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rurik-dmitrienko · 11 months ago
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Mercedes By Rurik Dmitrienko
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gizmobibi1972 · 4 months ago
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8 Images Voitures DĂ©couvrez ces voitures
Je crée et propose 8 images de voiture parfaitement adaptées pour le print-on-demand. Ces visuels, attrayants et variés, conviennent à divers produits comme des tmugs ou posters. des puzzles etc
Je mets en avant la qualité des détails, leur originalité et leur potentiel à séduire les amoureux des voitures
Image 2880 x 2880 Pixels Parfaites pour un site de print-on-demand. adapté à ses dimensions https://www.zazzle.ca/ AprÚs l'achat d'un produit, un code de réduction de 1 $ est inclus dans le dossier, valable pour tous vos futurs achats. Les fichiers sont compressés dans un fichier ZIP AprÚs le paiement, le lien de téléchargement du fichier sera envoyé à votre adresse e-mail. Pensez à vérifier votre boßte de réception.
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argentico-fr · 8 months ago
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Capturer des filés de feux de véhicules avec ma GoPro 11
Les filés de feux de véhicules sont une technique photographique qui permet de créer des images dynamiques et artistiques en transformant les phares des voitures en traßnées lumineuses. Grùce à sa polyvalence et sa facilité d'utilisation, la GoPro est un outil idéal pour s'initier à cet effet visuel saisissant.
Comprendre le principe
Pour obtenir des filés lumineux, il faut exposer le capteur de la caméra à la lumiÚre pendant un temps suffisamment long. Les phares des véhicules, en mouvement, laisseront alors des traces lumineuses sur l'image.
Matériel :
Une GoPro + un trépied solide : Il est indispensable pour maintenir la caméra parfaitement immobile pendant la pose.
L'application GoPro : Pour déclencher la prise de vue à distance et éviter les vibrations.
Choisir le bon endroit et le bon moment
Lieu : Privilégiez les endroits avec un trafic important mais sécurisé (tunnels, routes sinueuses, intersections).
Heure : La nuit est idéale pour les filés de feux. Plus il fera sombre, plus les traßnées seront visibles.
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Photo issu justement d'un enregistrement vidĂ©o de filĂ© de feu de voiture de nuit. En hiver. Il faut ĂȘtre patient, pour obtenir ses effet, et pour avoir un bon rĂ©sultat, il faut environs 20 Ă  30 minutes voir plus pour avoir quelques choses de bien et surtout beaucoup de passage de vĂ©hicule.
Les filés de feux de véhicules offrent un univers créatif infini. Avec un peu de pratique et les bons réglages, vous pourrez réaliser des images uniques et captivantes.
Dans un prochain article cela sera sur les filé d'étoile. L'exposition doit durer plusieurs heures et rester patient.
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sadiebelle · 2 months ago
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dear les montréalais...
ce message est pour les montrĂ©alais et les montrĂ©alais seulement. why the heck ne savez-vous pas conduire ? c’est honnĂȘtement ridicule. je ne visite pas montrĂ©al trĂšs souvent (comme
 vraiment pas souvent
), mais de ce que j’ai constatĂ© vous ĂȘtes des menaces sur la route. 
premiĂšrement, je ne sais pas qui a bĂąti le systĂšme indiquant que la majoritĂ© des routes sont one-way. wherever you are, si tu es en train de lire ce post sur mon blog, ton systĂšme est trash. c’est stupide ! quand je me promenais en ville, j’imaginais vivre Ă  montrĂ©al et avoir besoin de conduire dans un zig zag pour arriver Ă  ma destination, tout simplement parce qu’il y a seulement une direction de trafic Ă  n’importe quelle intersection. nous avons prit un uber pour aller quelque part qui prendrait normalement Ă  peu prĂšs sept minutes en voiture, par contre puisqu’il fallait faire plein de dĂ©tours Ă  cause des one-way, notre temps dans l’auto Ă©tait presque douze minutes. je ne peux pas m’empĂȘcher Ă  penser au montant de gaz Ă  effet de serre qui dĂ©gage des voitures Ă  cause de ce systĂšme.
deuxiĂšmement, la qualitĂ© dans les habiletĂ©s de conduite n’est pas approfondie chez les montrĂ©alais. pourquoi est-ce que je me suis faite pratiquement massacrĂ©e par un corola qui ne ralentissait pas, sachant que la lumiĂšre Ă©tait rouge ??? hello ? ceci m’est arrivĂ©e plusieurs fois pendant une pĂ©riode limitĂ©e de 24h. incroyable. les montrĂ©alais n’observent pas leurs alentours derriĂšre la roue, which, by the way, est comme la critĂšre la plus importante lorsqu’on conduit ! ce qui m’étonne le plus est le fait qu’il y avait de la neige sur le ciment. tout le monde vivant au canada sait que la neige est glissante en hiver, so why are you driving like a lunatic en plus de ça ??? coucou, you’re crazy !! don’t get me started on les montant de tesla et de cyber trucks. dĂ©goĂ»tant.
troisiĂšmement, pourquoi y a-t-il autant de gens transportant des commandes uber eats ? ils cloggent la rue ! nous savons dĂ©jĂ  que les routes sont toutes one-way (ce qui est incroyable
), et maintenant il y a des voitures qui “pull over” (je mets ce terme en guillemets, puisque c’est trĂšs gĂ©nĂ©reux ce qui je dis) avec les feux de dĂ©tresses qui nuisent encore plus au roulement du trafic. il n’y a pas assez de place pour avoir un bon flow quand on bloque carrĂ©ment l’accĂšs Ă  un lane en entier.
all of this to say, je t’aime montrĂ©al, mais votre systĂšme de trafic installĂ© n’est pas efficace. c’est la raison pour laquelle tout le monde se plaint en sachant qu’ils doivent conduire dans votre ville, mĂȘme si c’est seulement briĂšvement. do better !
also i don't want to hear anybody commenting on my potential grammar mistakes. hush.
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lefeusacre-editions · 10 months ago
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PAPY A FAIT L'ALGÉRIE, par Maud Bachotet (1/2)
PremiĂšre partie d'une chronique Ă  la fois familiale et historique, du portrait d'un homme et d'une guerre, "Papy a fait l'AlgĂ©rie" convoque un rĂ©seau d'images gardĂ©es secrĂštes que l'Ă©criture se charge de donner Ă  voir, de transmettre, relier, faire parler. C'est un voyage de recouvrance Ă  la fois physique et mental aux deux pĂŽles Nord/Sud. Maud Bachotet est Ă©crivaine et Ă©ditrice, ses travaux d'Ă©criture rĂ©cents ont pour points de dĂ©part l'enquĂȘte psycho-gĂ©ographique, l'imagerie populaire et anonyme, ou encore l'autofiction "psychopompe" (le rĂ©cit intime se lovant dans celui d'une figure rĂ©elle dont l'Ă©crit est leur point de rencontre). "Papy a fait l'AlgĂ©rie" est sa premiĂšre contribution au blog du Feu SacrĂ©. Gooble Gobble, bienvenue Ă  elle !
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Les Parapluies de Cherbourg, Jacques Demy.
J’ai tant grandi que la maison d’enfance me semble devenue de poupĂ©e. Je dĂ©borde aussi bien du lit que de la baignoire, me cogne le crĂąne dans la largeur de la trĂ©mie chaque fois que je descends l’escalier et peux sans peine m’accouder Ă  la table du sĂ©jour depuis le canapĂ© tout en ayant un pied dans la cuisine. C’est un peu comme de vivre dans un voilier Ă  jamais amarrĂ©.
Je me souviens du jour oĂč la grande marĂ©e avait envoyĂ© le fleuve valser dans les ruelles du village. Mon pĂšre, craignant le naufrage, avait pulvĂ©risĂ© de la mousse expansive sur le pas de la porte. Depuis la fenĂȘtre, j’espĂ©rais que l’eau monte assez pour emporter notre bicoque au loin. Peut-ĂȘtre aurions-nous ainsi pu rendre visite Ă  nos « cousins des Ăźles ». Mais l’eau s’était arrĂȘtĂ©e Ă  une dizaine de centimĂštres seulement de notre porte. Comme pour me narguer. J’étais dĂ©vastĂ©e. Autant que je le suis aujourd’hui de me coucher bredouille dans mes draps de petit mousse. AprĂšs trois annĂ©es passĂ©es sur les bancs de l’universitĂ© Ă  ne pas chercher Ă  regarder plus loin que l’horizon de la licence (mes parents n’avaient pas su me payer de longue-vue en laiton ni me conseiller dans mon orientation), j’ai dĂ» me rĂ©soudre Ă  m’échouer sur le banc de sable bordant mon bled littoral. Me voici donc ensevelie sous une mer de cartons que je me refuse Ă  ouvrir. Quitte Ă  faire trois pas en arriĂšre (un par annĂ©e passĂ©e loin d’ici), je prĂ©fĂšre encore m’immerger dans l’hier. Je retourne placards et tiroirs, relie chaque objet, vĂȘtement ou feuille volante Ă  une image de mon enfance ou de mon adolescence – je fais bien plus confiance aux rĂ©cits de l’inanimĂ© qu’à mes propres souvenirs. Dans la maigre bibliothĂšque, je tombe sur un livre de JĂ©romine Pasteur, Chaveta. Entre les pages, tournĂ©es Ă  la volĂ©e, je feuillette ma mĂ©moire qui se supplĂ©e Ă  celles de l’exploratrice. C’est mon grand-pĂšre, dont je n’ai jamais vu le nez dans un bouquin, qui me l’avait donnĂ© Ă  lire. Je me souviens d’un bateau construit des mains d’une jeune femme sans expĂ©rience. Je me souviens de ce mĂȘme bateau engloutis quelque part sous l’Atlantique et des larmes de la jeune femme sans expĂ©rience. Je me souviens aussi d’un plan Ă©laborĂ© Ă  la rĂ©crĂ© – au fil de ma lecture, peut-ĂȘtre ? – ayant pour dessein une virĂ©e Ă  deux (prĂ©-adolescentes sans autre expĂ©rience qu’une poignĂ©e d’heures de cours de voile) en catamaran. En revanche, je ne me souviens pas sur-le-champ de la forĂȘt pĂ©ruvienne, des AshĂĄninkas ni des guĂ©rilleros. Ce n’était pas tant le prolongement de l’arrivĂ©e qui m’avait fascinĂ©e que l’urgence du dĂ©part.
Cette urgence, je l’avais toujours eue en moi. Enfant, j’avais vidĂ© une valisette en plastique rouge (un jouet) de son contenu (des jouets) pour la remplir de ce qui me semblait nĂ©cessaire Ă  la fuite, Ă  savoir deux culottes blanches, un crayon tĂ©lĂ©vision Ă  double mines rouge et bleue et mon ours en peluche rose. Une fois sur le trottoir, tĂ©tanisĂ©e par le grondement des voitures, j’avais pris conscience qu’il n’était pas si simple de partir et Ă©tais rentrĂ©e affronter la peur de ma mĂšre assourdie par le vrombissement du Moulinex. Plus tard, j’avais fini par accepter les vacances de la Toussaint, de NoĂ«l, d’hiver et d’étĂ© Ă  demeure. Mes amies me postaient des cartes oĂč tout Ă©tait blanc, les pistes de neige comme les plages, et qui me rĂ©confortaient lorsque le vert des champs, des dunes et de la mer me donnait la nausĂ©e.
Mon grand-pĂšre ne s’est jamais lassĂ© des paysages de son enfance. Tous les matins, il prend sa voiture pour aller saluer la baie et prĂ©voir le temps qu’il fera selon le niveau d’ennuagement du mont. Le samedi, il se laisse conduire par ma grand-mĂšre jusqu’au sĂ©maphore de Granville oĂč il occupe son aprĂšs-midi Ă  inventorier les bateaux du port. À quoi pense-t-il depuis son banc de guet public ? Au jeune pĂȘcheur en partance pour les grands bancs de Terre-Neuve ? Au jeune appelĂ© sur le point d’embarquer sur l’El DjezaĂŻr ? Au petit garçon rĂȘvant de marcher dans les sabots de son grand-pĂšre ? Peut-ĂȘtre m’avait-il mis le livre de JĂ©romine Pasteur entre les mains pour cultiver chez moi ce dĂ©sir hĂ©rĂ©ditaire du grand large et qui semblait toujours sauter une gĂ©nĂ©ration.
Un jour, ma mĂšre m’a dit : « Je ne comprends pas d’oĂč te viens cette envie de voyager. Moi, je n’ai jamais eu envie de partir. » Je rĂȘvais alors de contrĂ©es lointaines, de coutumes exotiques et de langues imprononçables. Je nourrissais une passion dĂ©vorante pour la Chine, ensuite dĂ©trĂŽnĂ©e par l’Inde, tandis que ma mĂšre s’était contentĂ©e de ne jamais quitter le village qui l’avait vue grandir. Quant Ă  mon pĂšre, il n’avait eu qu’à parcourir moins de quatre kilomĂštres pour l’épouser. La seule personne de mon noyau familial Ă  n’avoir jamais franchi les frontiĂšres du village et du pays tout entier se trouvait ĂȘtre mon grand-pĂšre. Plus qu’une guerre, l’AlgĂ©rie avait Ă©tĂ© pour moi un voyage dans sa jeunesse. Ce n’était pas la Chine, mais ça m’allait bien aussi. C’était un autre continent et on y parlait une langue qui se peint. Quelque part, j’enviais mon grand-pĂšre d’avoir « fait l’AlgĂ©rie ». « Faire l’AlgĂ©rie », Ă  mes oreilles, ça ne signifiait pas « faire la guerre ». Avec l’innocence de l’enfance, je posais des questions sur le pays et il traçait devant mes yeux des paysages Ă©trangers. Je posais des questions sur la langue et il posait sur la mienne des mots arabes. Je notais dĂ©jĂ  sur des feuilles volantes Ă  moitiĂ© noircies de dessins tout ce qu’il voulait bien me raconter. Mais j’ai beau fouiller la chambre de fond en comble, je ne parviens pas Ă  mettre la main sur ces premiers tĂ©moignages recueillis Ă  l’encre pailletĂ©e, peut-ĂȘtre mĂȘme parfumĂ©e. Cette fois, il me faut me fier Ă  ma mĂ©moire.
Je repense Ă  la boĂźte cartonnĂ©e. Plus tĂŽt dans la semaine, mon grand-pĂšre m’a demandĂ© au tĂ©lĂ©phone « dis, la boĂźte avec mes photos, sais-tu oĂč qu’elle est ? » « C’est moi qui l’ai, papy. Rappelle-toi, tu me l’as prĂȘtĂ©e
 Je te la rends la prochaine fois que je passe ! » « Ah ! Bon, bon
 » Je me suis demandĂ©e si ça lui prenait souvent de parcourir ces images. Avant de les lui rendre, je me lance dans un grand inventaire. Je dĂ©nombre un total de 190 photographies, 11 cartes postales et photos-cartes et 4 documents. Je distingue les photos de famille des photos que j’associe au service militaire. En attendant que mon grand-pĂšre accepte de poser des mots sur ces images, je me contente de les trier Ă  l’estime :
FAMILLE (66)
· BaptĂȘme maman (14)
· Maman (15)
· Chantiers (5)
· Chiens (10)
· FĂȘte de mariage (5)
· Autres (17)
SERVICE MILITAIRE (124)
· France (11)
· Algérie (113)
CARTES POSTALES & PHOTOS-CARTES (11)
· Deux femmes devant un décor peint (1)
· Carnaval (1)
· Le vieux pont (1)
· Rue du Pavé (1)
· Gavarnie (1)
· Algérois (1)
· Alger, casbah (1)
· Heureuse année (1)
· Souvenir de mon passage sur l’El DjezaĂŻr (1)
· Souvenir de mon passage sur le Kairouan (1)
· Souvenir de mon passage sur le Ville de Tunis (1)
DOCUMENTS (4)
· Ordre de mission (1)
· Permission (1)
· Ticket de pesage de la grande pharmacie de Bab El Oued (1)
· Carte de priĂšre SƓur Marie-CĂ©line de la PrĂ©sentation (1)
Les photos ainsi rĂ©pertoriĂ©es, je les scanne une par une. ZoomĂ©es et rĂ©troĂ©clairĂ©es par l’écran de mon ordinateur, j’en dĂ©couvre les dĂ©tails.
Une vue en plongĂ©e du pont. Une mer vide occupe quasi entiĂšrement la moitiĂ© supĂ©rieure du cadre. Au premier plan, deux rangĂ©es de valises bon marchĂ©, trop petites pour contenir des vies entiĂšres. PrĂšs des valises, trois hommes en uniforme. L’un d’eux a remarquĂ© la prĂ©sence du photographe. Il y a de la mĂ©fiance dans son regard. Ou peut-ĂȘtre est-ce un rayon de soleil. Sur la gauche de l’image, des civils, trois hommes et une fillette dont la tĂȘte est masquĂ©e par un foulard, s’appuient au garde-corps pour suivre du regard la trajectoire du bateau. Sur la droite de l’image, un jeune garçon et deux soldats les imitent. Au centre de l’image, deux autres soldats fixent l’objectif. Leur air penaud semble avoir Ă©tĂ© saisi par surprise. Sans doute le photographe les a-t-il sifflĂ©s depuis son nid perchĂ© avant de dĂ©clencher l’obturateur. Le mauvais cadrage donne Ă  l’image une impression de mouvement.
À force de fixer la photo, je vois la houle onduler, les cheveux ondoyer, les corps tanguer. Surtout, je vois les valises. Le sujet de ce clichĂ©, ce sont elles. C’est le dĂ©part. L’ailleurs. L’inconnu. Que met-on dans une valise quand on n’a rien ? Quand on nous somme de tout laisser derriĂšre soi ? De ne prendre que le stricte nĂ©cessaire ? Une carte de priĂšre confiĂ©e par les mains d’une mĂšre inquiĂšte et qui a marginĂ© au dos « RĂ©citer cette priĂšre pendant neuf jours. N’oublie pas. » ? Moi, dans ma valise, je glisserai cette photo de deux inconnus surpris par le regard de mon grand-pĂšre. Il ne remarquera pas qu’elle a disparu.
À faire dĂ©filer sur l’écran de mon ordinateur ces paysages en noir et blanc, l’urgence du dĂ©part se fait plus que jamais ressentir. Comme l’ont fait avant moi JĂ©romine, papy, Zachary – la premiĂšre par dĂ©fi, le deuxiĂšme par devoir, le dernier par nĂ©cessitĂ© –, je m’en vais prendre la mer. Par dĂ©robade. À une vitesse de 21,5 nƓuds, soit 39,8 km/h, il me semble que je pourrais mettre Ă  bonne distance le futur qui s’entĂȘte Ă  me rattraper.
Le choix de la destination est simple : 1) il me faut un pays oĂč me rendre par bateau ; 2) il me faut un port d’arrivĂ©e au dĂ©part de Cherbourg. De tous les pays qui peuplent mes fantasmes d’ailleurs, il ne reste donc plus que la Grande-Bretagne et l’Irlande. Je choisis les rebelles aux colons, la rĂ©publique Ă  la monarchie, la patate Ă  la Marmite, les Pogues Ă  Police.
Pour se rendre Ă  Cork, il n’est pas nĂ©cessaire de construire son propre bateau, pas plus qu’il n’est requis de possĂ©der un ordre de mission ou des compĂ©tences en matiĂšre de pĂȘche Ă  la morue. Il suffit simplement de sĂ©lectionner au clic avec ou sans cabine, standard ou supĂ©rieure, avec ou sans hublot. Parce que je rĂȘve d’aventure – qui a l’avantage d’ĂȘtre plus Ă  portĂ©e de porte-monnaie que le confort –, j’opte pour l’expĂ©rience du grand large sans cabine, option hublots Ă  volontĂ©, dix-sept heures de traversĂ©e. DĂ©barquĂ©e Ă  Rosslare Harbour, il ne me restera ensuite qu’à prendre un premier bus pour Waterford et un second pour Cork. Quatre Ă  cinq heures de route, trois comtĂ©s (Wexford, Waterford, Cork), vingt-six arrĂȘts.
ArrivĂ©e Ă  Cherbourg, il pleut. Je ne m’en Ă©tonne pas. Car l’économie cherbourgeoise repose sur l’eau dans tous ses Ă©tats. D’un cĂŽtĂ© la mer, dont quatre ports (militaire, de pĂȘche, de commerce et de plaisance) permettent de tirer profit, de l’autre la pluie, que Jean-Pierre Yvon a l’idĂ©e (soufflĂ©e par Jacques Demy) d’exploiter en crĂ©ant en 1986 « Le VĂ©ritable Cherbourg », un parapluie haut de gamme multiprimĂ© qui voyagera jusqu’au Japon couvrir la tĂȘte de l’actuel empereur Hiro-no-miya Nahurito dont la notice WikipĂ©dia nous apprend qu’il a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© Grand maĂźtre de l’ordre du Soleil levant mais malheureusement pas de celui de la Pluie tombante. L’Antibourrasque Ă©tant Ă  149 euros, le PĂ©broque Ă  299 euros et le Milady en Moire Ă  650 euros, je prends la pluie. Et je me demande si GeneviĂšve (Catherine Deneuve) aurait pu se refuser Ă  Roland (Marc Michel) et lui jeter ses pierres prĂ©cieuses Ă  la moustache si seulement elle avait fait une Ă©cole de commerce et vendu des parapluies de Cherbourg Ă  des princes hĂ©ritiers.
Je pense Ă  Guy (Nino Castelnuovo), appelĂ© en AlgĂ©rie dans la premiĂšre partie du film, en novembre 1957. J’entends ses paroles : Oh... Tu sais, maintenant, ça n’a plus d’importance... / Nous avons mĂȘme tout notre temps... / Ce matin, j’ai reçu cette feuille de route / et je dois partir pour deux ans... / Alors, le mariage, on en reparlera plus tard... / Avec ce qui se passe en AlgĂ©rie en ce moment, / je ne reviendrai pas d’ici longtemps... Je pense alors Ă  mon grand-pĂšre, Normand lui aussi, ouvrier lui aussi, appelĂ© lui aussi, au mĂȘme Ăąge, Ă  l’étĂ© 1959. C’est drĂŽle, je cours Ă  l’aveugle derriĂšre cette histoire que personne ne veut regarder droit dans les yeux et la voilĂ  qui me devance sur le quai du port de Cherbourg tandis que j’embrasse ma mĂšre, comme tant d’autres l’ont fait avant moi.
Sur la passerelle d’embarquement, je me demande si, lĂ -bas, du cĂŽtĂ© de la mer Celtique, je trouverais des rĂ©ponses dans mon disque dur saturĂ© de photos. Sans doute trouverais-je plutĂŽt des questions Ă  poser dans le micro de mon tĂ©lĂ©phone, que mon interlocuteur, rejetant la faute sur la mauvaise qualitĂ© du rĂ©seau, pourra ignorer comme bon lui semble.
Depuis le pont, j’observe le quai. Ça fourmille d’adieux en bas. Je distingue mon grand-pĂšre, dans son uniforme foncĂ©. Nous ne sommes plus Ă  Cherbourg mais Ă  Marseille. DerriĂšre lui se dresse La Major. Il n’a ni mĂšre Ă  consoler – elle tient son cafĂ© en Normandie –, ni fiancĂ©e Ă  qui chanter des adieux – il ne l’a pas encore rencontrĂ©e.
Je sens une prĂ©sence Ă  mon cĂŽtĂ©. C’est lui, qui s’accoude au bastingage. Il considĂšre la cathĂ©drale d’un Ɠil dĂ©formĂ© Ă  la fois par les rayons du soleil et par un professionnalisme juvĂ©nile. À 20 ans dĂ©jĂ , il ne peut s’empĂȘcher de dĂ©tailler la structure d’un Ă©difice aussi digne – lui qui s’apprĂȘte Ă  rejoindre un conflit qui l’est si peu –, de se figurer, sans possĂ©der aucune connaissance de l’histoire de l’art et de l’architecture, quelles techniques les ouvriers de l’époque ont-ils utilisĂ©es. Bien plus tard, lorsqu’il sera transportĂ© par taxi Ă  Reims pour qu’un spĂ©cialiste de renom pulvĂ©rise au laser la tumeur venue se loger dans son oreille, il rendra chaque jour visite (du lundi au vendredi, pendant plusieurs semaines) Ă  la cathĂ©drale de Reims, sans jamais laisser faiblir son admiration.
Je me souviens de la prĂ©sence de deux photos de La Major, la cathĂ©drale de Marseille, dans la boĂźte, prises depuis le bateau. Il y en a Ă©galement trois qui font le tour presque complet (nord, ouest, sud) de Notre-Dame-d’Afrique, Ă  l’ouest d’Alger. Il n’y aucune piĂ©tĂ© chez mon grand-pĂšre. Ces Ă©difices religieux sont pour lui comme des phares. Des points de dĂ©part. Et d’arrivĂ©e. Des tĂ©moins familiers parce que taillĂ©s dans le plus noble des matĂ©riaux : la pierre.
Je voudrais lui pointer du doigt le Mucem, ce cube posĂ© sur la jetĂ©e et voilĂ© d’une mantille de bĂ©ton. Mais lui ne peut pas la voir. Il ne sait pas encore qu’un musĂ©e des Civilisations de l’Europe et de la MĂ©diterranĂ©e verra le jour en 2013 Ă  Marseille et qu’il s’enrichira en 2017 d’une collection d’Ɠuvres et d’objets rassemblĂ©e en vue de l’ouverture d’un musĂ©e d’histoire de la France et de l’AlgĂ©rie qui n’aura pas lieu. Alors je me contente de lui dire « est-ce que tu vas finir par me parler ? » Mais lui ne semble pas m’entendre. Son regard s’est posĂ© Ă  son tour sur le quai devenu celui du port de Granville. Il scrute un homme Ă  l’accoutrement d’un autre temps : gros chandail, veste et pantalon cirĂ©s, bottes cuissardes, suroĂźt en toile brune, mitaines en laine, baluchon. Zachary, le terre-neuvas. Un peu plus loin, une chorale d’hommes avinĂ©s entonne : Ceux qui ont nommĂ© les Bancs / les ont bien mal nommĂ©s / ils en font des louanges / ils y ont jamais Ă©tĂ©. À son cĂŽtĂ©, une femme fixe la mer avec dĂ©fi. DerriĂšre eux, une fillette Ă  qui l’on a dit de ne pas se retourner, sous peine de ne pas voir revenir son pĂšre, caresse un Ă©norme chien Ă  robe noire qui bientĂŽt s’endort. Je me tourne vers mon grand-pĂšre. Je voudrais lui poser des questions sur Zachary, ce grand-pĂšre qu’il aimait tant. Mais il a disparu. Je suis de retour Ă  Cherbourg. Et le ferry lĂšve l’ancre.
La seconde partie sera publiée la semaine prochaine.
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harriet-de-g · 1 year ago
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Encore des rĂȘves indociles de justice handie pour la fin du monde
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[initialement publiĂ© dans la revue Multitude 94, Justice handie pour des futurs dĂ©validĂ©s, traduit de l’anglais (Canada) par Emma BigĂ© et Harriet de G. Texte Original et Image d'illustration de Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha]
Comme tous les textes de ce blog avant lui, il est disponible Ă  la commande Ă  prix libre, pour permettre de soutenir cette activitĂ©. Pour cela, il suffit de m’envoyer un message privĂ© en prĂ©cisant sa commande, le prix qu’on veut payer, son mail & selon le mode d’envoi : une adresse. Vous pouvez aussi le retrouver ci-dessous ou dans sa version imprimable ici (en pleine page) ou ici (en format cahier).
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Tu te rappelles comment, en 2019, on a survĂ©cu ? Comment tu as appris que tu avais un cancer, et comment tu as cru que tu allais mourir, soit du cancer, soit de la nĂ©gligence du chirurgien sur la table d’opĂ©ration ?
Tu te souviens comment, en 2018, c’était l’annĂ©e oĂč un groupe de personnes handicapĂ©es avait construit un rĂ©seau de distribution de masques pendant les incendies de forĂȘt en Californie, distribuant prĂšs de 80’000 masques en un mois ? Tu te souviens de la premiĂšre fois oĂč tu as entendu les termes « pic de pollution de l’air Ă  grande Ă©chelle », et comment ce n’était pas la derniĂšre ? Tu te souviens de la premiĂšre fois oĂč tu as vu une section « justice handie » Ă  la bibliothĂšque municipale, avec les visages d’Audre Lorde et de Leroy Moore cĂŽte Ă  cĂŽte sur l’étagĂšre crĂ©Ă©e par Dustin Gibson ? Tu te souviens quand la loi sur les revenus annuels garantis est passĂ©e, et quand le revenu minimum a Ă©tĂ© augmentĂ© et quand les personnes sous protection sociale avons enfin pu garder nos revenus ? Tu te souviens des rĂ©parations obtenues aprĂšs les abus mĂ©dicaux ? Tu te souviens du jour oĂč le dernier centre d’internement de force pour jeunes autistes a fermĂ©, et oĂč on s’est retrouvĂ©es pour des cĂ©rĂ©monies de deuil et de cĂ©lĂ©bration ? Tu te souviens du jour oĂč on a commencĂ© Ă  faire des rĂ©serves de masques, d’eau et d’essence avant d’emmĂ©nager dans la ferme, tenue par des crip racisĂ©es, oĂč nous vivons maintenant ? Tu te souviens quand nous avons construit notre premier monument aux mort·es pour cĂ©lĂ©brer celleux que nous avions perdu‧es, Carrie Ann Lucas, Steve, et toustes les autres ?
Au printemps 2019, Alice Wong du Disability Visibility Project [projet de visibilitĂ© handie] m’a demandĂ© d’écrire une suite Ă  mon article de 2017, « Cripper l’apocalypse : rĂȘves indociles pour une justice handie » pour son anthologie Disability Visibility. J’ai dit oui. Et puis, j’ai eu du mal Ă  l’écrire. Il est difficile de rĂȘver quand on est terrifié·e, et c’est et c’était des temps terrifiants. La rĂ©pĂ©tition incessante des traumatismes des trois derniĂšres annĂ©es, des horreurs du trumpisme qui sont souvent pires que ce que l’on pouvait imaginer, et qui ne cessent de s’empiler les unes sur les autres, m’ont mis·e, moi et tant d’autres de mes proches, dans une sorte d’état perpĂ©tuel d’immobilitĂ© du type « chevreuil pris dans les phares d’une voiture ». Des camps de concentration aux durcissements des conditions d’accĂšs Ă  la nationalitĂ©, de l’ascension de Brett Kavanaugh Ă  la Cour suprĂȘme Ă  l’interdiction d’entrĂ©e aux ressortisssant·es de pays musulmans, aux feux de forĂȘt dans tous les coins du monde et Ă  la glace qui fond aux deux pĂŽles : on dirait qu’il est plus facile d’apprendre Ă  lire le monde dans un livre que d’essayer de rĂ©pondre Ă  ses urgences en temps rĂ©el.
L’annĂ©e derniĂšre, au cours de la tournĂ©e pour mon livre Care Work: Dreaming Disability Justice [le travail de prendre soin : rĂȘver la justice handie], je me suis souvent retrouvé·e Ă  porter (Ă  l’occasion des conversations publiques et sur les campus) le T-shirt conçu par la militante queer handie Latinx Annie Elainey Segarra oĂč il est Ă©crit que LE FUTUR EST ACCESSIBLE. Je fais ce truc rĂ©guliĂšrement pendant mes interventions, oĂč je demande au public de fermer les yeux un instant, de plonger au dedans, et d’imaginer le futur. En tant que personnes actives dans le mouvement pour la justice handie, nous savons que l’accĂšs n’est que le premier pas sur la voie d’un futur handi libĂ©ré : c’est la rampe qui nous permet d’accĂ©der Ă  la porte oĂč le futur pourra ĂȘtre façonnĂ©, mais ce n’est pas le futur comme tel. Mais quand je demande : « okay, Ă  quoi ĂȘtes-vous arrivé·es ? », on entend le son des grillons. Tout le monde reste bloquĂ©. Au mieux, iels arrivent Ă  imaginer un futur oĂč iels ne mourront pas dans des camps de concentration.
Mais en tant que personnes handies, nous savons que l’un des plus beaux dons que nous recevons, ce sont nos rĂȘves Fols, malades, handis et Sourds, ces rĂȘves que nous rĂȘvons au-delĂ  de ce que nous sommes autorisé·es Ă  rĂȘver. Et non, je ne parle pas de la « pornographie inspirationnelle », cet imaginaire validiste des rĂȘves handis qui voudrait que « nous ne laissions pas le handicap nous arrĂȘter », qui s’imagine que nous voulons marcher, voir ou ĂȘtre « normales » Ă  tout prix. Être une super-estropiĂ©e ou une inspiration, mais jamais un ĂȘtre humain.
Je parle des petites, Ă©normes façons quotidiennes dont nous rĂȘvons de rĂ©volutions crips, de la façon que j’ai de me regarder dans le miroir, cheveux en dĂ©sordre et mon vieux jogging et mes douleurs le cinquiĂšme jour d’une poussĂ©e majeure, et de dire : vous savez quoi, je ne vais pas me dĂ©tester aujourd’hui. Et nos rĂȘves de rĂ©volutions crips sont aussi dans nos maniĂšres de crĂ©er des refuges pour handicapĂ©es, des rĂ©seaux de parrainage pour handicapĂ©es, des façons d’aimer, de se battre et de s’organiser pour les handicapĂ©es que mĂȘme les valides les plus talentueux·ses ne pourraient imaginer en un million d’annĂ©es.
Et malgrĂ© toutes les maniĂšres dont nous sommes en enfer, nous sommes toujours en train de rĂȘver. Alors que je vais Ă  trois rĂ©unions du rĂ©seau de soutien par semaine pour des amies confrontĂ©es au cancer, Ă  une chirurgie rĂ©nale et Ă  des besoins continus en matiĂšre de handicap psy. Au moment oĂč je prends, enfin, une profonde inspiration et demande l’aide dont j’ai le plus besoin Ă  mes amies, et que je suis capable de le faire grĂące au travail collectif effectuĂ© pour rendre l’acceptation de ce soutien sĂ»r et possible. Alors que je commence Ă  devenir l’artiste handicapĂ©E d’ñge moyen que j’avais peur de devenir, alors que j’arrĂȘte de prendre autant l’avion et que j’apprends Ă  Ă©crire et Ă  parler et Ă  partager mon travail sans voyager dans le Nebraska ou le Maine, dans une communautĂ© d’autres Ă©crivain‧es et artistes handicapé‧es qui ont trouvĂ© une maniĂšre crip de produire et de vivre d’excellentes vies d’artistes handicapé·es.
Nous rĂȘvons de brillantes rĂ©ponses handies Ă  la violence du changement climatique. Mask Oakland distribue 80 000 masques gratuits lors de l’urgence aĂ©rienne Ă  grande Ă©chelle des incendies de forĂȘt de l’automne 2018 en Californie. #PowerToBreathe, un rĂ©seau de douze organisations de justice pour les personnes handicapĂ©es, s’unit lors de l’incendie de Kincade de 2019 pour crĂ©er un rĂ©seau de « centres de survie » accessibles avec des gĂ©nĂ©rateurs et des purificateurs d’air pour et par les personnes handicapĂ©es qui s’organisent pour survivre aux coupures de courant potentiellement mortelles de de la compagnie Ă©lectrique PG&E. Nous crĂ©ons un espace culturel public de justice pour les personnes handicapĂ©es racisĂ©es, alors que Dustin Gibson, activiste noir basĂ© Ă  Pittsburgh, construit une collection dĂ©diĂ©e Ă  la justice handie dans une bibliothĂšque de quartier.
Quand UnitedHealthcare assassine la militante et avocate handiqueer latinx fĂšm grosse Carrie Ann Lucas en refusant de lui rembourser un antibiotique Ă  2000$, nos peurs, nos deuils et nos rages conduisent le Health Justice Commons Ă  Ă©tablir la toute premiĂšre ligne d’assistance tĂ©lĂ©phonique contre les abus mĂ©dicaux. Les travailleureuses du sexe handicapé·es, les migrant·es handicapé·es, les prisonnier·s handicapé‧es, les personnes handicapĂ©es qui sont en invaliditĂ© ou utilisent Medicaid se sont auto-organisé·es pour survivre face Ă  Trump – et sont la raison pour laquelle Medicaid et l’ACA ont tenu bon tandis la rĂšgle de la « charge publique » de Trump n’a pas Ă©tĂ© adoptĂ©e1.
De nouveaux collectifs de justice handie se multiplient partout, du Disability Justice Network of Ontario Ă  Detroit Disability Power et Ă  Fat Rose. Mon adelphe, lĂŠ militant·e queer corĂ©en·ne Stacey Milbern, a achetĂ© et rendu accessible sa maison Ă  East Oakland – le Disability Justice Culture Club – avec les 30’000$ qu’elle reçoit, tous les mois, en petits montant de vingt dollars envoyĂ©s des quatre coins de la planĂšte par la communautĂ© handie. Et deux cent personnes handies, grosses et vieilles brandissent des pancartes qui disent irremplaçable et #PersonneN’estJetable aux manifestations de Crips and Fatties Close the Camps [Les estropié·es et les gros·ses ferment les camps] en face des bureaux de la police aux frontiĂšre de San Francisco – un aperçu d’un mois de manifestations quotidiennes en aoĂ»t 2019 contre les camps de concentration formĂ©s par les services d’immigration aux ordres de Trump, manifestations menĂ©es par des personnes grosses et handicapĂ©es qui crĂ©ent des liens entre d’un cĂŽtĂ©, nos expĂ©riences de l’enfermement dans les institutions psy, les maisons de retraites et les hospices, et de l’autre celles des immigrant·es (y compris les immigrant·es handicapé·es) qui sont enfermé·es.
J’écris tout cela pour me rappeler et pour nous rappeler. MĂȘme et surtout quand nous sommes terrifiĂ©es au point d’ĂȘtre immobilisĂ©es, nous continuons Ă  rĂȘver collectivement des futurs de justice handie et Ă  les rendre possibles.
Se souvenir du passĂ© pour rĂȘver le futur : nous nous sommes toujours trouvé·es les un·es les autres
« Tu connais, toi, ce genre de personne handicapĂ©e qui veut juste ĂȘtre lĂ  pour les autres personnes handicapĂ©es, qui ne demande aucune reconnaissance, qui veut juste faire ce qu’il faut ? », me dit mon ami Lenny au tĂ©lĂ©phone. Bien sĂ»r, je connais. Je ne lui dis pas, mais il a justement toujours Ă©tĂ© ce genre de personne pour moi.
À l’époque Ă  Toronto, nous Ă©tions les deux seules maisons avec des rampes d’accĂšs faites-mains du quartier. Avec le triomphe de la gentrification dans les quartiers ouest de Toronto, nous vivions au milieu de gens pauvres et de maisons aux porches Ă  moitiĂ© dĂ©glinguĂ©s. Des annĂ©es avant le mouvement pour la justice handie qu’on connaĂźt aujourd’hui, sa maison Ă©tait un lieu oĂč les gens pauvres, les personnes multiraciales, queer et handicapĂ©es, pouvaient venir traĂźner, se soutenir, faire de plans et rire ensemble. Pendant des annĂ©es, il tenait des « dĂźners du vendredi soir » oĂč n’importe qui pouvait venir manger. Il me disait toujours Ă  quel point il Ă©tait important pour lui de centrer le travail sur les estropié·es les moins populaires : celleux qui tiraient la gueule, qui Ă©taient en colĂšre, les « difficiles », les tellement cinglé·es que mĂȘme les autres Fols s’éloignaient en disant que c’était « vraiment trop ». Parce que le validisme nous tue en nous isolant les unes des autres, il voulait que les gens qui ont le moins de communautĂ© puissent se sentir quelque part Ă  la maison.
Quelques semaines avant cet appel, je donnais un atelier sur les « rĂ©seaux de soin (care webs) » dans un centre communautaire local tenu par des personnes queer et trans racisĂ©es : comment crĂ©er des rĂ©seaux d’entraide en tant que personnes handicapĂ©es, comment bien recevoir et comment bien offrir du soin. La premiĂšre moitiĂ© de l’atelier s’était bien passĂ©e ; j’avais beaucoup parlĂ© du travail de soin non-payĂ© que de nombreuses personnes rĂ©alisent, de la difficultĂ© qu’il y a Ă  demander du soin quand on est une personne racisĂ©e malade et handicapĂ©e en raison de toutes les fois oĂč l’on est forcĂ© de faire ce travail gratuitement, et oĂč l’on est puni·es pour en avoir besoin. Toutes ces maniĂšres qui ne cessent de nous rappeler que les bonnes filles, et mĂȘmes les enfants queer, sont celles qui restent pour aider. Toutes ces peurs d’ĂȘtre un fardeau.
Mais les choses se sont corsĂ©es quand j’ai commencĂ© Ă  demander : « Ok, maintenant, pensez Ă  un besoin que vous avez, et prenez un temps pour rĂ©flĂ©chir Ă  ce qu’il faudrait pour que ce besoin soit bien satisfait ! » Les gens ont rĂ©pĂ©tĂ© plusieurs fois : « Pardon, est-ce que tu pourrais rĂ©expliquer la question ? » La tempĂ©rature dans la salle est descendue de dix degrĂ©s. En bonne facilitatrice, j’ai dit : « HĂ©, je commence Ă  remarquer une tension, est-ce que quelqu’un veut en parler ? » Et c’était bien le cas. Iels m’en voulaient parce qu’iels avaient l’impression que je leur racontais des contes de fĂ©e Ă  propos d’une chose qui ne leur arriverait jamais : recevoir de l’attention. Certain·es d’entre elleux dirent qu’iels n’y croyaient pas : les personnes ne recevraient jamais l’attention appropriĂ©e. Quand je leur ai demandĂ© de penser Ă  une chose dont iels avaient besoin et sous quelles conditions ce besoin pourrait recevoir le soin adĂ©quat, une personne a rĂ©pondu, dĂ©goĂ»tĂ©e, « Je comprends pas pourquoi je devrais m’embĂȘter Ă  lister ce dont j’ai besoin – y a pas moyen que je reçoive quoi que ce soit sans qu’on abuse de moi. »
Face Ă  ce cercle de gens tristes, traumatisĂ©s et en colĂšre, j’ai ressenti beaucoup de choses. Je me sentais salement triste. Je me sentais stupide. Du genre, comment avais-je pu ne pas me rappeler, en prĂ©parant l’atelier, que tant de personnes handicapĂ©es et malades n’avaient jamais reçue de soin sans ĂȘtre traitĂ©es comme de la merde ? Et une partie de moi aussi Ă©tait incrĂ©dule, frustrĂ©e et Ă©nervĂ©e. À l’intĂ©rieur, je me disais : Allez, personne ne t’a jamais donnĂ© de cigarette quand tu faisais la queue au bureau des bons alimentaires, personne ne t’a jamais apportĂ© de plats Ă  emporter quand tu Ă©tais malade ? Si moi j’ai dĂ©jĂ  donnĂ© Ă  plus pauvre que moi, vous aussi, non, arrĂȘtez l’embrouille !
Mais je comprends. Au cours des quinze derniĂšres annĂ©es, depuis que l’expression « justice handie » [disability justice] a Ă©tĂ© inventĂ©e par un petit groupe de personnes handicapĂ©es intersectionnelles et radicales, nous avons fait tellement de choses : nous nous sommes retrouvé‧es et nous avons changĂ© le monde. Nous avons fait en sorte qu’il y ait un mouvement des personnes handicapĂ©es qui ne soit ni blanc, ni masculin, ni cis. Un mouvement handi oĂč l’on a enfin pu commencer Ă  parler non seulement des meurtres policiers de personnes handicapĂ©es noires et racisĂ©es, mais aussi des olympiades de la dĂ©sirabilitĂ© validiste qui s’imposent Ă  la communautĂ© queer trans racisĂ©e. Nous avons crĂ©Ă© des communautĂ©s handies et des maniĂšres profondes de prospĂ©rer. Alors Ă©videmment, je peux l’imaginer ! J’ai eu tellement d’exemples de rĂ©seaux de soins handis, imparfaits et beaux. J’ai une dĂ©cennie de discussions archivĂ©es et animĂ©es de Sick and Disabled Queers (SDQ) sur mon ordinateur, des souvenirs des moments oĂč nous avons collectĂ© des fonds pour offrir Ă  mon ami Dorian une camionnette accessible en fauteuil roulant que nous voulions Ă©galement ĂȘtre un accĂšs communautaire Ă  du transport Ă  la demande ou quand les gens envoient des pilules Ă  de parfaits inconnus qui en manquaient. Le tout passant sous le radar valide, le tout sans financement extĂ©rieur, intĂ©gralement payĂ© par nous. Et bien plus que les collectes de fonds et les collectifs de soins : la façon dont nous avons passĂ© du temps ensemble sans essayer de nous « rĂ©parer » ; et comment nous sommes allé‧es rendre visite Ă  des amis dans des maisons de retraite, et comment nous avons jouĂ© Ă  des jeux de sociĂ©tĂ©, crĂ©ant des amitiĂ©s et des socialisations communautaires oĂč le handicap Ă©tait au centre. On s’est mutuellement sauvĂ© la vie. Et pourtant, si vous n’étiez pas lĂ  au bon moment en 2013 sur SDQ, ce monde-lĂ  vous est peut-ĂȘtre invisible, parce que vous n’avez pas pu nous retrouver.
En tant que personnes handicapĂ©es, nous sommes Ă  la fois hyper visibles et invisibles. SimultanĂ©ment dĂ©visagé·es et invisibilisé‧es, notre travail et nos vies sont effacĂ©es. Je pense qu’une partie de notre plus grand pouvoir rĂ©side dans ce qu’un ami appelle « l’obscuritĂ© rĂ©volutionnaire ». Nous nous organisons d’une maniĂšre inconnue des personnes valides, pour passer sous leur radar. On ne rejoint pas le mouvement pour la justice handie en payant une cotisation Ă  une organisation nationale de justice handie. La justice handie existe partout oĂč deux personnes handicapĂ©es se rencontrent Ă  une table de cuisine, sur des bouillottes dans leur lit, discutant de nos amours. N’importe qui peut faire partie de la justice handie s’iel s’organise Ă  partir de ses propres cuillĂšres, de son propre corps et de son esprit, et de sa propre perception des besoins de sa communautĂ©.
Les fondations commencent Ă  comprendre que la « justice handie » est le nouveau truc sexy Ă  financer. MĂȘme si l’argent pourrait bien nous ĂȘtre utile, on sait ce que ça fait habituellement aux mouvements. Nous savons que le complexe industriel de la charitĂ© a une longue et riche histoire histoire d’investir dans des mouvements puis de les dĂ©stabiliser et de les dĂ©radicaliser. Dressant les groupes les uns contre les autres, donnant souvent de l’argent aux plus blancs et Ă  celleux qui ont la peau la moins foncĂ©e, Ă  ceux qui ont le plus de diplĂŽmes et payent leurs impĂŽts. L’argent est tellement compliquĂ©, et pas compliquĂ© du tout, mais tentant. Nous nous creusons la tĂȘte en essayant de comprendre comment et quel type prendre. Je ne pense pas qu’il y ait une seule bonne rĂ©ponse, ni que l’argent soit mĂȘme le plus risquĂ© pour nous – mais la tension que nous pourrions ressentir Ă  mesure que le Justice handie grandit et que les gens qui ne sont pas nous pensent qu’il est important de s’éloigner d’un mouvement bancal entiĂšrement horizontal d’anonymes oĂč n’importe qui peut avoir une idĂ©e, n’importe qui peut diriger, ce que nous avons Ă©tĂ©, vers un endroit oĂč seuls les estropié·es avec les diplĂŽmes et les mots qui ont un sens pour celleux pouvoir sont adoubĂ©es comme des stars.
Je crois fermement, comme j’y croyais dans mes annĂ©es de jeunesse Ă  Ă©tudier les techniques de guĂ©rilla radicale, que notre pouvoir est plus fort lorsque nous employons une diversitĂ© de tactiques selon nos propres conditions – des tactiques qui nous renforcent, qui frappent lĂ  oĂč l’ennemi est faible ou faillible. Nous faisons de notre mieux lorsque nous nous battons pour gagner selon nos propres conditions de personnes handies. Pas de compromis. CrĂ©ez quelque chose de handi et de merveilleux.
Quand j’ai peur de tout perdre, je me rappelle qu’avant mĂȘme de disposer d’un nom pour nous dire, nous arrivions dĂ©jĂ  Ă  nous trouver les un·es les autres. Dans la maison de Lenny, sur les porches de nos maisons avec leurs rampes d’accĂšs bricolĂ©es. Et dans les maisons de retraite, dans les prisons, dans les hĂŽpitaux psy, et oui, dans les camps. Je sais que aussi terribles que puissent ĂȘtre les circonstances, nous continuerons Ă  nous trouver les un·es les autres. Nous l’avons toujours fait. Nous nous retrouverons, que nous soyons exalté·es comme le dernier parfum Ă  la mode ou ciblé·es pour ĂȘtre Ă©liminé·es, ou les deux.
Propagations indociles
Je parle depuis le dĂ©but de l’indocilitĂ© des rĂȘves handis, alors voici quelques rĂȘves handis pour les temps qui viennent :
À mesure que grandissent nos rĂ©seaux, les personnes qui les composent, les collectifs et les groupes culturels dans lesquels ils s’organisent, pouvons-nous imaginer des formes de communication entre nous ? Pouvons-nous dĂ©velopper des principes pour nos actions et nos solidaritĂ©s lĂ  oĂč le complexe industriel caritatif et les systĂšmes de pouvoir essayent de nous mettre en compĂ©tition ? Pouvons-nous nous prĂ©parer Ă  affronter les luttes de pouvoir et les dĂ©gĂąts qui, inĂ©vitablement, en rĂ©sultent ?
Les personnes handies radicales – en particulier les personnes handies noires, autochtones, racisĂ©es, queer et trans – vont continuer Ă  Ă©crire, Ă  crĂ©er, Ă  faire de l’art. Quelles structures voulons-nous crĂ©er pour construire les unes avec les autres ?
Les rĂ©seaux sociaux nous ont donnĂ© un outil important pour nous connecter les unes aux autres et en finir avec l’isolation des derniĂšres dĂ©cennies, mais Facebook, Instagram et la plupart des rĂ©seaux sociaux Ă©touffent et censurent secrĂštement nos paroles au point d’empĂȘcher un certain nombre d’entre nous de publier leurs idĂ©es, ou de voir leurs idĂ©es relayĂ©es. Et si nous crĂ©ions nos propres rĂ©seaux sociaux de communication ?
La vieille garde des luttes pour les droits handis est en colĂšre contre les militant·es pour la justice handie parce que nous avons rĂ©ussi Ă  convaincre davantage de genxtes Ă  se dire handicapĂ©es, parce que nous ne sommes pas racistes et parce que nous ne concentrons pas seulement sur le travail de rĂ©forme. Nous nous dĂ©dions Ă  la construction de maisons, Ă  la construction d’un million de petits groupes plus bizarres les uns que les autres et d’actions et de projets et de hashtag sur Instagram et de mĂ©dias et d’histoires et de partages de rampe d’accĂšs et de boĂźtes Ă  outil prĂȘtes Ă  l’emploi pour des bibliothĂšques et de projets d’habitats partagĂ©s et de pratiques de sexe collectives. Alors que se passerait-il si nous prenions la direction de Centres pour la vie en autonomie ou de programmes en Études Handies ? Et si nous faisions quelque chose de complĂštement nouveau ? Et si nous crĂ©ions des Centres pour la vie en interdĂ©pendance plutĂŽt qu’en autonomie ?
D’ici vingt-cinq ans, les personnes noires, indigĂšnes et racisĂ©es constitueront la majoritĂ© des personnes vivant aux États-Unis, et l’une des grandes victoires du mouvement pour la justice handie est d’avoir fait en sorte que moins en moins de jeunes personnes racisĂ©es ont peur du handicap – de plus en plus d’entre elleux s’en revendiquent, ou l’intĂšgrent Ă  leurs activismes. Que faire de ce potentiel ?
PoussĂ©es Ă  quitter les villes cĂŽtiĂšres par les forces croisĂ©es de l’hypergentrification et de la montĂ©e des eaux, quelles nouvelles maisons et communautĂ©s handies pourrons-nous construire dans ces banlieues et ces terrains vagues de l’exode ? Quels foyers crip construirons-nous sur les Ăźles que deviendront la Floride dans les zones industrielles dĂ©saffectĂ©es, dans les rĂ©serves autochtones ? Que se passerait-il si nous crippions le Green New Deal ? Que se passerait-il si les infrastructures vertes qu’on nous promet adoptait, dĂšs leur point de dĂ©part, les principes de justice handie ?
Nous luttons pour maintenir la sĂ©curitĂ© sociale tout en sachant que les structures de soin payant telles qu’elles existent ne payent pas suffisamment les soignant·es, et restent trop souvent difficiles d’accĂšs ; nous faisons Ă©clore des structures de soin collectif mais nous savons que pour nombre d’entre nous, elles ne sont pas accessibles, notamment parce que nous aimerions que ce ne soit pas nos ami·e·s qui nous torchent les fesses, ou parce que nous n’avons pas le capital social/amical qui le permettrait, ou parce que nous savons que prendre soin continuellement Ă©puise. Et nous nous demandons : quels sont nos rĂȘves de rĂ©seaux d’entraide collective, d’une sociĂ©tĂ© oĂč le soin gratuit, juste, accessible, est un droit humain pour toustes ? Et si nous pouvions crĂ©er un systĂšme d’entraide et de soin Ă  l’échelle de la sociĂ©tĂ© fondĂ© sur les principes de justice handie ? Je pense Ă  quelque chose comme la sociĂ©tĂ© des DĂ©possĂ©dĂ©s de Ursula K. Le Guin oĂč une lune anarcho-syndicaliste est dotĂ©e de logements, de travail et d’entrepĂŽts remplis des biens nĂ©cessaires pour toustes. Et si tout le monde avait accĂšs Ă  ce genre de soin ? Et si le droit au soin et Ă  l’accĂšs se trouvait inscrit dans toutes les constitutions ? Et si des RĂ©formes du Soin Ă©taient implantĂ©es biorĂ©gionalement, en lien avec les autochtones qui vivent dans chaque ville, chaque localitĂ© ?
Dans son appel Ă  financer sa maison, Stacey Milbern avait Ă©crit « les rĂȘves de justice handie m’ont portĂ©e jusqu’ici, et je continuerai Ă  m’appuyer sur eux. » Il n’est pas exclu que d’ici cinq ou cinquante ans, nous soyons toustes mortes, Ă©touffĂ©es par les airs viciĂ©s des incendies provoquĂ©s par le changement climatique. Mais je sais que nous avons dĂ©jĂ  persĂ©vĂ©rĂ© et survĂ©cu face Ă  l’adversitĂ©. Et je sais cela aussi :
Nous avons ce que nous avons toujours eu, et davantage encore.
Nous savons vivre nos deuils, prier
persister
trouver la résistance dans les plus petits espaces
nous retrouver les unes autres et créer des foyers
nous allonger au milieu de la rue et, animées par le deuil et par la rage, bloquer la circulation
dĂ©ployer des trĂ©sors d’imagination crip
faire des trucs que tout le monde pense impossibles
inventer des gestes indociles et inattendus, qui passent sous les radars et nous permettent de continuer.
1 NdT : L’Affordable Care Act ou « Loi sur la Protection des Patients et les Soins Abordables », surnommĂ©e Obamacare, est une lĂ©gislation de 2010 qui, aux États-Unis, Ă©dicte l’interdiction pour les assurances de refuser d’exercer des discriminations du fait de maladies ou handicaps. La rĂšgle de la « charge publique » permet, sous l’administration Trump, Ă  un État des États-Unis, de refuser un visa Ă  une personne du fait de son handicap/sa maladie faisant d’elle une « charge » pour la collectivitĂ©.
Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha
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claudehenrion · 1 year ago
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Absence bien involontaire...
Chers ''Amis-lecteurs'',
Pour la premiĂšre fois depuis le 15 novembre 2011, date de l'Ă©ditorial inaugural de ce Blog (qui n'avait pas, alors, le moindre projet d'une durĂ©e si longue, si riche et si fructueuse), je suis obligĂ© de dĂ©clarer ''forfait''. Une convergence de plusieurs crises d'origines diverses, mĂȘlant une violente attaque virale Ă  des pathologies prĂ©sentant des bouts d'embolie pulmonaire et des morceaux d'Ă©panchement pleural, m'ont littĂ©ralement mis ''au tapis'' : j'ai le plus grand mal Ă  reprendre mon souffle !
A mon habitude, j'essaie de prendre un truc grave ''Ă  la rigolade'', mais je dois avouer que l'alerte a Ă©tĂ© sĂ©rieuse. Elle m'est tombĂ©e sur la cafetiĂšre hors de tout propos : en grande forme, j'Ă©tais en train de charger ma voiture pour me sauver vers mon cher Mougins (NB : imaginons que cette ''crise'' m'ait frappĂ© 4 heures plus tard ! Je ne serais sans doute plus lĂ  pour vous en narrer les pĂ©ripĂ©ties, Ă©parpillĂ© entre 2 platanes !). En mĂȘme pas deux secondes, je me suis retrouvĂ© dans l'impossibilitĂ© absolue du moindre mouvement : debout dans mon salon, je n'Ă©tais pas capable de m'asseoir sur un fauteuil, ou de marcher jusqu'Ă  mon tĂ©lĂ©phone !
Dix-douze jours plus tard, c'est avec peine que j'arrive Ă  me dire que je vais mieux... et Ă  m'en convaincre. Je n'ai pas la plus petite idĂ©e de la date Ă  laquelle je pourrai ''reprendre mon service'', mais je pense qu'un petit dĂ©lai de sĂ©curitĂ© va s'imposer, mĂȘme si l'envie de vous retrouver, tous, dans nos Ă©changes quotidiens, est aussi forte qu'elle l'est depuis bientĂŽt 11 ans. Je ne peux que m'excuser auprĂšs de vous tous de ce ''faux-bond'' vraiment involontaire : tant d'annĂ©es sans un seul petit ''manquement'' constituent , je crois, une preuve de mon envie de revenir vite...
Je ne peux que vous demander de surveiller vos ''boites'' pour ceux qui sont abonnĂ©s... et d'aller tous les 2 ou 3 jours ''Ă  la pĂȘche'' pour ceux qui ne le sont pas. Pour ma part, je fais tous les efforts dont je suis capable, aidĂ© par des amis-mĂ©decins au dessus de tout Ă©loge, pour me retrouver Ă  nouveau, chaque jour, sur vos Ă©crans.
TrĂšs amicalement, mais encore trĂšs faiblement Ă  vous
H-Cl.
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frenchcarssince1946 · 1 year ago
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2019 Bugatti La Voiture Noire
My tumblr-blogs: https://www.tumblr.com/blog/germancarssince1946 & https://www.tumblr.com/blog/frenchcarssince1946 & https://www.tumblr.com/blog/englishcarssince1946 & https://www.tumblr.com/blog/italiancarssince1946 & https://www.tumblr.com/blog/japanesecarssince1947
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maddies-french-blog · 1 year ago
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the kids love sports: an analysis of international connections
if you are not in an online french class i would kindly suggest that you leave my poor, poor, tumblr blog alone. however, i will not say that outright, so do whatever you want! disclaimer its
 yknow
 my final assignment
. yeahhh

let’s walk you through my thought process shall we
in the beginning

i used to hate sports with a burning passion. that was for a myriad of reasons, one of which being that i have the grace of a newly born giraffe. i now ride horses, and within that i play a very interesting sport called polocrosse! think of it as a cross between horse and lacrosse to the uneducated folks reading this. i also dabble in formula 1, where cars go very fast. (i hope you can tell by the header of the blog that i find it humorous at times. that man makes 34 million dollars a year.) i think that polocrosse is sooo cool because it’s so niche, meaning that everyone knows everyone in a sense. there are lots of opportunities to meet players from other countries and such. in my course we were encouraged to speak on something that connects different countries, since it is a language class after all. so, after all that yapping
. welcome and enjoy the ride
this has been the forward
allons-y! je suis prĂȘt :)
polocrosse
polocrosse est un sport
il est joué dans le monde entier (états-unis, zimbabwe, australie, etc)
c'est trĂšs petit, mais les joueurs doivent avoir de l'esprit
les joueurs voyagent plus de 7 heures pour se rendre Ă  chaque tournoi
j'ai participé à 7 tournois
mes entraüneurs sont des joueurs de coupe du monde (not to break character but i’m being SO foreal rn, i frickin love my coaches, i will brag about them all day everyday for the rest of time. it’s really wonderful how much the community pitches in to help newbies learn to play)
quelques photos:
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ma famille <3
En quoi est-ce international ?
les tournées pour les jeunes joueurs connectent les étudiants partout dans le monde
une équipe va jouer en australie cet été
formule 1
je ne connais pas les pilotes de F1 comme je connais les joueurs de polocrosse :(
F1 existe depuis les annĂ©es 1950, et a beaucoup d’histoire
les voitures de F1 peuvent atteindre 300 km/h
trop d'Ă©lĂ©ments pour ĂȘtre expliquĂ©s
 (please google it
 it is very interesting i promise it’s just SO MUCH)
parce que les titres sont diffusés dans le monde entier, les fans le sont aussi
photos
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au revoir pookie bears
-maddie
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aurianneor · 1 year ago
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Ma valeur n’est ni marchande ni raciale
Aujourd’hui, pour mĂ©riter il faut
  ĂȘtre beau  avoir un travail bien payé  ĂȘtre propriĂ©taire de son logement avoir beaucoup de vĂȘtements neufs avoir une Ă©norme voiture avoir des enfants douĂ©s savoir cuisiner des plats Ă  la mode avec beaucoup d’accessoires avoir le dernier iPhone aller chez l’esthĂ©ticienne faire de la musculation faire de la chirurgie esthĂ©tique partir en vacances Ă  l’étranger faire des selfies ĂȘtre blanc avoir des followers faire de longues Ă©tudes avoir refait ses dents savoir utiliser l’informatique ĂȘtre maigre acheter toujours moins cher
Ce sont des choses qu’on nous impose et qui poussent certains Ă  penser qu’ils sont des ratĂ©s. La population pense qu’elle est insuffisante, qu’elle n’est pas assez bien. Le suicide chez les jeunes ont explosĂ©. La consommation de drogue a explosĂ©. Le travail proche de l’esclavage a augmentĂ© pour permettre des prix encore plus bas. L’environnement est abĂźmĂ©. Le climat est dĂ©truit.
On peut avoir de la valeur sans se plier Ă  ces contraintes. S’occuper des plus faibles Eduquer pour rendre le monde meilleur AmĂ©liorer les liens sociaux Faire de l’art Etre serviable Etre gentil Limiter la pollution Faire des gestes Ă©cologiques IntĂ©grer les autres y compris les gens diffĂ©rents ou handicapĂ©s Favoriser l’entraide Acheter bio et Ă©quitable Contempler le monde
Ce sont les esclaves qui ont une valeur, un prix. Il n’y a pas des gens qui ont plus de valeur que d’autres. Les nĂ©olibĂ©raux et les extrĂȘme-droite veulent utiliser la valeur pour diviser les humains. C’est la porte ouverte Ă  toutes les discriminations.
La solidaritĂ©, c’est pour tout le monde. Le droit est le mĂȘme pour tous. Nous sommes Ă©gaux. On n’est pas pareils mais on a la mĂȘme valeur.
How Much Is Social Media to Blame for Teens’ Declining Mental Health?– IFS: https://ifstudies.org/blog/how-much-is-social-media-to-blame-for-teens-declining-mental-health
SOS d’une jeunesse en dĂ©tresse – Explosion du nombre de gestes suicidaires chez les adolescentes en 2021 – LibĂ©ration: https://www.liberation.fr/checknews/gestes-suicidaires-chez-les-adolescentes-sos-dune-jeunesse-en-detresse-20220110_USG4W6Q5WNAZZBJLED5776FUSM/?outputType=amp
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Ils parlaient toutes les langues: https://www.aurianneor.org/ils-parlaient-toutes-les-langues-ce-photomontage-a/
Travail, Famille, Consommation vs Liberté Egalité, Fraternité: https://www.aurianneor.org/travail-famille-consommation-vs-liberte-egalite/
A decent job: https://www.aurianneor.org/a-decent-job/
Consumption: Dream & Reality: https://www.aurianneor.org/consumption-dream-realitymore-love/
La liberté guidant le peuple: https://www.aurianneor.org/la-liberte-guidant-le-peuple/
Heart ❀: https://www.aurianneor.org/heart-these-perfect-parents-on-facebook-are/
The chicks waiting for the beaked will take flight: https://www.aurianneor.org/the-chicks-waiting-for-the-beaked-will-take-flight/
“I once calculated: https://www.aurianneor.org/i-once-calculated-that-i-did-about-one-thousand/
“They said that here it’s not where you come from that counts, it’s what you make of the life you’re given”: https://www.aurianneor.org/they-said-that-here-its-not-where-you-come-from/
Sport, Seule l’attitude compte.: https://www.aurianneor.org/sport-seule-lattitude-compte-les/
L’écolo confort, un mode de vie: https://www.aurianneor.org/lecolo-confort-un-mode-de-vie-comment-utiliser/
Le revenu de base, c’est possible: https://www.aurianneor.org/le-revenu-de-base-cest-possible-the-instrument/
Lire nuit gravement Ă  votre ignorance: https://www.aurianneor.org/lire-nuit-gravement-a-votre-ignorance/
“The world has enough for everyone’s need, but not enough for everyone’s greed”.: https://www.aurianneor.org/the-world-has-enough-for-everyones-need-but-not/
Commerce Ă©quitable et bio: https://www.aurianneor.org/commerce-equitable-et-bio/
Les autorités illégitimes: https://www.aurianneor.org/les-autorites-illegitimes/
La mode: https://www.aurianneor.org/la-mode/
La décivilisation: https://www.aurianneor.org/la-decivilisation/
Les humiliés de la République: https://www.aurianneor.org/les-humilies-de-la-republique/
Comment regagner la confiance?: https://www.aurianneor.org/comment-regagner-la-confiance/
Liberté et vivre ensemble: https://www.aurianneor.org/liberte-et-vivre-ensemble/
Les drogues: https://www.aurianneor.org/les-drogues/
Quand la force est légitime: https://www.aurianneor.org/quand-la-force-est-legitime/
Facing the real me: looking in the mirror with natural hair: https://www.aurianneor.org/via-httpswwwyoutubecomwatchv-ayxuk8ovhbm/
Vivre dignement: https://www.aurianneor.org/vivre-dignement/
Tous pareils, tous différents: https://www.aurianneor.org/tous-pareils-tous-differents-jai-dix-ans-et-je/
Nos ancĂȘtres les marrons: https://www.aurianneor.org/nos-ancetres-les-marrons-il-nexiste-quune-seule/
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nouveau-blog · 1 year ago
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Une bonne alchimie entre la science et l'art !!
« L'art et la science ont en commun de questionner le monde en rendant visible l'invisible » 
Durant les semaines prĂ©cĂ©dentes, j’ai pu aller visiter deux expositions marquantes mettant en lien l’art et la science. En effet le 15/02, je suis allĂ© visiter l’exposition « bestiole Ă©lectronique » de Marylou oĂč l’on pouvait y retrouver plusieurs types d’ampoules s’allumant quand les capteurs s’activaient, plusieurs types de capteurs (ex : capteur de prĂ©sence, capteur sonore, etc
) permettant de collecter des donnĂ©es et vis-Ă -vis de ses donnĂ©es, retransmettre des sonoritĂ©s de bestioles et d’oiseau. Puis le 07/02, je me suis rendu Ă  Chamarande , j’ai pu assister Ă  l’exposition de Karine Bonneval qui se prĂ©nomme «  se planter ! ». Cette exposition vise Ă  associer la technologie et la nature comme Marylou mais d’une maniĂšre diffĂ©rente. En effet, dans cette exposition, nous devions dans un premier temps effectuer un parcours Ă  l’aveugle permettant de de dissocier la vision du ressenti. L’artiste avait dĂ©cidĂ© d’y faire dans l’orangerie du domaine de Chamarande des formes reconnaissance avec le touchĂ© et des bruits sonores. Nous devions dĂ©crire Ă  notre binĂŽme qui Ă©tait masquĂ© ce que l’on pouvait y apercevoir. Puis dans le reste de la visite nous avions pu observer plusieurs types d’Ɠuvres liant des thĂšmes impactant la nature.
 Par exemple nous avions une Ɠuvre oĂč l’on pouvait y voir un moteur de voiture, celui d’une mustang et au-dessus des graines de colza, dĂ©montrant alors l’absurditĂ© de la transformation d’une matiĂšre premiĂšre en un objet polluant qui impacte donc la nature.
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 Ou bien comme autre exemple nous avions une Ɠuvre oĂč nous devions ĂȘtre pieds nu et entrer dans un trou, puis se connecter Ă  la plante par le billet d’une feuille en cuivre. Cela me permettait donc de ressentir les vibrations entre la plante et moi, qui me permettait donc d’avoir un certain point de communication avec la plante.
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AprĂšs avoir effectuĂ© ces deux sorties, j’en ai donc conclu un lien entre les deux artistes. Tout d’abord, les deux artistes basent leurs Ɠuvres en mettant en lien l’art et la nature. Chacune d’elles retranscrit de maniĂšre artistique les « ressentis de la nature » dut Ă  l’impact de la prĂ©sence de l’Homme dans la nature. L’une sensibilise par des capteurs et des lumiĂšres, l’autre utilise de mĂȘme ces technologies mais en ajoutant ce cĂŽtĂ© humain, ce qui rends plus rĂ©aliste et plus vivant son exposition.
En sommes, les deux artistes ont su retransmettre grĂące Ă  leur art, l’impact de l’homme sur la nature, plus prĂ©cisĂ©ment l’impact de la technologie sur la nature.
A.N
Bibliographie : consultés le 14/03/2024
informations :
centretignousdartcontemporain.fr/marylou-bestioles-electroniques/
photos :
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A la prochaine pour un nouveau blog !!!
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kistels · 1 year ago
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recits-erotiques-by-lexiie · 2 years ago
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Mon premier fist... partie 1
C'est une soirée dont je me rappellerai toute ma vie je crois... tellement elle s'est bien déroulée.
A l'Ă©poque je m'appelais Sophie Delane, j'habitais Ă  Nantes et j'avais un blog sur Erog... oui oui c'Ă©tait avant Facebook😅
Je discutais avec un mec qui s'appelait Florent et qui Ă©tait trĂšs chaud !
On parlait de baise et tout et tout... puis on s'est donné rendez-vous un soir sur le parking d'un supermarché à Ancenis, histoire de faire connaissance et d'éventuellement aller chez lui aprÚs.
Comme il y avait un peu de route ce soir lĂ , j'ai Ă©vitĂ© de m'habiller trop court au cas oĂč et j'ai pris une mini-jupe dans mon sac Ă  mains.
Me voici en train de prendre la route, j'Ă©tais Sophie dans ma tĂȘte. Jolie brunette. Petit top moulant blanc et leggings couleur jean avec escarpins Ă  talons.
Je me sentais trop bien, avec cette pointe de stress habituelle quand je sors. Un stress trĂšs excitant! Et en mĂȘme temps, je ressentais un sentiment de libertĂ© incroyable.
J'arrive sur le parking, une Clio est dĂ©jĂ  garĂ©e. Il est 22h environ et il fait nuit. Des lampadaires Ă©clairent un peu la zone. Je me gare un peu plus loin. L'apprĂ©hension est Ă  son comble. Mon cƓur bĂąt fort. La peur de l'inconnu, l'envie de faire la pute, tout se mĂ©lange en moi.
Je remets mes escarpins que j'avais enlevés pour conduire, je prends mon sac à mains je regarde aux alentours avant de sortir. Personne.
Juste sa Clio. Il me l'avait dit sur un message.
Je sors. Je marche tranquillement vers sa voiture. Je respire. Je fais attention à ma démarche tout en me mattant dans la vitrine du supermarché. Je me trouve trop belle.
Il sort de sa voiture. On se salue. Il est plutÎt jeune et beau gosse. Par rassuré non plus de ce que j'observe.
Quelques petites phrases de politesse... il me trouve belle. Je kiffe.
On avait pas mal discuté par messages. Il était beaucoup moins chaud en vrai.
Pour casser la glace et détendre l'atmosphÚre, je lui propose directement d'aller le sucer dans un coin du parking.
Il n'ose pas. J'insiste.
- Non, pas dans la voiture, je préfÚre en extérieur. T'inquiÚte il n'y a personne...
Bref il me suit. Je kiffe. Il me matte, toujours pas rassuré.
J'ai trop envie. Je suis trĂšs exhib!
Au coin du bùtiment, je me mets face à lui et je m'accroupis. J'adore. Je me sens trÚs pute. Directe. Cash. Les préliminaire ce n'est pas mon truc!
Je défait son pantalon. Je baise son caleçon et je prends sa bite en main.
Elle est déjà bien tendue. Elle est agréable au toucher. De bonne taille.
Je m'approche un peu et la glisse dans ma bouche. Elle est bonne. Oui toutes les bites sont différentes. La sienne est vraiment bonne. Propre. Douce. Elle durcit vite.
Je m'applique. Doucement au début. Des vas-et-vient de plus en plus profonds. Puis je la léche doucement. Sur le gland avec le bout de ma langue. Puis sur toute la longueur, depuis ses couilles lisses jusqu'au bou. C'est bon.
Agréable. Je suis bien. Je me sens tellement chienne, là, dans la pénombre, à le sucer!
Il a l'air d'apprécier. Je prends mon temps.
Je continue Ă  alterner avec ma langue et ma bouche. C'est trop bon.
Je jouis du moment.
Je le carresse un peu. Ses couilles, que je prends d'une main. Que je malaxe délicatement pendant que ma langue s'occupe de son gland.
Puis à nouveau à pleine bouche. A priori il est satisfait. Je le sens. Ça ce sent.
Un petit moment de recul.
Je l'interroge du regard.
Il vient déjà.
Il ne sait pas quoi faire.
- Tu veux que je mette une capote?
- Non t'inquiĂšte. Laisse toi aller.
- Sûre?
- Oui!
Je l'enfourne profondément pour lui montrer qu'il n'y a pas de sujet. Que j'ai envie. Qu'il peut se laisser aller!
Encore quelques caresses. Je sens qu'il se contracte. C'est imperceptible, mais je le sens. En mĂȘme temps, dans ma bouche, je commence Ă  sentir le goĂ»t de son jus. Ça y est, il jute!
C'est bon. Enfin non.
Le sperme c'est dĂ©gueu. Ce qui est bon, c'est d'ĂȘtre accroupie devant un mec et de le sentir juter de plaisir dans ma bouche. C'est la situation qui est bonne! Me sentir rabaissĂ©e. Avoir la sensation d'ĂȘtre une salope. De savoir vider un mec. De se sentir Ă  la place de la pire des putes, d'ĂȘtre prise pour un vide-couille. Et en mĂȘme temps, de maĂźtriser la situation. D'ĂȘtre Ă  l'initiative. De savoir que tous les mecs, aprĂšs avoir joui, redeviennent des petits garçons polis et gĂȘnĂ©s...
Je finis par le lécher avec soin. Je fais toujours cela. J'appuie doucement sur sa bite. Du pubis au gland. Plusieurs fois. Pour tout faire sortir jusqu'à la derniÚre goutte. Puis je lÚche trÚs doucement et assez vite parce qu'un gland est trÚs sensible aprÚs l'éjaculation.
Une fois propre, je relĂąche doucement sa bite qui reprend sa taille normale et je me relĂšve.
Je me détourne pour lui laisser le temps de se rhabiller. Je lui parle doucement.
Il a aimé.
Il est dans le sentiment du regret. C'est normal aprĂšs s'ĂȘtre vidĂ©. Ça dure quelques minutes. Je m'allume une cigarette. J'ai son goĂ»t dans ma bouche.
- Tu viens chez moi?
- ok avec plaisir... je te suis.
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bhashashikhi · 2 years ago
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Poésie mercredi#12
"L'hiver" by Annie Ernaux
Les voitures font du bruit sur la neige, Le ciel est blanc, Il y a un vent glacial, On ne peut pas se réchauffer, On ne peut que marcher en regardant le sol.
Every Wednesday, I share French poetry here on my blog.
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sportyvaibhav · 2 years ago
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Bugatti La Voiture Noire: The Epitome of Automotive Luxury and PowerđŸŽïž
Introduction: In the world of supercars, there are the usual suspects, and then there is the Bugatti La Voiture Noire. This extraordinary piece of automotive artistry is more than just a car; it’s a masterpiece that transcends the boundaries of engineering, luxury, and exclusivity. In this blog, we’ll take you on a thrilling ride through the world of the Bugatti La Voiture Noire, exploring its

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kenovele · 1 year ago
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Bog's blog 43
Je redĂ©marre en douceur. S'il y avait une vitesse entre le point mort et la premiĂšre vitesse, ça serait ma cadence actuelle. Dites-vous que je me laisse aller sur une pente douce. En rĂ©sumĂ©, je travails pour le gouvernement. Je suis un fonctionnaire, un aristocrate du bureau. Mes processus mentaux sont dorĂ©navant faits des protocoles et les cas particuliers sont considĂ©rĂ© comme une anomalie. Tout a Ă©tĂ© crĂ©Ă© et excessivement compliquĂ© pour parer Ă  toutes les Ă©ventualitĂ©s. Mon esprit critique doit ĂȘtre mis de cĂŽtĂ© parce qu’il m’est plus dommageable qu’utile. Mon PIM (Personnal Instruction Manual) est ma bible, je m’y rĂ©fĂšre en cas de doute.
Ma fontaine de jouvence est la machine Ă  cafĂ©. Au diable les bonnes rĂ©solutions vis-Ă -vis du cafĂ©. J’ai pris une photo de la bĂȘte pour que vous puissiez rĂ©aliser. Elle est multifonction. Mais la machine est capricieuse. L’hyper spĂ©cialisation a un coĂ»t : la robustesse. En arrivant le matin, il ne faut jamais assumer que le prĂ©cieux capuccino est un bien acquis. DĂšs les premiĂšres heures, alors qu’elle n’est mĂȘme pas chaude, elle te donne des ordres ou refuse de marcher au pas comme tout le monde dans ce bureau. Elle demande de vider le bac alors qu’il est vide, elle dit que le lait chauffe, elle s’éteint sans crier gare ! Mais en deux semaines, j’ai rĂ©ussi Ă  m’adapter pour survivre. Ma stratĂ©gie anti-frustration consiste Ă  contenter la main qui m’aide Ă  survivre. Il y a une petite brosse dans l’armoire Ă  cĂŽtĂ© de la machine qui permet d’enlever le cafĂ© qui pourrait s’ĂȘtre loger et perturber le capteur. Je nettoie Ă©galement le bac Ă  cafĂ© et le rĂ©ceptacle Ă  eau et veuille Ă  les remettre bien en place. Je remplace la bouteille de lait si elle est vide et/ou notifie la personne qui est en charge des rĂ©serves de lait si besoin. Pendant le redĂ©marrage je garde un doigt sur l’avant de la machine qui est une partie amovible pour accĂ©der aux rouages de la bĂȘte et qui a tendance Ă  s’ouvrir avec les vibrations et causer un court-circuit. Juste aprĂšs le rallumage, il n’y a que deux choix, deux boutons qui s’allume : espresso ou coffee long. C’est le moment de vĂ©ritĂ© oĂč tout peut aller sud. Je retiens ma respiration. Si ça a fonctionnĂ©, j’appuie sur le flatwhite ou le cappucino dans la foulĂ©e de l’espresso pour qu’il soit bien corsĂ©. Je ne pense pas qu’il ait de vraie diffĂ©rence entre les deux (flat white ou expresso). En tout cas mon palet a dĂ» mal Ă  la dĂ©tecter. L’illusion du choix doit participer et les odeurs de cafĂ© participe Ă  mon exaltation. Si ça n’a pas fonctionnĂ©, je n’abandonne pas. En gĂ©nĂ©ral, il y a une petite foule qui s’est amassĂ©e avec des visages inquiet et un mug vide Ă  la main. Il y a quelques snob qui vont acheter des “proper coffees” au cafĂ© du coin et qui se sentent doublement validĂ© dans leur choix quand la machine ne fonctionne pas. Ça arrive que le manager doive s’en mĂȘler. C’est par lui que j’ai appris tous ces petits tricks. Un bon manager devrait toujours savoir comment on rĂ©pare la machine Ă  cafĂ© pour mitiger tout risque de dĂ©bordement. AprĂšs une pause souvent forte en Ă©motion, je retourne Ă  mon travail au combien passionnant. Je fais la petite main. Je fais des photocopies, je m’assure que tout est bien dans les boites qui doivent partir vers les centres de votes, j'aide Ă  amener le matĂ©riel dans les voitures, 
 Mais ce que j’ai fait le plus c’est de vĂ©rifie si les papiers Ă©lectoraux ont bien Ă©tĂ© imprimĂ©.
La “difficultĂ©â€ de ce travail rĂ©side dans une coordination de dextĂ©ritĂ© tactile et occulaire. Les yeux sont en modes scanneur pendant que les doigts “pianotent”. J’ai appris que c’était toujours les doigts qui dictaient le rythme pas les yeux. Les yeux ont tendance Ă  se balader, se perdre et avec eux, l’esprit. Les yeux doivent ĂȘtre Ă  la merci des doigts qui constamment les bombardes avec de “nouvelles” informations (en tout cas c’est ce que les yeux espĂšrent). Les nouvelles informations Ă©tant une page qui se tourne et une nouvelle qui apparait. Ça crĂ©e un climat de tension intĂ©rieur qui aide Ă  rester Ă©veiller. La musique aussi est au combien nĂ©cessaire. Elle permet Ă  l’esprit de s’absenter pendant que les doigts et les yeux dansent. Je n’ai pas trouvĂ© une seule erreur en deux semaines. J’ai dĂ» faire quelques jours sans musique Ă  cause d’un manque de prĂ©paration et mĂȘme mes trois cappuccinos corsĂ©s ne m’ont pas aidĂ©. Les vertus soporifiques du son des pages qui se tourne se rapproche de la torture pour un homme Ă©veillĂ© (et qui doit le rester). J’avais l’impression d’ĂȘtre dans une bibliothĂšque (une oĂč les gens lisent des livrent plutĂŽt que de taper sur le pc). J’ai pris mon baffle avec moi jeudi 28 et vendredi 29 quand on Ă©tait une team de 4 sur ce job. Mais la semaine derniĂšre, je proposais mon aide au quartier gĂ©nĂ©ral aprĂšs ĂȘtre revenu de “mission” (je vous en parle aprĂšs) et il n’y avait plus que moi Ă  la table. Je pensais avoir pris mes Ă©couteurs avec moi un matin mais ils ne sont jamais arrivĂ©s jusqu’au bureau. Je les cherche toujours ces traitres. Ils vont m’entendre. On a fait une petite compĂ©tition l’autre jour pour savoir qui pourrait review une boite le plus rapidement. Il y a 35 dossiers de 50 pages dans une boite et j’ai rĂ©ussi Ă  la faire en 32 minutes gagnant ainsi la compĂ©tition. Toutes les occasions sont bonnes pour pimenter un peu la monotonie de la vie de bureau et plus prĂ©cisĂ©ment, le travail rĂ©pĂ©titif. On s’échangeait Ă©galement des techniques pour aller plus vite.
Je peins un tableau un peu gris de mon travail mais je ne pourrais pas demander mieux d’un boulot temporaire. Je suis bien payĂ©, c’est tout prĂšs de la maison (10km), ils sont chills sur les horaires, mes collĂšgues sont tous sympa et accueillant, il y a 0 pression de faire le travail rapidement et bien sĂ»r, vous le savez dĂ©jĂ  mais il y a une machine a cafĂ© qui fait des cappucinos. Donc j’observe avec curiositĂ©, je critique mais je ne me plains pas. Le reste du temps je fais voter les gens. Étant donnĂ© mon background de kinĂ©, ils ont dĂ©cidĂ© de m’envoyer dans les maisons de repos avec trois autres collĂšgues. J’ai eu trois expĂ©riences diffĂ©rentes en trois jours. La premiĂšre maison de repos Ă©tait de trĂšs haut standing mais avec des rĂ©sidents peu autonomes (les riches aussi perdent leurs tartines). Ça nous a pris 4 heures Ă  4 (+un gardien de la paix) pour faire voter moins de 40 personnes. Il fallait aller dans les chambres, expliquer 3 fois pour parfois voir le voteur cocher toutes les cases, accepter leurs multiples changements d’avis, vĂ©rifier s'ils n’ont pas dĂ©jĂ  votĂ© parce qu’ils ne s’en souviennent plus, 
 Il faut s’armer de patience mais dans l’ensemble c’était une expĂ©rience trĂšs positive.
La seconde Ă©tait un “village de repos” comme celui oĂč les grand-parents de kate vivent. On n'a pas vraiment ce concept lĂ  en Belgique donc je vais l’expliquer. En gros, Un Ă©norme promoteur immobilier construit un village avec toutes les maisons dans le mĂȘme style architectural qu’il emmure pour que les vieux aient un sentiment de sĂ©curitĂ©. Au milieu du village, il construit un grand building Ă©quipĂ© de tous les Ă©quipements qu’une communautĂ© de retraitĂ© pourrait dĂ©sirer : un bar, un resto, un cafĂ©, une bibliothĂšque, une salle de projection, un coiffeur, une salle de sport, un terrain de boule, parfois une petite piscine, 
 et Ă©galement des chambres attachĂ©es Ă  ces installations pour les moins autonomes. C’est pas mal comme concepts et je pense que les grand-parents de Kate kiffent bien ĂȘtre lĂ . L’aspect nĂ©gatif est que tu vis reclu parmi les vieux dans une sorte de petite utopie de sĂ©curitĂ© et d’orde avec peu d’interaction avec les idĂ©es excentriques de la jeunesse. Je pense que ça te fait vieillir prĂ©maturĂ©ment si ce n’est pas dĂ©jĂ  le cas. Mais il vaut mieux ça que d’ĂȘtre un/une veuf/veuve isolĂ© au milieu de la campagne NĂ©o-ZĂ©landaise. La dĂ©mense n’est jamais loin dans un tel cas de figure. Donc dans ce fameux village, tout le monde Ă©tait autonome et ça s’est dĂ©roulĂ© comme Ă  un bureau de vote normal. En 4 heures on a fait voter 160 personnes.
La troisiĂšme m’a laissĂ© un goĂ»t amer. C’est lĂ  oĂč les pauvres vont. J’étais dĂ©jĂ  dans des mauvaises dispositions parce que j’avais un peu abusĂ© du vin la veille et mes excĂšs en cappucino ou cafĂ© en tout genre commençait Ă  transformer les effets. L’excitations induit par la cafĂ©ine s’est subrepticement au fil de la semaine mĂ©tamorphosĂ©e en impatience et puis frustration. J’ai Ă©galement eu trois manager diffĂ©rents et s’adapter Ă  la personnalitĂ© et façon de faire de chacun est Ă©puisant. Encore un fois, c’est un bon exercice mais il faut avoir le bon mind set. Celui de vendredi Ă©tait du genre “nounours protocolaire” avec un petit cĂŽtĂ© “je sais tout” et une tĂȘte Ă  claque. Dans d’autres circonstances j’aurais pu en sourire mais pas ce jour-lĂ . Je vous donnerai des dĂ©tails dans le podcast de la semaine sur la maison de repos mais je peux vous dire que tous les clichĂ©s d’une crappy place y Ă©tait: nĂ©on qui clignote, alarme que personne n’arrĂȘte, odeur d’effluve corporel qui flotte dans l’air, des infirmiĂšres qui font les soins avec la porte ouvertes, des murs qui ont vĂ©cu et qui mĂ©riterait une petite couche de blanc, un bĂątiment mal conçu, 
 AprĂšs midi, alors qu’on avait fait la moitiĂ© de la maison de repos et qu’on se dĂ©plaçait dans l’aile principal, on a dĂ©couvert Ă  la rĂ©ception qu’ils avaient reçu leurs “easy vote card” et qu’elle Ă©taient toutes sur le bureau attentant leur distribution. J’aurais imaginĂ© qu’ils nous auraient notifiĂ© de leur arrivĂ©e mais non. Merci pour la collaboration, je m’en souviendrai. Les easy vote card rendent notre vie plus simple et c’est au combien nĂ©cessaire dans un contexte oĂč donner son nom, sa date de naissance et signer un document est une Ă©preuve. Bref une journĂ©e extĂ©nunante, Kate avait la mĂȘme expĂ©rience de son cĂŽtĂ© ce jour-lĂ . Dougal son boss frappait fort Ă  nouveau. Je vous rĂ©sume l’histoire parce que je pense que ça vaut le coup. La famille Tilsley en plus d’avoir le business d’ingĂ©nieur, investit dans des propriĂ©tĂ©s. Bizarrement, un des frĂšres Ă  demander un rapport “gĂ©otech” Ă  une autre boite que Tilsley alors que c’est leur domaine d’expertise. Le rapport a Ă©tĂ© approuvĂ© par la commune. Dougal n’était pas content avec le rapport parce que le systĂšme coĂ»tait trop cher. Il voulait que Kate refasse un rapport gratuitement (Kate a un contrat particulier mais ce n’est pas dans son intĂ©rĂȘt de travailler gratos) pour un problĂšme familial qu’il pouvait rĂ©soudre lui-mĂȘme et qu’il allait d’office gĂ©nĂ©rer des questions de la commune. Personne ne veut attirer le grand Ɠil sur lui Ă  part s'il a une bonne raison et Kate ne voyait pas “une Ă©conomie d’argent” Ă  ses dĂ©pens comme une bonne raison. Pour finir elle a fait le rapport avec les dents serrĂ©e. En plus de ça, son boss a encore discutĂ© des closes de son contrat en public ce qu’elle trouve trĂšs peu professionnel. C’est la deuxiĂšme fois qu’il le fait et les deux fois elle lui a fait savoir que ce n’était pas quelque chose qu’elle dĂ©sire qu’il fasse. Si elle veut discuter de son contrat avec d’autres employĂ©s, ça doit ĂȘtre de son propre choix. Il abuse de son pouvoir parce qu’en tant qu’employĂ©, on ne connait pas son contrat Ă  lui et on n'est pas en mesure d’en discuter.
Donc c’est dans ce climat tendu qu’on est allĂ© jouer tennis ce soir lĂ . On a eu la bonne idĂ©e de prendre Sparrow avec nous (qui Ă©tait Ă  la maison toute cette semaine-lĂ  parce que Jamie et sa petite copine Bea Ă©taient Ă  la montagne pour skier). On la prit pour que Kate puisse courir avec lui sur le chemin du retour. Malheureusement pour la premiĂšre fois en plusieurs mois, il y avait des gens sur les courts. On l’a attachĂ© Ă  un banc Ă  cĂŽtĂ© du terrain mais il a commencĂ© Ă  japper. Son tapage Ă©tait hyper dĂ©sagrĂ©able et mon impatience de la journĂ©e s’était transformĂ© en rire jaune. On Ă©tait gĂȘnĂ© vis-Ă -vis des autres joueurs. On a mit Sparrow dans la voiture avec les fenĂȘtre ouvertes de l’autre cĂŽtĂ©. Kate avait un peu peur pour la voiture mais Ă  part aboyer et faire de la buĂ©e sur la vitre, tout s’est bien passĂ©. Le sport nous a aidĂ© pour nous remettre dans des pensĂ©es plus positives, comme toujours. On mangeait de la tourte aux poreaux ce soir-lĂ  et ça m’a mis du baume au cƓur. Le lendemain, j’ai Ă©tĂ© appelĂ© en renfort pour travailler dans un bureau de vote et les restes Ă©taient le point culminant de ma journĂ©e. C’est tellement bon, ils ne sont vraiment pas cher en ce moment. Je pense que je vais en congeler parce que la saison sera bientĂŽt passĂ©. Je ferai gaffe de bien les emballer maman.
J’ai commencĂ© Ă  Ă©crire ce blog dimanche 8 mais je suis en train de le finaliser le vendredi 13. Pendant cet intervalle, il s’est passĂ© trois Ă©vĂšnements notables.
PremiĂšrement, c’était l’anniversaire de ma maman lundi et je voudrai lui Ă©crire quelques lignes. Je sais au combien c’est dur pour elle d’avoir une famille un peu dispersĂ©e mais je crois en son courage et son habilitĂ© d'apprĂ©cier la vie malgrĂ© l’adversitĂ©. Les annĂ©es passent mais elle apprend, s’intĂ©resse, Ă©coute, change, partage et prend soin Ă  sa santĂ© physique. De cette façon, elle limite l’emprise du temps de maniĂšre plus effective qu’avec un coup de botoxe. Ton anniversaire est une occasion de cĂ©lĂ©brĂ© ta sagesse acquise plutĂŽt que les numĂ©ros qui pourraient avoir l’effet nĂ©faste de te catĂ©goriser psychologiquement. Continue Ă  prendre soin de toi et des gens qui t’entoure. En bref, continuer Ă  changer pour le mieux mais tu nous es dĂ©jĂ  bĂ©nĂ©fique Ă  tous tel que tu es. J’espĂšre que l’annĂ©e prochaine sera faite de retrouvaille et de partage.
DeuxiĂšmement, on a dĂ©marrĂ© un jeune de 3 jours avec Kate mardi soir (dernier repas ce soir lĂ ). À l’heure oĂč je vous Ă©cris, on est vendredi aprem et on compte casser le jeune dans quelques heures. J’ai eu fini le travail Ă  11h aujourd’hui et je suis rentrĂ© Ă  la maison pour finaliser mon blog. Je vais bientĂŽt m’apprĂȘter pour repartir Ă  vĂ©lo et aller nager une heure Ă  la piscine municipale avec Kate histoire de finir en beautĂ©. On va couronner ça d’un quart d’heure de saune et 2 minutes de douche froide. J’ai lancĂ© un pain et on a dĂ©congelĂ© une lazagne faite maison pour casser le jeune. Pas le plus light mais on va essayer de limiter notre consommation. Vous connaissez sĂ»rement dĂ©jĂ  les raisons pour lesquelles on jeune mais je voudrai retourner sur le concept de contraste amenĂ© par la privation. Le contraste aide a voir, conscientisĂ© puis intĂ©grer un concept. Que ce soit avec la nourriture ou avec mes familles, la privation fait Ă©merger des pensĂ©es de chĂ©rissement qui n’aurait jamais effleurĂ© ma conscience dans d’autre circonstance. C’est important de ne pas qu’elles deviennent obsessionnelles et se convaincre que ma vie serait beaucoup mieux avec. Il faut juste que quand la nourriture ou ma famille recroiseront inĂ©vitablement mon chemin, je sois prĂȘt Ă  les cĂ©lĂ©brer et leur donner la reconnaissance qu’ils mĂ©ritent. Ce son des belles paroles mais ne vous faites pas avoir ou ne vous faites pas une haute opinion de moi. Une fois les portes du garde-manger ouvertes, je sais que je m’y ruerais et me vautrerai dans mes habitudes rĂ©confortantes. La leçon sera bien vite oubliĂ©e. Mais Ă  force de rĂ©pĂ©tition et de conscientisation, j’espĂšre pouvoir faire changer mon comportement vis-Ă -vis de la nourriture. Suivre ses idĂ©es positives est la base du karma aprĂšs tout.
Le troisiĂšme Ă©vĂšnement notable est ma session de natation le lundi soir pendant que Kate est Ă  Te Aroha. Ce n’est que la deuxiĂšme fois que ça se produit mais je vois les prĂ©mices d’une bonne habitude qui se dessine. Je me sens comme sur un nuage en coton aprĂšs. Je continue Ă  flotter longtemps aprĂšs ĂȘtre sorti de l’eau. Le mix cardio, sauna, douche froide m’envoie direct sur cloud 9 mais il faut souffrir un peu pour arriver lĂ . Kate vient pour la premiĂšre fois aujourd’hui, elle. Elle a quelque doute vis-Ă -vis de ses capacitĂ©s de nageuse, ce qui est comprĂ©hensible. Dans ces conditions, c’est le baptĂȘme du feu, direct dans le bain. On vous tiendra au courant la semaine prochaine et vous aurez le point de vue de Kate sur le sujet.
je rajoute tout tout petit quatriĂšme Ă©vĂšnement notable 😉 C'Ă©tait l’anniversaire de nos 8 ans de relation amoureuse avec Kate le 3 octobre. On est allĂ© faire une balade avec une cascade comme carotte Ă  l’arrivĂ©e. On comptait aller au resto mais on avait Sparrow avec nous donc on a tout simplement manger indien takeaway. C’était une tuerie absolue. À tous ceux qui nous rendront visite, il faudra qu’on se fasse un petit curry Ă  Pukekohe, ça vaut le dĂ©tour.
Demain je travaille de 8h du mat Ă  minuit parce que c’est le jour des Ă©lections. Je fais le “early compte” au quartier gĂ©nĂ©ral. Je suis maĂźtre de table. J’espĂšre que je serai mieux payĂ© que la plĂšbe pour mon travail Ă  HAUTE responsabilitĂ© 😉 Je pense que le gouvernement nous paie le souper ! Des pizzas et des subway sandwich je pense
 Ă  confirmer. J’en ai l’eau Ă  la bouche. On mange rarement de fast food avec Kate. Les pizzas industrielles et les subway sont deux que je tolĂšre plutĂŽt bien. Je me rends compte que je parle un peu trop de bouffe. Il est temps de s’arrĂȘter. Je vous fais plein de bisous les ptits gars. À bientĂŽt.
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