#vieille roue de charette
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jarrimimram · 2 years ago
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tourdumondematisetnoe · 7 years ago
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Pékin c'est pas comme on dirait. C'est pas si blindé. Pas si dépressif. Les gens sont pas si aigris, ils sont même cools. C'est un peu la même chose que je m'étais dit pour New York quand j'y étais allée. En France en partant on avait rencontré un autre autostoppeur qui avait l'air de déjà avoir tout appris de la vie et il nous avait sorti "T'façon Paris, New York, Pékin, Rio, capitale c'est capitale." Et là avec Matis on s'est dit que capitale c'est pas toujours capitale.
J'ai expérimenté plein de trucs. Du genre faire pipi dans des toilettes où la porte arrive au torse, alors que j'ai une combi short et que je dois enlever le haut pour pisser. Du coup tout le monde me voit à poil c'est sensationnel.
On a testé plein de fois la bouffe chinoise, rien à voir avec le buffet à volonté de Barentin (bien que je l'ai toujours aimé). C'est assez -tres- épicé pour moi. Tellement que la première fois j'ai dû avoir l'air d'une meuf au bout de sa vie donc la serveuse  est revenue pour nous proposer un bol de riz pour adoucir.
En Chine, les véhicules ont la priorité sur les piétons. La vraie. Celle sans concession. Limite c'est un droit de vie ou de mort ce truc. Du coup les chinois sont experts en traversage. Faut tellement faire gaffe à tout, entre les voitures, les deux roues, les charettes-vélos-bizarre...
Aussi la première journée on avait pas l'impression que c'était si pollué. Et du jour au lendemain, bim, la vue super grise, et l'odeur... l'odeur de la pollution je la connaissais pas jusqu'ici. Bah c'est bien dégueu. D'ailleurs contrairement à ce qu'on pourrait croire les Pékinois ne portent presque pas de masque à particule fine.
Les gens s'en foutent de tout, ils crachent TOUT LE TEMPS des gros molards par terre. Dans le train, au beau milieu de la nuit, le gars assis en face de nous sort sa tondeuse électrique et se met à se raser comme ça, sans pression, à 30cm de mon visage et ses poils qui tombent sur lui.
Ça c'est les anecdotes mignonnes sur Pékin. Après, y'a la réalité du contrôle de l'État chinois. Et là c'est une autre affaire. Gardes de sécurité à chaque début et fin d'escalier dans le métro, militaires à chaque coin de rue, parfois sur des petits promontoirs, un peu ridicules, parfois avec du matériel de sécurité genre boucliers juste devant eux, dans la rue. La police est partout, très très apparente. Cametars énormes, buldozer anti-émeute oklm dans la rue. Ç'a été percutant, dès notre arrivée à la gare, une porte était grande ouverte sur une pièce dans laquelle était tranquillement entreposés de grands boucliers avec casques et bâtons style pince, pour tenir des gens à distance en cas de mouvement de foule ou j'sais pas quoi. Bien en évidence, prêts à être empoignés dans la seconde.  
La pub est partout. Sur tous les murs. Jusqu'à être projetée sur les vitres des rames de métro, on a pas une seule seconde de répit. Après dans les métros y'a aussi des télés qui passent des gags animaliers. Je déconne pas. Style un pigeon qui fait caca sur un autre et qui se barre.
On avait réussi à trouver une bombonne de gaz pour continuer notre périple dans le Nord en itinérance et en stop et pouvoir faire la bouffe au réchaud. Elle était passée dans la gare à l'aller et évidemment, au moment de reprendre le train pour quitter Pékin, on nous arrête à la fouille. Je tente de faire chier la contrôleuse 15 minutes, parce qu'on sait jamais et que c'est méga dur à trouver dans un pays où tu parles pas la langue. Elle finit par appeler la sécurité et nous demander nos papiers d'identité, peut être pour nous ficher en quelques sortes. Elle commence à écrire nos noms sur une feuille à colonne. Maintenant vous pouvez m'appeler "Mont Saint Aignan" et Matis "Saint Nazaire". J'en pouvais plus.
L'arrivée à Baotou, ville (énorme, s'il y à besoin de spécifier) de Mongolie intérieure (province de Chine, au Nord, pas de Mongolie, hein les filous) s'annonçait un peu périlleuse étant donné que 1) semi nuit blanche dans le train au compteur 2) on sait pas trop où on va, sinon approximativement, et on doit traverser la ville -15km- pour faire du stop 3) on doit trouver une bombone de gaz, dans une ville où on sait même pas si ça existe, et dans un pays où pour nous "magasin de loisirs en plein air" pourrait s'écrire "boutique de fer à repasser en zinc" que ce serait pareil.
Mais youloulouloula est apparu notre sauveur, Mei Rien Xiang, un pékinois en voyage ici qui nous à sauvé de la panade. Il à passé une heure voire plus à alpaguer les gens dans la rue avec notre réchaud pour demander où on pouvait trouver du gaz, cherché sur internet, appelé et envoyé des SMS aux magasins de la ville pour savoir s'il en avait. Et halleluyah on à déniché la mini boutique qui avait des vieilles bombones (du coup on s'est rapprovisionné en très grosse quantité). Il y avait des petits vieux chillant dans la boutique qui en revenait pas de la situation, au point qu'ils ont demandé à prendre une photo. C'est d'ailleurs assez fou de voir à quel point on suscite un étonnement très marqué dans cette ville. Sincèrement, 2 personne sur 3 se retourne en nous voyant passer. Alors c'est quitte ou double, soit c'est l'expression de la curiosité la plus sincère, et du coup ça vire à la découverte de l'altérité, sourire aux lèvres, comme avec les petits vieux, soit ce sont des regards suspicieux ou une vraie tempête se regards chelous, comme lorsqu'on est arrivé plus tard la gare routière, et qu'une quinzaine de types, pseudo taxi nous on collé et observé comme si on était clairement des animaux (ou des porte monnaie sur pattes?). On est ensuite allé dans des halles où on à pu acheter pour 4 jours de bouffe (et pas d'la merde, produits frais, épices, huile de sésame etc) pour 7€. Saucé jacky! Et puis un fameux gourmet resto que Mei réglera avant de nous dire au revoir.
On est ensuite sorti de Baotou en prenant un bus pour avancer jusqu'à une ville où on à fait du stop (ça marrrrrrche) dans des paysages déjà très intriguants : une grande vallée entourant de deux grosses arrêtes de montagnes aux courbes si étranges et prononcées qu'elles donnaient l'impression d'être immense et lointaines, jusqu'au moment où t'arrive à leur pied et que tu te rends compte qu'elles ñ'étaient qu'à 2km, et non 30. Drôle d'effet d'optique que ces formations géologiques dans le style modèle réduit. Et puis tu regardes à gauche par la fenêtre et puis "oh bah tiens y'à des dunes là bas, c'est le début du désert ça". Tu as l'impression d'être le reve-délire géographique d'un enfant de 7 ans qui veut mettre tous ses paysages préférés dans son dessin sans se dire que tout ça ñ'est pas très cohérent. Eh bah gamin viens en Mongolie intérieure, par chez nous, et ça fermera le clapet de tous ces rageux !
A la fin de notre stop, alors qu'on commençait à galèrer à trouver un coin pour mettre la tente, on se fait déposer dans une sorte de ferme. On montre notre papier où on à inscrit "peut on planter la tente ici ?" en désignant le jardin, et on nous répond oui. Mais juste après on nous montre la yourte juste derrière nous puis nous écrit le prix (12 boules - avec pension complète de morfale, genre plâtrée de 1kg de mouton et nouilles), donc ça fait deux jours qu'on se pavane comme des petits princes dans notre yourte ossature grille de fer à l'arrache et on est bien saucés.
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myname9us-blog · 8 years ago
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BALADE nouvelle
MA BAUDELAIRE je te flétirai comme je t'aimerai un jour glacé mon amour portes-en la mémoire oubliée flagellée un jour plus tard plus belle tu me remboursera triste voir que de te voir hors de moi, aimé mon coeur amer adorée ma baudelaire vouloir l'impossible pour en refuser la tâche
                      un texte philosophique, de même une partition musicale, un roman, bref tout système en apparence organisé, codifié, se présente toujours comme un tout indivis, sans faille, une architecture où chaque brique en soi, signée (mais où le sujet en s'objectivant disparaît de sa signature), ne viendra signifier que dans la rencontre, que dans une désubstantialisation de son étantité en soi, en {soi}, dans un devenir-sens -qui dans un premier temps, au niveau de la forme visible, correspond à un appauvrissement du sens dans une optique sémiologique  Car toute totalité recèle un piège, celle-ci se produisant toujours, se visibilisant, nantie d'un sens, d'une histoire, d'une mémoire  Cependant ce sens en prenant forme, en se donnant à voir, à lire, s'ébranle dans sa totalité -réservant en celle-ci une part ombrée, non dévoilée, bref fracturant ce sens (sens tronqué, jamais pleinement positif), cette unité apparente Le temple sacré par exemple, au niveau de sa forme, de sa donation visible, fait s'écrouler le sens sur lequel il est censé s'appuyer Car au niveau de la structure de l'oeuvre, du visible, chaque coupe, pour emprunter au langage filmique, reste inapte à signifier (dans une objectivité finie)  Non pas en vertu d'une réduction à un non-sens (qui est, comme le sens, positivité et surgit donc en excession de la structure apparente, phénoménale ; pour que le sens, au niveau de l'interprétation, càd dans une temporalité historique, se regénère en une multiplicité de sens, il importe que cette positivité -qui ne se résume pas dans une simple objectivité syntaxique comme dans l'art signalétique petit-bourgeois- se désagrège constamment  C'est pourquoi toute objectivité, dans son événementialité initial aphénoménal, ne saurait se réduire à une codification invariable, à une structuralité stable, il s'agit d'une violence qui se répète, où l'ouvert de l'oeuvre ne s'achève jamais, jamais ne se referme dans une essentialité substantielle permanente, qui est le voeu de la science, du Savoir absolu)  Au niveau structural, le ou les signes sont traversés par un sens que je qualifierais de {non}-positif, et qui ne se réduit pas en non-sens, comme je viens de le mentionner, mais mouvement ombré, vibilité indigente, vers le sens, ou sa négation, dans une positivité impossible au plan structural, sens {non}-positif où viendra, aux limites de l'oeuvre, se recueillir l'événement, la fêlure, la blessure, l'accident diachronique d'un sens toujours s'excédant, polysémique, où interviennent les observateurs porteurs d'un sens multiple, pluriel  Ainsi le sens se dévoile toujours, dans sa positivité, dans sa violence, en excès de l'oeuvre, de sa structure, de sa synchronicité -pôle d'une distinction chère aux structuralistes  Pas plus qu'on ne saurait trier, "scalper", en les isolants, les graphèmes d'un mot, les coupes d'un film ou d'un phrasé musical car ces séquentialités circulent, ne font sens qu'en longeant une rythmique que détermine, ou plutôt incite, insiste, précisément son "acte d'énonciation" (Benveniste) irréductible aux énoncés transitoires constituant cet acte  Leur sens, dans leur avènement événementiel, excède cet "acte" -dans sa {non}-positivité- même, jamais le sens ne vient s'inscrire dans l'oeuvre , immédiate à un {non}sens en chacun de ses moments,, mais en périphérie de celle-ci, dans l'articulation de ses « moments » ou coupes, dans la jonction d'un manque irréductible, manque qui précisément constitue excession du sens lui-même, sens {non}-positif s'excédant Pierre dépassée par une totalité éphémère qu'elle ignore, belle de s'ignorer dans l'édifice achevé vers un sens qui l'acueille en l'éloignant  Il y a une irréductibilité du sens, de l'acte, dans sa plurialité, au signe, du Pardon à la pierre, toute sémantique consistant, ou n'étant possible, qu'en excédance d'une sémiologie, en supplément : le sens est une plus-value pluriperspectuelle  Celui-ci relève de l'être, certes, mais qui constamment se déessentialise (se désubstantialise en un pur mouvement) : l'essence de l'être, ou existence, est sans cesse mutante (en se restructurant, le synchronisme intègre le diachronique et toute distinction polaire devient superflue   prenez le Temple sacré, chacune des pierres qui l'élèvent : l'ensemble des péchés exhument le Pardon qu'elles ignorent  en juges mais participent, excitées, de la Rédemption    je finissais mon cours du vendredi vers les huit heures, huit heures et demi du soir, puis une fois à mon bureau je faisais venir une étudiante pour une balade en auto  Le genre un peu naïve, (en apparence),  vous voyez  Juste une balade  Jamais de relations entre nous, sexuelles, j'entends  Juste une balade, de l'ordre du besoin et non du désir, d'une route sans casse-croûte    la fête s'était terminée assez tard la veille à l'Université ( un léger mal de bloc se cicatrisant lentement sur un souvenir à vif) et j'aurais pu facilement sauter la femme du recteur mais je me suis contenté de regarder en calant un Jack Daniel's  Peut-être deux  Je la baisais par procuration, deux de mes étudiants, un dans sa bouche, l'autre dans son con –et par moments dans son cul-- faisaient le job, un sale job, devrais-je ajouter tout à leur honneur  A+  Une femme, certaines du moins, c'est  moins qu'un suspect, il est bon de l'installer au préalable sur le banc des accusés  Mais ce rôle semblait lui plaire, elle reconnaissait sa culpabilité, ce qui gâchait désagréablement la sauce
       le soleil était toujours vivant, pas trop refroidi, traînant encore ses savates sur la route à la recherche d'une piaule pour la nuit et le vent s'en tenait au stricte minimum  Une belle soirée de printemps, quoi !  De fin de session Les pieds sur le dash tout en riant pour un oui ou pour un pourquoi, elle grillait un petit cigare que je venais de lui offrir  C'est loin encore ? qu'elle demanda    où?    là où on va...   on va nulle part, on roule, c'est tout  T'aimes pas ça rouler?   ça dépend quoi, mon chum dit que je sais pas rouler, des joints, qu'elle dit en riant    on fait partie du trajet, on lui est inclusif mais on ignore où il mène, l'endroit où on va nous est pas extérieur, il est en nous, on roule en nous  Regarde les arbres, le ciel, ils sont déjà là où on va dans leur distance immédiate   les bagnoles de nos jours se sont substituées aux antiques cathédrales, on a privatisé le sacré  L'automobile n'a pas remplacé le cheval ou la charette, ni même la bicyclette : elle succède aux Lieux saints, ceux-ci sont devenus mobiles, la mobilité étant la qualité moderne absolue : la mobilité, et la vitesse qui lui est associée, constitue la nouvelle prodigalité, si par prodige on entend le fait de gagner du temps, de se débarasser de l'Idée au plus sacrant (ex. : Mozart)  Désormais on ne va plus au Temple se recueillir : le Temple se déplace  Plus que de culte, l'objet "habitable", habritable participe, non de la foi, mais de l'attitude pieuse  Se recueillir c'est se mouvoir, nous avons rompu avec toutes les formes d'immobilisme zen ou islamiste  Les mains jointes au volant et nous voilà sanctifiés  Saint Schumacher, veille sur nous ! Fun fun fun of die Autobahn    l'automobile se dématérialise en se spiritualisant, sans céder au temps L'automobile n'invente pas la roue, mais la route -rompant ainsi avec le signalétisme petit-bourgeois qu'affichent bien les panneaux indicateurs qui ne font que gonfler inutilement le paysage motorisé dans un signalement excessif /essentialité (aucune essence ne pouvant être performante, huilée ; la route en {soi} accueille l'accident qui lui donne sens, pour un temps seulement)  le sens, perpétuellement absent du discours /perpétuellement absente du parcours, sans même la promesse d'une destination, ou d'un Retour   j'aimais sa gueule, on aurait dit un bonbon  Elle devait avoir à peine dix-neuf ans, peut-être qu'elle savait même pas écrire son nom sans faire d'erreurs humaines  La jeunesse, c'est cute, mais quand les vêtements s'usent...  La vieillesse ça commence vers les vingt-cinq ans, quelquefois avant après lui avoir retiré ses runnings et son jeans (elle porte pas de culotte) je frotte dick sur sa cuisse  Elle dit rien, elle m'assiste, c'est mon assistante : un french-kiss c'est pas un examen médical  Elle a un petit tatou sur le bras « j' t'aim »  J't'aim doit l'avoir plaquée depuis longtemps, elle est peut-être plus vieille que je croyais, dix-neuf ans et quelques cruelles expériences, la vie et déjà la mort, le besoin de fuir, se geler, se prostituer...écrire En caressant sa tête de quelques mains je lui murmure j't'aim moi aussi, j'aim t'entendre rire, pour rien...balade-toi, reste entre la vie et la mort, ignores où tu vas, ignores la mort : tu es la mort   les ambulanciers recouvre son corps d'un drap blanc vite rougi  Avec difficulté je tourne la tête vers la droite, l'auto est en miettes, bourrée de virgules, on entendra plus jamais sa musique, elle manque plus de rien...ou est-ce pas ça la vraie musique, l'étoffe déchirée d'un cri, les ruines originelles d'un désir, un rire pour rien?   les ambulanciers embarquent le corps dans le truck...on fait partie du trajet mais on ignore où il mène, je veux dire, où on débarque..    je pu reprendre les cours à l'automne L'écriture : lieu du mourir, du désir insatisfait...et pourtant ces mots me suffisent : J't.aim, tant que je les prononce, tant que j'ignore pourquoi pour qui  Nous sommes beaux d'ignorer le paradis, les fins morales, l'avenir qui fût    J't'aim était toujours dans le coma, elle en sortirait jamais, une balade, juste une balade   (je gicle sur ses lèvres)    avant de quitter la chambre, je l'ai embrassée, je suis déjà mort    je suis juste un type qu'a besoin de toi    ...c'est toujours un foutu hasard quand on croise la femme avec qui on va se ficher au lit tous les soirs, amoureuse sans doute, pieds nus sûrement...juste morte  Je sais des endroits au monde qui ne t'ont jamais rencontré et qui murmurent : tu nous présente?...  il suffisait de fermer les yeux pour qu'elle soit encore  Sa mort n'est qu'une probabilité parmie d'autres...mais l'homme est condamné à garder les yeux ouverts L'Enfer, c'est la conscience                                                                                                                    Montreal, 1988
NOTES //     on a là précisément le mythe archaique de la putain  Lancer la pierre c'est la dé-figurer, ébranler sa signification //sa figure de sens/ /(mythique), son concept//  En un mot, c'est la virginiser, la déessentialiser, dans un devenir-Vierge, putain {non}-positive, positivité abstraite et non concrète  //  une totalité est toujours anti-artistique doit de ce fait demeurer en partie abstraite, en retrait de dévoilement, voilée //détotalisée//  Dans le mythe, l'homme est dépossédé, l'histoire devient Nature, Essence, la contingence historique se mute en éternité  //  dans une visibilité immédiate (qui est celle du mythe?) //  une pleine positivité, en art par exemple, ou encore en religion, se réduirait en un réalisme absolu croyant évacuer toute abstraction  Or seule cette abstraction -réel {non}-positif, càd où réalité ou positivité pleine se déchoit, se dé-figure (le suffixe dé possède une valeur active) peut être mandaté d'un sens qui, en seconde, troisième, etc., lecture s'excède, se multiplie en actes humains, donc historiques, actes réintégrant leur praxis existentielles, à savoir leur contingence irréductible contre-nature, contre-essentialité  Éternité déjouée dans la menace mortelle de toute action, de toute forme, de tout engrenage historique  //  parole politique qui exclut le mythe // la mort fait bouger le monde, elle le bouge le sens s'excède en se dé-figurant, rompant avec son appauvrissement formel  Ce sens' n'advient que dans un geste qui ouvre l'histoire (relecture)
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