#vague belge
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lapseudosphere · 1 year ago
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3. Petit historique - partie 3 (pseudossier : le phénomÚne ovni)
À lire avant pour ne pas ĂȘtre trop perdu :
1. Petit historique - Partie 1
Pseudocomplément : l'affaire Roswell
2. Petit historique - Partie 2
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Je remercie les chercheuses et chercheurs cité·e·s dans ce pseudossier pour leurs travaux. Pour rĂ©aliser ce pseudossier, je me suis appuyĂ© sur des films documentaires, des interviews vidĂ©os, des ouvrages, des articles de presse ou de sites internet. Je remercie les pseudosphĂ©ristes passionnĂ©s qui en sont Ă  l’origine.
Principales pseudosources :
Je me suis appuyĂ© sur l’ouvrage suivant pour l’ensemble de ce pseudossier : Franck Maurin, Les mystĂšres du phĂ©nomĂšne ovni - de la prĂ©histoire Ă  nos jours, Éditions La VallĂ©e Heureuse, 2016
Pour ce chapitre, je me suis Ă©galement appuyĂ© sur la page WikipĂ©dia qui recense de maniĂšre chronologique les principaux cas d’ovni, il est possible Ă  partir de cette page, d’accĂ©der Ă  des articles plus dĂ©taillĂ©s : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_l%27ufologie
Ovni de l'Amarante : http://www.ldi5.net/ovni/sepra/nt17.php
Vol Japan Airlines 1628 : https://ufologie.patrickgross.org/htm/japan86f.htm Leslie Kean, Ovnis, des généraux des pilotes et des officiels parlent, Editions Dervy, 2010 (pages 301 à 310) (en anglais) https://en.wikipedia.org/wiki/Japan_Air_Lines_Cargo_Flight_1628_incident
Vague de l'Hudson River et survol de la centrale d'Indian Point : Leslie Kean, Ovnis, des gĂ©nĂ©raux des pilotes et des officiels parlent, Editions Dervy, 2010 (pages 214 Ă  225) StĂ©phane Royer, Didier Gomez, Ovnis et nuclĂ©aire : sommes-vous sous surveillance, Éditions JMG, 2021 (pages 225 Ă  228)
Vague belge : Leslie Kean, Ovnis, des généraux des pilotes et des officiels parlent, Editions Dervy, 2010 (pages 33 à 55) https://fr.wikipedia.org/wiki/Vague_belge_d%27ovnis
Vague d’ovni de 1990 en France : http://univers-ovni.com/sepra/culte_5_novembre.html https://www.parismatch.com/Actu/Insolite/Vague-d-OVNIs-du-05-11-1990-Un-temoignage-inedit-L-objet-enorme-masquait-les-etoiles-862295 Egon Kragel et Yves Couprie, Ovnis - EnquĂȘte sur un secret d'États, Éditions Le cherche midi, 2010 (pages 220 Ă  228)
Crop circle : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cercle_de_culture http://www.bltresearch.com/ (en anglais) https://en.wikipedia.org/wiki/Arecibo_message https://www.lecosmographe.com/blogs/article/message-arecibo/
Vol Paris-Nice, 1994 : https://actu.fr/ile-de-france/coulommiers_77131/seine-et-marne-ovnis-a-coulommiers-que-s-est-il-passe-pendant-le-vol-af-3532_35376616.html Leslie Kean, Ovnis, des généraux des pilotes et des officiels parlent, Editions Dervy, 2010 (pages 183 à 184) Chaine Nuréa TV, « Rencontres entre Pilotes et OVNIs » avec Franck Maurin (https://www.youtube.com/watch?v=RDYFt3DCf2w&t=9397s, à partir de 2 h 27 et 40 s)
Ovni de l’école d’Ariel : Randall Nickerson, Ariel Phenomenon, 2018, String Theory Films https://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Zimbabwe/ Chaine NurĂ©a TV, Ovnis au ZimbabwĂ© : Le cas Ariel avec Fabrice Bonvin (https://www.youtube.com/watch?v=8_Q6kF4Yl6I)
Missions STS : Chaine Nuréa TV, Missions Spatiales & Ovnis (https://www.youtube.com/watch?v=_PAs7kCx3_U et https://www.youtube.com/watch?v=FRGNDt5J1v8 (à partir de 52 min pour la mission STS-80))
Mission STS-115 et Mary Anne Stefany Shyn-Piper : Ikaris n°13, magazine bimestriel, FĂ©vrier - Mars 2020, Gemini Édition (page 52) http://messagesdelanature.ek.la/ces-ovnis-que-la-nasa-veut-cacher-p186368 https://www.youtube.com/watch?time_continue=3&v=tK40WwEe1Qc&feature=emb_logo Chaine NurĂ©a TV, Missions Spatiales & Ovnis (https://www.youtube.com/watch?v=FRGNDt5J1v8 Ă  1 h 12)
Affaire Varginha : (en portugais) https://www.varginhaonline.com.br/175732/et-de-varginha-23-anos-relembre-um-dos-casos-da-ufologia-mais-conhecidos-do-mundo.html Film documentaire Moment of Contact rĂ©alisĂ© par James Fox et sorti en 2022 Bimestriel Ikaris n°16, GĂ©mini Ă©dition, aoĂ»t-septembre 2020 (pages 34 Ă  44) Philippe Auger, OVNI l'affaire Varginha, Ankama Éditions, 2009 http://www.ovni.ch/guest/leir.htm https://www.paperblog.fr/2770159/varginha-un-crash-d-ovni-au-bresil-premiere-partie-par-gildas-bourdais/
LumiĂšres de PhƓnix : https://www.noxfrance.com/post/les-lumi%C3%A8res-de-phoenix Leslie Kean, Ovnis, des gĂ©nĂ©raux des pilotes et des officiels parlent, Editions Dervy, 2010 (pages 334 Ă  362) (en anglais) https://en.wikipedia.org/wiki/Phoenix_Lights
Affaire d'Haravilliers : http://www.lesconfins.com/HARAVILLIERS02.pdf Bimestriel Ikaris n°21, Gémini édition, juin-juillet 2021 (pages 8 à 15) https://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Haravilliers/ Chaine BTLV, OVNI, L'AFFAIRE HARAVILLIERS avec Joslan F.Keller et Cynthia Casanobe (https://www.youtube.com/watch?v=FIXVfTOW4Wo)
Incident du Nimitz : (en anglais) https://theufodatabase.com/incidents/uss-nimitz-ufo-incident (en anglais) https://www.explorescu.org/post/2004-uss-nimitz-strike-navy-group-incident-report https://theconversation.com/videos-d-ovni-declassifiees-par-le-pentagone-decryptage-et-precisions-137857 Ikaris n°7, magazine bimestriel, FĂ©vrier - Mars 2019, Gemini Édition (pages 30 Ă  33)
VidĂ©os de l’armĂ©e amĂ©ricaine authentifiĂ©es : https://information.tv5monde.com/info/ovni-la-marine-americaine-confirme-que-trois-videos-sont-authentiques-322315 https://theconversation.com/videos-d-ovni-declassifiees-par-le-pentagone-decryptage-et-precisions-137857
Ovnis géants au-dessus de la Manche : Leslie Kean, Ovnis, des généraux des pilotes et des officiels parlent, Editions Dervy, 2010 (pages 98 à 109) Chaine Nuréa TV, « Rencontres entre Pilotes et OVNIs » avec Franck Maurin (https://www.youtube.com/watch?v=RDYFt3DCf2w&t=9397s, à partir de 2 h 33 m)
Ovni de Stephenville : (en anglais) https://abcnews.go.com/GMA/story?id=4142232&page=1 (en anglais) https://www.texasmonthly.com/articles/the-searcher/ https://en.wikinews.org/wiki/MUFON_releases_report_on_UFO_sighting_in_Stephenville,_Texas https://documents.theblackvault.com/documents/MUFON/Journals/2008/August_2008.pdf https://www.ufocasebook.com/pdf/mufonstephenvilleradarreport.pdf
Flotille d’ovnis au-dessus de Lima en 2007 : https://www.youtube.com/watch?v=dkNdXncScmY
Ovni au-dessus de l’aĂ©roport international de Xiaoshan (Chine) en 2010 : http://messagesdelanature.ek.la/l-ovni-de-hangzhou-2010-p1487506
Ovni de Porto Rico en 2013 : Chaine Nuréa TV, « Rencontres entre Pilotes et OVNIs » avec Franck Maurin (https://www.youtube.com/watch?v=RDYFt3DCf2w&t=9397s, à partir de 2 h 47 et 35 s)
Ovni de Houston en 2014 : https://www.cnews.fr/paranormal/2014-08-22/ovni-de-houston-des-centaines-de-temoins-689379
Ovnis dans les Philippines en 2015 : https://mysterium-incognita.com/2020/03/16/les-ovni-des-philippines-de-2015/
Ovnis et confinement : https://www.lesacdechips.com/2015/05/14/8-recentes-videos-etranges-impliquant-des-ovnis (en anglais) https://www.cnet.com/news/ufo-sightings-spiked-dramatically-during-the-coronavirus-pandemic/ https://www.telegraph.co.uk/news/2020/04/02/coronavirus-blame-record-number-ufo-sightings-belgium/
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une-touille-en-vadrouille · 2 years ago
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Coucou tout le monde ! Cette journée a été nettement plus satisfaisante que la précédente : j'ai fait une bonne grande balade qui m'a pris la journée (avec beaucoup de pauses pour bouquiner), avec alternance entre grand soleil et grosse averse !
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J'ai croisé mon voisin de bus d'hier en me promenant le long du littoral ... Apparemment, je me suis endormie sur son épaule pendant le trajet... Oups :')
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Du coup, le chemin alternait entre forĂȘt et bord de mer, c'Ă©tait trĂšs sympa !
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Il faisait trÚs officiellement beaucoup trop pas beau la plupart du temps pour aller se baigner, donc pas de trempette aujourd'hui... (Se réchauffer avec un vent de tous les diables quand on est dans une eau à 20°, c'est limite) par contre il y avait des vagues magnifiques !
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Je réalise d'ailleurs que comme, forcément, les meilleures photos sont celles sans nuage (marrant comme le soleil rend la mer turquoise tiens), vous risquez de me prendre pour une grosse ingrate météorologique. Tant pis \o/
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Pendant une petite pause ensoleillĂ©e, je me pose sur un rocher pour lire, et je fais la rencontre au bout d'un quart d'heure d'un petit ĂȘtre de la faune locale que je ne connaissais pour le moment que de nom ...
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... malheureusement, pas de koala, mais une "Fire Ant", soit une fourmi de feu.
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Alors, comparé au sumac, c'est de la gnognotte, mais AIE ! Pire que les fourmis rousses cette saleté >< en plus c'était gratuit.
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Je suis bien contente de ne pas avoir rencontré ses copines de la fourmiliÚre tiens !
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La journĂ©e se termine tranquillement sur une soirĂ©e "fromage et vin" gratuite organisĂ©e par l'auberge (dĂ©cidĂ©ment, c'est high level ici), oĂč je papote une bonne heure avec un gars de Sydney et une belge ! Une bonne petite soirĂ©e pour finir une bonne petite journĂ©e đŸ€—
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J'espĂšre que tout va bien en France, je vous aime trĂšs fort, des bizouuuuux !
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christophe76460 · 2 months ago
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Une Semaine d'Expériences avec Dieu(SED N°362024)
Dimanche, 13 octobre 2024
"Le SEIGNEUR déclare : « Vos pensées ne sont pas mes pensées, mes façons de faire ne sont pas les vÎtres. Il y a une grande distance entre mes façons de faire et les vÎtres, entre mes pensées et vos pensées. Elle est aussi grande que la distance entre le ciel et la terre."
Ésaïe 55,8&9(PDV)
Les voies de Dieu !
Suite du témoignage de Lifa:
"[...]Quelques mois plus tard, j’ai reçu une prophĂ©tie dans laquelle le Seigneur m’appelait Ă  ĂȘtre un meneur d’hommes. J’ai dĂ» faire le choix difficile de jouer dans une division infĂ©rieure bien que j’avais le rĂȘve d’exceller dans ce domaine. En effet, Dieu a dĂ©posĂ© un autre rĂȘve dans mon cƓur : celui de devenir avocat. J’ai entrepris le Master en droit mais beaucoup m’ont dĂ©couragĂ©. On m’a demandĂ© Ă  plusieurs reprises si j’étais rĂ©ellement capable de rĂ©ussir un cursus universitaire mais la voix de Dieu Ă©tait plus forte que toutes les autres. Me voilĂ  donc en premiĂšre annĂ©e de Master en droit, les examens arrivent, j’échoue, je recommence et j’échoue encore et cela pendant trois ans ! À plusieurs reprises, j’ai voulu abandonner. Je voyais le rĂȘve de Dieu s’éloigner mais je me rappelais la promesse qu’il m’avait donnĂ©e. Tant bien que mal je suis sorti diplĂŽmĂ© d’un Bachelier en droit mais cela m’a pris cinq ans au lieu de trois.
À 21 ans, le Seigneur m’a bĂ©ni en me permettant d’épouser Emmanuelle et un an aprĂšs nos noces, nous avons vu notre famille s’agrandir avec notre petite NoĂ©mie. En 2007, Dieu nous a envoyĂ©s en mission en Martinique. Avec mon bachelier en droit belge, j’avais du mal Ă  trouver du travail et je ne pouvais pas non plus ĂȘtre avocat parce qu’il faut un Master (Bac+5). J’ai repris mes Ă©tudes de droit Ă  Fort de France. J’ai rĂ©ussi le Master 1 et nous sommes rentrĂ©s en Belgique.
De retour chez nous, j’ai affrontĂ© quatre ans de chĂŽmage Ă©tant donnĂ© que je ne pouvais pas devenir avocat avec un Master 1 français et je ne trouvais aucun travail. AprĂšs avoir postulĂ©, parcouru la Belgique pour des entretiens d’embauche qui finissaient toujours par un refus, le Seigneur m’a fait comprendre que c’était d’abord lui, que je devais juste le chercher lui ! J’ai donc arrĂȘtĂ© toutes recherches et je me suis mis Ă  la poursuite du seul but de ma vie : chercher le royaume des cieux et sa justice" (Source: http://xn--topchrtien-g7a.com/).
Mon ami(e), comme tu peux le remarquer, les voies de Dieu peuvent parfois sembler difficiles, compliquĂ©es, incomprĂ©hensibles. Toutefois, elles sont sĂ»res et infaillibles dans le sens oĂč elles conduisent toujours vers l'accomplissement du plan parfait de Dieu dont les desseins ne peuvent ĂȘtre jamais contrecarrĂ©s. C'est pourquoi, mĂȘme lorsque les voies de Dieu te semblent incomprĂ©hensibles, persĂ©vĂšres-y tout en gardant confiance en Sa sagesse et en Son plan.
Prions le Seigneur
"Quand je ne vois pas le chemin,
je compte sur toi.
Je crois en ta parole, je compte sur toi.
MĂȘme si je m'enfonce, coule sous les vagues,
Je compte sur toi.
Je sais que tu me guideras vers la terre ferme" (Je compte sur toi, John de Jong).
Amen !!!
Merci d'ĂȘtre fidĂšle !
Kwami PĂ©tro
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choses-dingen · 4 months ago
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Les dĂ©rĂšglements climatiques rendent la vie de tous les jours de plus en plus difficile. Il est crucial que les nĂ©gociateur·rices pour la formation du gouvernement fĂ©dĂ©ral aient cela en tĂȘte au terme de leur pause familiale, avant d’entrer dans le vif des nĂ©gociations. Dans une Lettre Ouverte, des scientifiques et des mouvements de citoyen·nes (soit 320 signataires) leur demandent d’inclure une politique climatique ambitieuse au cƓur de la dĂ©claration de politique fĂ©dĂ©rale.
2024 restera probablement dans les livres d’histoire comme une annĂ©e des records de chaleur. Le rĂ©chauffement de la planĂšte s’est accĂ©lĂ©rĂ©, entraĂźnant une sĂ©rie choquante de phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes : sĂ©cheresses, vagues de chaleur, inondations, tempĂȘtes intenses et incendies de forĂȘt. Le chaos, les souffrances humaines et les pertes Ă©conomiques causĂ©s par ces phĂ©nomĂšnes sont incalculables.
Notre pays n’a pas Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©. « Les pires de l’histoire » : c’est ainsi que les habitant·es de la commune limbourgeoise des Fourons dĂ©crivent les inondations qui les ont frappĂ©s rĂ©cemment. L’eau est montĂ©e jusqu’hauteur de poitrine. Les habitant·es ont dĂ» fuir leur maison. Les souvenirs, traumatisants, des inondations en Wallonie, en 2021 ont Ă©tĂ© ravivĂ©s. Il y a Ă  peine un mois, nous avons commĂ©morĂ© les premiers « morts climatiques » belges.
Sur le plan Ă©conomique Ă©galement, le bilan de 2024 est lourd : il suffit de penser aux mauvaises rĂ©coltes et aux cultures pourries que nos agriculteurs et agricultrices ont dĂ» endurer en raison des prĂ©cipitations sans prĂ©cĂ©dent. Mais ce n’est qu’un signe avant-coureur de ce qui nous attend Ă  mesure que les dĂ©rĂšglements se poursuivent. Les donnĂ©es scientifiques sont claires et prĂ©cises : chaque fraction de degrĂ© de rĂ©chauffement supplĂ©mentaire a des consĂ©quences dĂ©vastatrices pour nos Ă©cosystĂšmes, la santĂ© publique et les Ă©conomies du monde entier. On estime que la crise climatique pourrait coĂ»ter plus de 9,5 milliards d’euros par an Ă  la Belgique en raison d’évĂ©nements mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes.
Le climat doit donc ĂȘtre une prioritĂ© absolue pour les nĂ©gociateur·rices politiques. Des ambitions claires et des mesures sociales concrĂštes en matiĂšre de climat sont essentielles pour relever les dĂ©fis. Mais les documents de nĂ©gociation qui ont fait l’objet de fuites ne laissent entrevoir que des rĂ©visions, des reculs et des remises en question des engagements existants sur le climat.
Nous profitons de la fin de la « semaine de pause » dans les nĂ©gociations pour rappeler aux formateur·rices fĂ©dĂ©raux la situation exceptionnelle et inquiĂ©tante dans laquelle nous nous trouvons. Pour stopper le rĂ©chauffement, les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre doivent ĂȘtre drastiquement rĂ©duites avant 2030. La Belgique doit y contribuer. Non seulement en rĂ©duisant ses propres Ă©missions, mais aussi en s’engageant dans une coopĂ©ration internationale et europĂ©enne forte.
Pour les pays qui ont le moins contribuĂ© Ă  la crise climatique, les conditions mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes sont une rĂ©alitĂ© quotidienne depuis de nombreuses annĂ©es. Les typhons, les sĂ©cheresses et les ouragans augmentent et exacerbent les inĂ©galitĂ©s. La crise climatique ne s’arrĂȘte pas Ă  la frontiĂšre belge. La solidaritĂ© et la coopĂ©ration internationales sont essentielles pour faire face Ă  cette crise climatique. Jusqu’à prĂ©sent, la Belgique n’a pas pris au sĂ©rieux cet appel urgent. Les plans actuels de rĂ©duction de nos Ă©missions ne sont pas conformes aux accords europĂ©ens. Ils ne sont pas non plus conformes Ă  l'arrĂȘt climat, qui a jugĂ© que la politique climatique de la Belgique violait les droits de l'homme de ses citoyen.ne.s et imposait une rĂ©duction des gaz Ă  effet de serre d'au moins 55 % d'ici Ă  2030. C'est le strict minimum que notre pays doit faire pour Ă©viter un rĂ©chauffement dangereux de plus de 1,5 °C.
Cette nĂ©gligence est Ă©cologiquement, Ă©conomiquement et socialement irresponsable. Les solutions et les technologies nĂ©cessaires Ă  une politique climatique forte sont disponibles. Une politique qui associe le climat et la justice sociale peut permettre de rĂ©duire les coĂ»ts Ă©nergĂ©tiques, d’amĂ©liorer considĂ©rablement la santĂ© grĂące Ă  un air plus pur, de crĂ©er des emplois dans les technologies propres et de restaurer une nature vivante et rĂ©siliente. En outre, le soutien est lĂ  : depuis des annĂ©es, une majoritĂ© de Belges se prononce en faveur d’une politique climatique vigoureuse. Des sondages tels que l’EurobaromĂštre (2024) le montrent. 82 % des Belges se disent directement concernĂ©s par les problĂšmes environnementaux, 91 % pensent qu’une lĂ©gislation europĂ©enne est nĂ©cessaire pour limiter les consĂ©quences du changement climatique et protĂ©ger l’environnement, et 82 % estiment que nous devrions aider les pays non europĂ©ens dans leur politique climatique.
Il n’y a donc aucune raison de ne pas placer la transition climatique en tĂȘte de l’agenda. Faire preuve de courage politique aujourd’hui signifie un monde plus sĂ»r et plus prospĂšre pour toutes et tous demain. Nous appelons les nĂ©gociateur·rices fĂ©dĂ©raux Ă  faire preuve de la dĂ©termination et de l’ambition nĂ©cessaires pour faire face Ă  cette crise. Pour garantir Ă  nouveau une sociĂ©tĂ© vivable et saine, aujourd’hui et dans l’avenir de nos enfants et petits-enfants. Il n’y a pas de meilleur moment que celui de la formation du gouvernement.
Signataires Els Hertogen, directrice gĂ©nĂ©rale 11.11.11 Benjamin Clarysse, coordinateur politique Bond Beter Leefmilieu Sylvie Meekers, directrice gĂ©nĂ©rale Canopea Selena Carbonero, SecrĂ©taire fĂ©dĂ©rale FGTB Anka Stenten, COO WWF Belgique Valerie Trouet, directrice scientifique Belgian Climate Centre Benjamin Van Bunderen Robberechts, Climate Justice for Rosa sable Inge Jonckheere, Head Green Solutions Division European Space Agency David Van Reybrouck, Écrivain Zanna Vanrenterghem, vice-prĂ©sidente Coalition climat Paul Blume, Observatoire de l’anthropocĂšne Sarah Tak, Directrice Klimaatzaak - l'Affaire Climat asbl Philippe Sonnet, Grands parents pour le climat Wim Thiery, Professeur climatologie VUB [...] Sources : Bond Beter Leef Milieu Canopea Le Soir
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whileiamdying · 5 months ago
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Bossa nova, une passion française
Henri Salvador, Claude Nougaro, Georges Moustaki, Bernard Lavilliers et tant d'autres : depuis quarante ans, grùce au pionnier Pierre Barouh, quantités de musiciens français s'abreuvent au miel brésilien. 
Par Bruno Lesprit Publié le 09 juillet 2005 à 14h26, modifié le 09 juillet 2005 à 14h34
L'auriverde, ­ - le jaune et le vert - ­ est à la mode en France. Avec le mannequin Gisele Bundchen en ambassadrice de charme, les grands magasins montent des opérations spéciales avec offres exceptionnelles sur les maillots, de bain ou de football. Le Brésil évoquera toujours les plages de Copacabana et le stade de Maracana, le carnaval de Rio et ses métisses en plumes, se déhanchant sur des tambours de samba. En matiÚre d'exotisme de pacotille, la France a aggravé son cas. C'est ici que fut inventée la lambada, artefact d'un air bolivien travesti en danse brésilienne par TF1 et une marque de boisson gazeuse. Ici aussi qu'une chanson mineure de Chico Buarque (Essa Moça  tù Diferente ) devient un tube tardif grùce à une publicité sexy.
Pour autant, la France aime durablement la musique populaire brĂ©silienne. "De tous les pays d'Europe jusqu'oĂč la vague bossa-nova a pu rouler, il semble que ce soient la France et l'Italie qui lui aient rĂ©servĂ© le meilleur accueil" , note dans Brasil Bossa Nova (Edisud, 1988) l'Ă©crivain journaliste Jean-Paul Delfino, auteur du roman Corcovado (MĂ©tailiĂ©, 408 p., 20 €). Surprenante pour une nation non lusophone, cette passion a Ă©tĂ© entretenue par les quĂȘtes individuelles de passeurs obstinĂ©s. Le premier d'entre eux se nomme Pierre Barouh, fondateur de la maison de disques et de la librairie Saravah. De son troisiĂšme voyage au BrĂ©sil, en 1969, il a rapportĂ© un document prĂ©cieux, Saravah , qui vient d'ĂȘtre Ă©ditĂ© en DVD (FrĂ©meaux). En trois jours de tournage, il a pu filmer le vĂ©tĂ©ran - ­ et monument - ­ Pixinguinha, les jeunes Baden Powell, Maria Bethania et Paulinho da Viola Ă  l'aube de la gloire.
Barouh quitte en 1959 son quartier général de Saint-Germain-des-Prés et file en stop au Portugal. A Lisbonne, il rencontre Sivuca, un musicien nordestin qui l'initie, et achÚte dans la foulée le disque Chega de Saudade , nouveauté d'un chanteur-guitariste nommé Joao Gilberto. "J'ai usé les sillons jour et nuit sur mon Teppaz, se souvient Barouh. Je n'avais jamais imaginé des enchaßnements harmoniques pareils. Mon colocataire dans le quartier du Barrio Alto était un guitariste belge de jazz, qui avait joué avec Stan Getz. En entendant Desafinado , il a fait cette remarque prémonitoire : "Si Getz s'en empare, c'est un carton planétaire"." En 1964, le fameux disque Getz-Gilberto lancera la vogue internationale de la bossa-nova.
Barouh embarque sur un cargo en route pour le BrĂ©sil, dĂ©cidĂ© Ă  rencontrer le trio infernal Ă  l'origine de Chega de Saudade: outre Joao Gilberto, le compositeur Tom Jobim et le poĂšte diplomate Vinicius de Moraes. Trois jours d'escale Ă  Rio n'y suffiront pas. Revenu Ă  Paris, Barouh devient VRP de la bossa naissante, fait Ă©couter son sĂ©same Ă  tous ceux qu'ils croisent ­ Michel Legrand et Georges Moustaki seront les premiers conquis. Un soir, dans un bistrot de Paris, il chantonne Ă  un ami un air de la diva carioca DolorĂšs Duran. "A la table d'Ă  cĂŽtĂ©, une femme dresse l'oreille : "Comment pouvez-vous connaĂźtre ça ?" Elle m'invite le lendemain Ă  une petite fĂȘte chez elle, rue Suger. J'y trouve Vinicius et Baden Powell. J'avais fait 9 000 kilomĂštres pour rien !"
Barouh se lie d'amitié avec les deux Brésiliens et travaille derechef à des adaptations de leurs chansons. La plus célÚbre, Samba Sarava (d'aprÚs Samba da Bençao ), fut enregistrée à Rio chez le guitariste Baden Powell, génie de l'afro-samba. A 8 heures du matin, peu avant le départ de Barouh. A Orly, il est accueilli par Claude Lelouch. Le cinéaste écoute Samba Sarava et décide de l'intégrer derechef dans Un homme et une femme (1966) qui triomphe au Festival de Cannes.
EN 1959, une autre Palme d'or française avait dĂ©jĂ  rĂ©vĂ©lĂ© la beautĂ© de la bossa. RĂ©alisĂ© Ă  partir d'une piĂšce de Vinicius de Moraes transposant le mythe d'OrphĂ©e et Eurydice dans les favelas, Orfeu Negro de Marcel Camus, permit de diffuser les chansons de Luiz Bonfa et de Tom Jobim. DĂ©criĂ© aujourd'hui pour son angĂ©lisme, le film a eu le mĂ©rite de sensibiliser le public Ă  la saudade - mĂ©lancolie rĂȘveuse ­-, quand l'exotisme "festif" Ă©tait de mise. Genre Si tu vas Ă  Rio de Dario Moreno.
Le malentendu sur l'identitĂ© brĂ©silienne est ancien, puisqu'on en trouve trace dĂšs La Vie parisienne d'Offenbach (1866) avec l'air Je suis BrĂ©silien, j'ai de l'or. Au dĂ©but du XXe siĂšcle, l'intĂ©rĂȘt vaut surtout pour la danse. Une mode fait fureur Ă  Montmartre et Ă  Montparnasse, le maxixe ou "tango brĂ©silien." La vedette en est le Duque, un ancien dentiste qui ouvre un cours et une boĂźte. Le succĂšs est tel qu'il entre en concurrence avec le tango argentin.
En 1922, le Duque fait venir les Batudas, l'orchestre de Pixinguinha. Programmés pour une semaine au cabaret Le Schéhérazade, les musiciens y resteront six mois. Capitale européenne du jazz, Paris s'amourache de cette confrérie joyeuse et explosive qui rivalise avec les big bands américains.
L'attrait de la samba touche mĂȘme la musique savante. SecrĂ©taire de Paul Claudel lors d'une mission consulaire au BrĂ©sil, le compositeur Darius Milhaud en rapporte Le Boeuf sur le toit , ballet pour orchestre crĂ©Ă© en 1919 avec Jean Cocteau. L'oeuvre prĂȘte encore aujourd'hui Ă  polĂ©mique : n'est-elle pas un pur plagiat (le premier d'une longue sĂ©rie), sous forme de collage, des airs d'une dizaine de musiciens brĂ©siliens ­ notamment le sambiste Donga ?
La seconde guerre mondiale resserre les liens entre musiciens des deux pays. Neutre, le Brésil accueille les tournées de Jean Sablon (qui interprétera plus tard Aquarela do Brasil et des compositions de Dorival Caymmi) et de Ray Ventura et ses Collégiens. Dans cet orchestre, il y a alors un guitariste nommé Henri Salvador, qui résidera à Rio de Janeiro jusqu'en 1944. Le Guyanais se souvient du premier concert au Copacabana Palace : "Il y avait 40 musiciens tropicaux sur scÚne et nous offrions 40 minutes de jazz.  Le premier soir s'est mal passé, le public avait un masque de mort . Ventura m'a dit : "Sauve-nous !" J'ai fait une imitation de Popeye et le lendemain, j'étais en premiÚre page du journal. Ils ont pensé que j'étais brésilien à cause de la couleur de peau !"
En 1941, Ventura gagne Hollywood. Salvador reste à Rio, apprend le brésilien en quinze jours, joue au casino d'Urca. Le patriarche qui participera le 13 juillet, place de la Bastille à Paris, à un grand concert brésilien, a-t-il, comme il le laisse entendre, "inventé" la bossa-nova avec sa chanson Dans mon ßle (1957) ? Tom Jobim aurait eu l'idée de ralentir le tempo de la samba aprÚs avoir vu le film italien pour lequel fut composé ce boléro.
L'acte fondateur de la bossa reste cependant Chega de Saudade et son laboratoire, l'appartement des parents de la chanteuse Nara Leao. Tous sont là. Dans la baignoire, Vinicius écrit ses poÚmes, la Remington posée sur une planchette, whisky et cigarettes en vue.
Le Brésil vit sur un nuage. La démocratie a deux ans, la Seleçao triomphe en SuÚde avec Pelé, une capitale futuriste se construit à Brasilia. La bossa offre "l'amour, le sourire et la fleur" et à l'étranger des sensations autres que rythmiques et sudatoires.
Fils de libraire, Georges Moustaki avait d'abord rĂȘvĂ© du BrĂ©sil en lisant Marmorto du romancier Jorge Amado. Le chanteur, qui prit "deux cours de bossa, l'un avec Jobim, l'autre avec Toquinho" , Ă©voque les difficultĂ©s qu'il rencontra : "Cette complexitĂ© rythmique extraordinaire avec des morceaux Ă  huit, Ă  onze temps, ces harmonies trĂšs Ă©laborĂ©es qui sont pour eux celles de dĂ©butants, alors qu'ils ne savent pas jouer un la mineur ! Et pour un pianiste mĂ©diocre comme moi, c'est injouable, c'est du Chopin avec la pulsation !  C'Ă©taient des Ă©rudits qui faisaient de la musique populaire, du jazz mĂȘlĂ© au fado et aux rythmes noirs."
Moustaki signera, en présence des auteurs, les plus fidÚles traductions des oeuvres de Vinicius et Jobim (notamment Aguas de Beber/Les Eaux de mars ). La passion du Brésil ne l'a jamais quitté. Il vient d'enregistrer un album à Rio avec un pianiste historique de la bossa, Francis Hime. Pourtant, en dehors de Barouh et de lui, "la bossa-nova n'est pas comprise dans un premier temps", rappelle Dominique Dreyfus, commissaire de l'exposition Musique populaire brésilienne. "Le parolier Eddy Marnay avait craqué et adapté tous les tubes. Pas un seul éditeur n'en voulait."
AprĂšs, ce sera la dĂ©ferlante. Dans les annĂ©es 1960 et 1970, tout le monde s'y met : Marcel Zanini et Brigitte Bardot, qui se disputent Tu veux ou tu veux pas (Nao vem que nao tem , de Carlos Imperial), Bourvil, Jeanne Moreau, Nana Mouskouri, Joe Dassin, Isabelle Aubret, Françoise Hardy, Carlos... Sorte de nouveau Jeux interdits pour les apprentis guitaristes, La Fille d'Ipanema est dĂ©clinĂ©e dans toutes les langues, chez nous par Jacqueline François avant d'ĂȘtre martyrisĂ©e bien plus tard par Lio. Il y aura beaucoup d'outrages et quelques francs succĂšs, pour Michel Fugain (Fais comme l'oiseau /Voce Abusou , d'Antonio Carlos et Jocafi) ou Pierre Vassiliu (Qui c'est celui-lĂ  ?/Partido Alto de Chico Buarque).
Tous n'ont pas les scrupules de Moustaki et de Barouh. Les contresens et les clichés sont presque systématiques. Interprété par Nicoletta, Fio Maravilla devient un vibrant hommage à un chanteur des favelas. L'original de Jorge Ben décrivait un but exceptionnel sur un terrain de foot...
Heureusement, il y a Claude Nougaro. "La musique brĂ©silienne ? Au dĂ©but, je n'en connaissais que le folklore que l'on jouait dans nos campagnes. AprĂšs les vendanges, les vignerons poussaient une jambe en haut et une jambe en bas sur un air de samba Ă  la Luis Mariano" , s'amusait-il. Sa pulsation se maria Ă  merveille avec les mots et le phrasĂ© de l'Occitan dans Tu verras (Que Sera , de Chico Buarque). Par l'entremise de Barouh, Nougaro rencontre Baden Powell en 1964. Il transforme Berimbau en Bidonville pour Ă©voquer une misĂšre universelle. 1968. Pendant que Paris rĂȘve de rĂ©volution et imagine une plage sous ses pavĂ©s, il est inconvenant de cĂ©der Ă  l'hĂ©donisme tropical. Les BrĂ©siliens subissent le durcissement d'une dictature instaurĂ©e en 1964. "Au lieu de boycotter ce pays devenu fasciste, les producteurs français en profitent, écrit Jean-Paul Delfino dans Brasil a Musica (Ă©d. ParenthĂšses, 1998). Dans les salles de concerts brĂ©siliennes, des agents dits artistiques exportent des chanteurs qui, mĂȘme dans l'Hexagone, ne font plus recette (...) : Demis Roussos, Mike Brant, HervĂ© Vilard (...)."
Sur les murs des villes, une affiche apparaĂźt : "Aime le BrĂ©sil ou quitte-le !" , rapidement complĂ©tĂ©e par "Et le dernier Ă©teint la lumiĂšre !" , dĂ©tournement dĂ» au journal contestataire O Jaguar . La bossa ne survit pas au rĂ©gime des gĂ©nĂ©raux. DĂ©chus parfois de leur nationalitĂ©, les chanteurs s'exilent. A Paris, on trouve Baden Powell, Vinicius de Moraes, Toquinho et Nara Leao. A Londres, Caetano Veloso et Gilberto Gil, symboles d'un nouveau courant plus radical, le tropicalisme, qui mĂȘle la samba au rock et au funk.
La diaspora parisienne se réconforte dans une boßte comme Le Discophage, rue des Ecoles. "Il y avait un spectacle de cabaret avec guitare, percussion et voix, se souvient Bernard Lavilliers. Je faisais la partie française. Il y eut un événement avec l'apparition des Etoiles, les premiÚres drag-queens."
Lavilliers se retrouve dans la parole protestataire et les provocations tropicalistes. Un premier voyage, en 1965, a mené le Stéphanois dans le Nordeste. Il y découvre "Luis Gonzaga et les cangaceiros, les chants de Recife et le forro de Pernambouc, ces chansons de foire qui sont aussi des danses populaires. Un petit accordéon, un triangle, une flûte, une guitare, parfois un violon" . Loin des plages, il raconte "l'intérieur des terres, le désert et la rocaille, la chaleur terrible , les ruraux illettrés qui survivent loin de la civilisation" dans Sertao (1979), p remier forro en langue française.
Avec Véronique Sanson, Etienne Daho, Patrick Bruel et, récemment, le groupe Nouvelle Vague, le Brésil n'a cessé d'irriguer la chanson française. Sans réciprocité. Les anciennes générations parlaient le français, l'anglais l'a détrÎné. "La relation est à sens unique, l'ignorance du public brésilien est affligeante, estime Dominique Dreyfus. Au mieux, il connaßt Bécaud, Aznavour, Piaf dont La Foule a été un tube . Les Brésiliens sont autosuffisants musicalement, la brÚche est occupée par les Anglo-Saxons.  Nous ne sommes pas un peuple trÚs musicien mais un peuple de passeurs : pour la bossa, mais aussi le jazz, le zouk, le raï, la salsa, le reggae."
Paris, 17 septembre 1974. Claude Nougaro avec le guitariste Baden Powell ( Ă  droite) Ă  l'Olympia.
Bruno Lesprit
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grompf3 · 5 months ago
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Covid en Belgique et journalistes propagandistes de la peur...
Ça faisait un moment que je n'avais pas pris de nouvelles du rĂ©alisateur de "Malaria Business" et de "Ceci n'est pas un complot"...
Du coup, je jette un Ɠil sur Facebook et je tombe sur ça :
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Un post repartagé de Christophe de Brouwer.
Ça date d'aujourd'hui, 22 juillet 2024.
Je vous laisse lire l'intégralité du message et je me concentre sur l'intro :
Sur le front du covid et autres en Belgique. Certains de nos journaleux-propagandistes de la peur parlent d'une nouvelle vague ... À part les jolies vagues de la mer, profitez, profitez, le reste ne sont que des vaguelettes, et encore, pour faire vendre du canard plus que faisandĂ©, pourri.
Oulala. "Journaleux-propagandistes de la peur".
C'est terrible ça. Encore une fois les médias qui nous manipulent à coups de publications anxiogÚnes.
Heureusement que Christophe de Brouwer, professeur honoraire Ă  l'UniversitĂ© Libre de Bruxelle, est lĂ  pour dĂ©noncer ces manigances (et que Bernard Crutzen, connu pour ses enquĂȘtes journalistiques de haute volĂ©e est lĂ  pour donner de la visibilitĂ© au message d'origine).
Du coup, j'ai fouillé dans les médias belges pour chercher ce que ces journalistes propagandistes de la peur racontaient pour effrayer le public.
Attention, Ăąmes sensibles s'abstenir.
Vous ĂȘtes prĂ©venues les Ăąmes sensibles.
C'est bon ?
Les enfants sont couchés ?
Je peux y aller avec la propagande de la peur ?
Voici donc ce que j'ai trouvé de plus récent sur le sujet, en date du 17 juillet 2024, sur le site de la RTBF :
Coronavirus en Belgique : la circulation est en train de diminuer, selon les derniers chiffres, rassurants, publiés par Sciensano
Prenez le soin de lire l'article dans sa globalité, hein.
J'ai rien trouvé de plus récent. 17 juillet. Et le post Facebook sur les propagandistes de la peur est daté du 22 juillet.
Et sinon ?
Ben on trouve des articles un peu plus anciens qui relatent une hausse des cas de Covid (précision : oui, les cas de Covid étaient à la hausse en Belgique en juin et en début juillet, comme dans d'autres coins en Europe). J'ai pas trouvé sur les site de la RTBF cependant. Alors j'ai regardé sur d'autres gros médias belges.
Alors je trouve des trucs du genre :
Un article de L'Avenir du 19 juin, dans lequel on cite un virologue qui explique :
"Il (le nouveau variant) Ă©chappe donc un peu mieux Ă  notre immunitĂ©, et c'est probablement Ă  cause de cela que nous connaissons une Ă©volution Ă  la hausse mĂȘme s'il n'est pas considĂ©rĂ© comme une urgence et qu'il n'est pas forcĂ©ment plus agressif que ses prĂ©dĂ©cesseurs" (...)
"On peut s'attendre Ă  ce qu'il y ait une vague continue mais modĂ©rĂ©e durant la pĂ©riode estivale. Ce qui montre que ce virus dĂ©joue les pronostics et ne peut pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme endĂ©mique ou plus stable comme la grippe, il Ă©volue en effet toujours un peu plus rapidement et se dĂ©clare souvent en dehors de l'hiver"
Et on conclut en évoquant une campagne de vaccination pour l'automne qui "concerne principalement les plus de 65 ans, les malades chroniques et les personnes immunodéprimées".
Le 3 juillet, Sud Info titre : "Le nombre d’infections au coronavirus en forte hausse en Belgique : « Il est encore plus facile pour le virus d’échapper Ă  notre immunitĂ© »"
On cite le mĂȘme virologue :
Le scientifique ne se montre toutefois pas excessivement inquiet. Le temps estival devrait normalement permettre de dissiper cette vague d’infections et d’éviter aux hĂŽpitaux d’ĂȘtre submergĂ©s. La prudence reste malgrĂ© tout de mise. « Toute personne malade doit ainsi rester Ă  la maison ou porter un masque », rappelle ainsi Steven Van Gucht.
Et on trouve d'autres articles du genre, dans les premiers jours de juillet, qui tous se rĂ©fĂšrent Ă  ce mĂȘme virologue, avec toujours la mĂȘme conclusion : les chiffres devraient redescendre avec l'arrivĂ©e du beau temps.
Ou ça :
Je cite :
Mais en attendant la prochaine phase et face Ă  cette nouvelle recrudescence, devons-nous remettre en place les gestes barriĂšres tels que le port du masque ? "Non, les gens n'ont pas Ă  s'inquiĂ©ter, sauf si vous avez une santĂ© fragile ou ĂȘtes trĂšs sensible aux infections. Si vous ĂȘtes malade, il vaut mieux rester Ă  la maison ou porter un masque, et bien sĂ»r, nous encourageons Ă  penser Ă  une bonne ventilation des espaces intĂ©rieurs", explique Steven Van Gucht. Son optimisme est Ă©galement dĂ» au nombre d'hospitalisation qui reste faible malgrĂ© l'augmentation des cas. "Les hĂŽpitaux notent une lĂ©gĂšre augmentation et il y a encore des gens qui doivent ĂȘtre admis, mais ces chiffres restent globalement raisonnables."
Et là, cet article du Soir, je peux pas le lire, il est réservé aux abonnés : "Les chiffres du Covid-19 repartent à la hausse"...
...Mais le chapeau semble assez clair : "12 % de cas en plus mais pas encore de quoi s’alarmer. Évitons cependant de prendre des risques inutiles."
Et on peut consulter le premier paragraphe :
L’Institut de santĂ© publique Sciensano, chargĂ© de la surveillance des virus, confirmait il y a quelques jours l’augmentation du taux de positivitĂ© du Covid-19 en Belgique. Le variant circulant actuellement est, depuis dĂ©cembre dernier, le « JN1 ». Les rĂ©sultats pour le nouveau variant – celui en provenance des États-Unis, qui est plus facilement transmissible mais moins grave – sont quant Ă  eux toujours en cours d’analyse. « Certes, nous assistons Ă  une augmentation de 12 % du nombre de cas de “JN1” en Belgique (15 % dans le monde), mais il convient de la relativiser », nous explique le Dr Yves Van Laethem, infectiologue, prĂ©sident du Conseil de la SantĂ©. « Il s’agit d’une hausse de 12 % par rapport à
 peu de cas.
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Je vous avais prévenu : propagande de la peur, ùmes sensibles s'abstenir.
Et sur le site de la RTBF, je vous l'ai dit, je n'ai rien trouvé ces derniÚres semaines sur cette hausse des cas de Covid en Belgique, à part l'article cité plus haut, "Coronavirus en Belgique : la circulation est en train de diminuer, selon les derniers chiffres, rassurants, publiés par Sciensano"...
Article que la RTBF a d'ailleurs repris dans sa rubrique "Le top des bonnes nouvelles de la semaine, du 15 au 21 juillet : 5 infos qui font du bien" !
Je vous laisse fouiller dans leur site, mais franchement, je pense qu'il n'y a rien d'autre :
Donc voilà pour ces journalistes belges, propagandistes de la peur dénoncés par M le Professeur Honoraire Christophe de Brouwer.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas ce monsieur, jetez donc un Ɠil Ă  cet article, ça vous donnera une idĂ©e de ses mĂ©thodes : "Les chiffres de l'Institut de santĂ© publique belge ne dĂ©montrent pas une "efficacitĂ© nĂ©gative" des vaccins contre le Covid-19"
Et puis sinon, le profil Facebook vous donnera déjà une bonne idée du personnage (en guise de références : Kairos Presse, Réseau Internationnal, etc.)
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Revenons donc Ă  nos Ă  nos "nos journaleux-propagandistes de la peur."
Le mécanisme ici est un grand classique. Balancer des affirmations sur ce que les médias ont dit... En visant un public qui de toutes maniÚres ne s'intéresse pas à ces fameux médias. On peut donc jouer à "les médias disent ceci" à volonté.
Le public cible n'ira pas vérifier.
Remarquons qu'il y a un autre grand classique dans le genre, encore plus frĂ©quent peut-ĂȘtre. c'est de jouer Ă  "ça les mĂ©dias n'en parlent pas" pour un sujet qui a pourtant bel et bien Ă©tĂ© traitĂ© dans divers grands mĂ©dias.
Je vais conclure avec un paradoxe.
La rhétorique de la "manipulation par la peur", qui connaßt diverses formulations ("communication anxiogÚne", etc.)
Vous l'aurez souvent vu passer depuis le début de la pandémie.
On vous manipule. On vous ment. On cherche Ă  vous faire peur.
Mais si vous y réfléchissez, ce "on", regroupe pas mal de monde. Les gouvernements, les médias, les toubibs, les chercheurs, etc.
Tout ce beau monde conspirant contre vous, pour vous imposer des mesures liberticides sans aucune utilité, pour vous priver de traitements efficaces, pour vous injecter une thérapie génique expérimentale sous prétexte de vaccination, etc.
Et ça, si vous y croyez, ça vous fout pas la trouille ?
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conatic · 6 months ago
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Un Belge disparaĂźt dans les vagues Ă  Phuket : le corps sans vie d’Allan Luvovadio, 28 ans, a Ă©tĂ© retrouvĂ© Ă©chouĂ© Ă  Freedom Beach
https://www.sudinfo.be/id851408/article/2024-06-24/un-belge-disparait-dans-les-vagues-phuket-le-corps-sans-vie-dallan-luvovadio-28
Source: sudinfo
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blacklongnails · 8 months ago
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Love Lies Bleeding au BIFFF.
parlons de quelque chose qui me révolte.
le BIFFF (Brussels International Fantastic Film Festival) est un festival belge qui a lieu ce mois-ci. Pendant la projection du film “Love Lies Bleeding”, des propos ʟᎇꜱʙᎏ᎘ʜᎏʙᎇꜱ et ʜᎏᎍᎏ᎘ʜᎏʙᎇꜱ ont Ă©tĂ© scandĂ©s dans la salle. Des hommes cis qui sont peut-ĂȘtre venus dans cette salle en espĂ©rant voir un ᎘ᎏʀɎᎏ lesbien ont dĂ©cidĂ© de se comporter de maniĂšre dĂ©plorable avant, pendant et aprĂšs la projection, laissant de nombreuses personnes (surtout des lesbiennes) partir au milieu de la sĂ©ance. Le BIFFF a publiĂ© un communiquĂ© vague et trĂšs neutre, affirmant ne pas vouloir prendre parti. Ils ont qualifiĂ© ʟ'ʜᎏᎍᎏ᎘ʜᎏʙÉȘᮇ subie par de jeunes lesbiennes de “plaisanterie”. avec ce communiquĂ©, le BIFFF exprime qu'il ne souhaite pas contrarier qui que ce soit, mais je peux vous dire que la communautĂ© queer est indignĂ©e.
pourquoi le film “Loves Lies Bleeding” de Rose Glass est-il attendu par la communautĂ© lesbienne.
le film de Rose Glass n'est pas diffusé dans de nombreux pays en raison de la stratégie de survente d'A24, ce qui décourage les productions locales de l'acheter et de le diffuser. ce jour-là, le BIFFF (Brussels International Fantastic Film Festival) a offert aux lesbiennes et aux non-lesbiennes une opportunité de voir un bon film avec une représentation authentique. c'était un moyen pour la communauté de se sentir vue et représentée.
le bifff aurait dĂ» prendre une position claire contre toute forme de discrimination et condamner fermement les comportements offensants dans leur communiquĂ©. en minimisant les actes ᮅ'ʜᎏᎍᎏ᎘ʜᎏʙÉȘᮇ comme de simples “plaisanteries”, le festival montre un manque de soutien envers les personnes concernĂ©es et envers la lutte pour l'Ă©galitĂ© et le respect.
il est important que les festivals et les événements culturels prennent leurs responsabilités en promouvant des environnements inclusifs et sécuritaires pour tous les participants. la communauté queer a le droit de se sentir respectée et représentée dans ces espaces, et il est impératif que les organisateurs prennent des mesures concrÚtes pour garantir cela à l'avenir.
Parig
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sports-100-buzz · 1 year ago
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Mbakhana, un village de la commune de Gandon (rĂ©gion de Saint-Louis), a accueilli, dans les annĂ©es 1880, la premiĂšre usine Ă  vapeur d’eau en Afrique noire afin d’approvisionner, en eau potable, Saint-Louis, pendant 67 ans. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’un bĂątiment en ruine qui menace de tomber. Le site, dans un Ă©tat de dĂ©labrement assez avancĂ©, est abandonnĂ© et exposĂ© aux effets dĂ©vastateurs du temps. Mbakhana (Saint-Louis) A la dĂ©couverte de la premiĂšre usine Ă  vapeur d’eau d’Afrique noire Ancien chĂąteau du gouverneur du sĂ©nĂ©gal La « Folie » abandonnĂ©e du Baron Roger Ă  Richard-Toll NichĂ©e Ă  cĂŽtĂ© des dunes de sable qui s’élĂšvent fiĂšrement en plein cƓur de la forĂȘt de la paisible commune de Gandon, Ă  12 km de Saint-Louis, Mbakhana porte encore les vestiges de son passĂ©. Le village, qui a abritĂ© la premiĂšre usine Ă  vapeur d’eau en Afrique, a la forme d’une savane avec ses marigots, ses lacs, cette fraĂźcheur humide impuissante face aux vagues de chaleur. Il faut abandonner le vĂ©hicule et progresser encore sur la terre fine, aux allures de carriĂšre, entre les pieds de manguiers et des palmiers, pour prendre la direction de l’usine. Au bout d’une piste mal dĂ©gagĂ©e, se dresse la demeure de Mamadou Keita dit Iba. Il se passionne Ă  expliquer l’histoire de cette infrastructure qui permettait d’étancher la soif des habitants de l’ancienne capitale du SĂ©nĂ©gal. Dans une grande concession, aux bĂątiments dĂ©pourvus de peinture, le notable Ă  la chevelure blanche, radio scotchĂ©e Ă  l’oreille, accepte volontiers de trainer dĂ©licatement sa silhouette Ă  l’aide d’un morceau de bois, pour braver la chaleur et nous conduire sur l’un des sites classĂ©s patrimoine historique par le SĂ©nĂ©gal. Une bontĂ© qui frise la naĂŻvetĂ© Des Belges ont promis de rĂ©habiliter le site de l’usine Natif de la commune, Iba Keita, qui accuse le poids des annĂ©es, est d’une bontĂ© qui frise la naĂŻvetĂ©. Visage ridĂ©, il est joyeux comme une drille lorsqu’il Ă©voque le passĂ© et le prĂ©sent de l’usine. Dans cette partie du dĂ©partement de Saint-Louis, sur la route qui mĂšne Ă  Dagana et parsemĂ© de cours d’eau, le souffle humide du vent se heurte Ă  une tempĂ©rature qui dĂ©shydrate le corps. Mbakhana, non loin du village de Ndiawdoune, contigu Ă  Diama, est composĂ© de quelques maisons en dur. Fermeture des deux joyaux, un coup dur →A lire aussi Les gorilles de montagne nourrissent le tourisme en Ouganda Il faut prendre la droite du rond-point de Diama, Ă  cĂŽtĂ© des vastes champs de pommes de terre des Grands domaines du SĂ©nĂ©gal (Gds) pour entrer dans ce village peuplĂ© de Wolofs et de Peuls. Mbakhana ressemble Ă  une immense carriĂšre truffĂ©e d’arbres, l’élĂ©gance d’une vierge et la forme d’un site en pleine urbanisation. ChĂąteau d’eau, poteaux Ă©lectriques et paraboles dĂ©corent l’endroit qui a abritĂ© la premiĂšre usine Ă  vapeur d’eau d’Afrique noire. Mais, comme pratiquement tous les Ă©difices de l’époque coloniale, l’usine garde encore son imposante posture devant la forĂȘt dense qui l’étouffe. Mbakhana (Saint-Louis) A la dĂ©couverte de la premiĂšre usine Ă  vapeur d’eau d’Afrique noire →A lire aussi Signature d’une convention de partenariat pour la promotion du tourisme religieux SituĂ©e Ă  quelques mĂštres du fleuve, elle est devenue un bĂątiment sombre et dĂ©cati qui manque d’entretien. Par consĂ©quent, des pans de murs lĂąchent et se dĂ©tachent. La rouille a fini de ronger le fer du portail. Les rats s’y prĂ©lassent. Les animaux domestiques y errent, notamment les chĂšvres qui ont Ă©rigĂ© ce monument en lieu de repos. « Il y avait des tuyaux qui aspiraient l’eau. On puisait dans le lac pour refouler l’eau traitĂ©e Ă  Bango oĂč, en pĂ©riode d’hivernage, l’eau Ă©tait salĂ©e. Il y avait une usine Ă  Bango qui recevait l’eau de Mbakhana et qui Ă©tait immĂ©diatement, aprĂšs traitement, envoyĂ©e Ă  Khor qui avait des chĂąteaux d’eau. À partir de lĂ , toute la rĂ©gion de Saint-Louis Ă©tait desservie en eau potable », relate Iba Keita. 67 ans de mise en service Drame Ă  la citĂ© Nouvel Horizon Un enfant de 12 ans emportĂ© par les inondations 1
Aujourd’hui, la ville de Saint-Louis s’approvisionne en eau potable Ă  partir de la rĂ©serve d’eau douce de Bango, alimentĂ©e par des dĂ©fluents du delta du fleuve SĂ©nĂ©gal. Et, Mbakhana se morfond dans son passĂ© piĂ©tinĂ©. Sur une stĂšle fixĂ©e au mur de l’ancienne usine, le message suivant a Ă©tĂ© gravĂ© : « Sept mois par an, lors de la dĂ©crue du fleuve SĂ©nĂ©gal, l’üle de Saint-Louis se retrouve entourĂ©e d’eau salĂ©e. Jusqu’au milieu du 19e siĂšcle, l’eau douce destinĂ©e aux habitants Ă©tait alors apportĂ©e par un bateau-citerne qui la prĂ©levait assez loin en amont du fleuve. En 1859, Faidherbe fut le premier Ă  entreprendre la rĂ©alisation d’un projet destinĂ© Ă  transformer le marigot de Kassak, au Nord-Est de Saint-Louis, en un rĂ©servoir naturel d’eau douce. Mbakhana Usine vapeur →A lire aussi Travel Awards 2018: L’HĂŽtellerie et le Tourisme cĂ©lĂ©brĂ©s au SĂ©nĂ©gal sous le signe d’encouragement AprĂšs divers alĂ©as, ce projet fut finalement menĂ© Ă  bien par le Gouverneur BriĂšre de l’Isle. Une premiĂšre usine fut construite Ă  Mbakhana. Elle Ă©tait Ă©quipĂ©e de deux machines Ă  vapeur avec leurs chaudiĂšres et leurs pompes. L’eau du marigot Ă©tait refoulĂ©e sur la ville par une conduite longue de 17 km, traversant le fleuve au moyen d’un siphon. Ainsi, les machines furent construites en 1882 et l’usine va entrer en activitĂ© en 1885 ». Mais, les usines de Mbakhana ne sont plus ces magnifiques monuments, entourĂ©s de somptueux jardins, Ă  cĂŽtĂ© des masses d’eaux. Le temps a mis leur Ăąme en errance pour enfouir leur superbe dans les mĂ©andres de la dĂ©chĂ©ance. FenĂȘtres dĂ©falquĂ©es, murs fissurĂ©s, tuyaux vĂ©tustes
 Mbakhana (Saint-Louis) A la dĂ©couverte de la premiĂšre usine Ă  vapeur d’eau d’Afrique noire Les deux poteaux en fer qui se chargeaient de propager la fumĂ©e sont toujours debout, mais portent les stigmates de la vieillesse. C’est un endroit qui menace de s’affaisser. « Vous voyez qu’on utilisait du bois pour faire fonctionner la machine Ă  vapeur oĂč on mettait l’eau du fleuve », explique Iba Keita, la mort dans l’ñme en voyant le site dans cet Ă©tat. « Tout le matĂ©riel venait de France, mais les montages ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s Ă  Mbakhana. Comme les bateaux ne pouvaient pas accĂ©der Ă  notre village, depuis Saint-Louis, on les transportait Ă  travers des pirogues pour les acheminer ici », prĂ©cise le sexagĂ©naire, nostalgique. →A lire aussi DĂ©velopper le tourisme en CĂŽte d'Ivoire [Business Africa] LaissĂ© Ă  l’abandon dans la brousse, depuis sa fermeture en 1952, aprĂšs 67 ans de mise en service, l’usine de Mbakhana possĂšde toujours sa dĂ©suĂšte cheminĂ©e, haute de 18 mĂštres et les machines sont dans un Ă©tat cahoteux car, martyrisĂ©es par l’usure. N’empĂȘche, le village, comme DĂ©kheulĂ© avec le mausolĂ©e de Lat Dior ou encore la statue de NdattĂ© Yalla Ă  Dagana, garde son histoire, ses petits secrets que l’histoire lui a rĂ©servĂ©s. En attendant peut-ĂȘtre une rĂ©habilitation.
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ouyander · 1 year ago
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Mbakhana, un village de la commune de Gandon (rĂ©gion de Saint-Louis), a accueilli, dans les annĂ©es 1880, la premiĂšre usine Ă  vapeur d’eau en Afrique noire afin d’approvisionner, en eau potable, Saint-Louis, pendant 67 ans. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’un bĂątiment en ruine qui menace de tomber. Le site, dans un Ă©tat de dĂ©labrement assez avancĂ©, est abandonnĂ© et exposĂ© aux effets dĂ©vastateurs du temps. Mbakhana (Saint-Louis) A la dĂ©couverte de la premiĂšre usine Ă  vapeur d’eau d’Afrique noire Ancien chĂąteau du gouverneur du sĂ©nĂ©gal La « Folie » abandonnĂ©e du Baron Roger Ă  Richard-Toll NichĂ©e Ă  cĂŽtĂ© des dunes de sable qui s’élĂšvent fiĂšrement en plein cƓur de la forĂȘt de la paisible commune de Gandon, Ă  12 km de Saint-Louis, Mbakhana porte encore les vestiges de son passĂ©. Le village, qui a abritĂ© la premiĂšre usine Ă  vapeur d’eau en Afrique, a la forme d’une savane avec ses marigots, ses lacs, cette fraĂźcheur humide impuissante face aux vagues de chaleur. Il faut abandonner le vĂ©hicule et progresser encore sur la terre fine, aux allures de carriĂšre, entre les pieds de manguiers et des palmiers, pour prendre la direction de l’usine. Au bout d’une piste mal dĂ©gagĂ©e, se dresse la demeure de Mamadou Keita dit Iba. Il se passionne Ă  expliquer l’histoire de cette infrastructure qui permettait d’étancher la soif des habitants de l’ancienne capitale du SĂ©nĂ©gal. Dans une grande concession, aux bĂątiments dĂ©pourvus de peinture, le notable Ă  la chevelure blanche, radio scotchĂ©e Ă  l’oreille, accepte volontiers de trainer dĂ©licatement sa silhouette Ă  l’aide d’un morceau de bois, pour braver la chaleur et nous conduire sur l’un des sites classĂ©s patrimoine historique par le SĂ©nĂ©gal. Une bontĂ© qui frise la naĂŻvetĂ© Des Belges ont promis de rĂ©habiliter le site de l’usine Natif de la commune, Iba Keita, qui accuse le poids des annĂ©es, est d’une bontĂ© qui frise la naĂŻvetĂ©. Visage ridĂ©, il est joyeux comme une drille lorsqu’il Ă©voque le passĂ© et le prĂ©sent de l’usine. Dans cette partie du dĂ©partement de Saint-Louis, sur la route qui mĂšne Ă  Dagana et parsemĂ© de cours d’eau, le souffle humide du vent se heurte Ă  une tempĂ©rature qui dĂ©shydrate le corps. Mbakhana, non loin du village de Ndiawdoune, contigu Ă  Diama, est composĂ© de quelques maisons en dur. Fermeture des deux joyaux, un coup dur →A lire aussi Les gorilles de montagne nourrissent le tourisme en Ouganda Il faut prendre la droite du rond-point de Diama, Ă  cĂŽtĂ© des vastes champs de pommes de terre des Grands domaines du SĂ©nĂ©gal (Gds) pour entrer dans ce village peuplĂ© de Wolofs et de Peuls. Mbakhana ressemble Ă  une immense carriĂšre truffĂ©e d’arbres, l’élĂ©gance d’une vierge et la forme d’un site en pleine urbanisation. ChĂąteau d’eau, poteaux Ă©lectriques et paraboles dĂ©corent l’endroit qui a abritĂ© la premiĂšre usine Ă  vapeur d’eau d’Afrique noire. Mais, comme pratiquement tous les Ă©difices de l’époque coloniale, l’usine garde encore son imposante posture devant la forĂȘt dense qui l’étouffe. Mbakhana (Saint-Louis) A la dĂ©couverte de la premiĂšre usine Ă  vapeur d’eau d’Afrique noire →A lire aussi Signature d’une convention de partenariat pour la promotion du tourisme religieux SituĂ©e Ă  quelques mĂštres du fleuve, elle est devenue un bĂątiment sombre et dĂ©cati qui manque d’entretien. Par consĂ©quent, des pans de murs lĂąchent et se dĂ©tachent. La rouille a fini de ronger le fer du portail. Les rats s’y prĂ©lassent. Les animaux domestiques y errent, notamment les chĂšvres qui ont Ă©rigĂ© ce monument en lieu de repos. « Il y avait des tuyaux qui aspiraient l’eau. On puisait dans le lac pour refouler l’eau traitĂ©e Ă  Bango oĂč, en pĂ©riode d’hivernage, l’eau Ă©tait salĂ©e. Il y avait une usine Ă  Bango qui recevait l’eau de Mbakhana et qui Ă©tait immĂ©diatement, aprĂšs traitement, envoyĂ©e Ă  Khor qui avait des chĂąteaux d’eau. À partir de lĂ , toute la rĂ©gion de Saint-Louis Ă©tait desservie en eau potable », relate Iba Keita. 67 ans de mise en service Drame Ă  la citĂ© Nouvel Horizon Un enfant de 12 ans emportĂ© par les inondations 1
Aujourd’hui, la ville de Saint-Louis s’approvisionne en eau potable Ă  partir de la rĂ©serve d’eau douce de Bango, alimentĂ©e par des dĂ©fluents du delta du fleuve SĂ©nĂ©gal. Et, Mbakhana se morfond dans son passĂ© piĂ©tinĂ©. Sur une stĂšle fixĂ©e au mur de l’ancienne usine, le message suivant a Ă©tĂ© gravĂ© : « Sept mois par an, lors de la dĂ©crue du fleuve SĂ©nĂ©gal, l’üle de Saint-Louis se retrouve entourĂ©e d’eau salĂ©e. Jusqu’au milieu du 19e siĂšcle, l’eau douce destinĂ©e aux habitants Ă©tait alors apportĂ©e par un bateau-citerne qui la prĂ©levait assez loin en amont du fleuve. En 1859, Faidherbe fut le premier Ă  entreprendre la rĂ©alisation d’un projet destinĂ© Ă  transformer le marigot de Kassak, au Nord-Est de Saint-Louis, en un rĂ©servoir naturel d’eau douce. Mbakhana Usine vapeur →A lire aussi Travel Awards 2018: L’HĂŽtellerie et le Tourisme cĂ©lĂ©brĂ©s au SĂ©nĂ©gal sous le signe d’encouragement AprĂšs divers alĂ©as, ce projet fut finalement menĂ© Ă  bien par le Gouverneur BriĂšre de l’Isle. Une premiĂšre usine fut construite Ă  Mbakhana. Elle Ă©tait Ă©quipĂ©e de deux machines Ă  vapeur avec leurs chaudiĂšres et leurs pompes. L’eau du marigot Ă©tait refoulĂ©e sur la ville par une conduite longue de 17 km, traversant le fleuve au moyen d’un siphon. Ainsi, les machines furent construites en 1882 et l’usine va entrer en activitĂ© en 1885 ». Mais, les usines de Mbakhana ne sont plus ces magnifiques monuments, entourĂ©s de somptueux jardins, Ă  cĂŽtĂ© des masses d’eaux. Le temps a mis leur Ăąme en errance pour enfouir leur superbe dans les mĂ©andres de la dĂ©chĂ©ance. FenĂȘtres dĂ©falquĂ©es, murs fissurĂ©s, tuyaux vĂ©tustes
 Mbakhana (Saint-Louis) A la dĂ©couverte de la premiĂšre usine Ă  vapeur d’eau d’Afrique noire Les deux poteaux en fer qui se chargeaient de propager la fumĂ©e sont toujours debout, mais portent les stigmates de la vieillesse. C’est un endroit qui menace de s’affaisser. « Vous voyez qu’on utilisait du bois pour faire fonctionner la machine Ă  vapeur oĂč on mettait l’eau du fleuve », explique Iba Keita, la mort dans l’ñme en voyant le site dans cet Ă©tat. « Tout le matĂ©riel venait de France, mais les montages ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s Ă  Mbakhana. Comme les bateaux ne pouvaient pas accĂ©der Ă  notre village, depuis Saint-Louis, on les transportait Ă  travers des pirogues pour les acheminer ici », prĂ©cise le sexagĂ©naire, nostalgique. →A lire aussi DĂ©velopper le tourisme en CĂŽte d'Ivoire [Business Africa] LaissĂ© Ă  l’abandon dans la brousse, depuis sa fermeture en 1952, aprĂšs 67 ans de mise en service, l’usine de Mbakhana possĂšde toujours sa dĂ©suĂšte cheminĂ©e, haute de 18 mĂštres et les machines sont dans un Ă©tat cahoteux car, martyrisĂ©es par l’usure. N’empĂȘche, le village, comme DĂ©kheulĂ© avec le mausolĂ©e de Lat Dior ou encore la statue de NdattĂ© Yalla Ă  Dagana, garde son histoire, ses petits secrets que l’histoire lui a rĂ©servĂ©s. En attendant peut-ĂȘtre une rĂ©habilitation.
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emissionlabandeoriginale · 2 years ago
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// CHRONIQUE ALBUM //
Black Box Revelation - Poetic Rivals
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Le blues rock avait indéniablement le vent en poupe au début des années 2000, toute une audience un peu las de cette vague indie rock créative certes mais un peu teenage et manquant de crasse sous les doigts et de sang sur les cordes, retrouvant dans le blues rock un mélange du punk, du stoner et le cÎté sexy de la soul chanté par des barbus aux cheveux longs transpirants et cette mouvance était incarnée par deux groupes vitrines du genre ou devrais-je dire deux duo ; les Black keys de Dan Auerbach et Patrick Carney et les White Stripes de Jack et Meg White.
Nombreuses Ă©taient les formations de l'Ă©poque Ă  proner la mĂȘme recette en moins marquant, la plupart nous venant du pays de l'oncle Sam mais un troisiĂšme duo celui-ci complĂštement europĂ©en et mĂȘme trĂšs proche de nous avait particuliĂšrement attirĂ© notre attention, les belges de Black Box Revelation. On a encore en tĂȘte et dans les oreilles la dĂ©flagration que l'on s'etait prise avec "Silver Treats" sorti en 2010 servie par ces deux gus, j'ai nommĂ© le chanteur et guitariste Jan Paternoster et son batteur Dries Van Dijck qui 5 ans aprĂšs leur dernier long format "Tattooed smiles" sortent "Poetic Rivals" le 31 mars.
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On avait dĂ©ja entraperçu la direction plus pop des belges dans leurs compo et leurs melodies et c'est d'autant plus marquĂ© sur celui-ci ouvrant d'entrĂ©e avec la guitare calibrĂ©e et la batterie (trop) propre de "Wrecking Bed Posts" mais surtout sur des balades comme "Losing a Friend" ou "poetic rivals" justement ou carrement le trĂšs teenage "Coastline" qui laisseront un peu sur leur faim ceux comme nous qui ont encore en tĂȘte et au coeur ce blues rock fievreux et sale qui sentait bon la transpi et la biĂšre au fond des salles de club bas de plafond mais BBR confirment qu'ils en ont encore sous le pied pour servir ce genre d'ambiance comme sur "heads or tails", "Silver Lining", le trĂšs frontal et simpliste "alcohol" ou le meilleur morceau de cet album "Mr Big Mouth" qui brille par sa basse lourde et le chant difficilement dissociable d'un certain Liam Gallagher, il se dit d'ailleurs que le morceau serait adressĂ© Ă  cette grande gueule de liam Ă  qui Jan est souvent comparĂ©.
Reste qu'en toute objectivitĂ© et si on fait abstraction de ce Ă  quoi les deux belges nous avaient habituĂ© Ă  leurs dĂ©buts,  "Poetic Rivals" est un bon album de rock oĂč l'on retrouvera ce cĂŽtĂ© plaisir coupable, simple et rĂ©gressif du genre mais dans lequel les afficionados de la premiĂšre heure qui regrette dĂ©jĂ  le tournant pop des Black Keys ne trouveront pas forcĂ©ment leur bonheur.
Poppy
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actu24hp · 2 years ago
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Man Utd prépare un transfert de 20 millions de livres sterling pour un prodige belge de 18 ans qui laisse Toby Alderweireld stupéfait
MANCHESTER UNITED garde un Ɠil sur la starlette belge Arthur Vermeeren, a-t-on affirmĂ©. Le milieu de terrain de 18 ans a fait de sĂ©rieuses vagues au Royal Antwerp cette saison, Ă  tel point qu’il a attirĂ© l’attention de plusieurs clubs. 2 Manchester United garde un Ɠil sur le milieu de terrain du Royal Antwerp Arthur Vermeeren1 crĂ©dit 2 Le joueur de 18 ans a impressionnĂ© les dĂ©pisteurs des Red

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christophe76460 · 2 years ago
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Ce pays d’AmĂ©rique Centrale est peuplĂ© de plus de dix-sept-millions d’habitants. La capitale, du mĂȘme nom que le pays, situĂ©e sur un plateau de la cordillĂšre Ă  mille-cinq-cents mĂštres d’altitude, avec son agglomĂ©ration, compte plus de quatre millions d’habitants.
Les Mayas Ă©taient les habitants majoritaires dans ce pays, avant l’arrivĂ©e des conquistadors espagnols en 1520. AprĂšs trois siĂšcles de domination espagnole, en 1821, le pays devint indĂ©pendant. AprĂšs l’indĂ©pendance, deux vagues de colons Belges et Allemands, s’installĂšrent dans le pays.
De nombreux conflits ont Ă©maillĂ© l’histoire de ce pays : conflits contre les indigĂšnes, conflits entre factions fidĂšles au pouvoir espagnol et factions indĂ©pendantistes, guerres civiles pour l’accĂšs au pouvoir, rĂ©volutions, dictatures militaires
 faisant des centaines de milliers de victimes, surtout parmi la population d’origine indigĂšne.
La corruption au sommet de l’État est presque une institution ! Quand certaines affaires Ă©clatent, les responsables sont souvent impunis.
Le pays connaĂźt un taux Ă©levĂ© de crimes classĂ©s sans suite. Il y a, en moyenne, seize assassinats par jour, faisant de ce pays l’un des plus violents d’AmĂ©rique latine. Il existe des liens entre le crime organisĂ© et le secteur Ă©conomique.
La dĂ©tresse de certains est telle qu’ils sont prĂȘts Ă  migrer dans des conditions risquĂ©es comme le rapporte cet article.
Dans ce contexte, le catholicisme (religion des puissants), qui Ă©tait la religion dominante jusque dans les annĂ©es 1960, connaĂźt un grand recul au profit des Églises Ă©vangĂ©liques, qui, aujourd’hui, comptent plus de quarante pour cent de la population, surtout parmi les classes populaires. Chez les Mayas catholiques, diverses formes culturelles apparaissent, crĂ©ant un syncrĂ©tisme religieux particulier.
L’Espagnol est la langue officielle du pays, mais il existe plus d’une vingtaine de langues locales.
« Seigneur, nous te prions pour ce pays qui est gangrĂ©nĂ© par la corruption, la violence, l’insĂ©curitĂ©, afin qu’il sorte de ce cercle destructeur, et qu’un temps de paix, de droiture soit instaurĂ©.
Nous te prions pour que les chrétiens, nés de nouveau, influencent toute la société, et que ceux qui sont plongés dans un syncrétisme religieux en sortent, en entrant dans une relation vraie et vivante avec Jésus.
Merci Seigneur de bénir le Guatemala et tous les GuatémaltÚques qui ont émigré en France, en Espagne, aux USA, et ailleurs dans le monde, au nom de Jésus, amen ! »
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choses-dingen · 1 year ago
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Des tempĂ©ratures dĂ©passant les 50°: aprĂšs un Ă©tĂ© marquĂ© par des vagues de chaleur, faut-il s’inquiĂ©ter pour 2024?
Cet Ă©tĂ© 2023 a Ă©tĂ© marquĂ© par les catastrophes naturelles. Les incendies, les inondations et les vagues de chaleur se sont multipliĂ©s. Pour Ă©voquer ces dĂ©rĂšglements climatiques, Jean-Pascal van Ypersele Ă©tait l’invitĂ© du RTL info Signatures ce mercredi 30 aoĂ»t. Le spĂ©cialiste belge du rĂ©chauffement climatique a rĂ©pondu aux questions de Luc Gilson et Christophe Deborsu.
Au niveau mondial, le mois de juillet a Ă©tĂ© le plus chaud jamais enregistrĂ©, depuis que l’on mesure la tempĂ©rature. En Belgique, ce fut supportable. Mais faut-il dĂšs lors s’inquiĂ©ter pour l’annĂ©e prochaine ? Il risque de faire assez chaud ?
"Pour notre pays, c’est vraiment trop tĂŽt pour le dire mais, dans le monde, on risque d’avoir une annĂ©e 2024 encore plus chaude en moyenne annuelle qu’en 2023", prĂ©voit le climatologue.
Et pourquoi les tempĂ©ratures vont-elles encore grimper ? "Parce l’évĂ©nement El Niño, qui est ce rĂ©chauffement que l’on connait dans l’est du Pacifique, n’est qu’au dĂ©but de son existence et cet Ă©vĂ©nement El Niño, cette grande surface ocĂ©anique particuliĂšrement chaude, va influencer le climat encore plus en 2024 qu’en 2023", explique Jean-Pascal van Ypersele.
Alors que les vacances d’étĂ© se terminent, certains pensent dĂ©jĂ  Ă  l’annĂ©e prochaine. Quels conseils pourrait-on leur donner ? Faut-il plutĂŽt rĂ©server dans un pays du nord ou rester en Belgique pour Ă©viter de griller au soleil ?
"On peut effectivement se poser la question. Ceux qui sont allĂ©s en NorvĂšge pensant Ă©chapper Ă  la chaleur ont trouvĂ© des inondations et ceux qui sont allĂ©s en GrĂšce ou dans le sud de l’Europe ont eu trop chaud", rĂ©pond le professeur Ă  l’UCLouvain.
Ce n’est donc pas qu’un problĂšme de chaleur. Tous les phĂ©nomĂšnes climatiques sont amplifiĂ©s. "Le systĂšme climatique est vĂ©ritablement dopĂ© par un supplĂ©ment d’énergie qui est piĂ©gĂ© par le fait que nous sommes en train d’installer une couverture de gaz Ă  effet de serre de plus en plus Ă©paisse autour de la Terre. En dessous de cette couverture, il fait de plus en plus chaud et cela donne plus d’énergie aux Ă©vĂ©nements extrĂȘmes, aussi bien les sĂ©cheresses que les pluies extrĂȘmes ou les cyclones tropicaux", explique le climatologue.
Voir l'interview en intégralité sur RTL Info Signatures
Jean Jouzel : "En France, nous pourrions aller, en cas de canicule, à des températures supérieures à 50 degrés"
Inondations et coulées de boues, incendies ravageurs
 Le réchauffement climatique devient-il palpable ? C'est du moins la conclusion de Jean Jouzel, invité de Pierre Weill. Le climatologue affirme que les conséquences du moindre degré supplémentaire sont déjà nettement visibles dans le monde. Sur France Inter, le 15 aout 2017, ré-écouter l'interview de Jean Jouzel, climatologue et vice-président du GIEC de 2002 à 2015.
"L'effondrement climatique a commencĂ©", AntĂłnio Guterres, le chef de l'ONU Canicules, sĂ©cheresses, inondations ou incendies ont frappĂ© l'Asie, l'Europe et l'AmĂ©rique du Nord sur cette pĂ©riode, dans des proportions dramatiques et souvent inĂ©dites, avec leur prix en vies humaines et en dĂ©gĂąts sur les Ă©conomies et l'environnement. La Libre Belgique du 6 septembre 2023 RĂ©chauffement climatique, silence ça brĂ»le. "DĂ©carboner nos Ă©conomies", Jean-Pascal van Ypersele, climatologue, professeur Ă  l'UCLouvain. L’écart entre les scientifiques et les dĂ©cideurs s'agrandit.
Sur LN24, le 9 septembre 2023
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xaykers · 5 years ago
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Elle surfait sur des vagues de sang qui Ă©manait de la blessure de son cƓur. MĂȘme en Ă©tant brisĂ©e, elle arrivait Ă  y voir une aventure Ă  explorer
Xaykers, l’astronaute oubliĂ©
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mvgenvideos · 4 years ago
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New Music Video From KVOP CBTT - La Vague Belge
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