’Ophélie, une jeune femme capable de lire le passé des objets et de traverser les miroirs. Un jour, elle est mariée de force à Thorn, du clan des Dragons, est doit le suivre à la Citadelle, capitale flottante du Pôle. Là-bas, les relations de forces ne sont pas les mêmes et elle va devoir apprendre à survivre à la cour du Pôle. Le personnage d’Ophélie est très intéressant, parce qu’il n’est pas conforme aux critères de beauté de la société. Les personnages de l’histoire sont complexes et attachants, tout comme l’univers qui a ses propres codes et sa propre histoire. Même la physique est différente.

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About Time est une comédie fantastique britannique de Richard Curtis. Dans ce film, on suit la vie de Tim Lake, qui fait partie d’une famille dont les hommes sont dotés du pouvoir de remonter dans le temps. Ce qui m’a particulièrement marqué dans ce film, et que je retrouve dans beaucoup d’autres productions britanniques, est que le protagoniste n’est pas quelqu’un d’exceptionnel, même avec ce pouvoir. Il vit une vie plutôt ordinaire et ne se sert de son pouvoir que pour l’améliorer au quotidien. Le message du film est très intéressant. De plus, j’adore l’humour décalé britannique.

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Donna Tartt a écrit ‘Le chardonneret’ et ‘Le maître des illusions’, deux romans que j’ai particulièrement aimés. Dans le premier, on suit l’histoire d’un petit garçon qui perd sa mère lors d’une explosion dans un musée. Il va alors récupérer un tableau dans les décombres, ‘Le chardonneret’ de Carel Fabritius  et le garder pendant des années. J’ai adoré les péripéties de Theo Decker, qui doit faire face à de nombreuses contraintes. Le personnage est complexe et profond, et la plume de l’auteur m’a vraiment plu. ‘Le maître des illusions’ raconte quant à lui l’histoire d’un étudiant dont le cercle d’amis qu’il se crée à l’université est très élitiste. Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce livre mais j’ai été très intéressée par la volonté du protagoniste de se faire une place dans ce cercle d’amis, quitte à commettre l’irréparable. En effet, dès le début du roman, on sait qu’un des personnages est tué par les autres, et l’on retrace tout au long du livre le processus qui va amener le protagoniste à être complice de meurtre.

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‘Eternal Sunshine of the spotless mind’ est un film de Michel Gondry qui est pour moi un chez d’œuvre, de par sa mise en scène et son scénario. Il raconte l’histoire de Joel, un homme qui décide d’effacer de sa mémoire toute trace de sa relation amoureuse avec Clémentine. Mais au fil du processus, Joel se rappelle de l’amour qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre et essaye d’empêcher les souvenirs de s’envoler. J’ai adoré le processus d’effacement de mémoire, comme si le personnage revivait sa relation amoureuse à l’envers. Cela m’a rappelé le livre de Hazel Hayes, ‘Out of love’, qui retrace l’histoire d’amour de deux personnes mais en partant de leur rupture pour finir par leur rencontre. Ces deux œuvres posent la même question : est ce qu’une relation vaut la peine d’être vécue même si elle se finira indéniablement.

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Nienke Hoogvliet est une designer qui a conçu un fil d’algues servant dans l’industrie du textile. L’utilisation des algues plutôt que le coton a de nombreux avantages : croissance rapide, surface nécessaire moindre, impact hydrique faible… Ce textile est donc plus écologique. La designer a créé un tapis appelé ‘Sea Me’, composé de fil d’algues et noué à la main dans de vieux filets de pêche. Mais Nienke Hoogvliet ne s’est pas arrêtée là puisqu’elle a également fait des recherches sur les propriétés médicinales des herbes sur l’Homme, et a créé des teintures de vêtements ayant des effets positifs sur la santé. Je suis émerveillée par toutes ces innovations qui ont un meilleur impact sur l’environnement mais aussi sur l’humain. nienkehoogvliet.nl

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Taliesin West est une ancienne école d’architecture que Frank Loyd Wright a construite avec ses élèves. Pour l’édifier, il a utilisé des matériaux trouvés sur place car sa philosophie le poussait à construire des ouvrages qui ne se juxtaposaient pas au paysage mais s’y fondaient, comme si son architecture avait toujours appartenu au lieu qu’elle occupe.

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Kengo Kuma est un architecte qui prône l’utilisation de matériaux naturels tels que le verre, le bambou ou le papier. En 2003, il conçoit La Grande Muraille, une résidence de Pékin, située près de la grande muraille de Chine. Son approche de l’architecture est non seulement écologique, mais également en accord avec l’environnement où sont construits ses ouvrages.