#y a quelques semaines c'était Salope!
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echo-s-land · 3 months ago
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Rien de mieux que de se réveiller avec Le Cordon de Bigflo et Oli dans la tête /sarc
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histoiresdemecs · 6 years ago
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Le rebeu marié
Histoire vraie Suis pas un écrivain mais quelques mots suite à une annonce cul passés le 16 juin 2010. Un avis aux lecteurs, Ce qui suit est vrai, Ce n'est pas un récit fantasmé. Aimant pomper à fond  j'ai eu 6 appels  dont 3 se sont concrétisés. Le premier mec le lendemain du passage de l'annonce : 
-Allo , tu suces? 
- bonjour, je réponds, ouais j'aime ça. 
-Et t'avales ? 
-oui c'est mon truc 
-Mais je me fais que sucer je fais rien, moi.
-c'est OK pour moi.
-T'es où?
Je lui dis où je suis (je donne jamais l'adresse mais rencart à 200 mètres pour voir si tout est clair). Je lui précise tout ça et il me réponds : 
-quand ? 
-quand tu veux je fais . 
Il est un peu sur la défensive  aussi je lui dis : 
-moi c'est Phil et toi? 
-Moi c'est A......, J'suis algérien, je peux être là-bas dans une heure, tu poses pas un lapin, j'ai vraiment envie!  
Bref je lui dis comment je suis , que j'attends à tel endroit, il me dit qu'il a un tee-shirt rouge et qu'il à 43 ans etc...Une heure plus tard , je vois un mec avec un tee-shirt rouge et jeans  qui approche , hésite...  Pour le mettre à l'aise je fais quelques pas vers lui : 
-Salut , Moi c'est Phil. Salut , on va où ? 
-Suis moi si t'es OK. 
-Je te suis. 
On monte.  Il est plutôt pas mal, mince ,petit. Un beau visage et un petit ventre. Je le précède, J'ouvre la porte et m'efface pour le faire rentrer, je le suis et là il à déjà la queue à l'air. 
-Ben t'es un rapide, je fais . 
Et là la timidité fout le camp. J'suis là pour ça  qu'il fait, Ben oui! Que je suis bête!  Et me voilà à genoux. Je la prends en main, Il a une bite de taille normale mais épaisse et surtout dure comme une tige d'acier, Son gland est superbe. Ma langue s'attarde délicatement sur ce gland magnifique et il commence tout de suite à gémir: J'entends :  
-"suce bien à fond" 
et il me fourre sa queue bien profond. Je m'applique.J'ai le nez dans les boutons du jeans, il a toujours la queue qui sort de la braguette. 
-Mets-toi à l'aise 
je fais et je retourne au boulot, il ouvre sa ceinture et fait tomber le fût et le calbut. Le poil est taillé court et je découvre ses couilles bien pendantes et très sombres de couleur.Je le reprends en bouche cette fois en lui caressant les burnes . Il aime, il le dit avec beaucoup de mots et de gémissement . Il a les cuisses poilues . Je descends sur ses boules  mais il me reprend la tête et la remet où elle était. 
-T'arrêtes pas ! 
Cette fois il me tiens bien la tête à deux mains 
-continues, c'est bon , Oh P......"
Je l'ai pas senti venir, Il jouit à longs jets en fond de gorge en me maintenant la tête. J'aime sentir les spasmes d'une queue qui se vide. Son foutre est agréable au goût, et je ne sais pas depuis quand il ne s'est pas vidé mais il n'est pas avare le bougre . En quelques minute je l'ai asséché (que je crois). Je prends un pied génial , j'avale en prenant mon temps et il a la bonté de me laisser sa bite en bouche alors que tant d'autres se retirent de suite. Je récupère les dernières perles de nectar et lui rends une queue toute nette mais plus molle. Il remonte le jeans en oubliant le calbute , ça nous fait marrer. Il me dit  
-C'était bon , j'étais chaud, t'as aimé? 
je ne peux que répondre par l'affirmative. Il s'assoit sur le canapé et me demande un verre d'eau : 
-J'ai de la bière si tu veux? 
-Oui je veux bien. Donc bibine pour deux!  
Il me demande si je fais ça souvent, je lui réponds que je fais le plus souvent possible parce que j'aime ça. Il me dit : 
-tu sais, j'suis pas PD , j'suis marié. 
A mon tour de poser une petite question : 
-Et toi, tu te fais souvent pomper ? 
-J'aimerais bien qu'il fait mais c'est difficile de trouver un mec qui pose pas de lapin et j'aime les mecs qui avalent. 
Un point pour moi. La parlotte tourne court et on boit nos bières en silence pendant quelques instant. Les bières sont bues, il me demande s'il peut aller pisser. Je lui indique la porte et il va faire son affaire, je l'entends pisser, il pisse dru.........ça fait quelques instant qu'il ne pisse plus mais toujours pas de bonhomme. Il sort enfin, et là surprise, le jeans débraguetté, il a la queue à la main et se caresse le gland de l'autre et me dit d'une manière qu'on ne saurait refuser 
-tu veux bien me sucer encore ? Si t'as le temps ? 
-Eh bien , dis-je,  t'as pas jouit depuis quand? 
-Je me suis branlé ce matin. 
Je baisse son pantalon sur les chevilles, le pousse gentiment sur le canapé et m'agenouille entre ses cuisses. Sa bite est encore en semis repos et c'est une douceur exquise que de sentir un mec bander entre mes lèvres. Il est abandonné sur le canapé, tout détendu, il respire lentement, et soudain je sens couler sur ma langue un petit jet d'urine, juste un filet. Il ne s'en rend même pas compte, du moins , je crois. Tout se passe cette seconde fois beaucoup plus sensuellement du moins au début. Un petit quart d'heure plus tard, il fait sauter les godasses, le bénard et le calbute, il a gardé le tee-shirt, me fait m'allonger carrément sur le sol et se place au-dessus de ma bouche. Maintenant je ne pompe presque plus , mais il me lime avec force et douceur, il va loin et il parle beaucoup ce que j'aime bien : 
-Oui, ouvres, ouvres bien, Oh, putain , je sens que ça vient, ouvres, je veux te voir avaler !
Je commence à avoir la mâchoire un peu raide. Je ne vois que son ventre, tout le haut de son corps est à l'arrière de ma tête. Ses bras tendus prennent appui sur le carrelage, j'ai mes mains sur ses cuisses. 
-ouvre !! ( cette fois il me gueule dessus) 
-t'aimes ça , hein ? 
Maintenant, il me baise la gueule à grand coup de reins. Je commence à couiner. Toujours impeccablement habillé, je bande comme un malade, je commence à me caresser d'une main, mais il m'en empêche en disant: 
-t'occupes! 
Ses coups de reins ralentissent de temps à autre, il se retire presque pour repartir à la charge. Il est bavard et cela me pousse à être encore plus à sa disposition. Ses couilles me battent le menton. Il se lâche vraiment. Sa bite est épaisse, et j'ai du mal à tenir l'ouverture
-Ouvres bien, comme ça, oui, laisse moi faire , là, bien salope! Tu vas voir, j'vais t'faire jouir de la bouche
Ca y est le mot salope est lâché, du coup mes mains attrapent ses fesses qu'il a lisses, alors que les cuisses sont très velues, pour mieux le sentir en moi. Je couine de plus en plus. 
-Ouais, prends ton pied salope, tu veux du foutre, j'en ai plein, MAIS OUVRES CONNARD! Ouais, putain, c'est bon! oh! putain  
Il ralentit un peu la cadence. Ses coups de bites m'emportent quelque part, loin, loin. Il sent que je suis complètement parti (de l'expérience, c'est sûr). J'essaie de me caresser mais il m'en empêche à nouveau 
-T'ES  PAS LA POUR CA! Contentes-toi d'ouvrir ta p'tite gueule de salope! J'vais me branler en pensant à toi ce soir
Comme il a ralentit  le mouvement, j'en profite pour refaire le plein de salive et commence à pomper bruyamment. Je le sens se raidir un instant 
-Ouais , ça monte, tire bien, Oh! putain, j'vais bientôt cracher, mais j'veux te voir avaler le jus, fais gaffe, garde-le dans ta bouche, t'as compris ?
- MMMmmmhmhm
-Compris?
-MMmmmhmh !
Son va-et-vient est très lent  maintenant mais toujours profond.
-Prends-moi les boules, ouais, putain, ça vient , continues, tu vas voir le cadeau. C'a y est, ouvre bien ma p'tite pute que j'te crache dans la gueule comme t'aime !
Tout mouvement arrêté, un premier jet abondant et puissant rebondit sur mon palais pour glisser sur ma langue, suivit d'un second. Il y en aura trois autres. Il jouit vraiment d'une manière puissante en poussant des Oh! putains! à chaque lâcher de foutre. J'essaies de tout garder en bouche et j'y parviens.
-Continues, aspires bien, j'en ai encore dans la bite
Cette phrase me fait jouir et je lâche tout dans les fringues sans même me toucher, c'est rare mais ça arrive. Je m'empresse de téter bien que cela ne soit pas aisé avec tout ce que j'essaies de garder. Il se retire doucement , se redresse et son regard vient se poser sur moi. 
-T'es vraiment une salope, ouvre et montre moi comment je t'ai enfoutré, oui, pas mal ... Avale maintenant! Je me redresse et reprends mes esprits pendant qu'il va pisser. Il revient un instant après en me disant : 
-'t'en ai gardé un  peu, j'crois tu aimes aussi
Devant mon air étonné, il réplique "allez ouvre", et m'a envoyé deux bonnes rasades de pisse. Depuis ce 17 juin , il revient  une à deux fois par semaine pour se vider. Pas plus de cinq à sept minutes . Il arrive , je pompe , il se vide, va pisser un  peu et m'offre le reste. La vie est parfois simple.
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lidiotutile · 3 years ago
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#2
Au fond, nous étions surtout des amis qui baisions. Et plutôt bien. Elle avait un rapport à la chose sexuelle qui se trouvait aux confins de l'affect et de la solennité. Elle enchaînait les hommes à une fréquence quasi-frénétique et prenait bien soin de n'en aimer aucun. Elle se faisait des amis et ils venaient chez elle pour la baiser, voilà tout.
Je ne l'ai jamais vue hors de chez elle. Nous n'avons jamais bu de verre, encore moins dîné au restaurant ensemble. Nous étions tout de même de bons amis, elle me racontait ses aventures débridées, sa vie sexuelle singulière et foisonnante. Son idée du désir m'intriguait un peu. Je me sentais parfois comme un petit joueur en pensant à son contingent d'amants.
Pour autant, je savais que je faisais partie de ses préférés parce que je mettais beaucoup d'intérêt et d'attention durant nos sessions. Durant ces soirées, j'étais à elle et elle était à moi. De toute façon, je ne sais pas faire autrement. Je ne venais pas pour du sexe, je venais pour m'occuper d'elle. Je la baisais ELLE et je crois qu'elle appréciait ça même si elle fuyait le sentimentalisme comme la peste.
En préambule de nos soirées, elle avait toujours l'interdiction de se toucher les 24 heures précédentes et je ne me privais pas de lui envoyer des messages salés. La tension montait doucement pour arriver à son paroxysme au moment où je sonnais à sa porte. “La journée avant ta venue, c'est toujours spécial, je le sens dans mon ventre, je sens qu'il va se passer quelque chose” m'a-t-elle dit une fois.
Elle sortait de sa douche et m’accueillit en peignoir. Je n'ai même pas prononcé un mot avant de la plaquer contre un mur en l'agrippant par le cou pour manger sa bouche avec gourmandise. J'ai fermé la porte nerveusement. Elle était prise dans mon piège, ou moi dans le sien, allez savoir.
Ma main s'est alors promenée sous son peignoir, son corps était encore chaud et même un peu humide, je sentais des gouttelettes perler de ses seins, sa peau sentait la noix de coco. Nous étions ensemble depuis quelques secondes que mes sens étaient déjà très échauffés, il fallait redescendre un peu. “Allez, on va dans ta chambre” lui ai-je intimé en l’entraînant par une claque sur le cul presque triviale.
Je l'ai allongée sur le lit, son peignoir n'était pas encore retiré, juste ouvert sur son sexe et sur un sein qui dépassait, c'était légèrement obscène. Je la dévisageais des pieds à la tête en enlevant mes vêtements sans hâte. C'était drôle de la faire un peu mariner. J'étais enfin nu, à demi-dressé.
Elle s'est assise sur le lit et s'est jetée sur ma queue. Elle poussa un soupir d'aise et commença à me pomper avec enthousiasme. Ses mains se promenaient sur mes cuisses, mon ventre. Elle donnait l'impression de se nourrir après une faim qui la taraudait depuis un moment.
Sa tête allait et venait frénétiquement sur mon sexe qu'elle sortait de sa bouche bruyamment avant de promener sa langue sur mon gland. Elle ne me faisait pas une vulgaire gâterie; pour elle, c'était de toute évidence une expérience importante, presque mystique. Elle honorait avec sérieux ce membre qui lui était offert. Elle y prenait peut être plus de plaisir que moi alors que pourtant, j'étais bien loin.
Je lui ai alors pris les cheveux à la racine avec mes deux mains. Sa récré était terminée. Après avoir gentiment accéléré le rythme et tapé un peu au fond de sa gorge comme un méchant garçon, j'ai placé ma queue sur ses lèvres, à l'entrée de sa bouche. Je tenais sa tête de façon à ce qu'elle ne puisse bouger.
– Donne-la moi !
Ca me fit ricaner. J'ai ensuite pris mon membre pour le promener sur son visage, ses joues, tout autour de sa bouche. Elle essayait de le gober sans y parvenir en couinant de frustration avant que je la remettre entre ses lèvres, tout au fond de sa bouche. Je poussais fort mon bassin en elle, en fixant ses yeux rougis et humides, j'ai même fini par pincer le nez de ce petit soldat en apnée. Quelques secondes, juste pour lui montrer que je pouvais le faire.
Puis j'ai relâché toute pression, les larmes coulaient sur ses joues et en retirant mon sexe, de longs filets de bave s'écoulaient de sa bouche et se posaient en filament sur son menton et tombaient sur ses seins.
– Ne t'essuie pas.
Le visage souillé de bave et un peu interloquée, je la pousse à s'allonger sur le lit pour me jeter sur elle et l'embrasser à pleine bouche en lui tenant de nouveau les cheveux. Sa bave aussi, était à moi. Je lui ai ensuite mordillé la lèvre, l'oreille, le bout de son sein, ce qui l'a fit tressauter puis je me suis relevé, je l'ai alors regardée en silence.
Je savais où elle rangeait ses capotes et en ai chaussé une avant de revenir sur le lit. Là, j'ai écarté une jambe d'un geste du genou, puis l'autre. Sa chatte ruisselait d'envie et c'est avec facilité que j'ai écarté ses parois pour me planter tout au fond d'elle. Elle ne cria même pas, elle m'a juste reçu dans un souffle qui semblait presque surpris. Son ventre me reçut avec aise et soulagement.
La pénétration, ça n'a jamais trop été notre priorité. Oui, elle aimait ça et moi aussi, mais ça ne durait jamais trop longtemps, nos jeux étaient un peu plus cérébraux. Je l'ai quand même limée de longues minutes comme ça, sur elle, en gémissant dans son cou puis en allant plus fort en tenant ses cheveux, encore. Je lui ai demandé de se mettre à quatre pattes.
J'allais la reprendre mais une idée m'est venue. Son peignoir, jeté au pied du lit avait une ceinture en tissu. La vue de son cul offert et de titilla mon envie. Je lui ai ordonné de ne pas bouger alors que je m'emparais de cette fine lanière de tissu. Joignant ses deux extrémités à ma main, c'était devenu une cravache de fortune avec laquelle je commença par caresser sa fesse, ce qui l'a fit sursauter.
A ce moment, elle ne doutait plus, elle comprit que j'allais la dresser. Un premier coup cingla dans un sifflement sec et posa immédiatement une marque rouge sur son cuir. D'autres suivirent, réguliers, constants dans leur méchanceté. Je fus moi même étonné de la fluidité des gestes que j'accomplissais, sans hâte ni fébrilité, totalement concentré dans cette action de possession et de plaisir cérébral.
Elle aussi vivait ça à l'intérieur. Elle ne réagissant quasiment pas à mes séries de coups qui pourtant montaient en intensité, elle se contentait de serrer les poings et de se retenir de se toucher les fesses. J'ai alors voulu l'entendre:
– Ca te plait ?
– ... Oui.
– T'en veux encore ?
– ...
– Alors ?
– Oui, encore
J'ai souri. Elle me défiait et elle devait en comprendre les conséquences. J'ai espacé cette dernière série de gifles pour qu'elle soit plus forte que jamais et frappe là où la peau est la plus fine, la plus sensible. A la frontières des fesses et des cuisses notamment. Son cul était d'un rouge vif qui me faisait me dire que j'avais bien travaillé.
J'ai constaté alors que je bandais au maximum. J'ai remis une capote et l'ai prise à quatre pattes, la ceinture toujours à la main. Je lui fouettais gentiment le dos. Puis, réalisant que la longueur était bonne, j'ai passé ses mains derrière le dos pour les lui attacher.
Elle était totalement à ma merci, sans défense possible. J'en ai profité pour la mettre à genoux et la faire me regarder. Je lui a giflé le visage en riant. Une fois, deux fois, pas trop fort. Encore une paire de gifles puis des claques sur le bout de ses seins. Sur son pubis. Chaque punition la rendait un peu plus tremblante et fébrile. “Je fais ce que je veux de toi et tu n'y peux rien !” ai-je fini par lui dire de manière presque enfantine en tordant son téton entre mes deux doigts.
Je poussais un peu, je croyais qu'elle allait cracher son safeword mais ça n'a pas été le cas. Elle ne voulait pas me donner ce plaisir.
Je l'ai remise alors à quatre pattes et je l'ai baisée. Je trouve le corps d'une femme magnifique dans cette position, les mains entravées. J'y suis allé très fort, dopé par ce tableau magnifique, les bruits obscènes d'air comprimé dans son sexe, ses gémissements et les odeurs mélangées de cyprine et de transpiration.
Après l'avoir détachée, je lui ai ensuite passé cet accessoire décidément utile au cou et tenait les deux bouts de mes mains. Elle devint mon petit cheval a qui j'ai passé la bride après l'avoir dressé à coups de fouet.
Je l'ai prise comme ça un moment. Mon emprise sur son cou variait plus ou moins fort. Je ne forçais jamais trop, la symbolique suffisait à me faire prendre mon pied. Elle était tellement soumise entre mes mains et mes actions suffisaient à la rendre docile, sa capitulation était totale. C'est en ayant cette pensée en tête que j'ai tout lâché. Mon autorité était faite, en user plus encore m'aurait déplu.
Il y avait un miroir dans un coin de sa chambre. Je lui ai demandé de se mettre à genoux devant. J'étais tout derrière elle et ma queue toujours bien raide se promenait de ses reins à la naissance de ses fesses. Ma tête émergeait de derrière son épaule, je tenais ses cheveux d'une main, son cou de l'autre.
“Et maintenant, touche-toi. Observe de près la salope que tu es, je t'interdis formellement de détourner le regard.”
Elle a écarquillé les yeux devant cette consigne sûrement inédite pour elle en s'exécutant. J'ai lâché ses cheveux, elle ne rechignait plus devant l'exercice. Je l'encourageais en me branlant moi aussi sur son dos et en lui glissant des mots méchants dans le creux de l'oreille. Son corps ondulait de plus en plus à mesure qu'elle approchait de l'explosion.
Je lui ai demandé de me dévoiler les choses les plus perverses qu'elle avait faite. Elle n'a sélectionné qu'une seule anecdote. En continuant de se toucher, elle m'a raconté avec un sourire en coin qu'elle avait passé la semaine avant son mariage à coucher avec son meilleur ami, témoin de son futur mari. Et même qu'elle avait adoré ça.
Je me mis alors à l'insulter fiévreusement “T'es une pute”. Elle répétait mes mots en se touchant de plus en plus vite et fort “Je suis une pute, je suis pute, je suis...” et puis elle a commencé à jouir en se regardant faire. Il y a eu une sorte de panique dans ses yeux, une incompréhension peut être. Je pense que son cerveau ne comprenait pas tout ce qu'il se passait en elle.
Je tenais fermement sa tête pour ne pas qu'elle se dérobe. Elle a joui en silence, choquée par son propre spectacle, la bouche entrouverte, le corps totalement tendu avant de s'affaisser sur lui même. Son esprit s'est ouvert en deux, partagé entre le plaisir venu de son sexe et l'incongruité de voir ce corps jouir, comme un spectacle connu et inconnu à la fois.
En tous cas, provoquer cette tempête en elle m'a fait exploser aussi. Alors que son corps était pris de tremblements contre moi, je tressaillais, j'ai griffé son dos et j'ai enfin joui dans un grognement sourd. Un trait de mon foutre ornait le bas de son dos. Nos corps ruisselaient de transpiration.
Le lendemain, elle m'a texté. “Merci pour hier, c'était vraiment bien”. A son échelle, c'était presque une déclaration d'amour. On a convenu de se revoir sans trop tarder.
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dinapaume · 7 years ago
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Toute chose à écrire pour moi et surtout concernant L'i…, est arrachée des autres parties, il n'y a pas de commencements, pas de débuts, pas de milieux ni de fins. Peut-être ai-je le cerveau monté à l'envers, peut aussi ai-je un peu tous les âges en même temps, au fils des jours, des minutes et des semaines, il n'y a jamais aucun fil conducteur sinon celui de mon inconscient qui, par définition,  se dérobe à moi. Un jour j'ai lu ces traits : “ "Je est un autre. La vraie vie est absente ; nous ne sommes pas au monde." De ce jour dont je ne peux évidemment pas donner l'âge, Rimbaud est devenu mon poète préféré. Je n'ai pas toujours été au monde et je ne le suis pas toujours. Mon corps, cet ennemi qui m'a définie comme salope, je m'en suis évadée à tel point que certains souvenirs ne me reviennent qu'aujourd'hui, … J'ai 38 ans. J'ai tellement peur. Peut-être aussi ai-je de faux souvenirs de l'i… puisque que j'ai d'autres faux souvenirs qui ne concernent PAS l'i… Par exemple, je suis persuadée que ma famille et moi avons habité un autre lieu que l'appartement où nous avons toujours vécu. C'était juste dans une maison de l'autre côté du cimetière derrière lequel est planté notre immeuble. J'avais une sorte de gros ballon jaune, un ballon assez gros pour que je puisse poser mon cul de petite fille dessus et me faire bondir avec, de petits sauts qui me faisaient du trac au ventre. Enfant, j'ai donc demandé à mon père de me montrer la maison derrière le cimetière dans laquelle nous avions vécu, ce à quoi, étonné, mon père m'a répondu que nous n'avions jamais déménagé. Ma mère a du me le confirmer. Parfois je crois devenir folle, ce souvenir très précis d'une bite circoncise, beaucoup trop dure dans la bouche, est ce que c'est vrai ou est-ce que c'est faux, est-ce que ça a vraiment eu lieu ou est-ce mon cerveau retord qui a pris un ballon jaune  pour me faire bondir ailleurs ? Sur ce point ma mère à une réponse : rien de tout cela n'a pu avoir eu lieu  ; elle l'aurait vu, elle l'aurait su, et c'est mon père qu'elle aurait envoyer sauter quelqu'un ailleurs ! Elle et moi n'en avons jamais parlé, mais lorsqu'elle voit des histoires comme celles-là ayant eu cours, ... c'est ce qu'elle hurle à qui veut l'entendre... Bien que souvent lorsqu'on hurle, personne ne veut entendre. Je suis sous anxiolytiques depuis mes 17 ans, sous anti dépresseur depuis mes 28 ans, et il m'arrive de devoir prendre des neuroleptiques.  C'est bien la preuve qu'il y a quelque chose qui ne va pas chez moi. Mon père, quant-à-lui, est désormais muet. Comme avant il passe sa vie à faire des photos, mais depuis l'arrivée des ordinateurs, il trafique celles-ci sur son écran.  Parmi ses photos, beaucoup envoyées à des concours et beaucoup de prix... Parfois, il gagne des places de cinémas et il m'invite, moi, sa fille. Et, comme avant, je ne dis pas Non, parce que je n'ose toujours pas le faire, ou peut-être parce que j'aime ça,  ou peut-être parce que tout ça n'a jamais eu lieu, et que je veux me faire pardonner, je n'en sais rien. Parfois, il plonge encore sa main dans mes cheveux ou me caresse la main. L'amour d'un père pour sa fille, et c'est tout.
Dina Paume
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cum-in-my-heart · 4 years ago
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Madame Kara et ses fils
Extrait de : Contes de la Plaine-Pesticide
« On ne juge pas ceux qu'on ne connait pas ! » Voilà ce que répétait sans cesse madame Kara à son fils cadet, Anthony. Une phrase qu'elle articulait sans lassitude et exprimait comme un véritable mantra. Bien qu'elle n'eut aucune idée de ce que pouvait être un mantra.
A travers ce principe elle ne protégeait pas les autres de l'éventuel jugement de son jeune garçon. Mais elle se protégeait elle-même. Sa meilleure défense en toute forme de circonstances était de hurler « on ne se connait pas, chère madame ! » .
S'il y avait bien une chose que Madame Kara ne supportait pas, c'était qu'on la juge sans la connaître.
Mais hélas bien nombreux étaient ceux qui se montraient prompt à juger Madame Kara. A commencer par les professeurs du collège de son fils Anthony, les surveillants, les conseillers et même les autres enfants. Les policiers aussi la jugeait, parce qu'ils avaient bien connu Nathan, son fils aîné. Il y avait aussi la vieille salope de la CAF. Celle de Pôle Emploi. La grosse boulangère décolorée. Ses voisins. Et jusqu'à ses connaissances les plus vagues.
Madame Kara attirait toute forme de jugement et elle en déduisait que les gens étaient tout simplement des cons.
« Je m'habille comme je veux. Je parle comme je veux. J'élève mes gamins comme je veux. Me jugez pas ! On se connait pas !
Anthony pensait à ceci la nuit, lorsqu'il entendait la télévision cracher les slogans débiles des publicités infâmes qui assommaient en permanence sa pauvre mère. La femme, sénile avant l’âge, demeurait prosternée sous ses couvertures, affalée dans son canapé au beau milieu d’un salon plongé dans l’obscurité et dans une épaisse brume dû aux nombreuses cigarettes qu’elle fumait à longueur de journée. Il aurait bien aimé que quelqu'un se plante devant elle et lui dise ses quatre vérités.
Mais elle n'aurait rien écouté puisque. Parce qu'on ne juge pas ceux qu'on ne connait pas !
Alors laissez-moi lui rendre service et vous en dire un peu plus sur Madame Kara...
Tout le monde s’accordait à dire que Madame Kara vivait ainsi à cause de son deuil. La jeune mère avait perdu son fils ainé et cela constituait une excuse suffisante pour les institutions, pour la famille proche, pour les voisins et pour ses quelques vieilles amies. Une excuse pour se laisser aller. Être sale. Appauvrie. Et ne plus prendre soin de l'autre enfant qui vivait encore sous son toit. Mais aux yeux d'Anthony (premier concerné, donc) sa mère n’avait aucune excuse.
Le comportement de Madame Kara n’avait rien d’inédit ou de surprenant. En fait, elle cumulait avant la mort de son fils aîné un certain nombre de défauts qui n’avaient fait qu’accroitre alors que les conséquences de l’accident venaient plonger la petite famille dans de profondes ténèbres. D’aussi loin qu’il puisse s’en souvenir, Anthony avait souvent vu sa mère en arrêt maladie, parfois de manière prolongée. Elle avait toujours aimé boire jusqu’à se rendre ivre morte. Elle s’était toujours beaucoup disputée avec leur père et elle n’avait jamais été une mère très attentive. Même avec Nathan, son plus grand fils.
Aujourd’hui, Madame Kara avait tendance à présenter le garçon décédé comme la 8ème merveille du monde, sa plus belle réussite, son enfant parfait. Hors, si le grand frère d'Anthony n’était aujourd’hui plus de ce monde, c’est parce qu’il avait toujours flirté avec le danger, la violence et l’inconstance, en réponse direct aux nombreux conflits qu’il entretenait avec sa mère.
Anthony le savait. Mais il ne le disait pas. Et d'ailleurs, il ne le dirait jamais. Car cela reviendrait à déclencher une bombe, confesser ce que tout le monde taisait ; son grand frère, Nathan, avait perdu la vie à cause de ses parents. Plus particulièrement à cause de sa mère.
Madame Kara, qui avait grandi dans un petit village près de Toulon, n’avait jamais aimé les filles. Lorsqu’elle était petite, elle ne s’entourait que de garçons rebelles et bagarreurs, avec qui elle jouait au football, volait des confiseries chez l'arabe et rackettait les enfants plus fortunés de l’école Sainte Victoire (une école privée de « culs-bénits » qui rivalisait directement avec la leur).
Il y avait les garçons de l’école, ceux du terrain, et d'autres encore, à la maison. Car Madame Kara était la cadette d’une fratrie de six enfants, dont cinq étaient des garçons. Les deux plus âgés n’étaient que ses demi-frères, les premiers enfants de son père. L’homme avait perdu sa première femme dans le naufrage d’un vieux cargo de pêche qu’il avait hérité d’un oncle et qui avait fait de lui un mauvais pêcheur. Ainsi avait-il arrêté la profession pour se retrouver finalement à boire et vendre du poisson (pêché par d’autres, donc) sur le marché du grand port. L’une de ses clientes, parmi les plus belles et les plus jeunes, était appelé à devenir la mère de Madame Kara. Elle fut sa seconde femme, il l’épousa à peine un an après la mort de la première. Il lui fit quatre enfants. Trois garçons et une petite fille.
Le quotidien de Madame Kara était fait de boue, de sport, de courses, de bastons, de farces sordides et de punitions en tout genre, inventées avec brio par les instituteurs, les vieux voisins du village, le prêtre de l’église, sa pauvre mère, enlaidit par les multiples grossesses, et bien sûr, son père. L’homme était un impressionnant personnage, strict, coriace, bougon et relativement violent. Oui, Madame Kara vivait dans un univers de garçon. Et madame Kara s’y plaisait beaucoup.
Mais un jour, elle eut 13 ans et une poitrine bien plus opulente que celle de ses petites camarades. Sa proximité avec les garçons de la région prit un autre visage…
Tout commença lorsqu’une partie de foot avec de vieux copains se termina en une fellation collective sur l’ancienne voie ferrée qui passait derrière le terrain. Puis tout se termina lorsqu’elle s’envoya en l’air avec le plus âgé de ses demi-frères.
Entre les deux événements, la période de son adolescence avait fait d’elle «Barjo la Pute ».
Ses parents avaient décidé de rester sourds à toutes les rumeurs les plus odieuses, mais lorsque la jeune fille profana le corps sacré du grand garçon adoré, elle dut plier bagage et quitter sa famille. Pendant des années, elle ne revit jamais personne mais aujourd’hui, elle se savait être la tante de 24 gamins. Une armée de cousins qu'Anthony souhaitait tenir aussi éloigné que possible de son existence. Des neveux et nièces que sa mère non plus, ne verrait jamais.
Parfois, lorsqu’elle était ivre, Anthony l'entendait marmonner «Barjo la Pute... J’aurais mieux fait de me faire gouinasse ».
Lorsqu'elle quitta sa famille, Madame Kara avait 17 ans. Elle partit avec la vieille voiture qu’une amie lui concéda pour 300 francs et roula jusqu’à ce que l’engin rende l’âme. Elle atterrit ainsi au beau milieu de la Beauce et y resta. Il y avait ici une ville que les habitants du coin trouvaient grande, mais qui ne l’était pas vraiment. Elle y rencontra un homme qui avait du boulot (il conduisait des camions pour le compte d’une entreprise allemande et s’absentait souvent pour piloter jusqu’outre-Rhin) et l’ambition de s’acheter un pavillon trois chambres, dans un petit village à 20 kilomètres de là, moyennant un crédit de 20 ans.
Il avait donc toutes les qualités requises pour offrir à madame Kara une vie de merde. En toute logique, elle s’y précipita. Comme faisaient, font encore et feront éternellement les gens qui, du même coup, font des enfants sans en vouloir vraiment.
Anthony avait depuis longtemps appris que cette attitude, à priori curieuse, était en fait d’une banalité affligeante. Il lui semblait que le rêve de son père et la désillusion de sa mère furent le lot commun de la plupart des êtres humains, qui se félicitaient de traverser sans encombre cette glorieuse vie. Qui était donc une vie de merde.
Madame Kara devint Madame Kara après un mariage qui se termina aux urgences (parce que le jeune marié tomba dans un coma éthylique). Ils eurent un premier enfant que Madame Kara voulut appeler Nathan avec beaucoup d’insistance. Quant à ce choix, elle ne donna jamais la moindre explication. Mais quelques années plus tard, toute la petite famille finit par apprendre que Nathan était le prénom du demi-frère qui lui avait valu d’être bannit de sa propre famille.
Celui la même qui (disait-elle) l’avait soulevé sans crier gare ! Un choix qui restait encore à discuter. Apprenant la nouvelle, le grand frère d'Anthony se sentit une forme de connexion avec cet oncle qu’il ne connaissait pas. Il voulait à tout prix le rencontrer. Il déclara même un jour : « si ça se trouve, c’est mon père ! » - ce qui lui valut de se prendre le premier coup de poing de sa vie, directement de la part de son véritable père. (Par ailleurs, il ne fit aucun doute pour Anthony que Nathan fut bel et bien le fils de son père, tant les deux hommes se ressemblaient un peu plus à chaque jour qui passait).
Mais l’obsession de Nathan pour son oncle ne s’estompa jamais. Aussi, alors qu’il avait 14 ans et désormais, un petit frère, sa mère accepta de le conduire jusque dans le sud de la France, pour qu’il découvre sa famille et Nathan Sénior.
Nathan et sa mère partirent sept jours. Sept jours d’été durant lesquels Anthony dut prendre soin de lui-même alors qu’il n’était qu’un enfant (son père étant une fois de plus sur les routes). C’est durant cette semaine qu’il prit conscience de plusieurs choses. En tête de liste : ses parents étaient de mauvais parents et dans cette vie, il ne pourrait compter que sur lui-même. À compter de cet instant, il eut à cœur de préserver se préserver de cet environnement néfaste. Il se promit de tout faire pour s’offrir un jour une vie meilleure. Cette résolution commençait par s’épanouir dans une scolarité exemplaire. Ce qui, jusqu’ici, semblait plutôt lui réussir. Il est bien dommage d'avoir à préciser que néanmoins, Anthony finit par sombrer (mais ceci est l'objet d'une autre belle histoire qui s'intitule : Aussi fort que tu peux)
Lorsque madame Kara et Nathan revinrent du sud de la France, ils se haïssaient. Anthony soupçonnait de nombreuses choses à propos de ce voyage, mais il n’en sut presque rien durant des années, jusqu’à ce que son grand frère lui avoue les faits.
Et les faits étaient les suivants : il avait surpris leur mère en train de s’envoyer en l’air avec l’oncle que Nathan avait tant idéalisé, et qui, selon ses dires, n’était rien d’autre qu’un bond à rien.
Nathan était définitivement devenu un adolescent violent et vulgaire. A compter de ce jour, il se mit à boire, comme mon oncle, disait-il, alors même que ce dernier semblait l’avoir tant déçu. Mais pour Virgile, son frère ressemblait surtout à ses deux parents qui, eux aussi, avaient toujours aimé boire.
Nathan devint un véritable cancre. Il eut de nombreux problèmes avec l’école, puis avec la police et la justice. Il était souvent amoché. Pour ses seize ans, il s’offrit un scooter et un premier accident qui lui valut des béquilles pendant plus de trois mois. Ainsi qu'une balafre sur le visage. Mais cela ne découragea pas et il considérait même que la balafre constituait un atout de séduction. Il devint un tombeur ; toutes les filles lui tombaient dans ses bras, on trouvait même parfois des petites culottes dans la boite à lettre familiale. Anthony ne comprenait pas ce phénomène, parce qu'à ses yeux, Nathan était dégoutant. Anthony décréta que les filles étaient bêtes. Et il devint homosexuel.
Nathan se mit à fumer de l'herbe, à en cultiver et à en vendre. Il rendait sa mère complètement folle. Leur père s’absentait de plus en plus. Il était désormais très clair que les deux adultes n’avaient plus rien d’un couple. D’ailleurs, Madame Kara passait son temps à l’insulter et, depuis qu’elle avait revu son demi-frère, elle ne cessait de dire que c’était l’oncle Nathan qu’elle aurait dû épouser, si seulement on avait bien voulu la laisser faire...
Nathan vola une première voiture (à un garçon dont il devait se venger d’on ne sait quoi) qu'il fit brûler dans un champ. Puis deux mois plus tard, s’empara de celle de ses parents en pleine nuit, ivre mort, alors même qu'Anthony avait tenté de l’en dissuader. T’inquiète fillette, avait dit Nathan, faut bien faire de la maille si tu veux qu’on se casse d’ici tous les deux.
Puis il partit en embrassant son petit frère sur le front, ce qu'Anthony détestait alors. Des baisers bruts et secs qui, aujourd’hui, lui manquaient terriblement.
Nathan ne vit pas l’aube et Madame Kara décida qu’il était temps de faire ce qu’elle avait toujours rêvé de faire ; boire, dormir et regarder la télé.
Maintenant que vous connaissez un peu mieux Madame Kara, libre à vous de la juger et de répondre à son mantra :
« Oh que si je te connais ma vieille ! Ou devrais-je dire : Barjo la Pute ! »
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canadian-riddler · 7 years ago
Text
Tel père tel fils
par Indiana
 Personnages: Édouard Nygma, Alain
Synopsis: Un retour a Québec drague beaucoup de choses Édouard passe tant d'années a essayer d'oublier.
Remarque: Pour ceux d'entre vous qui vous rejoignez, Édouard est canadien dans mes histoires.  Sons père est québécois et sons mère est acadienne du Nouveau Brunswick et ils se sont rencontres en fréquentant l'Université de Toronto.  Édouard on a seulement parlé en français à la maison, mais il ne peut pas parler français cajun car après que sa mère a quitte son père assurez-vous d'écraser ces habitudes avec le français québécois.
Remarque deux: J'ai du faire appel a un traducteur pour une grande partie de ce travail, alors je m'excuse pour mes erreurs.  Mon français n'est pas assez bon pour écrire quoi que ce soit, mais je voulais avoir une fiction en français pour mes lecteurs canadiens-français.  Je peux en lire un peu.
AO3
Il détestait avoir à revenir ici.
Il n'avait pas été au Québec depuis qu'il était un garçon. Une excursion que son père avait l'habitude de faire avec lui pendant.  Quand il avait de la découverte l'un de ses meilleurs informateurs était basé dans Trois-Rivières, il avait envisagé de mettre fin à leur relation alors et là, malgré l'extrême utilité de l'homme.  Mais il n'a pas pu.  Autant qu'il le méprisait, enlever cette partie de son réseau serait une erreur qu'il aurait du mal à récupérer.  
Édouard avait reçu la nouvelle d'un paquet très important qui avait été acquis pour lui.  L'informateur a insisté pour qu'il récupère personnellement, et bien qu'il ait initialement décidé de ne pas y aller, il avait changé d'avis.  C'était son besoin maudite de savoir qu'il devait à nouveau élever sa tête exigeante.  Il avait donc pris les dispositions nécessaires pour revenir au Canada pour la première fois en vingt ans.  Il avait été beaucoup plus difficile de rentrer que de partir.  Il avait tenu à jour tous les documents relatifs à sa citoyenneté, mais sa… notoriété exigeait une fausse identité de toute façon.  
Elle était donc là.  La belle province.  C'était sympa, il avouait à contrecœur.  Il ne voulait pas se plaire ici, mais en tant qu'architecte, il pouvait apprécier la saveur du vieux monde de la ville.  Mais c'était presque tout.  Il parlait encore le français comme un natif, bien sûr, mais en grinçant des dents entre les phrases.  De tous les endroits d'un pays de cette taille, son homme devait être…
L'endroit où se trouvait son informateur était une boîte de nuit relativement distinguée.  Ce n'était pas nouveau pour lui.  Une grande partie de ses collaborateurs travaillait dans de tels endroits.  Beaucoup d'accord louche avait été conclu dans une salle VIP enfumée.  Ce qui était un peu inhabituel, c'était l'homme qui s'appuyait sur la façade extérieure du magasin, utilisant ostensiblement une cigarette électronique.  En l'espace d'une minute environ, il avait fallu à Édouard de fermer l'espace entre eux, il n'avait vu aucun signe de son utilisation.
« Bon après-midi, dit-il quant il eut atteint l'autre.  Puis-je parler au propriétaire?  Il m'attend. »
L'homme le regarda, et ses yeux s'élargirent dans la surprise quand il fit tomber sa cigarette. « Je suis désole, dit-il, se penchant pour récupérer.  Vous me semblez familier. »
Tabarnac.  S'il reconnaissait Édouard, Édouard devait trouver un moyen de le tuer.  On ne pouvait pas savoir qu'il était venu ici. « Je ne crois pas qu'on se connaisse, » lui dit Édouard avec politesse, glissant ses mains dans ses poches.  Il y avait un toonie dans celui de gauche, changement du taxi qu'il avait pris de l'aéroport.  Son pouce cherchait les sillons.  « Le propriétaire est là? »
L'homme s'est cassé les doigts, enfonçant la cigarette électronique dans sa poche arrière.  « Je me souviens toi!  Nashton, n'est-ce pas? »
Ô mon Dieu.
Édouard a tenu son expression poliment oblique avec plus d'effort qu'auparavant.  « Excusez-moi?
- Ouais!  Tu travaillais là-bas! »  Il agita le bras à un bar en bas de la rue qui avait vu son apogée il y a quelque temps, par l'aspect de sa façade.  « Le plus grand barman qu'ils aient jamais eu.  L'endroit a plongé après qu'ils t'aient viré.  Bien sûr, tu as frappé un type.  Mais ile le méritait probablement. »  L'homme fit un geste avec sa tête vers la porte du club.  « Fais-moi confiance.  Je sais ce que tu as traversé. »
Il y avait quelque chose de chaud dans la poitrine d'Édouard et il a fallu un effort conscient pour rester calme à l'extérieur. Non seulement on l'avait pris pour son père, mais cela confirmait qu'il n'avait pas esquivé le bras de la génétique après tout.  Il avait passé ces dernières décennies à faire de son mieux pour déformer le souvenir du visage de son père, pour se convaincre que les yeux de son père étaient d'un autre bleu et il n'a pas eu le nez damnés français de cet homme.  Mais la réalité était là, un coup au visage tout aussi rude que ceux qu'on lui avait infligés.  Il ressemblait plus que vaguement à père.  En fait, il est passé pour lui complètement.
Il a avalé autour du rétrécissement de sa gorge.  « Je crains que vous ne me preniez pour quelqu'un d'autre.
- Non, » l'homme a dit incrédules.  « Edwin Nashton!  Ça doit être vous!  
- Je ne suis pas Edwin et je n'ai aucun lien avec lui, » Édouard lui a dit, son ton trop sévère.  « J'ai rendez-vous avec votre patron et vous m'empêchez, sans parler de perdre mon temps.
- Oh. »  L'homme jouait avec la cigarette, la confusion se froissait le visage.  « Je suis désolée.  Si je ne savais pas mieux… »    
Il s'approcha de la porte et l'ouvrit, mais Édouard était gelé sur le sol, bien qu'il fût l'un des six mois de l'annee où une telle chose n'était pas possible.  « Si vous ne saviez pas mieux ce que c'est, » a dit Édouard.
L'homme haussa les épaules.  « Je dirais que tu es le portrait craché.  Mais il n'avait pas d'enfants.  Il a dit qu'après le départ de sa salope, il n'avait personne. »
Il ne savait pas pourquoi c'était si dur de respirer tout d'un coup.  Ce n'était pas comme s'il s'en souciait vraiment.  « Pas d'enfants du tout? »
L'homme secoua la tête.  « Quel était votre nom déjà? »  
C'est moi! il voulait crier après ce foutu imbécile. Édouard Nygma!  Le Riddler!  Le Prince des Puzzlers!  Le Conservateur d'Énigmes!  Comment a-t-il pu l'ignorer?  Comment a-t-il pu ne pas le voir?      
Parce que cet homme l'a regardé et a vu son père. Comme Édouard le ferait pendant des semaines parce que cette rencontre était déjà solidement enfermée au premier plan de son cerveau.  Il n'aurait jamais dû venir ici, et il ne serait plus jamais revenu.  Encore une autre chose que son père avait détruite bien avant qu'Édouard ait eu la chance d'y toucher.
« Wynne, » disait-il.  « Arthur Wynne. »
 //
 Il n'a pas ouvert l'enveloppe qu'il avait reçue du propriétaire du club avant d'avoir pris l'avion pour Gotham pendant une heure environ. Il avait un mauvais pressentiment. Il n'y avait rien à propos de ce voyage qui allait bien se passer.  C'était déjà assez évident.    
Il s'agissait d'une enveloppe de fermoir dans un brun orangé sans prétention, et il a lentement pincé l'extrémité du fermoir ensemble et a soulevé le volet.  Sa main rencontra du plastique, et retira de l'enveloppe une collection de photographies contenues dans des feuilles d'album.  Il y en deux de chaque côté des pages.  Les deux premières photos étaient celles d'une jeune femme aux boucles d'auburn fluides.  Il fronça les sourcils.   Il n'avait aucune idée de qui c'était. C'est pour ça qu'il était allé au Québec?  Des photos d'une femme pour qui il avait un visage mais pas de nom?  Qu'était-il censé en faire?  Elle était censée être importante?  Il retourna la page, plus par exaspération que parce qu'il avait le désir de voir ce qui était de l'autre côté.  D'autres photos de cette femme, dans une institution ou une autre.  Elle avec quelqu'un qui lui ressemblait vaguement, probablement une sœur.  Elle est encore à l'hôpital avec un bébé.  Il soupira d'ennui.  
Quelle perte de temps!  Il ne savait pas qui c'était et n'avait aucun moyen de le savoir. La seule chose à laquelle il pouvait penser était que le propriétaire du club voilait qu'il trouve des informations sur elle - une mauvaise relation pour laquelle il voulait se venger, selon tout vraisemblance - mais il n'avait rien donné à Édouard pour aller de l'avant. Édouard était extrêmement doué pour ce genre de choses, bien sûr, mais même s'il avait de la difficulté à trouver quelqu'un en se basant uniquement sur les traits de son visage.
Il y avait deux dernières photos sur la dernière page, et il avait horreur de l'admettre à lui-même, mais en les voyant, son haleine s'est prise dans la gorge.  Il savait qui était cet homme.  Il le savait trop bien, mais ici il était beaucoup plus mince et beaucoup plus… content.
Edward pouvait se souvenir de chaque jour de sa vie, de chaque minute de sa vie, de quelque temps après qu'il avait atteint l'âge de huit ans.  Très peu de gens l'ont cru quant il leur a raconté cela, mais ce n'était pas eux qui se sont trouvés involontairement en train de comparer toutes les pauses-repas qu'il avait eues en huitième année, ou de déterminer les moments exacts de sa vie où il s'était rendu compte qu'il avait remonté la taille d'un pantalon, ou de s'agoniser tous les jours où il avait quitté la maison avec ses cheveux non coiffés.  Les gens qui l'ont cru étaient très jaloux, pour une raison ou une autre.  Ils semblaient penser qu'il ne se souvenait que des choses qu'il voulait, mais tout comme n'importe quelle autre personne qui n'était pas ainsi.  Les mauvais souvenirs venaient beaucoup plus souvent à la lumière, et ceux qu'il traversait à l'instant étaient tous mauvais.
Son père était sur la première photo, sous un panneau gravé indiquant l'emplacement de l'Université de Toronto, son bras autour de la taille de la femme.  Il était également avec elle dans la deuxième, ce qui était la photo préalable de la touriste à côté du seul point de repère canadien qui méritait d'être mentionné.  Sur ces deux photos, ils semblaient très heureux de leur place dans la vie.  Ces deux photographies étaient la seule preuve que le père d'Édouard avait souri.  Édouard ne l'avait jamais vu faire une chose pareille, et honnêtement, il aurait pu y aller sans le savoir.  Les images représentaient une fenêtre sur un monde où Édouard n'existait pas et tous les partis étaient plus que satisfaits.
Attends, attends.  Toutes les parties?  Pourquoi cela vous venait-il à l'esprit?  Il a fait demi-tour dans les pages précédentes et s'est retrouvé en train de s'arrêter sur celui avec…
Il regarda à sa gauche, mais ne trouva rien de particulièrement distrayant.  Il avait la dispute pour lui - coûteuse mais nécessaire, compte tenu du risque d'être reconnu par quiconque a eu l'occasion de le regarder fixement pendant plusieurs heures - et sans se pencher vers l'avant, tout ce qu'il pouvait voir de l'homme de l'autre côté de la ligne était une paire de jambes croisées.  Mais il se rendit compte que sa bouche s'était asséchée et se mit à récupérer une bouteille d'eau sans sa valise.  Il essaya de ne pas penser à la raison pour laquelle cela s'était produit, ou pourquoi il était soudainement très conscient qu'il semblait difficile de respirer tout à coup, ou pourquoi son estomac semblait s'être transformé en glace sèche, mais comme toujours il le faisait.
Il était le bébé sur la photo.
La femme n'était pas un étranger qu'il devait retrouver au hasard.  Elle n'était pas une personne, ou let sujet insoupçonnable d'une série de photos. Elle était sa mère.  
Il regrette de ne pas avoir demandé après les circonstances dans lesquelles l'enveloppe avait été obtenue.  Il avait tellement hâte de quitter la province qu'il l'avait à peine acceptée.  L'informateur avait trouvé ces photos - provenant peut-être d'un album mis au rebut - et avait reconnu son père ou avait cru qu'il s'agissait d'Édouard lui-même dans ces deux dernières photos.  Il aurait pu l'admettre amèrement en tournant violemment le couvercle de la bouteille d'eau. Ça aurait pu l'être.  Ila a mis les pages de l'album dans la valise et l'a fermé.  Il pouvait se passer de les revoir, et il s'en debarrasserait le plus vite possible. Il ne savait pas pourquoi son informateur avait jugé bon de les transmettre, mais il allait faire de son mieux pour oublier qu'il en avait jamais eu.  Il a regardé sa montre et est sorti par fenêtre.  Dès qu'il revenait à Gotham, il le faisait.
 //
 Il avait eu cette pensée dans sa tête pendant les heures qu'il avait fallu pour retourner aux États-Unis et repartir et revenir à l'orphelinat, mais il ne l'avait pas fait.  En fit, le voici, avec les photos soigneusement disposées sur son bureau devant lui.  Il les avait déjà mémorisés, mais il était assis sur sa chaise de toute façon, les bras pliés et les yeux fixés sur ces deux personnes à l'Université.  Non, ils n'étaient pas que ces deux-là.  Ils étaient ses parents.  
Quelque chose à propos de cette pensée ne me semblait pas juste.  Il s'agissait très probablement du manque général d'éducation parentale qu'ils avaient jamais fait.  Son regard s'est dirigé vers la photo avec… lui-même dedans.  Il savait que c'était qui était le bébé, mais il ne pouvait pas tout à fait le réconcilier en tant que tel.  Plus il regardait, plus il se demandait pourquoi la photographie existait.  Il était bien conscient depuis de nombreuses années qu'il n'était pas désiré, résultat d'une nuit d'irresponsabilité regrettable. Son père n'avait jamais caché ça. Qui a pris cette photo?  Sa mère avait-elle demandé à quelqu'un de le faire? Avait-elle été… heureuse de l'avoir, à l'origine?  Elle n'avait pas l'air particulièrement contente, mais il ne savait pas à quel point le travail avait été ardu.  Son infirmière a insisté?  Il pourrait s'en imaginer un le faire.
Oh, ça n'avait pas d'importance.  Aucune de ces choses n'avait d'importance.  C'était une vie qu'ils avaient fermée la porte grand ils l'avaient conçu, la consequence de leurs actions, et il n'avait pas besoin d'en savoir plus qu'il ne l'avait déjà fait.  Seule l'amertume se retrouvait dans l'histoire de ses parents.  Dans une vie qu'il n'avait pas eu le droit d'avoir.
Je ne savais pas que tu étais revenu, a dit Alain, et qu'il devait se rattraper avant de sauter de surpise. Pour un robot, Alain était incroyablement silencieux.  
« Il y a peu de temps à peine », lui dit-il en posant les mains sur le bureau pour rassembler les photos, mais Alain posa une main sur son bras et les regarda.
Qui sont-ils?
« Personne, » répondit Édouard, empilant ceux qui étaient à sa gauche, car Alain n'avait pas cette main.  « Ce ne sont personne. »
Cet homme te ressemble presque.
« Ne dis pas ça! » a dit brutalement Edward, en lui prenant le bras en arrière et en écrasant les photos offensantes dans le poing. Alain recula d'un pas, les mains tendues devant lui pensivement.
C'est ton papa?
« Oui, c'est mon père, » il a rectifié en poussant les photos dans le fond d'un tiroir de bureau.  Il s'en occuperait plus tard.  Calisse.  Il n'y avait rien d'agréable à dire dans cette conversation.
Qui est cette femme?
« Ma mère. »
C'est quoi une mère?
Il s'est penché en arrière sur la chaise.  Il a été épuisé tout d'un coup.  Les avions étaient le seul endroit où il avait trouvé le sommeil impossible.  « Un parent de sexe féminin. »
Tu n'aimes pas ta mère non plus?
Il a enlève ses lunettes.  Il aurait dû savoir qu'Alain viendrait le voir et commencerait à lui poser des questions.  « Je ne l'ai jamais connue.  Elle a quitté mon père quant j'étais jeune et je n'ai aucun d'elle. »
C'est pas si mal de ne pas avoir de mère.  Je ne savais même pas que j'étais censé en avoir un.  
Il a dirigé ce qui devait être un regard assez mécontent sur Alain, parce qu'il a presque levé les mains.  Je voulais dire… il n'y a pas besoin de souhaiter que tu en aies un.
« Je ne. »  Il n'avait vraiment pas du tout envie d'expliquer les parents et les responsabilités parentales à Alain en ce moment.  « Il y a des choses que je ferais mieux de ne pas savoir. »  Il s'est levé avec l'intention de laisser Alain pendu, de repousser la chaise et de s'éloigner de lui.
Comme pourquoi elle est partie?
Il s'est mordu la langue avant de dire quelque chose qu'il regretterait vraiment.  Rage avait serré sa gorge et ses mains et il lui a fallu une bonne trentaine de secondes avant de penser qu'il pouvait parler sans trop craquer.  « Oui. »
Ce n'est pas important du tout, a dit Alain, et cela l'a assez surpris pour qu'il se retourne.  
« Pourquoi tu dis ça? »
Alain haussa les épaules.  Je ne pense pas qu'elle te méritait de toute façon.
Edward a été surpris.  Ce n'était pas le genre de discours qu'il entendait d'habitude d'Alain. « Est-ce vrai. »
Elle ne t'a pas emmené avec elle, a dit Alain.  Elle ne voulait plus être ta mère, alors elle ne mérite pas de l'être.  
Edward a pris ses lunettes, en partie pour se distraire et en partie parce qu'il ne savait pas où il allait après cette conversation, mais il en aurait probablement besoin.  « En ce qui me concerne, je n'ai ni mère ni père.  Je viens de voir ces photos par erreur, je vous assure. »  Et il a commencé à quitter la pièce alors, sauf qu'Alain, bien sûr, a commencé à le suivre. Il avait vraiment besoin d'une cigarette, mais il aimait de moins en moins fumer devant Alain, pas à cause d'Alain en particulier.  C'était seulement parce qu'il savait que son fils n'aimait pas cela, et même s'il savait qu'Alain ne le jugeait pas pour cela, il se sentait toujours comme s'il l'aimait.
Il a fini par s'asseoir dehors et en allumer un, et cela a beaucoup contribué à améliorer son humeur.  Il savait très bien que le fait d'arrêter de fumer aiderait aussi tout le temps, non seulement lorsqu'il était stressé, mais cela pouvait attendre un peu plus longtemps.
Tu aimes être papa?
Édouard considérait la cigarette.  Alain s'agenouillait à sa gauche, comme d'habitude, alors il ne voulait pas regarder dans cette direction.  « Hum? »
Tu as dit que tu voulais en être un, mais ça te plaît?
Il soupira, ce qui, malheureusement, l'a conduit à tousser beaucoup plus qu'il ne l'aurait souhaité pendant qu'Alain était là.  Après que sa respiration se soit stabilisée, il a dit: « Parfois. »
Parfois?
Il espérait que cela n'entraînerait pas trop loin dans des choses dont il ne voulait pas parler maintenant.  Ou jamais, vraiment.  « Être parent, c'est… difficile. »
Ça n'excuse pas ce qu'il t'a fait.
Il n'avait déjà entendu, mais jamais de quelqu'un dont il tenait à l'opinion.  Il ne se sentait pas particulièrement validé, plus… honteux, presque.  Si son père n'avait pas d'excuse, qu'est-ce que cela signifiait qu'Édouard s'était appuyé sur ces actions toute sa vie?  Si l'un était nul, l'autre aussi.
Édouard l'a regardé maintenant, mais la posture d'Alain n'a rien tenu et son ton était tout à fait normal.  C'était des moments comme ceux où Édouard souhaitait qu'il soit plus réactif.  Qu'est-ce qu'Alain s'attendait à ce qu'il dise?  Alain ne savait même pas ce qui s'était réellement passé.  On lui avait donné des indications vagues, rien de plus.  « Ça n'excuse pas non plus ce que je fais, » se dit-il.  C'était mal de le faire, étant donné qu'il l'a utilisé comme une béquille quand l'occasion s'est présentée.  
Comment Alain a fait?  Avant lui, cela n'aurait qu'énerver et indigner Édouard.  Mais non.  Non, il ne peut pas être comme ça en ce moment.  Il a dû soudainement faire face au soupçon rampant qu'il avait peut-être dirigé tous ses efforts au nom des mauvaises personnes pendant tout ce temps. Plus de vingt ans à essayer de se prouver plus grand que l'ombre de gens qui ne lui auraient jamais donné une seconde pensée s'il n'avait pas continué à exiger d'eux des choses qu'ils avaient déjà décidé de ne jamais donner.  Il ne voulait plus y penser.  Il a jeté sa cigarette dans la cour et s'est levé.
Je pense que c'est pas grave si tu es juste un peu mieux que ton père, a dit Alain, en franchissant la porte qu'Édouard lui tenait ouverte.  Ce n'est pas concours, de toute façon.  
Édouard a fermé la porte un peu trop doucement.  Un peu n'était pas assez bon.  Un peu n'a jamais été assez bon.  Il aurait aussi bien pu échouer.  Il s'est retourné et a soudainement été frappé par un étrange sentiment de… dissociation.  Comme s'il ne savait pas où il était, ni comment il s'y était rendu, mais qu'il pouvait aussi s'en souvenir dans les moindres détails.  C'était comme connaître intimement la vie d'un étranger alors qu'il existait en tant qu'entité intangible, et pour la première fois il a regardé Alain et a pensé, Mon fils est un robot.
Il n'y avait rien d'intrinsèquement mauvais là-dedans, mais cela ne l'avait jamais frappé avant à quel point c'était bizarre. Comment… déconnecté.  Il avait deux cents robots dans son sous-sol et il considérait comme ses enfants.
Il avait l'horrible sentiment de sombrer que toute sa vie lui avait échappé à un point qu'il ne pouvait pas identifier, même maintenant, alors qu'on le forçait à regarder les choses beaucoup plus objectivement qu'il ne l'avait jamais voulu, et qu'il voilait retourner terriblement à son ignorance. Il détestait qu'il ait même envisagé une telle chose avec une passion brûlante, mais il ne voilait pas le savoir.  Il ne savait pas ce qu'il faisait ni pourquoi, et il ne le voulait vraiment pas.
Papa?
Là encore, tout s'est soudainement mis en place, et ses moments de confusion semblaient avoir été imaginés.  Il allait quant même mettre ça sur le compte d'une imagination imaginaire.  « Quoi. »
Alain avait enlevé les photos du tiroir du bureau et regardait à travers.  Pourquoi elle t'a quitté?
Il a pris une longue respiration et a franchi la distance entre eux.  « Je ne sais pas. »
Alain a fait face à la photo de l'hôpital un peu dans sa direction.  Qu'est-ce que c'est?
« Qu'est-ce que c'est? »
Alain a pointé du doigt… Christ.  Alain ne savait pas ce qu'étaient les bébés?  Mais encore une fois, il n'avait pas particulièrement besoin de savoir une chose pareille.  Ça.
« C'est… moi.  Comme un bébé.  Une des premières étapes du développement humain. »
Alain regarda de la photo à Édouard et retourna de nouveau.  Tu es sûre?
Il a failli rire.  « Oui. »
Alain haussa les épaules et remit les photos dans le bureau.  Je sais que ce n'était pas bon pour toi, mais je préfère qu'elle soit partie.
Il a plié les bras.  « Pourquoi est-ce que c'est ainsi? »
Je sais que tu ne feras jamais rien de ce que tes parents ont fait.
Il s'est trouvé fronçant les sourcils un peu, mais cette déclaration avait le potentiel de signifier quelque chose qu'il n'aimait pas. « Tu pensais que j'allais te laisser derrière toi un jour? »
Pas exactement, a dit Alain, et il s'est assis sur le bureau exactement comme Édouard lui-même l'aurait fait.  Je sais juste qu'il y a des choses que tu ne penseras même pas à faire, c'est tout.
Alain savait donc qu'Édouard ne le quitterait et ne lui ferait pas de mal.  Il avait l'impression que cela signifiait qu'il avait fait quelque chose de bien.  Peut-être pas tout, ou la plupart des choses, mais quelque chose.  « J'ai le temps de jouer à un jeu, si tu veux, »  a-t-il dit à Alain.  Il penche la tête curieusement.
Tu n'as pas de travail à faire?
« J'ai dit que j'avais le temps, non? » dit-il, un peu trop sévèrement.  La seule réaction d'Alain à ça a été de sortir du bureau.
Je voulais juste m'en assurer.  Tu es parti un moment.
Edward était sur le point de protester qu'il n'était parti que depuis un jour quand il se souvint qu'Alain avait un sens du temps beaucoup plus affiné que le sien.  Ils sont allés dans sa chambre et Alain a installé le conseil tandis qu'Edward s'est assuré qu'il n'avait pas de messages importants auxquels il devait répondre immédiatement.  Il l'a fait, mais plus il pensait à leur répondre, moins il le voulait.  Il a mis le téléphone dans le tiroir de la table de chevet sur sa pile de mouchoirs pour ne pas l'entendre sonner et attirer son attention sur le jeu.  Ce n'était pas trop long, mais après cela, Ada insista pour qu'il lui lise - il n'avait pas encore compris pourquoi elle voulait qu'il le fasse, vu qu'elle pouvait probablement lire mieux et plus vite que lui - et il était tellement fatigué qu'à ce moment-là, il n'avait pas envie de travailler.  Il est retourné dans sa chambre et s'est assis sur le lit.
Il n'était pas seulement fatigué, point final, il en avait marre de... quelque chose.  Ne pas savoir ce qui était frustrant.  Comment pouvait-il résoudre un problème dont il n'était pas au courant?  La fatigue physique qu'il savait très bien supporter. Cet autre, un nouveau genre... c'était pire, et il ne savait pas quoi faire.
Arrête, quelque chose lui a murmuré à l'oreille.  Éloignez-vous de tout ça.  Tu as donné toutes tes meilleures années à ça et tu n'as pas toujours été à la hauteur.  Quand est-ce que c'est suffisant?
 Quand je dis que ça suffit, il répondit en colère.
Tu ne sais pas quand arrêter.  Tu ne l'as jamais fait et tu ne le feras jamais.  Un jour, tu iras trop loin et tu seras chanceux s'il te reste quelque chose.
Il ne croyait pas à la chance.  C'était de la pure superstition et -
Vous croyez à la superstition.
Seulement parce que je le dois!
Tu vas te coucher, papa?
Au moins, c'était une interruption.  « Oui. »
Alain fit signe de la tête et semblait avoir l'intention initiale de quitter la pièce, mais il hésita.  « Oui? »
Alain a pressé ses mains ensemble.  Où on va après que tu aies fini. C'est bien?
Il ne savait pas où ils allaient.  Il ne savait rien d'autre que les endroits dans cette ville qu'Edward lui avait envoyé.  Tout à coup, Edward a soudainement été frappé par la confiance que son fils devait avoir en lui.  Il s'est aussi rendu compte que, même si Alain était beaucoup plus capable qu'Edward ne le serait jamais, Alain était presque entièrement dépendant de lui.  Il n'en savait pas tant que ça sur le rôle parental, c'était vrai, mais n'était-il pas censé avoir préparé Alain à sortir tout seul maintenant, si c'était ce qu'il voulait?
«Oui, » il a dit, se rappelant soudainement qu'il avait eu une conversation.  « Oui, c'est bien. »  Après coup, il a ajouté: « Mais si tu voulais rester ici, tu es libre de le faire. »
Pourquoi je voudrais faire ça?  a demandé Alain dans la confusion.  Edward ne se connaissait pas lui-même et n'en avait pas particulièrement envie.  Il a seulement dit de façon égale,
« Tu as le choix.  C'est tout. »
Alain l'a détourné un moment.  Enfin, il a dit: Je ne sais pas si vous êtes au courant ou non.  Mais même si je le faisais, ça n'aurait pas d'importance.  Je ferais la même chose de toute façon.
Edward s'est mordu la langue.  Même lorsqu'il essayait activement, il ne réussissait toujours pas à réussir.  Il avait momentanément oublié que son fils était plus intelligent que lui-même.  Alain avait probablement réfléchi à tout ça plusieurs fois.  Peut-être même débattu avec lui-même.  Cela lui serra la gorge.
Si Alain partait, ça signifiait qu'Edward avait vraiment échoué.  Comme son propre père l'avait fait.
Papa? a demandé Alain.  Edward leva la tête fatigué.
« Quoi. »
Quel est le but d'une mère?
«Une mère fait ce qu'un père ne peut pas faire, » a dit Edward.  Il a plié ses mains ensemble.  Il a ajouté: « Ou ne le fera pas.»
Ah, Alain a dit.  Maintenant je comprends pourquoi je n'en ai pas.  Et il a laissé Edward s'en occuper.
Il s'est frotté les pouces.  Il ne pouvait pas nier que son pouls s'était accéléré en entendant ça.  Alain était intelligent et plein de tact, mais il n'était pas un menteur.  Il le pensait vraiment.  Edward pourrait accepter cela comme étant tout à fait sincère et sincère.  Alain venait de le dire.  Quelque chose pour lui permettre de dissiper temporairement toutes ses inquiétudes. Il a suffi.   Il était assez bon. Il ne se souvenait pas d'une époque où il n'avait jamais été capable de croire un tel concept auparavant.  Mais il était là.
Peut-être qu'il ne faisait pas vraiment si mal après tout.    
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vraiesmeufs · 8 years ago
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#VRAIESMEUFS regardent du porno
Et là bim. Tes potes commencent à te parler de leurs sites préférés : Pornhub, Xhamster et l’autre site là, si vous savez, un peu plus bleu…. Tu ressens comme une gêne parce que tu sais que si tu parles d’Anissa Kate, de grands yeux vont s’ouvrir et leur bouche vont tomber. “T’es sérieuse tu regardes des sites de culs, toi ?“ Bah, comme une majorité de femmes…. oui. Mais pourquoi ce sujet est-il aussi tabou ? Quels sont les ressentis des filles à ce sujet ? Est-ce que les filles qui regardent du porno sont une légende urbaine ? #VRAIESMEUFS t’as sélectionné 6 témoignages de filles, qui te racontent leur expérience du porno.
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“Dans mes souvenirs, j'étais en sixième chez une amie la première fois que j’en ai regardé. Je me souviens qu’à cette époque là, je ne connaissais rien sur la sexualité mais cela m'a excité et cette image est restée dans ma tête toute la nuit. A la fin de la quatrième, j'ai commencé à en regarder activement. Je n'ai pas spécialement de rythme pour en regarder mais dépassé un certain moment mon corps en demande, donc j'en regarde.
L'industrie pornographique accroît de plus en plus : il y a beaucoup de catégories mais malgré cela mon choix est juste posé sur les jeux de rôles de famille avec un ami.
Je n'aime pas les vidéos avec seulement de la baise car pour moi le porno et le sexe réel sont deux choses complètement différentes. Certes, le porno peut être excitant mais c'est lassant, je quitte au bout de une/deux minutes. J'aime les vidéos “travaillées”, peu importe si c'est amateur ou professionnel tant qu'il y a une bonne luminosité, une bonne image et un son bien clean. Un bon scénario est pour moi ce qui fait la plus grande différence : c'est le détail qui va faire que cette vidéo, pour moi est bonne.
Le porno est quelque chose de bon pour l'organisme, ça apporte au corps humain. Je ne vois pas cela comme quelque chose de mauvais, même si il y a des cas où le porno peut s'avérer être une addiction et où là, il devient mauvais pour la personne.
J'en parle très ouvertement avec mes amis du lycée dès qu'on l'aborde. On parle des vidéos, des acteurs, des sites et même de notre expérience. Il n'y a aucun tabou, on sait très bien que tout le monde en regarde. Il m'est déjà arrivé d'aborder ce sujet avec des mecs mais je suis souvent confrontée à des regards du style “woah je te voyais pas comme ça” ainsi qu'à des remarques “t'es une cochonne en fait”. Dans la mentalité des gens, une fille ça ne se masturbe pas sauf si elle est moche, si elle a besoin d'affection sexuelle ou si c'est une “pute”.
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Je mate souvent des films. C'est par période, pas forcément régulier.  Cela m’est venu assez tard parce que j'ai longtemps eu l'idée que je n'avais pas le droit, que ce n'était pas pour moi et trop “sale” alors qu'en fait, ça m'a permis de savoir ce que j'aime, de me faire fantasmer, de découvrir des pratiques…
L'idée de tabou, j'en ai fait l'expérience et j'en fais encore : j'ai peu de potes à qui je peux en parler, soit parce qu'elles n’aiment pas cela, soit parce qu'elles n’ont jamais encore dépassé leur tabou et osé en regarder. Mais petit à petit, les mœurs changent et je vois quand même de l'amélioration.
En ce qui concerne les mecs, quand j'en parle au détour d'une conversation sur le sujet, je passe vite pour une meuf qui adore le sexe, ils me mettent vite dans une case, et me réduisent à ça. Au contraire, certains potes sont hyper cools à ce sujet, j'en ai même qui m'ont partagé leurs sites favoris comme Le Tag Parfait qui aborde la chose d’une manière différente.
Le porno m'a aussi étonnement aidé à simplifier mon rapport avec mon corps parce que ça m'a permis de me rendre compte que même les pornstars avaient des vergetures. Le truc ultime qui m'a aidé c'est les camgirls : voir la diversité des filles, ça m'a permis de me dire que j'avais le droit d’être ok avec moi même, même si je suis loin de rentrer dans les normes.
Plein de choses sont encore à changer dans cette industrie : le traitement des acteurs, la représentation des corps.. c'est pour ça que je préfère les films et les réals, comme Erika Lust, qui ont un peu la volonté de faire bouger les choses.
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J'ai 21 ans, je suis étudiante. J'ai commencé à regarder du porno au lycée, à la même période où j'ai découvert la masturbation. Le porno me sert de support pour me faire plaisir, quand je n'ai pas d'imagination. Je n'en regarde pas à une fréquence très élevée, je dirais environ une fois par semaine, vraiment quand j'ai rien en tête pour me faire plaisir toute seule.
Je mets souvent super longtemps à trouver une vidéo qui me plaît, il y a beaucoup de choses que je n'aime pas dans le porno surtout dans les titres. Ce sont des titres super rabaissants pour les femmes, uniquement à base de “Grosse s*lope, grosse ch*enne demande une grosse qu*ue”… C'est le truc qui me déplaît le plus parce que mis à part les titres, je pense pas que les vidéos soient plus rabaissantes pour les femmes qu'autre chose, les actrices pornos je trouve pas qu'elles donnent une mauvaise image de la femme, c'est un choix de vie comme un autre et le sexe n’est pas sale ou dégradant.
Je ne peux pas te dire si une vidéo est bien faite ou non, ça dépend du style de vidéos que tu cherches, des catégories, etc... Ce qui est cool c’est qu’il y en a pour tous les goûts. Je regarde les vidéos uniquement pour voir des gens copuler en fait, c'est la seule chose qui m'excite. Il y a beaucoup de vidéos avec des scénarios et du blabla mais ça m'intéresse pas, autant aller direct dans le vif du sujet.
Je ne dis pas que j'en regarde autour de moi. Même quand mes amis font des blagues sur ce sujet, je fais comme si je n'avais rien compris. Je pense que c'est surtout parce que c'est SUPER mal vu pour une meuf de regarder du porno. Dans la tête des gens, ça veut dire que t'es une grosse p*te : tu te masturbes ou tu regardes du porno, t'es la première des chiennes. Personnellement, je ne vois pas en quoi c'est mal ou dégradant pour une femme d'aimer le sexe mais je suis pas prête pour assumer le jugement des gens et le dire haut et fort. Le poids du jugement masculin est très fort parce que les gars veulent souvent une meuf pure qui n’a jamais rien fait mais qui en même temps soit digne des plus grandes actrices pornos. Mais pour savoir quoi faire, il faut quand même avoir regardé du porno non ? Le problème, c’est que si tu ne fais rien on dit que t'es coincée, mais si tu dis que tu regardes des vidéos X, ils te foutent dans la catégorie “Salope”.
Il y aussi le poids du jugement féminin : j'entends tout le temps des meufs dire que ces vidéos sont dégueulasses, que c'est dégradant pour la femme… Au début, j'avais l'impression de “trahir” les autres femmes en en regardant parce que je “validais” ce système qui dégradait la femme. J'ai finalement arrêté de culpabiliser un peu sur ce sujet. Je sais qu'on est plus de filles que ce que je pense à en regarder, mais je crois qu'on est toutes dans cette crainte du jugement, de se faire catégoriser et surtout qu'on nous reproche de valider cette “dégradation” de la femme.
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Mon rapport avec le sexe a été brouillé dès l'enfance. Pour tout dire, j'ai subi le viol à répétition pendant près de 2 ans, quand j’étais enfant par mon cousin alors âgé de 14 ans au début des faits. Je n'ai jamais eu le courage d'en parler à qui que ce soit, même pas à ma famille, j'avais trop peur de foutre la merde entre mes parents et les siens et ma situation familiale de l'époque était déjà tendue. A l'école, j'avais essayé d'en alerter ma maîtresse mais elle ne me prenait pas du tout au sérieux. Il faut dire qu'elle était un peu raciste, et qu'une petite fille noire qui subit des sévices sexuels, c'était un “rituel culturel” pour elle, chez nous “les sauvages”. Mon cousin s'est suicidé peu de temps après tout ça et je me retrouvais d'autant plus perdue. “Est-ce que je dois en parler ou est-ce qu'on va me gronder?” , parce que oui à cet âge, quand tu ne sais pas vers qui te tourner pour en parler, tu finis par te laisser penser que t'as fait une bêtise, que ce que tu as SUBI est une bêtise que tu l’as laissé se produire, tu ne te sens pas victime mais presque coupable. Et cette culpabilité, je l'ai traîné pendant très longtemps pour ne pas dire jusqu'à aujourd'hui.
Le sexe a toujours été un tabou chez moi comme dans bon nombre de familles africaines je pense. Mais étrangement, plus je grandissais, plus j'y portais de l'intérêt. Il faut dire aussi que j'étais la plus petite de ma famille, et qu'à cette époque là, mes frères et sœurs étaient en plein dans l'adolescence, soit le grand rassemblement des hormones, et que moi , j'étais tout le temps fourrée dans leurs pattes. J'entendais donc parfois leurs conversations avec leurs potes (mecs et meufs) et je comprenais les termes qu'ils utilisaient en pensant que j'étais trop jeune pour saisir. Mais je suis une enfant de l'internet, et j'ai toujours ce tic de taper sur google les mots que je ne connais pas pour en avoir la définition.. je vous laisse donc imaginer quels genres de recherches j'ai pu faire ..
Je pense que la première fois où j'ai dû me masturber, je devais avoir 10 ans. J'étais allongée dans mon lit, jambes écartées et je me touchais, littéralement. Mais je trouvais pas ça normal. Pas normal au vu de mon passif avec la sexualité. Je cherchais donc des témoignages de jeunes filles violées dans l'enfance parce que je pensais avoir un sérieux problème et je tombais sur des rapports de psychanalystes qui disaient qu'il n'était pas anormal d'avoir un attrait précoce pour la sexualité lorsque l'on avait subi de tels actes. Et c'est comme ça que j'ai plus ou moins appris à me déculpabiliser même si ce traumatisme subsiste malheureusement encore en moi.
Mon premier porno était après ça, j'étais en 5e, je rentrais de cours. Pour rejoindre ma chambre, j'étais obligée de passer par celle de mon frère. Il avait le luxe d'avoir le pc dans sa chambre du coup quand il n’était pas là, j'en profitais pour l'utiliser. Ce jour là, il était parti en laissant le pc allumé. Il y avait un mot de passe mais je le connaissais. Je tape donc le code, et là, l'écran s'allume et je me retrouve devant une vingtaine de vignettes animées de fornicateurs. HAHA !! C'était ma première réaction. J'étais explosée de rire parce que j'entrais dans l'intimité de mon frère mais aussi dans la mienne . Je regarde d'abord quelques vidéos, puis à un moment, je m'y suis mise. J'ai récidivé à plusieurs reprises en trouvant des stratagèmes pour ne pas me faire griller jusqu'à ce que j'ai mon propre pc. Je devais avoir 15 ans, j'étais devenue aussi pro qu'un mec mais j'osais pas en parler a mes copines, je savais qu'elles me jugeraient.
Puis j'arrive au lycée, là commence la course à “la perte de sa virginité”. Je trouvais ça triste que mes copines veulent se débarrasser de leur virginité juste par tendance. J'avais toujours en moi ce fond de romantisme malgré mes pratiques “perverses”.
J'ai fait ma première fois à 18 ans, avec un garçon que j'aimais mais je continuais à me faire du bien en solo. J'y trouvais plus de douceur, je prenais plus de temps pour faire durer le plaisir. Toujours devant du porno. Puis en expérimentant plus le sexe à deux, je trouvais que le porno était un peu trop incorporé à nos rapports. On avait tendance à reproduire ce que l'on voyait sans vraiment chercher à donner du plaisir à l'autre mais plus en se souciant de notre performance.
De là j'ai ralenti la cadence puis je me suis passionnée pour l'érotisme. Je suis devenue fan de Nobuyoshi Araki et toute une vague de photographes érotiques nippons. A travers leurs photos, je voyais la beauté de la détresse du corps face au sexe, notre vulnérabilité et la beauté de celle-ci.
Je me suis découverte autrement, j'ai appris à apprécier mon corps autrement. Ce sont des aspects du sexe que j'espère voir retransmis dans le porno grâce à des réalisatrices telles qu'Erika Lust, avec une vision plus partagée de la chose. Le sexe n'est pas un dû mais un instant de partage qu'on ne démontre pas assez dans l'industrie du X. Et je pense aussi que c'est ce qui empêche les meufs d'en parler plus spontanément. On a encore beaucoup trop tendance à se dire que c'est un truc de mec parce qu'on en fait un truc de mec, on leur donne l'ascendant dans les vidéos et on propage l'idée jusque dans notre réalité des choses.
Aujourd'hui je vis ma sexualité en phase avec mes envies, je pense que c'est la liberté d'esprit que le porno à su m'apporter.
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Mon premier porno je m'en rappelle pas vraiment, mais ça devait être en troisième ou seconde, j'étais encore vierge et c'est devenu un petit plaisir que je me donnais de temps en temps. Je me rappelle que je kiffais les hentais.
Je n'en parlais à personne, je disais que j'en avais juste vu un dans ma vie et je ne saurais pas vraiment te dire pourquoi. Aujourd'hui c’est quelque chose que j’assume complètement. Je ne le crie pas sur tous les toits mais je pense qu'à l'époque, je trouvais ça peut être un peu étrange d'en regarder à cet âge, et ça ne s'était pas autant “démocratisé” qu'aujourd'hui . Je ne voulais pas passer pour une vierge qui se touchait devant des pornos aux yeux des gens.
Quand j'ai commencé à avoir des rapports sexuels, je n'en regardais plus du tout : aucune envie, limite du dégoût en y pensant. Aujourd’hui je dois en regarder un tous les 2 mois, donc pas très souvent. Le passage du lycée aux études supérieures, rencontrer de nouvelles personnes m'a décoincée de ce point de vue là.
Un jour, j’en ai regardé avec mon copain, c'était marrant d'en mater. Moi ça ne m'excitait pas beaucoup mais je lui faisais des gâteries pendant qu'il regardait et ensuite on a arrêté et on s'est occupé de nous deux. C’était vraiment drôle car on ne savait pas quelle catégorie mettre. Au final je lui ai dit sans aucune pression que j'aimais regarder les “fake taxi” et il m'a dit que lui aussi il aimait bien. Je pense que le fait que les gars en général ça les excite un peu des meufs qui se touchent toutes seules, ou même des meufs qui couchent ensemble, ça m'a vraiment aidé à ne plus en faire un tabou.
Peut être certains gars devraient y aller plus doucement dessus car cela peut en décevoir certains de voir que ce n'est pas la vérité qui est représentée. Je suis pour mais faut garder en tête que dans la vraie vie (surtout les premières fois) ça ne se passe pas comme ça .
En ce qui concerne les filles, je trouve ça bien car ça permet d'être moins stressée les premières fois, de savoir comment s'y prendre, et comment trouver son propre désir avec le gars. Je sais que c'est grâce à l'expérience du porno que j'arrive à atteindre l'orgasme quasiment à chaque fois.
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Le porno, j'avoue en avoir regardé plusieurs fois pour voir comment c'était. Le nombre de catégories était impressionnant mais je suis pas fan du concept. C'est toujours un peu écœurant et un peu faux, ils en font toujours trop..
Personnellement, je trouve cela malsain : pour moi, le sexe est quelque chose de trop intime pour être regardé ou même filmé. En tant que femme (je ne juge pas celles qui en regardent régulièrement) ça me saoule de voir à quel point les femmes ne sont pas respectées et sont même considérées comme des objets ou des animaux. Les actrices sont choisies par rapport à leur physique et du coup, c'est toujours la même chose.. L'image donnée de la femme est plus que rabaissante.
Quand je vois mes potes mecs parler des nouvelles vidéos comme s’ils parlaient de séries ou d'une vidéo YouTube, ça me fait toujours rire à quel point ils trouvent la chose “banale”.
Notre sexualité a toujours été taboue donc c'est logique que tout ce qui tourne autour, particulièrement le porno, le soit aussi.
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Je ne pense pas regarder beaucoup de films pornographiques, mais ça m'arrive tout de même. Au début, c’était surtout par curiosité. Je ne me rappelle pas du premier porno que j'ai regardé (je pense que c’était un hentai). 
Ce n’est pas réellement la vidéo en elle-même que j’aime bien (la plupart du temps les scénarios sont clairement médiocres ou même les plans sont trop mal filmés) mais plutôt le son (quand ce n'est pas simulé à outrance). J'ai un peu de mal à trouver des trucs que j’aime, je ne fais que zapper : ça doit être dû au fait que j'ai grandi, que je n'ai plus la même vision du sexe qu'au collège. Même s'il y a vraiment des trucs de barges en porno, on y apprend quand même. Il faut l'avouer que beaucoup de pornos foutent une image déplorable de la femme et ça serait cool que ça change. 
Est-ce que j'en parle à des gens ? Non, jamais. Quand déjà on voit que y'a énormément de tabous avec la masturbation féminine alors le porno, laisse tomber. En revanche, je ne pense pas que ce soit la seule raison qui fait qu'on en parle très peu. Même les hommes n'en parlent pas tant que ça, il y a toujours une sorte de culpabilité par rapport à la masturbation je pense. Si j'en reviens à moi, je suis énormément pudique donc je ne trouve pas l’intérêt d’exhiber ma vie sexuelle. 
Merci à Emir Shiro pour les artworks : tu peux le retrouver sur Twitter / Instagram / Tumblr
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payetoncouple · 8 years ago
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1-“ La phrase que tu as prononcé dimanche dernier était intenable! Et tu as osé dire ça devant mon fils !!! ” 2- “ Tu n'es pas normale ”, 3-“ Tu es le diable, tu me fais vivre l'enfer depuis deux mois” 4-“ Je fais ça pour te faire prendre conscience de ton comportement” 5-“ Ah ouai, tu prends son numéro?!, non mais tu as choqué tous le monde!” 6-“ Tu craches ton venin partout où tu vas” 7-“ Tu mines tout le monde ” 8-“ Tu me manques de respect et m'humilies à longueur de temps” 9-“Ah ouai, t'avais prévu de pas m'emmener en fait c'est ça?! Tu vas y aller avec qui???!!!” 10-“ Si tu voulais attendre c'est que tu devais bien te connaitre” 11-“ Tu fais de la logorrhée verbale, tu m'envoies 10 tacles à la seconde” 12-“C'est toi qui a un problème, la preuve, tu ne dors pas”
Remettons les choses dans le contexte: J'ai eu le malheur de craquer pour un de mes colocs, alors que c'était la base pour moi de ne jamais sortir avec mon coloc…Il s'est adapté à ma personnalité de sorte que j'ai crû avoir enfin trouvé le bon…Ça n'a duré que deux mois mais ça m'a paru une éternité, vivant sous le même toit…Tout est allé très vite, il est passé d'amoureux transi, trop même, à un véritable salopard en quelques jours…
1- j'aurais dis “ je n'ai pas à m'occuper de l'enfant d'une autre” devant le petit…( je m'en suis justement occupée pendant la sieste de monsieur, ce pour quoi il m'a dis que j'aurais pû le laisser seul, qu'il se débrouillais…à 7 ans…) Je travaille dans la protection de l'enfance et n'ai jamais dis ça mais il a réussi à me faire douter, hors contexte, une semaine après…
2- parce que j'ai eu le malheur de lui demander qu'il me fasse de la place sur une étagère de la salle après qu'il m'ais reproché d'avoir posé un objet sur l'étagère où il y a la seule photo qu'il ait de son fils (photo devant laquelle il avait lui même mis tout un tas de bazar…“ J'ai eu aussi droit à cette réponse pour avoir demandé qu'il remplace la machine à laver qui avait huit ans, qui ne lavait plus et essorait une fois sur quatre, machine qu'il avait promis de remplacer quand je suis entrée dans la coloc…Le linge avait juste une odeur de fennec, mais il trouvais pas!
3- Au bout de trois semaines…no comment…
4- Concernant les insultes, brimades , jugements de valeur, menaces, remarques insidieuses…et comportements passifs/agressifs.
5- J'ai pris le numéro d'un mec pendant un repas chez des amis à lui parce qu'il allait me vendre un canapé…
6- Ça c'est sorti de nul part…à mon questionnement sur des éléments concrets éventuels, je n'ai eu que des jugements flous…
7- Idem…pour appuyer ses dires il a déformé les propos d'une amie à lui, la seule d'ailleurs…j'ai vérifié la source…
8- Chez lui, la moindre remarque, aussi constructive soit-elle, était un manque de respect…
9- Concernant une sortie au théâtre le lendemain, après qu'il m'ait fais passé une soirée horrible, et après m'avoir proposé de me rembourser sa place alors que j'étais à des années lumière de penser à ça…
10- Lorsque j'ai abordé le fait qu'il allait trop vite et m'étouffais…
11- J'ai tenté la communication non violente…
12- Après m'avoir saoulé toute la matinée par texto pendant que j'étais au taf pour des broutilles, je n'avais pas dormi de la nuit à cause de la situation et de ses ronflements ignobles…Ça a été la goutte d'eau, je l'ai largué aussi sec, par texto du coup sans aucun ménagement et avec la franchise qui finalement, est la mienne…Le pire c'est qu'il croyait que je blaguais…J'ai déménagé quatre jours plus tard, j'avais trouvé un studio en quatre jours…
Ceci n'est qu'une ébauche, je passe les insultes( connasse, salope…), l'ambivalence affective ( entendre un "je t'aime” suivi d'un “ tu as tué mon amour il y a bien longtemps” ), les menaces de me mettre dehors, les tentatives d'intimidation devant lesquelles je ne bougeais pas, toutes les fois où j'ai entendu en l'espace d'une minute que le problème venait des faits, puis de mes paroles, puis de ma nature…,toutes les fois où il a tombé le masque dans la seconde où nous étions seuls, et sur les violences sexuelles…j'ai vécu ça au quotidien durant à peine deux mois, il m'a marqué à vie je pense. Ce n'est pas que je n'ai plus confiance en moi car c'est justement ça qui m'a permis de ne pas accepter cela, mais il m'a mis dans un tel état de confusion que j'ai dû faire 600 kilomètres en urgence pour aller me ressourcer auprès de mes proches et prendre du recul…J'ai réussi à partir avant le premier coup, que quoi qu'il arrive je lui aurais rendu…Mais aujourd'hui je me demande encore comment une personne peut être aussi ignoble. J'en suis arrivée à enregistrer certaines conversations pour me convaincre que je n'étais pas folle ,et à écrire le reste …Et je me suis souvent demandé si je ne m'étais pas emballée…C'est dur d'accepter d'avoir été victime d'un tel monstre, même face aux preuves…
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eroticletters · 6 years ago
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Parler pour parler
C'est arrivé avec ma petite amie de l'époque. Nous avions fêté avec des amis et ils avaient trop bu pour prendre la voiture. Ils était donc rester à coucher dans la chambre d'à côté. Pendant que nous étions couché, ma petite amie leur parlait :
- Alors Sophie, on fait quoi demain ?
Pendant ce temps, j'avais une érection terrible sous la couverture. Nous n'étions pas en mode de faire l'amour mais lorsque je me suis retourner, mon pénis s'est retrouvé entre les main de ma petite amie. Elle fut tout autant surprise et se mis a caresser mon engin.
- Je ne sais pas Steph, qu'est ce que ça te tente de faire ?
Elle me pompait déjà assidûment, et je vis la pointe de ses gros seins se durcir. Je me mis alors à les manger et les lécher comme un gourmand. J'étais dur, c'était excitant.
- Eh bien je me disais qu'on pourrait aller marcher en montagne
Je devais être silencieux mais elle avait de gros sein et il est difficile d'être silencieux lorsque tu as d'aussi gros mamelon entre les lèvres. Elle me chuchotait de faire moins de bruit mais me crossait tellement intensément qu'elle était plus bruyante que moi. Je me suis mis alors à descendre vers sa chatte qui était bien mouillé évidement.
- Bien sûr que ça me tente on pourrait partir de bonne heure
Je léchais sa chatte tel un maître que je suis et elle débordait de plaisir mais je n'avais alors qu'une envie, c'était de baiser cette chatte jusqu'à ce que jouisse. Je me foutais un peu d'elle car elle ne faisait que parler pour parler la salope. Je mis alors ma queue entre ses jambes et je me mis à la fourrer.
- Oui, que dirais tu après déjeuner. J'ai pensé faire des crèpes. J'ai plein de fruit.
Pendant qu'elle parlait, je la martelais de coup de hanche et elle adorait ça la petite pute. Je voyais ses gros sein aller de bas en haut et elle se léchais les bouts entre deux mots. Je me disais, mon dieu, elle est maître dans l'art car je l'a baisait très fort et je voulais la faire vaciller mais elle continuait de parler calmement malgré les yeux qui lui virait à l'envers
- Oui, j'adore les crèpes
C'était intense, je n'en pouvais plus de les entendre parler ces deux petite garce comme si de rien était. Je l'avais baisé comme jamais et elle avait garder son calme dans sa voix, c'était incroyable. J'ai jouit tel un pervers qui n'en pouvais plus de leur voix et elle a reçu les tout principalement sur ses gros sein.
Quelque semaine plus tard, le copain de la fille qui était à côté m'a avoué que lorsque nos copines parlais de crèpes, il était en train de la baisé. J'était bouche bée. Elles était toute les deux en train de se faire prendre et se parlait entre eux comme si de rien était. Il y avait deux queue qui les baisait en même temps et elle étaient discutait comme si de rien était. C'était de vrai petite garce ces deux là.
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myname9us-blog · 7 years ago
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Freedom - Cry of Love - Jimi Hendrix.Recreated by John Findlay     LE VENTRILOQUE BIEN ORDONNÉ    La, pluie. la police, pardon, est venue m'interroger ce matin (pas étonnant avec un temps de chien de même) pour savoir si j'avais vu ou entendu quelque chose Entendre quoi, par exemple? que je leur ai demandé sèchement, comme avec un défi qui se glisse dans le ton. Du bruit.  Du bruit dans l'appartement juste en haut du mien, qu'ils ont dit  J'ai rien entendu, juste le caquetage habituel et les pas qui traînent dans le couloir comme des trains a bout de souffle qui entrent en gare ou des souliers volés dans le centre d'achat au McDonald      -Donc vraiment rien?    Ils ont pas eu l'air de me croire, les flics croient jamais rien.  Ou leur mama.    Y me prenent pour un menteur, osti. Ça me donnerait quoi d'inventer un silence, parce que c’est ça qu’est ça, ç’a été silencieux toute la soirée, j'ai pas entendu un seul osti de bruit venant d'en haut, pas même un craquement de prélart.  Le logement est sans d'sus d'sous, a ajouté le détective de la police, un des meurtres les plus violents que j'ai vu en 20 ans de métier  La pauvre fille (qualificatif qui lui collait assez mal, selon moi)  a du se débattre pas mal et crier, crier à tue-tête, ça me semble évident.  Je pourrais voir le logement, que j'ai demandé, mais ils m'ont dit non  De toute façon j'y tenais pas vraiment, j'aime pas voir du sang, je supporte mal. Dans le temps j'avais suivi des cours pour devenir ambulancier mais au bout de deux semaines ils ont dit que c'était pas un job pour moi, alors, tout à fait par hasard, je me suis retrouvé dans le show-business.  Je suis ventriloque  Tout ce que je viens de dire j'aurais pu faire croire que ça venait de vous, ç'aurait été marrant, non?  Enfin, si ça avait pas été une histoire aussi triste à se tordre.      Contrairement à cette nuit, là ça bouge pas mal en haut, ça doit être bourré de flics et d'experts en tous genres.  Bon, vous restez disponible, ordonne le détective de la police.  Je suis en spectacle au St-Denis pour un mois, facile à trouver.    Mon show a ceci de particulier que contrairement aux ventriloques habituels, j'utilise plusieurs marionnettes  Par exemple, une qui est Elvis (on m'a toujours dit que j'avais une bonne voix, mais rien d'original), une autre c'est Marylin Monroe, une autre Ozzy, ainsi de suite.  Je les fais chanter, ensuite je les reçois en entrevue, voyez le genre.  Pis y a mon double aussi, cette partie-là du show est entièrement improvisée parce que j'sais jamais ce que mon double va raconter.    La fille travaillait comme serveuse au Mange pis fam' ta gueule, enfin, je sais plus le nom.  Un trou.  Je l'aimais pas plus que ça, évidemment pas au point de la tuer, mais elle m’était pas particulièrement sympa.  Trop prétentieuse, elle regardait tout le monde d'en haut. Je lui ai fait remarquer une fois  T'a gueule, qu'elle a dit.  Elle était comme ça avec tout le monde, vraiment une grosse vache prétentieuse, du genre tout le monde est responsable de mes problèmes.  Une salope qu'aurait mal tournée, voyez?...  Mais bon, je vois pas pourquoi on finirait ses jours en d'dans à cause d'une folle de même...j'ai juste arrêté d'y laisser des pourboires. Elle m'appellait le cheap  Par contre, j'allais pas souvent à son putain de restaurant.  Je voyage pas mal, du reste.  Surtout dans le Québec. la marionnette le trahit / tu mouilles fort, tu salopes tes cuisses, putain, t'es une débauchée, tu penses que je l'ai pas remarqué  Le soir, je t'entends te branler comme une salope    Souvent la nuit je l'entendais baiser, la salope, s'époumonner, ce qui expliquait certaines choses qu'une job de serveuse explique mal, un manteau de fourrure par exemple, qu'elle portait jusqu'à tard dans le printemps, juste pour s'exproprier l’ego.  Un de ses réguliers, j'imagine, un gros ventru avec problème de ménage.  À moins qu'ils cotisaient tous ensembles, une sorte de fonds collectifs (pour trous en détresse).  Allez pas penser que j'ai de quoi contre, mais quand on aime pas quelqu'un on a tout contre, même les escaliers qui mène à son appart je le trouve dégueu'. Même sa porte!  Je l'ai jamais vu, remarquez ben, et pis ce que je vous dis ça reste entre nous, d'ac'?  Pas la peine d'ameuter le voisinage, de l'émietter de commérages.  De toute façon, je pense qu'il l'aime pas trop trop non plus, le voisinage.    Un matin j'ai même retrouvé sa p'tite culotte en bas de l'escalier.  C'était à  elle, à qui d'autre?  Ça sentait la pisse de chat à plein nez, du jus de salope.  Elle me rappellait vaguement une bonnefemme.  Quand j’étais jeune, une de mes tantes, qui était gambler, m’emmenait souvent a Blue Bonnets.  Une fois y avait cette putain de bonnefemme devant moi au guichet des mises. Elle tenait une saleté de chihuahua.  Enfin, ça n’a pas vraiment d’importance dans mon histoire.    Une autre fois, dans l’immeuble où j’habite, c'est un espèce de grand barbu que j'ai surpris à traîner dans le bas de l'escalier. Quand j'y ai demandé s'il était l'ami de cœur de la fille d'en-haut, juste pour être poli, il a répondu non en détournant la tête.  Son frère dans ce cas-là?  À ce moment-là, il est parti non sans m’avoir avant dévisagé comme un moins que rien.  Pauvre con!me dis-je. Je refermai la porte en la claquant violemment, extériorisant mon mépris.  Comme si j'avais besoin d'un dessin. Comme si c'était pas écrit dans sa face : putain, PUTAIN, salope réifiée.  Moins ç'a de secrets, mieux ç'a se croit cachée. Pauvre p'lotte.  Pauvre p'lotte, écarte-les tes osties de cuisses. Écarte, écarte!  Je donnerais même pas cinq piasses pour ton trou sale.  C'est qui?    On venait de frapper à la porte  C'est moi, répondit une voix de femme  C'était ELLE, pour savoir si j'avais entendu quelque chose ou remarqué que'qu' chose de bizarre hier, dans la soirée?...  Paraît qu'on l'avait volé chez elle  Le soir je travaille, madame, que j'y ai répondu sèchement.  Vous aussi, d'ailleurs, si je me trompe pas...    non, je travaille de jour, vous le savez, on s'est déjà vu au resto.  Hier soir, je suis allée au cinoche avec une amie  Et quand je suis rentrée...   rien vu, rien entendu    bon, merci quand même  Désolée de vous avoir dérangé, dit la femme du concierge en me fixant du coin de l’oeil.    -C'est rien, que j'ai dit en refermant la porte tout en me disant dans ma tête : menteuse, menteuse, tu t'es faite branler toute la maudite soirée, j'ai failli appeler la police tellement vous faisiez de bruit, tellement ça puait.  La prochaine fois je risque d'être moins patient  Qu'est-ce qu'y aurait à voler chez elle, à part des culottes de pute?  Anaway, je suis sûr qu'elle en porte même pas, toujours prête, comme on dit chez les scouts.  C'est quand la dernière fois que tes genoux se sont touchés.  J'aurais du y demander de monter sa jupe.  Y demander, comme si fallait mettre des gants blancs avec des filles de même : MONTE TA JUPE QUE JE TE VOIS LE TROU  « désolée de vous avoir dérangé »! juste de te voir la face ça me donne envie de vomir.   Le jour juste avant de ce jour-là, je suis allé diner à son restaurant (…)  toutes ces discussions ostentives des yeux avec certains clients, pour pas dire des clients certains, la retenue étant une de mes plus grandes qualités -même pas des demi-mots, juste des mouvements oculaires et quelques pointes de doigt.  Quelle économie de langage, ta chatte a perdu sa langue, salope?   Bonjour. Ça va vous? vous voulez le menu? (pas besoin, je connais l'ordre des trous dans lesquels je vais t'en faire baver)   Monsieur?...    -Non, pas besoin  Amenez-moi un hot chicken.   -Quelque chose à boire avec ça?    -Un café, mais juste après.    -Parfait, chef.  Ce sera pas long.    L'idée d'aller dans la cuisine la fourrer m'a traversé l'esprit et je m'en suis voulu pour le reste de la journée.  Une chance qu'elle a été assez remplie, on était jeudi et le jeudi c'est la banque, les paiements et ensuite l'épicerie.  Après c'est le show.  Le jeudi, en général, c'est pas mal plein.  Plus que le vendredi.  En allant la payer au comptoir, je me souviens de m'être demandé si elle avait déjà vu mon show, je m'étais jamais posé la question.   -Merci.  Passez une bonne journée!    J'avais l'impression qu'il y avait du mépris dans son bonjour.  Je sais pas vraiment comment expliquer, une impression, c'est tout.  Mais une impression palpable, pas juste que'qu' chose dans' tête, quel'qu' chose comme ces architectures presqu'invisibles qu'on dit habitables.  C'est elle qui avait engendré cette impression, le plan d’un carrefour où elle me donnait rendez-vous dans le monde.  En d'autres mots, elle me provoquait.  Cherche-moé pas, salope, que je me suis dit, cherche-moé juste pas.    Je suis pas d'une nature particulièrement violente, la violence pour moi c'est jamais naturel et j’aime la nature.  En fait, je suis un violent culturel  Quand comme moi on a fait son chemin dans le monde à se battre à chaque tournant, on s'endurcit, c'est une simple question de légitime défense.  Je suis pas devenu une star du showbizz par hasard. Évidemment chu pas Michael Jackson, mais quand même.  Je me suis défriché une place, si modeste soit-elle.  Et ma devise c'est No trepassing, j'aime pas qu'on vienne jouer dans ma coure.  Tu te trouveras jamais de femme, si tu restes ankylosé comme ça, m'a dit une fois mon imprésario, si je veux une femme j'ai juste à m'en fabriquer une et lui faire dire ce que je veux, que je lui ai répliqué.  Et quand j'en veux plus, je la fous aux vidanges sans être obligé d'engraisser ces voleurs d'avocats.    L’impré préféra se taire.  « Des étourderies », qu’il devait penser. Qu’aille au Diable, des imprésarios ça se change, pas les artistes.    Malgré tout, je me considère comme une bonne personne, un tantinet pointilleux, c'est tout.  J'apprécie l'ordre et je préfère l'odeur du Comet à toute cette parfumerie de gonzesses, à croire qu'elles peuvent pas se sentir sans tricher. Une larme de lotion après rasage, c'est tout ce que je me permet. Si à quarante et un ans je suis encore célibataire c'est par choix et non pas par carence libidibale.  Beaucoup de femmes apprécieraient volontiers la présence d'un type dans mon genre à leur côté, bien de sa personne, aisé monétairement et surtout ordonné, soigneux.   Le show avait été particulièrement un succès ce jeudi-là.  Je suis rentré chez moi autour de deux heures et demi.  Des bruits déboulaient a travers le plafond de l'appartement de la salope, une sorte de grincement régulier  Vers quatre heures j'arrivais encore pas à trouver le sommeil, le grincement avait toujours pas cessé. N'en pouvant plus, j'ai enfilé ma robe de chambre et je suis monté. Mademoiselle, criai-je en frappant, mademoiselle.  Elle finit par ouvrir, presque nue, encore dans les vapes.    -Vous? qu'est-ce qu'y a? articule-t-elle de son mieux    -Vous êtes seule?     Évidemment, pourquoi? qu'elle demande en commençant à se réveiller pour de bon.    -Parce que depuis que je suis rentré, j'entends un grincement et j'arrive pas à dormir.  J'ai pensé que ça pouvait être le lit...    -J'entends rien, y a pas de grincement    -Si, y a un grincement, dis-je entrant effrontément et refermant la porte derrière moi.    -Wo, vous quoi, la?...    Je me mets en devoir de vérifier partout dans l'appartement.    -Je vous prierais de sortir de chez moi tout de suite, monsieur.    -Ah, je savais ben qu'y avait un grincement : là, hurlais-je presque en pointant du doigt.                                                                                                      Suzpra, l'auto qui ne vous roulera pas.   Applaudissements.    -Rebonsoir à votre talk-show de fin de soirée.  Ce soir je reçois un personnage singulier, ou plutôt deux, accueillez le sympathique Jean Jouge et son éternel collaborateur, Mario Net.  Applaudissements.  Après quelques tours de chants de Mario Net, Jean Jouge le reçoit à son émission.     -Bonsoir Mario, alors quelque chose vous a frappé cette semaine dans l'actualité?      -Bien sûr, comme toujours  Cette fois, c’est un meurtre qui a retenu mon attention (Jouge devient quelque peu anxieux : vous n'avez pas quelque chose de plus joyeux, on est à la télé, je vous rappelle…).  Alors, d'un coup sec, idiotement, je lui ai administré une violente baffe qui la figea d'effroi.  Je vais t'apprendre, moi, salope, traînée, lance Mario Net, à respecter la nuit de tes semblables : à genoux et demande pardon de ruiner mon sommeil.  J'ai dit à genoux, pis tout de suite. Effrayée, la femme s'exécute : pardon...  Plus haut.  Pardon. Pardon qui?  Pardon, monsieur.  Tu te fais combien en vendant ton cul sale?  Quoi?  tu te fais combien en vendant ta crisse de camelotte, maudite catin?  T'es une prostituée, avoue-le don' , Tu penses que je l'ignore? Tu penses que je t'entends pas t'écarter à longueur de journée...  Je me suis jamais prostituée, vous...  Menteuse.  J'ai horreur des menteuses.  Alors l’homme s’est mis à la frapper, frapper, en l'insultant.  Soudain elle est tombée raide morte. Alors l’homme est allé refermer la fenêtre qui grinçait.  Voilà, voilà, a dit l’homme tout haut, tout est rentré dans l'ordre maintenant.  Je vais enfin pouvoir dormir, qu’il dit.  Quelle histoire Mario.  Ça me surprendrait que ce soit juste une histoire, résonne alors la voix de l'inspecteur :  Jean Jouge, je vous arrête pour le meurtre de madame Carla Beaulieu.  Ce soir-là, devant des milliers de téléspectateurs, ce fut sans doute le plus grand show du Ventriloque...ou Mario Net, si vous préférez. Un mot de plus…   avant de terminer, si je puis me permettre une brève digression sur les événements qui précèdent, et loin de moi l’idée de vouloir accabler ce malheureux représentant de la ventriloquie (Jean Jouve, de son vrai nom Pierre-Paul Savignac, un trou de cul de la pire espèce), je dirais, on parle pour parler, qu’ici, et a mon humble avis, ce fait demeure sans annales dans les précédences de l’art du parlé pour l’autre, ce qui revient en somme a soliloquer a travers son cass’ Bref nous sommes en présence en ce huie des lois fondamentales que tout ventriloque sérieux se doit de respecter, j’entends la loi de l’identité, du Même, du parlant et du parlé.  En effet, l’élément inédit dont il est ici question consiste a faire de l’altérité sous les drapés de l’autre, de l’Autre que soi En somme, il est clair en ce huie que c’est cet Autre qui détient la Vérité du discours et que le même, l’identique, le soi se voit remisé dans le hangar du mensonge : un masque, une marionnette  Mais du coup, diront les plus attentifs, on ne peut plus parler de ventriloquie  Enfin, qui sait? Peut-être ses geôliers parleront-ils en sa faveur, car ne comptez pas sur son avocat qui ne parle que la langue de son porte-monnaie, autre forme de ventriloquie du Même « bref, question de faire une histoire courte, je hais mes voisins  », qu’il a dit en quittant la salle, laissaint derrière une image peu sympathique
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elorecohlt · 7 years ago
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21 - Lola
Les vacances se sont déroulées sans autre évènement notable. Peu après la rentrée et un réveillon en famille anecdotique (ma mère, bien que peu croyante, tenait à le fêter puisque c'était l'occasion de nous retrouver), les parents sont repartis à l'autre bout du pays et Rosie est revenue à l'appartement, comme si de rien n'était. Nos routines restaient inchangées, ou presque : je gagnais désormais l'argent que Dog me refilait régulièrement et ma réputation à l'école avait commencé à changer. Pour autant, je n'avais pas cessé de fréquenter Kate, Cole et - dans une moindre mesure - Will : même si je sentais une distance, ma relation avec eux me gardait la tête hors de l'eau et me donnait l'impression que j'avais l'air normale (ce n'était pas important, que je le sois ou non, il fallait juste que j'éveille le moins de soupçons possible chez les acteurs de ma vie diurne).
Seulement, la Meute a commencé à prendre de plus en plus d'importance dans ma vie.
Et bien sûr, je laissais faire.
Face avait des ambitions, et pas des moindres : gentiment mais sûrement, il avait la volonté d'étendre l'influence du gang jusqu'à tout le quartier, puis les autres. Rien ne lui semblait inaccessible et sa détermination nous contaminait aussi. Conditionnée par mes semaines d'obéissance et endurcie par ce que j'avais pu y faire, j'étais passée du rang de "poids" à celui de "membre utile" (ce que ni le chef ni les autres n'hésitaient à me rappeler). Avec eux, je me sentais valorisée, à ma place. Les membres de la Meute devenaient peu à peu comme une seconde famille, qui m'entourait mais m'inquiétait et me prenait la tête, aussi. Je pensais à eux le jour, commençait doucement à négliger ma vie diurne au profit de ce que je faisais pour eux. Ça m'allait, à Hakeem aussi.
(En même temps, ils l'avaient ferré. Bien sûr qu'il comprenait.)
Je faisais beaucoup de choses, au profit du gang : je dealais (dans les rues et autour de certaines écoles), courais après les mauvais payeurs, tabassais d'éventuels rivaux (Hakeem m'avait offert mon propre cran d'arrêt, ce qui s'est très vite avéré utile) et restais avec la Meute lors des soirées où ils n'avaient rien à faire : la plupart de ces moments, à l'extérieur, étaient purement récréatifs et presque normaux, si bien que de loin, on aurait pu nous confondre avec un groupe de copains ordinaires. J'adorais ces soirées (Hakeem m'avait formellement interdit de participer aux autres, celles qui se déroulaient au QG et devaient comporter une certaine dose de drogues et de baise). Cependant, même si j'étais polyvalente (comme la plupart des membres de la Meute), Face m'avait attribué une "spécialité" : m'occuper des filles qui arrivaient.L'idée lui était venu de ce qui s'était passé avec Mina : en voyant comme elle s'était détendue après m'avoir embrassée, il m'a proposé de faire pareil avec d'autres, les prochaines que mon frère amènerait. J'ai accepté : même si le sujet me mettait vaguement mal à l'aise, ma loyauté - couplée sans doute à la fierté d'avoir un rôle unique et précieux - restait plus forte.
La plupart des filles - celles qui vaient définitivement fugué - vivaient au QG. C'étaient elles qui le maintenaient dans un état de salubrité supportable et recevaient d'autres types, à longueur de journée. Elles parlaient peu de ce qu'elles avaient à faire et je leur en était reconnaissante - je savais juste que certaines n'allaient pas jusqu'au bout et se contentaient de danser. Il arrivait qu'elles le fassent hors du QG et, à ce moment-là, Hakeem ou d'autres (moins souvent) les accompagnait. Je savais aussi qu'elles faisaient beaucoup d'argent - Dog me l'avait dit.
Comme on passait pas mal de temps ensemble, j'ai appris à mieux les connaître et m'y attacher : même si ce qu'elles faisaient était dégueulasse, elles restaient des êtres humains, avec des histoires, des sentiments et des peurs. Moi, j'étais leur gardienne et peu à peu je suis devenue le corps qu'elles avaient à disposition pour faire leurs expériences, dédramatiser ce qui les effrayait le plus. Ça a été des baisers au départ, puis d'autres trucs après mais c'est flou, ça ressemble même encore aujourd'hui à une sorte de rêve : par principe, je ne touchais pas vraiment aux trucs que Gold vendait et pourtant, j'ai longtemps soupçonné que, pour que je cesse moi-même de flipper, l'on puisse m'en avoir glissé dans les verres qu'on me tendait. Au final, ça n'avait que peu d'importance : avec les mois, mes limites ont cédé. J'ai accueilli d'autres filles, fait d'autres trucs qui ne comptaient pas, puisque c'était avec elles - du moins c'était ce dont on se persuadait. Et Hakeem - l'autre qui les gardait - semblait penser pareil.
Les mois ont passé ; à l'école, il ne se passait rien.
Jusqu'à ce que je rencontre Lola.
Il y avait souvent des changements, au sein de la classe : avec le lent embourgeoisement du quartier, certains élèves déménageaient, d'autres arrivaient et c'était pareil pour le corps enseignant. Après que les problèmes d'alcoolisme de notre enseignant titulaire soient devenus vraiment trop handicapants, ce dernier a été viré et remplacé par un type étonnement jeune et trop dynamique à mon goût. A peu près au même moment, une nouvelle élève a fait son apparition dans la classe.
Notre première rencontre reste absolument gravée dans mon esprit. C'était le matin, je venais de débarquer et elle était là, assise à l'arrière de la classe.
Le problème, c'était que c'était à ma place. Celle que je clamais et que personne n'avait jamais osé me piquer - encore moins depuis que je portais plusieurs noms.
Kate a sifflé, Cole a voulu faire une remarque mais j'étais déjà loin, à me planter devant mon pupitre et plaquer mes paumes contre le bois.
- C'est ma place, ici.
La nouvelle a consenti à lever ses yeux sur moi et me fixer d'un regard suintant d’hostilité. Elle était blanche, blonde aux yeux marron glacé et aux cheveux raides, vaguement ébouriffés.
- Ah bon.
- Dégage.
C'était un avertissement, rien de plus : si Dog m'avait appris à tout casser, Face m'avait également inculqué le réflexe de me montrer magnanime avant de le faire.
- Non.
Elle a soutenu mon regard avec un sang-froid qu'en d'autres circonstances, j'aurais trouvé admirable. Avant de rajouter, sur un ton insupportable :
- J'étais là avant, y'avait pas ton nom dessus. Tu vas pas me la voler, quand même ?
Et de reprendre :
- Quoique, c'est peut-être dans tes gênes.
Il y a eu un silence et j'ai vu rouge, très rouge. C'était loin d'être la première fois que l'on se référait à mes origines, mais je n'étais pas habituée à un manque de respect aussi affiché, aussi assumé et froid. C'était un affront absolu, quelque chose que je ne pouvais en aucun cas laisser passer. Je me suis donc fâchée.
D'un geste violent, j'ai fait pivoter le pupitre et ai saisi cette insupportable connasse par les cheveux pour la forcer à se lever. Insensible à son cri de surprise, j'ai voulu lui dire quelque chose mais elle ne m'en a pas laissé le temps : un crachat m'a atterri sur la joue et, la seconde d'après, j'étais à terre avec elle qui essayait de me griffer et moi qui essayais de la mordre. Il y a eu des cris autour de nous, des bruits de pas et d'un coup, on nous séparait.
Retenue par Cole et un autre type, j'ai noyé la salope sous les injures alors qu'elle faisait pareil, que notre nouveau prof la retenait. Puis on m'a entraînée à l'extérieur de la classe et - presque instantanément - je me suis calmée.
- Ça va ?
Kate et Cole me fixaient tous les deux, un mélange d'inquiétude et - peut-être - de reproche dans le regard. J'ai croisé les bras, ma joue pulsait : est-ce qu'elle avait réussi à me marquer ?
- Ouais, ça va.
Il y a eu un silence gênant. Dans la classe, ça causait et j'entendais comme une rumeur chaotique qui enflait jusqu'à nous.
- T'as été super violente. A fini par lancer Kate mais sans colère, presque platement. J'ai hoché la tête avec vigueur.
- En même temps, t'as entendu ce que cette connasse m'a dit ?
Cole a répliqué :
- Pour sûr, elle avait pas le droit.
- Je vais la buter.
- Évite, peut-être ? Ça ferait tache sur ton bulletin.
Un échange de sourire, puis on s'est retrouvés à rire avec nervosité. Puis la porte s'est ouvert sur notre nouveau titulaire - un certain Campbell (j'ai oublié son prénom, avec le temps).
- Cole. Kate. Vous pourriez retourner en classe ? Je vous ai laissé du travail à faire et j'ai à parler avec votre camarade.
Mes potes ont obéi, me laissant seule avec lui. D'un geste, il m'a incitée à m'asseoir et c'est ce que j'ai fait, glissant sur le banc du vestiaire à l'entrée de la classe, contre les vestes de mes camarades. Il a fait pareil, en face et m'a fixé quelques instants, sourcils froncés. Avant de lancer :
- Qu'est-ce qui s'est passé ?
J'ai fait l'effort de garder mon calme.
- J'ai voulu aller à ma place, elle y était. Voilà ce qui s'est passé.
- Ça ne justifie pas que vous vous soyez battues en classe.
Il avait raison, bien sûr, même si ça faisait des années que je n'avais plus entendu personne se référer au règlement de l'école. J'ai croisé les bras, regardé ailleurs. L'idée de balancer m'emmerdait, mais, d'un autre côté, je savais très bien que ce qu'elle m'avait dit était grave. J'ai fini par lâcher, d'un ton sec :
- Elle a insinué que je volais des trucs parce que c'était dans mes gênes.
Silence consterné, au bout duquel Mr. Campbell a conclu :
- ... c'est grave, ça. C'est très grave.
- Je sais. C'est pour ça que j'ai voulu lui casser la gueule.
J'avais conscience d'être un peu trop sèche pour mon propre bien, mais déjà l'affaire m'ennuyait : je n'aimais pas me faire remarquer des profs et je n'avais plus qu'une envie, celle de retourner en classe et aller au bout de ma journée. Campbell a posé les mains sur ses cuisses.
- Même si Lola t'a manqué de respect, ce n'était pas une raison pour l'attaquer. Surtout avec une telle violence.
Il parlait fermement, cherchait mon regard. Je n'ai rien dit : je n'étais pas une élève à problème, malgré certaines rumeurs liées à mes fréquentations.
- Raïra.
- Hmm ?
- Je veux que tu saches que si tu rencontres des problèmes, ici ou en-dehors de l'école, tu peux m'en parler.
- Ça va.
J'étais mal à l'aise : ses bonnes intentions, plus que l'indifférence manifeste de son prédécesseur, me donnaient la nausée. Au bout d'un silence inconfortable, il a poursuivi :
- Lola devra t’écrire une lettre d’excuses. Quant à toi, si tu t'excuses envers elle maintenant, je veux bien passer l'éponge.
- Je ne m'excuserai pas.
- Tu seras collée, alors.
J'ai haussé les épaules.
- Si vous voulez.
Je me savais insupportable dans ma nonchalance, poussais pour voir s'il allait s'énerver. A la place, une expression bizarre - mélange d'étonnement et de peine - s'est peinte sur ses traits. Puis il s'est levé, a mis la main sur la poignée de la porte.
- A l'avenir, évite d'accueillir tes nouveaux camarades ainsi.
Silence, je l'ai suivie et suis rentrée à l'intérieur de ma classe.
Un sourire : ma place était libre.
J'avais gagné.
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margotsup · 8 years ago
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Ma mère m'a conçu, m'a éduqué, et a érigé mon tombeau.
Personne jusqu'à présent n'a entendu la totalité de mon histoire. Et je crois que c'est le moment d'en parler. Petite, j'ai été élevé dans un milieu bourgeois : des parents parisiens partis s'installer a Deauville, résidence secondaire de beaucoup de parisiens. J'ai appris a discriminé les noirs, les pauvres, les faibles, les femmes, et les alcooliques. Ma mère faisant des "blagues" sur les alcooliques, et moi a 6 ans ne sachant pas ce que ça signifiait réellement, j'ai raconté a la mère d'une amie qu'on avait une femme de ménage car ma mère était trop bourrée pour le faire elle même. Réflexion entendue de ma mère. La mère de mon amie a été engueulé ma mère , et ma mère me l'a reproché. Ce n'était pas de sa faute si j'avais dis cela, c'était de la mienne. A 6 ans. On passera les évènements successifs d'accusation, tout ce qui arrivait de mal était de ma faute. Elle avait changé de travail à cause de moi, elle s'engueulait avec mon père a cause de moi. Cette époque était plutôt tranquille du côté de ma mère : elle m'avait appris à être raciste homophobe etc, mais a côté je me faisais frapper régulièrement par mon père, violemment. Mais ça c'est une autre histoire. Jusqu'au collège, je subissais une violence physique (que je pensais normal, j'étais une femme, une fillette, j'étais inférieur a mon père) et une légère mentale. Début du collège. J'avais commencé à être timide et a ne rien dire. Je ne parlais plus autant qu'avant et j'avais développé un début de maladie, avec une légère dépression. Je ne parlais plus autant car je n'étais pas normale. C'était le nouveau truc de ma mère. Début collège j'étais au plus bas poids de toute ma vie: ma mère m'avait forcée a perdre du poids, j'étais légèrement en sous-poids. Elle voulait que je sois parfaite. C'était son obsession. Tout, absolument tout devait être parfait : je prenais des tonnes de medocs contre l'acné, je faisais 3 sports (entre4 et 6h par semaine) plus des activités artistiques. Elle choisissait mes vêtements, mes sous-vêtements, me lavait toujours les cheveux et me les coiffait. Elle me surveillait quand je faisais mes devoirs, et je n'avais pas le droit de sortir. J'avais aucun amis a l'époque. C'est la que tout ça à commencer à être trop: je me suis rendue compte de la violence qu'il y avait chez moi. Je n'acceptais plus de me faire frapper, j'avais découvert internet (je me suis fait battre a cause d'internet plein de fois. Tellement que je ne compte plus. Battre: avoir des bleus partout, un oeil au beurre noir, se faire étrangler et autres) et je mettais rendue compte de mon état mental. Ma mère étant ma seule perche, je lui ai tout dit. Pendant 1 an j'ai été traité comme une folle: insultes à répétition et violences physiques, punitions de nourritures, internet, téléphone et sorties, mise a l'écart de la famille. Pour tout dire, je ne me souviens de rien durant ma 4eme -3eme. Rien. Je subissais ça et tout autour n'importait plus. Et j'ai cru être folle, seule dans ma chambre tout le temps. Être a l'écart de tout le monde. Ne pas devoir en parler. Avoir une maladie plus une dépression et un environnement tout sauf sain, ça n'aide pas. Vers milieu 3eme, j'ai eu une engueulade avec ma mère, ou pour la première fois j'ai pu parler et argumenter. Le lendemain, on allait chez le psychiatre d'enfants malades mentaux. Elle voulait me faire interner pour l'été entier. Encore dans une bulle a cette époque (pas très saine la bulle), j'ai peu parler au psychiatre. Il a conclu que j'étais légèrement dépressive et qu'un environnement sain pouvait tout arranger avec une prise de médicaments légère. Ma mère était folle de rage. Je n'étais pas malade. J'étais juste dépressive (mon père a d'ailleurs peu après été diagnostiqué dépressif, a cause aussi de ma mère. J'en ai parler plus tard a la mère de mon père à mes 16 ans, qui m'a décrit mon père jeune. Totalement différent de maintenant. Un jour, durant les 6 mois de séparation de mon père et de ma mère, mon père m'a avoué que ma mère lui avait complètement lavé le cerveau. Il était brillant , intelligent a ce moment. Elle refusait qu'il pense et qu'il agisse de son plein gré. Tout devait d'abord être approuvé par elle. Mon père n'était pas un ange, c'est sur, mais n'en ayant jamais parlé avec lui avant, je pense qu'il a eu la même idée de moi de son côté en réfléchissant tout seul: elle nous manipulait). Et elle m'isola. J'avais une chambre au dernier étage. Seule. Et la j'ai pu avoir un moment de répit. Je jouais aux mmorpg, j'avais des amis sur internet (même si je me faisais battre a cause de ça, j'ai réussi à maintenir des liens avec quelqu'uns qui restent aujourd'hui des amis chers) et j'étais heureuse. Puis tout a recommencé. Ma mère, a mon avis, doit penser que toutes les personnes qui l'entourent de façon proche lui doivent quelque chose. Je lui dois ma vie, et je dois dédier ma vie à elle. Mes choix d'avenir sont pour elle, ma chambre est à elle, mes amis sont à elle et elle les jugent. J'ai vu une fois une amie d'internet grâce a ma mère. Je lui dois ça. Si aujourd'hui, je ne fais pas ce qu'elle me dit quand elle le dit, elle me gifle, m'insulte, me rappelle que je lui dois ça ça ça, et je dois le faire. Sinon elle appelle mon père qui me frappe. Voilà ma vie aujourd'hui. Toute ma vie a été décidé pour elle, par elle. Je n'ai pas le droit d'en sortir. Ma soeur a peu subit ça, et mon frère pas du tout. Oui, aujourd'hui, je me fais toujours tapé, engueulé, massacré mentalement. Internet, les jeux vidéos, les animés et les séries sont des choses horribles. Je suis une connasse, une salope, je finirais ma vie au fond du trou, je ne me marierais jamais, je n'aurai pas d'enfants et je viendrais supplier mes parents à genoux, d'après ma mère. J'ai peu parler des violences physiques, car ma mère reste sur les gifles qui ne font pas trop de traces, et mon père avec ces médicaments aujourd'hui n'a plus la force de m'étrangler et de me balancer comme avant. Mais surtout j'en ai peu parler car ce n'est pas ça que je retiens: je retiens le fait que toute ma vie, l'éducation que j'ai eu et les répétitions d'insultes que j'ai subis m'ont façonnées de tel sorte a que je pense sincèrement que tout soit de ma faute. Je pensais réellement que si ma mère disait que j'étais folle, c'est que j'étais folle. J'y croyais. Sans internet, je serais toujours la, chez moi, enfermé à subir une violence horrible. Aujourd'hui, ça ne m'atteint plus, heureusement. Je sais que tout ce que j'ai subis n'est pas normal, et que tout ce qu'elle peut me dire est faux. Mais j'ai subis tout ça, avec plein d'autres choses à côté. L'éducation de vos enfants est importante. Chaque insulte peut détruire une vie. Laissez les réfléchir par eux mêmes. J'ai subis un vrai lavage de cerveau, et pendant 15 ans j'ai été manipulé. C'est horrible, mais c'est fait. Et il ne faut plus que ça soit fait.
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esss-p · 8 years ago
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Disent qu'avec le temps, tsé, ça fait moins mal. Ça s'arrange. Ça se calme. Ça se feutre. À soir c'est dur. Hier soir c'était dur. Vendredi 13. Le vendredi que t'es sorti pour vrai de nos vies. Avec ton linge, ton stock de vape pis toutt. T'as laissé ta brosse à dents pis t'es rasoirs. Les machines à café pis ton manteau de cuir. Tes souliers dans le rack d'entrée. Le jeu de cul que t'avais acheté pour pimper notre vie sexuelle. Pis plein de p'tits morceaux d'toé que t'as pas voulu ramasser dans le bureau. Sont là, à terre. Tuseuls et inutiles. Comme moi.
J'ai plein de choses à te dire. Des choses que tu n'écouterais même pas. Tu me regarderais te parler. La tête ailleurs. Déjà pu là. Chu la seule qui braille cette esti d'histoire-là. J'ai plein de choses à te dire. Pis rien en même temps. Je voudrais ouvrir la bouche pis que tu vois le vide que y'a là, jusqu'à mon cœur. En passant par mes espoirs et ma confiance, vidés, mes poumons qui respirent mal, mon estomac qui m'envoie chier quand je me dis que faudrait ben manger. Tu continues ta vie. Tu vas fuir ailleurs. Mettre ta tête dans un autre trou de sable. Fermer fort fort tes yeux et ton cœur. Pu jamais me laisser entrer. Pis j'ai mal à la tête à force de pleurer. Les yeux qui brûlent. L'âme en explosion.
C'est fatigant de pas savoir quand tu vas pas avoir un rappel de ta vie avec l'être aimé pis que tu vas pas te mettre à brailler dans une allée du Provigo parce que tu sais ben que t'achèteras ben pu jamais de StagChili parce que juste lui qui en voulait. Ou ben penser à la dernière fois que je suis allée à la pharmacie c'était avec toi et je t'avais pris du café.. ou encore les billets de théâtre pour aujourd'hui, que tu m'as achetés pour Noel. On devait y aller en autobus, l'aventure toé chose, le resto, toutt. Ils ont même pas eu le temps d'arriver à maison que tu m'avais crissé là. Penser à nos aventures en autobus. Fatigant je te dis. Je suis brûlée.
Je sais que je te l'ai dit. Mais quand je t'ai vu, la première fois, j'ai reconnu quelque chose en toi. Quelque chose qui sonnait un peu comme moi. Quelque chose que je voulais aimer, prendre soin, vieillir avec. Je pensais que toi aussi. J'avais confiance dans ça. Pas trop dans le reste. Mais dans ça, oui. Crisse oui.
Je prenais confiance dans le fait que tu avais l'air de tant m'aimer. Tu me le disais tout le temps. J'étais safe. Tu me serrais moins dans tes bras pis on se frenchait pus vraiment depuis un bout de temps. Peut-être que ça aurait dû me mettre la puce à l'oreille? Je sais pas.. je pensais que c'était la fatigue. Le stress des derniers mois. Dans ma tête, dans mon cœur, je m'accroche. Je n'abandonne pas quand y'a de la houle. Je reste. Fatiguée. Ébranlée. Impatientée. Mais là. Sans me cacher. Sans lâcheté. Sans mensonge.
Tu es parti. T'as même pas dit au revoir à mon ptit. Lui il a de la peine. Il trouve pas ça cool pantoute. Tu lui manques. Je sens la ptite vibration dans sa voix quand il me parle de toi. J'ai rien à lui dire vraiment pour le rassurer. La vie est une salope. Sorry. Je voulais pas que tu l'apprennes aussi tôt, mon beau chat. Mon cœur est fendu en mille. Tout est ma faute. Je suis si désolée. Me sens comme une mère de marde pas capable d'avoir su protéger son enfant du méchant inconsistant.
Cette semaine, il s'est passé plein de choses à la job. J'avais pu mon compagnon de vie pour les raconter le soir. Peut-être que ça t'insupportait, que je te raconte, mais moi, j'attendais ça dans ma journée. Te dire ce qui s'est passé. Pis là je peux pu. Les autres sont là. Mais les autres, c'est pas pareil.
Tu m'as crissée là, sans même me serrer dans tes bras une dernière fois. En étant loin de moi déjà dans ta tête. Et j'ai regretté de t'avoir “laissé du temps pour réfléchir”.
La dernière fois que tu m'as embrassée, je savais pas que c'était la dernière fois.
La dernière fois que tu m'as dit que tu m'aimais, je savais pas que c'était la dernière fois.
Je le savais pas. Mais je m'en souviens. Cest le matin où tu as cessé de me choisir. C'est le matin le plus froid.
C'est le matin où tu as juste cessé de m'aimer, je cré ben. "Je t'aime mais je suis plus amoureux de toi." Que tu m'as dit.
💔
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moonstylesz · 8 years ago
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Hayden&William (1)
William : 
"Excuse moi on se connait ?"
'On est ensemble pour le devoir de science...' "Et donc j'en ai quelque chose à branler, ça t'autorise à me parler ?" Il avait dit cela en ne soulevant pas ses yeux de son casier, le fermant rapidement et il se rappelait déjà plus de son code mais bon, ce connard de bougnoul qui lui servait de meilleur ami devait s'en rappeler. William se regarda dans l'écran de son téléphone une dernière fois, il avait mis rapidement ses aviateurs sur son nez, parce que c'était l'heure de la pause et qu'il allait sortir pour fumer un petit joint, vite fait. Il espérait croiser l'autre avec son gros nez, Hayden Bradcliff, capitaine de l'équipe de football américain, avec des jambes de petite salope et un petit cul assez sympa... C'était vrai. William pouvait baiser qu'il le voulait mais il fallait constamment qu'il prenne des gens de ce genre. Bien sur il baisait les autres, les copines d'Ashley, tout ça, mais voilà, c'était pas aussi cool que de niquer quelqu'un qui lui résistait doucement au début, même si Bradcliff était le plus gros défi qu'il se foutait pour le moment. Zayn allait encore gueuler, en mode, Will qu'est ce que tu fous tu me casses les couilles blablabla. Ça va ruiner ton image mon pote. Mais là il ne pouvait pas dire ça parce que : c'était le capitaine de l'équipe adversaire alors bien sur que non il n'allait pas se taper une mauvaise image. Toute façon tout le monde le voyait d'une trop bonne façon pour ça, ou tout le monde le craignait. Il tapa dans les mains d'un peu tout le monde en passant, pour atterrir devant leur lycée, où il croisa Zayn adossé au mur avec tous les mecs de l'équipe. William avait son sac de sport sur son épaule, il remonta ses lunettes sur sa tête et sortit son joint pour l'allumer rapidement, tirant immédiatement dessus. C'était pas bien méchant ces joints, puis à la maison c'était pas la joie tout ça, c'était pas une excuse c'était vrai mais tant pis il s'en branlait. Il entrerait quand même à l'université et il irait quand même au lac pour les vacances d'été. "Le capitaine de l'autre équipe là, Bradcliff ?" 'Ouais ? Putain non ne me dis pas que tu veux te le faire Will.' "Tu me connais trop bien putain ça devient usant. J'pense j'vais l'inviter à la soirée que j'fais samedi. Regarde lui là bas." Il avait montré d'un coup de menton Hayden qui sortait du lycée, un petit sourire au coin des lèvres assez satisfait.
Hayden :
Ca faisait quelques semaines qu'Hayden était dans son nouveau lycée, il s'y plaisait plutôt pas mal. Certains profitaient du changement de lycée pour se faire une nouvelle réputation, changé etc mais Hayden lui avait juste continué ce qu'il était et tout avait parfaitement bien marché puisqu'il en entendait déjà son prénom dans les bouches de la plupart des gens lorsqu'il passait dans les couloirs et ça lui plaisait vachement. D'ailleurs, il n'entendait pas seulement son prénom dans ce genre d'endroit, bref, il s'était déjà tapé la moitié de l'équipe des cheerleaders là, ces petites idiotes qui trémoussaient leurs fesses sous ses yeux tout le temps. En même temps, il fallait bien qu'il se fasse sa petite réputation d'enfoiré et ça marchait plutôt bien.
Malgré tout ça, Hayden était bon à l'école, il avait un objectif pour plus tard, il avait des bonnes notes ou tout au moins il se maintenait et c'était tout ce qu'il voulait. Il incarnait la perfection et son père en était fier et même si c'était un connard, bah c'était tout ce que Hayden voulait. Il n'avait pas raqué pour son poste de capitaine pour rien le vieux.
Il sortait d'un cours de maths, Josh et Liam à ses côtés, ils étaient cool, un peu cons mais cool, ça allait, tranquille, au moins ils ne le contrariaient jamais. D'ailleurs, il serait peut être temps de dire à ce bon vieux Liam qu'il s'était tapé son ex, tops, il ne le savait ou peut être bien mais il avait fait semblant de ne pas s'en souvenir. Il descendit les escaliers, sortant son paquet de clope pour en glisser une entre ses lèvres, remontant ses longues boucles et ajustant sa chemise beaucoup trop ouverte, comme d'habitude. Il partit s'asseoir à la table où il allait tout le temps avec ses mecs. Kendall, cette conne qui lui collait au cul depuis qu'elle lui avait taillé une pipe dans les chiotte, venant s'asseoir sur ses genoux.
"Tu fous quoi là ?" 'J'ai pas de place ! Laisse moi m'asseoir sur toi !' "Bouge putain."
Il fronça les sourcils, la repoussant en lui crachant sa fumée au visage alors que son regard était dirigé vers ce connard de William Blake avec son gros cul pas mal.
William :
William avait haussé un sourcil pendant qu'il tirait sur son joint lorsqu'il vit cette nana Kendall, bien sur qu'il la connaissait cette pute putain il l'avait niqué, tout le monde lui était passé dessus. Ça l'avait surpris et au début il pensait que Hayden s'était casé avec, même si ça ne lui paraissait pas être son genre, la preuve, il l'avait violemment repoussé et ça l'avait doucement fait rire. Son allure de connard n'était on ne peut plus excitante, ça lui rappelait fortement lui meme c'était drôle. Il lécha ses lèvres, son joint entre ses doigts tatoués, son regard sur le bouclé. Il le regardait aussi, et Will en profita pour lui montrer doucement son joint, haussant les sourcils en murmurant un "viens". S'il voulait tirer il bougeait son petit cul bien sexy tout de même, sinon Will serait super défoncé tout seul et tant pis. Zayn ne fumait pas aujourd'hui car il essayait de se taper une meuf intelligente qui disait non aux joints et blablabla, relou lui aussi.
Il aimait bien ce qu'il faisait avec Bradcliff parce qu'il criait partout qu'il était hétéro mais William était sûr à cent pour-cent qu'il pourrait le faire flancher avec ses lèvres dans son cou et sa langue autour de sa bite. Tailler des pipes c'était pas forcément son truc de base mais si ça servait à convertir Bradcliff aux queues, c'était ok. Il lui lança un regard assez suggestif tandis qu'il tira une nouvelle fois sur son joint en plantant ses yeux dans les siens.
'Blake tu m'écoutes ?' "Non ta gueule."
Will avait dit cela en ne détachant pas son regard de Hayden, lui adressant un petit sourire en coin.
Hayden : 
Hayden trouvait que ce bon vieux William Blake était bien plus intéressant que leur conversation à la con sur la soirée d'il ne savait qui, dans tous les cas il irait puisqu'il ne loupait jamais une soirée. Il fronça un petit peu les sourcils puis remarqua bien rapidement que William le regardait aussi et ça le fit doucement sourire. Il ne savait pas pourquoi mais il le faisait rire, enfin, non, rire n'était pas le mot, il ne pouvait pas décrire ça mais en tout cas, il aimait bien ce truc là. Il tira de nombreuses fois sur sa cigarette puis en le voyant lui montrer son joint, il ne se fit clairement pas prier. S'il y avait bien quelque chose qui faisait venir Hayden, c'était ça.
Il se leva alors de la table, donnant sa clope à ce bon vieux Josh.
'Haydeeen tu vas où ? Je viens.' "Putain mais lâche moi. Tu restes ici, tu me fais chier."
Il lança un regard super mauvais à cette conne de Kendall puis salua ses potes d'un geste de la main. Il se dirigea alors vers William Blake et tous ces potes footballeurs là. Le football de petits fragiles. Bon ok, il les jugeait un petit peu mais bon, en même temps, ils faisaient du foot, du foot, ils courraient juste après un ballon ces cons putain. Il se racla la gorge en remettant correctement son sac sur son épaule, tendant sa main vers William pour qu'il lui tende son joint.
"Salut les brailleurs."
William : 
'Lourd.'
Zayn avait dit cela quand il avait vu le petit jeu de William, faire venir Hayden ici, et ça avait très bien marché. Il avait doucement souri, et quand il entendit sa voix très sexy putain, c'était rare que les mecs lui fassent autant d'effet mais bordel tout chez lui était très sexy, il lui avait tendu le joint, le regardant dans les yeux. Il avait décidé de se foutre un peu de sa gueule alors il remonta son sac sur son épaule, son sac de sport, puis il se racla la gorge avant de parler.
"Tu ramènes pas ta meuf ? Je l'ai tringlé la semaine dernière et c'est déjà officiel entre vous ?"
William avait dit cela en haussant les sourcils en regardant Hayden, il se foutait clairement de sa gueule parce que ça se voyait qu'il n'en voulait pas de Kendall la petite pute, d'ailleurs Will s'était aussi fait sa petite soeur, c'était marrant elles gémissaient de la même manière, enfin bref. Qui est ce que Will n'avait pas niqué dans ce lycée? C'était un véritable fuckboy ok, mais le pire c'était qu'il connaissait des gens depuis super longtemps avec qui il était en primaire, bah qu'il se gênait pas pour rentrer dedans. Personne lui résistait, c'était pas sa faute, du moins c'était jamais long, alors que Hayden... Il persistait à crier qu'il était hétéro.
"J'vais déposer mon sac de sport aux vestiaires après, tu m'accompagnes Bradcliff ?" 'Mais je pensais qu'on-' "Attends Zayn tu peux te taire cinq minutes ?" 'T'es vraiment con.' "Merci."
Il lui adressa un petit sourire en le regardant partir lui et les mecs puis sa langue traina sur ses propres lèvres alors qu'il remit son regard bleus sur Hayden.
"Réponds gros nez."
Hayden :
Hayden se mordit l'intérieur de la joue, jugeant un petit peu du regard les potes de William, surtout le bougnoul là, il était toujours collé à son cul putain c'était trop drôle en plus William lui parlait trop mal et il ne disait jamais rien. Quel con putain, il devait sûrement vouloir lui sucer la bite, si ce n'est pas déjà fait. Dégoutant. Il prit le joint des mains de William, se disant qu'il avait vraiment des petites mains ce con, en même temps il était nain, c'était dingue d'être aussi petit. Il tira dessus avant de lever les yeux au ciel en l'entendant.
"Elle t'a sucé toi aussi ? Elle est bonne mais qu'est-ce qu'elle est conne."
Il expira sa fumée, détaillant William sans même se gêner, il avait du charme, enfin, il était beau quoi, c'était normal que toutes les meufs voulaient se faire baiser par lui, avec son air arrogant et tout ce qui allait avec, en plus il puait le fric à mille mètres. Il était sûr qu'il était au moins aussi blindé que lui. Il tira plusieurs fois sur le joint tout en les écoutant parler, souriant en coin face à ce pauvre con de Zayn. Putain il était vraiment trop con et stupide et soumis. Il faisait trop pitié.
Il avait hésité avant de lui répondre parce que bon, voilà, il était censé aller en ville avec ces potes pour faire il ne savait plus quoi puis ça le faisait trop rire d'emmerder ce connard de Zayn et en plus il avait un joint alors que demandait de plus. Il lui leva son majeur en l'entendant l'appeler "gros nez", quel enfoiré.
"Je te suis petit rat."
William :
William avait pouffé de rire en l'entendant dire ça, elle est bonne mais qu'est ce qu'elle est conne, putain non, il avait osé, et en plus lui il avait rigolé comme un con. En même temps Will était bon public enfin, ça allait, plus on était irrespectueux et plus il aimait ça, c'était pas bien mais bon il était comme ça alors tant pis. Il avait approuvé en hochant la tête brièvement. C'était vrai qu'il faisait super riche mais en même temps, il était super riche, Will était super riche et ça se sentait à trois kilometres avec son parfum qui coutait une blinde, ses habits qui coutaient la peau du cul, son style aussi, que dire de plus. C'était peut être pour ça que les gens voulaient autant être son ami et lui collait autant au cul, il était riche, beau, et ils s'en foutaient qu'il soit aussi mauvais. Zayn il savait pas trop pourquoi il restait, surtout comment il était avec lui, mais bon. La dernière fois ils s'étaient roulés une pelle quand ils étaient bourrés mais bon c'était pour rire blablabla, s'il lui taillait une pipe un jour c'était ok mais rien de plus il voudrait même pas le pénétrer ce bougnoul. Qu'est ce que Will était méchant, c'était dingue.
Les yeux bleus de Will examinaient un peu Hayden de partout, ses longues étaient vraiment salement sexy putain c'était dingue vraiment. Puis ses cheveux là, et ses yeux, son petit air arrogant tout ça, enfin bref qu'est ce qu'il avait envie de le baiser. Il avait souri en coin comme d'habitude et fièrement en voyant son majeur et en l'entendant riposter. Puis il s'était mis en marche, il était en train de voler Hayden à ses potes là, il restait avec Liam -Will le connaissait assez bien et il le tolérait meme si... c'était quoi ce front putain ?- et l'autre là Josh qui l'avait déjà sucé etc. C'était cool la vie était bien faite. Il avait pas trop envie de parler alors il était juste allé vers les vestiaires en lui reprenant le joint des mains quelques fois, il était totalement défoncé, rien de très grave. Puis le châtain déposa son sac dans les vestiaires, se tournant vers Bradcliff. Et il le fixa, très très longuement, mais c'était pas DU TOUT un regard anodin, c'était plein de sous entendus, un putain de regard brûlant qui voulait tout dire, et il avait fait que ça, il l'avait reluqué de haut en bas en haussant un sourcil, satisfait, et il avait très envie de se jeter sur lui et de lui manger les fesses mais ... Il était hétéro. Alors il voulait d'abord voir comment il allait réagir.
"On t'a déjà dit que t'avais des jambes salement sexy ?"
Hayden :
Ca avait fait sourire Hayden que William rigole de sa connerie parce que bon, voilà quoi. Il passait sa vie à être putain d'irrespectueux, il ne respectait jamais, jamais personne, il détestait ça, être respectueux. Ca lui avait déjà joué des tours mais bon, il s'en foutait, il n'avait pas peur des embrouilles etc et puis ça valait le coup vu comme il aimait être un véritable connard. Il suivit William, lui passant le joint de temps en temps et putain il sentait déjà que ça lui montait à la tête. D'habitude il évitait de fumer lorsqu'il y avait cours parce que bon, voilà, ça craignait un petit peu pour la concentration mais là il en avait tellement eu envie que voilà, puis un joint partagé avec Blake c'était pas mal. En plus c'était du gratuit alors il n'allait pas s'en plaindre.
Ils arrivèrent finalement aux vestiaires et il n'était jamais venu dans les vestiaires des gars de l'équipe de foot là, bon c'était les mêmes sauf que la couleur était différente mais voilà, juste il n'était jamais venu. Il jeta un oeil à William, ses yeux descendant le long de son corps et putain il avait un corps grave bandant pour un mec avec ses hanches super marquées, son putain de cul tout rebondi et ses cuisses là. Il était bandant, pour un mec. Putain, il ne comprenait pas trop ce qu'il lui arrivait, sûrement le joint parce que putain, il n'était pas gay, il ne voulait pas être gay et il ne le serait jamais. C'était dégueulasse en plus. Il releva la tête vers lui en l'entendant, un petit sourire sur les lèvres, le sourire à la Bradcliff, arrogant, prétentieux etc.
"Ca m'est déjà arrivé ouais. Enfin, pas avec le "salement"."
William :
Will avait souri de la même manière, son petit sourire à la William Blake, alors qu'il avait tiré une autre fois en s'avançant lentement vers le jeune homme qui se tenait en face de lui. Par pitié il n'arrêtait pas de le matter, il le voyait, et il était hétéro ? Fallait pas prendre Will pour le roi des cons non plus .... Il s'avança encore et encore jusqu'à être assez proche de lui pour le plaquer lentement sur un des casiers, tirant une autre fois et il prit le visage de Hayden fermement entre ses doigts, s'avançant pour recracher la fumée entre les lèvres du jeune homme. Leurs lèvres étaient à quelques centimètres et Will aimait beaucoup les soufflettes de base mais alors à encore plus parce que cet abruti de Hayden sentait bon et qu'il était foutrement sexy. Ses lèvres frôlèrent les siennes juste quelques secondes, il jeta le joint par terre et une de ses mains partit dans ses cheveux pour tirer dessus. Il déposa sa bouche contre son cou, plusieurs fois.
"T'as des jambes salement sexy. Elles me donnent envie de te faire pleins de trucs sales, c'est dommage que tu sois hétéro. Que t'aimes les vagins, tout ça."
Il avait soufflé cela près de son oreille alors que sa main partit caresser ses abdos et oulah il était musclé ce débile de capitaine, tandis qu'elle descendait ensuite lentement jusqu'à l'intérieur de ses cuisses.
"Parce que je te jure je pourrais te faire tellement de choses, je te ferai les fesses comme jamais. Je prendrais soin de ton petit cul."
William avait souri en coin alors qu'il pressa sa main autour de son entrejambe. Il avait tellement envie de lui déchirer son jean là et de le prendre si fort que les casiers en trembleraient. Putain, il lui cassait les couilles à pas bouffer de queues.
"Du coup ça te fait rien que je te tripote de la sorte, vu que t'es hétéro."
Il avait dit cela en laissant sa langue titiller son lobe. Oops, il ne pouvait même pas accuser le joint il réfléchissait déjà à tout ça hier soir.
Hayden :
Hayden aurait pu le laisser, se barrer, parce qu'il avait bien vu son petit sourire à la con là mais il n'avait pas bougé d'un centimètre, il l'avait laissé avancer vers lui tout en sachant très bien ce qu'il allait faire et putain, il ne savait pas ce qu'il foutait mais il n'avait même pas envie de lui arrêter. Est-ce qu'il avait mis autre chose dans son joint ? Parce que là il savait pas trop ce qu'il se passait en lui mais lorsque William l'avait plaqué contre le casier il avait senti son souffle se couper. Il était grave excitant ce mec putain, il dégageait un putain de truc et merde, il inspira la fumée, ses lèvres toutes gonflées frôlant celle de William et ile faisait exprès en plus, il jouait tout autant avec lui et ça en devenait presque gênant parce que ce n'était vraiment pas putain de prévu ça. Il relâcha la tête en arrière et putain, il avait l'impression d'être une de ses chiennes qu'il avait tant de fois baiser, qui se laissait teaser comme jamais mais en plus, il aimait ça. Il se mordit la lèvre inférieure en sentant ses lèvres dans son cou, ses mains se glissant sur son torse puis dans son dos alors qu'il se collait un petit peu plus contre lui.
Son souffle se coupa en l'entendant lui dire des choses de ce genre juste tout près de son oreille là, putain de merde. Et en plus il le touchait de partout, et tellement de partout qu'il sentait sa queue grossir au fur et à mesure qu'il caresser ses cuisses là. A quel moment il avait signé pour bander pour un connard de footballeur ? Il ferma les yeux en l'entendant lui dire des choses sales là, ça l'excitait grave qu'il lui parle comme ça, il ne savait même pas pourquoi. Puis un petit son sortit de ses lèvres en le sentant presser sa main sur son érection.
"Ferme ta gueule putain de merde."
Il remonta une de ses mains pour venir la glisser dans la nuque de William, ses doigts s'agrippant un petit peu à ses cheveux alors qu'il venait plaquer ses lèvres sur les siennes, glissant directement sa langue dans sa bouche. Il était super super excité là, c'était dingue. Il ne réfléchissait même plus à ce qu'il faisait.
William :
William allait répliquer à son ferme ta gueule, il allait lui dire que c'était pas gentil de dire ça à quelqu'un qui tenait sa bite et, qui plus est, pour qui on bandait. Parce que oh mince, Hayden Bradcliff, qui criait partout qu'il était hétérosexuel et qu'il niquait les chattes de toutes les cheerleaders, était en train de bander pour lui, parce qu'il avait embrassé son cou et qu'il lui caressait la bite. Mais non bien évidemment il n'eut pas le temps de répliquer puisqu'il sentit ses lèvres sur les siennes et sa langue dans sa bouche et il ne mit pas plus d'une seconde avant de venir l'embrasser sauvagement, sa langue tournant avec la sienne tandis qu'il le plaqua contre les casiers une nouvelle fois, plus violemment. Ses doigts passèrent sous sa chemise pour venir griffer son dos, tandis que William était déjà en train de baisser sa braguette. Ah putain ce qu'il aimait ça, il aimait tellement sentir Hayden tout faible pour lui là putain ça l'excitait trop, il voulait le retourner et le baiser si fort qu'il s'en rappellerait le lendemain.
Mais William voulait le faire languir, lui faire payer d'avoir dit qu'il était hétéro et qu'il n'était pas du tout intéressé par lui et sa personne. Alors il l'embrassa encore fortement, alors qu'il caressait son torse et dieu qu'il aimait caresser son torse comme ça là. Il le griffa d'ailleurs, avant de faire sauter le bouton de son jean pendant qu'il se collait contre lui. Malheureusement il avait besoin de souffle alors il dut décoller ses lèvres des siennes.
"Regarde comme tu bandes pour moi espèce de connard."
Il avait dit cela contre ses lèvres gonflées avant de l'embrasser sauvagement une nouvelle fois, sa main se glissant dans son caleçon pour enrouler sa queue avec ses doigts, le branlant. William avait envie de le retourner, de lui écarter ses petites fesses et de le lécher, très fort, ce qu'il allait faire. Mais il voulait encore profiter de ses lèvres sexy là putain.
Hayden :
A aucun putain de moment dans sa vie Hayden n'avait été excité par un mec, jamais. Il avait toujours aimé avoir le contrôle, dirigé, il aimait être celui qui gérait tout mais là, là putain ça le rendait dingue ce que William Blake lui faisait. Ca le rendait tellement tellement dingue. Il aimait qu'il le plaque contre ce casier, qu'il le rende faible, il aimait sentir ses doigts griffer sa peau, il aimait ça tellement tellement putain de fort que ça n'en était même pas descriptible. Ses doigts se glissèrent dans les cheveux du garçon, venant complètement détruire sa coiffure parfaite là alors que sa langue se mélangeait à la sienne, ses lèvres se pressant hyper violemment contre les siennes. Il avait envie qu'il le touche de partout putain de merde c'était pas descriptible.
Il rejeta sa tête en arrière lorsque qu'il éloigna ses lèvres des siennes et putain elles étaient si gonflés là, il devait vraiment avoir l'air d'une petite pute mais il en avait tellement rien à foutre, il se montrait super faible face à William et il s'en branlait. Il fit glisser sa langue sur ses lèvres en l'entendant lui dire qu'il bandait pour lui, bien sûr qu'il bandait pour lui putain. Il se mordit la lèvre inférieure en sentant ses doigts s'enrouler autour de sa queue, son souffle s'accélérant alors qu'il venait défaire le pantalon de William pour lui aussi glisser sa main dans son putain de caleçon. Il enroula ses doigts autour de sa queue, son pouce venant passer uniquement sur son gland alors qu'il rejetait son dos contre le casier, tentant d'étouffer quelques gémissements au fond de sa gorge.
"Je veux que tu sois super dur pour moi Blake, je sais que tu aimes ce que je te fais aussi."
Il vint déposer ses baisers dans son cou, continuant ce qu'il faisait avec son pouce avant de laisser glisser sa langue jusqu'à son oreille où il laissa échapper un gémissement. Et évidemment qu'il le faisait exprès de gémir fort.
William :
Putain William adorait ça, dominer, c'était tellement son truc putain, en plus les nanas aimaient tellement ça, elles en redemandaient à chaque fois et lui il s'en tapait encore et encore, et il savait même pas leur prénom mais il les numérotait presque dans sa tête, pute n°1, pute n°3, pute n°16... C'était pareil pour les mecs bien sur. Mais putain il était pas sûr de vouloir marquer Hayden de pute il ne savait plus combien car c'était trop excitant et super bon là, surtout quand ses grands doigts s'enroulèrent autour de sa queue, il avait lâché un gémissement en se collant contre lui, fermant les yeux quelques secondes et envoyant ses hanches en avant. Tandis que lui continuait ses mouvements avec ses doigts, et putain c'était trop, il était trop bandant, trop sexy, il allait lui faire du bien comme jamais et il aimerait le voir ensuite ce con criait qu'il était hétéro. Il aspira la peau de son cou pour lui faire un suçon, alors qu'il prit ensuite ses deux poignets pour les plaquer contre les casiers, se frottant doucement contre lui, le regardant dans les yeux avant de l'embrasser une nouvelle fois violemment.
"Je vais te manger les fesses et putain ce que tu vas aimer Bradcliff, tu m'en redemanderas."
Il avait dit cela contre son oreille, avant de le lâcher et de le retourner, baissant sèchement son pantalon et son caleçon, s'agenouillant par terre. C'était PAS ses bails d'habitude genre vraiment, enfin il l'avait fait, deux ou trois fois, mais là il avait vraiment envie de le faire genre putain. Il avait envie que Bradcliff soit sa petite pute attribuée, voilà ce qu'il voulait. Il avait malaxé ses fesses quelques secondes, laissant sa langue glisser derrière ses cuisses. Puis il écarta ses fesses avec ses doigts, sa langue se faufilant entre ces dernières pour le lécher doucement. Il le léchait vraiment du bout de cette dernière, le frôlant à peine, puis il poussa un peu contre son entrée avec sa langue, avant de se mettre à le lécher réellement bien comme il le fallait. Et putain, William Blake aimait beaucoup se taper des hétéros. C'était clair et net.
Hayden : 
Bon, bon, bon, bon. Hayden était pas super bien là, il bandait comme jamais genre comme jamais putain, il n'avait jamais eu autant de truc dans le bas de son ventre. C'était trop bizarre de se retrouver comme ça mais vraiment, il s'en remettait pas tellement c'était excitant, il aurait pu en avoir les larmes aux yeux tellement il était putain de trop excité. C'était vraiment très perturbant. Il avait grogné en sentant le garçon sucer la peau de son cul, murmurant un "tu fais chier putain" parce qu'il détestait qu'on le marque, vraiment, en temps normal il aurait carrément pu se casser pour ça mais là il le faisait trop bander pour se casser et lorsqu'il plaqua ses poignet contre le casier, il le fixa en se mordant la lèvre inférieure, ses hanches se mouvant contre les siennes lorsqu'il était venu se frotter contre lui. Putain, à quel moment baiser avec un mec c'était si cool, concrètement ? Il fit glisser sa langue sur les lèvres de William pendant leur baiser puis son ventre se tordit dans tous les sens en l'entendant lui dire ce qu'il allait lui faire, putain de merde. Il ne savait même pas si c'était bon ce qu'il allait lui faire mais il l'espérait vraiment fort.
Il se retrouva rapidement retourné, son torse contre le casier alors que ses doigts venait s'agripper au bord de ces derniers. Il était grave tout à William là, c'était perturbant de se donner à quelqu'un de la sorte, il n'aurait jamais pensé faire ça, quel con, il devait vraiment pas être normal ce joint. Putain. Il avait un petit peu soupiré de plaisir en le sentant malaxer ses fesses parce que pour une raison qu'il n'expliquait même pas, ça l'excitait grave fort. Puis lorsqu'il sentit sa langue se glisser entre ses fesses, il se mordit la lèvre super fort, surpris que cet endroit soit si sensible et lui produise autant de truc en lui. Il s'était mis à gémir super fort lorsqu'il avait commencé à le lécher là, putain de merde. Il était tellement tellement dur ses les jointures de ses doigts étaient toutes blanches tellement il s'agrippait aux bords des casiers.
"Blake putain de merde."
Il avait gémi le nom de famille du garçon, son corps se cambrant un petit peu, laissant ses fesses se tendre encore plus vers William. Il était vraiment une petite pute là, tout de suite maintenant, il avait l'air d'une vraie salope. La salope de William Blake putain de merde.
William :
Bah putain William s'était douté que Hayden devait probablement bien baiser, du moins c'était ce qu'on en disait premièrement mais ensuite ça se dégageait de lui, y'avait un truc super sexy qui lui disait qu'il baisait comme jamais, mais pas à ce putain de point. Il pensait pas qu'il était excitant à ce putain de point c'était pas possible bordel d'être aussi sexy putain. Il avait agrippé tellement fort ses fesses pendant que sa langue bougeait toujours lentement mais correctement sur son entrée, qu'il allait probablement lui laisser des putains de marques. Il les griffait d'ailleurs aussi ses petites fesses là, alors que sa langue accéléra les mouvements petit à petit, au début il tournait sur son entrée mais ensuite il avait décidé de la titiller fortement. Cette idée lui plaisait bien et elle avait l'air de bien plaire à Hayden. Et comme il gémissait son nom de famille, ce qu'il adorait, il décida de lui faire plaisir.
Il retira sa langue quelques secondes, pour venir lécher ses fesses tandis que ses doigts s'enroulèrent autour de son érection pour le toucher, et il reprit par la suite ses mouvements de langue, après l'avoir correctement humidifié. Ce qu'il était sexy ce sale con d'Hayden. D'ailleurs il pouvait même tirer sur ses cheveux s'il en avait envie, pour une fois ça le gaverait pas, il trouverait surement ça super sexy. Sa langue allait de plus en plus vite, poussant sur son entrée et putain il avait envie de lui mettre des doigts mais il voulait voir s'il pouvait le faire venir qu'avec sa langue et sa main autour de sa TRÈS grosse queue.
Hayden :
William était vachement vachement doué avec sa langue putain de merde, c'était légal même d'être aussi doué ? Il lui faisait carrément voir trouble jusque avec sa langue super bien placé là. Il avait envie de se laisser tomber par terre et de lui tendre ses fesses super fort parce que là, clairement, il était super super faible. Il avait l'impression que sa bite lui faisait mal tellement il bandait fort. Bah merde, fallait le dire plus tôt que ce William Blake lui ferait autant prendre son pied parce que là, franchement, il aimait ça plus que tout et il voulait bien qu'il lui fasse du bien encore et encore. Enfin, bon, non pas trop parce qu'il s'en voulait d'aimer faire des trucs gays là avec un mec. Putain.
Il n'arrêtait pas de gémir super fort parce que bon, voilà, c'était vachement bon quand même ce qu'il lui faisait cet enfoiré et lorsqu'il commença à en plus de ça le branler, il avait glissé sa main dans ses cheveux, venant les tirer violemment alors qu'il lui tendait encore plus son petit cul.
Il avait laissé William lui faire du bien comme ça pendant encore quelques minutes, enchainant les gémissements à son nom et les "putain" avant de finalement venir entre ses doigts et putain, il était venu juste avec sa langue et sa main, c'était dingue, est-ce qu'il était genre marabout ou un truc du genre parce que là, il n'en revenait pas, genre vraiment pas. Il plaqua ses mains contre les casiers, ses yeux encore clos à cause du putain de plaisir que cet petit rat lui avait donné.
William :
Putain Hayden faisait tout comme il le fallait, il lui tendait ses fesses ce petit con et en plus il tirait sur ses cheveux, tout ce qui excitait William là. D'ailleurs il avait donné tout ce qui pouvait, se demandant même s'il allait avoir une crampe de la langue si ça continuait, bah il avait l'habitude mais tout de même c'était pas ce qu'il préférait genre putain, bon c'était sur il préférait ça aux cunnis tout de même. Il fut super satisfait de ses gémissements, de lui en général, vu comment il gémissait pour lui, sa langue et sa main, ça le rendait dingue. Il l'avait senti tout chaud entre ses doigts et il se releva en l'observant, un petit sourire au coin des lèvres. Il alla se laver les mains au robinet à côté là, parce que c'était dégueulasse, puis il vint l'embrasser longuement, tirant ses cheveux tout emmêlés désormais.
"Trésor regarde toi, très hétéro mais me tendant ses fesses à la première occasion..."
Il avait dit cela en léchant ses lèvres ensuite, il empoigna ses fesses et les malaxa fort en le plaquant contre lui.
"Oh Blake, Blake, putain.."
William l'avait refait en se foutant de sa gueule, un sourire arrogant aux lèvres bien évidemment, fallait dire qu'il était fier de l'avoir fait crier comme une petite salope.
"Mais j'adore ça, que tu cries comme une petite pute pour moi franchement, ça me plait."
Hayden : 
C'était vachement dur de se remettre d'un orgasme pareil mais il avait finit par remonter son pantalon alors que William était parti se laver les mains. Putain, en même temps, le sperme c'était dégueulasse mais en même temps il trouvait ça super excitant lorsqu'elles avalaient et rien qu'imaginer William se lécher ses doigts pleins de lui il en avait mal au ventre. Bref, bref, bref, il devait s'en remettre parce que là ça n'allait plus du tout du tout. Il reboutonna son jean, ajusta sa chemise et glissa une main dans ses longues boucles. Ce qui ne servit à rien puisque William était revenu l'embrasser super fort à peine quelques secondes plus tard. Il l'écouta ensuite parler et tout de suite, il devenait lourd. Il en avait même levé les yeux au ciel.
Il le laissa malaxer ses fesses parce que bon, au fond de lui, il aimait ça puis lorsqu'il l'entendit l'imiter, il glissa un de ses doigts dans sa bouche en souriant un petit peu. Bon, il allait faire semblant d'être vexé qu'il l'appelle "petite pute", ou faire semblant qu'il n'appréciait pas alors qu'au fond de lui ça l'excitait grave fort. Ouais, bon, voilà quoi.
"Tu sais, une langue et une main, c'est tous les mêmes bébé."
Il fit glisser son pouce sur les lèvres de William, les tirant un petit peu avant de le pousser pour venir attraper son sac, le glissant sur son épaule puis se barrer.
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