#unis dans le déni
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Les présidentielles 2024 aux États-Unis
Les soixantièmes élections présidentielles aux États-Unis approchent à grands pas et entre l’ancien président Donald Trump pour les Républicains et l’ancienne vice-présidente, Kamala Harris pour les Démocrates, le choix semble pour certains difficile.
Pour rappel les élections présidentielles américaines se déroulent par scrutins indirects, les électeurs élisent 583 membres du collège électoral des États Unis appelés « grands électeurs », qui élisent ensuite à leur tour le président et le vice-président des États Unis. Pour remporter les élections un candidat doit obtenir la majorité des votes c’est-à-dire au moins 270 voix, il lui faut la majorité des voix d’un état pour obtenir toutes les voix de celui-ci.
Tous les quatre ans les élections se disputent entre deux partis dominants : les Démocrates et les Républicains. Le président des États Unis, Joe Biden, étant éligible pour un second mandat, fut élu une nouvelle fois à la tête du parti démocrate tandis que son prédécesseur, l’ancien président des États Unis ,Donald Trump, lui aussi éligible pour un second mandat, fut choisi à la tête du parti Républicain. Cependant alors que le Président Joe Biden est ensevelit sous les critiques à cause de son âge (81 ans), qui l’empêcherait selon les médias d’exercer pleinement ses fonctions de président des États-Unis, c’est d’un commun accord avec son parti qu’il décide de se désister de façon inédite pour laisser sa place à sa vice-présidente Kamala Harris, le 21 juillet 2024 (elle sera officiellement choisie en août). Donald Trump et Kamala Harris désignent respectivement J.D. Vance et Tim Walz en tant que vice président.
C’est lors du débat présidentiel, le 10 septembre 2024, que les deux candidats s’affrontent pour la première fois. Tandis que l’ancienne vice-présidente met Donald Trump au pied du mur quand à son implication dans l’interdiction du droit à l’avortement dans plus de 20 États, même en cas de viol ou d’inceste, ils s’affrontent aussi sur la question de l’inflation. Donald Trump qualifie cette crise comme « probablement la pire de l’histoire du pays », tandis que Kamala Harris explique qu’après son mandat, l’ancien président des États Unis a laissé le plus haut taux de chômage depuis la Grande Dépression, et évoque avoir « nettoyé le bazar de Donald Trump ». Pour finir, les deux candidats s’affrontent sur la question de l’émigration. Donald Trump, que sa réputation de lanceur de fake News précède, frappe à nouveau en expliquant très sérieusement que les migrants mangeraient les chiens, les chats et leurs animaux de compagnie ! Suite à cela Kamala Harris ne peut répondre qu’en riant, qu’après ce genre de propos, elle pense que le choix à faire dans cette élection est clair.
Après ce débat l’ancienne vice-présidente reçoit un immense soutiens, notamment de stars a grandes notoriétés telles que la chanteuse Taylor Swift.
Ainsi, les deux candidats aux présidentielles américaines proposent des programmes politiques aux antipodes.
En effet, Donald Trump propose un programme conservateur et autoritaire, basé sur la xénophobie, le protectionnisme, le déni de la situation climatique et le nationalisme chrétien. Il souhaite avant tout obtenir, en tant que président, le pouvoir absolu sur le pouvoir exécutif. Son programme est lourdement critiqué.
Pour finir, Kamala Harris propose un programme plus modéré et socialiste, qui repose sur la baisse de l’inflation, le droit à l’avortement, l’aide au pays en guerre tels que l’Ukraine ou la situation à Gaza et l’investissement dans les énergies renouvelables.
Entre ces deux candidats aux programmes opposés les sondages semblent très serrés. En effet, chacun gagne de plus en plus de popularité, pour Donald Trump, depuis la tentative d’assassinat dont il a été victime le 13 juillet, et pour les démocrates, depuis le désistement de Joe Biden. D’après Le Parisien, fin août, la vice présidente atteignait 47,25 % des attentions de votes pour 43,56% pour Donald Trump.
Qui sera le nouveau président ou la nouvelle présidente des États Unis ? Pour le savoir rendez-vous le mardi 5 novembre 2024 !
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Emeutes au Royaume-Uni : déni d’invasion du système
Une semaine après que trois fillettes ont été assassinées au couteau de boucher le 29 juillet à Southport dans le Nord-Ouest de l’Angleterre, les manifestations se multiplient dans tout le Royaume-Uni y compris en Irlande du Nord, alors que les autorités, les médias et le nouveau Premier ministre travailliste Keir Starmer opposent une grande animosité à ce qu’ils nomment « l’extrême-droite » et…
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Crimes et dénis
Je suis un producteur et un distributeur de films au service du cinéma. Je n’ai guère l'habitude de participer à des débats publics. Mais avant d'aller plus loin, et dans le souci d'éviter tout malentendu, je tiens à préciser que je considère la pédophilie comme l'un des crimes les plus monstrueux qui soient. Plus largement, je condamne sans appel toute violence infligée à autrui, et singulièrement à un être en position de faiblesse. Et bien entendu, je rends hommage à tous les mouvements actuels de libération de la parole pour le respect des femmes.
Au-delà de mon métier et de ma passion, je reste un citoyen marqué par une culture européenne qui porte un regard sur son époque. Et bien que nous vivons dans une démocratie dont les institutions sont garantes de nos libertés publiques, j'ai le sentiment qu'un simple Tweet peut à l'heure actuelle faire basculer l'opinion et envoyer une femme ou un homme sur l'échafaud. Au lieu de peser les arguments, à charge ou à décharge, et de garder un certain recul pour se forger sa propre opinion, on se rallie à celui qui hurle le plus fort sur la Toile.
C'est dans ce contexte que je souhaite, m'exprimer sur Woody Allen parce que son cinéma a accompagné mon adolescence et a illuminé ma vie. Autant dire que je suis profondément touché par ce qui arrive aujourd'hui et qu'il me tient à cœur de tenter de rétablir les faits.
Je suis sidéré par le déferlement de haine que provoque l'affaire Woody Allen, particulièrement aux États Unis & sur les réseaux sociaux, par le manque de rigueur de certains médias, par la meute qui condamne sans chercher à savoir, par le mélange approximatif des témoignages. On a le sentiment d'évoluer dans un monde sans nuance, sans débat apaisé concernant un homme qui, je le rappelle, a été innocenté en 1993.
La haine atteint à présent des sommets d’ignominie. Et pourtant, il suffit de lire et d'examiner avec attention, et sans parti-pris, les faits et rien que les faits. C'est la démarche que j'ai choisi d'adopter pour comprendre. Simplement pour savoir et approcher la vérité : aurais-je travaillé aux côtés d'un pédophile pendant tant d'années ?
J'ai lu énormément, consulté des documents d’époque, et pris connaissance de témoignages.
Woody Allen a fait l'objet de deux enquêtes sérieuses, voire féroces, a été entendu par quatre pédopsychiatres, des policiers et des juges et été soumis à l'épreuve du détecteur de mensonges. Le résultat a été inversement proportionnel aux moyens spectaculaires déployés : pas la moindre preuve de culpabilité n'a été rapportée !
Essayons plus précisément de s’en tenir qu’aux faits :
Woody Allen est accusé d'avoir agressé sexuellement Dylan Farrow, fille adoptive du réalisateur et de Mia Farrow alors âgée de 7 ans, le 4 août 1992, soit près de quatre mois après la révélation de la relation entre le cinéaste et Soon-Yi Previn, fille adoptive de Mia Farrow.
Suite aux accusations de Mia Farrow, une enquête judiciaire est menée par la Connecticut State Police qui s'appuie sur l'expertise du Yale-New Haven Hospital. Après plusieurs interrogatoires, dont neuf avec Dylan menés entre septembre et novembre 1992, les experts concluent que la petite fille n'a pas été agressée sexuellement par Woody Allen. Ils repèrent ainsi de nombreuses incohérences dans son témoignage et un manque flagrant de spontanéité, suggérant qu'elle a été manipulée, et préparée, par sa mère.
En février 1993, un article du Los Angeles Times révèle que la nounou de Dylan, Monica Thompson, a été contrainte par Mia Farrow de faire une déposition à charge contre Woody Allen, puis qu'elle a choisi de démissionner lorsque la pression est devenue insupportable.
En mars 1993, Mia Farrow reconnaît elle-même qu'au cours de deux examens médicaux, Dylan n'a pas présenté de blessure sexuelle.
En avril 1993, le docteur John Leventhal, qui a piloté l'enquête conduite par le Yale-New Haven Hospital, déclare sous serment que Dylan a été conditionnée par sa mère pour diaboliser Woody Allen et le considérer comme un violeur. Il est également frappé par le fait que la petite fille lie systématiquement les attouchements présumés dont elle a été l'objet à la relation de son père avec Soon-Yi et par sa manière de plaindre sa mère qui, dit-elle, a gâché sa carrière à cause de Woody Allen.
En septembre 1993, le procureur du Connecticut abandonne les poursuites contre Woody Allen, tout en maintenant qu'il a de "solides raisons" de penser que Dylan dit vrai.
Ce que n’a jamais nié Woody Allen qui a toujours affirmé que Dylan croyait fortement ce qu’elle affirmait. S'il est innocenté sur un plan juridique, la décision du juge laisse planer sur le cinéaste un malentendu, Allen convoque une conférence de presse au cours de laquelle il qualifie le procureur de "irresponsable".
En octobre 1993, les services sociaux de New York rendent leur conclusion au terme d'une enquête profonde de 14 mois : aucune preuve crédible n'a été rapportée concernant les allégations de Dylan.
En 2014, Dylan Farrow s'exprime publiquement sur cette affaire dans les colonnes du New York Times.
En février 2014, Moses Farrow, fils adoptif de Mia Farrow et Woody Allen, prend la défense du cinéaste dans le magazine People : "Ma mère a gravé en moi une haine à l'égard de mon père pour avoir détruit la famille et agressé ma sœur. Et je l'ai détesté pour lui faire plaisir durant de nombreuses années. Je sais aujourd'hui qu'il ne s'agissait que d'une vengeance pour lui faire payer sa relation amoureuse avec Soon-Yi. Bien sûr que Woody n'a pas violé ma sœur. Elle l'aimait énormément et elle était toujours très heureuse lorsqu'il nous rendait visite. Elle ne s'est jamais enfuie en le voyant jusqu'à ce que ma mère réussisse à instaurer un climat de peur et de haine à son égard".
Profitant du climat de suspicion généralisé qui règne actuellement à Hollywood, Dylan publie une tribune dans le Los Angeles Times en décembre 2017 pour dénoncer, selon elle, l'impunité de Woody Allen.
Le 18 janvier dernier, elle réitère ses accusations dans sa première interview télévisée sur le sujet, diffusée sur la chaîne CBS sans qu’aucun élément nouveau ne justifie une réouverture du dossier.
Le 19 janvier, Moses Farrow réitère sur Twitter son démenti sans qu’aucun organe de presse ne relaie cette information.
Il est important, par ailleurs, de démêler le vrai du faux et de préciser certaines vérités :
« Soon-Yi était la fille adoptive de Woody Allen et de Mia Farrow". Faux : elle a été adoptée par Mia Farrow et André Previn, à qui elle était alors mariée, en 1978, soit deux ans avant que Woody Allen et Mia Farrow n’entament une relation amoureuse.
"Woody Allen et Mia Farrow vivaient sous le même toit". Faux : Mia Farrow habitait avec ses enfants dans son propre appartement et Allen, dans le sien. Le cinéaste n'a d'ailleurs jamais passé une seule nuit chez Mia Farrow.
"Soon-Yi considérait Woody Allen comme une figure paternelle". Faux : elle le voyait comme le compagnon de sa mère, d'autant plus qu'il ne l'a pas élevée. André Previn était son père adoptif.
"Soon-Yi était mineure quand elle a entamé une relation avec Woody Allen". Faux : elle avait 19 ou 21 ans (il y a en effet un doute sur sa date de naissance qui est 1970 ou 1972)
Toutes les conclusions des experts sont claires et accessibles. Celui qui prend la peine de les étudier doute du bien-fondé de cet acharnement méticuleusement planifié – ou plutôt, ne doute plus : cette affaire n'en est pas une puisqu'elle repose, si l'on en croit la justice, sur des allégations mensongères uniquement destinées à salir un homme.
Cette affaire me fait penser aux sorcières de Salem qu'Arthur Miller avait si judicieusement utilisées dans sa pièce comme allégorie du maccarthysme. Si les pratiques sordides de plusieurs hommes d'influence à Hollywood méritent largement d'être dénoncées et jugées, soixante-dix ans après la liste noire, la campagne de calomnies et de dénonciations recommence : l'histoire bégaie, le vitriol se répand à nouveau et des destins sont brisés pour rien, comme si les enseignements de l'hystérie anticommuniste n'avaient pas été tirés. Il est ainsi fascinant, et atterrant, d'entendre des actrices et des acteurs transformer Woody Allen en M le Maudit. Soit ils sont manipulés et n'ont pas conscience de la portée de leurs propos, soit ils sont absolument cyniques et cherchent à exploiter la frénésie médiatique actuelle pour se donner bonne figure, ce qui serait plus terrible encore. Nul ne peut présager de leur carrière future, mais ils resteront celles et ceux qui auront jeté Woody Allen aux chiens, alors qu'ils chantaient ses louanges et étaient prêts à se battre pour travailler avec lui il y a quelques années à peine. Dans cet océan de condamnations unilatérales, je tiens à saluer le courage d'Alec Baldwin qui se distingue de leurs confrères en soutenant le réalisateur.
De son côté, Woody Allen, dans sa défense, n'a jamais cherché à salir ses accusateurs, pas même ceux du clan Farrow qui ont eu les mots les plus durs à son égard. Sans doute parce qu'il a toujours clamé qu'il ne s'était rien passé, mais aussi parce qu'il n'est pas du tout adepte des réseaux sociaux. Heureux homme qui ignore les torrents de boue se déversant sur lui. À l'examen des faits, en revanche, il me semble que ces attaques relèvent bien davantage d'un règlement de comptes familial. Certes, on peut comprendre que Mia Farrow, et ceux de ses enfants qui lui sont d'une grande loyauté, vouent une haine tenace à l'homme qui a épousé Soon-Yi, fille adoptive de l'actrice et d'André Previn. Cependant, se répandre publiquement sur le cinéaste à un moment où la parole des femmes abusées sexuellement se libère enfin dans un mouvement magnifiquement salutaire, c'est non seulement faire preuve d'un opportunisme sans vergogne, mais c'est surtout, à mon sens, bafouer la dignité des – véritables – victimes.
Je travaille avec Woody Allen depuis dix ans. L'artiste est immense. Qui d'autre a produit une telle œuvre, empreinte de génie, d'acuité et d'humour, sur ses contemporains ? Profondément marqué par Ingmar Bergman, il s'est affirmé, de film en film, comme l'un des peintres les plus subtils du couple et des relations amoureuses. Hanté par la mort et l'absurdité de l'existence humaine, il a souvent manifesté son goût pour la féerie, la magie et l'imaginaire qu'il préfère – et de loin – à une réalité le plus souvent décevante.
Il a toujours été à mes yeux un homme incroyablement intelligent, discret et courtois. Et il est devenu au fil du temps un compagnon tellement bienveillant. Mais son talent et son effervescence créative n'en font pas un saint.
L’admiration que j’ai pour l’homme et le cinéaste est réelle mais n’a rien à voir avec l’objet de ma démarche.
Je suis intimement convaincu de l’innocence de Woody Allen. C’est mon droit. Même si je suis certain que ma prise de position ne manquera pas de susciter des réactions catégoriques, violentes qui m’accuseront de sacrifier la cause des femmes sur l'autel d’intérêts économiques. Classique.
Certains se réjouissent même que Woody Allen soit aujourd'hui vilipendé, considérant qu'il est resté trop longtemps impuni en raison de sa notoriété, ils se trompent totalement. C'est précisément parce qu'il est célèbre qu'une affaire vieille de vingt-cinq ans et jugée ressurgit et que les médias s'y intéressent. Il est presque certain que s'il s'agissait d'un anonyme, toutes agitations auraient été vaines.
Je demande donc simplement et humblement à tous les citoyens et aux médias en particulier, d'étudier les faits avant de juger, de faire preuve de retenue et de discernement dans leur condamnation d'un être humain qui n'a jamais fait l'objet d'aucune poursuite.
Woody Allen ne doit pas être rangé dans la même catégorie que les prédateurs sexuels récemment dénoncés par le tout-Hollywood et ne doit pas finir sa vie comme un paria dont l’œuvre déjà suspectée sera brûlée.
Réveillons nous avant qu’il ne soit trop tard. Trouvons la vérité. À une époque où l'outrance et la diatribe se substituent à l'analyse, où la rapidité d'exécution passe pour une vertu, où le tribunal populaire des réseaux sociaux se charge de rendre une justice expéditive, je suis bien conscient que ma requête est quasi illusoire.
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Tant que cela ne les touchera pas personnellement, les fanatiques des "vaccins" anti-corona ne comprendront pas. Comme dit ici récemment, c'est exactement le même processus que pour les collaborationnistes face à la barbarie raciste envers nos populations. Dans les deux cas, les dénégateurs et/ou thuriféraires des fléaux ont souvent des parts dans les entreprises de massacre de masse. C'est pourquoi ils ont sans cesse en tête "cela n'existe pas". Pour mieux comprendre ces mécanismes de déni pathologique qui "rendent fous" ceux qui y sont confrontés, voir la page Wiki de la forclusion en psychologie. BP. Lisa Marie Presley, You Ain’t Seen Nothing Yet >>>>> "Enfant unique d'Elvis, Lisa Marie Presley contrôlait auparavant Elvis Presley Enterprises, mais avait vendu la majeure partie de ses parts à une société de capital-investissement en 2005. Elle avait toutefois gardé le contrôle de Graceland, la propriété que possédait son père à Memphis, dans le Tennessee, et où il a été retrouvé inconscient en août 1977, avant d'être transporté à l'hôpital et que sa mort soit attribuée à une crise cardiaque." (...) "Lisa Marie Presley avait elle aussi dû combattre une addiction aux opiacés et antidouleurs, comme elle l'avait révélé en 2019 dans une préface à un livre sur la flambée d'overdoses qui frappe les Etats-Unis depuis maintenant 20 ans. "Je ne suis pas parfaite. Mon père n'était pas parfait, personne n'est parfait", écrivait-elle. Elle avait notamment donné naissance à l'actrice Riley Keough, qui a joué dans "Mad Max: Fury Road", et dû faire le deuil d'un fils, Benjamin Keough, qui s'était donné la mort en juillet 2020, selon des médias américains. Outre Danny Keough, dont elle avait divorcé en 1994, elle a également été mariée à Nicolas Cage, Michael Jackson et l'acteur-compositeur Michael Lockwood." Article de La Dépêche : ”Mort de Lisa Marie Presley : l'unique fille d'Elvis Presley fait un arrêt cardiaque à 54 ans“
#basile pesso#Lisa Marie Presley#sadness#tristesse#questions#santé#journalistes#journalisme#journalistes indépendants#contenu original#usa#sujets de société#ecrivains#ecrivains sur tumblr#musique#music#pop music#psychologie#psychiatrie#déni pathologique
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«Gais normaux»: J.D. Vance ouvre la conversation
De passage sur le plateau du Joe Rogan Experience, J.D. Vance semblait parler à une frange de la communauté LGBTQ+ incomprise, isolé et minoritaire.
Hé oui, la droite est loin d'être caricaturale!
Sérieusement, les démocrates sont lèche-bottes avec les femmes, les afro-américains ou encore la communauté LGBTQ+.
Pourquoi voter pour Kamala Harris, si c'est pour nous maternisé?
L'aspirant vice-président J.D. Vance et comme le reste du camp républicain savent désormais qu'ils doivent parler aux déçus de la gauche comme les «gais normaux».
Électorat clé?
Oui pour les laisser tranquille en signe de ce qui s'est passé ces dernières années.
Disons les vrais termes!
Les «gais normaux» sont des américains comme monsieur madame tout le monde.
Kamala Harris, la moman de l'Amérique!
Il y a mille et une raison de fuir les démocrates:
Une continuité de la gouvernance de Joe Biden;
Des frontières laxistes (pas juste celle États-Unis-Mexique);
Première présidente à avoir du sang sur les mains (Ukraine, Palestine ou encore Liban);
Le flot de célébrités pour attirer les naïfs;
L'incroyable radotage sur l'avortement sans solutions et propositions;
Maintenir le triomphe du mensonge à la population.
Mais les électeurs veulent une première femme, noire et asiatique à la Maison-Blanche après tout.
Quel lendemain?
Mieux vaut décrocher pour 1 mois de la politique pour la santé mentale.
D'autres vont aller pleurnicher sur internet parce que la démocratie a parlé pour une potentiel nouvelle présidence Trump.
Seul les pire de la race vont se radicaliser dans l'extrémisme comme Pascale Ferrier qui a tenté d'empoisonner Donald Trump en 2020.
Imaginez dans la communauté LGBTQ+, le pire est à venir une division qui s'agrandit entre la réalité et le déni.
Pour être honnête, moi le gai normal que je suis se fout de ce qui va se passer même rendu minuit soit le 6 novembre!
Le Canada en est peut-être concerné mais les médias nous prennent pour des idiots en nous faisant croire d'un est moins protectionniste que autre.
Bref je suis un gai normal et fier de l'être. Pour finir, vous êtes des obsédés de mon privilège alors que vous en avez un privilège méchante gang d'hypocrite qui votent démocrate!
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Le pathétique loser juif Zelensky à Paris pour toucher sa livraison de golems formés par la victime de Jean-Michel Trogneux.
KIYIVIVVYIYV
Macron et son armée d’armistice tentent désespérément d’exister sur la scène mondiale en dépit des éclats de rire qu’ils suscitent partout.
Le dernier bidule médiatique que ces gens ont trouvé est particulièrement cringe : la « brigade Jeanne de Kyviviyv ».
Même si en France plus personne ne sait écrire français, Kiev s’écrit Kiev.
Et c’est russe.
Ces autistes ukrainiens, qui sont des Russes dans le déni, pensent qu’ils seront moins russes s’ils font n’importe quoi avec l’orthographe russe. Et Macron, tout comme ses galonnés, se croit extrêmement malin en prenant très au sérieux l’autisme de ces gens.
Cette demi-brigade se fera vaporiser en quelques semaines par l’armée russe qui dispose de ressources illimitées en tout.
Avec la défaite qui se rapproche, Zelensky est partout pour mendier des armes destinées à son formidable plan de terrorisme à grande échelle.
BFMTV :
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky entame ce jeudi 10 octobre une tournée européenne express chez ses principaux alliés, en commençant par le Royaume-Uni, la France et l’Italie, en quête de marques de soutien, alors qu’une importante réunion des partenaires militaires de Kiev prévue samedi en Allemagne a été reportée. Ces brefs déplacements consécutifs interviennent au moment où l’armée russe poursuit sa progression dans l’est de l’Ukraine et à moins d’un mois de la présidentielle aux États-Unis, dont l’issue incertaine fait craindre, à Kiev, pour la pérennité du soutien américain vital. « Je rencontrerai séparément dans chaque pays les dirigeants du Royaume-Uni, de la France, de l’Italie et de l’Allemagne », a annoncé mercredi soir Volodymyr Zelensky lors d’une conférence de presse à Dubrovnik en Croatie, à l’issue d’un sommet avec des représentants des pays des Balkans. Dans le détail, Volodymyr Zelensky est attendu jeudi à Londres pour échanger avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, selon Downing Street, et à Paris pour s’entretenir dans l’après-midi avec le chef de l’Etat français Emmanuel Macron, d’après l’Elysée. « Cet entretien sera l’occasion pour le Président de la République de réaffirmer la détermination de la France à continuer d’apporter, dans la durée et avec l’ensemble de ses partenaires, un soutien sans faille à l’Ukraine et au peuple ukrainien », a précisé le Palais.
C’est une très mauvaise nouvelle pour Zelensky.
Quand Macron prétend faire partie d’une solution « durable », le désastre suit inévitablement.
Le président ukrainien devrait également profiter de cette tournée européenne, selon un porte-parole du gouvernement britannique, pour rencontrer à Londres Mark Rutte, le nouveau chef de l’Otan. Volodymyr Zelensky ira ensuite à Rome pour échanger dans la soirée avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, puis vendredi matin avec le pape François au Vatican. Il est enfin attendu le même jour en Allemagne, où il aurait dû participer samedi à une réunion sur la défense de l’Ukraine finalement reportée après que le président américain Joe Biden eut annulé son déplacement en raison de l’ouragan Milton qui menace la Floride. Volodymyr Zelensky sera reçu à Berlin par le chancelier Olaf Scholz, dont le gouvernement a prévu de réduire de moitié en 2025 la somme allouée aux aides militaires bilatérales destinées à l’Ukraine, au grand dam de Kiev.
La fin du show approche.
Les Allemands temporisent.
Volodymyr Zelensky devrait profiter de sa tournée européenne pour marteler ses demandes en termes d’équipements militaires. Le dirigeant, qui arpente les chancelleries occidentales depuis plus de deux ans et demi, a déploré ces dernières semaines la lenteur des prises de décision de ses alliés, toujours réticents à livrer des missiles à plus longue portée pour l’armée ukrainienne, qui se trouve limitée pour frapper en profondeur des cibles militaires sur le territoire russe. En attendant, les forces russes avancent petit à petit dans la région de Donetsk vers Pokrovsk, noeud logistique pour les troupes ukrainiennes. Le chef de l’État ukrainien pourrait par ailleurs évoquer auprès des dirigeants britannique, français, italien et allemand son fameux « plan de victoire », destiné, selon lui, à créer les conditions d’une « fin juste à la guerre ».
Le visage de la lose
Ce plan, qui reste à ce stade assez flou, doit être dévoilé lors d’un second sommet pour la paix, attendu en novembre, mais ses dates n’ont toujours pas été confirmées par Kiev, faisant planer le doute sur son organisation à ce moment-là. Volodymyr Zelensky, qui a répété ces derniers jours vouloir « contraindre » Moscou à s’asseoir à la table des négociations et accepter les conditions de Kiev, a affirmé mercredi que son plan « peut combler le fossé entre la situation actuelle et un sommet de paix réussi ». « Pour nous, c’est un plan de victoire (…) et lorsqu’il sera pleinement mis en oeuvre, la Russie perdra sa capacité à nous menacer, à menacer l’Europe », a-t-il lancé. Pour autant, les enjeux d’ici-là semblent multiples pour Kiev et son président, en premier lieu l’élection présidentielle américaine le 5 novembre. L’hypothèse d’une victoire de l’ancien président Donald Trump, désormais candidat républicain, fait peser de grandes incertitudes sur la pérennité du soutien américain vital à l’Ukraine. Celui-ci dénonce en effet régulièrement les montants débloqués par Washington pour Kiev depuis février 2022. Autre défi de taille, dont Volodymyr Zelensky reconnaît être conscient: il aura besoin d’un plus grand soutien des pays du « Sud global », dont la Chine – alliée de Moscou et qui n’a jamais dénoncé publiquement l’invasion russe -, pour mettre fin à un conflit armé qui a fait des centaines de milliers de morts civils et militaires.
Les états occidentaux, quoique férocement alignés sur les buts de guerre des juifs, savent que Moscou répliquera en tirant des missiles sur les capitales européennes.
Si les juifs veulent précipiter une guerre générale, ils devront utiliser des méthodes non-orthodoxes pour contourner les gouvernements européens peu enclin à se faire bombarder.
Zelensky devrait se suicider après un quadruple rail de cocaïne.
Il n’a plus que ça à faire.
Démocratie Participative
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ON VEUT TUER MA SOEUR ANNE
Déni de démocratie
Avec Gabriel Attal
Qui veut gouverner
Sans gouvernement
Et une gauche
Elle aussi déni de démocratie
Elle n'a que la majorité relative
Mai une révolution numérique
Impulsée par le féminisme
Pouvant être réussie dans notre pays
Un front uni contre l'empire
Mais des mecs dans le pire
Mardi 13 août 2024
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« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » Une petite phrase prononcée par Jacques Chirac, président de la République française, en ouverture de son discours devant l'assemblée plénière du IVe Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. 22 ans après, nous sommes toujours au point mort. Il faudrait dire maintenant: notre maison brûle et nous la regardons brûler sans rien faire. Le « business as usual » continue. Encore une semaine de déni olympique, profitons ! Profitons !
Paris est magique ! Quand elle organise les Jeux olympiques en tout cas. Et la bonne nouvelle du lundi, c'est qu'il reste encore une semaine pour en profiter. Alors, profitons parce que jusqu'à présent, c'est un tableau (presque) parfait. Profitons, parce que la Belgiq… correction : parce que Remco gagne. Parce que cette semaine olympique promet son lot de belles histoires, de performances inspirantes et, qui sait, de fierté belge. Profitons parce que, pour reprendre l'expression d'une utilisatrice de X, les Jeux, « c'est les tapas du sport, version étoilées du Michelin ». Vous n'aurez pas meilleur apéro télévisuel avant longtemps. Alors, pendant une semaine encore, mettons de grosses oeillères pour ne voir que cette fable heureuse d'une humanité qui coopère, dans un environnement grandiose, de nations qui s'opposent pour mieux s'élever, de parfaits inconnus qui sympathisent sur base d'un « Et vous, vous avez vu quoi ? » La trêve olympique est un concept souvent mal interprété: il ne s'agit pas d'instaurer la paix dans le monde pendant deux semaines, c'est une sorte de laissez-passer permettant aux athlètes de rejoindre le site de compétition. Profitons, donc, parce que le vrai monde est toujours en feu. Assez littéralement, s'agissant de la Californie, où 163.000 hectares sont partis en fumée ces derniers jours. Et ce alors qu'une régionalisation de la guerre à Gaza semble imminente après les assassinats de dirigeants du Hamas et du Hezbollah, avec une série de signaux qui ont viré rouge vif ces derniers jours. L'Ukraine entre dans son trentième mois de guerre. Elon Musk est déchaîné pour cirer la rampe de lancement de Donald Trump. Le Royaume-Uni est secoué par des émeutes racistes. La polio menace les enfants gazaouis. Bref, profitons, parce que le retour à la réalité va cogner dur, alors autant faire durer la parenthèse enchantée. Mais ne regardons pas ces Jeux de trop près non plus, on risquerait de vite voir les traces du vrai monde, en embuscade. Après des plaintes pour cyberharcèlement, c'est une enquête pour des menaces de mort à l'encontre des organisateurs de la cérémonie d'ouverture qui a été ouverte. Et il est difficile de ne pas deviner la grosse patte du Kremlin sur le psychodrame qui entoure la boxe féminine pendant ces Jeux. La Russie, engagée depuis ces dernières années dans une campagne de dénigrement acharnée contre le Comité international olympique, n'a cessé d'instrumentaliser la Fédération internationale de boxe (IBA) et ses athlètes à cette fin. De sorte qu'un débat légitime - la place des femmes ayant une production naturelle anormalement élevée de testostérone dans le sport de haut niveau - est détourné en une campagne de haine, caricaturale, dont les premières victimes sont les deux boxeuses qui n'ont trompé personne. Bref, place aux vraies préoccupations du lundi : les Red Panthers, contre l'Espagne, ça va donner quoi ?
Edito dans Le Soir du 5-08-2024
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JAMES BALDWIN EN FRANÇAIS
Je suis tombé sur une conversation entre l’écrivain africain-américain James Baldwin et l’animateur d’une émission de Radio-Canada, Fernand Seguin. L’interview se déroule en septembre 1967, un mois environ avant ma naissance. Je le mentionne parce que le propos de l’entrevue n’a pas pris une ride.
Je tiens à dire que Fernand Seguin est un bon animateur et ce qui suit n’est pas une critique de son travail.
J’ai été agréablement surpris du français de James Baldwin. Il arrive à faire passer son message avec passion et son interlocuteur n’a aucune difficulté à le comprendre. De temps en temps, il dit un mot en anglais.
Il y a des moments forts dans cette conversation et j’aimerais m’y attarder pour illustrer la pertinence du débat sur la question raciale aux États-Unis et en Occident en général.
Les premiers mots du journaliste révèlent l’état d’esprit du Canada et du Québec en 1967. Ils ne prêtent pas grande attention à ce qui se passe chez leur voisin. Fernand Seguin tente de les réveiller, de faire prendre conscience à ses compatriotes de l’importance des luttes pour les droits civiques.
« On ne peut plus parler d’émeutes énervées par les chaleurs de l’été », déclare Fernand Seguin. Nous sommes en 1967. Il y avait déjà eu les émeutes de 1963 en Alabama à propos de la ségrégation dans les écoles. On avait assassiné Malcom X en 1965, des émeutes avaient éclaté à Cleveland en 1966 et à Détroit en 1967. Monsieur Seguin tente d’informer le Québec qu’il serait temps de prendre au sérieux les révoltes aux USA.
La première question du journaliste n’atteint pas son but. Il veut que l’écrivain lui dise les événements de son enfance qui lui ont fait comprendre qu’il subissait du racisme. Mais James Baldwin lui répond qu’un enfant ne peut savoir ce que le racisme veut dire. Quand Fernand Seguin persiste, l’écrivain parle de l’attitude de son père qui tentait maladroitement de le protéger du racisme. Pour lui, il n’y avait pas de haine quand il grandissait. Il y avait des interdits non écrits. Les Noirs savaient les limites à ne pas dépasser. Par exemple, dit-il, les mariages interraciaux étaient prohibés.
Le journaliste demande à l’écrivain la raison des violences raciales dans son pays. Comme dans ses livres, James Baldwin est direct et rappelle que son pays est dans le déni total de son passé esclavagiste.
J’ai trouvé ironique que James Baldwin dénonce le faux christianisme des Blancs américains. L’émission s’intitulait « Le sel de la semaine ». Le symbolisme biblique du sel est révélateur d’une époque québécoise proche du catholicisme. Certes, le Premier ministre Jean Lesage avait déjà effectué des réformes importantes au Québec jusqu’en 1966, mais ce titre reste un indice d’une influence chrétienne qui refusait de disparaître totalement.
Fernand Seguin va parler « d’hypocrisie des chrétiens blancs » et l’écrivain va le corriger. Il ne s’agissait pas d’hypocrisie. « Vous avez un mot pire que ça ? » demande le journaliste. James Baldwin fait remarquer que les Blancs croient à leurs mensonges sur les Noirs. Donc, ils ne sont pas hypocrites, c’est pire. Nous sommes au-delà de l’hypocrisie. James Baldwin fait comprendre que ces Blancs souffrent d’une forme de déni, d’aveuglement intentionnel.
Cet aveuglément est toujours présent aujourd’hui. Quand Donald Trump soutient que la candidate démocrate Kamala Harris n’est pas vraiment Noire et que cela passe comme une lettre à la poste chez ses sympathisants, c’est un déni. Madame Harris a un père noir. C’est un mensonge accepté qu’impose Trump et bien des Américains le partagent. Pourtant, madame Harris est comme Barack Obama qui lui est considéré comme Noir.
Un autre moment intense est quand l’auteur explique au journaliste que la guerre de Sécession (1861-1865) n’avait rien à voir avec la libération des esclaves. Il s’agissait d’une guerre entre deux systèmes capitalistes. « Le Noir était un pion » dit l’auteur. Voilà une vérité qui a du mal à s’imposer même aujourd’hui.
Donald Trump est né à New York. Il est donc du Nord et l’entendre mettre en doute les origines noires de Kamala Harris montre que les Nordistes ne sont pas moins enclins à dénigrer les minorités que les Sudistes.
Prophétique comme à son habitude, James Baldwin rectifie les propos du journaliste qui parle d’espoir à propos de la libération de l’Afrique du Sud. « Il n’y a pas d'espoir, c’est absolument certain ». Aujourd’hui, nous pouvons constater que l’écrivain avait raison.
Nous assistons dans cette émission à la rencontre d’un prêcheur noir-américain et d’un descendant de colons français qui a été élevé dans le catholicisme.
« Mon propre père m’a vendu comme un bétail, m’a tué comme un bétail. » Le journaliste répond « moralement ». James Baldwin réplique « Non, actuellement. » Il veut dire réellement, de façon concrète. L’Africain-Américain donne comme exemple, une nourrice noire dont le fils a été tué par l’enfant blanc dont elle s’était occupée, une fois adulte.
Fernand Seguin avait cru que l’écrivain parlait de cruauté morale. Mais c’est un style de discours de prédicateur. L’écrivain utilise le présent de l’indicatif même pour un acte passé et il peut parler du père d’un autre comme s’il s’agissait du sien. C’est un moyen de montrer qu’il ressent la peine de la nourrice comme si c’était la sienne. Le journaliste québécois n’a pas saisi cette rhétorique parce qu’il n’a pas été élevé dans ce genre de milieu ou qu’il n’avait pas lu beaucoup de livres de James Baldwin.
Nous arrivons au nœud de l’entretien. Le journaliste parle de Malcom X et déclare qu’il était extrémiste et prêchait la violence. Baldwin rectifie une fois de plus. « Il n’était pas extrémiste ». Alors, Fernand Seguin se sent obligés de déclarer « Je parle comme un Blanc » pour justifier la façon dont il a qualifié Malcom X.
L’animateur du « Sel de la semaine » semble faire comprendre qu’il joue le rôle du conservateur, qu’il ne l’est pas forcément. On a l’impression qu’il y a donc deux discours. Le vrai et l’autre qui est de « parler comme un Blanc ». Je trouve cette réplique fascinante. Je ne critique pas Fernand Seguin. Je constate qu’en 1967, il fallait encore tenir un rôle à la télévision.
James Baldwin répond que Malcolm X était un révolutionnaire. Ensuite, il enfonce le clou en sortant le mot « N » pour dire comment l’Amérique surnomme des révolutionnaires comme Malcolm X. Il va le dire deux fois.
À partir de cet instant, Fernand Seguin a perdu la confiance de Baldwin. L’écrivain a compris que le journaliste joue le rôle de l’avocat du diable. L’animateur qualifie Stokley Carmichael (Kwame Ture) de leader noir. L’auteur va lui dire qu’il n’est pas un leader. « C’est un phénomène ».
À la fin, Baldwin rappelle au journaliste que le désespoir des Noirs n’est pas organisé. En effet, Fernand Seguin parle de révolution organisée. L’auteur conclut que « Si c’était organisé, ce ne serait pas le ghetto qui serait en flammes, mais la ville ».
L’émission se termine avec la voix de Baldwin et le générique qui défile alors qu’une trompette joue du jazz.
Didier Leclair, écrivain Pic: All Rights Reserved
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11 juillet : la mémoire de Srebrenica
Cérémonie à la mémoire des 8372 hommes et adolescents musulmans de Bosnie massacrés à Srebrenica par les forces serbes en juillet 1995. Chaque année, le 11 juillet, pour la Commémoration de Srebrenica (Komemoracija u Srebrenici) des dizaines de milliers de personnes se retrouvent au mémorial de Potočari, créé en mémoire des victimes et inauguré en 2003 par Bill Clinton. Dans les années 2010 encore, l'identification et la ré-inhumation des corps se poursuivaient.
Au début de l'été 1995, 25 000 habitants de la périphérie de Srebrenica cherchent à rejoindre le camp de réfugiés installé par les forces des Nations unies. Seuls 5 000 femmes, enfants et personnes âgées peuvent être accueillis par le bataillon hollandais. Le 11 juillet 1995, le général serbe Ratko Mladic et ses troupes entrent dans la zone de Srebrenica pour prendre le contrôle de la ville. "Nous sommes aujourd'hui, 11 juillet 1995, dans la ville serbe de Srebrenica. La veille d'un grand jour pour la nation", annonce-t-il à l'époque devant les caméras de télévision. "Nous allons rendre la ville à la nation serbe. Le temps est venu de prendre notre revanche sur les musulmans", précise-t-il. À l'annonce de cette offensive, des milliers d'hommes et d'enfants se précipitent pour fuir la ville pour rejoindre Tuzla en traversant la montagnes et rejoindre Tuzla, à quelques dizaines de kilomètres au nord-ouest de Srebrenica. L'armée serbe déploie alors ses hommes dans les bois alentour. C'est le début d'une opération génocidaire à l'origine de la mort de milliers de Bosniaques : la plupart sont exécutés d’une balle dans la nuque après avoir été pris par les forces serbes. Lesquelles font appel à des bulldozers pour creuses des fosses où faire disparaitre les cadavres.
Le 11 juillet 1995, plus de 8000 Musulmans bosniaques étaient ainsi massacrés par l'armée serbe à Srebrenica. La Cour internationale de Justice (CIJ) et le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) ont reconnu le caractère génocidaire du massacre (le pire en Europe depuis la Seconde guerre mondiale). En 2015, La Russie mettait son veto à la reconnaissance par l'ONU du caractère génocidaire de ce massacre.
Finalement, l’ordonnateur de ce massacre, le chef des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic, a été condamné par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie le 20 mars 2019. Il a malheureusement inspiré des tueurs comme celui de Christchurch. À ce jour, 47 personnes ont été condamnées à plus de 700 ans de prison pour ces crimes.
Jusqu'à présent, 6 671 victimes du génocide commis en juillet 1995 ont été enterrées au Centre commémoratif de Potocari-Srebrenica, tandis que quelques centaines autres victimes ont été enterrées dans d'autres lieux, selon les souhaits des familles des victimes. Environ 1 000 personnes sont toujours portées disparues.
En juillet 2021, le Haut représentant international en Bosnie-Herzégovine, Valentin Inzko, décide d’utiliser son pouvoir discrétionnaire pour modifier le code pénal et interdire le déni du génocide Srebrenica et des crimes de guerre qui l'accompagnent. Cette décision entraine la protestation des nationalistes serbes, lesquels demeurent dans le dénis des massacres, et le blocage des principales institutions de la Bosnie-Herzégovine. Cette page sombre de l’histoire sombre est également occulté de l’enseignement de l’histoire en Serbie.
La guerre en Ukraine ravivent aujourd’hui le souvenir de ces massacres que la communauté internationale a été incapable d’éviter.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 10 juillet 2022
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Onde sidérale
1939 : début de la Seconde guerre mondiale 1940 : occupation de la France par l'Allemagne Décembre (1939-1945) : guerre mondiale 1945 : Fin de la Seconde guerre mondiale et défaite du nazisme, fondation de l'ONU et d'un nouvel ordre mondial Janvier (1945-1953) : libération 1953 : mort de Staline, déstalinisation Février (1953-1958) : âge d'or économique (Trente Glorieuses)
1958 : crise de mai 1958, mise en place de la cinquième république par le général De Gaulle
Mars (1959-1965) : la machine se grippe 1962 : accords d'Évian mettant fin à la guerre d'Algérie Avril (1965-1973) : Éveil mondial 1965 : début de l’Éveil 1968 : mouvements sociaux dans le monde, mai 68 Mai (1973-1981) : libéralisme et débuts de crise 1973 : premier choc pétrolier, victoire de VGE et du libéralisme 1979 : second choc pétrolier, victoire de Thatcher au Royaume-Uni
1981 : victoire de François Mitterrand et d'une gauche de rupture
Juin (1981-1989) : été cuisant 1983 : tournant de la rigueur, victoire du néolibéralisme Juillet (1989-1995) : léthargie 1989 : chute du mur de Berlin 1991 : effondrement de l'URSS, chute du communisme Août (1995-2001) : réveil tardif (trop tard) 1995 : terrorisme international, grèves de 1995 1997 : victoire de la gauche plurielle aux législatives 1999 : adoption de l'euro, tempêtes de 1999, éclipse de 1999
2001 : attentats du 11 septembre 2002 : accession de Jean-Marie Le Pen au premier tour de la présidentielle
Septembre (2001-2008) : sortir du déni 2005 : émeutes dans les banlieues, victoire du NON au référendum sur la Constitution européenne Octobre (2008-2015) : goût amer et fractures 2007 : victoire de Nicolas Sarkozy et d'une droite décomplexée sur une promesse de rétablissement de l'ordre, la Constitution européenne est quand même adoptée (traité de Lisbonne) 2007-2008 : crise financière mondiale 2010 : crise de la dette dans la zone Euro, fracture Nord-Sud Novembre (2015-2020) : l'odeur du sang 2015 : attentats terroristes en France, plan d'austérité avalé de force par la Grèce endettée sous la pression des pays du Nord qui mettra le pays à genoux 2016 : loi Travail (loi ultralibérale), passée par un gouvernement socialiste ; Brexit au Royaume-Uni, élection de Trump aux États-Unis 2017 : victoire d'Emmanuel Macron en France, accélération des réformes ultralibérales 2018 : mouvement des gilets jaunes en réaction au séparatisme de la bourgeoisie gouvernante
2020 : pandémie mondiale de Covid-19
Décembre (2020-202X) : l'odeur de l'essence (épuisement et fin de cycle) 2022 : élections présidentielle et législatives, la Macronie obtient une majorité relative et fragile, mais fait passer des réformes impopulaires ou controversées à coups de 49.3 (retraite à 64 ans, loi immigration) ; invasion de l'Ukraine par la Russie 2024 : victoire de l'extrême-droite aux élections européennes, partout en Europe et en France en particulier ; dissolution de l'Assemblée par Emmanuel Macron, puis nouvelles élections législatives, où l'extrême-droite bat tous les records 202X : Apocalypse (révélation, effondrement), émeutes, terrorisme, guerre civile, chute du capitalisme, mise en place du fascisme, troisième guerre mondiale, effondrement climatique Janvier (202X-) : sauver le monde 202X : Singularité et éclosion du miracle (renaissance)
Hiver (12-01-02) : Nouvel ordre (solstice et post-solstice d'hiver)
Printemps (03-04-05) : Éveil (équinoxe et post-équinoxe)
Été (06-07-08) : Délitement (zénith et post-zénith)
Automne (09-10-11) : Crise (équinoxe et post-équinoxe)
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🤬
--------Dans certaines régions du monde mourrir par la guerre est une option, vous direz que je suis septique mais le fait que la majorité d'entre nous qui se cache de l'esprit que nous ne faisons que partie d'une chaîne d'événements qui sont tout aussi impermanents que notre vie et par dessus le marché dans l'incompréhension du fait que nous faisons partie d'une chaîne avec les autres vertébrés mammifères sur cette Terre, celà a engendré toute cette merde par l'industrie agricole malveillante et destructrice dont nous prenons connaissance de plus en plus…pour ceux-là qui ne sont pas dans le déni de la réalité … Les Ukrainiens se font effacer de la surface de leur berceau natal, tout comme les Palestiniens se font évincer de leur bercail par la colonisation forcé des Israéliens menés par un gouvernement formé de fascistes, centralisateurs et impérialistes, vraiment, …dans notre occident, la vôtre tout comme la mienne au Québec où l'ombre inquiétante d'une seconde nomination au pouvoir des États Unis de Donald Trump et aussi pris au piège d'un gouvernement tout comme le vôtre…en manque d'imagination où ont aurait bien besoin de gens comme Aurélien Barrau et, feu, Hubert Reeves, …je pense de plus en plus qu'un meilleur monde sera dans une autre vie que celle là…sans pourtant baisser les bras totalement …
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Pour composer à l'infini
L'exercice doit être prédéfini
Avec un panier bien garni
Les mots, les objets sont fournis
Que l'on parle des amants désunis
Ou bien des mendiants démunis
Plus encore que le pain béni
S'approcher en catimini
Avant que l'on soit banni
Et que le jour soit terni
Sans l'éclat dans le ciel à l'agonie
Se rappeler des souvenirs jaunis
Par le temps où nous étions unis
En y pensant l'on se rajeunit
Était-ce le cheval qui hennit
Ou bien l'étrange bruit d'un OVNI
Je dois avouer être dans le déni
Car cette petite histoire est finie
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L’éléphant, revue de culture générale. Le rôle du droit international : Samantha Besson
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C’est un goût pour la philosophie politique mais surtout un « sens de la justice » qui ont orienté les choix universitaires de Samantha Besson. Ses études, menées dans différents pays, l’amènent à s’intéresser aussi bien à la justice qu’aux droits humains ou à la philosophie du droit international, mais toujours à travers le prisme juridique, concret – une précision qui lui tient à cœur : « Je travaille la justice en pratique », résume-t-elle. En cela, elle est plus que chercheuse. Titulaire de la chaire Droit international des institutions au Collège de France depuis 2019, elle partage son temps entre la France et la Suisse (université de Fribourg). « Aujourd’hui, notre condition humaine est internationalisée, ce qui n’était pas le cas il y a quelques siècles. » À ce constat, Samantha Besson en ajoute un autre : il n’y a rien dans notre vie qui ne soit pas conditionné par le droit international. De quoi s’agit-il ?
Rencontre avec Samantha Besson, spécialiste du droit international. Janvier 2024 "Le droit international contemporain tire ses origines de l’Europe du XVIIe siècle : il s’y est développé parallèlement à l’institution d’États souverains et territorialement délimités, garantissant la coexistence pacifique entre États. Les premiers domaines de codification de ce droit ont été celui des traités internationaux, celui des relations diplomatiques ou encore celui des frontières. Dès la deuxième moitié du XIXe siècle, les besoins de coopération interétatique se faisant toujours plus sentir, le droit international a permis l’institution de multiples organisations internationales – souvent en réaction à des crises –, de l’Organisation internationale du travail (1919) à l’Organisation mondiale du commerce (1995) en passant par l’Organisation des Nations unies (1945).
Aujourd’hui, l’objet du droit international s’étend à tous les domaines du droit, y compris internes aux États (comme la justice sociale ou la protection de l’environnement), et concerne également les personnes privées. Réformer certaines pratiques sociales pour les rendre plus justes implique dès lors de travailler sur le plan international – ce qui ne suppose en aucun cas un déni ou une négligence du plan national."
(...)
Bernadette Cassel's insight:
L’éléphant : "revue de culture générale qui traite de tous les sujets – sciences et environnement, histoire, arts, politique et société, international, littérature, philosophie, etc. – et permet au lecteur fidèle d’évoluer dans l’arbre de la connaissance."
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Racisme anti-noir.es et santé en France :
L’importance des statistiques ethniques.
Dans un Rapport annuel du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, l’ONU incitait la France (il y a presque deux ans déjà) à recourir aux statistiques ethniques afin de lutter contre la xénophobie et le racisme d’État.
Aujourd’hui, la France n’autorise toujours pas la prise en compte des catégories ethno-raciales et laisse planer le doute sur les conditions de santé des noir.es et des racisé.es en France.
Souvent “L’usage criminel du fichier juif par le régime collaborationniste de Vichy à été invoqué pour justifier le refus des catégorisations renvoyant à l’origine des personnes”.
Certain.es pensent que l’instauration de statistiques éthniques pourrait conforter le discours raciste et xénophobe des partis d’extreme droite et raviver le souvenir douloureux d’une France antis��mite et nazie.
Mais selon l’ONU elles sont essentielles pour “remédier à la culture du déni” en mettant en lumière l’aspect systémique du racisme et de la xénophobie.
Car les statistiques ethniques -interdites (ou extrêmement encadrées) en France par la loi informatique et liberté du 6 janvier 1978- pourraient offrir des preuves tangibles et chiffrées des conséquences du racisme sur la santé des racisé.es afin que l’on n’ait plus à se reposer uniquement sur des ressources testimoniales.
La demande d’autorisation de statistiques ethniques est beaucoup défendue par celleux qui souhaitent dénoncer le racisme des institutions françaises, notamment des forces de l’ordre et de la police.
Mais pas uniquement : le racisme anti-noir.es touche à tous les aspects de la vie sociale et économique des noir.es et les statistiques ethniques sont essentielles -voire vitales- pour elleux à tous les niveaux, notamment en ce qui concerne la santé.
Ne pas vouloir faire face.
Des chiffres représentatifs de l’accès aux soins, de la qualité des prises en charge mais aussi de la disparité de l’espérance de vie et de la prévalence de certaines maladies chez les noir.es seraient essentiels pour fournir un lecture juste de la conditions des noir.es en France.
Aux États-Unis où les statistiques ethniques sont autorisées, des études mettent en lumière les disparités raciales qui touchent les domaines de la santé, des maladies et du handicap...
Notamment une étude menée par le The Office of Minority Health qui démontre que les noir.es sont généralement plus à risque que les blanc.hes de souffrir de maladies cardiaques, d'accidents vasculaires cérébraux, de cancer, d'asthme, de grippe et de pneumonie, de diabète et de VIH/sida. D’autres études indiquent que les noir.es américain.es ont deux à trois fois plus de risque de mourir durant un accouchement que les blanc.hes et que les enfants noir.es sont 18% plus susceptibles que les enfants blanc.hes d'avoir des complications des suites d’une opération et trois fois plus susceptibles d’en mourir.
Le système de santé français, diffère du système de santé américain (principalement du fait de l'absence de couverture santé universelle aux États-Unis) mais les défis auxquels ils sont tous deux confrontés en termes de racisme systémiquesont en partie similaires. Pourtant en France, l’absence de chiffres empêche d’établir des corrélations avec les chiffres étrangers.
De plus la rhétorique universaliste bien française du “on ne voit pas les couleurs”, qui justifie cette absence de donnée à un coût pour les noir.es, pour qui “l'invisibilisation raciale” sous couvert d'égalité, silencie la violence des oppressions dont iels sont victimes.
Comme le disait le militant noir américain Julien Bond “Être aveugle à la couleur, c’est être aveugle aux conséquences de la couleur”.
Pour lutter contre le racisme présent au sein du système de santé français, il faut pouvoir prouver qu’il existe bel est bien, et donc mettre en évidence les discriminations vécues par les individu.es en fonction de leurs couleurs de peau, en matière de santé.
Selon la statisticienne Monique Meron, là où “les statistiques sexuées ont permis de mettre en évidence certaines discriminations vis-à-vis des femmes et d’appuyer les luttes contre ces inégalités, des statistiques sur la diversité seraient donc attendues pour mesurer les discriminations [...]. ”
Recensement ethniques et échantillonnages.
En France les défenseur.sses des statistiques ethniques se trouvent dans deux camps politiquement opposés. À gauche, les revendications portent principalement sur la nécessité de proposer des études statistiques à partir d’échantillons de personnes sur la base de leurs origines ethniques afin de prouver l’ampleur du racisme systémique qui sévit au sein des institutions françaises. Alors qu’à droite il y a celleux qui souhaitent prouver qu’un “grand remplacement” à bien lieu grâce à des recensements ou “fichiers ethniques” qui fourniraient des chiffres sur l’immigration...
L'interdiction des statistiques ethniques n'empêche pas la manipulation des chiffres par les médias et les politiques qui tiennent des discours xénophobes et racistes, comme certain.es l'affirme, mais permet au contraire l’ instrumentalisation politique et électorale du doute et de l’absence de données. Cette interdiction nuit autant au principe d'égalité qu'il sert les discours racialistes en avantageant la droite.
Selon le sociologue et politologue Vincent Geisser il faut «faire clairement la distinction entre l’établissement de “fichiers ethniques” qui sont et doivent demeurer proscrits et sévèrement réprimés par la loi (“loi cnil” de 1978, révisée en 2004) et l’utilisation de catégories temporaires construites à des fins d’enquêtes sociologiques garantissant l’anonymat.»
Les deux camps n’ont ni les mêmes demandes, ni les mêmes objectifs et l’interdiction des recensements ethniques ne devrait pas faire obstacle à l’autorisation d'échantillonnages ethniques à des fins statistiques.
Une question de santé publique.
Le débat n’est pas seulement social, il est aussi sanitaire. L’autorisation des statistiques ethniques permettrait de mettre en place des actions de prévention, mais aussi des politiques publiques de santé et d’organisation des soins et du système de santé où la race serait prise en considération.
Car le racisme et les oppressions systémiques ne s'arrêtent pas aux portes des hôpitaux. On l’a vu notamment avec la pandémie du Covid, qui fut particulièrement violente pour les minorités et à mis en évidence le classisme, le validisme, l'âgisme, la xénophobie ainsi que le racisme d’État en France et partout dans le monde.
Les noir.es ont été beaucoup plus touché.es par la pandémie, avec un taux de mortalité deux à trois fois supérieurs à celui des blan.ches selon une étude américaine et une étude anglaise. Ces disparités, dues aux conditions structurelles inhérentes au racisme d'État n’ont pas pu être avancées en France, faute de statistiques ethniques.
Et aucunes mesures particulières n’ont donc pu être mises en place pour la prise en charge des populations racisées durant la pandémie.
Mais déjà avant le Covid, la mort de Naomie Musenga, avait mis en lumière la différence de traitement, connue sous le terme de “syndrome médittérannéen” dont sont régulièrement victimes les noir.es dans le monde médical.
Une nouvelle fois l’absence de statistiques nous empêche de prouver que les mauvais traitements réservé aux patient.es noir.es ne sont pas des cas rares et isolés commis par un personnel négligeant mais que ce sont au contraire des actes qui s’inscrivent bel et bien dans une dynamique de racisme systémique.
Sources :
1. Conseil des droits de l’homme-Quarante-septième session- 21 juin-9 juillet 2021 Points 2 et 9 de l’ordre du jour “Rapport annuel du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et rapports du Haut-Commissariat et du Secrétaire général”
https://undocs.org/fr/A/HRC/47/53
2. Pfefferkorn, R. (2019). Retour sur la controverse française autour des « statistiques ethniques ». Raison présente, 211, 5-15. https://doi.org/10.3917/rpre.211.0005
3. Office of Minority Health Resource Center. “Profile: Black/African Americans.” Black/African American - The Office of Minority Health, 22 Aug. 2019, www.minorityhealth.hhs.gov/omh/browse.aspx?lvl=3&lvlid=61.
4. Petersen EE, Davis NL, Goodman D, et al. Racial/Ethnic Disparities in Pregnancy-Related Deaths — United States, 2007–2016. MMWR Morb Mortal Wkly Rep 2019;68:762–765. DOI: http://dx.doi.org/10.15585/mmwr.mm6835a3
5. Olubukola O. Nafiu, Christian Mpody, Stephani S. Kim, Joshua C. Uffman, Joseph D. Tobias; Race, Postoperative Complications, and Death in Apparently Healthy Children. PediatricsAugust 2020. Race-Postoperative-Complications-and-Death-in
6. Meron, M. (2009). Statistiques ethniques : tabous et boutades. Travail, genre et sociétés, 21, 55-68. https://doi.org/10.3917/tgs.021.0055
7. Geisser, V. (2007). “Statistiques ethniques”, statistiques éthiques ?. Migrations Société, 114, 3-11. https://doi.org/10.3917/migra.114.0003
8. Vasquez Reyes M. The Disproportional Impact of COVID-19 on African Americans. Health Hum Rights.
2020 Dec;22(2):299-307. PMID: 33390715; PMCID: PMC7762908. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7762908/
9. White,C & Nafilyan, V. Coronavirus (COVID-19) related deaths by ethnic group, England and Wales: 2 March 2020 to 15 May 2020.
https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/birthsdeathsandmarriages/deaths/articles/coronaviruscovid19relateddeathsbyethnicgroupenglandandwales/2march2020to15may2020
10. LE BRETON David, « Éthique des soins en situation interculturelle à l'hôpital », dans : Emmanuel Hirsch éd., Traité de bioéthique. II - Soigner la personne, évolutions, innovations thérapeutiques. Toulouse, Érès, « Espace éthique - Poche », 2010, p. 106-119. DOI : 10.3917/eres.hirsc.2010.02.0106.
https://www.cairn.info/traite-de-bioethique-2--9782749213064-page-106.htm
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Une nouvelle étude menée par des chercheurs suédois et anglais montre que les femmes auraient trois fois plus de risques de mourir si elles sont victimes d'une crise cardiaque par rapport à un homme. Voici pourquoi. Douleurs dans le bras gauche, pincement dans le cœur, suffocation... Les signes d'alerte de l'infarctus les plus connus et les plus martelés dans les médias sont ceux que l'on retrouve chez l'homme. Pourtant une étude menée conjointement par une équipe suédoise de la Karolinska Institute et l'Université de Leeds (Royaume-Uni) vient de montrer que les femmes auraient trois fois plus de risques que les hommes de mourir dans l'année suivant une attaque cardiaque. 34% des patientes ne reçoivent pas les traitements qu'il faut Pour en arriver à une telle estimation, les chercheurs ont étudié les cas de 180 368 patients ayant subi un infarctus au cours de la décennie précédente. Ils se sont alors aperçus que la raison pour laquelle les femmes courent un danger plus grand de décès cardiaque c'est parce qu'elles ne sont pas correctement diagnostiquées. 34% ne recevraient pas les traitements adéquats pour déboucher les artères. "Il y a un sérieux problème parmi la population, mais aussi les professionnels concernant le portrait type d'un patient atteint d'une crise cardiaque. Clairement on imagine le plus souvent un homme avec une soixantaine d'années, en surpoids, diabétique et fumeur", a déclaré le Pr Chris Gale, auteur de l'étude et professeur à l'université de Leeds. Après avoir continué le suivi, les chercheurs annoncent que si les femmes reçoivent les traitements qu'il faut, alors le risque de mortalité réduit considérablement. Le principal problème, selon le spécialiste c'est qu'on donne aux femmes le même test de dépistage que les hommes hors les symptômes diffèrent de ceux des hommes expliquant la mauvaise prise en charge des patientes. Infarctus chez la femme : les signes d'alerte principaux Les symptômes les plus connus sont une douleur dans la poitrine irradiant dans le bras gauche et dans la mâchoire. Pourtant, si ces signes d’alerte sont bien présents chez l’homme, près de la moitié des femmes de moins de 60 ans victimes d’un infarctus n’ont pas ressenti ces symptômes, avertit la Fédération Française de Cardiologie dans un communiqué. Les signes qui doivent alerter les femmes sont effectivement atypiques. Il s’agit : - d’une sensation d’épuisement, - d’un essoufflement à l’effort, - de nausées. "Les femmes ont souvent tendance à être dans le déni" Problème : comme ils sont mal connus, ces symptômes féminins sont souvent négligés. "Ces symptômes atypiques contribuent à une prise en charge trop tardive des femmes lors d’un infarctus", témoigne le Professeur Claire Mounier-Vehier, cardiologue au CHRU de Lille et présidente de la Fédération Française de Cardiologie. " Les signes avant-coureurs peuvent passer inaperçus et minorer l’alerte , sachant que les femmes ne sont pas suffisamment conscientes que l’accident coronaire peut les toucher. De plus, elles ont souvent tendance à sous-estimer leur douleur et à être dans le déni ", déplore-t-elle.
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