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jpbjazz · 2 months

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LÉGENDES DU JAZZ

ART PEPPER, LE SURVIVANT

‘’Pepper was the embodiment of the West Coast "cool" style. He's very individual. You can hear it. You know it. Art was a very lyrical player. Especially at a time when most of the alto players were in a Charlie Parker bag, Art had a distinct style of his own."

- Shelly Manne

Né le 1er septembre 1925 à Gardena, en Californie, Arthur Edward Pepper Jr. était le fils d’Arthur Pepper Sr., un machiniste qui était devenu plus tard matelot de la marine marchande, et de Mildred Bartold. Pepper avait eu une enfance difficile, car ses parents étaient alcooliques et faisaient souvent preuve de violence.

Ses deux parents étant alcooliques, Pepper avait été élevé par sa grand-mère paternelle.

Pepper, qui avait grandi dans un environnement musical (le cousin de sa mère, Gabriel Bartold, était un prodige de la trompette), avait commencé à jouer de la clarinette à l’âge de neuf ans. Son premier professeur était Leroy Parry. Pepper était passé au saxophone alto trois ans plus tard. Plus jeune, le père de Pepper l’emmenait souvent dans des boîtes de nuit où il lui faisait jouer de la clarinette afin d’impressionner les clients, ce qui lui permettait de se faire un peu d’argent de poche.

Lorsque Pepper avait commencé à s’intéresser au jazz, ses idoles étaient Benny Goodman et Artie Shaw. Il appréciait aussi l’orchestre de Jimmy Lunceford, et plus particulièrement le saxophoniste alto Willie Smith. Le cornettiste Mugsy Spanier était un autre de ses préférés.

Au cours de son adolescence, Pepper avait été particulièrement influencé par d’autres saxophonistes comme Benny Carter, Charlie Parker, Lester Young et Lee Konitz. Pepper considérait Lester Young comme « le plus fantastique saxophoniste de tous les temps — égalé beaucoup plus tard par le seul John Coltrane.’’ Il avait ajouté: ‘’Il était meilleur que Charlie Parker, à mon humble avis. ».

Même si Pepper n’avait pas tellement apprécié Parker au début, il était revenu sur sa position par la suite. Pepper avait déclaré: « J’avais découvert Parker et je n’avais pas aimé. Ça me semblait trop rude […] Bird avait une bonne oreille pour les transpositions, un grand sens du blues et c’était un grand technicien. Il pouvait jouer très vite, et ses lignes étaient magnifiques. Tout était pensé chez lui ; tout avait un sens. Je n’ai jamais aimé ce son, mais, c’est une affaire de goût personnel […] Maintenant, quand je réécoute, j’aime tout. C’était un génie. »

Pepper avait aussi une admiration sans bornes pour John Coltrane. Pepper écrivait dans son autobiographie: « Mais alors, quand j’ai entendu Coltrane ! A la fin des années cinquante, j’ai entendu Coltrane avec Miles Davis, sur le disque Kind of Blue. Il y avait tout ce que l’on pouvait imaginer : plus de notes que Bird, un jeu plus complexe, et j’en aimais le son. Tout ce qu’il jouait se tenait, avait un sens pour moi. Il me touchait. C’est le seul type qui m’ait un jour fait dire : « Je donnerais mon bras droit pour jouer comme ça ! ». Pepper admirait aussi Miles Davis, Dizzy Gillespie, Ray Brown, Paul Cambers, Philly Joe Jones, Zoot Sims, Gil Evans et Gerry Mulligan. Quant à Stan Getz, il trouvait sa musique trop ‘’glaciale.’’

A l’âge de quatorze ans, Pepper avait joué du saxophone alto avec le groupe de son high school dans le cadre de soirées de danse. Un an plus tard, il avait commencé à improviser sur Central Avenue, le principal quartier de couleur de Los Angeles où on retrouvait de nombreuses boîtes de nuit. À l’époque, Central Avenue était pour Los Angeles une sorte d’équivalent de la 52e rue pour la ville de New York. UNE CARRIÈRE PROMETTEUSE

Pepper, qui avait appris principalement la musique en autodidacte, avait seize ans lorsqu’il avait commencé à se produire au Ritz et l’Alabam, deux clubs de Los Angeles, tout en poursuivant parallèlement ses études. Au Ritz et à l’Alabam, Pepper avait commencé à improviser avec des musiciens comme Louis Armstrong, Roy Aldridge, Jimmy Blanton, Johnny Hodges, Coleman Hawkins, Ben Webster et Dexter Gordon. Impressionné par le talent de Pepper, Gordon l’avait présent au batteur Lee Young, le frère de Lester Young. Young était vite devenu une sorte de mentor pour Pepper, et l’avait présenté au légendaire saxophoniste Benny Carter. À l’époque, Pepper a seulement dix-sept ans.

Dans son autobiographie, Pepper racontait son séjour dans l’orchestre de Carter:

"I had never played much lead alto, so with Benny I played second alto, he played lead, but in my book I had two parts written in most of the arrangements and sometimes, if there wasn't a large audience, Benny would just get off the stand and let me play his parts. I'd get all his solos. I learned that way how to play lead in a four-man saxophone section. And I learned a lot following Benny, listening to his solos, what he played against the background."

Carter étant sur le point de partir en tournée dans les États du Sud, il avait jugé préférable de ne pas exposer le jeune Pepper à une autmosphère de confrontation raciale, d’autant plus que son orchestre était uniquement composé de musiciens de couleur. Carter avait donc décidé de lui faire passer une audition avec l’orchestre de Stan Kenton. Ce dernier avait tellement été impressionné par le talent de Pepper qu’il l’avait aussitôt engagé comme premier saxophoniste alto.

Après avoir écouté les arrangements complexes de Kenton, Pepper n’avait pas tardé à se rendre compte qu’il avait besoin d’en apprendre davantage sur la théorie musicale afin d’exécuter plus efficacement ses solos. C’est le saxophoniste ténor de Kenton, Red Dorris, qui était venu à la rescousse de Pepper.

Après avoir entendu le jeune Pepper jouer pour la première fois, le guitariste Johnny Martizia avait déclaré: ’’Quel son splendide ! […] Je n’en croyais pas mes yeux. ». À l’époque, Pepper avait aussi commencé à partager la scène avec de grosses pointures comme Coleman Hawkins, T-Bone Walker, Dexter Gordon, Charles Mingus, Slick Jones, Art Tatum, Ben Webster, Johnny Hodges, Roy Eldridge et même son idole Lester Young.

Pepper s’était joint par la suite au grand orchestre de Stan Kenton, avec qui il était parti en tournée jusqu’à sa mobilisation en 1943. C’est aussi avec Kenton que Pepper avait fait son premier enregistrement la même année.

Peu après son 18e anniversaire de naissance, Pepper avait reçu son avis de mobilisation. Il a été enrôlé en février 1944. À l’époque, Pepper venait tout juste d’épouser son amie de coeur de seize ans, Patti Moore. Avant que Pepper n’ait eu le temps de partir outre-mer, Patti avait donné naissance à une fille, Patricia Ellen, qui était née le 5 janvier 1945.

Après avoir passé quelques mois en Angleterre, Pepper avait été affecté à la police militaire comme sergent de la garde chargée de la surveillance de Malborough Street Jail à Londres. Durant son séjour à Londres, Pepper avait aussi eu l’occasion de jouer à l’Adelphi Theater, ce qui lui avait permis de rencontrer les meilleurs musiciens de jazz britanniques comme George Shearing et Victor Feldman. Il avait également joué en concert avec le groupe de Ted Heath.

Après la guerre, Pepper était retourné à Los Angeles. En 1947, Pepper s’était joint à un autre groupe dirigé par Kenton, le Kenton Innovations Orchestra, avec lequel il était demeuré jusqu’à la fin de 1951 avant de former son propre groupe. À l’époque, l’orchestre de Kenton comprenait plusieurs grands musiciens de jazz comme les trompettistes Maynard Ferguson et Shorty Rogers, les joueurs de trombone Kai Winding et Milt Bernhart, les saxophonistes Bob Cooper et Bud Shank, ainsi que le batteur Shelly Manne.

Au cours de cette période, Pepper avait également joué avec Zoot Sims, Chet Baker (avec qui il avait enregistré deux albums à succès) et Stan Getz.

Pepper avait quitté l’orchestre de Kenton à la fin de 1951, car il en avait assez des tournées incessantes.

Dans les années 1950, Pepper était reconnu comme un des meilleurs saxophonistes alto du jazz. Il s’était d’ailleurs classé immédiatement derrière Charlie Parker comme meilleur saxophoniste lors d’un sondage des lecteurs du magazine Down Beat en 1952. Avec Chet Baker, Gerry Mulligan et Shelly Manne, Pepper avait souvent été associé au jazz de la Côte ouest, par opposition au jazz de la Côte est qui mettait en vedette Charlie Parker, Dizzy Gillespie et Miles Davis, même si au niveau du style, il était davantage apparenté à ces derniers.

Musicien très lyrique et très mélodique, Pepper avait souvent été comparé à des saxophonistes alto comme Lee Konitz et Paul Desmond. Comme l’affirmait le batteur Shelly Manne, ‘’Pepper was the embodiment of the West Coast "cool" style. He's very individual. You can hear it. You know it. Art was a very lyrical player. Especially at a time when most of the alto players were in a Charlie Parker bag, Art had a distinct style of his own." Un autre ancien membre de l’orchestre de Stan Kenton, le saxophoniste ténor Bob Cooper précisait: "I always felt that Art's major influence was Lester Young; that came out more clearly when I heard him playing tenor a few times... And to transfer that beautiful sound to the alto!... I think his sound wasby far the best alto sound at the time."

Au début de 1952, Pepper avait formé un premier groupe avec le contrebassiste Joe Mondragon, le batteur et vibraphoniste Larry Bunker et le pianiste Hampton Hawes. Au cours de cette période, il avait aussi travaillé avec les batteurs Bud Rich et Shelly Manne. C’est aussi en 1952 que Pepper avait réalisé ses premiers enregistrements sous son nom. Il a aussi enregistré avec d’autres anciens membres de l’orchestre de Kenton comme Shorty Rogers et Shelly Manne. Pepper avait signé un contrat avec les disques Contemporary en 1957.

PROBLÈMES DE CONSOMMATION Pepper avait connu une adolescence plutôt turbulente. Abandonné à lui-même, il avait commencé à courir les rues, à se battre, à boire et à consommer une série de drogues douces. Il faisait aussi souvent l’école buissonnière.

Dans les années 1940, Pepper avait développé une dépendance envers l’héroïne, ce qui lui avait mérité plusieurs peines d’emprisonnement. Après son arrestation pour possession d’héroïne en 1953, Pepper avait été enfermé durant quinze mois au Fort Worth U.S. Public Health Service Hospital. Un malheur arrivant rarement seul, sa femme Patti en avait profité pour divorcer et se remarier.

Pepper était de nouveau retourné vers ses anciens démons après sa libération en mai 1954. Arrêté en décembre, il avait été envoyé à la prison du comté de Los Angeles, puis à Terminal Island, où il avait passé environ un an. Au milieu de l’année 1960, Pepper avait purgé une peine de prison de quatre-vingt-dix jours, avant d’être envoyé à San Quentin et à Tehachapi où il avait été enfermé durant quatre ans et demi. Trois mois après sa libération, Pepper avait échoué un test de drogue, ce qui lui avait valu six mois de détention au Chino Institute for Men. Libéré sur parole, Pepper avait de nouveau été emprisonné à San Quentin après avoir enfreint ses conditions de libération. Il a été libéré en 1966.

Durant la période de son mariage avec Diane Suriago en 1957, Pepper éprouvait des difficultés à se trouver du travail et subvenait à ses besoins gràce à de menus emplois (il avait notamment travaillé dans une boulangerie). Il faut dire que Pepper n’avait guère aidé sa cause puisque Diane était elle-même toxicomane, tout comme plusieurs de ses autres liaisons féminines. Après sa libération de San Quentin en 1966, Pepper était sans le sou et n’avait même plus de saxophone pour jouer. Comme Pepper l’avait écrit dans les notes de pochette de son album ‘’Living Ledgend’’: ‘’I had switched to tenor for two reasons. Rock was in vogue, and only tenor players seemed to be working. But the major reason was that after all my years of playing, I had been influenced to the point of imitation by another musician, [tenor] John Coltrane. I felt what I wanted to say I could only say with the tenor." Après être retourné vers l’alto quelques années plus tard, Pepper avait finalement conclu qu’il n’existait pas d’instrument idéal.

Lors de son séjour à San Quentin dans les années 1960, Pepper avait joué dans un groupe qui comprenait le saxophoniste alto Frank Morgan. Sous les conseils de son père, Pepper avait tenté de casser sa dépendance en se faisant admettre dans un sanatorium. Il y avait un seul problème: après sa libération, Pepper avait rencontré un vendeur de drogues et il avait aussitôt replongé.

Malgré ses problèmes de consommation, Pepper avait énormément enregistré. En 1957, il avait enregistré un album intitulé ‘’Art Pepper Meets The Rhythm Section’’, qui mettait en vedette la section rythmique de Miles Davis composée de Philly Joe Jones, Paul Chambers et Red Garland. Trois ans plus tard, Pepper avait enregistré avec Wynton Kelly, Jimmy Cobb et Paul Chambers l’album ‘’Gettin’ Together’’, ainsi que l’album ‘’Intensity’’ avec le contrebassiste Jimmy Bond.

Étonnamment, la dépendance de Pepper envers les narcotiques n’avait jamais affecté la qualité de ses enregistrements et de ses performances, contrairement à un Charlie Parker, par exemple.

En 1968, Pepper avait reçu une invitation pour jouer avec le groupe de Buddy Rich. Il y avait seulement un problème: il avait mis son saxophone au clou. Don Menza, un des saxophones ténor de Rich, était allé chercher le saxophone de Pepper chez le prêteur sur gages, ce qui lui avait permis de faire son premier enregistrement en plus de sept ans. Malheureusement, Pepper était tombé malade et avait dû être hospitalisé à la suite de problèmes de rate. Après trois mois d’hospitalisation, Pepper était retourné brièvement avec le groupe de Rich comme troisième saxophone alto, sa santé ne lui permettant plus d’assumer le rôle de premier soliste.

Sa santé continuant de se détériorer, Pepper avait pris les grands moyens pour se débarrasser de sa dépendance et avait décidé de suivre une cure de désintoxication à Synanon, à Santa Monica, en Californie. Comme Pepper l’avait reconnu dans son autobiographie: « Je ne savais faire que ça : boire et me camer. ». C’est à Synanon que Pepper avait fait la connaissance de Laurie Miller, qui était devenue sa troisième épouse en 1974. Miller avait joué un rôle très positif dans la vie de Pepper et lui avait apporté plus de stabilité dans sa vie personnelle. C’est aussi grâce à Miller que Pepper, enfin débarrassé de ses anciens démons, avait pu reprendre avec succès sa carrière musicale.

Dans une entrevue, Pepper était revenu sur cette période troublée de sa vie en expliquant que celle-ci lui avait permis de mûrir, tant comme musicien que comme individu. Il précisait:

‘’The next period in my life, because of my addiction problem, was a terrible one. But I don't think I could have avoided it. I mean, I tried to stay out of it for a long time, knowing what it might do. I think that in my searching for something - for love, acceptance or whatever it is, to be a real man, to relate to my father, and all those things - going to prison was a help. It was part of my evolution, as a human being and as a musician.’’

Au cours de la même entrevue, Pepper avait aussi abordé sa rencontre cruciale avec Laurie. Il expliquait:

‘’We met in Synanon, the rehabilitation centre. (Laurie - It was in 1969). It was very strange. She had been to Westlake School of Music when I was there; she wanted to be a singer [...]. When we were both in Synanon, I was looking for a woman I could love. After you're there a certain length of time, you're allowed to search for a person to get into a relationship with. You find a girl, and then you go to your tribe leader, it's all in tribes, you see. (It's very complicated. It takes three chapters in the book to explain it.) You have to get permission, and make sure that she hasn't been in Synanon too much longer than you, and that she won't be a bad influence, and so forth. Then you can have a courtship and if everything works out all right, you can go on from there.’’

DERNIÈRES ANNÉES

Après avoir entrepris une thérapie à la méthadone au milieu des années 1970, Pepper avait fait une tournée en Europe et au Japon avec ses propres formations. Il avait aussi enregistré plusieurs albums, principalement sur étiquette Galaxy, une filiale de Fantasy Records.

De 1968 à 1975, Pepper n’avait enregistré qu’un seul album. En 1975, il était retourné aux studios de Contemporary pour enregistrer une série d’albums qui lui avaient permis de connaître une véritable renaissance. Avant de reprendre ses enregistrements, Pepper avait reçu le soutien inestimable de Ken Yohe, le représentant des instruments de musique Buffet qui lui avait procuré un assortiment complet de saxophones et lui avait organisé des cliniques dans les collèges afin de l’aider à s’en sortir financièrement. Après avoir repris ses enregistrements, Pepper avait fait de nombreuses apparitions en concert et dans les clubs, principalement avec son propre quartet. En 1975, il avait également collaboré avec le big band expérimental du trompettiste Don Ellis, avec qui il avait fait plusieurs tournées aux États-Unis, en Europe et au Japon. Pepper avait aussi composé la trame sonore du film ‘’The Gauntlet’’ de Clint Eastwood en 1977.

Au cours des dernières années de sa vie, Pepper avait enregistré plusieurs albums, dont ‘’Winter Moon’’, réalisé avec un orchestre à cordes, un projet qu’il chérissait depuis longtemps. Il avait aussi enregistré un album live de trois disques intitulé ‘’Live At the Village Vanguard’’ (un quatrième disque fut publié après sa mort), ainsi que deux albums live enregistrés à Londres avec le pianiste Milcho Leviev, ‘’Blues for the Fisherman’’ et ‘’True Blues.’’

VIE PERSONNELLE Pepper avait publié son autobiographie en 1980. Intitulée ‘’Straight Life’’, L’ouvrage avait été écrit en collaboration avec sa troisième épouse, Laurie Pepper. Peu après la publication du livre, le réalisateur Don McGynn avait tourné un documentaire sur la vie de Pepper intitulé ‘’Art Pepper: Notes from a Jazz Survivor.’’ Le documentaire comprend des entretiens avec Pepper et son épouse Laurie, ainsi que des extraits d’un concert au Malibu Jazz Club.

Usé par des années de dépendance, Art Pepper s’est éteint à la suite d’une hémorragie cérébrale à Los Angeles le 15 juillet 1982. Il était âgé de seulement cinquante-six ans. Il a été inhumé au Forever Cemetery de l’Abbey of the Psalms Mausoleum, à Hollywood.

Après la mort de son mari, Laurie Pepper avait continué de gérer sa maison d’éditions, la Arthur Pepper Music Corporation, et de produire et de faire la promotion de sa musique. Laurie avait toujours été très impliquée dans la carrière de son mari. Elle était non seulement son épouse, mais aussi sa gérante, son agente et sa publiciste.

Connu principalement pour ses enregistrements avec l’orchestre de Stan Kenton, et surtout pour sa collaboration avec l’arrangeur Marty Paich, Pepper s’était également fait remarquer comme accompagnateur de Mel Tormé et d’autres chanteurs. Paich avait salué le sens du swing de Pepper en ces termes: "He had the notes, and he was swinging all the time. That's very important.... Art always swung. And he played all the instruments... exactly the same. He put them in his mouth and it was Art Pepper."

Bien qu’il ait surtout joué du saxophone alto, Pepper jouait aussi de la clarinette et du saxophone ténor à l’occasion. Sous l’influence de John Coltrane, Pepper avait incorporé des éléments de jazz modal à sa musique dans les années 1960.

Pepper s’était marié à trois occasions. Il avait d’abord épousé Patricia (Patti) Madeleine Moore en 1943, avant d’unir ses destinées à Diane Suriago en 1957. Pepper s’était marié une dernière fois avec Laurie La Pan Miller en 1974. Pepper avait eu un seul enfant, une fille nommée Patricia Ellen qui était née de son mariage avec Moore.

Préoccupé par le racisme et la discrimination raciale, Pepper avait écrit dans son autobiographie: ‘’Le soir, à la fin du boulot, je sortais héler un taxi. Freddie [le trompettiste noir Freddie Webster] se cachait. Quand j’ouvrais la portière, Freddie se précipitait dans la voiture : sinon, personne n’aurait voulu prendre un Noir. Je craignais toujours que le taxi ne fasse une réflexion et que Freddie le descende. » Mais le racisme n’était pas toujours à sens unique. Les relations n’étaient pas toujours harmonieuses entre les musiciens blancs et les musiciens noirs. Certains musiciens de couleur étaient d’avis que les blancs ne savaient pas jouer du jazz, qu’ils considéraient comme une sorte de chasse-gardée. Pepper lui-même avait été victime de ce genre de préjugés à de nombreuses reprises.

Pepper a également raconté dans son autobiographie un événement qui s’était produit lors de son séjour dans l’armée. À Durham, en Caroline du Nord, Pepper voulait assister à un concert de Benny Carter, mais il n’était pas parvenu à obtenir une place au parterre car son accès était réservé aux Noirs. Après avoir accepté bien malgré lui d’être relégué dans les loges, Pepper avait tenté de redescendre et de se rendre près de la scène. C’est alors qu’il était passé à un cheveu de se faire lyncher par les spectateurs noirs en colère.

Véritable virtuose, Pepper disposait d’une technique impressionnante et d’un grand sens du jazz. Pepper, qui avait toujours l’air de jouer sans effort, avait souvent nié pratiquer de longues heures, mais des témoignages de ses confrères musiciens laissaient croire le contraire. Un de ses amis musiciens, Alan Dean, avait raconté que lors d’un séjour en Angleterre pendant la guerre, Pepper pratiquait durant des heures avant de s’endormir. Pepper avait aussi rappelé dans son autobiographie un épisode qui s’était produit durant son emprisonnement à Fort Worth. Il expliquait: "I'd go to the band room in the morning, sweep the floor, clean the place, and make sure everything was locked up, and then I'd get out my horn. I'd close the door in this little room and just sit there and practice. I did that every day... and I really got down with music."

Pepper avait influencé plusieurs musiciens de jazz au cours de sa carrière. Benny Carter, qui avait été un des premiers à lui donner sa chance, avait dit de lui: « Le talent d’Art, la qualité du son, sa conception du rôle de premier saxophone, ses idées, tout m’impressionnait chez lui. » Quant au pianiste, arrangeur et chef d’orchestre Marty Paich, il avait déclaré: « Quand j’ai fait connaissance d’Art, c’était le plus grand saxophoniste que j’aie entendu. Bien au-dessus de tous les autres. Je trouvais incroyable qu’on puisse jouer aussi merveilleusement […] Pour moi, la west coast, c’était Art et son style mélodique, très différent du style new-yorkais, plus dur […] Il avait tant de classe. A son arrivée, les gens se calmaient ; quand il jouait, il dégageait une telle autorité ! La salle ne se dressait que pour lui quand nous jouions ensemble.» Le critique de jazz Scott Yanow considérait également Pepper comme le meilleur saxophoniste alto au monde.

Art Pepper avait reçu plusieurs distinctions au cours de sa carrière. Élu au deuxième rang des meilleurs saxophonistes alto par les lecteurs du magazine Down Beat en 1952, il avait été couronné meilleur saxophoniste alto par les critiques du même magazine en 1957, 1977 et 1980. En 1980, le magazine Swing Journal avait décerné à Pepper le prix de l’album de l’année pour son disque ‘’One September Afternoon’’, paru sur étiquette Galaxy.

#jazz

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oneawkwardwriter · 9 months

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Note: this list is not finite. If you want me to write about a character that’s not on here, please feel free to request it and I’ll try to write it. Also, a characters age will be changed for it to be appropriate (see About My Blog)

If you want to make a request, please read this first <3

Marauders:

James Potter

Sirius Black

Remus Lupin

Regulus Black

Lily Evans

Barty Crouch Jr.

Evan Rosier

Mary Macdonald

Marlene McKinnon

Dorcas Meadowes

MCU:

Peter Parker (all variants)

Bucky Barnes

Loki Laufeyson

Natasha Romanoff

Wanda Maximoff

Pietro Maximoff

Steve Rogers

Hunger Games:

Finnick Odair

Peeta Mellark

Stranger Things:

Steve Harrington

Eddie Munson

Robin Buckley

Criminal Minds:

Spencer Reid

Derek Morgan

Penelope Garcia

Jennifer Jareau (JJ)

Aaron Hotchner

Miscellaneous:

Theodore Laurence (Little Women)

Gilbert Blythe (Anne With An E)

Willy Wonka (Wonka)

Percy Jackson (Percy Jackson)

King Caspian (The Chronicles of Narnia)

Nikolai Lantsov (Grishaverse)

#characters #character list #masterlist #intro post #writeblr #writing prompts #x reader fics #ship fics #divider by saradika

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classicvirus · 11 months

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Small luxury: 1940 American Bantam 65 Roadster

From the ashes of the failed American Austin Car Company, this company was born on the initiative of Roy Evans and William A. Ward Jr. The company is credited with the invention of the Jeep, although the latter later became a registered trademark of Willys Overland. This vehicle looks more like an English model than an American one, and the reason is simple: the designer of this car was Count…

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#1940 #65 #american #bantam #roadster

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southernvangard · 1 year

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(Southern Vangard) Episode 361- Southern Vangard Radio

BANG! @southernvangard #radio Ep361! We could take a spring break after last weeks Ep360 that was ALL EXCLUSIVES E’RYTHANG - but we won’t do that, good Vangardians. There’s more work to be done! Our good friends J57 and LORD TOOZY dropped by this week to celebrate as they just dropped their debut album together, “757 RED EYE”. Not only did we get some fun facts about about the new record, but Toozy and the Memphis Don Dada himself, Eddie Meeks, had an impromptu freestyle bar fest at the end of the show! Don’t play with it, stop everything you’re doing, press play now, and thank the heavens above ‘cause YOU WAAAAALCOME!!!!! #SmithsonianGrade #WeAreTheGard // southernvangard.com // @southernvangard on all platforms #undergroundhiphop #boombap #DJ #mixshow #interview #podcast #ATL #WORLDWIDE #RIPCOMBATJACK

Recorded live April 30, 2023 @ Dirty Blanket Studios, Marietta, GA

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Talk Break Inst. - "The Next Level" - Hi-Tek

"Loose Cannon" - Lord Toozy & J57

"Lookin In The Mirror" - Substance810 & Observe ft. Ralphiie Reese

"Let Me Get Mines" - Flee Lord & Crisis

"Alone" - El Michels Affair & Black Thought

"Winning Song" - Charlie Smarts & DJ Ill Digitz ft. Jansport J

Talk Break Inst. - "Flowers" - Hi-Tek

"MoonShine" - Willie Evans

"Fat Lacing" - The Good People (Milkcrate Remix)

"Gotta Get Away" - 1773 & Terse

"Top Of The Mountain" - Dango Forlaine x The Roses

"Spread Luv" - Kwam Corleone & JR Swiftz ft. Skyzoo & Yung Miss

"Hieroglyphics" - Lord Toozy & J57 ft. DJ Bless 1ne

Talk Break Inst. - "New Birth" - Hi-Tek

"Jordan 3s" - Ill Bill (prod. Stu Bangas)

"Omega Therion" - Ill Bill (prod. BodyBagBen)

"Ghetto Youths Rise" - Falcon Outlaw & Daniel Son

"Ron Francis" - Fuego Base ft. Bono (prod. Superb

"Get It Baby" - Crimeapple (prod. Loman)

Lord Toozy & Eddie Meeks Freestyles

Talk Break / Freestyle Inst. - "Broken Down" - Hi-Tek

Talk Break / Freestyle Inst. - "Roll Call" - Hi-Tek

Talk Break / Freestyle Inst. - "Don't Let The Devil" - No I.D., El-P & Little Shalimar

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alexlacquemanne · 24 days

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Aout MMXXIV

Films

Le Gendarme en balade (1970) de Jean Girault avec Louis de Funès, Michel Galabru, Jean Lefebvre, Christian Marin, Guy Grosso, Michel Modo, Claude Gensac, France Rumilly, Nicole Vervil et Dominique Davray

Ali (2001) de Michael Mann avec Will Smith, Jon Voight, Jamie Foxx, Mario Van Peebles, Ron Silver, Jeffrey Wright et Nona Gaye

Les Enchaînés (Notorious) (1946) d'Alfred Hitchcock avec Cary Grant, Ingrid Bergman, Claude Rains, Louis Calhern, Leopoldine Konstantin et Reinhold Schünzel

Lettre d'une inconnue (Letter from an Unknown Woman) (1948) de Max Ophüls avec Joan Fontaine, Louis Jourdan, Art Smith, Leo B. Pessin, Marcel Journet, Mady Christians, Howard Freeman et Sonja Bryden

Lucky Jo (1964) de Michel Deville avec Eddie Constantine, Pierre Brasseur, Françoise Arnoul, Georges Wilson, Christiane Minazzoli, Claude Brasseur, Jean-Pierre Darras et André Cellier

Borg McEnroe (2017) de Janus Metz Pedersen avec Sverrir Gudnason, Shia LaBeouf, Stellan Skarsgård, Tuva Novotny, Scott Arthur, Robert Emms et David Bamber

La Vérité (1960) de Henri-Georges Clouzot avec Brigitte Bardot, Sami Frey, Marie-José Nat, Charles Vanel, Paul Meurisse, Louis Seigner, René Blancard et Colette Castel

Zack Snyder's Justice League (2021) de Zack Snyder avec Ben Affleck, Gal Gadot, Ray Fisher, Jason Momoa, Ezra Miller, Henry Cavill, Amy Adams, Jeremy Irons et Diane Lane

La Chèvre (1981) de Francis Veber avec Pierre Richard, Gérard Depardieu, Michel Robin, Corynne Charby, André Valardy, Pedro Armendáriz Jr. et Jorge Luke

Piège de cristal (Die Hard) (1988) de John McTiernan avec Bruce Willis, Alan Rickman, Alexander Godunov, Bonnie Bedelia, Reginald VelJohnson, Paul Gleason et William Atherton

Le Samouraï (1967) de Jean-Pierre Melville avec Alain Delon, François Périer, Nathalie Delon, Cathy Rosier, Jacques Leroy et Jacques Deschamps

La Piscine (1969) de Jacques Deray avec Alain Delon, Romy Schneider, Maurice Ronet, Jane Birkin, Paul Crauchet, Suzie Jaspard et Steve Eckart

Forfaiture (1937) de Marcel L'Herbier avec Louis Jouvet, Lise Delamare, Ève Francis, Sylvia Bataille, Victor Francen, Sessue Hayakawa et Lucas Gridoux

The Batman (2022) de Matt Reeves avec Robert Pattinson, Zoë Kravitz, Paul Dano, Jeffrey Wright, Colin Farrell, John Turturro, Andy Serkis

Plein Soleil (1960) de René Clément avec Alain Delon, Marie Laforêt, Maurice Ronet, Erno Crisa, Elvire Popesco, Frank Latimore et Billy Kearns

58 Minutes pour vivre (Die Hard 2) (1990) de Renny Harlin avec Bruce Willis, Bonnie Bedelia, William Sadler, Dennis Franz, Franco Nero, William Atherton, Reginald VelJohnson, Fred Thompson, Art Evans, John Amos, Tom Bower et Sheila McCarthy

Mort d'un pourri (1977) de Georges Lautner avec Alain Delon, Ornella Muti, Stéphane Audran, Mireille Darc, Maurice Ronet, Michel Aumont, Jean Bouise, Daniel Ceccaldi, Julien Guiomar et Klaus Kinski

The Layover (2017) de William H. Macy avec Alexandra Daddario, Kate Upton, Matt Barr, Matt L. Jones, Rob Corddry, Kal Penn et Molly Shannon

Une journée en enfer (Die Hard with a Vengeance) (1995) de John McTiernan avec Bruce Willis, Jeremy Irons, Samuel L. Jackson, Larry Bryggman, Graham Greene et Colleen Camp

Séries

Le Coffre à Catch

#179 : Le festival de Kane ! - #180 : Jack Swagger repasse par la ECW ! - #181 : Les adieux de Tommy Dreamer (Colby en fil rouge) - #182 : Bret et Shawn font la paix et on termine le Homecoming!

Castle Saison 7

Sans relâche - Montréal - Une force invisible - Un problème enfantin - Un buzz foudroyant - De parfaits inconnus - Les Mystères de l'Ouest - Chevalier blanc - Action! - Un Noël dans la mafia - Castle, détective privé - L'affaire est dans le sac - Devant mes yeux - Résurrection - Règlement de comptes

The Durrells : une famille anglaise à Corfou Saison 3, 4

Episode 1 - Episode 2 - Episode 3 - Episode 4 - Episode 5 - Episode 6 - Episode 7 - Episode 8 - Episode 1 - Episode 2 - Episode 3 - Episode 4 - Episode 5 - Episode 6

Biography: WWE Legends Saison 3

Paige - Yokozuna

Le Comte de Monte-Cristo

Le Prisonnier du château d'If - Le Revenant - Les Scélérats - La Vengeance

Maguy Saison 7

Suzanne désespérément - OPA comique - Hallali conjugal - Qui l'eût "crue" ? - Dernier de Corday - La mégère à prix Boissier - Absence unique - Un monde chou, chou, chou - Flamme fatale - Le déchargé de mission - Ice-cream et châtiment - L'âge de déraison - Un ome peut en cacher un autre - Maguy rock - Direction assistée - La vie en roses - Le bazar et la nécessité - Le salaire du rappeur - Pas commode d'emploi - Maguyvaudages - Sauve qui puce - SOS vampires - Il est 5 heures, Maguy s'éveille - Certains l'aiment faux

Commissaire Moulin Saison 1

Petite Hantise - Cent mille soleils - Affectation spéciale

Commissaire Dupin

Une famille endeuillée - La morte rose

Affaires sensibles

Bambi, vedette de cabaret et femme ordinaire - Simone Weber, "la diabolique de Nancy"

Spectacles

Adele at the BBC (2015)

ABBA : Live at Wembley Arena (1979)

Bénabar : Live au Grand Rex (2004)

Eddy Mitchell : Ma dernière séance (2011) à l'Olympia

Livres

Les Disparus de Trégastel de Jean-Luc Bannalec

Nota Bene, tome 6 : La Vie au Moyen Âge de Benjamin Brillaud, Phil Castaza, Christian Paty et Mathieu Mariolle

Les Schtroumpfs, tome 11 : Les Schtroumpfs olympiques de Peyo

Astérix, tome 12 : Astérix aux jeux Olympiques de René Goscinny et Albert Uderzo

#mediatheque #aout24

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science-criticaltheory · 1 month

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Nuclear-Weapons Expert Breaks Down 8 Nuclear Bombs In Movies And TV | How Real Is It?

Insider

Nuclear-weapons physicist Greg Spriggs rates seven nuclear-explosion scenes in movies. He analyzes the portrayal of nuclear detonations and their effects in Steven Spielberg’s “Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull” (2008), starring Harrison Ford; “Broken Arrow” (1996), starring John Travolta; Christopher Nolan’s “The Dark Knight Rises” (2012), starring Christian Bale, Tom Hardy, and Anne Hathaway; and Stanley Kubrick’s “Dr. Strangelove” (1964).

He also comments on what a nuclear explosion in outer space would really look like in comparison to Marvel’s “The Avengers” (2012), starring Robert Downey Jr., Chris Evans, Chris Hemsworth, and Scarlett Johansson; and Michael Bay’s “Armageddon” (1998), starring Ben Affleck, Bruce Willis, and Liv Tyler. He breaks down the underwater detonation seen in “American Assassin” (2017), starring Michael Keaton.

And he explains how accurate Christopher Nolan’s recreation of the construction of the first atomic bomb in Los Alamos and the subsequent Trinity test was in "Oppenheimer” (2023), starring Cillian Murphy, Matt Damon, Emily Blunt, and Florence Pugh. Spriggs has been a nuclear-weapons physicist at Lawrence Livermore National Laboratory for 20 years. He worked on a special project where he scanned, reanalyzed, and declassified old nuclear test films. You can find more information about the Livermore National Laboratory at: https://www.llnl.gov/

Atomic Expert Explains "Oppenheimer" Bomb Scenes.

#nuclear weapons #nuclear technology in movies

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ulkaralakbarova · 2 months

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Carla Moran, a hard-working single mother, is raped in her bedroom by someone — or something — that she cannot see. Despite skeptical psychiatrists, she is repeatedly attacked by this invisible force. Could this be a case of hysteria or something more horrific? Credits: TheMovieDb. Film Cast: Carla Moran: Barbara Hershey Phil Sneiderman: Ron Silver Billy: David Labiosa Dr. Weber: George Coe Cindy Nash: Margaret Blye Dr. Cooley: Jacqueline Brookes Gene Kraft: Richard Brestoff George Nash: Michael Alldredge Joe Mehan: Raymond Singer Julie: Natasha Ryan Kim: Melanie Gaffin Jerry Anderson: Alex Rocco Mr. Reisz: Sully Boyar Woody Browne: Tom Stern Dr. Walcott: Allan Rich Film Crew: Director: Sidney J. Furie Screenplay: Frank De Felitta Producer: Harold Schneider Casting: Barbara Claman Editor: Frank J. Urioste Production Design: Charles Rosen Set Decoration: Jerry Wunderlich Hairstylist: Christine Lee Makeup Artist: Zoltan Elek Construction Coordinator: Bruce J. Gfeller Leadman: Nigel A. Boucher Set Designer: Daniel Gluck Set Designer: Boyd Willat Sound Effects Editor: Keith Stafford Sound Re-Recording Mixer: Gregg Landaker Sound Re-Recording Mixer: Steve Maslow Sound Re-Recording Mixer: Bill Varney Stunt Coordinator: Chris Howell Camera Operator: Joe R. Marquette Jr. Still Photographer: John R. Hamilton Gaffer: Jon Timothy Evans Costume Supervisor: Nancy McArdle Music Editor: Ken Wilhoit Script Supervisor: H. Bud Otto Studio Teachers: Arlene Singer-Gross Unit Publicist: Lyla Foggia Location Manager: Robert Eggenweiler Original Music Composer: Charles Bernstein Director of Photography: Stephen H. Burum Executive Producer: Michael Leone Executive Producer: Andrew Pfeffer Stand In: Marcia Karr Property Master: Barry Bedig Sound Mixer: Willie D. Burton Special Effects Makeup Artist: James Kagel Special Effects Makeup Artist: Stan Winston Production Manager: David Salven Second Assistant Director: William Cosentino Assistant Property Master: Gene Anderson Leadman: Frank L. Brown Construction Foreman: Richard Eckols Painter: Anthony ‘AJ’ Leonardi Jr. Paint Coordinator: John Tyrrell Propmaker: Mark Sparks Cableman: Robert W. Harris Boom Operator: Marvin E. Lewis Special Effects: Martin Bresin Special Effects: Joe Digaetano Special Effects: Joe Lombardi Special Effects: Steve Lombardi Special Effects: Gary Monak Special Effects: Robert G. Willard Special Effects Makeup Artist: Jill Rockow Visual Effects Designer: William Cruse Visual Effects Camera: Sam DiMaggio Visual Effects Production Assistant: Margaret Goldsmith Visual Effects Production Assistant: Julie Kelly Visual Effects Production Assistant: Kim Waugh Stunts: John Ashby Stunts: Janet Brady Stunts: Ron Burke Stunts: William H. Burton Sr. Stunts: Eddy Donno Stunts: Kenny Endoso Stunts: Donna Garrett Stunts: Buddy Joe Hooker Stunts: Shawn Howell Stunts: Tommy J. Huff Stunts: Linda Jacobs Stunts: Gary McLarty Stunts: Ernie F. Orsatti Stunts: Harry Wowchuk Grip: Leon Ayres Grip: Ben Beaird First Assistant Director: Tommy Thompson Movie Reviews: John Chard: Very up and down in its telling of an horrendous story. This is the loosely based on facts story of Carla Moran, a woman who was allegedly tormented and sexually molested by an invisible demon. Regardless of if the facts of the case are fictionalised for impact, or if indeed there is any basis of truth to the attacks in question, The Entity as a film fails to rise above average due to sloppy direction and a very poor script, whilst the score from Charles Bernstein is akin to being hit over the head repeatedly with a blunt instrument. That said, the film isn’t a total wash out, there are genuine moments of dread in the piece, and most of the tension and fear is realised from a very credible performance from Barbara Hershey as Carla. The nature of the beast with this type of picture will always be open to either scoffing or a fear of the unknown, so to get the audience involved with a topic like this you really need your protagonist to be believable, Hershey manages to do this in spite of the character bei...

#evil spirit #haunted #psychological thriller #rape #supernatural #Top Rated Movies

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sporadiceagleheart · 2 months

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Thursday edits rest In Peace to those old angels Thomas Jefferson Tiller, Mecy Tiller Perdue, John Talbot Hanks, Eleanor “Ellen” Perdue Hanks, John Perdue, Nancy Elizabeth Hanks Lincoln, Thomas Lincoln, Sarah Bush Lincoln, Elizabeth Johnston Hanks, Dennis Friend Hanks, Abraham Lincoln, Rev Henry Sparrow, Lucy Nancy Hanks Sparrow, Mary Eunice Harlan Lincoln, Thomas “Tad” Lincoln, Robert Todd Lincoln, William Wallace “Willie” Lincoln, Edward Baker “Eddie” Lincoln, Mary Ann Todd Lincoln, Powell Waits “P.W.” Ward, Mrs Vera Valentine Ward Beckwith, Warren Wallace Beckwith, Mary Harlan Lincoln “Peggy” Beckwith, Mrs Jessie Harlan Lincoln Randolph, Edward Everett Beckwith, CPT Warren W Beckwith, Robert Todd Lincoln “Bud” Beckwith, Abraham “Jack” Lincoln II, Frank Edward Johnson, Catherine Bodley “Kittie” Todd Herr, Elodie Breck Todd Dawson, 1LT Robert John Randolph Jr., Sophia Hanks Legrand-Lynch, Sarah “Sally” Hanks, John D Johnston, Harriet Ann Hanks Chapman, John Perdue, Captain Abraham Lincoln, Elbridge Gerry, Catherine Gerry Austin, Ann Gerry, Thomas Russell Gerry, Elbridge Thomas Gerry, Thomas Mifflin, Sarah Morris Mifflin, LT John Adams, Jonas Russell Adams, William Byrd II, Jane Byrd Page, COL William Byrd III, Maria Taylor Byrd Carter, Maria Taylor Byrd, Col Landon Carter, Carolianna Carter Hall, Frances Parke Custis Winch Dansie, Frances “Fanny” Parke Custis, Lucy Parke Byrd, Evelyn Byrd, Anne Byrd Carter, William Evelyn Byrd I, Abigail Smith Adams, John Adams, John Walker, Joseph Evan Davis, Samuel Emory Davis, William Howell Davis, Varina Anne Banks Howell Davis, Varina Anne “Winnie” Davis, Margaret Mackall “Peggy” Smith Taylor, Sarah Knox “Knoxie” Taylor Davis, Baby Monster, Aethel McMullen, Laura C Hedgecoke, Little Eva Hedgecoke, Gracie Perry Watson, Wales J. “W J” Watson, Margaret Frances Waterman Watson, Inez Briggs, Anna Glinberg, MANIA HALEF, Louis XVII, Lois Janes, Madame Royale, Marie Thérèse of France (1667–1672), Sophia Hanks Legrand-Lynch, Nancy Lynch Davison, John Potter Davison, Omie Elizabeth Pruitt Davison, James Anderson Davison, Julia Josephine “Jessie” Harlan, John Walker, and rest in peace to Rev. James Cleveland behind the song God is

#lilianasedits

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dan6085 · 2 months

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Creating a list of the top 20 action movies of all time involves considering various factors like box office success, critical acclaim, cultural impact, and lasting popularity. Here is a comprehensive list along with details about each film:

1. **Die Hard (1988)**

- **Director**: John McTiernan

- **Stars**: Bruce Willis, Alan Rickman

- **Details**: A New York cop battles terrorists in a Los Angeles skyscraper. Known for redefining the action genre with its tight narrative and charismatic lead.

2. **Mad Max: Fury Road (2015)**

- **Director**: George Miller

- **Stars**: Tom Hardy, Charlize Theron

- **Details**: A post-apocalyptic chase film that is visually stunning and relentless in its pacing. Acclaimed for its practical effects and strong performances.

3. **The Dark Knight (2008)**

- **Director**: Christopher Nolan

- **Stars**: Christian Bale, Heath Ledger

- **Details**: A complex and dark superhero film featuring an iconic performance by Ledger as the Joker. Known for its intense action sequences and deep themes.

4. **Terminator 2: Judgment Day (1991)**

- **Director**: James Cameron

- **Stars**: Arnold Schwarzenegger, Linda Hamilton

- **Details**: A sequel that surpasses the original with groundbreaking special effects and a compelling story. Features memorable action scenes and a strong emotional core.

5. **The Matrix (1999)**

- **Directors**: The Wachowskis

- **Stars**: Keanu Reeves, Laurence Fishburne

- **Details**: A sci-fi action film that revolutionized visual effects and fight choreography. Known for its philosophical undertones and iconic "bullet time" scenes.

6. **Raiders of the Lost Ark (1981)**

- **Director**: Steven Spielberg

- **Stars**: Harrison Ford, Karen Allen

- **Details**: The debut of Indiana Jones, blending thrilling action with historical adventure. Celebrated for its non-stop excitement and Ford's charismatic performance.

7. **Gladiator (2000)**

- **Director**: Ridley Scott

- **Stars**: Russell Crowe, Joaquin Phoenix

- **Details**: An epic historical drama with intense action scenes set in ancient Rome. Crowe's portrayal of Maximus is iconic, and the film won multiple Academy Awards.

8. **Lethal Weapon (1987)**

- **Director**: Richard Donner

- **Stars**: Mel Gibson, Danny Glover

- **Details**: A buddy cop film that mixes action and humor effectively. The chemistry between Gibson and Glover is a highlight.

9. **John Wick (2014)**

- **Directors**: Chad Stahelski, David Leitch

- **Stars**: Keanu Reeves, Michael Nyqvist

- **Details**: A stylish and highly choreographed action film about a retired hitman seeking vengeance. Notable for its innovative fight sequences and world-building.

10. **The Bourne Ultimatum (2007)**

- **Director**: Paul Greengrass

- **Stars**: Matt Damon, Julia Stiles

- **Details**: The third installment in the Bourne series, known for its realistic and intense action scenes. Damon delivers a compelling performance as a man on the run.

11. **Aliens (1986)**

- **Director**: James Cameron

- **Stars**: Sigourney Weaver, Michael Biehn

- **Details**: A sequel that shifts from horror to action, with Ripley leading a team of marines against xenomorphs. Praised for its tension and strong female lead.

12. **The Avengers (2012)**

- **Director**: Joss Whedon

- **Stars**: Robert Downey Jr., Chris Evans

- **Details**: A groundbreaking superhero ensemble film that successfully brings together multiple characters. Known for its large-scale action and witty dialogue.

13. **Speed (1994)**

- **Director**: Jan de Bont

- **Stars**: Keanu Reeves, Sandra Bullock

- **Details**: A high-concept action thriller where a bus must maintain a certain speed to avoid exploding. Notable for its suspenseful pacing and strong performances.

14. **First Blood (1982)**

- **Director**: Ted Kotcheff

- **Stars**: Sylvester Stallone, Richard Crenna

- **Details**: The introduction of John Rambo, a Vietnam veteran who takes on a small-town sheriff. Known for its gritty action and commentary on post-war trauma.

15. **The Fugitive (1993)**

- **Director**: Andrew Davis

- **Stars**: Harrison Ford, Tommy Lee Jones

- **Details**: A man wrongly accused of murder goes on the run to find the real killer. Features intense chase scenes and strong performances from its leads.

16. **Die Hard with a Vengeance (1995)**

- **Director**: John McTiernan

- **Stars**: Bruce Willis, Samuel L. Jackson

- **Details**: The third installment in the Die Hard series, known for its smart plot and dynamic duo of Willis and Jackson.

17. **Kill Bill: Volume 1 (2003)**

- **Director**: Quentin Tarantino

- **Stars**: Uma Thurman, Lucy Liu

- **Details**: A revenge saga with stylized action and homage to martial arts films. Praised for its choreography and Tarantino's unique directorial style.

18. **Casino Royale (2006)**

- **Director**: Martin Campbell

- **Stars**: Daniel Craig, Eva Green

- **Details**: A reboot of the James Bond franchise with a grittier and more realistic approach. Known for its intense action sequences and Craig's strong performance.

19. **The Raid: Redemption (2011)**

- **Director**: Gareth Evans

- **Stars**: Iko Uwais, Joe Taslim

- **Details**: An Indonesian martial arts film set in a high-rise building. Acclaimed for its brutal and expertly choreographed fight scenes.

20. **Predator (1987)**

- **Director**: John McTiernan

- **Stars**: Arnold Schwarzenegger, Carl Weathers

- **Details**: A team of commandos face off against an alien hunter in the jungle. Known for its suspense, action, and Schwarzenegger's iconic role.

These films have left a significant mark on the action genre, offering a mix of high-stakes thrills, memorable characters, and innovative filmmaking techniques.

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usagirotten · 8 months

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Movie Review: The Beekeeper is astonishingly bad and entertainingly good

Action heroes have had a very active participation in film and television for decades, each generation has seen and had their favorites and it is a genre that is popular among locals and strangers. These productions have an already established rule: the actors evolve and adapt to new media, leaving the baton to others. During the 80s and 90's we saw the birth of those who are now great stars of celluloid, Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger, Jean-Claude Van Damme, Bruce Willis, Wesley Snipes, Harrison Ford, Steven Seagal, Kurt Russell, Jackie Chan Mel Gibson among many others. The new generation of heroes has brought with them diverse and varied stories ranging from the fight against drug traffickers, white slavery, kidnappings, conspiracies, large-scale robberies, and everything attached to the modernity of the time in which we live being Tom Cruise, Dwayne Johnson, Keanu Reeves, Liam Neeson, John Cena, Robert Downey Jr, Chris Hemsworth, Ryan Reynolds, Chris Evans, Vin Diesel, and Jason Statham who are now in charge of taking the action to a new level. With productions that range from the most complex and successful to the simplest that end up being part of a catalog on some Sreeaming platform, good, average, bad, and very bad productions make it clear to us that there is everything for everyone, the director At the beginning of 2024, David Ayer presents a film that complies with the rules with a different approach, The Beekeeper raises how dangerous modernity can be.

What is the film about?

The so-called Beekeepers are elements that form and apply a special program outside of any chain of command, men and women work ruthlessly during the most extreme circumstances involving a national emergency, when Adam Clay (Jason Statham), a retired Beekeeper, discovers a conspiracy in The highest levels of the government will have to unlock all their knowledge and defense mechanisms to fulfill a new mission, revenge against those who believe they are untouchable and above the law. We cannot deny that this genre is extremely entertaining, having a premiere like this in which we see the actor Jason Statham flaunting everything he knows about martial arts and fighting is extremely pleasant for those who like this type of film, the idea That there is a "secret" elite that brings order where others cannot is extremely cliché and trite, here there is absolutely nothing new or anything that enriches but there is something that entertains. Adam Clay is a stealthy ex-combatant who seeks revenge in the purest style of hitting, kicking, shooting, and chasing against those technicians who profit by using the internet and electronic media to rob people online, Clay is a modern and updated version that reminds us of that trilogy directed by Sergio Leone and starring Clint Easwood in 1964, the famous Man with No Name from the Italian films of the spaghetti western genre, a man who knows how to move, who has high-level tactile training, knowledge of firearms and personal defense with the bonus that now, retired, he lives in the countryside raising bees and selling his honey, which means that he is not an ordinary beekeeper. As a starting point for this whole mess of action, we meet his neighbor and friend, an older woman named Eloise Parker (Phylicia Rashad) who lives on the farm near his and rents him space in her barn to work on the process of Honey, the friendship between the two has its reservations. Eloise is the only person who cares for him and with whom he can talk, the typical man who helps those in need regardless of the cause and consequences. Eloise, ignorant of the risks involved in using the Internet to carry out banking procedures, makes the terrible mistake of responding to a phishing scam, a technique that consists of sending emails that impersonate companies or public organizations requesting personal and banking information from the user. , within minutes her bank account is empty, and the account of a non-profit organization she helped found, leading her to commit an act of suicide. Clay immediately trades in his beekeeper's clothes for a commando team to deal with and stop this criminal organization from doing what the law does not or cannot do because it is at the center of corruption.

Up to this point, things are presented in a linear way in which none of the characters are completely established. We have the action hero, the villains of the evil corporation, the victim, and the FBI agent who investigates the event and who turns out to be the daughter of Eloise Verona Parker (Emmy Raver-Lampman) what we would expect from this is that everyone would develop alongside the main story, that each revelation, although not an impressive twist, could give us give as viewers a more general idea of things but that does not happen and it does not happen for the simple reason that they intend for this to be a saga that has more installments, something that does not seem to go out of fashion in Hollywood. Continuing with the plot, when Agent Parker learns of her mother's death, she immediately takes the case and arrests Clay on suspicion of homicide. When it is determined that Eloise's death was a suicide, he is released. The agent reveals that this group who robbed Eloise has been in the FBI's sights for some time but they are tough to track down, their attitude ranges from neutral to pessimistic about whether they will be found and prosecuted, wanting to achieve justice for Eloise Clay contacts his former fellow Beekeepers to find to the scammers responsible. At this point the film itself tells us where things are going, this narrative arc has been constant in presenting small acts that open new subplots, this is because we want to tell things differently, from here we already know that Clay will have allies in his search, he will find them and there will be a display of action where the good guys face the bad guys and end up coming out ahead in a situation that has us very worried and in the process, we will see chases, fights, explosions, more fights, more chases and more explosions that comply with the rule that it establishes. It seems that it is a great merit that the film never gives more details about how these characters arise, how these criminal organizations are born and operate, nor does it establish who Adam Clay was before becoming a commando of this secret elite, as it is that without having An identity exists outside of any known government structure, it is only established that he is an agent that operates under the terms and conditions of the group that trained him, of which we also know nothing or what they have done. Director David Ayer is no stranger to the action genre, one of his most popular failures is Suicide Squad (2016) or for being the one which opened the film saga of The Fast and the Furious (2001), and here he wants to show us that it seems easy to make tapes with this theme and it's not just about giving stupid shit but it has a current story with a social message in which we should all take care of each other about fraud and the value of friendship while the topic of bees and the ecological discourse of what they represent is completely diluted, it is just a mere pretext to give a twist to the identity of the protagonist. The script written by Kurt Wimmer (The Thomas Crown Affair, Street Kings, and Point Break) is also no stranger to this genre, his script lacks strength and the necessary impact to place it at a level in which what we see has symmetry, things happen by chance and for its benefit, it establishes as a rule that it does not matter if the characters are established or if their extreme and exaggerated action justifies the 105 min duration, there are no relevant dialogues that give more seriousness and credibility, it is only focused in tin action which justice for all these victims of cyber fraud is more important than following the law, in the special effects that range from the excessive use of CGI to more practical effects.

Towards its conclusion we see that each character already acts on their own and it seems that we are watching segments of different films, the editing is very uneven which causes it to have more errors than those mentioned above, the holes in the script and here time is wasted that is good They could have used to give a more general idea of things with those useful flashbacks, the FBI agents investigate something, Clay kills everyone without rhyme or reason, the villains try to reestablish their order and a line of defense, all this with the end is that if this works there may be more sagas using mainly the character of Adam Clay in other missions and if not it doesn't matter because it was an entertaining and forgettable movie. Something else that its script has is that it is indiscreet in itself, the references to other films of the genre are evident as well as the recreation of scenes that remind us of the Mission: Impossible saga, The Fast and the Furious, and those classic films martial arts B series starring Bruce Lee, the film plays between action and fantasy combined with science fiction that addresses a current issue with a social message, the mixture of these elements is what makes it very unbelievable but it doesn't matter either, the genre itself is not to be taken seriously, it is only to entertain. None of us is indeed exempt from being a victim of such a fraud, the message it tries to give us lacks seriousness and falls more into the joke or joke that a country woman cannot or should not be more than 2 million dollars in an account without any type of protection, once the decision is made that the character commits suicide, they do not give any explanation or indication of whether or not they recovered that money, it is understood that if in a game in which so much The director and the scriptwriter leave it to the discretion of the viewer. Having already stated its flaws, we can say that not everything here is so bad, there are very well-choreographed fight sequences as well as the chase scenes, Ayer has a unique handling of the shots and what he wants us to see in them, and the constant cuts It does not allow us to fully appreciate all that work and leads us to ask ourselves, what did he say when I said what did he say? Even in these times we think and have the foolish belief that this helps more to make the action look spectacular and that is not the case, it simply confuses us and takes us out of rhythm. All this waste of entertaining errors works in its context, a fantasy about how satisfying it would be to brutalize and kill this type of criminals who take advantage of innocent people without fear of being punished, a topic that is current but has been treated in different ways for decades, we already know that governments know about this and do nothing, as do police departments specialized in cybercrimes, which are protected by an endless network of corruption that goes from the streets to the upper social spheres and policies. The Beekeeper as a commercial product is completely ridiculous and excessive in almost every way, and perhaps this is why it fulfills what it promises, it is pretentious and boasts of being something new that they believe will make us think that we want to see more of this, there will be Those who do and there will be those who don't, the proposal loses everything interesting that it could have been and perhaps in other hands this would have a different result for better or worse, as spectators what we want is to have a pleasant time that distracts us from the daily routine of our day. every day and we are not as demanding in this genre as in others. The cast is made up of Jason Statham, Emmy Raver-Lampman, Josh Hutcherson, Bobby Naderi, Minnie Driver, Phylicia Rashad, Jeremy Irons, and again we say that they do what they can with what they have, some more, others less but the last name Statham sells and makes numbers at the box office, here you don't need more than what they can give. The music composed by Dave Sardy and Jared Michael Fry is just what is expected from a production like this, it complies with the rule of being an audiovisual companion with no other pretension than being a good job. In conclusion, The Beekeeper is astonishingly bad and perhaps that makes it entertainingly good, once again we see what could have been and was not, one more missed opportunity, something that aims to open a new saga in the genre that occupies it without any brilliance. and substance, something that may or may not delight fans but is there trying to occupy a place among the best action films. The Beekeeper is now available in movie theaters in our country. https://www.youtube.com/watch?v=SzINZZ6iqxY Read the full article

#MGM

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