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Aujourd'hui j'ai écouté le premier épisode du podcast Ou peut-être une nuit. Cet extra extraordinaire, le travail minutieux, les informations sont importantes, le rythme est bon. Et surtout, l'écouter donne de l'espoir. J'ai eu beaucoup d'espoir, sur un sujet qui ne m'en a pas offert, pendant très longtemps.
Il y a une personne qui confiait se terre sur les attouchements de la part de son grand-père, en s'étant fait la promesse de garder ce secret dans la tombe. Elle a dit que elle sentait que parfois c'était ce qu'il la rendait vivante, d'avoir un secret à garder, à cacher, à protéger. J'ai trouvé ça très très poigné parce que ça m'a parlé, ça a mis des mots sur un ressenti que j'ai depuis longtemps que je comprenais pas trop, c'est un peu logique d'enfant, donc c'est très touchant et en même temps très fort.
Ma maman préféré, c'est la toute fin. La mère de la personne qui présente a subi de l'inceste par son père. Elle explique qu'il a rabaissé intellectuellement, qu'il se mettait derrière elle quand elle faisait ses devoirs et lui disait qu'elle était bête qu'elle n'arrivait à rien, qu'elle ne savait rien etc. Cette femme a été complexée intellectuellement toute sa vie. Elle annonce que depuis la mort de son père elle a beaucoup changé, d'une manière positive. Elle prend la parole, parce qu'elle a enfin le droit à la parole. Avant, lors des débats politiques, géographiques, d'actualité,, elle se taisait, d'ailleurs elle ouvrait fort les détails les dates des éléments importants. Et elle a retrouvé sa mémoire, de manière fascinante. Elle dit « avant je ne disais rien parce que je ne savais pas. Et depuis qu'il est mort, étonnamment, je sais. » Est-ce que c'est pas merveilleux ça ?
Dernière chose la personne qui présente le podcast explique qu'elle adore sa mère parce que sa mère a tout fait pour que ses enfants aient tout, , alors qu'elle vient d'une famille pas du tout soudée elle. La fille explique que quand elle faisait des bêtises, elle allait voir sa mère et qu'elle était soulagé de pouvoir parler. Parler était une consolation. Sa mère elle ne provient pas du tout d'une famille ou parler était une consolation. Et ça me fait trop chaud au cœur de savoir que on peut construire une famille formidable quand nous-mêmes on a pas connu ça. Je pense que j'avais la croyance très ancrée que moi j'aurais jamais le droit à ça, et que c'était pas pour moi, parce que moi au fond j'étais cassé, j'avais pas les outils pour, je me suis même un peu convaincu que ça m'intéressait pas tant que ça, alors qu'au fond je crois que je suis très famille. La fille explique même que avec ses frères et sœurs ils s'aiment super fort, tellement qu'on leur a déjà parfois fait la remarque au restaurant, on est venu vers eux en leur disant excusez-moi mais vous êtes super mignons vous avez l'air super soudé comme ça ça fait plaisir à voir. Je pense que j'ai vraiment envie de construire ça et d'offrir du réconfort à des gens.
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Il y a trois jours, j'ai eu une séance avec mon psy. On a presque exclusivement parlé de l'inceste. Je vois ce psy depuis deux ans, une relation de confiance est en train de se créer. Pourtant après cette séance, j'ai eu des pensées intrusives insupportables, où je couchais avec mon psy. Je sais que je fais un transfert, je sais que ce sont des pensées intrusives, je sais que ça n'est pas du tout ce dont j'ai envie, je sais que mon cerveau me ramène à des choses connues de l'abus dans un contexte de confiance. C'était pourtant effroyable à vivre, même en rationalisant la situation. Ça me saoule que le le progrès soit aussi long quoi genre.
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Aujourd'hui samedi 2 novembre 2024, je suis allé à ma deuxième réunion SIIA. Encore une fois c'était difficile d'y aller, mais c'était bien d'y aller. Le matin j'étais stressée et en y allant j'étais vraiment à fleur de peau. Et maintenant je me sens un peu validé.
Ce qui m'a marqué cette fois, c'est que déjà le lien était plus facile on se sentait plus proche plus vite. Mais il y avait quand même des moments awkward. Mais ça va. Moi j'ai dit que c'était mon anniversaire il y a deux jours et j'ai parlé du fait que seul ma mère m'a envoyé un message, et que j'ai ressenti un peu de colère au fait que mon frère fasse comme si je n'existais plus, et en même temps c'est un peu bizarre parce que je suis content d'avoir cette Espace, mais je n'ai pas demandé cette distance, j'ai un peu l'impression que la moindre des choses qu'il puisse faire ce serait s'assurer que je vais bien, après ce qu'il a fait, et en même temps c'est sans doute tellement mieux que j'ai de la distance avec ce monstre, et je parlais un peu de l'ambivalence de cette situation. Et ce qui a été super c'est que les deux personnes qui ont pris la parole juste après moi ont validé en s'adressant directement à moi (même si c'est interdit) en me disant que c'est normal d'avoir un rapport compliqué à l'intimité et aux relations fraternelles quand on a vécu l'inceste, c'est normal d'être fâché de se sentir abandonné, c'est normal. Et ben ça m'a fait un bien fou.
Aussi on était pas mal à ramener la problématique de dynamique de pouvoir, d'intimité, d'addiction que ce soit au sexe à la drogue à la dépendance affective.
Et enfin je dirais que ce qui m'a le plus marqué c'est un truc avec lequel je lutte mais que je ne m'avoue pas souvent souvent que je lutte, c'est la question de la légitimité. Toutes les personnes sans exception ont partagé ne pas se sentir légitime d'avoir vécu l'inceste alors que clairement c'est le cas. Tout le monde a dit pourquoi pourquoi je suis comme ça. Tout le monde a hoché la tête quand j à parler de dysmorphophobie et de pas savoir à quoi elle ressemble et d'être étonné quand les gens la reconnaissent parce que elle m'aime ne sait pas à quoi elle ressemble. J'ai Struggle avec ça toute ma vie et c'était hyper libérateur d'entendre ça de la bouche de personnes, et qui font un lien direct avec l'inceste. Life changing. Et moi aussi souvent je me dis mais en fait est-ce que c'était vraiment de l'inceste, est-ce que je suis légitime à en parler avec ce nom-là, est-ce que je m'inventerai pas des trucs, alors que mes souvenirs sont très net et que la violence de mon frère et bien réel et que les conséquences de ses comportements sur moi sont réelles. Du coup c'était validant, inattendu, un soulagement.
C'est moi qui modère la prochaine, je suis un peu stressé, un peu excité, un peu content.
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On a pas de chance. On a connu l'inceste qui est de l'abus sexuel, qui souvent arrive quand on est enfant et en plus c'est au sein de la famille, donc ultra tabou. Et c'est vraiment trois composantes trop moches mais trop moches ensemble qui sont hyper dures à déjouer je trouve enfin j'ai un peu l'impression que c'est genre un cadenas avec une triple combinaison en mode bah c'est très dur de pas fermer sa gueule parce que on a un gros cadenas quoi et a un gros cadenas qui ouais à la fois elle nous fait nous taire mais en plus nous êtes pas à pouvoir analyser les choses très bien pendant pendant longtemps quoi. C'est aussi un élément assez dur je trouve c'est que c'est beaucoup c'est rare que on puisse avoir de l'aide tou suite suite quoi et genre et du coup fin je sais pas c'est un peu un truc qui reste qui me masser qui fermente. Explosif quoi c'est un peu un truc explosif tu me connais pas assez pour dire qu'est-ce qui constitue un explosif vraiment vraiment. Moi je me t'étais toujours étonnée d'avoir une personnalité explosive alors que bref bref justement j'étais quelqu'un de très sage et très effacé très effacé vraiment de l'autorité et tout avec un gros souci avec l'autorité donc c'est compliqué tout ça mais ouais je suis un peu saoulé de tout ça ouais. Enfin ce que je veux dire c'est que pendant longtemps on a mis un peu des étiquettes genre anxieux borderline autiste pour un peu expliquer mon comportement et maintenant je suis surtout en mode en vrai de vrai je pense que c'est surtout polytraumatisé et pas vraiment autre autre chose enfin je suis autiste mais je suis pas sûre d'être borderline je pense que j'ai surtout un stress post-traumatique complexe et bah comme j'étais le seul à investiguer ça c'est sûr que j'ai mis un peu de temps à comprendre quoi.
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Je suis allé à la deuxième réunion SIA, aujourd'hui samedi 19 octobre 2024. Eh bien c'était incroyable. Je peux même dire que ça a changé ma vie. La connexion hyper rapide qui s'est effectuée m'a bouleversée, j'ai passé 2h30 avec ces gens et j'ai vraiment le sentiment de les connaître intimement. Il n'y a qu'à voir nos embrassades pour nous dire au revoir, je n'avais aucune peur, aucune crainte, que de l'amour, je pense que j'ai rarement ressenti ça, c'était fou. Je suis allé vers eux comme si c'était hyper naturel, parce que c'était mes frères et mes sœurs, et ça m'a bouleversé de ouf. un truc qui m'a marqué c'est la gravité qu'on avait tous. Et en même temps ça a cliqué parce que moi j'ai essaie de gravité depuis toujours et je me sentais hyper seul avec ça. Si j'avais peur de ne pas être cru, d'être le seul avec plusieurs membres de ma famille incestueux, et ça n'était pas le cas, Dieu merci. Quelqu'un d'autre a eu cette expérience et ça m'a validé comme jamais auparavant. Dans les partages l'expérience, mon esprit esprit aller à 200 Alleur, j'avais plein de choses à dire et à répondre ((mais on ne peut pas répondre), et ça m'a marqué comme quand le tour de la personne était fini et que je pouvais potentiellement parler, je sentais comme une grille, une cage qui se refermait sur moi, c'était dur de prendre cette place. Mais ça a été été. J'avais envie de dire que moi aussi c'est mon frère qui m'a fait subir des attouchements, comme la moitié des gens ici, j'avais envie de dire que j'essaye de ne plus dire que c'est mon grand frère mais que j'ai un frère plus âgé, comme ça ça indique de la distance parce que grand frère c'est inclus quand même une notion de protection je trouve, j'avais envie de de dire que ça me saoule un max parce que on a pas voulu m'écouter quand j'étais enfant et on a pas voulu me prendre au sérieux et comme je me sentais abandonné j'dédié ma vie à m'occuper des autres et j'étais infirmier j'ai fait un gros burnout, et lui aussi il est infirmier et ça me dégoûte qu'il ai accès au cœur des gens au cœur des gens vulnérables en plus parce que c'est comme ça que ça va commencer ça me fout le démon j'ai la rage franchement j'ai le démon. J'avais envie de dire que une enfance ou mes parents savait très bien qu'il y avait des problèmes de violence de mon frère sur moi et ils ont ignoré ça, ça a quand même bien contribué à m'amener vers des partenaires violons, envers lesquels je nourris une relation totalement toxique et je suis responsable aussi ça se fait à deux une relation toxique si avec une personne qui est toxique et que l'autre là-bas écoute je me barre c'est bon on est bon en fait fin l'histoire mais moi j'avais aussi ce truc où j'avais vachement peur d'être abandonné alors je restais et j'étais trop content que quand ton partenaire il est archi toxique et qui te fait des des menaces au suicide pour un ou pour un non bah il te montre que tu comptes pour lui quoi que t'as de l'impact sur une vie et quand t'as pas connu ça dans son enfance t'es là waouh je me rends compte que c'est horrible ce qui se passe mais quand même un peu waouh c'est chaud. Ouais j'avais envie de dire à quel point c'est ravagé comme plein de mes soucis aujourd'hui Deco de là quand même et que bah j'aurais quand même pu si j'avais reçu de l'aide de la part de mes chers parents j'aurais quand même pu prendre ça en charge plutôt quoi et genre. Ça m'aurait fait du bien d'apprendre quelques années plus tôt à pas juste repousser les gens comme si c'était la seule manière de relation P FKN R, ça m'aurait fait du bien de me rendre plus vulnérable, ça m'aurait fait du bien de main des liens sincères plutôt de brûler des ponts. J'ai brûlé des ponts de ouf moi, quand on est trop proche et trop intime c'est grave douloureux du coup il est bon ça donne l'impression de se libérer c'est ouf mais c'est tellement horrible mais en plus comme moi on me l'a fait j'étais là mais c'est horrible horrible ce truc je suis là ouais j'ai fait ça moi moi aussi j'ai commis cette horreur.
Bref j'ai pas fini de voir à quel point la liste des choses liée à ça est longue et combien j'ai fauté et combien j'ai été abandonné aussi. Ça va être encore quelques claque dans la gueule mais j'ai hâte. Je suis prêt.
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Ce qui me parle le plus : - nous comprendrons ce que le mot sécurité veut dire - ce sentiment de désespoir et d'auto-condamnation disparaîtra - nous perdrons notre sentiment de honte toxique et gagnerons le respect de nous-mêmes - le dégoût disparaîtra - nos abuseurs n'auront plus aucun pouvoir sur nous - la peur de l'amour et de la sexualité nous quittera / nous saurons intuitivement comment gérer l'intimité sécurité, dégoût, honte, peur de l'intimité
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Depuis quelques semaines je vois une nouvelle psy. On a dû faire une ligne de vie, cet exercice où on met tous les éléments marquants de notre vie. Et ça me saoule parce que le premier élément qui figure c'est inceste, ou plutôt attouchement. Et ça me DEG. J'en avais déjà parlé à des psy mais dès qu'on aborde le sujet je me désinvestissais de la thérapie. Je pense que ce qui était confrontant c'était que je parlais d'un truc aussi énorme que ça et que j'étais face à quelqu'un qui disait rien et qui me fixait et c'est hyper dur comme sentiment ça me ramène vachement ma famille était incapable de faire à ce problème. Là c'est la première fois que je me sens prêt, que j'ai travaillé sur mes limites et que je peux un peu plus dire quelque chose à la personne en face, par exemple je suis étonné de votre manque de réaction je suis pas un truc comme ça mais avant c'était inconcevable de parler à mon psy et là je crois que ça va aller mieux et c'est cool. Ca me terrifie mais c'est cool.
Je pense que ça me choque toujours aujourd'hui de voir à quel point l'inceste t'as eu un impact sur ma vie. J'avais pas envie de voir à quel point ça m'a affecté mais je me rends bien compte aujourd'hui que j'ai du mal à construire et surtout à maintenir des relations je brûle des ponts je brûle des ponts de ouf. Je me suis trompé persuadé que j'étais bon je moi aussi et que ça valait pas la peine de continuer. Qu'on m'aide pas je peux grave l'accepter parce que on peut pas toujours aider tout le monde et tout genre voilà, mais qu'on soit totalement apathique face à cette problématique ça m'a toujours dégoûté et c'est grave un truc où pendant longtemps j'ai préféré rien dire. J'ai eu des retours hyper trash de la part de gens que je considérais comme des amis. Et j'ai grave laissé couler parce que j'étais choqué et surtout parce que je savais pas ouvrir ma gueule je suis trop content aujourd'hui de pouvoir dire, si mon ancien meilleur ami me re relâche à ce qu'il m'a dit, vraiment je lui dirai ferme ta gueule, ferme ta grosse gueule, enfoiré. Bref ça m'a beaucoup secoué de lire les 12 promesses et de voir que bah tout me parlait tout raisonnait de ouf quoi et que surtout c'était la première fois que je tombais sur quelque chose qui me parlait autant et c'est dur dur parce que j'ai déjà fait mes recherches là-dessus mais y'a rien à faire y'a que quand ces gens concernés qui se bougent que ça a vraiment un impact on dirait. Du coup merci.
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Première réunion : j’étais absent.
Première rencontre 5 octobre 2024
Une rencontre = 2h30 avec une pause.
2 rdv/mois.
Une fois par mois rendez-vous de partage puis workshop sur une thématique proposée : aider à écrire une lettre lettre, recherche juridique, selon les urgences de chacun chacune.
Mode de communication : toujours commencer par se présenter, parler en jeu, anonymat et confidentialité, faire attention aux autant de paroles, on intervienne quand on le souhaite et lorsque la personne présente ta terminé, on remercie le partage à la fin d'une prise de parole.
Volonté d'ouvrir une ASBL 150 €. Seuls les personnes qui veulent s'investir dans la ASBL de manière administrative feront cela n'est pas du tout une condition pour participer aux réunions et au groupe.
GUIDE DE MODERATION - REUNION SIA ANONYME
Bonjour, Je m’appelle……….. et je suis survivant.e d’inceste ; je vous souhaite la bienvenue à cette réunion de Survivants de l’Inceste Anonyme, dont la durée est de environs 1H. Je suis votre modérateur.ice pour ce soir.
Je vous demande tout d’abord un instant de silence afin de penser à ce pourquoi nous sommes réuni.e.s ce soir.
< Attendre quelques minutes de silence>
1. Nous allons maintenant lire la lecture « Pour les membres des autres programmes en 12 étapes »
2. Nous lisons maintenant les douze étapes, les douze traditions ainsi que les promesses.
< distribuer les feuillets qui contiennent ceci et demander des amis de lire.
3. Y’a-t-il des nouveaux.elles dans la salle ? Si oui, alors soyez les bienvenu.e.s parmi nous. Voici une pochette qui contient des documents sur Survivants de l’inceste anonymes. Nous sommes à votre disposition pour répondre à toutes vos questions et échanger avec vous à la fin de la réunion.
4. Nous allons maintenant ouvrir les partages. Je vous rappelle nos règles de partage. Merci de vous présenter avant de partager et de toujours partager sur vous-même en employant le JE. Merci de faire attention au temps de partage afin de laisser à chaque personnes l’occasion de partager. Merci d’accueillir le partage de l’autre dans le silence sans faire de commentaire, de critique et sans porter de jugement et sans l’interrompre.
5. Nous terminons les partages vers (11 heures) et réservons la période qui suit aux échanges et débats ouverts. Nous sommes libres pour poser des questions et y répondre aussi.
> Ouverture des partages
Au moment de clore cette réunion :
6. Je vous rappelle que les partages faits ici sont strictement personnels. Prenez ce dont vous avez besoin et laisser le reste. Par ailleurs, ce qui se dit ici doit rester absolument confidentiel et retourner à l’anonymat.
Nous pouvons parler librement sachant tout ce que nous entendons et voyons ici doit demeurer entre ces murs.
7. Faire passer la septième.
8. Enfin que ceux qui le souhaitent se joignent à moi pour la Prière de la Sérénité :
Mon Dieu (ou dieu tel que nous le concevons), donne moi
La sérénité
d’accepter les choses que je ne peux changer
Le courage
de changer les choses que je peux et
la Sagesse
d’en connaître la différence
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