Two young travellers in New Zealand looking for themselves.
Don't wanna be here? Send us removal request.
Text
La splendeur de l’île méridionale
D’accord, d’accord c’était une mauvais blague, mais avouez que n’aurez pas trop attendu pour la suite ! On s’est simplement dit avec Thomas que ce serait plus clair pour vous qui nous lisez, et pour nous qui écrivons de séparer ces deux articles, de la manière dont nous avons ressenti les choses. En effet notre arrivée dans l’ile du Sud de la Nouvelle Zélande a été synonyme pour nous de beaucoup de changements.
Nous avons donc débarqué sur l’île un vendredi matin après une belle traversée. En arrivant, nous nous sommes rendus compte que, l’avant veille, nous avions reçu un mail, d’un certain couple: Marcus & Raychel. Notre email les avait vraiment convaincus, et ils nous proposaient un job parfait pour nous. Marcus étant éleveur de mouton pour la laine, il avait besoin idéalement d’un couple avec un peu d’expérience pour s’occuper de ses vignes car il n’en avait plus le temps. Le but étant pour lui de trouver des personnes capables de travailler de manière autonome pour avoir les mains libres de son coté pour le reste de son exploitation. Le salaire était plus qu’honorable (pour ne pas dire vraiment attractif!) et en plus il mettait à disposition une maison perdue dans la montagne et les vignes pour une bouchée de pain par mois. Évidemment c’était le rêve pour nous !
Nous avons donc répondu à la seconde où nous avons vu le mail, et décidé de nous avancer jusqu’à leur propriété comme ils le proposaient dans le message. L’endroit était magnifique, niché au fin fond de l’Awere Valley, et était en tout point une illustration de la splendeur de l’île méridionale ! Malheureusement il n’y avait personne. Nous avons donc rebroussé chemin jusqu' à la ville la plus proche (40 mn de trajet tout de même) ! A peine arrivions nous dans la ville que nous recevions un mail.. il venait de trouver quelqu’un d’autre, n’ayant pas eu de réponse de notre part… Sur ce, nous nous sommes arrêtés dans un camping, à la fois pour passer la nuit mais aussi pour nous remettre de la déception. Comment dire que ça n’a pas été une réussite au début ! Nous avons failli mettre le feu au van, rencontré un homme vraiment flippant et méchant dans le camping et dormi à coté d’une route où passaient les camions.
Nous étions donc passablement abattus quand deux choses sont arrivées presque simultanément : premièrement nous avons reçu un mail de Marcus nous demandant de passer le voir le lendemain et deuxièmement, nous avons rencontré deux québécoises extraordinaires!
C’est amusant comme une rencontre et un simple mail peuvent changer votre état d’esprit, nous sommes des êtres drôlement versatile, et j’ai parfois l’impression que ce trait est amplifié quand vous êtes loin de chez vous, dans un pays inconnu.
Le lendemain nous nous sommes donc rendu à la ferme Aotea, chez Marcus & Raychel… qui nous re-proposaient le job. Nous attaquerions une semaine plus tard, et nous ne récupérerons la maison que le 10 décembre mais qu’importe ! Nous avions le job !
Nous avons donc décidé pour notre dernière semaine de vacances d’aller voir les Glaciers de la côte Ouest. Quelle claque ! Les anglo-saxons ont un mot pour ça “stunning”. A couper le souffle. Et comme il nous est difficile de vous dire combien ces endroits sont incroyables, nous avons décidé de vous dire pourquoi ils sont une merveille en voie d’extinction. En quelques dizaines d’années, des Glaciers vieux de dizaine de millénaires ont remonté de plusieurs kilomètres. ET bientôt il n’y aura plus rien à voir. Ces endroits sont d’une telle beauté, d’une telle grandeur qu’il paraît fous que nous ne soyons pas tous en train de chercher à les protéger. Nous sommes repartis de cet endroit changés, encore un peu plus.
Nous sommes également repartis de ce lieu…. brûlé ! Enfin un de nous deux! Thomas a eu la bonne idée d’attraper à mains nues un plat super-méga-trop chaud mais heureusement plus de peur de que mal même s’il s’en est quand même tiré avec les doigts brûlés au deuxième degré !
Nous avons fini notre périple le dimanche, et le lundi nous attaquions. Les trois premiers jours ont été très durs. Moralement, physiquement et …hygiéniquement. La petite cabane dans laquelle nous vivons maintenant en attendant la grande maison n’était pas disponible alors nous avons du passer trois jours dans le van et à la bergerie où les conditions, de repos, d’odeur et d’hygiène étaient…. plus que douteuses!
Nous avons également eu un petit choc physique en attaquant à travailler au rythme néozélandais. Les journées ici sont entre 9 et 11h avec une pause de 45mn à midi. Le soleil brûle plus que de raison et les araignées sont très nombreuses.
Alors oui les trois premiers jours j’avais l’impression, quand nous n’avions pas de quoi nous laver, quand je me suis écorchés les doigts jusqu’au sang après avoir mis 2000 élastiques, quand Thomas avait super mal au dos après avoir passé la journée à quatre pattes, que nous allions craquer… Mais nous avons tenu! Mercredi soir nous avons récupéré la petite cabane qui nous sert de refuge jusqu’au 10 et qui nous apparait comme un palace !
Tout les jours j’ai l’impression que nous dépassons nos limites, d’aller plus loin dans nos retranchements. Et l’apport en terme d’expérience personnelle est gigantesque. C’est comme si, ces conditions nous permettaient de nous révéler, comme si poussés à l’extrême nous gommions le superflus de nos personnalités pour ne garder que l’essentiel. Ce voyage est vraiment, l’expérience d’une vie et Thomas et moi en prenons un peu plus conscience chaque jour qui passe.
Sinon on a une adresse postale aussi ! On nous l’a déjà demandé plusieurs fois alors la voilà :
POST RESTANTE
Camille LEOTHAUD-CUSCUSA OU Thomas SIESSE
BLENHEIM POSTSHOP
3 Scott Street
Blenheim 7201
Nouvelle Zélande.
Voilà pour les nouvelles d’ici, ah oui et ça y’est c’est l’été il fait super chaud pendant que nous avons vu que vous crouliez sous la neige ! Ah que c’est incongru!
On essaye de vous donner des nouvelles vite, ou tout du moins régulièrement.
On vous embrasse et on vous aime,
Thomas & Camille
1 note
·
View note
Text
L’inexplicable Nord
Il est plus que l’heure du bilan de notre périple sur l’île du Nord et aussi de vous donner de nos nouvelles!
Ces dernières semaines nous avons du faire face à de très très mauvaises connections internet et nous avons donc repoussé le moment de dresser le bilan de ce premier mois de voyage en Nouvelle Zélande !
Nous nous étions quittés à l’aube de notre arrivée dans la merveilleuse région de Coromendel, et c’est peu de dire que sa popularité s’explique en tous points ! C’est une région qui ressemble à notre côte d’azur, si on enlève 99% du monde qui s’y trouve !! Les eaux sont turquoises et azur et l’endroit est inexplicablement intact et sauvegardé. Nous avions prévu de ne rester que deux nuits mais devant la beauté et le calme de cette région nous avons finalement fait le choix d’y rester quatre nuits, sans le regretter le moins du monde ! Le Coromendel est définitivement un de nos coups de coeur.
Nous avons pris ensuite la direction du centre de l’île du Nord, vers la région de Rotorua, du Lac Taupo et enfin du Tongariro. Cette région est célèbre pour ses paysages boisés, et ses incroyables phénomènes géothermiques ! Honnêtement, si nous avons été séduits par l’incroyable beauté des lieux, nous avons retrouvé dans cette région, des choses que nous cherchions à fuir quand nous avions planifié ce voyage: du monde, un concept qui veut que tout, absolument tout soit payant; autrement dit: du tourisme de masse. Nous avons donc modifié nos plans, et choisis de passer moins de temps que prévu dans ce coin. Nous nous sommes donc décidés à aller passer quelque temps du coté du Mount Taranaki. Pour nous y rendre, nous avons pris “the Forgotten Road” qui était l’ancienne route principale/route de l’or Néo-Zélandaise mais qui aujourd’hui a été remplacée par une route plus moderne et bien moins sympathique. Ces 200 kilomètres sont une pure merveille malgré l’état calamiteux du revêtement du sol !! Ce chemin (puisqu’il est plus question d’un chemin ou d’une gravel road, que d’une route croyez moi sur parole) est imprégné d’histoire, d’âme, baigné dans un cadre de nature sauvage. Nous en garderons un souvenir impérissable !
Nous sommes donc arrivés au Mount Taranaki… ou nous avons appris qu’il était interdit de randonner pour la semaine à venir, à cause du mauvais temps !
Pour être honnête, même si nous nous régalons tous les jours en voyageant.. nous nous rendons compte en même temps que cette vie de voyage itinérante n’est pas faite pour nous sur du long…. et même du moyen terme ! En plus nous avons commencé à développer le mal du pays et finalement cette pause a été le moyen pour nous de réajuster nos plans en fonction de nos envies.
Nouvel objectif: l’île du Sud.. afin de trouver rapidement du travail! Notre seul critère était d’être embauchés ensemble et de pouvoir avoir facilement un logement où nous poser et surtout nous reposer mentalement!
Nous avons eu une chance folle, en une après midi d’avoir eut 4 réponses positives pour des emplois saisonniers, dont une pour commencer le lundi suivant!
Nous sommes donc descendus dans l’île du Sud en prenant le ferry Wellington-Picton. Nous sommes arrivés un vendredi matin.. bien décidés à trouver du travail dans la journée, puisque nous avions quatre contacts sérieux. Mais le voyage étant ce qu’il est rien ne s’est passé comme prévu….
Suite au prochain épisode,
On vous embrasse et on vous aime,
Thomas & Camille
1 note
·
View note
Text
Vers l’aventure et au delà !
Nous sommes partis d’Auckland il y a tout juste une semaine et nous avons sillonné les routes des régions les plus au nord de la Nouvelle Zélande, the Northland & the Far North.
Après les formalités administratives, tellement plus simples que chez nous, nous avons récupéré notre joli van rouge mercredi dernier, direction le nord ! Nous étions lassés de la ville et nous n’aspirions qu’à deux choses: DE LA NATURE ET DU CALME !
Autant vous dire qu’on a été servis ! Nous avons passé notre première nuit dans un magnifique freecamp au bord de l’eau après Whangarei. J’aimerais vous dire qu’on est rentrés dans cette nouvelle vie de baroudeur avec une facilité déconcertante mais ce ne fut pas vraiment le cas ! Le delta de confort entre une vie en van et une vie douillette d’étudiant est plus qu’immense. Les premières nuits ont été douloureuses et les premières douches plus glaçantes que revigorantes! La cuisine est désespérément trop petite pour nous qui adorons cuisiner et qui donc a eu l’idée folle de nous faire croire que c’était facile de voyager!
Cela dit, ce serait faux de tout ramener à une question de confort et de vous faire croire, vainement sans doute, que nous vivons un enfer ! Le fait de découvrir des paysages d’une beauté éblouissante tous les jours a le don de vous faire, presque, tout oublier. Le calme, la paix et la sérénité qui imprègnent chaque endroit de la Nouvelle Zélande nous laisse sans voix. Les eaux limpides et les forêts de kauris géants du nord nous donnent l’impression d’être des enfants et nous rappellent que protéger de tels lieux est une question de moralité pour l’humanité. L’idée même que de tels endroits existent encore sur notre jolie planète nous emplit à la fois de joie et nous fait trembler à l’idée que ces lieux puissent disparaitre pour laisser place à on ne sait quoi !
Sur une note plus joyeuse: je ne suis plus malade ! En effet je viens enfin à bout de cette saleté de maladie que je me traine comme un boulet depuis 15 jours ! Nous commençons enfin à prendre nos marques dans le van et nous sommes convaincus de bientôt passer au level supérieur !
Notre périple en concret :
-Auckland: c’est là où nous sommes arrivés à l’aéroport et où nous avons passé 6 jours au Haka Lodge sur K’road. Super auberge de jeunesse !
-Whangarei: nous avons passé notre première nuit dans la nature à quelques kilomètres de cette petite bourgade, sur la plage de Tamarau. L’endroit était si calme et paisible que ça en était irréel. La plage était située sur une petite baie où l’on voyait les collines verdoyantes d’en face.
-Matapouri: nous avons dormi dans un camping au bord de l’océan. L’ambiance était totalement différente de la veille au soir ! Plage immense de plusieurs kilomètres, beaucoup de vent et l’océan était déchainé. Une ambiance à se pelotonner sous la couette et à regarder un bon film !
-Aroha Island-Bay of Island: On a passé 2 nuits sur la presqu’île d’Aroha Island dans un centre écologique de protection de la faune & de la flore! L’endroit était magnifique et il y avait beaucoup mais alors beaucoup d’oiseaux et surtout de canards qui ont beaucoup aimé Thomas ! On a fait du kayak dans les mangroves et on a enfin pris nos premières douches chaudes ! Yeees!
-Cape Karikari: Après deux jours de kayak et repos à Ahora Island, nous avons pris la direction du Cap Karikari très très tôt ! En effet nous avons été réveillés par une pluie torrentielle pour notre dernier matin à Aroha! Nous avons alors décidé de nous arrêter dans un dinner sur le bord de la route pour prendre un petit déjeuner digne de ce nom ! On s’est régalé, le café et le chocolat chaud du « Rusty Tractor Café » valent le détour ! Et nous nous souviendrons longtemps des muffins moelleux et originaux qu’ils proposent : Fruits de la passion/Chocolat Blanc pour moi et Epinards/Feta pour Thomas ! Nous avons également fait halte à la Puketi Forest pour faire une randonnée dans la foret de Kauri ! L’endroit était magique avec des arbres hauts parfois de 50 mètres et qui peuvent faire jusqu’à 12 mètres de diamètre ! C’est également là que Thomas a oublié le sac à dos sur le toit du van avec nos papier dedans ! Nous avions fait 80 km quand j’ai été contactée par une dame pour nous dire que quelqu’un avait retrouvé nos papiers ! En réalité, les néo-zélandais étant ce qu’ils sont, une vraie chaine de solidarité s’était mise en place à notre insu pour nous rendre nos affaires et nous avons eu la chance de récupérer entièrement nos affaires à peine quelques heures plus tard. Le soir nous avons dormi dans un camping gratuit fantastique, mon premier vrai coup de coeur ! Nous avons pu aller nous baigner (enfiiiiiin) et nous avons joué dans les vagues pendant un long moment ce soir là et le lendemain matin aussi… c’était incroyable !
-Cape Reinga: le plus bel endroit que nous ayons vu jusqu’ici. Dans la légende Maorie c’est l’endroit où les âmes des morts vont rejoindre l’au delà. C’est également l’endroit où la Mer de Tasman et l’océan Pacifique se rejoignent. On se sent vraiment minuscule à cet endroit là devant l’extraordinaire magnificence du lieu. On a ensuite été manger une glace DELICIEUSE avant de rejoindre notre camping pour la nuit ! C’était un camping du DOC dans la Spirit Bay… et honnêtement c’était le paradis sur Terre ! On a été se baigner dans les eaux turquoises, se balader sur la plage à perte de vue. Des chevaux sauvages s’amusaient à galoper dans les collines environnantes et on a eu la chance d’avoir un temps de fou ! Un souvenir extraordinaire.
-Uretiti Beach: En redescendant du Cap Reinga on était crevés, le temps était vraiment pas au top et on avait vraiment envie d’une douche chaude ! On s’est donc arrêté dans un camping du DOC payant qui présentait l’avantage d’être à la fois très calme, sur notre route et surtout qui possédait le saint graal: une douche chaude! Au passage on s’est arrêté dans un petit magasin pour s’acheter un morceau de fromage ! En bref vous l’avez compris: douches chaudes et fromage, hier soir était un soir de fête!
Nous sommes actuellement en route pour le Coromandel qui parait être une des régions les belles de la NZ ! Nous espérons pouvoir arriver dans l’île du Sud pour le début de Décembre afin de nous mettre à chercher du boulot !
On vous embrasse et on vous aime.
Camille & Thomas.



3 notes
·
View notes
Text
Une arrivée en dualité.
Voilà une semaine que nous sommes arrivés en Nouvelle Zélande, nous avons récupéré notre van et nous sommes partis sur les routes. Il est temps pour nous de dresser le bilan de ces premiers jours ! D’un point de vue pratique, tout s’est déroulé de manière parfaite. Nous sommes arrivés jeudi à midi à l’aéroport, jeudi soir nous avions un compte en banque et vendredi soir notre van était réservé. Mercredi matin nous avons récupéré les sous et quelques heures plus tard nous étions arrivés dans un endroit idyllique pour passer la nuit. Notre auberge de jeunesse était bien située, propre et accueillante. Les néo-zélandais sont l’archétype même des locaux parfaits. Serviables, drôles et concernés, ils nous ont ébahi par une gentillesse hors du commun. Nous avons eu une chance inouïe de rencontrer des hommes et des femmes prêts à tout pour nous aider et nous faire nous sentir chez nous. Cependant ce serait mentir de dire que notre arrivée dans ce nouveau pays à l’autre bout du monde a été facile. J’ai passé les deux premiers jours à pleurer, me sentant à la fois perdue et déracinée. Nous avons, plus d’une fois été à la limite de de prendre nos sacs à dos pour rentrer à la maison. En une semaine nous avons dû faire face à plus de frustrations, angoisses, échecs et contre temps que durant les 5 dernières années de notre vie ! Il nous a fallu faire plus de sept banques pour en trouver une qui accepte de nous prendre, et nous ne devons notre compte en banque qu’à l’extrême gentillesse d’un homme qui a décidé de nous prendre entre deux rendez vous devant notre désespoir cuisant. Nous avons vu plus d’une dizaine de vans vendredi sans rien trouver ni à notre budget, ni qui ne soit sale, vieux , usé, pas au point mécaniquement voir tout ça ensemble. Notre van était le dernier de la journée qui nous restait à voir et nous étions totalement abattus avant de le trouver, persuadés que notre voyage allait tourner court. Depuis que nous sommes arrivés nous avons également : bloqué le code de compte de thomas, attendu quatre jours pour un transfert d’argent suite à une erreur de la banque, dépensé trois fois le budget prévu (chambre d’auberge en plus + médicaments + bus), du attendre sous la pluie pendant deux heures, raté deux trains, se tromper trois fois de bus, utilisé tout nos médicaments ou presque, fait une grosse crise d’angoisse et tout ça ajouté au fait que je sois malade, que je tousse sans discontinuer depuis une semaine, que j’ai eu de la fièvre, et que nous ayons douze heures de décalage horaire dans la tête. Cependant ces obstacles nous sont et nous seront bénéfiques. Nous sommes en train de comprendre ce qu’est réellement le voyage. Et nous pressentons que chaque obstacle nous rendra un peu plus patients et un peu moins angoissés. Nous avons de la chance d’avoir nos familles et nos amis, qui ont été là à chaque coup de blues pour nous rassurer, nous donner plus de force et de confiance que nous avions réellement. Ce serait mentir de vous dire que la France ne nous manque pas. Et à chaque coup dur, elle apparait comme une solution de facilité et de repli. Mais c’est aussi là qu’il faut apprendre à laisser passer l’orage et à apprécier les choses à leur juste valeur. Je conclurais ici en disant, puisqu’il serait criminel de ne pas le dire dans cet article, que la Nouvelle Zélande est absolument magnifique. Les quelques paysages vus nous laissent présager un pays d’une beauté indescriptible et à la population locale extraordinaire. Quelle chance nous avons d’être ici. Merci pour tout, à vous tous. On vous embrasse et on vous aime. Camille & Thomas
2 notes
·
View notes
Text
Apprendre à dire au revoir.
A vous qui nous lisez, amis, famille et proche, sachez une chose: ce voyage c'est un rêve qui se réalise. Un long et endurant projet qui se concrétise. Il n'y a pas de mot assez fort pour dire la joie et l'excitation qui nous habite Thomas et moi ce soir. Ce voyage va nous transformer, nous faire entendre grandir et apprendre tellement de choses sur le monde qui nous entoure et plus important encore sur nous même. Nous avons déjà appris tellement. Nous sommes tellement reconnaissant pour l'incroyable chance d'avoir des gens qui nous aime de manière inconditionnelle et qu'on aime de manière inconditionnelle. Tellement de chance d'avoir des parents d'une générosité sans limite sans qui, rien de ce voyage ne serait possible, qui nous encouragent en nous donnant tellement de force et de courage quand eux même ont le cœur lourd de nous voir partir . Tellement de chance aussi d'avoir des amis, qui nous soutiennent, nous écoutent et nous portent et nous font nous sentir à la fois plus fort et plus serein. Tellement de chance enfin d'avoir des familles présentes et aimantes qui nous choyent et nous pousse à sortir de notre zone de confort. Vous quittez est une épreuve à la mesure du bonheur qui nous attend et chaque once de douleur à s'éloigner de vous est une infime part de l'amour que nous vous portons. Alors merci de nous aimer assez pour accepter nous laisser partir découvrir le monde. Merci pour tout, et au revoir.
2 notes
·
View notes