#une vie pour les faire ohlala...
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Florence Pugh ( cr. MEMORY CARD VIII )
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14 août
encore au lit avant onze heures, j'aime mon nouveau rythme. merveilleuse journée allongée au bord de l'eau à lire jenny diski, à regarder les branches des saules pleureurs onduler au dessus de moi et les bateaux et les pédalos passer sur la spree et les mouettes voler au dessus de l'eau comme si j'étais à la mer, est-ce que j'ai encore besoin d'aller à la mer en septembre? j'ai enfin senti ma chance aujourd'hui. comment je peux avoir le droit de passer toute une journée allongée dans l'herbe comme si la canicule n'existait pas à me faire bercer par la brise en lisant et en mangeant des cookies? au milieu de la journée j'ai re��u un mail de point de chute qui me demandaient si je voulais faire une lecture au poetik bazar en septembre, cadeau sur le cadeau. je vais revoir l. et peut être je verrai r. et quand je retournerai à berlin ce sera l'automne et tout ira bien.
17 août
de retour au cimetière sur la presqu'île de stralau. à force de parler de presqu'îles j'ai l'impression d'être en vacances en bretagne. le bus m'a déposée juste devant l'entrée. parfois quand je prends le bus je me sens comme une reine transportée à travers la ville à moindre effort. surtout quand je suis assise tout devant le dos tourné à la plèbe.
une dame tirée à quatre épingles est en train d'arroser une tombe à côté de moi. elle porte des escarpins en python à lanières sur des fins collants noirs, une jupe bleue canard au genou, une blouse noire transparente qui laisse voir son soutien-gorge et un chapeau de paille avec un ruban noir. ça doit pas être pratique pour faire du jardinage. je me demande si elle s'est habillée exprès pour venir au cimetière. pour son mari mort, je sais pas. je me suis rendu compte que je disais très facilement le mot mort. il est mort. elle est morte. là où maman utilise des euphémismes comme il est parti ou elle n'est plus là. elle dit "depuis que loki n'est plus là" par exemple. dans des contextes plus formels, elle dit décédé. mon mari est décédé. c'est quoi ce mot. dcd. on dirait un acronyme. dans le texte sur ma famille que j'ai envoyé à la revue sève je dis d'entrée de jeu "il est mort" en parlant de mon père. je l'ai relu y a pas longtemps et je l'ai trouvé violent. cru. frontal. pas délicat du tout. je me suis dit mais pourquoi j'ai écrit ça? pourquoi j'ai écrit ça comme ça?
un jour maman m'a raconté que quand mon père était mort elle était venue le dire à ma maîtresse d'école pour qu'elle soit au courant et que quand j'avais dit mon père est mort! elle m'avait dit de me taire. plus tard elle a regretté de pas m'avoir laissée m'exprimer. quand je l'ai raconté à mes psys elles ont dit aïe aïe aïe. peut être que j'aime dire les choses comme elles sont en réaction à l'attitude de maman. peut être que mon amour de la franchise et mon refus du tabou viennent de là. depuis qu'elle sait que j'aime les filles par exemple elle m'en a pas parlé une seule fois. jamais. ça doit venir de son éducation, mais moi j'en veux pas de cette éducation. moi je veux dire, alors j'écris. bon voilà j'ai fini d'être pompeuse.
avant de partir j. m'a demandé où j'allais et je lui ai parlé de mon nouveau cimetière, j'ai dit i love writing in graveyards i'm a romantic et il a dit you write so much!! il m'a rappelé que je lui avais toujours pas dit de quoi parlait mon livre et j'ai dit ohlala my book is in a crisis. ils s'imaginent que je fais qu'y travailler toute la journée alors qu'en vérité je fais tout sauf y travailler parce que je suis trop occupée par mon journal qui est mon véritable livre et mon obsession. j'espère qu'il va oublier de me reposer la question. j'aime pas les non-dits mais j'ai des limites dans la révélation de mes secrets. dans la littérature ça va, dans la vraie vie c'est plus compliqué. parfois au lieu de raconter des trucs aux gens j'aimerais juste leur faire lire mon tumblr. comme à f. par exemple. je lui ai jamais parlé de r. j'aimerais bien lui raconter mais j'y arrive pas. je crois que c'est parce qu'elle me pose jamais de questions et quand on me pose pas de questions j'ai du mal à raconter des trucs parce que je me dis, inconsciemment, et si la personne n'en a rien à foutre? mieux vaut ne pas prendre le risque. peut être que c'est aussi pour ça que je ressens le besoin de publier mon journal sur tumblr. pour pouvoir raconter ma vie sans avoir peur d'ennuyer mon interlocuteur.ice. je force personne à me lire. mais je crois que c'est aussi une question de prendre de la place. raconter sa vie c'est prendre de la place et prendre de la place, ça me pose problème.
hier pour compenser ma non sortie de jeudi j'avais décidé de faire une excursion sur la côte baltique. je m'étais couchée super tôt pour être en forme, j'avais commencé à regarder when harry met sally mais j'ai abandonné à mi-chemin parce qu'y avait trop de bruit dans la cour (combien de temps je vais supporter ça?) alors je suis allée au lit et j'ai commencé le livre que n. m'avait passé avant de partir. je me suis masturbée en lisant la scène de sexe d'ouverture, comme un retour aux sources de mes débuts (la première fois que je me suis masturbée hors la douche c'était en lisant une scène de sexe dans lunar park de bret easton ellis). j'avais mis le réveil à 7h20 mais j'ai pas réussi à me lever alors j'ai pris le train d'après avec la correspondance. évidemment le train a pris du retard et la correspondance était loupée, ce qui rajoutait une heure à mon trajet de trois heures, et puis je suis devenue complètement claustrophobe quand deux familles se sont installées à côté avec leurs enfants insupportables et qu'ils ont commencé à déballer mille contenants de nourriture indienne dont l'odeur a envahi tout le wagon. j'ai pensé à tout ce qui pouvait encore se produire pendant le long trajet de retour et j'ai décidé de faire une miranda july et de couper court à mon voyage en descendant à la première gare dans laquelle on s'est arrêtés (dans all fours la narratrice ne va pas plus loin qu'une petite ville de la banlieue de los angeles alors qu'elle était censée conduire jusqu'à new york). j'ai poussé un soupir de soulagement en me retrouvant sur le quai à l'air libre.
il faisait très chaud à oranienburg et je commençais déjà à regretter les 23 degrés du bord de mer baltique promis par la météo de mon téléphone. j'ai marché jusqu'à la rivière et je me suis rendu compte que c'était la havel, la même qu'à pichelswerder le weekend dernier. mes deux meilleures amies depuis que n. est partie c'est la havel et la spree. merci d'exister rivières d'amour. je me suis assise sous un saule pour manger mes biscuits à l'avoine et j'ai tendu le bras pour toucher ses branches poussées vers moi par la brise, persuadée qu'elles le faisaient de leur propre volonté et qu'elles voulaient vraiment me toucher. j'ai marché le long de la rivière pendant un moment, longé le chateau (bof) jusqu'au petit port dont j'ai fait deux fois le tour en plein soleil parce que je savais plus où aller et j'arrêtais pas de changer d'avis. j'étais de nouveau la fille confuse, totalement paumée (sie laufen da verwirrt rum). la fille qui sait pas ce qu'elle veut. j'ai traversé trois fois le même pont avant de me décider à juste retourner m'assoir sous le saule pour attendre le prochain train vers berlin parce que j'avais trop chaud pour faire quoique ce soit, me maudissant pour mes décisions à la con.
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En ce moment je suis en apnée examens de l'ado examens des patients parents stressés. L'ado m'a demandé de l'aide pour étudier alors j'ai un peu aménagé mes horaires. Je culpabilise toujours de le laisser se débrouiller pendant que je m'occupe de la réussite de mes patients, parfois pour les mêmes cours.
Du coup pour l'instant ma vie m'emmerde un peu. Ses cours sont chiants je hais la chimie encore plus que quand j'étais moi-même à l'école. C'est fou comme les études ne me manquent pas, alors qu'aujourd'hui je saute sur les formations que je trouve parce que j'ai toujours besoin d'apprendre. Mais les trucs scolaires ohlala non.
Il fait chaud depuis des semaines, il fait clair tôt et les chats me réveillent à 4h30, après quoi je comate à peine. J'ai envie de vacances mais ça me stresse de tout laisser en plan. Façon cette année on fait des travaux à la maison et à l'appartement et donc pas de vacances.
J'ai relu ce matin une partie de ce que j'avais écrit pendant le city-trip en Italie l'année dernière. C'était tellement bien et tellement stressant et tellement éprouvant en même temps. Mais tellement bien. Être dans des endroits si grandioses mais vivre dans le van les uns sur les autres. Ces vacances me laissent dans l'ambiguïté. Les montagnes me manquent. L'idéal serait d'y aller seule et l'homme garde les chats et l'ado et la maison. J'ai zéro énergie pour rouler 14h de toutes façons encore moins seule. Y aller en train peut-être. J'ai envie de voyager loin et seule et être dans un endroit silencieux, frais et confortable voilà voilà.
Ce qui fonctionne le mieux en ce moment, bizarrement c'est mon couple. Je ne sais pas si ça veut dire que tout le reste est absolument pourri ou si on a fait des progrès. Bon, on a fait des progrès. On fait régime ensemble, il est assez investi alors il réfléchit à des repas, il prépare la liste des courses, c'est une charge mentale en moins. On a trouvé un moyen relativement ludique de composer nos repas en fonction de la teneur en protéines, lipides, glucides et fibres et manifestement, ça fonctionne.
J'ai 7,5 kg de moins qu'il y a quelques semaines, et je ne sais pas trop appréhender mon corps. En vrai ça va, j'ai gardé ma poitrine ça m'effrayait de la perdre, et je flotte dans mes vêtements, j'ai le ventre assez plat merci les abdos. Je déteste toujours autant mon reflet mais ça c'est une autre histoire. Mais une petite voix me dit que physiquement, je me sentais davantage moi-même avec des formes plus généreuses. Je ne me plaisais pas, je ne me plairai jamais et je dois me fier à d'autres yeux, mais je me sentais plus en phase avec qui je suis et comment je veux qu'on me regarde.
Mais j'ai aussi choisi d'être trapéziste et concrètement on galère moins avec un corps athlétique qu'avec un corps pulpeux donc voilà.
Côté lecture, je n'ai pas trop le temps et quand j'ai le temps je tiens trois pages du coup je lis 1Q84 de Murakami parce que l'histoire est facile à suivre et il y a peu de personnages. Enfin tout ce quotidien chiant et harassant fait bien baisser mes stats en lecture dommage dommage.
Je comptais faire un level 10 mais de 1 j'ai la flemme et de 2 le mois de juin m'empêche d'être objective tellement ce mois est peniiiiible, donc je vais m'abstenir et attendre d'avoir l'esprit plus clair.
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Chapitre 5, "Peur de rien !", dans lequel Aurélie et Oliver se castagnent
11 septembre 2022, 8 heures 21, salle de métamorphose, PDV Aurélie Becker.
Grommelle, grommelle, grommelle. (Ouais décidément J’ADORAIS ce verbe) Et ce cours qui n'en finit pas. Grommelle, grommelle, grommelle. Et ce fichu bal de rentrée général dans deux jours. Grommelle, grommelle, grommelle. Et ce satané Bol qui a été ensorcelé par ces démons de jumeaux Parrish pour me faire passer la plus minable soirée de ma vie entière. Grommelle, grommelle, grommelle. Et ce cours qui n'en finit pas. Je l'ai déjà dit ? Pardon.
Hier soir, McGonagall a parlé pendant trente-deux minutes onze secondes sans s'arrêter. C'est beaucoup. Elle explose son propre record, qui est de vingt-neuf minutes cinquante-cinq secondes d'affilée. Oh, pitié, enlevez-moi cet air ahuri de votre visage et, pour l'amour du ciel, ne me dites pas que vous n'avez jamais égrené les secondes lorsque quelqu'un vous faisait la morale. De toute façon, je ne vous croirais pas. Il n'y a que deux personnes au monde qui ne l'ont jamais fait, et ces personnes ne sont pas des joyeux drilles : Oliver Ruewen et Lilas Ames. Alias le parfait couple, ennuyeux à mourir. Sauf qu'ils ne sont pas en couple.
(« Pour l’amour du ciel”, “de joyeux drilles »… Aurélie a 80 ans ou quoi ?? Et comment elle fait pour compter ? Elle a une montre ? Aurélie Becker possède une montre ???)
- Miss Becker !
Voilà qu'on m'interrompt encore alors que je suis plongée dans mes pensées ! Ce que cela peut m'agacer, des fois (tout le temps) ! (OHLALA L’HEROINE DE FANFICTION WATTPAD)
- Oui ?
- Puis-je vous rappeler quelques petites choses ? me questionne ma professeure de métamorphose, Emma Callidus.
- Allez-y...
Je me suis retenue de lui dire "si ça peut vous faire plaisir...". (Wouloulou qu’est-ce-qu’elle est sassy)
- Premièrement, nous sommes en cours, et en cours, il faut écouter. Deuxièmement, votre insolence et votre effronterie commence sérieusement à me taper sur les nerfs, et je ne suis pas la seule. (genre ok en général mais là elle était juste distraite) Troisièmement, ce n'est pas parce que votre particularité vous dispense d'exercer la métamorphose pratique que vous devez en plus vous croire au-dessus de faire vos devoirs. (D’où le fait d’être Née-Animagus lui donne le pouvoir de réussir tous les sorts de métamorphose ??? mdr)
Hébétée, je levai les yeux vers la directrice des Serpentard. La colère monta en moi, irrépressible. Je fermai les yeux et m'envolai par la fenêtre, transformée en Phénix. (Euh je euh je quoi) J'entendis les élèves crier (pourtant, tout le monde ou presque connaissait ma particularité...) et la prof m'avertir que ce sera mon premier avertissement.
Excusez mon langage vulgaire, mais je n'en ai absolument rien à secouer. (OHALAAAALAAAAA C’ÉTAIT TELLEMENT VULGAIRE) Certains (comme Ruewen) pensent que je suis irrespectueuse, mais c'est faux. Simplement, j'ai du mal à m'empêcher de dire ce que je pense, c'est comme ça, je suis quelqu'un de franc et d'honnête. Et d'incorrigiblement bavard, aussi. On ne se refait pas. (jE sUiS pAs UnE cOnNaSsE jE sUiS jUsTe FrAnChE)
Pendant que je plane au-dessus du château, je repense à ce que m'a dit Ruewen, hier : .Deathly Hallow, en recrutant ses Mangemorts, va briser des familles ! Des parents vont partir rejoindre le Clan de l'Ombre, et l'étau se resserera autour de leurs enfants ! Rejoindre l'Ombre ou mourir ! Ces familles sont maudites depuis le jour où la Marque des Ténèbres est apparue que le bras d'un de ses membres ! Depuis ce jour, tous les autres sont... Condamnés. Tu n'es qu'une sans-coeur complètement tarée, fi-fille à sa maman qui n'a jamais connu la douleur !
(Miam le copié collé)
C'est bien mal me connaître, mon p'tit Ruewen. Personne ne me connaît vraiment. Sauf peut-être Poema, ma meilleure amie. Que dis-je, ma soeur de coeur. Poema a ce don (en plus de celui des bois) qu'elle voit au-delà des apparences. Elle est la seule à savoir que lorsque je ris, je ne suis pas forcément heureuse. (AHLALA QUEL DON INCROYABLE ! Genre c’est la SEULE personne de tout l’entourage d’Aurélie à s’intéresser à ses émotions ?? lol) Et je ris souvent.
Mon problème ? J'ai les yeux bleus. Non, je plaisante, je plaisante souvent pour éviter d'affronter les problèmes, les fuir lâchement, cacher ma peur et mes émotions sous une bonne couche d'humour. On appelle ça du cynisme, moi j'appelle ça mon arme de défense. Une émotion pour m'empêcher d'en ressentir une autre ; c'est comme ça que je fonctionne depuis toujours et pour toujours. (Oui d’accord. Mais euh. C’était pas drôle en fait. Don’t be such a fucking pick me girl.)
Je suis d'une sensibilité à fleur de peau, en partie à cause de mon don (ma malédiction) d'empathe. Les émotions des autres, toute ma vie, m'ont empêchée de vivre les miennes pleinement. (Si tu le dis.) Je m'accroche à tous les instants de bonheur que je trouve, j'en crée parfois, pour me faire une sorte de réserve en cas de coup dur.
Mon problème, c'est que je ressemble à mon père. Ce père sans nom, sans visage, qui me hante et me poursuit. Car il est en moi. J'ai essayé de l'en faire sortir (EXORCISME), mais il fait partie de moi et aller à l'encontre de cette évidence revient à renier ma personnalité. Rebelle, insolente, incorrigible, totalement imparfaite... Je me demande quel genre d'homme était mon père. Un farceur, sans aucun doute, s'il me ressemble. Il possédait sans doute un grand courage, car le Choixpeau m'a dit qu'il se souvenait l'avoir envoyé à Gryffondor sans hésitation. Un coeur aussi pur que son sang. (Hein quoi ?? Mais qui dit ça ???) Il voulait m'aider à réaliser le même parcours, à marcher sur ses traces, mais j'ai refusé. Ce destin qui était celui de mon père ne m'appartenait pas, et si c'était le cas, cela m'éloignerait encore plus de ma mère, mon opposé parfait.
Ma mère, Anna Becker, Serdaigle Née-Moldue. Et mon père, Machin Chose, Gryffondor de Sang-Pur. C'est les seules choses que je sais de mes parents, pourtant je vis avec ma mère depuis toujours. Le semblant d'attention qu'elle me donne, j'y ai droit lorsqu'elle me rend une copie (le plus souvent brillante ou désastreuse, ça dépend de mes humeurs) en cours de sortilèges. Eh oui, ma mère est professeur à Poudlard, et directrice de ma maison. Je n'avais pas pensé à cela lorsque j'ai mentalement supplié le Choixpeau de m'envoyer à Serdaigle, pour la rendre fière de moi, elle qui me semble si inaccessible avec ses cheveux blonds parfaits et sa posture toujours majestueuse. (C’est si différent maintenant. Aurélie version actuelle a abandonné depuis longtemps l’idée de plaire à sa mère. Et le Choixpeau ne fait pas des miracles : Aurélie est une Gryffondor, profondément, donc elle va à Gryffondor. C’est pas une machine à exaucer les souhaits.)
Mais voilà que ce sadique de professeur Lenoir brise mes rêves et mes espoirs - que ma mère se voie en moi et qu'elle me LAISSE TRANQUILLE A LA FIN !!! Hum. Désolée, je m'emporte. (MAIS MEUF tu t’en doutais pas que tu n’étais pas vraiment de Serdaigle ? Ta personnalité ?? Non ???)
Je me pose et me retransforme. Je me laisse choir (OK la bourge) sur l'herbe douce et me prend la tête entre les mains, lorsque je ressens l'énergie de mon pire ennemi. (MADAME IRMA)
- Ne me dis pas que t'existes encore, toi, grommelais-je sans bouger.
Pas de réponse. Je lève la tête. Il est à vingt mètres de moi, dans la même position. Une vague de tristesse me fait tressaillir. Je m'énerve et m'avance vers lui les poings serrés.
- T'es pas capable de te contrôler ou quoi ?! Je ressens tes émotions depuis là-bas, fis-je avec un signe du bras, mais il ne me regardait pas.
Pas de réaction.
- Qu'est-ce-qui t'arrive ?! Ta maman t'a pas appris à répondre aux gens quand ils te parlent ?! le provoquais-je.
- NE ME PARLE PAS DE MA MERE ! hurla-t-il en me fuyant. (OHLALAAAAAA MOMMY ISSUES…)
OK... ai-je le temps de penser avant de tomber à terre.
Mon ventre se tordit, ma tête fut comme serrée dans un étau, et une douleur indescriptible s'empara de moi. J'eus envie de me jeter dans le lac pour qu'elle disparaisse. C'était intenable. C'était ce que ressentait Ruewen... (Soupir)
Je poussai un hurlement de douleur, qui le fit se retourner. Je m'efforçais de rester consciente. Puis la vague s'éloigna aussi soudainement qu'elle est venue. (Ah ok) Je haletais. J'ouvris les yeux, qui rencontrèrent ceux de Ruewen. Je me mis debout malgré ma faiblesse. (Soupir, soupir, soupir)
- On n'a pas idée d'être aussi malheureux ! m'écriais-je, bras levés, avant de me rendre compte de ce que je venais de dire. (GROS SOUPIR. ENORME SOUPIR.)
Je laissais retomber mes bras. Le mot "désolée" me brûlait les lèvres, mais n'arrivait pas à les franchir.
- Je... Je... Euh... Dé...
- C'est si dur pour toi de t'excuser, se moqua-t-il. Je pensais que c'était juste de la mauvaise volonté, mais t'y arrives vraiment pas en fait.
- Excuse-moi, mais je ressens une si forte tristesse que je n'arrive pas à prendre ton ironie lamentable au premier degré, répliquais-je du tac au tac. Je suis télépathe, mais je me suis fixé une règle : ne jamais lire dans les pensées des autres qu'en cas d'absolue nécessité. (Wow she’s such a morally perfect angel) Alors... Dis-moi.
- T'en as rien à foutre de toute façon. Attends, télépathe ? Tu ne cesseras donc jamais de...
- Faire mon intéressante ? Non.
- Je voulais plutôt dire "m'étonner", mais si tu insistes...
Son aura me confirma ses dires. Il était sincère. J'en apprendrais décidément tous les jours.
- Je fais aussi de la télékinésie, si ça t'intéresse. (NON ! NON ! ARRETE MAINTENANT !! Putain, je me demande vraiment à quel moment je me suis dit « on va lui donner QUATRE pouvoirs uniques, surpuissants et absolument pas explicables dans l’univers HP.)
- Tout ce qui te concerne ne m'intéresse pas, Becker.
- C'est ma réplique, ça.
Il me sourit. Il n'a pas de fossettes. C'est dommage. (C’est quoi ce… C’est quoi cette réflexion à deux balles ???? Mdrrr ça se voyait trop que j’essayais d’être originale parce que généralement dans les fanfictions, il y a toujours ce moment où le mec a des fossettes et c’est trop mignon.)
- C'est quoi ton problème avec ta mère ?
- Et toi, c'est quoi ton problème avec la tienne ?
Je restai sans voix. Il avait... !
Deviné...
- Ca ne te regarde pas, décidais-je.
- Toi non plus.
Je haussai les épaules.
- Tu me vois donc obligée de pénétrer dans ton esprit...
Je fermais les yeux et fis semblant de m'apprêter à lire ses pensées. (Oh le côté Serpentard)
- T'es folle, Becker ! Arrête ça tout de suite ! Ma mère est une Mangemorte, OK ?! Elle l'est depuis ma naissance, et même avant. Elle a rejoint le Clan de l'Ombre, j'y serais forcé aussi plus tard. (Ah bon ??? Mais d’où ???) Elle m'a trahi et elle a trahi toute ma famille, c'est bon là, t'es contente ?!
Je restai sans voix et renforçais mon bouclier. Des bribes d'émotions me parvinrent quand même, c'est incroyable ce qu'elles sont puissantes. Je n'ai jamais vu ça, et à présent je comprends pourquoi...
Je m'approchais de lui, gênée, et lui avouai :
- Je n'ai pas pénétré ton esprit et ne le ferais jamais. C'est terrible ce qui arrive à ta famille. Désolée...
Cette fois-ci, je n'avais eu aucun mal à prononcer ce dernier mot.
- T'es jamais en cours, toi, donc ? On t'a encore virée ?
Pffff ! Exagération totale.
- Non ! je proteste. Je me suis... disons, envolée.
- Envolée ? répète Ruewen.
- T'es au courant de rien ou quoi ? (Mais meuf t’es pas le centre du monde)
- De quoi ?
- Je suis Née-Animagus.
- Animagus ? A ton âge ?
- Née-Animagus, crétin. Je suis née avec le don de me transformer en Phénix.
- En Phénix ? Pas en petit lapin mignon ? (Ces moqueries à deux balles, vraiment, j’en ai marre. Ils alternent entre être hyper insultants, fondamentalement méchants pour rien, et se disputer comme des gamins.)
Mon Patronus était un lapin.
- Non, en Phénix, débile, Phéééé.... Niiiiix...
- J'ai compris.
- Quoi, tu ne me crois pas ?! Tu veux une démo, peut-être ?
- Non merci, Miss Superwoman.
- Gna gna gna.
Je haussai les épaules.
- La prof a dit que j'étais insolente, bla bla, que je n'écoutais rien et me fichais de tout, bla, bla.
- Ce n'est pas totalement faux, si ?
- C'est absolument, complètement et affligemment faux ! le contredis-je en agitant les bras comme lorsque je vole. Au contraire, je ne me fiche de rien ! Tout me bouleverse, le désavantage d'être empa...
Je me rends soudain compte que c'est moi qui parle. (CHRISSY WAKE UP) Je m'interromps immédiatement, mortifiée.
- Oublie, Ruewen. Oublie immédiatement tout ce que je viens de te dire avant que je cède à la tentation d'utiliser une potion d'Amnésie, ordonnais-je avec un regard dur. (Mais juste assume, merde)
Un peu surpris, il rétorque simplement :
- Tu ne sais pas les faire. (Rigolo)
Pas faux...
PDV externe.
- Ollichou ! Tu es là ? (ça commence mal.)
Ginger Campbell fronça les sourcils. Où était-il donc passé ? Pas à la bibliothèque, ni à la salle commune de Gryffondor. Mais alors, où ?
- Ollichou ?
La jeune Poufsouffle attrapa son écharpe rayée jaune et noir et sortit par un passage secret. Elle reserra (je me relisais pas ou quoi ??) les pans de sa cape autour d'elle pour se réchauffer. Ginger était frileuse, et en ce début septembre, elle regretta de ne pas avoir mis des gants.
Elle déambula ainsi, combattant le vent (uniquement dans sa tête, car ce n'était qu'une légère brise qui soufflait sur le parc de Poudlard) pendant quelques minutes, en appelant : "Ollie-chou-u-u-u-uuu !" continuellement. Elle finit par apercevoir une silhouette, accroupie près du lac. Non... Deux silhouettes. Des cheveux bruns en bataille et... des boucles blondes. Ce ne serait quand même pas...
- Aurélie Becker, souffla-t-elle, et la chaleur brûlante de la colère chassa sa sensation de froid.
Elle s'avança comme une Chauve-Furie et hurla :
- Ollichou ! Qu'est-ce-que tu fous avec elle ?!
- Ohlà, du calme, blondinette, essaya de la calmer Aurélie en fronçant un seul sourcil (une autre particularité chez elle – MAIS TOUT LE MONDE SAIT FRONCER UN SEUL SOURCIL PUTAIN STOP AVEC CE VIBE MARY SUE). Le jour où je voudrais te le piquer, ton Ollichou, il pleuvra des Scroutts à Pétard.
Ginger ne se calmait pas. Elle éclata en sanglots. (Wow… Elle va bien ?) Aurélie ne cilla pas. Oliver lui jeta un coup d'oeil embêté. Même pas en colère. Juste embêté.
- Ginger...
- Tu ne m'as pas appelée Ginny !
- Euh... Ginny...
- Non, c'est trop tard ! Fais des câlinous à l'autre blondasse si ça peut te faire plaisir, mais entre nous, c'est ter-mi-né !
Mais woah… C’était la scène de rupture la plus insupportable, simpliste et pathétique de l’Histoire de l’Univers. Quelle image des femmes amoureuses j’avais ??
Elle partit en courant. Aurélie ouvrit la bouche, puis la referma.
- Merci, dit Oliver.
- Merci ? répéta la jeune Serdaigle, perplexe.
- Elle me soûlait... Gna gnaaaa, Ollichou... l'imita Ruewen moqueusement. (Ben pourquoi ne pas l’avoir quittée ?? Ou ne PAS être sorti avec elle ? VU QUE TU L’AIMAIS PAS ??? C’est abordé comme si c’était un sujet tellement osef, mais il a eu une relation amoureuse avec une meuf qu’il aimait pas, juste pour noyer ses sentiments pour Aurélie qui sont pas des sentiments encore, juste, il aime son parfum… et c’est elle qui est dépeinte comme la folle qui surréagit ??)
- Pas faux. Ah, ben de rien alors.
- Hé, ça te dit que l'on conclue un pacte ?
- Un pacte ?
- Bon, Becker, t'arrêtes de répéter tout ce que je dis ? Un pacte, celui d'être copains comme cochons le soir du bal, le 13 septembre. Ca éviterait d'apporter aux jumeaux la satisfaction de nous voir passer une mauvaise soirée.
Aurélie garda la silence pour réfléchir.
- D'accord. BFF pour un soir. Ca me va.
Elle tendit la main pour sceller le pacte, mais l'enleva aussitôt. Oliver secoua la tête, ironique.
- Ouais, t'as raison, on n'est pas encore le 13 septembre. (On est pas encore le 13 ???? Ca va être long putain.)
Ravie de voir qu’ils peuvent être matures une fois toutes les 45 pleines lunes.
~
13 septembre 2022, 20 heures 28, Grande Salle, PDV externe.
- Ca va, tu n'es pas affreusement laide, lâcha Oliver Ruewen du bout des lèvres.
En vérité, Aurélie Becker était ravissante. Sa robe était de la même couleur que le bleu de ses yeux, un bleu myosotis. Elle lui arrivait aux genoux. De petits sequins d'or lui pendaient dans son dos, recouvert de dentelle bleue. Comme bijoux, elle avait mis une simple chaîne avec son prénom et des boucles d'oreilles, tout cela en or. Ou en toc. Elle n'était pas près de le dire et, de toute façon, elle ne savait pas les distinguer. Elle n'était pas maquillée, comme à son habitude. (SHE’S NOT LIKE OTHER GIRLS)
Sur le chemin de la Grande Salle, dans les escaliers fous, comme on les appelait à Poudlard, il avait croisé Ginger, avec une robe dorée et brillante comme de l'or. Sa bouche était rouge vif, et ses yeux étaient maquillés en vert foncé. Ses cils, enduits de mascara, avaient l'air de mouches qui papillonnaient. (La comparaison tellement stupide alors que Ginger n’était même pas une rivale…) C'était impossible en soi, mais Ginger était assez étonnante dans son genre. (Hein ???)
Diana Rosewood, sans mauvais jeu de mots, était habillée comme une princesse, avec une robe courte et rouge. (Parce que C’EST une princesse, vous avez compris ? hahahahahaa…) Ses longs cheveux blonds était retenus en un chignon haut et flou, elle parassait (RELIS-TOI) tout droit sortie d'une pub pour la marque moldue Chanel.
Poema avait enfilé une robe aux couleurs de sa maison. Ses cheveux châtains avaient des reflets caramel à la lueur des bougies, ils étaient lâchés avec un naturel carastéristique (RELIS-TOI) de la jeune Poufsouffle.
Estelle avait enfilé une petite robe noire qui la changeait du tout au tout ; ses boucles rousses étaient pour une fois coiffées. Elle jetait à Mike, lequel avait enfilé en toute simplicité un jean, une chemise blanche et sa cravate d'uniforme, des regards énamourés.
Comme à son habitude, la soeur jumelle de Mike en avait fait des tonnes : maquillage voyant, bouche rose nacrée, fard bleu marine et argent, et robe de couleur - devinez - lilas.
Les jumeaux avaient mis la même tenue, histoire qu'on les confonde - ils aimaient bien embêter leur monde. Pantalon noir, chemise rouge aux couleurs de Gryffondor. Avec le prénom de l'autre écrit sur la main. Bien sûr. (Ils me font rire.)
Andy avait fini par inviter Minna pour le bal. Celle-ci portait évidemment une robe violette (sa couleur préférée) brodée d'argent. Ses cheveux étaient tressés, et Andy semblait complètement accro. Amy avait bien sûr décliné l'offre de Karl, celle de l'accompagner audit bal (pour être plus vulgaire, elle lui a mis un beau râteau). Amy était sublime dans sa robe verte, c'était l'une des seules filles de septième année qui marchait avec des talons aiguilles à la perfection. Le prestige de la Serpentarde (On n’accorde pas. Les noms. Des maisons.) faisait des ravages, en particulier chez Karl Parrish. Oliver se devait d'être honnêtre envers son ami, aussi l'avertit-il qu'il avait un peu de bave, là, sur le menton... (Beurk. Calme tes hormones, Karl.)
- Non, le contredit Karl en s'essuyant promptement. Alors, elle est là, ta cavalière ?
Oliver le fusilla du regard.
- Elle ne le serait pas si ces messieurs (il indiqua Andy d'un mouvement de tête, puis son jumeau) n'avaient pas pour hobby de faire chier les gens.
- Oh, ça vaaa, et puis je croyais que vous aviez conclu un pacte pour arrêter de vous détester ?
- Qui t'a dit ça ?
- J'ai mes sources à la table des Serdaigle.
- Mike Ames ?
- Dans le mille. Alors ?
- Je n'ai pas conclu un pacte avec Becker pour qu'on arrête de se détester, mais pour qu'on fasse semblant, nuança Ruewen en haussant les épaules.
- Si tu n'es pas son pote pour ce soir, c'est pour qui que tu t'es fait aussi beau ? (Parce que… c’est un humain décent ??)
Oliver le regarda d'un air ahuri, et s'abstint de répondre. Il avait enfilé une chemise bleue et un pantalon anthracite à la va-vite. Il haussa les épaules et reporta son attention sur un lustre.
- Tu vas pas lui dire salut ?
- Faut d'abord qu'elle explique à ses perruches notre pitit pacte. (A CE POINT ?? Mais ils vont juste… se parler comme 2 personnes matures ?)
- Ah... (CETTE LIGNE DE DIALOGUE EST INUTILE)
Aurélie arriva vers les deux garçons, en Converse. (SHE’S SO NOT LIKE OTHER GIRLS)
- Salut les cons, quelle belle soirée !
Oliver ouvrit la bouche... Et se ravisa. Il parvint à sourire après un gros effort.
- Salut Beck...
Il fit une grimace de dégoût très peu masquée avant de rectifier :
- Aurélie. (Pfffff je vais loin…)
- Salut, Ruewen. Pardon, Oliver. Sérieux, c'est quoi ce prénom ?! Heureusement que t'es pas le frère de Poema !
Oliver ravala son envie d'en finir et parvint à la regarder d'un air perplexe.
- Hein ?
- Ben... Oliver Ollivander.
Aurélie rit. Il leva les yeux au ciel. Il n'allait pas y arriver.
- Si j'étais le frère de ta perruche, tu...
- Te serais tué, et je n'aurais pas eu l'immense bonheur de te connaître.
- Becker, 'tain, fais plus jamais ça !
- Faire quoi ?!
- Lire dans mes pensées, là, ça soûle, ça devient limite gênant, en fait !
- Môsieur Ruewen est gêné ? Je te l'ai dit, je te connais, je n'ai pas besoin d'entrer dans ton esprit régugnant pour deviner les piètres réparties que tu vas me balancer dans la minute.
- Hé, vous êtes pas censés être amis jusqu'à demain ? intervint Karl.
- A minuit, je te trucide, promit Oliver.
- Rendez-vous à minuit, alors ! le provoqua son ennemie, glaciale.
Ils s'entreregardèrent et se défièrent silencieusement. Puis Karl tenta de détendre l'atmosphère.
- Vous êtes a-mis ce soir...
- FERME-LA ! ordonna Ruewen. C'est par ta faute qu'on est obligés de copiner pour danser ensemble à... Oh non. Je devrais la toucher. (Mais wesh…)
- Si tu savais combien de mecs en rêvent ! ironisa Aurélie. (MAIS QUI ??? QUI ???? PERSONNE N’A JAMAIS CRUSHE SUR TOI AURELIE CALME TOI)
- Je dirais entre zéro et... zéro et demi. J'ai bon ?
- Zéro trois quarts.
- Tsss. (Trop drôle.)
- Laisse tomber, on est obligés d'ouvrir le "bal" (Aurélie fit des guillemets avec ses doigts avec un air moqueur)...
- Autant y aller tout de suite, chère amie, parce qu'avec toi on est toujours en retard ?
- On ? Je croyais que tu étais Mr Parfait ?!
- Tu !
Aurélie haussa les épaules en soupirant.
- On est amis, OK..? On se crêpera le chignon à minuit. (C’EST TELLEMENT CON CE RESSORT SCENARISTIQUE DU OUI ON S’OBLIGE A ETRE POTES GENRE OIERGEOGJRK)
Oliver ne put s'empêcher de rire (Se crêper le chigon ? Non mais quelle expression ringarde ! se dit-il. Qui l'utilise de nos jours à part Becker ?!), (il a raison, c’est une mamie) et Aurélie trouva qu'il serait limite potable s'il souriait de temps en temps. C'en était de même pour la plupart des gens, ainsi la jeune Serdaigle aimait à faire des blagues pour détendre leurs visages et ressentir ainsi des émotions positives. (La description hyper scientifique d’un SOURIRE t’sais) Si son pouvoir d'empathie pouvait lui être bénéfique, elle n'allait pas s'en priver. Ressentir les émotions des autres la vidait de l'intérieur, ou plutôt la remplissait de telle façon à ce qu'elle ne puisse plus ressentir les siennes. En quelque sorte, cela avantageait la jeune fille. (Va chez un psy Aurélie. Et btw, c’est tellement cliché.)
Oliver, lui, s'interrogeait : comment parvenait-elle à rire tout le temps, à prendre les choses du bon côté, à essayer d'aider les autres à tout prix, de faire ce qu'elle voulait quand elle voulait. Cette liberté d'agir et de pensée, chez la Serdaigle, intriguait le jeune homme. Il n'avait aucun don, mais sentait cette aura purement Gryffondor qui émanait d'elle à chacun de ses actes ou paroles. (C’est tous des Madame Irma.) Qui en général étaient dans la continuité les uns des autres. Sa dextérité en vol sur balai (Aurélie est une merde en vol sur balai, trop maladroite), ses qualités d'attrapeuse (MDR) comme son enthousiasme de commentatrice. Et ce, qu'il pleuve, neige, vente ou simplement fasse beau. Son énergie, tout simplement. (Marry her already, à quoi ça sert de faire des tartines en prétendant qu’ils se détestent ??)
La musique éclata après un discours de la directrice (que peu avaient enteud (RELIIIIIIIIIIS-TOI) ou seulement écouté), par on-ne-sait-quel sort. Une musique country. Les couples désignés par le Bol il y a deux jours coururent presque (dans certains cas, littéralement) en centre de la Grande Salle (les tables avaient été poussées après le repas des élèves pour un gain de place) et commencèrent à danser. Une jeune fille de cinquième année à Gryffondor dansait d'un pied sur l'autre en s'écriant : "Mes origines ! Mes origines !" Hum. (KNZRMIKRGNKEJE QUI FAIT CA ??? STOP)
- Elle s'appelle Cheyenne White, a confié Karl, et elle est toujours comme ça. Bon, allez-y, vous êtes obligés. Et meilleurs amis.
- Meilleurs, on ne va quand même pas pousser, mais c'est dur ! protesta Aurélie.
- Pour une fois, je suis d'accord avec toi, Becker. Aurélie, se corrigea le Gryffondor de mauvaise grâce.
Ils s'approchèrent avec une démarche gênée "en crabe", en marchant sur le côté. Ils échangèrent un regard las.
- Contrôle tes émotions, grosse brute mentale, inventa Aurélie en lui tendant la main. Je ne tiens pas à mourir parce que monsieur a une vie de merde. (Ca donne des « Camélia tes parents ne t’aiment pas » vibes)
Elle baissa les yeux.
- Euh... Scuse.
- Ca fait longtemps (depuis que je te connais, en fait) que j'ai appris que tout ce qui sortait de ta bouche était du mytho, Becker.
- Moi aussi je t'aime. Allez, viens, on va se foutre la honte en public. (Vous allez DANSER, du calme)
- Cool ! s'écria Oliver, un grand sourire aux lèvres.
Aurélie sourit. Il baissa les yeux vers la main blanche (c’est peut-être inutile de préciser) de la jeune Serdaigle et l'attrapa à contrecoeur. Puis ils se regardèrent, esquissèrent une moue dégoûtée et bizarrement similaire, puis soupirèrent... et allèrent danser.
Bien sûr, ils ne s'éclataient pas autant qu'ils l'auraient voulu étant séparés, mais ils dansaient. Certains les pointaient du doigt, d'autres s'imaginaient des histoires, d'autres prenaient des photos (mais ceux-ci étaient rares). Puis, la danse s'est achevée, et les deux meilleurs ennemis ont rejoint le buffet. Plus question de danser ensemble, ça non ! Ils avaient leur fierté, et leur réputation... Une réputation à tenir. (Mais je… je croyais que le contrat magique les forçait à participer à toutes les danses.. ??)
Au bout de quelques danses que les deux jeunes gens observèrent de loin, Aurélie leva la tête et demanda :
- On va pas se faire la tête toute la soirée ?
- On se fait la tête depuis six ans, Becker, vas pas me dire que tu t'ennuies, soupira Oliver en reposant son verre de jus de citrouille d'un geste désinvolte. (Ben littéralement… stop…)
- Si.
Un silence. Enfin, pas vraiment. La musique résonnait. C'était la chanson préférée de la jeune fille. Son nom était : "We're Ravenclaws".
7am waking up in the dorm rooms
Putting on my robes
Gotta go downstairs
Here coms an owl
Gotta have my mail
- Ce bal était censé être cool. Au lieu de ça, je me retrouve coincée avec... un coincé, justement, marmonna Aurélie pour elle-même. MAIS TU PEUX DANSER TOUTE SEULE DU COUP OU PAS ??? JE COMPRENDS PLUS RIEN !!!
Oliver ne réagit pas. Il semblait perdu dans ses pensées. Aurélie sentit de la tristesse. (Show don’t tell putain. J’ai l’impression que son don d’empathie est juste un moyen d’éviter de décrire les personnages et leurs émotions, par flemme.)
- Ca ne va pas, toi, affirma-t-elle.
Il lui décrocha un coup d'oeil étonné, puis s'insurgea :
- Lâche-moi, Miss Empathe, et vas te remaquiller. (Sexiste)
- Je ne suis pas maquillée, crétin.
- Une énième preuve que t'es bizarre. (SEXISTE)
- Je l'assume.
- C'est bien la seule chose que tu assumes !
- Ca veut dire quoi, ça ?!
- T'es tellement transparente, Becker. Mademoiselle Gryffondor-dans-l'âme voulait aller dans la maison des intellos pour faire plaisir à sa môman ! (MAIS QUEL RAPPORT ? ET POURQUOI IL L’AGRESSE COMME CA ??)
La colère monta en Aurélie comme un poison. Elle la sentait presque, brûlante, remontant ses veines et ses artères, faire pulser son coeur et rougir ses joues. Ses mains se mirent à trembler, et pour parler scentifiquement, sa température corporelle augmenta brusquement. (On sent le cours de SVT de 4ème sur le cœur là) Il lui sembla que le déluge brûlant emportait son coeur. C'était rare pour elle de ressentir ses propres émotions avec une telle puissance. Sans vraiment s'en rendre compte, elle hurla, rugit plutôt. Son cri fut couvert par la musique, aussi personne ne se douta de l'orage intérieur se déroulant en la jeune fille. Les larmes lui montèrent aux yeux, elle tenta de les retenir mais ses digues explosèrent. Les élèves ne remarquèrent vraiment la colère de la Serdaigle lorsque tous les objets de la pièce se mirent à léviter, puis à se fracasser les uns contre les autres. (Coucou Eleven) Aurélie essayait désespérément de retenir cette vague, qui à cause de son pouvoir d'empathe, déferlait d'elle au "monde extérieur". Elle attrapa un verre et le balança contre un mur. Oliver, stupéfié, recula d'un pas. Aurélie s'approcha de lui, les yeux brillant de colère. Le feu qui y brûlait étonna le jeune homme au possible. Il se retrouva à terre, le nez en sang, avant d'avoir eu le temps de dire "Quidditch". Puis la jeune fille furieuse quitta la Grande Salle. La musique résonnait toujours. Persistante.
(Ben oui elle va pas s’arrêter parce que Miss Becker est vénère)
11 septembre 2022, 8 heures 21, salle de métamorphose, PDV Aurélie Becker.
Grommelle, grommelle, grommelle. (Ouais décidément J’ADORAIS ce verbe) Et ce cours qui n'en finit pas. Grommelle, grommelle, grommelle. Et ce fichu bal de rentrée général dans deux jours. Grommelle, grommelle, grommelle. Et ce satané Bol qui a été ensorcelé par ces démons de jumeaux Parrish pour me faire passer la plus minable soirée de ma vie entière. Grommelle, grommelle, grommelle. Et ce cours qui n'en finit pas. Je l'ai déjà dit ? Pardon.
Hier soir, McGonagall a parlé pendant trente-deux minutes onze secondes sans s'arrêter. C'est beaucoup. Elle explose son propre record, qui est de vingt-neuf minutes cinquante-cinq secondes d'affilée. Oh, pitié, enlevez-moi cet air ahuri de votre visage et, pour l'amour du ciel, ne me dites pas que vous n'avez jamais égrené les secondes lorsque quelqu'un vous faisait la morale. De toute façon, je ne vous croirais pas. Il n'y a que deux personnes au monde qui ne l'ont jamais fait, et ces personnes ne sont pas des joyeux drilles : Oliver Ruewen et Lilas Ames. Alias le parfait couple, ennuyeux à mourir. Sauf qu'ils ne sont pas en couple.
(« Pour l’amour du ciel”, “de joyeux drilles »… Aurélie a 80 ans ou quoi ?? Et comment elle fait pour compter ? Elle a une montre ? Aurélie Becker possède une montre ???)
- Miss Becker !
Voilà qu'on m'interrompt encore alors que je suis plongée dans mes pensées ! Ce que cela peut m'agacer, des fois (tout le temps) ! (OHLALA L’HEROINE DE FANFICTION WATTPAD)
- Oui ?
- Puis-je vous rappeler quelques petites choses ? me questionne ma professeure de métamorphose, Emma Callidus.
- Allez-y...
Je me suis retenue de lui dire "si ça peut vous faire plaisir...". (Wouloulou qu’est-ce-qu’elle est sassy)
- Premièrement, nous sommes en cours, et en cours, il faut écouter. Deuxièmement, votre insolence et votre effronterie commence sérieusement à me taper sur les nerfs, et je ne suis pas la seule. (genre ok en général mais là elle était juste distraite) Troisièmement, ce n'est pas parce que votre particularité vous dispense d'exercer la métamorphose pratique que vous devez en plus vous croire au-dessus de faire vos devoirs. (D’où le fait d’être Née-Animagus lui donne le pouvoir de réussir tous les sorts de métamorphose ??? mdr)
Hébétée, je levai les yeux vers la directrice des Serpentard. La colère monta en moi, irrépressible. Je fermai les yeux et m'envolai par la fenêtre, transformée en Phénix. (Euh je euh je quoi) J'entendis les élèves crier (pourtant, tout le monde ou presque connaissait ma particularité...) et la prof m'avertir que ce sera mon premier avertissement.
Excusez mon langage vulgaire, mais je n'en ai absolument rien à secouer. (OHALAAAALAAAAA C’ÉTAIT TELLEMENT VULGAIRE) Certains (comme Ruewen) pensent que je suis irrespectueuse, mais c'est faux. Simplement, j'ai du mal à m'empêcher de dire ce que je pense, c'est comme ça, je suis quelqu'un de franc et d'honnête. Et d'incorrigiblement bavard, aussi. On ne se refait pas. (jE sUiS pAs UnE cOnNaSsE jE sUiS jUsTe FrAnChE)
Pendant que je plane au-dessus du château, je repense à ce que m'a dit Ruewen, hier : .Deathly Hallow, en recrutant ses Mangemorts, va briser des familles ! Des parents vont partir rejoindre le Clan de l'Ombre, et l'étau se resserera autour de leurs enfants ! Rejoindre l'Ombre ou mourir ! Ces familles sont maudites depuis le jour où la Marque des Ténèbres est apparue que le bras d'un de ses membres ! Depuis ce jour, tous les autres sont... Condamnés. Tu n'es qu'une sans-coeur complètement tarée, fi-fille à sa maman qui n'a jamais connu la douleur !
(Miam le copié collé)
C'est bien mal me connaître, mon p'tit Ruewen. Personne ne me connaît vraiment. Sauf peut-être Poema, ma meilleure amie. Que dis-je, ma soeur de coeur. Poema a ce don (en plus de celui des bois) qu'elle voit au-delà des apparences. Elle est la seule à savoir que lorsque je ris, je ne suis pas forcément heureuse. (AHLALA QUEL DON INCROYABLE ! Genre c’est la SEULE personne de tout l’entourage d’Aurélie à s’intéresser à ses émotions ?? lol) Et je ris souvent.
Mon problème ? J'ai les yeux bleus. Non, je plaisante, je plaisante souvent pour éviter d'affronter les problèmes, les fuir lâchement, cacher ma peur et mes émotions sous une bonne couche d'humour. On appelle ça du cynisme, moi j'appelle ça mon arme de défense. Une émotion pour m'empêcher d'en ressentir une autre ; c'est comme ça que je fonctionne depuis toujours et pour toujours. (Oui d’accord. Mais euh. C’était pas drôle en fait. Don’t be such a fucking pick me girl.)
Je suis d'une sensibilité à fleur de peau, en partie à cause de mon don (ma malédiction) d'empathe. Les émotions des autres, toute ma vie, m'ont empêchée de vivre les miennes pleinement. (Si tu le dis.) Je m'accroche à tous les instants de bonheur que je trouve, j'en crée parfois, pour me faire une sorte de réserve en cas de coup dur.
Mon problème, c'est que je ressemble à mon père. Ce père sans nom, sans visage, qui me hante et me poursuit. Car il est en moi. J'ai essayé de l'en faire sortir (EXORCISME), mais il fait partie de moi et aller à l'encontre de cette évidence revient à renier ma personnalité. Rebelle, insolente, incorrigible, totalement imparfaite... Je me demande quel genre d'homme était mon père. Un farceur, sans aucun doute, s'il me ressemble. Il possédait sans doute un grand courage, car le Choixpeau m'a dit qu'il se souvenait l'avoir envoyé à Gryffondor sans hésitation. Un coeur aussi pur que son sang. (Hein quoi ?? Mais qui dit ça ???) Il voulait m'aider à réaliser le même parcours, à marcher sur ses traces, mais j'ai refusé. Ce destin qui était celui de mon père ne m'appartenait pas, et si c'était le cas, cela m'éloignerait encore plus de ma mère, mon opposé parfait.
Ma mère, Anna Becker, Serdaigle Née-Moldue. Et mon père, Machin Chose, Gryffondor de Sang-Pur. C'est les seules choses que je sais de mes parents, pourtant je vis avec ma mère depuis toujours. Le semblant d'attention qu'elle me donne, j'y ai droit lorsqu'elle me rend une copie (le plus souvent brillante ou désastreuse, ça dépend de mes humeurs) en cours de sortilèges. Eh oui, ma mère est professeur à Poudlard, et directrice de ma maison. Je n'avais pas pensé à cela lorsque j'ai mentalement supplié le Choixpeau de m'envoyer à Serdaigle, pour la rendre fière de moi, elle qui me semble si inaccessible avec ses cheveux blonds parfaits et sa posture toujours majestueuse. (C’est si différent maintenant. Aurélie version actuelle a abandonné depuis longtemps l’idée de plaire à sa mère. Et le Choixpeau ne fait pas des miracles : Aurélie est une Gryffondor, profondément, donc elle va à Gryffondor. C’est pas une machine à exaucer les souhaits.)
Mais voilà que ce sadique de professeur Lenoir brise mes rêves et mes espoirs - que ma mère se voie en moi et qu'elle me LAISSE TRANQUILLE A LA FIN !!! Hum. Désolée, je m'emporte. (MAIS MEUF tu t’en doutais pas que tu n’étais pas vraiment de Serdaigle ? Ta personnalité ?? Non ???)
Je me pose et me retransforme. Je me laisse choir (OK la bourge) sur l'herbe douce et me prend la tête entre les mains, lorsque je ressens l'énergie de mon pire ennemi. (MADAME IRMA)
- Ne me dis pas que t'existes encore, toi, grommelais-je sans bouger.
Pas de réponse. Je lève la tête. Il est à vingt mètres de moi, dans la même position. Une vague de tristesse me fait tressaillir. Je m'énerve et m'avance vers lui les poings serrés.
- T'es pas capable de te contrôler ou quoi ?! Je ressens tes émotions depuis là-bas, fis-je avec un signe du bras, mais il ne me regardait pas.
Pas de réaction.
- Qu'est-ce-qui t'arrive ?! Ta maman t'a pas appris à répondre aux gens quand ils te parlent ?! le provoquais-je.
- NE ME PARLE PAS DE MA MERE ! hurla-t-il en me fuyant. (OHLALAAAAAA MOMMY ISSUES…)
OK... ai-je le temps de penser avant de tomber à terre.
Mon ventre se tordit, ma tête fut comme serrée dans un étau, et une douleur indescriptible s'empara de moi. J'eus envie de me jeter dans le lac pour qu'elle disparaisse. C'était intenable. C'était ce que ressentait Ruewen... (Soupir)
Je poussai un hurlement de douleur, qui le fit se retourner. Je m'efforçais de rester consciente. Puis la vague s'éloigna aussi soudainement qu'elle est venue. (Ah ok) Je haletais. J'ouvris les yeux, qui rencontrèrent ceux de Ruewen. Je me mis debout malgré ma faiblesse. (Soupir, soupir, soupir)
- On n'a pas idée d'être aussi malheureux ! m'écriais-je, bras levés, avant de me rendre compte de ce que je venais de dire. (GROS SOUPIR. ENORME SOUPIR.)
Je laissais retomber mes bras. Le mot "désolée" me brûlait les lèvres, mais n'arrivait pas à les franchir.
- Je... Je... Euh... Dé...
- C'est si dur pour toi de t'excuser, se moqua-t-il. Je pensais que c'était juste de la mauvaise volonté, mais t'y arrives vraiment pas en fait.
- Excuse-moi, mais je ressens une si forte tristesse que je n'arrive pas à prendre ton ironie lamentable au premier degré, répliquais-je du tac au tac. Je suis télépathe, mais je me suis fixé une règle : ne jamais lire dans les pensées des autres qu'en cas d'absolue nécessité. (Wow she’s such a morally perfect angel) Alors... Dis-moi.
- T'en as rien à foutre de toute façon. Attends, télépathe ? Tu ne cesseras donc jamais de...
- Faire mon intéressante ? Non.
- Je voulais plutôt dire "m'étonner", mais si tu insistes...
Son aura me confirma ses dires. Il était sincère. J'en apprendrais décidément tous les jours.
- Je fais aussi de la télékinésie, si ça t'intéresse. (NON ! NON ! ARRETE MAINTENANT !! Putain, je me demande vraiment à quel moment je me suis dit « on va lui donner QUATRE pouvoirs uniques, surpuissants et absolument pas explicables dans l’univers HP.)
- Tout ce qui te concerne ne m'intéresse pas, Becker.
- C'est ma réplique, ça.
Il me sourit. Il n'a pas de fossettes. C'est dommage. (C’est quoi ce… C’est quoi cette réflexion à deux balles ???? Mdrrr ça se voyait trop que j’essayais d’être originale parce que généralement dans les fanfictions, il y a toujours ce moment où le mec a des fossettes et c’est trop mignon.)
- C'est quoi ton problème avec ta mère ?
- Et toi, c'est quoi ton problème avec la tienne ?
Je restai sans voix. Il avait... !
Deviné...
- Ca ne te regarde pas, décidais-je.
- Toi non plus.
Je haussai les épaules.
- Tu me vois donc obligée de pénétrer dans ton esprit...
Je fermais les yeux et fis semblant de m'apprêter à lire ses pensées. (Oh le côté Serpentard)
- T'es folle, Becker ! Arrête ça tout de suite ! Ma mère est une Mangemorte, OK ?! Elle l'est depuis ma naissance, et même avant. Elle a rejoint le Clan de l'Ombre, j'y serais forcé aussi plus tard. (Ah bon ??? Mais d’où ???) Elle m'a trahi et elle a trahi toute ma famille, c'est bon là, t'es contente ?!
Je restai sans voix et renforçais mon bouclier. Des bribes d'émotions me parvinrent quand même, c'est incroyable ce qu'elles sont puissantes. Je n'ai jamais vu ça, et à présent je comprends pourquoi...
Je m'approchais de lui, gênée, et lui avouai :
- Je n'ai pas pénétré ton esprit et ne le ferais jamais. C'est terrible ce qui arrive à ta famille. Désolée...
Cette fois-ci, je n'avais eu aucun mal à prononcer ce dernier mot.
- T'es jamais en cours, toi, donc ? On t'a encore virée ?
Pffff ! Exagération totale.
- Non ! je proteste. Je me suis... disons, envolée.
- Envolée ? répète Ruewen.
- T'es au courant de rien ou quoi ? (Mais meuf t’es pas le centre du monde)
- De quoi ?
- Je suis Née-Animagus.
- Animagus ? A ton âge ?
- Née-Animagus, crétin. Je suis née avec le don de me transformer en Phénix.
- En Phénix ? Pas en petit lapin mignon ? (Ces moqueries à deux balles, vraiment, j’en ai marre. Ils alternent entre être hyper insultants, fondamentalement méchants pour rien, et se disputer comme des gamins.)
Mon Patronus était un lapin.
- Non, en Phénix, débile, Phéééé.... Niiiiix...
- J'ai compris.
- Quoi, tu ne me crois pas ?! Tu veux une démo, peut-être ?
- Non merci, Miss Superwoman.
- Gna gna gna.
Je haussai les épaules.
- La prof a dit que j'étais insolente, bla bla, que je n'écoutais rien et me fichais de tout, bla, bla.
- Ce n'est pas totalement faux, si ?
- C'est absolument, complètement et affligemment faux ! le contredis-je en agitant les bras comme lorsque je vole. Au contraire, je ne me fiche de rien ! Tout me bouleverse, le désavantage d'être empa...
Je me rends soudain compte que c'est moi qui parle. (CHRISSY WAKE UP) Je m'interromps immédiatement, mortifiée.
- Oublie, Ruewen. Oublie immédiatement tout ce que je viens de te dire avant que je cède à la tentation d'utiliser une potion d'Amnésie, ordonnais-je avec un regard dur. (Mais juste assume, merde)
Un peu surpris, il rétorque simplement :
- Tu ne sais pas les faire. (Rigolo)
Pas faux...
PDV externe.
- Ollichou ! Tu es là ? (ça commence mal.)
Ginger Campbell fronça les sourcils. Où était-il donc passé ? Pas à la bibliothèque, ni à la salle commune de Gryffondor. Mais alors, où ?
- Ollichou ?
La jeune Poufsouffle attrapa son écharpe rayée jaune et noir et sortit par un passage secret. Elle reserra (je me relisais pas ou quoi ??) les pans de sa cape autour d'elle pour se réchauffer. Ginger était frileuse, et en ce début septembre, elle regretta de ne pas avoir mis des gants.
Elle déambula ainsi, combattant le vent (uniquement dans sa tête, car ce n'était qu'une légère brise qui soufflait sur le parc de Poudlard) pendant quelques minutes, en appelant : "Ollie-chou-u-u-u-uuu !" continuellement. Elle finit par apercevoir une silhouette, accroupie près du lac. Non... Deux silhouettes. Des cheveux bruns en bataille et... des boucles blondes. Ce ne serait quand même pas...
- Aurélie Becker, souffla-t-elle, et la chaleur brûlante de la colère chassa sa sensation de froid.
Elle s'avança comme une Chauve-Furie et hurla :
- Ollichou ! Qu'est-ce-que tu fous avec elle ?!
- Ohlà, du calme, blondinette, essaya de la calmer Aurélie en fronçant un seul sourcil (une autre particularité chez elle – MAIS TOUT LE MONDE SAIT FRONCER UN SEUL SOURCIL PUTAIN STOP AVEC CE VIBE MARY SUE). Le jour où je voudrais te le piquer, ton Ollichou, il pleuvra des Scroutts à Pétard.
Ginger ne se calmait pas. Elle éclata en sanglots. (Wow… Elle va bien ?) Aurélie ne cilla pas. Oliver lui jeta un coup d'oeil embêté. Même pas en colère. Juste embêté.
- Ginger...
- Tu ne m'as pas appelée Ginny !
- Euh... Ginny...
- Non, c'est trop tard ! Fais des câlinous à l'autre blondasse si ça peut te faire plaisir, mais entre nous, c'est ter-mi-né !
Mais woah… C’était la scène de rupture la plus insupportable, simpliste et pathétique de l’Histoire de l’Univers. Quelle image des femmes amoureuses j’avais ??
Elle partit en courant. Aurélie ouvrit la bouche, puis la referma.
- Merci, dit Oliver.
- Merci ? répéta la jeune Serdaigle, perplexe.
- Elle me soûlait... Gna gnaaaa, Ollichou... l'imita Ruewen moqueusement. (Ben pourquoi ne pas l’avoir quittée ?? Ou ne PAS être sorti avec elle ? VU QUE TU L’AIMAIS PAS ??? C’est abordé comme si c’était un sujet tellement osef, mais il a eu une relation amoureuse avec une meuf qu’il aimait pas, juste pour noyer ses sentiments pour Aurélie qui sont pas des sentiments encore, juste, il aime son parfum… et c’est elle qui est dépeinte comme la folle qui surréagit ??)
- Pas faux. Ah, ben de rien alors.
- Hé, ça te dit que l'on conclue un pacte ?
- Un pacte ?
- Bon, Becker, t'arrêtes de répéter tout ce que je dis ? Un pacte, celui d'être copains comme cochons le soir du bal, le 13 septembre. Ca éviterait d'apporter aux jumeaux la satisfaction de nous voir passer une mauvaise soirée.
Aurélie garda la silence pour réfléchir.
- D'accord. BFF pour un soir. Ca me va.
Elle tendit la main pour sceller le pacte, mais l'enleva aussitôt. Oliver secoua la tête, ironique.
- Ouais, t'as raison, on n'est pas encore le 13 septembre. (On est pas encore le 13 ???? Ca va être long putain.)
Ravie de voir qu’ils peuvent être matures une fois toutes les 45 pleines lunes.
~
13 septembre 2022, 20 heures 28, Grande Salle, PDV externe.
- Ca va, tu n'es pas affreusement laide, lâcha Oliver Ruewen du bout des lèvres.
En vérité, Aurélie Becker était ravissante. Sa robe était de la même couleur que le bleu de ses yeux, un bleu myosotis. Elle lui arrivait aux genoux. De petits sequins d'or lui pendaient dans son dos, recouvert de dentelle bleue. Comme bijoux, elle avait mis une simple chaîne avec son prénom et des boucles d'oreilles, tout cela en or. Ou en toc. Elle n'était pas près de le dire et, de toute façon, elle ne savait pas les distinguer. Elle n'était pas maquillée, comme à son habitude. (SHE’S NOT LIKE OTHER GIRLS)
Sur le chemin de la Grande Salle, dans les escaliers fous, comme on les appelait à Poudlard, il avait croisé Ginger, avec une robe dorée et brillante comme de l'or. Sa bouche était rouge vif, et ses yeux étaient maquillés en vert foncé. Ses cils, enduits de mascara, avaient l'air de mouches qui papillonnaient. (La comparaison tellement stupide alors que Ginger n’était même pas une rivale…) C'était impossible en soi, mais Ginger était assez étonnante dans son genre. (Hein ???)
Diana Rosewood, sans mauvais jeu de mots, était habillée comme une princesse, avec une robe courte et rouge. (Parce que C’EST une princesse, vous avez compris ? hahahahahaa…) Ses longs cheveux blonds était retenus en un chignon haut et flou, elle parassait (RELIS-TOI) tout droit sortie d'une pub pour la marque moldue Chanel.
Poema avait enfilé une robe aux couleurs de sa maison. Ses cheveux châtains avaient des reflets caramel à la lueur des bougies, ils étaient lâchés avec un naturel carastéristique (RELIS-TOI) de la jeune Poufsouffle.
Estelle avait enfilé une petite robe noire qui la changeait du tout au tout ; ses boucles rousses étaient pour une fois coiffées. Elle jetait à Mike, lequel avait enfilé en toute simplicité un jean, une chemise blanche et sa cravate d'uniforme, des regards énamourés.
Comme à son habitude, la soeur jumelle de Mike en avait fait des tonnes : maquillage voyant, bouche rose nacrée, fard bleu marine et argent, et robe de couleur - devinez - lilas.
Les jumeaux avaient mis la même tenue, histoire qu'on les confonde - ils aimaient bien embêter leur monde. Pantalon noir, chemise rouge aux couleurs de Gryffondor. Avec le prénom de l'autre écrit sur la main. Bien sûr. (Ils me font rire.)
Andy avait fini par inviter Minna pour le bal. Celle-ci portait évidemment une robe violette (sa couleur préférée) brodée d'argent. Ses cheveux étaient tressés, et Andy semblait complètement accro. Amy avait bien sûr décliné l'offre de Karl, celle de l'accompagner audit bal (pour être plus vulgaire, elle lui a mis un beau râteau). Amy était sublime dans sa robe verte, c'était l'une des seules filles de septième année qui marchait avec des talons aiguilles à la perfection. Le prestige de la Serpentarde (On n’accorde pas. Les noms. Des maisons.) faisait des ravages, en particulier chez Karl Parrish. Oliver se devait d'être honnêtre envers son ami, aussi l'avertit-il qu'il avait un peu de bave, là, sur le menton... (Beurk. Calme tes hormones, Karl.)
- Non, le contredit Karl en s'essuyant promptement. Alors, elle est là, ta cavalière ?
Oliver le fusilla du regard.
- Elle ne le serait pas si ces messieurs (il indiqua Andy d'un mouvement de tête, puis son jumeau) n'avaient pas pour hobby de faire chier les gens.
- Oh, ça vaaa, et puis je croyais que vous aviez conclu un pacte pour arrêter de vous détester ?
- Qui t'a dit ça ?
- J'ai mes sources à la table des Serdaigle.
- Mike Ames ?
- Dans le mille. Alors ?
- Je n'ai pas conclu un pacte avec Becker pour qu'on arrête de se détester, mais pour qu'on fasse semblant, nuança Ruewen en haussant les épaules.
- Si tu n'es pas son pote pour ce soir, c'est pour qui que tu t'es fait aussi beau ? (Parce que… c’est un humain décent ??)
Oliver le regarda d'un air ahuri, et s'abstint de répondre. Il avait enfilé une chemise bleue et un pantalon anthracite à la va-vite. Il haussa les épaules et reporta son attention sur un lustre.
- Tu vas pas lui dire salut ?
- Faut d'abord qu'elle explique à ses perruches notre pitit pacte. (A CE POINT ?? Mais ils vont juste… se parler comme 2 personnes matures ?)
- Ah... (CETTE LIGNE DE DIALOGUE EST INUTILE)
Aurélie arriva vers les deux garçons, en Converse. (SHE’S SO NOT LIKE OTHER GIRLS)
- Salut les cons, quelle belle soirée !
Oliver ouvrit la bouche... Et se ravisa. Il parvint à sourire après un gros effort.
- Salut Beck...
Il fit une grimace de dégoût très peu masquée avant de rectifier :
- Aurélie. (Pfffff je vais loin…)
- Salut, Ruewen. Pardon, Oliver. Sérieux, c'est quoi ce prénom ?! Heureusement que t'es pas le frère de Poema !
Oliver ravala son envie d'en finir et parvint à la regarder d'un air perplexe.
- Hein ?
- Ben... Oliver Ollivander.
Aurélie rit. Il leva les yeux au ciel. Il n'allait pas y arriver.
- Si j'étais le frère de ta perruche, tu...
- Te serais tué, et je n'aurais pas eu l'immense bonheur de te connaître.
- Becker, 'tain, fais plus jamais ça !
- Faire quoi ?!
- Lire dans mes pensées, là, ça soûle, ça devient limite gênant, en fait !
- Môsieur Ruewen est gêné ? Je te l'ai dit, je te connais, je n'ai pas besoin d'entrer dans ton esprit régugnant pour deviner les piètres réparties que tu vas me balancer dans la minute.
- Hé, vous êtes pas censés être amis jusqu'à demain ? intervint Karl.
- A minuit, je te trucide, promit Oliver.
- Rendez-vous à minuit, alors ! le provoqua son ennemie, glaciale.
Ils s'entreregardèrent et se défièrent silencieusement. Puis Karl tenta de détendre l'atmosphère.
- Vous êtes a-mis ce soir...
- FERME-LA ! ordonna Ruewen. C'est par ta faute qu'on est obligés de copiner pour danser ensemble à... Oh non. Je devrais la toucher. (Mais wesh…)
- Si tu savais combien de mecs en rêvent ! ironisa Aurélie. (MAIS QUI ??? QUI ???? PERSONNE N’A JAMAIS CRUSHE SUR TOI AURELIE CALME TOI)
- Je dirais entre zéro et... zéro et demi. J'ai bon ?
- Zéro trois quarts.
- Tsss. (Trop drôle.)
- Laisse tomber, on est obligés d'ouvrir le "bal" (Aurélie fit des guillemets avec ses doigts avec un air moqueur)...
- Autant y aller tout de suite, chère amie, parce qu'avec toi on est toujours en retard ?
- On ? Je croyais que tu étais Mr Parfait ?!
- Tu !
Aurélie haussa les épaules en soupirant.
- On est amis, OK..? On se crêpera le chignon à minuit. (C’EST TELLEMENT CON CE RESSORT SCENARISTIQUE DU OUI ON S’OBLIGE A ETRE POTES GENRE OIERGEOGJRK)
Oliver ne put s'empêcher de rire (Se crêper le chigon ? Non mais quelle expression ringarde ! se dit-il. Qui l'utilise de nos jours à part Becker ?!), (il a raison, c’est une mamie) et Aurélie trouva qu'il serait limite potable s'il souriait de temps en temps. C'en était de même pour la plupart des gens, ainsi la jeune Serdaigle aimait à faire des blagues pour détendre leurs visages et ressentir ainsi des émotions positives. (La description hyper scientifique d’un SOURIRE t’sais) Si son pouvoir d'empathie pouvait lui être bénéfique, elle n'allait pas s'en priver. Ressentir les émotions des autres la vidait de l'intérieur, ou plutôt la remplissait de telle façon à ce qu'elle ne puisse plus ressentir les siennes. En quelque sorte, cela avantageait la jeune fille. (Va chez un psy Aurélie. Et btw, c’est tellement cliché.)
Oliver, lui, s'interrogeait : comment parvenait-elle à rire tout le temps, à prendre les choses du bon côté, à essayer d'aider les autres à tout prix, de faire ce qu'elle voulait quand elle voulait. Cette liberté d'agir et de pensée, chez la Serdaigle, intriguait le jeune homme. Il n'avait aucun don, mais sentait cette aura purement Gryffondor qui émanait d'elle à chacun de ses actes ou paroles. (C’est tous des Madame Irma.) Qui en général étaient dans la continuité les uns des autres. Sa dextérité en vol sur balai (Aurélie est une merde en vol sur balai, trop maladroite), ses qualités d'attrapeuse (MDR) comme son enthousiasme de commentatrice. Et ce, qu'il pleuve, neige, vente ou simplement fasse beau. Son énergie, tout simplement. (Marry her already, à quoi ça sert de faire des tartines en prétendant qu’ils se détestent ??)
La musique éclata après un discours de la directrice (que peu avaient enteud (RELIIIIIIIIIIS-TOI) ou seulement écouté), par on-ne-sait-quel sort. Une musique country. Les couples désignés par le Bol il y a deux jours coururent presque (dans certains cas, littéralement) en centre de la Grande Salle (les tables avaient été poussées après le repas des élèves pour un gain de place) et commencèrent à danser. Une jeune fille de cinquième année à Gryffondor dansait d'un pied sur l'autre en s'écriant : "Mes origines ! Mes origines !" Hum. (KNZRMIKRGNKEJE QUI FAIT CA ??? STOP)
- Elle s'appelle Cheyenne White, a confié Karl, et elle est toujours comme ça. Bon, allez-y, vous êtes obligés. Et meilleurs amis.
- Meilleurs, on ne va quand même pas pousser, mais c'est dur ! protesta Aurélie.
- Pour une fois, je suis d'accord avec toi, Becker. Aurélie, se corrigea le Gryffondor de mauvaise grâce.
Ils s'approchèrent avec une démarche gênée "en crabe", en marchant sur le côté. Ils échangèrent un regard las.
- Contrôle tes émotions, grosse brute mentale, inventa Aurélie en lui tendant la main. Je ne tiens pas à mourir parce que monsieur a une vie de merde. (Ca donne des « Camélia tes parents ne t’aiment pas » vibes)
Elle baissa les yeux.
- Euh... Scuse.
- Ca fait longtemps (depuis que je te connais, en fait) que j'ai appris que tout ce qui sortait de ta bouche était du mytho, Becker.
- Moi aussi je t'aime. Allez, viens, on va se foutre la honte en public. (Vous allez DANSER, du calme)
- Cool ! s'écria Oliver, un grand sourire aux lèvres.
Aurélie sourit. Il baissa les yeux vers la main blanche (c’est peut-être inutile de préciser) de la jeune Serdaigle et l'attrapa à contrecoeur. Puis ils se regardèrent, esquissèrent une moue dégoûtée et bizarrement similaire, puis soupirèrent... et allèrent danser.
Bien sûr, ils ne s'éclataient pas autant qu'ils l'auraient voulu étant séparés, mais ils dansaient. Certains les pointaient du doigt, d'autres s'imaginaient des histoires, d'autres prenaient des photos (mais ceux-ci étaient rares). Puis, la danse s'est achevée, et les deux meilleurs ennemis ont rejoint le buffet. Plus question de danser ensemble, ça non ! Ils avaient leur fierté, et leur réputation... Une réputation à tenir. (Mais je… je croyais que le contrat magique les forçait à participer à toutes les danses.. ??)
Au bout de quelques danses que les deux jeunes gens observèrent de loin, Aurélie leva la tête et demanda :
- On va pas se faire la tête toute la soirée ?
- On se fait la tête depuis six ans, Becker, vas pas me dire que tu t'ennuies, soupira Oliver en reposant son verre de jus de citrouille d'un geste désinvolte. (Ben littéralement… stop…)
- Si.
Un silence. Enfin, pas vraiment. La musique résonnait. C'était la chanson préférée de la jeune fille. Son nom était : "We're Ravenclaws".
7am waking up in the dorm rooms
Putting on my robes
Gotta go downstairs
Here coms an owl
Gotta have my mail
- Ce bal était censé être cool. Au lieu de ça, je me retrouve coincée avec... un coincé, justement, marmonna Aurélie pour elle-même. MAIS TU PEUX DANSER TOUTE SEULE DU COUP OU PAS ??? JE COMPRENDS PLUS RIEN !!!
Oliver ne réagit pas. Il semblait perdu dans ses pensées. Aurélie sentit de la tristesse. (Show don’t tell putain. J’ai l’impression que son don d’empathie est juste un moyen d’éviter de décrire les personnages et leurs émotions, par flemme.)
- Ca ne va pas, toi, affirma-t-elle.
Il lui décrocha un coup d'oeil étonné, puis s'insurgea :
- Lâche-moi, Miss Empathe, et vas te remaquiller. (Sexiste)
- Je ne suis pas maquillée, crétin.
- Une énième preuve que t'es bizarre. (SEXISTE)
- Je l'assume.
- C'est bien la seule chose que tu assumes !
- Ca veut dire quoi, ça ?!
- T'es tellement transparente, Becker. Mademoiselle Gryffondor-dans-l'âme voulait aller dans la maison des intellos pour faire plaisir à sa môman ! (MAIS QUEL RAPPORT ? ET POURQUOI IL L’AGRESSE COMME CA ??)
La colère monta en Aurélie comme un poison. Elle la sentait presque, brûlante, remontant ses veines et ses artères, faire pulser son coeur et rougir ses joues. Ses mains se mirent à trembler, et pour parler scentifiquement, sa température corporelle augmenta brusquement. (On sent le cours de SVT de 4ème sur le cœur là) Il lui sembla que le déluge brûlant emportait son coeur. C'était rare pour elle de ressentir ses propres émotions avec une telle puissance. Sans vraiment s'en rendre compte, elle hurla, rugit plutôt. Son cri fut couvert par la musique, aussi personne ne se douta de l'orage intérieur se déroulant en la jeune fille. Les larmes lui montèrent aux yeux, elle tenta de les retenir mais ses digues explosèrent. Les élèves ne remarquèrent vraiment la colère de la Serdaigle lorsque tous les objets de la pièce se mirent à léviter, puis à se fracasser les uns contre les autres. (Coucou Eleven) Aurélie essayait désespérément de retenir cette vague, qui à cause de son pouvoir d'empathe, déferlait d'elle au "monde extérieur". Elle attrapa un verre et le balança contre un mur. Oliver, stupéfié, recula d'un pas. Aurélie s'approcha de lui, les yeux brillant de colère. Le feu qui y brûlait étonna le jeune homme au possible. Il se retrouva à terre, le nez en sang, avant d'avoir eu le temps de dire "Quidditch". Puis la jeune fille furieuse quitta la Grande Salle. La musique résonnait toujours. Persistante.
(Ben oui elle va pas s’arrêter parce que Miss Becker est vénère)
Il avait à peine attendu que le mot "Episkey" résonne pour se précipiter dans les escaliers, les montant avec énergie, infatigable, jusqu'au dortoir des Serdaigle. Haletant, il se plaça devant l'aigle.
- C'est important, dit-il. Laissez-moi passer. Je suis Oliver Ruewen, de Gryffondor. S'il-vous-plaît...
- Bon. Je vous dispense du mot de passe, concéda l'aigle (ému ?) après un (très long) instant de réflexion. Mais pas de l'énigme. Des énigmes, car vous êtes d'une autre maison. (Ben y’a pas de mot de passe. Juste une énigme. J’avais pas checké le Wiki Harry Potter ??)
- Allez-y.
- Je doute qu'un Gryffondor puisse les résoudre. (Ils sont pas CONS non plus les Gryffondor)
- Allez-y, répéta Ruewen.
- Comprenez, c'est fait uniquement pour les Serdaigle.
- MAIS ALLEZ-Y, BORDEL ! hurla Oliver, hors de lui. (Oliver. N’est pas comme ça. Oliver. Est calme.)
- Bon, bon... J'ai des amis délicieux ; Et des ennemis insipides ; Des larmes sont versées en mon honneur ; Pourtant, je n'ai jamais brisé aucun coeur, récita l'aigle. Alors ?
Oliver réfléchit vite.
- Mes amis sont aux petits oignons avec moi. Mes ennemis n'ont qu'à s'occuper de leurs oignons, forcément insipides - tiens, ça me rappelle quelqu'un... L'oignon fait pleurer quand on le pèle mais saliver quand on le mange - enfin, ça dépend des personnes, pour ma part, je déteste ça, bon. Et c'est bon pour le coeur, il paraît. Donc la réponse est... l'oignon, non ?
- Absolument. Voici la deuxième énigme : Je chasse la Mort. Sans moi, la Terre n'existerait pas. Qui suis-je ? (LA DEUXIEME ?? DE QUOI ??)
Le jeune Gryffondor répondit aussi vite qu'un élève de la maison de Rowena, sans la moindre hésitation.
- C'est la Vie.
L'aigle se figea (c'était une statue, comme c'est ironique) et avisa la cravate rouge et or de Ruewen.
- Le Choixpeau fait n'importe quoi de nos jours, murmura-t-il pour lui-même. Entrez, très cher.
Et il pivota. (Oliver il serait trop fort à l’épreuve de la vigie à Fort Boyard)
Hésitant, Oliver fit quelques pas. Il vit des objets renversés, certains cassés, et entendit des bruits de verre brisé. Ca venait de la salle commune. Il entra à pas lents. Les bruits cessèrent. (Aurélie va voir un psy stp)
- Qu'est-ce-que tu fais là ? Pardon, je précise ma pensée. Qu'est-ce-que tu fiches dans le dortoir des filles de Serdaigle, alors que tu es un garçon (à vérifier) (MAIS COMMENT CA ?? TU VEUX… MAIS ??) de Gryffondor ?
- Pas la moindre idée, avoua-t-il sans relever la pique.
C'était vrai.
- Et l'énigme ?
- Résolues.
- J'oubliais que monsieur est un petit prodige.
- Becker...
Aurélie, debout au milieu du verre brisé, les yeux fous, les cheveux en bataille, fixait son ennemi avec rage. Ses yeux rencontrèrent les siens et elle abandonna le combat. Elle enjamba les débris de verre, se sentant ridicule, et grimpa dans l'encadrement de la fenêtre. Elle replia ses jambes et serra ses bras autour. Dans cette position, elle ressemblait à une petite fille. (Et Oliver adorait ça. Ca l’excitait terriblement…)
- Je n'ai jamais détesté quelqu'un autant que je te déteste, affirma-t-elle avec force en plongeant la tête entre ses bras. Je ne veux plus te voir. Je n'ai pas d'insulte assez forte pour décrire ce que je ressens à ton égard. Crève. (Mais ils alternent vraiment entre ça et des moments de taquinerie idiots dignes d’un frère et d’une sœur, je suis confuse)
Oliver se sentait affreusement mal. Il mit ses mains dans les poches, sur ses hanches, se gratta la joue, la nuque, passa une main dans ses cheveux, regarda ses chaussures, le plafond, les murs, le verre brisé, le bout de son nez et Aurélie Becker. La jeune fille ressentait sa gêne. (Quand j’ai dit show don’t tell je pensais pas show à ce point) Elle leva les yeux.
- Avec Lenoir qui me dit très franchement que je n'ai pas ma place dans cette tour... Super.
- Tu as la tienne dans celle d'à-côté, affirma Oliver, convaincu de la véracité de ses propos. (En quoi c’est réconfortant ? Et surtout en quoi c’est IMPORTANT ??)
Le volcan se réveilla en Aurélie. Elle hurla : Non ! (BORDEL)
- Bah, pourquoi ?
- Je... Je devais aller à Gryffondor, mais j'ai demandé au Choixpeau de... Je l'ai supplié, même... Je ne devais pas... Si j'y allais... ç'aurait été la... fin...
- La fin de quoi ?
- Ta gueule. Cherche pas à comprendre et ferme ta gueule. C'est tout ce que je te demande, répondit vivement Aurélie en replongeant la tête entre ses mains.
- C'est clair qu'on se demande ce que tu fous à Serdaigle, concéda Ruewen maladroitement. (Mais il APPUIE sur la plaie)
- Dit le gars qui se croit courageux alors qu'il flippe devant un bébé Scroutt à pétard. T'es pathétique, Ruewen, tu te crois le plus beau mais t'es pathétique, asséna la jeune fille.
Il ne répondit pas.
- Et pourquoi le petit prodige n'est pas à Serdaigle, s'il vous plaît ?
- Je ne sais pas.
- Ce serait bien la première fois que tu ignores quelque chose, espèce d'intello. (C’est pas une insulte ça)
Elle se releva avec vivacité.
- Qu'est-ce-qui est arrivé à ton nez ? demanda-t-elle ironiquement en voyant les traînées de sang séché sur le visage d'Oliver.
- Oh, répondit-il d'une voix légère, c'est rien. Une tarée me l'a fracassé.
Aurélie ne réagit pas à l'insulte et soupira tristement. Elle s'accouda à la fenêtre et regarda les nuages gris. Soudain, une fumée noire les traversa brièvement.
- Tu as vu ça ?
- Non, quoi encore ?
- Une traînée noire... Dans les airs.
- Un Mangemort.
- Comment ?
- Un Mangemort, idiote, sbire de Deathly Hallow. Deathly Hallow, sbire de Voldemort. Voldemort, plus grand mage noire (j’ai mégenré Voldy) de tous les temps. Tu veux que je répète plus lentement, peut-être ? ironisa le Gryffondor avec mépris.
- Ca ira. Des... Des Mangemorts sont déjà venus chez toi ? questionna-t-elle d'une voix hésitante.
Le visage de Ruewen refléta tout à coup une profonde douleur.
- Ma mère. (OUI ON A COMPRIS PUTAIN LÂCHE NOUS)
Le silence retomba. Aurélie tituba sous l'effet des émotions ressenties.
- T'as bu ou quoi ? se moqua Ruewen en croisant les bras.
- Et toi ?
- Bah... Nan, pourquoi ?!
- Pour te faire chier et ça marche. Plus sérieusement...
- Tu connais vraiment ce mot ? (TROP LONG. TROP LONG. VENEZ EN AU FAIT.)
- Au risque de t'étonner, oui. Plus sérieusement, quels buts a Deathly Hallow ? (BEN ON SE LE DEMANDE !!! DEPUIS CINQ CHAPITRES !!! 53 PAGES WORD !!!)
- Devenir le nouveau Voldemort. Tuer les Nés-Moldus et les "traîtres à leur sang". Et devenir le maître du monde sorcier. Et Moldu, si ça lui chante, c'est pas un problème. D'autres questions ? (Ouais donc le plan de tous les mages noirs quoi. You’re not special Deathly Hallow.)
- Pffft. Je parlais de ses plans pour arriver à ses buts.
- Tu crois peut-être que ma maman me l'a dit après mon histoire du soir ?
- Non.
Aurélie s'assit dans l'encadrement de la fenêtre.
- Que veut-il à la fin, Ruewen ?
- Qu'est-ce-que j'en sais ?! se braqua le jeune homme. (J’avoue elle pousse un peu) Je ne suis pas encore un Mangemort !
- Pas encore ?
Il baissa les yeux sur ses bras toujours croisés.
- J'ai aucun compte à te rendre. Je pense te l'avoir déjà dit.
- Oh, ça, c'est juste parce que tu n'as pas de répartie, répliqua Aurélie allègrement. (MAIS AUCUN DE VOUS N’A DE REPARTIE !!!)
- Si ça peut te faire plaisir, toi, tu en as. C'est tout ce qu'il te reste, avec la beauté, ce serait très vilain de t'enlever ça. (Ah bah ça va alors, si elle est belle.)
- Merci. Mais tu comprendras que je ne te retournerais pas le compliment.
- "Merci" ? répéta Ruewen, surpris. Quel compliment ? T'as pété les plombs ou quoi, Jeanne d'Arc ?! (Mais quoi ?? Tu viens de le dire ??)
- "C'est tout ce qu'il te reste, avec la beauté". Je cite. Donc, merci. Je suis polie, aussi. C'est tout ce qu'il me reste.
- La beauté ?
- Qu'il est con. C'est toi qui a dit ça !
- Menteuse ! Tu prends tes rêves pour des réalités !
- Mes rêves ?!
- Tes rêves !
- Tu confonds avec Campbell, là. Tu sais, le petit chiot qui te suit en disant "Ollichou".
- Nanana.
Je… Trop long… Ennuyeux… Nul… Violent pour rien… VOUS AIMIEZ CA ??? VOUS AIMIEZ CETTE FANFICTION, LA TFF ???
Aurélie et Oliver se faisaient face, en s'affrontant du regard.
- Qu'est-ce-que tu viens foutre ici ?!
- Ici ?
- Ici. Dans le dortoir. Des Serdaigle. (Oui c’était le sujet, 3 pages Word plus tôt, avant qu’on ne se perde)
- Bah... Je venais te chercher.
- Et pourquoi, je te prie ?
- Parce que grâce à mes merveilleux amis Andy et Karl, et à notre très intelligent pacte, nous sommes amis jusqu'à minuit, expliqua le Gryffondor, mal à l'aise. (Foutaises)
- Ouais, ben génial les amis, hein. Depuis le début de la soirée, on se gueule dessus. Presque plus que d'habitude.
- C'est l'effet inversé que celui souhaité. (Bravo Sherlock)
- Souhaité, tu parles. A minuit, ton nez repart à cinq cents lieues, tu pourras toujours agoniser.
- A minuit, on te confondra avec McGo, tellement je vais t'arranger le portrait.
- Mais je te crois sur parole, ma flippette, ironisa Aurélie. On verra bien.
- Mais c'est tout vu.
Auréliver. Was never. About. Violence. Physical nor verbal. Never.
J’ai l’impression que quelqu’un d’autre a écrit une fanfic sur mon couple ???
La jeune Serdaigle se détourna et se pencha à la fenêtre avec un air inquiet. Oliver crut qu'elle allait tomber. Ca ne lui fit ni chaud ni froid.
- Qu'est-ce-que tu cherches, Becker ?
- Le Mangemort. Il descendait vers Pré-Au-Lard, j'en suis certaine. Je devrais peut-être...
- Aller voir ? Très bonne idée. J'aurais enfin la paix.
La jeune fille haussa les épaules, ferma les yeux et se métamorphosa en Phénix. Un Phénix aux yeux bleus.
- Pitié, ôte-moi cet air ahuri de ta vilaine face de rat ! Je suis Née-Animagus, quatrième édition. (MAIS ELLE PEUT PAS PARLER EN ETANT TRANSFORMEE BORDEL)
- Mais c'est ça, vas-y, suicide-toi, je raconterai aux autres que t'as sauté, ça te fera une sympathique réputation post-mortem. RIP, Becker. Uniquement regrettée de sa maman. Et encore. (Mais il est littéralement horrible. Mais elle aussi. Ils sont tous les deux horribles.)
Les plumes d'Aurélie s'illuminèrent, et la jeune fille s'embrasa sous le regard paniqué de Ruewen. Elle se transforma à nouveau le temps d'une gifle et s'envola par la fenêtre. Ruewen n'eut pas le temps de réagir au coup. Il se pencha à la fenêtre et aperçut une ombre rouge et or qui filait dans le ciel gris foncé. Les forces et le couleurs le quittèrent. Il hurla : Becker ! Mais il était trop tard.
Il ne pouvait pas la ramener ; elle non plus. (MAIS WESH TU LUI AS LITTERALEMENT DIT D’Y ALLER ARRETE DE TE PLAINDRE)
Il ferma les yeux. Cette année encore, il avait vu les Sombrals. (Pas mal la phrase mais CE VIBE D’HOMME TORTURE ET DU COUP AGRESSIF EST HYPER INSUPPORTABLE)
13 septembre 2022, 21 heures 56, Chez Ollivander PDV Garrick Ollivander.
Des bras sont enserrés autour de mon cou. Je peine à respirer. Le sang s'écoule d'une plaie béante sur mon épaule. La douleur m'étreint. Mais je ne dirais rien.
- Où l'as-tu cachée ?! Réponds, vieillard ! (âgiste)
- Mais de quoi... Parlez-vous... parvins-je à articuler d'une voix très faible et enrouée.
- Le Nouveau Seigneur des Ténèbres en a besoin. (Voldemort 2.0) Si tu ne coopères pas, nous te tuerons.
- Tuez-moi donc ! (Aucune volonté de vivre on dirait moi parfois)
- Ne me tente pas, Ollivander. Faites-le taire, Grace.
Une main féminine se plaque contre mes lèvres. Je ne pus m'empêcher de la mordre. La dénommée Grace retire sa main, et me fixe avec indignation. Une lueur de colère brille au fond de ses yeux noisette.
- Tu mourras pour cela.
- Il est le seul à pouvoir nous indiquer où elle se trouve. Grace, insista l'homme. Contiens-toi. Il mourra plus tard.
- Je n'ai rien à vous dire !
- Endoloris ! hurla Grace.
La douleur pulsa dans tous mes membres et je retenais à grand-peine des hurlements. Je ne voyais et n'entendais plus rien. Tout n'était que souffrance. Puis une voix déchira le silence :
- Petrificius Totalus ! Impedimenta !
- Protego !
- Bonsoir, jeune fille. Tu as peut-être besoin d'une baguette ? ironisa l'homme en noir.
- La mienne est en excellent état de marche, vous voulez peut-être le vérifier par vous-même ?
- Ton insolence me rappelle ton bon à rien de père. (MAIS IL LE CONNAIT ???)
- Si vous saviez comme je n'en ai rien à foutre de lui, là, vous ne perdriez pas votre temps en bavardages. Que lui voulez-vous ?!
- Ca ne te regarde pas... A moins que tu veuilles rejoindre nos rangs.
- Plutôt épouser Oliver Ruewen ! bondit la jeune fille. (Mais meuf… ils savent pas qui c’est…… c’est gênant…….)
Je parvins enfin à ouvrir un oeil tuméfié. La jeune femme encapuchonnée semblait s'affaiser. (Ah oui si c’est vrai c’est sa mère. Comme s’il ne le répétait pas tous les chapitres.)
- Grace ? Vous allez bien ?
- Evidemment, crétin, asséna-t-elle. A ta place, Molenski, je me ferais plus du souci pour toi. C'est toi qui a conseillé au Seigneur des Ténèbres de rendre une petite visite amicale à ce cher Ollivander. Sans elle, on ne peut rien, et lui non plus.
- Il peut tout, Grace. (God almighty… ah non pardon, wrong script)
- C'est ce que l'on dit pour rester en vie, mais cela n'a rien à voir avec la réalité.
Molenski ne répondit pas.
- Allons, Grace. Ne nous disputons pas devant cette si agréable jeune fille. Aux si charmants yeux bleus.
- Mes yeux vous emmerdent. Laissez-le tranquille. (Aurélie elle VIENT, elle SE FOUT EN DANGER, ELLE VA A LA RENCONTRE DE MANGEMORTS, elle a DIX-SEPT ANS ON RAPPELLE MERDE)
Mes paupières collaient. Je me tournai sur le côté au prix d'un gros effort et les entrouvrit. Mon pauvre coeur sembla s'arrêter lorsque je reconnus la jeune fille qui tenait tête aux deux Mangemorts. (Tu avais pas reconnu sa voix ?) Je l'avais rencontrée pour la première fois en même temps que ma petite-fille Poema, ce que j'ai de plus précieux en ce monde. (triste pour ta femme fdp) Elle s'appelait Aurélie Becker, avait une apparence de poupée de porcelaine et un caractère de dragon. Sa baguette avait été fabriquée par Poema, en bois fusionné. Le bois de charme, raffiné et sensible, convient aux sorciers passionnés, tandis que le cornouiller, bois espiègle et malicieux, est le plus souvent affilié aux sorciers pouvant les amener dans de nombreuses situations amusantes ou excitantes. Le cornouiller produit des baguettes plutôt bruyantes. Quand au cyprès, associé à la noblesse, convient aux braves et aux audacieux. La plume de Phénix, elle, offre un large éventail de capacités magiques. Une sacrée personnalité, cette fillette de onze ans, et voilà qu'à seize (hmmm… non. 17. Septembre 2022. Elle est née en avril 2004. Calcule.) elle se tient devant deux Mangemorts souhaitant me tuer, cette même baguette levée et une lueur de colère froide dans les yeux. En ce moment, le cyprès lui est le plus adapté. (CE CONNARD IL EST EN PLS ET LA PREMIERE CHOSE QU’IL FAIT C’EST UNE ANALYSE DE BAGUETTES ??? MAIS CETTE FAMILLE M’INSUPPORTE)
- Endoloris !
Cette fois, le sortilège était destiné à Aurélie, qui le para avec la noblesse d'une Auror en devenir. (MAIS)
- Stupéfix !
- Petrificius Totalus !
- Expelliarmus !
La baguette de Grace lui atterrit entre les mains. La Mangemorte brune est seule : son si courageux collègue a transplané.(HAHAHAHAHA NUL)
- Vous lui ressemblez, dit la jeune fille à l'uniforme de Serdaigle chiffonné. A votre fils.
Grace ne répondit pas. Elle leva la tête vers Aurélie.
- Tu as ma baguette. Ce combat est déloyal et tu le sais. Tu es bien comme ton géniteur.
- Vous ne savez rien sur lui. Pas plus que moi d'ailleurs, ha ha, ajouta-t-elle comme si elle parlait de la météo. Et puis, vous êtes dans une boutique de baguettes.
C'était un piège. Quelqu'un qui fréquentait ma petite-fille ne pouvait pas être aussi inculte question baguettes. Et le petit ton frondeur d'Aurélie ne laissait aucun doute.
Grace fit l'erreur fatale d'en attraper une au hasard. Pour utiliser une baguette qui n'est pas la sienne, comme le dit souvent Poema, il faut vraiment ne y rien connaître en ce domaine.
- Confringo ! hurla-t-elle, les yeux fous.
Une gigantesque explosion retentit. Les étagères de baguettes furent précipitées au sol dans un nuage de poussière. Les dessins d'enfant de ma petite-fille, accrochés au mur, tombèrent avec le reste. Un morceau de plafond s'écroula également. Les fenêtres volèrent en éclats. Et le silence retomba. Lorsque je rouvris les yeux, toussant à en vomir à cause de la poussière, Grace avait également transplané. Aurélie gisait dans un coin de la boutique partiellement détruite, au milieu de la sombre fumée grise. Je me levais avec difficulté, rassemblant mes maigres forces, et vint m'accroupir auprès d'elle. Son visage avait la douceur de celui d'un ange. Mais je n'étais pas de ceux qui ne font si facilement avoir par les apparences. (Pffffff)
Je replaçai avec douceur une mèche blonde et salie derrière son oreille. Des traînées de sang (elle avait été coupée par les débris de verre, vestiges de mes fenêtres) barraient ses joues. On ne voyait plus ses petites taches de rousseur, témoins de l'enfance.
Les mots des Mangemorts, cinglants, me revinrent à l'esprit. Sans elle, on ne peut rien, et lui non plus...
Le Nouveau Seigneur des Ténèbres en a besoin.
Qui donc se cachait derrière ce mot si bref, "elle" ? Ou alors, quoi ? Serait-ce une baguette magique ? Ce serait logique...
- Monsieur... (tousse) (PTDR C’EST NUL ON EST PAS DANS UNE PIECE DE THEATRE) Ollivander !
- Aurélie...! Tout va bien ?
- A la perfection, comme vous pouvez le voir, ironisa-t-elle comme à son habitude. Désolée pour votre boutique. C'était tellement sympa. Et convivial. Et... Bref. Et Poema, ha, une vraie artiste. J'ai vu les (tousse) (RAAH) dessins sur les murs.
Poema ?
Ma petite-fille, avec son incroyable don, la perfection de son savoir sur les baguettes...
Poema !
Non !
(il vient de se souvenir de son existence ou pas ?)
- Euh... Ca va, Garrick ? (Elle m'appelait Garrick ou Mr Ollivander, c'était selon.) (Personne ne fait ça. C’est soit l’un soit l’autre)
- Ca va.
C'est impossible... Les larmes me montèrent aux yeux, je mis ça sous le compte de la poussière qui voletait encore autour de nous.
Le silence s'installa, puis Aurélie prit la parole.
- Que dit une poule à un canard un soir d'hiver ?
- Pardon ?
- "Il fait un froid de canard". Et que répond le canard ?
- Hein ?!
- "M'en parle pas, j'en ai la chair de poule". Ha, ha, ha !
(C’est drôle mais gênant.)
Ses yeux bleus pétillaient. Elle était satisfaite de sa blague, cette blague qu'elle venait de faire sous les décombres de ma boutique, après m'avoir sans aucun doute sauvé la vie, fait fuit deux Mangemorts et avoir été précipitée dans des gravats. Une vague d'affection me submergea. Je lui posai les deux mains sur les épaules, et la prit dans mes bras.
- Aurélie.
- Monsieur Ollivander.
Ses yeux bleus pétillaient. Elle était satisfaite de sa blague, cette blague qu'elle venait de faire sous les décombres de ma boutique, après m'avoir sans aucun doute sauvé la vie, fait fuit deux Mangemorts et avoir été précipitée dans des gravats. Une vague d'affection me submergea. Je lui posai les deux mains sur les épaules, et la prit dans mes bras.
- Aurélie.
- Monsieur Ollivander.
- Pourquoi as-tu fait ça ?
On ne se connaît pas vraiment. C'est la meilleure amie de ma petite-fille (avec Minna Whisper) RIP Minna mais c’est absolument pas la meilleure amie de Poema j’ai inventé ça, mais on ne se connaît pas. Elle m'explique toute l'histoire. On ne se connaît pas, mais elle n'a pas hésité une seule seconde à enfreindre au moins six règles de l'école pour venir me sauver la vie. Sans rien attendre en retour. Pourquoi, alors ? (Elle est genre sympa ??)
- Je n'ai pas réfléchi, avoua Aurélie. J'ai vu de la fumée noire, alors je me suis transformée et je me suis envolée...
- Comment ?
- Je suis Née-Animagus, je vais finir par mettre des affiches pour que tout le monde le sache ! (TROP CHIANTE)
Là-dessus, elle rit et se métamorphosa. Sa silhouette changea, des plumes rouge et or lui poussèrent.
- Phénix ? Tu es une Née-Animagus... Phénix ? réalisais-je, impressionné.
- La seule recensée dans le monnnnnde, très cher, dit-elle avec un air snob feint (pas tant que ça feint) après s'être retransformée. Non, en fait, je ne sais pas. J'ai fait quelques recherches en première-deuxième année, mais il y avait jamais marqué "Né(e)-Animagus animaux légendaires". Genre pégase ou licorne. Donc, je...
Je l'arrêtai d'un geste et hochai la tête doucement. Aurélie, on savait quand elle commençait à parler, mais jamais quand elle allait se taire... (MDRRRR VIOLENT LA MEUF ELLE VIENT DE TE SAUVER LA VIE ET TU LUI DIS DE FERMER SA GUEULE)
- Je vais te ramener à Poudlard.
- Non, non ! s'empressa-t-elle de protester. Ils ne savent pas que je suis partie, et je ne suis pas disponible pour une autre retenue avant quatre mois ! (ça me fait rire)
Déjà punie pendant quatre mois ? Un treize septembre ??
- Si si, j'insiste ! Je pourrais voir ma petite-fille, comme ça, en passant ! (Je lui fais un clin d'oeil et elle sourit.) Mais dis-moi, tu n'as pourtant pas l'air d'être une mauvaise élève. (c’est surtout que sa boutique a explosé, je rappelle, il a nulle part où dormir le vioc)
Je la trouvais intelligente, bien sûr, mais la maison Gryffondor lui aurait tellement mieux convenu...
- Oh que si ! Enfin... Non. J'ai de bonnes notes. Sauf en sortilèges. Ma mère me déconcentre. Et en potions, je suis trop maladroite. Et en histoire de la magie, aussi, je trouve ça chiant au possible. Et... Bref. Ce n'est pas de la mauvaise volonté, croyez-le ou non ; j'aime juste... donner mon avis.
- Aurélie... essayais-je d'intervenir.
- Oui, après, on peut dire, bla bla, et tes ASPICS, c'est important, il faut juste apprendre et appliquer, etc. Mais j'ai une vie, moi, et je préfère la passer à m'amuser qu'à étudier pendant de très, très longues heu...
- Aurélie, tu viens de me sauver la vie. (On l’a pas assez dit, non ? Allez encore une fois : AURELIE EST SUPER COURAGEUSE ET DOUEE ET ELLE A SAUVE LA VIE DU PAPY OLLI ET ELLE A FAIT FUIR 2 MANGEMORTS ET CE SANS RIEN ATTENDRE EN RETOUR)
Elle cligna quelques fois d'affilée des paupières, comme si elle ne l'avait pas réalisé avant. A moins que ce ne soit encore à cause de la poussière, qui retombait peu à peu. (Ou elle est juste conne)
- Je... De rien.
- Merci, dis-je en souriant. Tu es une personne rare, tu sais...
- Pourquoi, vous pouvez préciser ? demanda-t-elle sur un ton plus grave. (« COMPLIMENTEZ-MOI ALLEZ Y J’ADORE CA)
- Parce que tu es courageuse là où d'autres se suffisent à être obstinés. Généreuse alors que certains sont simplement dévoués. Que tu aimes ceux que je ne fais qu'aider, parce que tu vis là ou tant de gens se contentent d'exister. (Belle citation, que j’ai sans doute piqué quelque part, mais ça s’applique pas DU TOUT au contexte putain.)
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22 janvier 2023
Bonjour cher journal, ça faisait longtemps.
Je me sens absolument atrocement mal. Comme à chquae fois que j'écris ici. Je me sens mal. J'ai peur. Je me sens extrêmement seul. Je me sens pas assez bien, je ne suis pas assez bien pour les gens qui m'entourent, je me sens absolument nul. Quand Noémie me parle de tout ce qu'elle a fait. Et même les autres. J'ai l'impression d'être un raté. Que je sais pas faire. Je sais tout faire en réalité je sais couper un arbre. Mais elle elle sait tout faire et pourtant j'ai regardé le film J'ai perdu mon corps et comme À CHAQUE FOIS que le personnage principal fait une erreur je me dis c la fin il faut que tu mette fin à tes jours. Je ne sais pas comment je suis censé vivre avec cette mentalité. Je sais pas ce que je dois faire j'arrive à rien je me sens stressé et complètement déboussolé. Je suis au bout du rouleau. Ça me tue à petit feu. C'est de la torture. Ohlala et puis da'utre choses.
Je vous les mains d'un homme enfaite je veux juste en tant qu'enfant que je suis être pris dans les bras par un homme, je voudrais que papa me prenne dans ses bras et qu'il me dise je t'aime. Et là je meurs. Maman et moi on a eu une bonne discussion hier. Je lui ai expliqué pourquoi je pense que je lui dois rien et elle est d'accord, mais ou bien elle s'exprime mal ou bien elle me fait sentir le contraire.
Je ne fais que m'énerver parceque je ne sais plus pleurer, j'ai peur de ce que les gens vont dire si je leurs dis que je pleure. La compassion me fait peur, tout comme le jugement. Le tout me fait peur. Je ne sais pas faire les choses. Et à force de ne pas dire les choses je fini par m'envenimer et de détester les gens parceque je me dis qu'ils savent ce qu'ils sont censés faire. C'est frustrant.
Plus je vis plus j'ai envie de mourir. Je ne sais vraiment pas quoi faire. Je m'isole, mais c'est à force d'être obliger d'insister à voir les gens. Je n'en peux plus. Je ne suis la priorité de personne. Ni même de maman, ni même de moi. Je n'existe pas. Ou bien je ne devrais pas exister. Je déteste être ici. Je ne suis pas en vie. Et si je disparaissait il n'y aurait aucune différence, je ne sais pas ce que je fais ici. Ma vie n'a pas de but. Je ne ressens pas de joie. Rien n'est bien tout est compliqué. Rien n'est simple, c'est juste horrible d'être sur terre. Je ne sais pas quoi faire. Je suis censé emmener cet ordi portable. Je devrais faire les mises à jours ce soir et ainsi de suite. Je ne sais pas quoi faire je ne sais pas quoi faire. Je vais lire d'anciens posts que j'ai laissé ici.
Maman je lui ai méchamment parler hier aussi avznt cette discussion où je lui ai dis que j'ai jamais demandé à être en vie. Elle m'a dit que c'était très blessant, elle m'a demandé si je détestait à ce pount ma vie. J'ai ris et dis non pas à ce point, mais finalement à certains moments oui et c'est horrible je ne sais pas pourquoi ou bien j'ai d'énormes pique d'anxiétés ou bien je sais pas je panique je meurs je sais pas le décrire ça fait mal d'exister et d'être en vie. Et parfois c'est bien. Mais rarement je crois et même les souvenirs souvent on les embelli. Cet été me manque.
Enzo... me manque aussi d'une certaines manière ou plutôt ce que j'imaginais avec lui peut-être c'est embarrassent de dire ça genre vraiment je me sens mal de l'écrire c'est horrible.... Je ne mérite pas d'être aimé apparemment, l'univers me la dis. Il me l'a dit. Je ne mérite pas d'être avec une homme bien. Je me sens juste mal. Ça doit être comme ça.
Je veux tellement bien faire et c'est ça l'origine de TOUT mes problèmes et si je faisais mal?! Mais que je prépare un peu je fais ce qu'il faut le reste je peux pas le prévoir
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Frootch - Sarah Treille-Stefani : petit chou à la crème sans gêne
(C) Frootch - Paradiso. Chronique d'un podcast pour changer !
Podcast - 3 saisons 2019/2022 - Spotify
Alors, tomber sur Frootch quand tu as du taf, c’est chiant.
1 épisode, 2,4… Allez j’ai fini la saison 1… et l’intro de mon article de cinq pages pour demain.
Très pénible pour ma productivité et encore une démo parfaite de l’art de procrastiner mais du miel pour mes oreilles.
Est-ce si agréable que ça (et pas un peu crado comme expression ?) d’avoir du miel dans ses oreilles ? Eh bien écouter le podcast de Sarah Treille-Stefani revient à se poser la question sauf qu’on en redemande jusqu’à ce que la jauge de la gêne - sa marque de fabrique - soit pleine pour quelques jours.
C’est vraiment bien ? Oui.
Est-ce qu’on passe un bon moment ? Pas toujours…
Elle pique au vif et c’est là son talent. Tu passes pas mal de secondes figée par ce qu’elle raconte, la main sur la bouche comme quand tu te rends compte que demain c’est férié, tes gosses n’ont pas école et ton article à rendre pour hier a avancé d’un point virgule.
Frootch, c’est l’histoire d’une meuf apprentie comédienne qui se prend des bâches à tous les niveaux et qui fait le choix délibéré de le raconter, certes derrière un micro mais sans filtre.. Si ce n’est celui de la fiction. De ce point de vue-là, la série est très bien réalisée, écrite, improvisée… et même vécue puisque la comédienne ne se cache pas de partir de situations réelles pour créer les épisodes.
Et qui ne s’est jamais rêvé petite souris embarquée dans la vie des autres ? Stéphanie Streille ou bien Treille Sarah-Stéphanie (ce nom composé est source de confusion, comme un obstacle de plus à tout le poids pesant de sa timidité et de son hypersensibilité) nous propose cette expérience inédite et c’est franchement réussi. Parce que figurez-vous que ce n’est pas si confortable que ça de se balader dans le sac à main d’une personne à qui il arrive quelques moments cocasses et beaucoup d’emmerdes.
Ca frôle même un peu la torture de temps en temps… “Mais ohlala, elle est foooolle de lui dire ça aussi !!”, “Oh naaan, le mec est pas poss de répondre un truc pareil”, “Sérieusement, comment tu peux te faire traiter autant comme une sous-merde par un autre être humain ?”.
Bah calme-toi hein petit auditeur-voyeur, c’est un peu vrai mais pas trop et c’est tout le double-jeu de l’auto-fiction. Les acteurs jouent leur propre rôle dans la vie, la sœur de Sarah est créditée comme telle, Jérôme Niel est bien Jérôme Niel, Marc Tourneboeuf (très très hilarant) aussi et ainsi de suite. Mais est-ce que Marie Treille-Stefani est-elle bien maquée à Camille Combal dans la vraie vie ? Tu t’apprêtes à checker sur Google avant de te ressaisir pour te laisser aller et savourer ces trois saisons très maîtrisées où Sarah s’affirme maladroitement, s'emmêle sérieusement les pinceaux, ose et finit par éclore avec fracas et beaucoup de tendresse.
Mention spéciale à la direction d’acteurs (dont elle est manifestement la principale garante) et à la façon dont elle balade aussi ses auditeurs. Planquée derrière son micro, nous dans sa poche, elle nous balance régulièrement la balle de la vulnérabilité. Ses pérégrinations nous renvoient à nos petites hontes du quotidien et nous aident à mieux les digérer. C’est très bien joué de sa part de ne pas vouloir être la seule à bosser sur elle-même. Élue meilleure fiction par le Paris Podcast Festival 2021 et sans doute meilleur exercice de catharsis par tous les auditeurs !
Mais quand même Sarah, un truc me tracasse : Benjamin Muller (chroniqueur trop sympa dans l’émission Les Maternelles et star dans le pays de la daronnie), c’est ton pooote ? Et attends dans ces cas-là, tu poses ton tel sur la table basse et ça enregistre ? Et du coup, ils le savent tes potes qu’ils sont enregistrés ou tu leur dis après, ou tu ne leur dis pas ? Très compliqué de reprendre sa place de gros matou sur son canapé, Air Pods dans les oreilles quand on a eu l’opportunité d’avoir la vie trépidante d’une petite souris !
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– Comment ça “bonne année, Monsieur le Comte” ? Mais vous avez perdu tout sens commun, mon vieux. Je ne vois aucune raison de me souhaiter une bonne année. Cette nouvelle allonge calendaire sera sans doute aussi révoltante que celle que nous venons de terminer. Franchement... “bonne année”... et pourquoi pas “bonne santé”, tant que vous y êtes ? – Enfin, Monsieur le Comte... Un homme de tradition comme vous, ça doit pouvoir formuler et recevoir des vœux, non ? – Parce que vous pensez que le climat général se prête à ces simagrées de boulanger-pâtissier ? Le père Noël, les guirlandes, les cadeaux inutiles, le champagne imbuvable, le saumon sous antibiotiques, le foie gras roumain, le tapage nocturne et les maux de tête du lendemain ? Vraiment ? – Cette façon de tout prendre en mauvaise part... C’est une convention, Monsieur le Comte ! Les gens se réunissent, célèbrent ensemble... – Vous aussi vous voulez “faire société” avec tous ces abrutis, ces avachis de la vie, ces égouts à lipide, ces serpillières trouées ? Je vous laisse les embrasser avec leur masque soudé à la gueule, leurs tests PCR et leur énième shot d’eau bénite. Le docteur Perlinpinpin l’a bien dit à la télé : “cette vague-là va tuer beaucoup de monde et faire dégueuler nos urgences” ! Alors non, ohlala ! Pas de non-vaccinés à ma table, qu’ils hurlent ! Ici, on ne trinque qu’avec des jambons pasteurisés, nitrifiés, lyophilisés, même si leur troisième dose n’empêche rien, ni la réception, ni la transmission de l’affreux Covid mangeur de vieux ! Et puis ils célèbrent quoi, au juste, ces crétins ? Le “fantastique décembre” des écolo-bolchéviques, des marxo-islamistes et des socio-laïcards ? Mais qu’ils aillent se faire clouer sur une croix, ces jeanfoutres ! – En tout cas, 2022 ne sera pas l’année de la sérénité pour vous... – En effet. Me reprendre cinq années de décadence accélérée avec l’autre tête à claques, merci bien. J’espère au moins qu’il aura la décence de virer cet imbécile de Castex, avec sa tête d’inspecteur d’académie et sa voix de prof du lycée agricole de Mont de Marsan. Incapable et insupportable, ça fait beaucoup pour un centriste. Tellement insupportable qu’on pourrait presque féliciter l’auteur du casting gouvernemental. Il vaut bien un Véran, une Wargon ou une Borne. Que des têtes pour le panier à sciure, garanti jacobin ! J.-M. M.
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Je continue sur ma lancée vnr vis à vis d'hier. Sorry les gens.
Donc la compagne de mon beauf est enceinte et ils ont sorti lors du repas "ohlala y a moins de naissances, les gens font moins d'enfants. Même les couples mariés !!! On va être en décroissance !"
Les arguments qu'ils ont sortis et qu'ils ne semblent pas être totalement d'accord que "c'est pas juste à cause de ça que ça va empêcher les couples de faire des enfants tout de même ???"' Sont: l'écologie, fin du monde, guerre, que y a de plus en plus de suicides chez les femmes (12/25ans), etc
Et ma belle mère " bah je comprend pas, à mon époque et celle de mes parents /grands parents y avait déjà des guerres, conflits et dureté de la vie. C'est merveilleux les enfants !"
Heureusement qu'ils ne m'ont pas demandé mon approbation parce que bah, je comprend ces arguments. Et que pour ma part, je ne vois uniquement que 2 points positifs à une grossesse /avoir des enfants, qui sont = le ventre des derniers mois de grossesse m'a l'air d'un très bon support repose poignées pour lire ou jouer aux jeux vidéos. Et après accouchement, mon vagin sera sûrement plus large et détendu = sexe encore plus agréable que ce qu'il n'est actuellement.
Mais j'arrive pas à m'imaginer épanouie et heureuse en tant que parent (même en adoptant). Tata ou grand mère why not, mais éduquer et s'occuper de quelqu'un physiquement et émotionnellement jusqu'à la fin de ma vie, c'est pas quelque chose qui me donne grave envie. J'ai déjà pas les ressources pour gérer ma propre vie, alors alors d'un être vivant totalement dépendant = non. Je l'ai déjà dit à mon copain ou potes proches, mais si j'apprend que je suis enceinte et impossibilité d'avorter, je ferais tout pour faire une fausse couche. (Oui c'est hyper violent je sais). Je sais que mon copain pense peut être à avoir des gosses un jour (mais il veut pas y penser là maintenant), et je pense que ce sera la cause de notre rupture si ce projet de vie lui tient trop à coeur. Ou alors, on est ensemble, mais lui devient père célibataire (oui pas très compatible).
Voilà, me laissez pas avoir des enfants, je ne serais pas un bon parent.
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Des chiffres dorés, des flyers et un docteur du ventre
Avril 2020. 10 h 30. La permanence ouvre à 14 h mais devant la porte de l’association, il y a déjà des dizaines de personnes qui attendent, pour être sûres d’être les premières, d’avoir une place, d’avoir quelque chose. Je vois leurs ombres à travers les rideaux fermés.
Quand j’ouvrirai tout à l’heure, elles vont se ruer sur la porte, il n’y aura pas de bienveillance pour les vieux d’abord ou pour cette dame en fauteuil roulant ou pour les gamins sur qui on marche, qu’on pousse derrière ; c’est chacun pour sa peau, c’est la même terreur dans leurs yeux ; il n’y a pas de compassion pour les autres gamins parce que les leurs ont faim, c’est une foule affamée, effrayée de mourir de faim, effrayée de mourir de la maladie ; ils ont des masques faits de tout et n’importe quoi : des foulards, des tee-shirts, des essuie-tout, du cellophane ; leurs mains sont enveloppées dans des gants Mapa, des gants de chantier, des gants en latex, des gants en laine ; ils se soutiennent et ils s’insultent dans la même phrase, ils supplient, ils pleurent, ils me tendent des papiers qui n’ont pas le moindre sens, qui un passeport, qui une adresse de domiciliation, qui un morceau de papier avec un numéro d’identifiant de je ne sais quoi ; je dis que je n’ai pas besoin de papiers, que je donnerai à tout le monde de toute façon jusqu’à ce que je n’ai plus rien, ils ne comprennent pas, et cherchent d’autres papiers justificatifs, j’abandonne et prends ceux qu’ils me tendent.
Quand j’ouvrirai la porte, ce sera des heures de chaos. Pour l’instant, j’ai les mains qui tremblent et j’essaie de respirer. Je reçois un message : ma collègue ne viendra pas, elle a attrapé le Covid, elle a 40 de fièvre.
La semaine dernière, le Secours catholique a appelé la police. Fermés depuis le début du confinement, comme toutes les autres associations - à l’exception du Secours populaire - ils ont voulu rouvrir leur permanence. Deux mamies sont donc arrivées le matin à leur local, emplies de leur foi et de leur chaleur humaine et ont préparé les petits formulaires classiques à remplir pendant les permanences : nom, prénom, statut administratif, objet de la demande, etc. Et quand elles sont allées ouvrir les grilles l’après-midi, il y avait là une centaine de personnes. La foule affamée, qui voulait toute entière entrer en premier, pour être sûre d’avoir quelque chose pour manger.
Les deux mamies ont eu peur. Elles ont dit : Non, reculez, non, chacun son tour, non allez, ohlala mais c’est quoi ça, ohlala mais arrêtez, non attendez nous sommes âgées, reculez, « on a faim ! » criait la foule... Et puis elles n’arrivaient plus à refermer les grilles, et elles avaient de plus en plus peur, donc elles ont appelé la police qui a dispersé la foule affamée. S’en est suivi un mail que j’ai reçu : « Notre permanence reste finalement fermée durant le confinement, nous renvoyons vers votre association ».
11 juin 2020. Préfecture. Je suis convoquée pour récupérer des récépissés de façon groupée et pour les remettre aux destinataires, afin d’éviter le maximum de déplacement en préfecture. Ça me va très bien, tant que les personnes ont des récépissés, c’est déjà une belle avancée. Sur la devanture de la préfecture, le même panneau que depuis le 17 mars : « En raison des consignes sanitaires, la préfecture est fermée au public jusqu’au 15 juin ». Le 15 juin. Tout le monde parle du 15 juin. Tout le monde dit : J’irai à la préfecture le 15 juin, Il faut attendre le 15 juin, La préfecture est fermée jusqu’au 15 juin, Attends le 15 juin, après tu pourras demander à la préfecture.
Alors, en attendant que les rivets soient mis sur les récépissés, j’échange avec la responsable ; comme on dirait « tiens il fait beau aujourd’hui », je lui dis « en tout cas, vous allez avoir du monde lundi ! [le 15 juin] » avec un sourire. « Oh non, me dit-elle, on reste fermés. » Hein ? C’est écrit partout, sur la porte de la préfecture, sur le site de la préfecture, sur les sites de toutes les préfectures de France, plus exactement, qu’ils rouvrent au public le 15 juin. Elle m’explique que, voyez-vous, durant le confinement, le ministère de l’Intérieur a trouvé que, fichtre alors, c’était tout de même bien pratique cette histoire d’être fermé au public : les agents en préfecture travaillent beaucoup mieux quand il n’y a pas de public. Alors, c’est décid��, désormais, tous les services étrangers en préfecture vont être dématérialisés.
Un service public qui travaille mieux sans public.
Mon sourire tombe par terre. En une seconde, je pense à toutes les personnes qui vont revenir au bureau dès qu’elles verront que la préfecture ne les reçoit pas, comment on va faire ? « Non, mais attendez, lui dis-je, les personnes que vous n’allez pas recevoir, comment vont-elles faire ? Elles n’ont pas Internet, elles n’ont pas d’ordinateur. 40 % ne parlent pas français. Comment voulez-vous qu’elles accomplissent des démarches sur Internet ? » La réponse lui apparaît comme une évidence : « Oh, elles viendront vous voir ! »
La colère me fait me lever de ma chaise. Je dors 4 h par nuit depuis le 17 mars. D’une voix un peu plus sèche que je ne l’aurais voulu pour ce lieu, je lâche : « Ah mais parfait ! Où est l’argent ? » Elle me regarde avec des yeux interrogatifs, ne voyant strictement pas le rapport entre ma question et ce qu’elle venait de dire. « La longue file d’attente que vous avez normalement tous les jours devant la préfecture, si vous voulez qu’elle vienne tous les jours devant mon bureau, je l’accueille avec grand plaisir, j’achète 15 ordinateurs et j’embauche 15 salariés et en plus je serais certaine que les gens seront bien accueillis ! Mais où est l’argent pour faire tout ça ? » Ses épaules tombent légèrement quand elle semble comprendre ce que je dis. Elle réfléchit quelques secondes, puis me répond : « Je sais ! On va vous donner des flyers. »
21 novembre 2020. Je passe la tête dans le couloir et j’appelle le numéro suivant, c’est à Omid, qui vient dans mon bureau. « Je suis marié », il me dit. Je fronce les sourcils, je me demande pourquoi il me dit ça, je sais qu’il est marié, on dirait qu’il me l’annonce. « Oui, je sais, Omid », je réponds. Il a l’air soulagé que je le sache. « Ah. Ma femme, elle habite en Iran. Tu connais l’Iran avec les Afghans ? » Oui, je connais l’Iran avec les Afghans : les Iraniens sont racistes et impitoyables avec les Afghans qui, s’ils résident en Iran, doivent se cacher, se terrer dans les maisons et ne jamais en sortir, raser les murs pour ne pas être attrapés par la police iranienne et être envoyés dans des camps, renvoyés en Afghanistan, battus, torturés, tués. Oui, je connais l’Iran avec les Afghans, Omid. Il est soulagé de nouveau : « Ah, c’est bien. Ma femme elle a attrapé le Covid. Elle pouvait pas aller à l’hôpital, parce que c’était l’Iran. Alors elle est morte. Comment je dois faire pour dire ça à l’OFPRA ? »
Il a dit toute la phrase sans la moindre intonation, sans la moindre émotion sur son visage. Je pense que je n’ai pas compris, que j’ai mal entendu, qu’il a fait une erreur de verbe. Je ne sais pas comment formuler, je tourne des phrases dans ma tête, je lui dis : « Qu’est-ce que tu veux dire à l’OFPRA exactement ? » Toujours sans la moindre intonation particulière, il me répond : « Que ma femme elle est morte avec le Covid. Elle a pas eu le temps de venir habiter ici avec moi. »
13 janvier 2021. « Ecoutez Madame, cette patiente est in-sup-por-table ! Elle n’arrête pas de venir et de revenir au cabinet ! Je ne peux pas recevoir les gens sur demande, ce n’est pas un magasin ici ! Alors, non, je ne lui donnerai pas d’autre rendez-vous et ce n’est pas la peine qu’elle vous fasse appeler non plus, non c’est non ! » Il raccroche. Ce connard est chirurgien et la patiente « in-sup-por-table », c’est A., qui le supplie pour qu’il opère sa fille de 8 ans des végétations. Ce n’est pas elle qui a décrété qu’il fallait que sa fille se fasse opérer, c’est le médecin traitant, puis un spécialiste à l’hôpital qui a fait passer des examens à sa fille, laquelle ronfle la nuit comme une locomotive et ne peut pas dormir. La petite a des grandes cernes sous les yeux. La mère aussi, parce qu’elle surveille toutes les nuits si sa fille ne meurt pas dans son sommeil. Mais le chirurgien demande, pour opérer la fille, la signature du père autorisant l’opération. Le père n’est pas là : le père, j’avais demandé un visa pour réunification familiale pour lui, accordé, j’avais pris le billet d’avion pour lui et il devait venir en France le 18 mars 2020. Confinement le 17 mars, pas de chance.
Alors la mère, chaque semaine, elle va dans le cabinet du chirurgien et elle veut lui montrer les vidéos de sa fille qui ronfle la nuit pour qu’il voie que ça n’est pas une vie ça, et qu’il consente à opérer sa fille sans la signature du père qui est toujours coincé à Khartoum. Le chirurgien, il trouve ça in-sup-por-table.
La mère, elle vient aussi chaque semaine dans mon bureau pour me demander d’envoyer un mail à l’ambassade, au ministère de l’Intérieur, au bureau des réfugiés, à Macron, à l’OFPRA, à l’OFII, à l’UNHCR, à toute la galaxie, pour soit faire venir son mari, soit faire opérer sa fille, mais que je fasse quelque chose bon Dieu. Et j’ai beau tout faire, je ne sers à rien. Le mari est toujours à Khartoum et la fille ne peut toujours pas respirer.
6 février 2021. Omid pose un courrier de la CAF sur mon bureau, je le lis et lui explique ce qu’il veut dire, puis lui demande s’il a compris. Quand je relève la tête, je vois qu’il n’écoutait pas et qu’il pleure. J’attends en silence. Il essuie ses larmes et me dit : « Un jour, je sais pas pourquoi, j’ai commencé de pleurer et maintenant toujours je pleure. Est-ce que tu peux me donner l’adresse d’un docteur du ventre ? J’ai mal dans mon ventre, pour ma femme. »
24 mars 2021. « C’est pour un anniversaire, un mariage, pour offrir ? » me dit la fleuriste. « C’est pour une tombe ».
Sur la porte du petit cimetière, il y a une affiche collée, informant des concessions qui vont être reprises car elles sont à l’abandon. Seule la moitié du cimetière est occupée, il reste encore un beau carré d’herbe verte pour planter des caveaux. Considérant la population locale, je doute que le cimetière soit plein un jour. Quand j’étais petite, ma mère m’emmenait dans ce cimetière pour porter des fleurs à ses parents. Elle ne manquait pas de me montrer chaque tombe et de m’expliquer qui était Jean Tournebise, Marie Gouttebroze, Angèle Gouttegata et tous les autres, leur village de naissance, l’intégralité de leur existence, comment ils étaient morts, comment ils avaient vécu. Ils étaient tous, de près ou de loin, parents avec nous, des cousins, le neveu de ton arrière-grand-père, la belle-sœur de la cousine de ma tante, des connexions qui me faisaient mal au cerveau, d’autres dont je me disais - après en être arrivée au bout - que finalement ces gens n’étaient pas de ma famille, mais ma mère démentait, au point que j’avais l’impression que tout ce cimetière était rempli de mes ancêtres et que c’était un peu chez moi.
Et puis, il y avait ces énormes caveaux, plus haut que les autres, qui en imposaient, avec des petits toits qui protègent de la pluie - Pourquoi ils se protègent de la pluie s’ils sont morts, maman ? Chut ! - et ceux-là, Maman disait qu’ils n’étaient pas de la famille, c’étaient des riches.
Alors, en entrant dans le cimetière, mes yeux refont ce même parcours naturel, comme pour vérifier que tous mes ancêtres lointains sont toujours bien là, même si j’ai depuis oublié qui ils sont, comment ils sont morts et comment ils ont vécu, de quel village ils venaient, eux qui n’étaient que des cousins de neveux de tantes de belles-sœurs, décidément je suis bien nulle en famille. Et sur la première vieille tombe, une nouvelle ligne est apparue, avec un nouveau nom et au bout un chiffre doré : 2020. Sur la deuxième tombe, même chose. Sur la quatrième aussi. Sur la cinquième, sur la sixième.
Et dans tout le cimetière, dans chaque allée, des multitudes de nouvelles lignes sont apparues, avec toujours ce même chiffre doré, indiquant l’année de la mort : 2020.
Je dépose mon pot de fleurs sur la tombe de ma mère. Je regarde son chiffre doré 2020. « J’ai pas eu le temps de revenir plus tôt », je lui dis. Je regarde le nom de mon père et de mon frère au-dessus du sien. « J’espère qu’ils t’emmerdent pas trop » je lui dis, puis « remarque, toi t’es dans ton paradis donc tu dois pas être avec eux ! » Je rigole, je pleure, je marmonne « putain, mais quel paradis ? », je voudrais bien un docteur du ventre.
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Camille
Pour moi le confinement a été une période super douce où je pouvais laisser de côté ce qu'on attendait de moi, en dehors et à l’intérieur de la communauté queer. En n’étant plus corporellement immergé dans les regards, les commentaires... je me suis un peu détendu et j'ai senti le filet se desserrer. J'ai senti que je m'ouvrais de partout. J'avais l'impression que tous mes pores respiraient mieux. En tant que personne transgenre masculine, il y a beaucoup de « caractéristiques féminines » que je me suis forcé à mettre sur le côté. Je dis « forcé » parce qu'il y a plein de choses que j'adore, si je me laisse aller : mettre des robes, me maquiller. Je me suis forcé à cacher cette « part féminine » le temps d'être suffisamment validé que pour me sentir confortable. Pendant une période j'ai eu besoin de me sentir un minimum binaire. Quand tu es validé, que tu as la voix un peu plus grave, que tu as un peu plus de poil au menton, et puis qu’on t'appelle « monsieur » dans la rue et qu’on arrête de te dire « bonjouuuur »... à ce moment-là y a un truc qui se dépose et qui se détend, c'est ça que ça a fait chez moi. J’étais tranquillisé. Non seulement parce que j’étais reconnu comme qui je suis, mais aussi malheureusement parce que la société patriarcale est plus confortable pour les hommes… Mais ça, je ne m’y attendais pas à ce point-là! Puis un petit temps est passé et je me suis dit que j'avais peut-être plus trop envie de prendre de la testostérone. Puis j'ai eu envie de laisser pousser mes cheveux. Et puis le pantalon que je porte aujourd'hui c'est le premier truc que j'ai acheté au rayon femme.
Je me suis permis ces petites choses progressivement. Mais ça restait "ohlala je fais méga tarlouze". Et ça m’éclatait ! Puis ça me va plutôt bien ! Puis j'ai commencé à faire de plus en plus de choses qui faisaient que je risquais d'être mégenré, par exemple me raser la barbe. C’était pendant le confinement. Mais au moment où je l'ai fait je me suis senti libéré. Pas parce que ça me faisait chier d'avoir des poils sur le menton mais juste d'avoir osé. C'est terrible parce que j'ai couru après le « passing » pendant un moment. Et là j'ai l'impression que je cours dans le sens inverse. Je cherche moins la validation, mais aussi parce que je peux me le permettre.
Je parle d’une position privilégiée : on m’a appelé monsieur après 5 mois de testo. Y a des personnes qui sont mégenrées toute leur vie, même en faisant la checklist de tout ce que la société attend d'une personne trans « binaire ». Mais c'est vrai qu'à un moment j'avais juste envie d'avoir un passing complet, pour être tranquille. Et progressivement je me suis dit que je voulais pas ressembler à un mec cis. J'avais envie d'avoir des couleurs dans mes cheveux, d'avoir des bijoux. Ces derniers temps, j'ai juste envie de remettre une robe et m’en foutre qu’on m'appelle mademoiselle, et fucker tout le système et garder mes poils sur les jambes. Puis quand je pense sérieusement à le faire, soudain j’ai peur…
C'est vrai que ça demande beaucoup de résilience en tant que personne queer de toujours devoir tout expliquer et ré-expliquer. C'est comme si tu devais toujours faire la vaisselle, mais celle des autres. A un moment les gens doivent faire un travail, s'éduquer. Prendre le temps d'expliquer aux gens, d'être pédagogue, c'est un peu à double tranchant : ça te donne une place, un rôle, une certaine force aussi. Mais parfois c'est impossible de réagir et de prendre le temps tellement ça touche à l'intime. T'as pas idée du nombre de fois où j'ai dû sortir mon power point, en soirée et jusque dans mon pieu, pour faire de la pédagogie. Je suis rôdé, mais malgré tout le discours aujourd'hui qui est très inclusif et très bienveillant, je reste une certaine forme de monstruosité.
Y a des gens qui disent qu'iels ont toujours été sûr·e·s de leur identité, moi j'ai jamais été sûr. Il y a eu des moments où je me suis dit « c'est bon j'ai compris, je suis lesbienne », puis « ha non, en fait je suis bi », puis « ha mais c'est ça, en fait je suis trans et je suis un homme ». « Donc ça veut dire que je suis gay ». « Mais attends c'est quand même cool l'érotisme lesbien ». Mais je suis où ? Je suis quoi, je suis qui ?
A l'époque où je me disais que j'étais lesbienne, j'avais encore des béguins pour des mecs et je me disais « mais je peux pas, j'ai signé un contrat avec mon moi lesbien et avec toute la communauté, qu'est-ce qu'on va penser de moi, qu'est-ce que je vais penser de moi ». Et finalement, le moment où tu couches avec cette personne que tu étais supposé t'interdire, et alors que tu es dans un « rapport hétéro » - qui n'est pas censé être interdit ! - il y a encore une fois cette sensation de liberté qui débarque.
Quand j'ai découvert les interstices, les « entre deux », j'y ai trouvé un plaisir et une liberté immense. Mais au début j'étais quand même troublé, je me demandais ce que je faisais, qui j'étais. Et puis à force de passer à travers tout ça, je me suis surtout accroché à cette notion de liberté. J'ai compris que c'était de ça dont j'avais besoin, pas de faire exprès d'aller contre la norme, mais c'est juste qu'il y a des moments où tu te sens respirer plus amplement, et tu te dis « ok, je suis à un endroit juste pour moi à cet instant ».
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Semaine 22 (Partie 2) : Rencontres en centre-ville.
Reprenons cette semaine qui a été coupée en deux à cause de sa longueur.
Précédemment, j’ai joué la carte du drama pour développer un peu la relation entre Becky et Florinda, mais même si c’était un exercice intéressant, ça manquait peut-être un peu de fun. C’est possiblement quelque chose que je renouvellerai, mais avec parcimonie.
Et pendant ce temps, à la maison familiale :
Alors que le jour se lève, la famille possède environ 12000$ d’économies… qui partent en panneaux solaires. Parce-que faut investir pour devenir riches.
BoiiiiiiiiiiNg ! Le bébé grandit !
Peut-être sont-ce les discussions avec Junior et Prof Aurore qui ont porté leurs fruits, mais Becky se décide à faire à manger pour tout le monde, même sa belle-mère !
Une belle-mère qui passera encore sa journée sur l’échiquier.
Ohlala ce ventre ! J’ai tellement hâte de voir la tête du bambin !
Ce qu’il faut savoir, c’est que je joue des tranches qui vont d’une demie journée à deux jours environ (des jours Sims, pas des jours IRL… enfin parfois si mais là n’est pas la question), puis je poste les images en brouillon avant de reprendre.
Un billet (là en l’occurrence, deux billets, puisqu’il s’agit de la même semaine) que vous lisez en une fois me prend généralement plusieurs jours (IRL cette fois) de jeu, et donc, entre le début et la fin de celui-ci, j’ai largement le temps de me faire à certaines idées, à appréhender la suite différemment, bref, psychologiquement je passe par plein d’étapes parce-que le temps fait son œuvre.
Du coup, pour ce bébé, c’est pareil.
Au début, j’ai hésité à faire avorter Florinda parce-que je ne voulais pas d’un début de génération 2 alors que celle-ci est déjà prête à procréer ! Puis je ne voulais pas d’un enfant qui ne soit pas de Charlotte. Puis je ne voulais pas prendre le risque qu’il soit plus moche que Becky, parce-que j’aime beaucoup trop Becky à présent pour la remplacer.
Mais avec les jours qui passent… je deviens excitée à l’idée de voir sa tête ! Je n’ai toujours pas tranché quant à ce que je ferai s’il est super moche, mais je ne m’en fais pas, je sais que je trouverai LA solution qui me conviendra.
Et pour Becky, il est temps de repartir passer une nuit de folie au centre-ville !
Elle a épuisé toutes les cibles du Love Motel, alors cette fois-ci, direction le centre LGBT qui devrait accueillir plein de lesbiennes.
La différence avec le Love Motel, c’est que les visiteurs du centre LGBT peuvent avoir tous les types d’aspiration, et pas seulement romance ou plaisir. Cela veut dire que TOUT Sim Gay, Lesbien, ou Bi, peut s’y trouver ! Ah, et aussi, il n’y a pas d’anti-jalousie programmée. C’est pas rien.
Ce qu’il va donc falloir éviter, ce sont les interactions romantiques. On ne veut pas qu’une ou plusieurs Simettes jalouses s’énervent et rompent.
Ce qu’il faut aussi savoir, c’est qu’il suffit d’avoir salué ou parlé une seule fois à quelqu’un pour automatiquement avoir son nom, son prénom, et son numéro de téléphone.
Imaginez-vous dans la rue : Bonjour ! Super, maintenant j’ai ton numéro de téléphone !
Flippant.
Bref, Becky passe son temps à dire bonjour à toutes les femmes qu’elle croise, puisque le but n’est pas d’en faire tomber sous son charme ce soir, mais juste de fournir son répertoire et ENSUITE seulement les draguer, genre chez elle, à l’abri des regards de ses autres amantes.
Je n’ai pas photographié toutes les femmes parce-que ça commençait à faire beaucoup, mais une chose est sûre, Becky a désormais de la matière à travailler !
Une seconde d’inattention de ma part et Becky et Buffy s’envoient en l’air dans le photomaton. Heureusement, ça n’a pas provoqué d’esclandre.
Et puis soudain.
Qui vois-je ? Comtesse mon cul, vampire de son état, est aussi là ! Ça c’est une surprise, elle aussi aime les minous.
Alalala, me voilà en train de penser à une Becky vampire. Je ne sais pas ce que ça apporterait au personnage, mais j’ai toujours eu TELLEMENT de mal à rencontrer les vampires que je ne veux pas laisser passer cette occasion !
Je provoque donc conversation sur conversation pour essayer de lier une bonne relation avec vampirella, histoire de faciliter les invitations à venir à la maison par la suite.
Quand soudain (encore).
Une bagarre éclate. Même au centre LGBT on n’est pas à l’abri !
*feulement de chat*
Le premier rayon de soleil apparaît et Comtesse disjoncte.
La voilà en train de prendre la fuite.
C’est un bon moment pour rentrer à la maison, surtout que Becky commence à être très fatiguée.
Pendant ce temps, Bucky découvre sa femme en train d’apprendre la guitare.
À son retour du centre-ville, Becky, elle, découvre des cafards !
Ni une ni deux, elle s’en débarrasse avec un truc qui a l’air hautement toxique.
Et puis, si on allait dormir ?
En profitent alors Bucky et Florinda pour roucouler en sous-vêtements sur le canapé.
Je voudrais qu’on s’attarde quelques secondes sur le slip de Bucky.
Voilà.
Florinda, malgré sa grossesse, porte des dessous affriolants, bref, elle fait des efforts, et lui ? Lui, balek. Le slip spécial trace-de-pneu lui convient très bien.
M’enfin… si ça plaît à Florinda…
Enfin, quelques heures plus tard.
Florinda accouche ! Sous le regard bienveillant de Charlotte dont aucune des photos n’a été enlevée.
C’est un garçon ! Et ce petit bout de chou s’appelle Brice !
Bucky et Florinda sont très heureux d’accueillir le petit Brice et…
… même Becky est ravie !
Brice a donc la couleur dorée des yeux de sa mère, et, comme ses deux parents, il aura les cheveux blonds ! Maintenant, patientons jusqu’à ce qu’il devienne un bambin pour découvrir le visage qu’il aura, puisque tous les bébés se ressemblent.
Becky s’installe quelques instants pour penser à la contradiction qui l’anime : refuser Florinda dans sa vie mais avoir ressenti un brin d’amour en voyant son petit demi-frère.
Mais elle pense aussitôt à des cibles dont elle pourrait se rapprocher, alors ni une ni deux, elle enterre ses doutes et décide de retourner au centre LGBT !
Sa première cible est présente et elle va de ce pas entamer la discussion avec elle.
Les jeunes femmes s’entendent bien et…
… les voilà devenues amies, comme le souhaitait Becky !
Coup de chance, sa seconde cible arrive sur le terrain à ce moment-là.
Elles aussi s’entendent bien.
Elles deviennent très rapidement amies et on voit très clairement que l’attirance pour Becky est très forte.
Becky ne va pas s’arrêter là. Elle croise la route d’une autre femme mûre et l’interpelle pour lui faire la conversation.
Tout se passe bien quand soudain…
… la Comtesse apparaît !
Elle va immédiatement s’installer à table pour manger, sans laisser le temps à Becky de la saluer.
Mais Becky ne se démonte pas si facilement, et à peine a t-elle terminé de manger qu’elle engage la conversation.
Une conversation qui sera de courte durée puisque de toute évidence, la Comtesse n’est venue que pour dîner au restaurant, et s’en va illico presto.
Becky trouve alors Sarah, celle qui l’avait surprise en train de draguer quelqu’un d’autre à l’université. Elle tente de lui dire bonjour, mais même pour ça, Sarah fait un pas en arrière l’air énervé !
Elle laisse exploser sa colère et...
... même Becky perd les sentiments qu’elle avait pour elle.
Et d’un coup, la vengeance.
Ça veut dire que TOUTE LA FAMILLE va être punie pour les agissements de Becky ! Nous qui avons une dépendance à meubler, ça tombe plutôt mal !
Très clairement, j’ai fait la même tête en lisant cette bulle.
Bon, on a fait assez de dégâts pour le moment, on va rentrer à la maison...
De son côté, Florinda désire améliorer sa créativité.
Ça n’a pas l’air simple...
Comme vous pouvez le voir, il y a eu du changement au sous sol !
On a complètement revendu tout le matériel de fête. Après tout, on n’en fait pas souvent, alors à quoi bon ? On a déplacé tous les trucs bizarres comme les établis et les flippers de l’enfer dans le sous-sol de la dépendance, un peu à l’arrache. Puis on a agrandi la nurserie qui sera la chambre officielle de Brice. La salle de bain a également été agrandie, et on a construit ce qui sera bientôt un bureau et un lieu d’études.
Je ne sais pas trop comment on emménagera l’espace vide qui entoure les escaliers mais pour le moment ça va rester vide. J’attends l’inspiration...
Ça, c’est le moment mignon où Bucky n’hésite pas à se lever au milieu de la nuit pour changer la couche de Brice. Bucky est ce qu’il est, mais il reste un bon papa.
“Ouais, j’te dérange ? Y’a quelques heures avant le lever du jour, ça te dirait pas de passer ?”
Mouahahahah. J’attends avec impatience le moment où Becky l’aura mise dans son lit.
Les jeunes femmes ne sont pas encore tout à fait amies que Becky tente une approche frontale... qui ne fonctionne pas.
Finalement, elles passeront le reste de la nuit à parler bijoux et chaussures, ce qui fait passer leur relation du stade de connaissances à amies ! C’est une évolution.
Au petit matin, Florinda pense que c’est une bonne idée de jouer à la balle avec un robot sur le bord de la route et en nuisette.
Et le moment gênant de cette semaine : Junior qui fantasme sur Becky.
Je suis un peu choquée.
Mais Becky semble trouver ça normal !
Bon, il est temps de passer aux choses sérieuses ! On n’accomplira pas ce désir de 30 relations en restant assise sur un canapé !
En feuilletant le panneau des relations, je constate donc qu’on a une cible potentielle avec Zoé, puisqu’elles sont déjà entichées et très bonnes amies. On l’invite donc.
En attendant Zoé :
Florinda gagne un point à dépenser dans son panneau des bonus d’aspiration ! Ça avance lentement, mais sûrement !
Et SURPRISE ! Au sixième jour de recherche, Florinda trouve ENFIN un travail dans sa branche ! Ça a été si difficile à trouver que je me suis sentie obligée de sauvegarder immédiatement après juste au cas où !
Autre fun fact : avec toutes les relations de Becky, la famille a 60 amis. SOIXANTE. AMIS. Rien que ça.
Bref, Zoé arrive et Becky lui prodigue son meilleur massage, approuvé par tant d’autres filles avant elle qu’il serait difficile de les compter !
Un petit bisou et...
... les sentiments naissent ! On a donc 31 entichements et 22 amours.
On n’a plus besoin d’elle alors on lui dit au revoir et on cherche une autre cible, parce-que pas besoin de faire genre, on a eu ce qu’on veut, à la suivante !
On porte désormais notre dévolu sur la blonde du Love Motel.
Les jeunes femmes flirtent...
... et se tiennent les mains. Si c’était pas complètement du flan, je trouverais ça mignon !
Finalement, nous avons enfin ce que nous voulons (ce qui nous fait 31 entichements et 23 amours) et on demande à cette Marilène de repartir pour rapidement trouver quelqu’un d’autre à inviter !
À ce niveau du panneau, je vois trois cibles potentielles sans avoir la certitude qu’elles soient bis ou lesbiennes. On va donc les essayer une à une. De manière or-ga-ni-sée.
C’est parti.
Une main aux fesses et...
... on a ce qu’on veut.
Suivante !
Becky s’approche et...
... “Bas les pattes !”
“Ben quoi ?”
“T’as vraiment un grain, ma parole ! Pas moyen d’être ton amie sans que tu essaies de faire de nous ton quatre heures ! Allez, salut !”
Tant pis... Suivante !
Un bisou et...
... ça nous fait 33 entichements et 25 amours !
On dit au revoir à cette jeune donzelle et on s’arrête là pour aujourd’hui. Nos autres proies ont encore besoin de voir leur barre de relation à long terme monter un peu avant que des interactions romantiques ne soient efficaces.
D’ailleurs, des proies, il nous en faut 5. On en a possiblement que 3 dans les connaissances de Becky. Il va donc falloir retourner au centre LGBT pour améliorer certaines relations !
“Vos fesses sont humides, Monsieur Brice.”
De son côté, Junior prend soin du bébé.
Avoir un Servo, c’est quand même super pratique. Il fait tout à notre place sans rien demander en retour.
Et alors que Becky s’apprêtait à aller au centre-ville...
Voilà qui veut dire que nous avons 24h pour fêter l’anniversaire de Brice avant qu’il ne grandisse automatiquement !
C’est samedi soir, alors ça sera ANNIVERSAIRE !
Bucky invite ses amis et achète un gâteau pour son fils. Tout le monde arrive, on prend le bébé et on l’approche du gâteau pour souffler ses bougies...
Ce petit est encore d’une mignonnerie absolue. Alors ma question c’est :
ÊTES-VOUS PRÊT·E·S ?
Je veux dire.
ÊTES-VOUS VRAIMENT PRÊT·E·S
À VOIR
LE VISAGE DE CET ENFANT ?
D’après-vous,
SERA T-IL DIGNE D’UN UGLACY
OU
SERA T-IL ENCORE DÉCEVANT PHYSIQUEMENT ?
Comptez avec moi :
3
2
1
TADAAAAA
Je crois que...
OUIIIIIII ! Il est absolument affreux, Bucky tout craché !
Non mais regardez-moi ça ! Il me fait peur, on dirait l’exorciste le machin !
“Je viens pour te mangeeeeeer.”
Bon, alors. J’ai eu le temps de réfléchir à ce que je ferai si le bébé s’avérait moche. Et il s’avère moche.
C’est tout simple : puisque je ne veux pas décider maintenant, lui et Becky vivront en parallèle leurs vies jusqu’à ce que Brice soit en pleine adolescence. Et c’est à ce moment-là que j’aviserai, selon si Brice me plaît en tant que personnage, ou non ! Et selon si Becky s’avère prête à avoir des enfants, ou non.
Donc pour le moment, la vie continue normalement chez les Bucket !
D’un côté, Florinda se fait une nouvelle amie...
... avant de cracher ses poumons dû à une petite grippe.
De l’autre, Becky cancane avec son frère, qui s’est fait poustache.
Et personne ne s’occupe du bébé.
Sauf Junior.
“Il est temps de faire vos répugnants besoins naturels, Monsieur.”
Puis plus tard, Becky le surprend en train de sauter sur le trampoline de Boris.
Un Servo qui a besoin de booster son système lymphatique, donc.
“Je suis ton pa-pa. Allez, dis pa-pa.”
“pa-py”
Ce gosse est trop intelligent pour cette famille.
Hm... Peut-être que ça plairait à Florinda ?
Ça lui va plutôt bien, on garde !
De son côté, Becky retourne au centre LGBT pour se faire quelques amies féminines. Mais lorsqu’elle arrive, elle ne trouve que des hommes et des adolescentes. Elle passe donc plusieurs heures à jouer au billard dans l’attente de trouver des femmes adultes et puis...
Certaines de ces femmes auront quitté le terrain en plein milieu de la conversation, mais à la fin de la journée, Becky repart avec trois nouvelles amitiés !
À la maison, Florinda fume des bulles.
Elle est hilare...
... et défie les lois de la gravité.
Les joies de la drogue.
“Bon, “papy” c’est pas si mal. Bravo !”
Je ne cache pas que je voulais un enfant moche... mais là, quand même, c’est au delà de mes espérances !
Alors que Becky est au centre-ville et que bébé Brice est au lit, ces deux-là en profitent.
C’est ce qu’on appelle des galipettes.
Vraiment, Bucky est un bon papa. Je ne crois pas que Florinda ait touché une seule fois son bébé depuis la naissance !
“Ouch, mon dos.”
Oui Bucky, tu n’es plus tout jeune.
Florinda, elle, préfère travailler sa créativité. N’oublions pas que son objectif est d’atteindre le sommet de sa carrière alors comment lui en vouloir ?
Bébé Brice a appris à parler et à marcher, il gagne donc quelques point d’aspiration bonus à dépenser !
Et c’est sur cette excellente nouvelle que se termine la semaine, qui aura été pleine de rebondissements !
Becky sera t-elle un jour assez stable pour devenir mère ? Laissera t-elle son héritage à son demi petit-frère ? Bucky vivra t-il encore longtemps ? Florinda s’occupera t-elle un jour de son fils ? Même moi, je ne le sais pas encore. Mais une chose est sûre, rien ne s’est passé comme prévu.
J’ai un peu perdu de vue le côté fun de cette partie en voulant développer les personnages et leurs relations (ce qui a donné une semaine très longue, d’ailleurs), et j’hésite encore pour la suite. Dois-je rester sur cette lancée ou reprendre une narration plus superficielle ? C’est une question qui trouvera sa réponse en fonction de ce que la suite des évènements m’inspirent, je pense. À moins que certain·e·s d’entre vous aient un avis sur la question !
En attendant la suite, portez-vous bien !
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7 juillet
dans mon lit, à berlin. je viens de dire bonne nuit à n. dans le couloir on s'est serrées dans les bras et elle m'a dit i'm so happy that you're here! quand je suis arrivée y avait un paquet de chips aux lentilles qui m'attendait sur mon étagère dans la cuisine parce qu'elle se rappelait que je les aimais. je l'ai quasiment fini devant les élections ce soir sur le rebord de ma fenêtre avec mon ordi sur les genoux. quand j'ai vu les résultats j'ai dit oh putain, maman a envoyé des émojis fête, m. a envoyé un selfie en pleurs et moi j'étais trop engourdie pour ressentir des émotions fortes. j'avais juste l'impression que les choses rentraient dans l'ordre, que c'était normal, évidemment qu'on pouvait pas avoir de gouvernement d'extrême droite, ok l'axe de la terre s'est un peu décalée ces derniers temps, mais il faut pas exagérer non plus. n. était au théâtre alors je suis sortie me promener toute seule pour prendre l'air, j'ai marché pendant une heure avec les mains dans les poches en souriant comme une bienheureuse. j'ai croisé une française qui écoutait les infos sur son téléphone en marchant dans la rue, puis j'ai croisé deux autres français à vélo qui disaient c'est fou comme les gens traversent pas au rouge ici en parlant de moi. je les ai regardés en leur faisant un gros sourire et ils ont pas compris ce qui se passait. j'avais déjà l'impression d'être la nouvelle moi, je regardais les gens assis en terrasse et je me disais what took you so long??? c'est donc ça la vraie vie? alors que bon aussi bien dans un mois je suis de retour à la maison suite à une crise d'insurmontabilité ou je sais pas quoi.
8 juillet
aujourd'hui je suis allée à ikea à pied (une heure et demie) pour acheter une lampe de chevet pour la mezzanine et une fois rentrée je me suis aperçu que j'avais pris la mauvaise. c'était la première fois de ma vie que j'allais chez ikea toute seule je crois. j'ai aussi acheté une grande serviette de bain rayée avec des jolies couleurs pour mettre sur le canapé moche. dans la ringbahn avec mon sac ikea bleu sur l'épaule j'ai vu le fernsehturm au loin en longeant le tempelhofer feld comme une confirmation que j'habitais bien à berlin et j'étais contente. ce matin en me levant j'ai fait les courses parce que j'avais rien à manger, même si n. m'avait gentiment posé son beurre et sa confiture sur mon étagère dans le frigo, bébé, j'ai enfilé mon short et j'ai affronté la chaleur et la foule pour aller chez lidl à côté et puis au magasin bio, j'ai acheté que des trucs sains et j'ai mangé la même chose qu'à la maison en écoutant france inter dans ma chambre. ce soir j'ai mangé avec j. dans la cuisine. c'était ma première interaction sociale de la journée. on a parlé de choses un peu profondes, donc je l'aime bien.
je me demande quand même comment je vais faire pour me faire des amis. je sais pas pourquoi je m'étais imaginé que ça allait être super facile, mais j'avais oublié que j'étais moi. j'ai téléchargé bumble mais je fais que swiper vers la gauche tout le monde a l'air chiant là-dessus. peut être que je devrais tenter la méthode r.: aller voir des concerts/lectures/performances/etc, repérer les artistes qui m'intéressent, les ajouter sur ig, les stalker pendant un moment, et puis un jour leur écrire. peut être que c'est comme ça qu'on rencontre des gens cool. il m'a envoyé des memes toute la journée mais il m'a pas demandé comment c'était à berlin ni rien. samedi soir, la veille de partir, j'ai dit que j'avais trop envie de faire une rando et il m'a dit qu'il était chaud pour en faire une et j'ai dit mais je pars à berlin demain! en me forçant à mettre un point d'exclamation au lieu d'un smiley triste. alors qu'évidemment ça se serait encore terminé en pleurs cette histoire. si j'étais pas partie à berlin j'aurais dit oui et tout le cirque aurait recommencé du début. hier n. m'a demandé si j'avais rencontré personne depuis lui et j'ai dit ohlala non. when i fall in love, i fall hard. je lui ai parlé de mon plan d'émuler constance debré (aller nager, écrire et vivre monacalement) et elle a ajouté and have lots of sex! et je me suis demandé si elle savait que j'étais vierge, en essayant de me rappeler lesquels de mes textes elle avait lus. en plus toutes les piscines sont fermées jusqu'à le rentrée.
9 juillet
quand je me suis levée ce matin y avait un papier sur le wc qui disait KEIN WASSER alors j'ai enfilé un short et j'ai accompagné n. au centre commercial d'à côté pour aller faire pipi à la bibliothèque. on a pris l'ascenseur pour monter au quatrième étage on a traversé un parking et finalement on a fait pipi dans les vestiaires de la salle de sport parce que la bibli était pas encore ouverte. j'ai rempli mes deux gourdes au lavabo et j'ai dit à n. ça ça me serait jamais arrivé au luxembourg. après avoir déjeuné j'ai tenté d'aller travailler à la bibli mais les quelques tables étaient prises et il y faisait une chaleur étouffante alors je suis rentrée je me suis mise en culotte et en soutien-gorge et je me suis installée sur ma mezzanine. j'y ai passé la journée. j'ai pas trop réussi à travailler parce que j'avais chaud et ça me donnait envie de dormir donc j'arrivais pas à me concentrer et j'arrêtais pas de scroller fb pour voir les annonces des 150 groupes berlinois que j'ai rejoint hier à la recherche d'un truc intéressant, un tapis, un concert, un job, une soirée queer, une personne avec qui j'ai envie d'être amie, n'importe quoi.
à une heure j'ai regardé les infos sur la deux pour avoir un repère mais j'ai arrêté avant la fin parce que quelqu'un écoutait de la techno à fond dans la cour et j'entendais rien, alors je suis allée me préparer à manger et je suis remontée sur ma mezzanine et j'ai commencé à regarder de curb your enthusiasm jusqu'à la fin de la saison. au milieu j'ai fait une pause pour me lancer dans une recherche de magasins de produits américains à berlin parce que dans un épisode larry david fait que manger des bâtons de réglisse rouge et ça m'a donné envie. dans la série ils font croire qu'elle vient d'allemagne mais la réglisse rouge c'est un truc purement américain. à chaque fois que j'en vois dans une série je meurs d'envie d'en manger. j'ai noté deux adresses et dès que j'ai mon pass je me mets à la recherche de réglisse rouge. il me faut des petites missions comme ça, ça m'évite de passer des journées molles comme aujourd'hui. j'ai aussi commencé à écrire une lettre de motivation en allemand via chatgpt pour un minijob comme surveillante/médiatrice dans un musée d'art contemporain tout près.
vers neuf heures je suis enfin descendue de mon perchoir pour aller faire un tour mais c'était moins bien que dimanche parce que je me sentais seule et moche et les rues que j'ai prises étaient bof. ça fait deux jours que je me promène à travers la ville dans mon petit short à carreaux noirs et blancs alors que mes cuisses-réservoir n'ont jamais été aussi énormes, mais j'adore ce short, j'adore les shorts courts et j'adore me promener avec les jambes à l'air. chaque pas que je fais me semble révolutionnaire parce que je renonce pas à mon envie, à mon plaisir de me promener en short court, même si je me sens moche. ça c'est la prochaine étape. et curb your enthusiasm est terriblement grossophobe, même si larry david est censé jouer un personnage de goujat désagréable qui dit tout haut ce que les autres pensent tout bas, la série est clairement grossophobe et ça me fait chier. ce qui ne m'empêche pas de l'adorer. je suis rentrée par la grande avenue sous les néons des enseignes des restos turcs en chantonnant downtown de petula clarke (linger on the sidewalk where the neon lights are pretty how can you lose the light's so much brighter there you can forget all your troubles forget all your cares) mais j'étais renfrognée et j'ai pas du tout oublié my troubles and my cares. en rentrant je suis tombée sur n. et on a discuté sur son lit en mangeant des cerises et du chocolat blanc et là oui je les ai oubliés parce que j'étais plus seule.
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Bonjour! Les 3, 17, 32, 61, et 67 s'il te plait. Très bonne fin de journée! (Et je croise les doigts pour Parcousup!)
Merci merciii :))
3. Last text message
“oreille de cochon” de Lorie
THIS YEAR HAVE YOU
17. Laughed until you cried
Je pense que oui voire c’est un oui affirmé parce que j’ai la chance d’être entouré de gens drôles (du moins à mon sens) dans la vie mais l’an dernier (en 2018) il m’est arrivé quelque chose d’intéressant : je riais et mon rire s’est transformé en pleurs mais pas des pleurs de rire et ce sans aucune raison
32. What are you listening to right now
Rien du tout, si ce n’est le bruit de la chasse d’eau en haut (parce que ma mère vient d’aller aux toilettes pour être totalement transparente hihi)
61. I’m about to
Probablement faire la cuisine ou mettre le couvert c’est palpitant lol (et probablement soit m’épiler les jambes soit regarder la télé soit imprimer ma lettre de motivation et mes bulletins parce que demain j’ai un entretien pour Parcoursup quelle vie)
WHICH IS BETTER
67. Lips or eyes
Les lèvres sans hésiter ohlala. C’est drôle mais les yeux je trouve pas ça trop intéressant dans la mesure où j’ai l’impression que tout le monde a des beaux yeux honnêtement mais les lèvres c’est pas trop le cas donc les lèvres sans hésiter
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Les Chroniques de Livaï #363 ~ UN CHOIX SANS REGRET (juillet 845) Hanji Zoe
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Yahou ! Y a pas à dire, ma petite sauterie a eu du succès ! Tout le bataillon est là, plus quelques autres militaires qui voulaient pas rentrer chez eux. Faut dire qu'il y a de quoi les retenir ; le commandant Pixis nous a autorisé à piocher dans les réserves des officiers et l'alcool de qualité coule à flot. C'est pas la piquette du régiment, c'est clair !
Je suis bien contente que Erwin succède à Keith. Avec lui, c'est sûr, on va avancer, se montrer plus audacieux, plus inventifs ! Il va me débloquer des fonds pour mes recherches et je vais enfin pouvoir me donner à cent pour cent ! Les prochaines expéditions promettent d'être passionnantes !
J'aperçois Mike, les joues bourrées de petits gâteaux, fendant la foule en direction de Moblit qui porte un plateau plein. Laisses-en pour les autres ! On a déjà galéré pour les avoir ! Il se retourne et se prend la tête dans la banderole que j'ai faite moi-même cet après-midi et qui pend du plafond de la salle de réunion que les officiers ont bien voulu nous allouer pour ce soir. Le texte écrit dessus - "BRAVO MAJOR ERWIN" - se déchire en deux et tombe sur ses épaules. Gelgar, déjà bien éméché, en tombe à la renverse de rire et Nanaba se retient de justesse. C'est malin ! Les géants comme toi devraient rester dehors ! Tu aurais pu baisser la tête !
En parlant de géant, où est le nain ? On l'a pas vu depuis un moment, je pensais qu'il serait allé féliciter Erwin. Il aime pas trop les fêtes mais c'est pas le moment de s'isoler ; on doit lui montrer qu'on est fiers de lui et qu'on le soutient ! J'attrape une bouteille de vin et me mets en quête de Livaï.
En descendant à l'étage inférieur, j'entends des soldats rire bruyamment, légèrement avinés, et leur demande s'ils ont pas vu Livaï. Ils répondent en hoquetant qu'ils ne savent pas qui c'est - c'est ça, mon oeil - et je continue plus loin vers l'autre escalier. Où il peut être ? Dans le dortoir peut-être. Il veut se faire beau, sans doute ! Bon allez, dirigeons-nous par là-bas et offrons-lui à boire, histoire qu'il soit de bonne humeur quand il se présentera devant le major, héhé !
Mais j'ai pas à aller si loin. Au détour d'un couloir, il me rentre dedans et, sans s'excuser, me dépasse pour monter à son tour. Hé, attends, cette bouteille est pour toi ! T'as traîné où, au fait ? Il répond pas et me demande plutôt où est Erwin. La dernière fois que je l'ai vu, il discutait avec Pixis à l'étage. Tu ferais bien d'aller lui présenter tes hommages, non ? Pour toute réponse, il attrape la bouteille que je tiens et la vide en trois goulées. Quelle descente... Je savais pas que tu aimais le vin, je pensais t'embêter en te faisant boire un peu. Il pose la bouteille vide dans un coin, s'essuie la bouche - pas une seule goutte sur son foulard - et se dirige vers l'escalier ascendant. Je le suis de loin.
Quand nous arrivons dans la salle de réunion, des camarades le saluent au passage mais il n'y fait pas attention. Ohlala, faites gaffe, je sais pas pourquoi, mais il a pas l'air bon ce soir ! il chope deux autres bouteilles sur une table et bouscule Moblit qui lui proposait des gâteaux. Doucement, je suis la seule qui a le droit de l'envoyer promener ! Eh, Livaï ! Erwin est de l'autre côté, où tu vas ? Il brandit la bouteille dans sa main droite et m'informe qu'il a besoin de prendre l'air et se dirige vers les remparts.
Dans l'escalier en colimaçon, nous croisons les jeunes, le groupe de Emmerich, qui discute avec des verres de vin posés à côté d'eux sur les marches. Ils se poussent sur le passage de Livaï qui ne fait pas attention à eux mais je les sens nous emboîter le pas. L'air du dehors nous parvient et nous débouchons enfin sous le ciel nocturne ; la nuit est tiède, les étoiles sont magnifiques et Livaï semble prêt à s'enivrer. Et cela me semble vraiment dangereux, quand je le vois sauter sur un des créneaux plus grand que lui comme si c'était juste une marche, et se tenir debout dans le noir, ses deux bouteilles en main.
Fais pas de bêtise, ok ? Tu en as déjà descendu une entière, tu dois pas être frais et un accident est vite arrivé. Tu entends ce que je dis ? Descend de là ! Il se retourne vers moi, avale une bonne rasade d'alcool, et me rétorque que c'est pas parce qu'il est devenu le héros du royaume qu'il a pas le droit de se bourrer la gueule. Tu peux le faire mais en descendant de là ! Tu as pas ton harnais, mec ! Tu crois que Erwin serait content de voir ça ?
Il a comme un instant de flottement, comme si mon argument avait fait mouche, mais il se recolle le goulot dans le bec et me tourne le dos. Ses jambes semblent fermes mais pendant une seconde, j'ai l'impression de le voir vaciller... C'est plus drôle, là, je suis vraiment pas bien, Livaï, me met pas dans cette situation ! Je commence à me tordre les mains et j'envisage sérieusement de le faire descendre de force mais il pourrait réellement tomber si j'essayais... J'arrive pas à deviner ce qui le travaille, ni pourquoi il veut se pinter alors qu'en général, il aime pas ça... Il en faut beaucoup pour s'enivrer avec ça, mais tout de même...
Après un deuxième vacillement qui me met le coeur au bord des lèvres, je me décide enfin. Je me tourne vers les jeunes qui regardent la scène, éberlués, et j'ordonne à Emmerich de surveiller Livaï le temps que j'aille chercher... quelqu'un. Il prend peur et me demande comment il doit s'y prendre. Je sais pas, occupe-le, parle-lui, laisse-le t'insulter s'il veut ! Mais le laisse pas tomber ! Tu imagines la perte que ce serait !? Et le jour de la fête d'Erwin en plus !
Je cours dans l'escalier en essayant de pas trébucher ; il faut que Erwin ramène Livaï à la raison avant que ça tourne mal !
#lc363#hange zoe#levi chronicles#les chroniques de livaï#fanfiction#fallenRaziel#snk#attack on titan#shingeki no kyojin
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-Aujourd’hui j’ai pensé à la première fois qu’on s’est embrassé
-T’es encore dans le marshmallow
-…
-A 5heures du matin. Tellement de tendresse.
... tu m’avais pris avec tes deux mains le visage mais pas fermement et tu m’avais embrassé comme ça et je crois que ça a duré longtemps et la musique ça faisait pas le même rythme que notre jointure et ça avait pas d’importance à ce moment-là, et puis moi j’ai eu cette envie de tout prendre, j’ai voulu tout faire vite et j’ai enlevé mon teeshirt et toi le tiens et on continuait c’était naturel et d’un coup je commence à enlever le reste et t’es surpris comme si c’était pas ce que t’attendais et tu t’arrête et tu me regarde en disant : « déjà ? » et je crois que je suis troublée je pense que j’ai mal fais, que je suis pas comme il faut, alors mon regard se raccroche au tien qui se rapproche encore de moi et on continue à joindre nos corps et tu me répète que je suis magnifique et tu dis tout le temps ohlala et moi je comprends rien parce que la fatigue me retire une partie de ce moment que je tente d’imprégner en moi pour toujours et le plus longtemps possible et on continue toute la nuit jusqu’au matin qui arrive bien vite et on s’endort ensemble et je sais pas si je te reverrais le lendemain et sur l’instant je me dis que cette fois c’était pas comme avec les salauds que j’ai pu connaitre avant toi, que c’était très différent et ça fait pousser un truc dans mon corps que je discernerais comme étant de l’amour et plus encore, et c’est dangereux parce que je me suis collée à toi l’âme toute en morceaux et avec la sueur tout a collé et tout se mélange et j’ai des bouts de ta peau sur mes bras et jamais dans ma vie je retrouverais ça et le sexe et les baisers ont tous cet aspect décevant et poisseux et je peux pas m’empêcher de te chercher au fond des corps et j’ai l’impression de perdre le mien, de le quitter à force de pas m’y retrouver comme ça, à force de le prêter à tout va et à tout le monde et de pas trouver refuge en retour, ma maison est cassée alors je suis à la rue et je me prostitue gratuitement pour un toit que je trouve pas parce que je suis une pute de luxe et que rien me convient jamais
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journal de cet été IV
7.9.18
je me suis rappelé tout d’un coup ce matin que j’avais aucune idée de ce que j’allais faire après ça et j’ai eu un petit élan d’angoisse. hier matin on a fait une conférence de presse dans le jardin et j’avais la lourde responsabilité d’être la Française et de devoir ouvrir la bouche et j’ai du dire à la maire qu’elle ressemblait à une actrice allemande très connue. la maire, les deux adjoints chargés de la culture, la journaliste, et moi l’artiste. s’ils savaient la vie que je mène en vrai. j’arrête pas de penser à la mer, j’ai le nez complètement bouché de nouveau. j’ai acheté un magazine littéraire des années 70 spécial les écrivains et la mer. j.m. a ramené une énorme pile de vieux magazines féministes pour leur bibliothèque anarcho-féministe installée dans leur mobile home prénommé laura palmer. i. disait qu’elle avait tout le temps mille projets sur le feu mais qu’elle se retrouvait toujours sans un sou en poche et que parfois elle se demandait si elle préfèrerait pas avoir un job chiant et répétitif avec un salaire régulier. elle disait aussi qu’elle avait travaillé dans une usine. j’aimerais tellement avoir le courage de lui demander de passer la nuit avec moi pour me raconter sa vie. raconte-moi ta vie s’il te plaît je veux tout savoir. j’aimerais devenir biographe de gens pas connus. autres idées de carrières: femme au foyer artificielle poirière dans la mer caresseuse de rochers mangeuse de soleil reportrice de la couleur du ciel vu depuis sous l’eau
9.9.18
m. me rassure. elle connaissait pas les mots glyphosate et amphétamine et parfois elle regarde tout ce qui a sur son disque dur externe pour se rappeler de ce qu’elle a fait, comme moi qui passe mon temps à regarder mes vidéos et à relire mon journal. elle met du temps à exprimer ses pensées mais elle se lance. son copain est mort d’une crise cardiaque y a un an et elle l’a vu mourir et j’arrête pas de me demander si ça a changé sa façon de voir le monde. elle rigole tout le temps et je suis fascinée par sa chaleur humaine. hier on a passé l’après-midi dans la rivière à filmer des trucs pour ma vidéo, on est restées presque cinq heures à remonter les petites cascades les unes après les autres et à escalader les rochers et à chaque gros rocher que j’aimais bien j’allais m’affaler dessus et m. tenait mon téléphone et on parlait presque pas et c’était tellement bien. y en avait des chauds et des froids et des comfortables et des escarpés et des glissants et des qui s’emboitaient parfaitement avec mon corps. y avait plein de toiles d’araignées et l’eau était aussi froide qu’en islande et les rochers étaient très glissants et j’étais extrêmement fière de moi de faire tous ces trucs dangereux. j’ai fait des progrès en nature cet été. j’ai des courbatures partout dans le corps.
j. a été comédienne, je crois, elles ont fait une performance qui s’appelait muschi ballett avec i. et elles m’ont raconté qu’elles étaient passées dans tracks sur arte mais que le commentaire disait n’importe quoi. je crois que je l’ai vu quand c’est passé, j’étais encore à paris et quand je rentrais chez moi pour le weekend j’arrivais toujours le jeudi soir pile à l’heure pour regarder tracks. elles ont rencontré j.m. au festival que ses parents ont crée dans les années 90 pour pas payer d’impôts à l’état et financer la police et maintenant elles habitent toutes ensemble à la campagne, avec ses parents, et ça me fascine. j. disait que sa plus grande faiblesse capitaliste c’était la glace et ça m’a fait penser à moi à londres y a deux ans chez fortnum & mason déchirée de l’intérieur entre mon amour du luxe et du confort en conflit avec mes nouvelles sensibilités anticapitalistes.
10.9.18
ohlala non mais quelle journée quel LUNDI j’ai le dos cramé par le soleil à force de rester affalée sur les rochers j’ai des réserves de toucher de rochers pour plusieurs années et puis surtout on m’a volé mon innocence et je les reverrai plus jamais comme avant parce que tout à l’heure je regardais mes rushes à l’ordi et i. et j.m. les regardaient avec moi par dessus mon épaule et tout d’un coup j.m. a dit das ist porn et i. a dit das ist post porn mais d’un ton très sérieux comme si ça coulait de source et je savais plus où me mettre. maintenant quand je les regarde ça me met mal à l’aise. m. a filmé mon corps d’une manière très sensuelle et à un moment je suis assise sur un rocher comme si je lui faisais l’amour mais j’étais pas allée jusqu’à penser que ça puisse être pornographique. je suis la personne la moins pornographique du monde. même si j’adore me mettre nue et montrer mon corps et utiliser ça comme thérapie pour mieux l’accepter et aussi je veux faire partie du #bodypos et montrer un corps pas mince, pas le mettre en valeur mais juste le montrer dans son naturel, put it out there. cet après-midi dans les gorges j’étais en maillot pour la vidéo mais m. était nue et elle escaladait la roche nue et elle s’allongeait sur les rochers nue comme kirsten dunst au clair de lune dans melancholia et je mourrais d’envie de la filmer. on a nagé dans un canyon entièrement seules au monde et on était entourées de cette roche grise verticale et on essayait de faire tenir nos corps au dessus de l’eau en s’appuyant entre les parois du canyon et je voulais que ça s’arrête jamais. j’étais entourée de toutes mes choses préférées: les rochers le soleil l’eau et le corps féminin.
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