#vraiment une orga de mes couilles
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Si même Ciotti critique le nouveau gouvernement...
#en même temps cest une vaste blague#surtout Valls et le ministère combiné santé/travail là#vraiment une orga de mes couilles#french politics
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J’ai les nerfs !
Je me souviens d’avoir passé des soirées longues avec des théoriciens aux théorichiantes sur le capitalisme et le fascisme. J’écoutais de mon oreille de gauche, je reprenais des cacahuètes avec ma main droite.
Puis...
Je ne sais plus a quel moment ça a basculé ? A quel moment les bourges aux manettes ont décidé de tirer à vue sur les prolos ?
Je n’ai pas trop cerné les enjeux, mais il y a eu une rupture… De mon souvenir le plus nette, c’est intervenu en 2016 pendant la loi travail.
Mon père
C’est un des derniers souvenirs que j’ai de mon père avant qu’il ne meure, lui qui votait a gauche, lui qui de son statut de prolo, fils de prolo, petit fils de paysan pauvre … avait les tracas des misérables dans les veines.
Je me souviens de son incrédulité en voyant cette loi travail, pondue sous un gouvernement de gôchards… Il était comme démuni. C’est qu’il avait joué le jeu du vote, au second tour on lui donnait le choix entre Sarkozy et Hollande, Union Machin Populaire contre le Parti Socialiste.
Il pensait protéger son camp en votant la gauche.
Je me souviens qu’il m’avait simplement lancé ... « Tsss, aussitôt élus, ils sont devenus de droite »
J’avais pas vraiment compris ce qu’il me disait sur le moment, son ressentiment. Ca faisait des lunes que j’croyais plus au PS que je lui disais … L’élection, entre les mains des bourgeois, c’est qu’un outil de contrôle et blablabla que je lui balançais , fier comme un pauvre con d’avoir lu 3 livres !
En voyant le camp de la gauche chier sur les droits des travailleurs, ça ne faisait que confirmer ce que j’espérais se voir confirmer du haut des mes certitudes militantes de puceaux d’la vie.
Je n’avais pourtant pas compris l’essentielle… c’est que désormais, le vote ne sera plus jamais utile pour les pauvres, la bourgeoisie modernisée, startupée, mondialisée, américanisée, a pris le contrôle… Et ces riches ont brisé toute issue démocratique à cette crise sociale.
On ne pourra plus jamais vivre dignement de ses mains, puisqu’il y aura toujours un gamin de 8 ans a l’autre bout de la terre pour faire le taffe pour 10 fois moins et toujours un fils de pute pour en profiter.
On ne pourra plus jamais être fier de son savoir faire, puisqu’il y aura toujours un fond d’investissement a gueule de requin pour piller le navire, le découper et le vendre aux plus offrants.
La compétition du capitalisme fait gagner les cons. C’est l’analogie avec le dopage. Celui qui veut jouer propre dans le commerce, il perd. Il va perdre, car y’aura toujours un connard pour gagner sale. Les cons sans âme sont nos rois désormais.
Désormais, les dalleux de la terre savent tous, intérieurement, instinctivement, viscéralement, que la seule issue a cette folie : C’est la Révolution ou la Mort lente.
Je me souviens très nettement du jour où cette idée est née dans ma tête.
Le carnaval de 2016
C’était un beau jour avec du soleil. Ça manifestait depuis un certain temps contre la Loi travail. J’étais plutôt habitué à voir les étudiants manifester, j’adorais ce folko, mais un étudiant hors fac de socio ou de philo, aussitôt que ça chauffe un peu trop dans son camp, ça devient un flic. Faut pas déconner quoi.
J’attendais donc le grand soir dans mon canap, avec le cynisme et le sarcasme caractéristique du gros branleur qui se cherche des bonnes raisons pour s’étaler la raie sur un coussin, quand ça chauffe dehors…
Je venais de reprendre des études dans un domaine qui pouvait laisser à penser que la suite logique ne serait pas de se branler les couilles sur Nietzsche, mais d’en apprendre le moins possible, afin d’être le plus efficace au moment de me faire start-up-nationiser… Sauf que ce jour là, il y avait du soleil.
On m’avait proposé une manifestation festive. Il s’agissait de se déguiser en caricature de riche. « Nuit de bourge », ça s’appelait et je dois avoué que j’ai jamais réussi à résister a un jeu de mot.
On est parti déguisés avec des amis. Le programme était simple, on ferait un petit tour, on amuserait les passants, on terminerait au bar et les plus relous de la bande tenteraient de nous recruter pour continuer le combat... « Réunion orga demain à l’amphi machin … faut venir ! On fait voter une motion de .. ZzzzZZz ».
Bref, un beau Samedi souriant qui se présentait.
J’avais mis un costume qui me sert pour les événements. J’étais beau comme un marié.
On défilait avec nos petits slogans rigolos, c’était un petit carnaval improvisé.
Puis, dans une rue étroite, les flics, en armure, se postent devant nous. Le cortège s’arrête. ON NE PASSE PAS !
On doit attendre … Mais attendre quoi en fait ? La logique nous échappe tous… On attend … on attend comme le petit frère victimisé et plaqué au sol par son grand-frère. On attend qu’ils nous lâchent, on a tous envie d’en appeler à nos parents pour nous sortir de cette étreinte absurde.
Qu’est ce qu’on fait de si étrange ? En 2006, pendant le CPE, on défilait sans cesse, parfois sauvagement, parfois clownement, je n’avais jamais eu cette impression que désormais, il fallait arrêter de défiler.
Le temps … l’absurdité de ce temps… Les moins sages et ceux qui ont pris trop tôt l’apéro, ont commencé a gueuler.
BAAAAM ! Feu vert !
On s’est bouffé une rafale de lacrymo dans la gueule.
Ce jour-là, j’ai dû admettre que la Police venait de gazer des clowns. Terminé de branler le manche de l’argument : « On maiiis si tu provoques pas, y’a pas de raison ».
La période où c’est toi qui choisissais comment allait se terminer ta manif ; où l’État te laissait le choix entre la cagoule ou pisser dans un violon festivement,FI-NI-TO !
On était tous devenu des clowns tristes, les yeux lacrymosés. On était coincé dans une ruelle trop étroite. Aveuglés, stressés, paniqués comme des chats dans une cage, on suffoquait dans un nuage de farine.
Ils ont chargé. Alors qu’on était tous en chaussure bateau, en tailleur et en talon, ils nous ont chargé la gueule. On s’est retrouvé à participer à une baston qu’on n’a pas provoqué. Je me souviens très nettement d’être dans un monde entièrement blanc, comme si ma vie venait de s’effacer. J’étais dans la case vierge d’une BD pondu par un scénariste moisi. Et je me faisais charger. J’ai dû lutter pour ne pas tomber, j’avais peur de m’écrouler et de me faire piétiner. J’ai lutté de toutes mes forces pour ne pas chuter. C’était mon unique motivation. J’ai repoussé comme j’ai pu les murs qui se fracassaient sur moi…
Et il a fallu courir dans le bon sens. Il a fallu faire demi-tour. On a abandonné les premières lignes comme des lâches, on a réussi à se barrer. Je tenais fermement mes amis par les tissus. On s’est retrouvés sur une place, on pouvait a peine ouvrir les yeux, mais enfin respirer… Le nuage se dissipait… Un dernier cri … et le monde ferma sa gueule. Plus rien, plus un bruit. Pas même un oiseau qui gazouillait…Que dalle ! La ville toute entière retenait son souffle. Ma copine était pieds nus, un talon dans la main, le chignon en deuil, le rimmel qui lui barrait les joues… Statufiée.
Un bref regard circulaire... toutes les issues de cette place étaient bloqués par des keufs. Le piège se refermait sur nous.
J’ai regardé derrière moi, dans la ruelle , j’ai vu la scène absurde de gens en tailleur Chanel et en polo Ralph Lauren plaqués au sol et menottés avec des sortes de collier de serrage en plastique. C’était comme un remake d’un mauvais fantasme du péril rouge vu par un artiso. Sauf que c’était non pas des bourges mais des nuit-de-bourges. Des jeunes déguisés. Nous ne venions pas d’assister a un retour à l’ordre, c’était un cassage de gueule prémédité ! Point.
En voyant les Schmidt bloquer toutes les issues de cette place, en entendant ceux derrière nous avancer, j’ai aussitôt gueulé à mes potes d’aller se réfugier dans un magasin. On ne pourrait pas sortir de cette place, ils sont postés tout autour pour nous cueillir et avec nos allures d’arlequin défonsés, y’a aucune chance qu’on passe. On veut entrer dans le magasin pour attendre le départ des flics, mais les vigiles sont dehors et nous bloquent l’entrée. La fraternité entre les fils de pute est à l’œuvre… Ces gros cons sont au cinoch. Ils nous ont regardé nous faire dérouiller comme des gamins sadiques et au moment où l’on espère enfiiin sortir des chiottes pour mettre fin au calvaire, ils sont de ces chiens qui bloquent la porte, un rictus au milieu de leur face en forme de poire plate. Et c’est quand tout était perdu qu’un Tram est arrivé, comme un miracle. On a foncé dedans et on s’est tiré comme ça.
On a pas parlé du trajet…
Le soir, je suis allé a un rassemblement de soutien et j’ai appris qu’il y avait 5 personnes en garde à vue. Ils ont bouffé de la comparution immédiate : Rébellion, violence volontaire en réunion sur Policier, une connerie du genre.
Ces 5 personnes ont fait une garde a vue et sont passés devant un juge. Personne n’a pris la peine de leur laisser prendre une douche et de se changer. Ils se sont pointés devant le juge, les cheveux dégelasses, les maquillages coulant, des fausses moustaches crayonnés, travestis … après une nuit au poste, pour être jugé.
A quel moment c’est normal cette merde ? A quel moment du droit, les fonctionnaires se torchent tellement avec la dignité , qu’on ne te laisse te faire jugé, habillé en clown ? C’est un sadisme insoupçonnable pour celui qui n’a jamais vécu ça.
Bref…
Ce jour là, j’ai compris un truc. Quelque chose venait de changer. Nos dirigeants n’avaient plus de temps a perdre avec la démocratie, le temps c’est de l’argent. La police nous était envoyée sur la gueule pour nous empêcher de sortir et la justice venait ensuite pour couvrir la Police.
Ce que je présentais ce jour-là, s’est manifesté depuis.
Les misérables ne peuvent plus rien espérer du vote. Ils n’ont plus un camp politique pour filtrer leur colère. Les corps intermédiaires sont vidés. Désormais, c’est la révolution ou la mort lente.
Trop de gens n’ont plus leur place dans le monde de demain que nous dessinent les nouveaux rois du monde.
Le peuple est désormais trop émeutif...
2019 : Où est Steve ?
Macron fait tomber les yeux , arrache les mains et brisent les vies.
Et en lisant les journaux j’ai vu cette histoire du pauvre Steve. Il s’est fait charger par la Police a 4h00 du matin sur un quai, il est tombé à l’eau et il s’est noyé.
La fête stoppé brutalement par la Police en armure a fait écho a mon souvenir de 2016. Je me suis vu a sa place, s’il y avait eu de l’eau derrière nous, au lieu d’une place avec un arrêt de Tram, nous serions aussi tombés.
La comparaison s’arrête là, car le plus choquant dans cette histoire, c’est que la charge est intervenue pour mettre fin a une fête de la musique, pas pour calmer une manifestation politique. C’est cet élément qui me fait le plus froid dans le dos…
Nos dirigeants ne font désormais plus de distinguo, ça n’est plus manifester le délit, c’est simplement d’être dehors. Le danseur de rue est chassé par le BAC comme un criminel.
On nous interdit désormais l’idée même d’exister publiquement...
Macron fait tomber les yeux, arrache les mains et brisent les vies,
peu importe le contexte.
Et ce matin, je suis tombé sur cette photo du vieux qui se faire étrangler au sol par un CRS. Je n’ai pas voulu y croire. Un vieux réflexe négationniste, comme une sorte d’ultime protection psychique. Je doutais que ce cliché insupportable immortalise une seconde de la vie de mon pays… et après recherche, je dû baisser les bras et admettre que ce vieux et ce CRS, ça s’est passé lors de la manifestation de colère suite à la mort du jeune danseur Steve.
Mon père est mort en 2017, et je ne peux pas m’empêcher de le voir sur cette photo. C’est lui, ce vieux au sol. Lui, qui a fait les grèves de 1995… En 2019, pour le simple fait d’être visible, il aurait terminé la gueule écrasé au sol…
ou éborgné … ou tué.
J’ai tellement les nerfs…
Nous avons tellement les nerfs...
La rupture est digérée.
L’avenir c’est eux ou nous, pas de justice, pas de paix.
C’est douloureux à admettre pour un amoureux du calme comme moi.
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Le Roadie sans permis - Tour Report - Low Relief - Day 16
Au réveil on tombe sur d’énormes miches de pain, du beurre, du chocolat chaud et du jus de pomme. C’est déjà plus dans mes standards. Je passe environ 30 mn au petit déjeuner, laisse le groupe charger le camion tout seul en lisant tranquillement. En même temps je vois vraiment pas pourquoi ils se pressent, on à genre .. 1 h de route à peine. On s’achète de quoi pique niquer dans un supermarché, c’est fou la vie est tellement chère la bas, 6 Frs minimum pour un fromage ! On s’arrête au bord d’une rivière, le coin est infesté d’araignée qui vont rentrer dans nos chaussures (mais bon après deux semaines de tournées c’est à leur risque et périls hein). Arrivé à Lausanne, le concert est organisé par Culture Famine, une asso créé par les mecs de Hello My Name is.
Pas mals de groupes ce soir, on s’attend vraiment à une grosse soirée !
Je trouve un babyfoot planqué dans un coin, et j’appelle le groupe. Petit conseil : gagnez un match et partez la tête haute, voilà comment vous vous ferez respecter dans le game du babyfoot. A peine arrivé, Julien de Culture Famine nous dit ; le bar pour vous c’est gratuit! God i love this guy. Surtout qu’ils ont amené une bière blanche locale en pression, une sacré tuerie. Ça s’appelle la Nébuleuse si vous passez à Lausanne Je ne dirais pas ici le nombre de pintes avalés pour ne pas affoler ma mère. Je papote dehors avec les mecs de Abraham. Apparament c’est un groupe assez connu en Suisse. Leur bassiste me raconte qu’il à découvert le maté en Allemagne, mais sans comprendre que c’était bourré de caféine, et en à bu 5 d’affilés. Le mec à du passer une sacrée nuit blanche. La musique passe de Nofx à Vald, c’est assez drôle.
Pierrot de Culture famine m’explique deux trois trucs sur les orgas en Suisse, puis ensuite on se fait un petit revival 2000 en écoutant Lorie, Priscilla et Jena Lee. Sans oublier cette saloperie que j’avais réussi à oublier.
Pour le catering tout le monde se fait des burritos. Et la commence ma déchéance dans la soirée. Je m’explique, j’adore le piment, et quand je découvre une nouvelle sauce, je peux pas m’empêcher d’en abuser un peu. Mais là, j’ai vraiment déconné. A la moitié de mon repas, je commence à devenir particulièrement rouge, puis à avoir très chaud. Puis ce sont les larmes qui sont venu, je vais finir par passer 10 mn la tête dans le robinet des toilettes à essayer d’apaiser ma gorge. Au passage les shots de lait ça marche pas du tout. Pas le meilleur moment de la soirée pour moi. Malheureusement pas le pire non plus ! Les mecs de Coldreading nous apprennent une bonne insulte en allemand ! Hohehund : couilles de chien. Je sais pas comment je peux l’employer, mais j’aime bien. Mighty Bombs commence, groupe de garage punk sorti tout droit de Scott Pilgrim, (2 filles guitare basse, une batteur à chemise à fleur, osez venir me dire que ça ne sort pas de l’imagination de Brian O’ Malley) Un peu trop long, mais très sympa. Beaucoup d’énergie en plus
Je papote photo avec Nastasia, une photographe présente au concert. C’est ma première discussion entre photographe ou je me sens pas à la ramasse. Coldreading, passe après Low Relief,et.... c’est la grosse claque. Ils font vraiment un set Indie/ Emo parfait. Je repars avec un vinyle sans hésiter. Après ce concert, l’alcool va très vite monter. C’est peut être le Gin Tonic. Ou le Jaggerbomb. Ou la douzaines de pintes. Ou le tout mélangé. Toujours est t’il que durant le concert d’Abraham, je m’évanouis m’endors délicatement derrière la table de merch. Un mec me secoue, me met deux baffes pour me réveiller. Je m’assois pour reprendre mes esprits, le mec s’assoit sur une chaise, manque de pot, mon doigt est sous la chaise. La c’est bon je suis parfaitement réveillé. Je prend une part de gâteau au chocolat, pars vers Louis, et m’écroule dehors sur lui avec ma part de gâteau au chocolat dans la main. Honnêtement, c’est pas mon meilleur souvenir de tournée, je ne l’écris pas ici pour me vanter, c’est simplement ma manière de raconter les choses : telle qu’elle se sont passé. En tout cas j’ai le doigt qui pisse le sang, et je suis à nouveau maître de mes moyens. Un mec vomit dans la salle, et petit à petit tout le monde commence à rentrer. On dort chez Raphael ce soir, avec Coldreading. je phase quelques minutes sur le distributeur de savon dark Vador avant d’aller me coucher. Il manque un lit, je m’écroule avec mon duvet au pied du lit de Raphael.
Le matin petit déjeuner avec tout les mecs de Culture Famine, qui ont vraiment était adorable avec nous et Cold Reading, qui sont vraiment plus bogoss que nous au réveil. Le trajet de retour me prendre 10 h (Lausanne- Chartres-Paris). On va se déchaîner niveau musique, j’ose même plus vous marquer les saloperies qu’on à écouté. Je viens de rentrer,j’ai posé mon sac l’occasion d’une dernière photo avant d’aller me coucher. Durant cette tournée, j’ai pris pas mal de coups dur, j’ai énormément ri, vu des villes et des lieux magnifiques que je n’avais encore jamais eu l’occasion de voir.
On à réellement était choyé par les orgas durant cette tournée, on à pu dormir dans des endroits safe et accueillant, se doucher, bien manger. On à était super heureux de pouvoir faire la fête avec eux chaque soir. J’ai vu tellement de concerts de Low Relief durant cette tournée, jamais je ne me suis lassé de leur set, ce groupe vraiment est génial, j’ai vécu un moment plutôt formidable avec Arthur, Camile, Alice, Louis, Vincent. Alors pour : la musique, le chant, les tatouages et la fête :Merci <3
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