#tu es foutu
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This is one of the first French songs, I remember. I think the very first one I listened to without understanding the words but also the meaning of the song, was La vie en rose . Did I understand this one? Not at first, but ai loved the song, because you could dance to it. As I got older, I would always listen to it every now and then, when I visited Memory Lane. And as I got older I understood the meaning of the song.
I'll still listen to it next year and the year after that. But are there other French songs, I should give a try?
#francophile#french song#song#in-grid#tu es foutu#french singer#france#relationship#fromstellanova#Spotify
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In-Grid - Tu Es Foutu (2002)
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Release: December 19, 2001
Lyrics:
Tu m'as promis
Et je t'ai cru
Tu m'as promis
Tu m'as promis le soleil en hiver et un arc-en-ciel
Tu m'as promis le sable doré, j'ai reçu une carte postale
Tu m'as promis le ciel et la terre, et une vie d'amour
Tu m'as promis ton cœur, ton sourire mais j'ai eu des grimaces
Et je t'ai cru
Tu m'as promis
Tu m'as promis le cheval ailé que j'ai jamais eu
Tu m'as promis le fil d'Ariane mais tu l'as coupé
Tu m'as promis les notes de Mozart, pas des plats cassés
Tu m'as promis d'être ta reine, j'ai eu pour sceptre un balai
Et je t'ai cru
Tu es foutu (tu-tu-tu-tu, tu-tu-tu-tu, tu-tu-tu-tu, tu-tu-tu-tu)
Tu es foutu (tu-tu-tu-tu, tu-tu-tu-tu, tu-tu-tu-tu, tu-tu-tu-tu)
Je n'sais pas ce qui se passe
Mais je sais pourquoi on m'appelle "mademoiselle pas d'chance"
Tu m'as promis, tu m'as promis, tu m'as promis
Tu es foutu (tu-tu-tu-tu, tu-tu-tu-tu, tu-tu-tu-tu, tu-tu-tu-tu)
Tu es foutu (tu-tu-tu-tu, tu-tu-tu-tu, tu-tu-tu-tu, tu-tu-tu-tu)
Songwriter:
Tu m'as promis
Tu es foutu
Tu m'as promis
Tu es foutu
Marco Soncini / Ingrid Alberini
SongFacts:
👉📖
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (9.1/15)
« Aoutch… !
- Q-qilby ? Est-ce que tout va bien ? »
Le nom sonnait presque étrange dans la bouche du jeune Éliatrope. Comme s’il n’avait toujours pas le droit de le prononcer, ce, du moins, sans subir les remontrances de Phaéris ou les colères d’Adamaï. Ce-dernier, toutefois, avait également relevé la tête de son livre à l’exclamation du plus âgé, intrigué par la commotion.
« Oui, oui… » Répondit l’intéressé, qui massait à présent mécaniquement son flanc gauche. « Un faux mouvement, c’est tout.
- Oh ! On pourrait… peut-être faire une pause dans ce cas ?
- Bonne idée ! » S’exclama le dragonnet, délaissant ses lectures runiques. « Le dernier aux cuisines est un Tofu mouillé ! »
Sans attendre de réponse, Adamaï décolla alors à la vitesse de l’éclair en direction des basses-branches, dans l’espoir d’atteindre avant son frère les brioches fourrées au miel qu’il appréciait tant. Il fallait bien lui reconnaître que trois longues heures passées à réviser les écrits de vos ancêtres avaient de quoi vous ouvrir l’appétit. Préférant prendre son temps pour s’extirper du lourd fauteuil de cuir où il s’était laissé absorber, le scientifique pris soin d’étirer une à une chacune de ses vertèbres avant de songer à se relever. Le temps et des chaises d’études bien trop rudes avaient marqué son corps plus qu’il ne l’aurait voulu dans cette existence-ci, mais il n’écartait pas non plus l’hypothèse que ses… « séjours » dans la Dimension Blanche avaient également leur part d’importance. Un dernier craquement sec se fit entendre et il sentit sa nuque libérée d’un poids invisible : il ne devait pas avoir dépassé les 400 ou 450 cycles, et pourtant, il avait l’impression d’en avoir entretenu le double !
Tss… Foutu collier.
« Hey... » Ses yeux tombèrent alors sur ceux de son cadet. Il semblait soucieux. « Tu es sûr que ça va ? »
La question était simple. La réponse qui devait lui succéder, elle, l’était beaucoup moins. Il aurait été aisé de rassurer, de maintenir ce statu quo qu’il avait mis tant de temps et d’énergie à construire au fil de ces derniers jours où la disparition de Phaéris lui avait permis de se rapprocher davantage des deux jeunes âmes. Cependant, il aurait également été hypocrite de sa part d’affirmer qu’il ne se sentait pas lui-même concerné par la situation. Et comme si son corps craignait qu’il ne l’oublie (-ha !), voilà qu’il avait désormais l’impression que chaque douleur, aussi insignifiante soit-elle, se voyait amplifiée… démesurée… Une mise en garde contre celle, bien plus sévère qui menaçait chacun de ses nerfs à chaque perturbation du Wakfu environnant. L’équivalent des bourrasques venant ronger sa patience, vague après vague, décharge après décharge… avant que le cœur de la tempête ne s’abatte.
Yugo n’avait pas bougé de son coussin de laine verte, qu’il semblait favoriser à n’importe laquelle des places qu’offrait la minuscule cellule. Il aimait clamer que celle-ci était particulièrement bien située, à bonne distance qu’elle était de la table où trônait continuellement plateaux de pâtisseries et bols de fruits secs, de la lucarne d’où provenait un léger courant d’air, même en étant fermée (Qilby songeait sérieusement à interroger ses hôtes quant à l’isolation de cette souche percée qu’ils osaient appeler « Palais ») ainsi qu’unique source de lumière naturelle. Que cette place se trouve exactement au pied du large fauteuil que son aîné avait fini par faire sien n’était, toujours selon ses dires qu’une « heureuse coïncidence », qui lui permettait d’ailleurs de « mieux suivre ses leçons ». Le vieil Éliatrope n’en était pas dupe pour autant…
Il s’inquiète.
.
Il a toujours été plus « collant » dans
ces moments-là, mais s’il en vient à rechercher ma présence
plutôt que celle des autres, alors soit je suis
parvenu à regagner sa confiance plus vite que prévu, soit il
est vraiment désespéré.
Hum…
.
Deuxième option. Définitivement.
« Je te remercie de ta bienveillance, Yugo, mais je t’assure… » Les mouvements apaisants cessèrent, comme pour appuyer son propos. « … ce n’est rien de grave.
- C’est peut-être l’humidité ? » S’enquit alors le benjamin. « Je sais que ses articulations font parfois souffrir Papa lorsqu’il pleut… ou ses vieilles blessures de quand il était aventurier. »
La phrase fut laissée en suspens. Une invitation à, qui sait, prolonger l’échange vers un ailleurs commun ; oublié de l’un et porté par l’autre.
« Ah, ce cher Alibert était donc un aventurier ? » Le second ne semblait pas disposé à entretenir les espoirs du premier. « Il faut croire qu’il a su te transmettre sa vocation alors, hum ?
- Oui, je suppose qu’on peut dire ça, hé-hé ! »
C’était mal connaître la détermination tout comme la curiosité sans bornes de la petite coiffe turquoise. Particulièrement après ces après-midis dédiés à l’étude des peuples éliatropes et draconiques sensés tromper l’ennui… et l’attente de nouvelles.
« Mais dis… Avant que je ne sois déposé par Grougaloragran, o-ou même bien avant notre réincarnation avec Adamaï… Qui… ? »
Ses sourcils s’étaient froncés derrière les épaisses mèches blondes, les yeux, perdus dans les reliefs que dessinaient les franges du tapis rugueux. Qilby ne put empêcher un soupir de s’échapper : il savait quelle question torturait l’esprit de son cadet à l’instant même. Après réflexion, il se dit qu’il aurait finalement préféré devoir s’occuper de la discussion sur « le miel et les abeilles ». Au moins celle-ci avait-elle le mérite d’être courte…
« Hum, eh bien… Je suppose que tu as déjà entendu parler de « La Grande Déesse » ainsi que du « Grand Dragon » ? Ne serait-ce que de nom ? »
Yugo hocha à l’affirmative. Il préféra garder pour lui le fait que, plus récemment, les rares fois où il avait pu en avoir un écho, étaient par les jurons du savant lui-même.
« Dans la tradition de nos peuples, ces deux figures sont vénérées comme des Dieux. Les premières générations, ignorantes du Krosmoz et de sa diversité, commencèrent à les vénérer en tant que figures protectrices et, par extension, comme nos parents…
- E-et toi… ? » S’aventura le plus jeune. « Je veux dire… Au début ?
- Au début ? Qu’est-ce qui te fait croire que je les considère autrement ? »
La petite coiffe turquoise le dévisagea, visiblement peu convaincue par cette remarque. Il y avait tant de raisons : le ton, les termes employés, le passif qu’il lui connaissait… L’autre se rendit bien vite compte que son acte ne prenait pas :
« Humpf… Je n’arriverai pas à te faire croire le contraire, hein ? » Sourire malicieux et las. « Non, je… J’y ai cru au début, comme tout le monde, mais… Mais au bout d’un moment, je pense que je… je n’en ai plus été capable.
- Pourquoi ? » Il s’empressa de reformuler. « Enfin, qu’est-ce qui… Il y a quelque chose de précis ? »
Il ne répondit pas. Son regard s’était perdu…
Une nouvelle addition à la fratrie, c’est incroyable non, Shinonomé ?
Pourquoi…
Nous allons devoir agrandir le dortoir. Oh et puis- !
Pourquoi… ?
Mais- ?! Pourquoi est-ce que la coquille se fissure-t-elle ainsi ?!
Shin’, aide-moi à- !
Pourquoi ?
I-ils… Ils ne seront pas capables de se réincarner. Qu’est-ce que…
Est-ce que c’est moi qui… ?
Pour-
Ils ne reviendront pas, Qilby… C’est terminé.
-QUOI ?!?
« Je ne sais pas. C’est… une accumulation.
- Tu… Tu leur en veux ? » La voix était timide, les yeux à peine visibles derrière les rebords turquoise. « Pour ton… enfin, tu sais. Tu leur en veux de… t’avoir fait différent de nous ? »
Il dut se retenir. De quoi ? Là non plus, il ne savait pas. Ces derniers temps, son champ d’expertise semblait s’être considérablement réduit. À moins que cela ne soit l’univers qui se soit agrandit ? Difficile à dire.
Il n’a jamais… Pas comme ça en tous cas.
« Non. » Finit-il par déclarer en voyant que l’autre attendait sa réponse, toujours dans ce calme imperturbable. Respectueux même. « Peut-être ? Je… Pour moi, nous ne sommes que le fruit d’un, disons, « heureux hasard ». La rencontre entre deux forces cosmiques… Si nous avons pu leur donner des traits, des noms, personnalités et que sais-je, c’était par manque de repères.
- Hum, oui. » Approuva soudainement Yugo. « Je vois !
- Ah ! Vrai- ?
- Oui ! » S’exclama-t-il, presque enjoué devant la réplique sarcastique. « C’est un peu comme Xav’ le boulanger qui remerciait la terre et la pluie pour lui offrir un pain aussi délicieux ! O-ou encore les singes de l’île de Moon qui adoraient un mulou comme grand Dieu ! Tout ça c’est pour… donner un sens à leur existence ? Pour appartenir à quelque chose de plus grand ? »
Il avait pris le ton de l’élève qui tendait à son professeur sa réflexion dans l’attente anxieuse que celui-ci ne la juge. Qilby en était proprement… ébahi. Il n’avait pas la moindre idée de qui pouvait bien être ce fameux « Xav’ », ni quelle place il avait pu tenir dans les péripéties de son cadet, voire ce que des primates pouvaient vouer à un canidé, cependant, jamais son frère n’avait-il, en ces millénaires d’existence, fait preuve d’autant d’écoute, ni même de… sagesse ?
« Oui, c’est une… une très bonne analyse. » Deux doigts vinrent écraser sa tempe gauche. Le script- « Je pense que l’on peut en effet comparer tes… « expériences » à ce qui a pu survenir à nos débuts. D’ailleurs, il s’agit là d’une réaction assez courante à la naissance de toute civilisation, du moins, pour des espèces dotées de la conscience de la mort.
- Ha-hum, c’est… logique je suppose ? Après tout, comprendre d’où l’on vient, c’est ce qui nous permet de mieux savoir qui l’on est. C’est pour ça que j’ai commencé à voyager ! »
Qilby n’avait pas les mots. Son frère avait déjà pu tenir de tels discours, mais ces-derniers n’apparaissaient généralement qu’au crépuscule de ses existences, lorsque l’Éliatrope fasciné par les voyages et dont la soif d’aventure n’avait d’égal que son penchant pour le danger, avait fini par s’assagir. Le temps, comme à son habitude, faisant son œuvre… Pourtant, là il se tenait, le visage encore rond d’un enfant, les mains à peine usées par le Wakfu, mais les yeux déjà teintés par la noirceur que pouvait contenir cet univers.
Et j’en suis également responsable…
La pensée lui était intolérable. Certes, éduquer les nouvelles générations avait toujours été l’une de ses missions, bien que les leçons de Glip étaient plus célèbres que les siennes, et sa pédagogie s’éloignait d’ailleurs bien assez de celle « humaniste » de ce dernier… Cependant, il n’avait jamais pensé qu’il deviendrait lui-même un jour ce « mauvais exemple », cette antithèse… Cette exception à la règle. N’y avait-il donc pas une once de discernement dans la question du plus jeune ? N’était-ce pas à cause de sa propre « condition » qu’il avait été forcé de s’éloigner du chemin suivi par l’ensemble de ses frères et sœurs ? Avait-il été condamné, et ce dès le départ, par leurs parents ? Si chacun d’entre eux avait été conçu avec un rôle bien précis afin de servir au mieux leur peuple et famille, alors que dire du sien… ? Être le porteur des temps anciens ? L’historien à la mémoire insondable ? Les livres et autres encyclopédies ne pouvaient-ils pas déjà remplir ce poste… ? Scientifique alors ? Après tout, sans ses inventions et ses connaissances médicales, les siens auraient enduré de bien lourdes épreuves ; pour certaines, avec une fin plus funeste que celle rencontrée. Mais… Chibi aurait bien fini par se laisser tenter par les équations et les éprouvettes après avoir épuisé le vaste champ de la technologie, si ce n'est Glip souhaitant peaufiner son enseignement ! De même pour la médecine, pour laquelle Nora et Efrim parvenaient toujours à maîtriser les rudiments avant leur centième cycle… Mais alors… Si jamais tous ses accomplissements auraient pu être ceux d’autres que lui…
À quoi… ?
Quelle est mon utilité ?
Un mot s’imposa à son esprit. Il le détestait.
Traître.
Était-ce… ? Était-ce donc vraiment cela ? Ce que leurs… « parents »… lui avaient réservé comme seul avenir ? Tout comme Yugo était le chevalier blanc, le preux aventurier ne cessant de repousser les limites du monde connu pour en offrir les richesses à son peuple loyal et admirateur, le sauveur… Le « roi légitime » … Lui serait…
« Et après ? Tu… Tu as réussi à t’en défaire ?
- H-hein ? » L’interpellation le sortit de ses pensées macabres. Il lui en serait presque reconnaissant. « Comment ça ?
- Cela ne doit pas être un sentiment facile – Enfin, je ne veux pas dire que je… comprends ce que tu ressens, mais juste que… Je compatis ? » Il attendit le hochement de tête de son aîné pour poursuivre. « Donc… Quand toi aussi tu as eu des enfants, comment… ? Comment tu t’y es pris ?
- Oh. » Évidemment. « Eh bien c’est assez facile, je-…
- Hey-mpf !!! »
Alors que les deux Éliatropes s’étaient perdus dans un échange qu’ils n’avaient plus eu depuis des millénaires, Adamaï fit irruption dans la chambre, pris dans un dangereux équilibre avec un plateau chargé de victuailles et une tartine entre ses crocs.
« Quand je disais « le dernier aux cuisines », c’est parce que je m’attendais à ce qu’au moins l’un d’entre vous me suive ! » Grommela le dragon en rattrapant un écart de justesse.
« Attends, Ad’, laisse-moi… ! » Aussitôt rentré, son frère vint lui prêter assistance en le délivrant d’une partie de sa charge. « D-désolé, on était en train de discuter et…
- Oui, ça je l’imagine bien ! Et de quoi parliez-vous de si intéressant pour ne pas m’accompagner trouver de quoi manger, s’il-te-plaît ?
- Ah, e-eh bien… » Avec un regard pour le scientifique, qui lui renvoya un haussement d’épaule permissif : « Je demandais à Qilby comment il s’y prenait avec ses enf-
- Quoiiii ?! » Le dragonnet pris une expression alliant surprise et colère de manière presque élégante. « Tu veux dire que t’allais oser aborder des questions gênantes sans que ton frère préféré soit présent pour profiter du spectacle ?! »
La coiffe crème laissa échapper un discret pouffement de rire devant les facéties des jumeaux ; Adamaï en éternel contestataire, tandis que Yugo lui, cherchait inlassablement le compromis.
Chacun son rô- ~
Assez.
« Doonc… ?
- Donc ? » Répéta le savant, un air sarcastique dans la voix.
« Moi aussi je veux savoir ! » Adamaï repris sa place sur l’un des tabourets surmontés d’une épaisse couverture, les griffes décortiquant méticuleusement un feuilleté aux raisins. « Comment on élève un dragon ? À quel âge il peut commencer à voler ? Et comment un Dofus éclot avec deux créatures à l’intérieur : l’un des deux vient en premier, ou alors tous les deux en même temps ? Oh-oh ! Attends, ça veut dire que tu as dû changer des couches, non ? Ha-ha-ha ! Je vois bien le grand Qil-… !
- Je n’ai pas de descendance. »
Le silence tomba aussi rapidement que la pâtisserie contre le tapis.
« Tu… ? » Yugo tenta de rationnaliser. « Tu n’as jamais eu d’enfants ?
- En effet. » Soupira l’aîné. « Chibi, Mina, Glip, Nora et toi-même êtes les seuls de la première, disons, « portée » à avoir contribuer à l’accroissement de notre famille.
- Pour- ?
- Première portée ?! » Adamaï interjecta. « Comment ça ? Tu veux dire que tous les Éliatropes et tous les Dragons ne viennent pas de nos premières existences ? Grougal’ disait pourtant que-…
« Avec tout le respect que j’ai pour Grougaloragran… » Mitiger les tempéraments. « Il ne devait pas avoir grand souvenir de cette époque. Moi, oui. » Le ton se fit presque sévère. « Le fait est que… Après avoir créé les Douze Primordiaux – dont nous faisons partis – la Grande Déesse et le Grand Dragon ont donné naissance à d’autres Dofus. Il faut dire que lors de votre première incarnation, le lien familial était encore extrêmement fort entre vous : il était peu probable qu’en l’absence d’individus extérieurs, vous vous soyez aventurés à… eh bien disons, « essayer la chose » avec les autres. » Il fut récompensé de son explication par des moues dégoutées. « Il est également probable qu’ils aient voulu éviter un trop fort risque de consanguinité dès les premières unions, bien que j’avouerai ne pas m’être trop penché en détails sur ce point lors de mes études… Je n’en ai… jamais eu le besoin après tout. »
Je vous ai toujours considéré comme ma famille.
« D’accord, ça… ça se tient, je suppose. » En déduit le dragonnet, toujours sur la défensive. « Mais ça n’explique pas pourquoi tu n’as pas cherché à avoir d’enfants toi aussi. Toi qui aimes toujours autant « expérimenter », tu n’as jamais voulu savoir ce que cela faisait ? Rien que pour voir ? »
… Vraiment ? Cela ne t’ait jamais venu à l’esprit ?
Si. Bien sûr… Me prendrais-tu pour un insensible, Adamaï ?
Non, non, bien sûr que non !
Ha, ha ! Calme-toi, tu veux ? Ce n’était qu’une plaisanterie.
Tout de même. Quand je te vois interagir avec Izios, Bahl ou même le petit Ogur… Je me dis que tu ne ferais pas un si mauvais travail.
Hum, je vais prendre ça comme un compliment.
Après tout, toi et Shinonomé vous êtes bien occupé de Mina et Phaéris pour leur dernière réincarnation. On aurait presque dit que vous aviez fait ça toute votre vie !
…
C’est simplement que…
Laisse-moi deviner, tu te fais du souci pour le pauvre rat de laboratoire que je suis, c’est ça ?
Tss, et je ne suis pas le seul figure-toi !
Oui, je sais, je sais… Chibi m’a encore tenu un discours paternaliste pas plus tard qu’il y a deux jours…
Et qu’en as-tu retenu ?
Que si vous voulez procréer, grand bien vous fasse, mais que personnellement, je préfère m’en passer ! De toutes manières, je trouve la position « d’oncle » bien plus confortable si tu veux mon avis : j’ai tous les avantages de la relation sans avoir à en porter les responsabilités – Ha, ha, ha !
Hum… Ce n’est pas moi qui te contredirais sur ce point. Je jure qu’Erzan est une enfant brillante, mais quand je vois comment Yugo la laisse monter Malakath… Il va la laisser se tuer un de ces jours !
Je comprends tes inquiétudes, frère de mon frère, mais rassure-toi : Yugo a beau être intrépide, il tient la sécurité de ceux qu’il aime en point d’honneur. Erzan ne risque rien. Du moins pas plus que quelques bleus et égratignures…
Tss ! On en rediscutera quand ils reviendront de leur future session de vol.
Avec plaisir ~
.
.
Mais plus sérieusement…
… Hum… ?
Shinonomé est d’accord ?
Et maintenant, voilà que tu m’accuses de ne pas prendre en considération les sentiments de ma très chère sœur…
Non, mais c’est simplement qu’elle-
Attention, Adamaï. Je n’aime pas où cette discussion nous mène actuellement. J’apprécierai que tu mesures tes paroles s’il-te-plaît.
Tss ! Pas besoin de prendre la mouche non plus.
.
Et cela ne te pèse pas trop ?
Quoi donc ?
La sol-
« Tu ne t’es jamais senti seul ? »
Yugo le regardait comme ces casse-têtes dont on cherche à percer le secret des rouages. Que devait-il répondre ?
Sois honnête pour une fois ?
Ça changera.
« Le prix à payer aurait été trop élevé. » L’attention des deux frères était rivée sur lui. « Vous… Vous devez comprendre de quoi je veux parler, non ?
- Hein ? Tu- ?
- Oui. » Coupa la coiffe turquoise. « Je crois que c’est clair. »
Et si le dragonnet ivoire lançait des regards interrogateurs à son jumeau, n’ayant pas encore saisi l’implication des propos du scientifique, le jeune Éliatrope, quant à lui, se souvenait parfaitement de leur précédent échange :
Imagine te lever un jour pour découvrir un monde identique à celui de la veille…
Les mêmes personnes
Les mêmes discussions
Les mêmes parfums
Les mêmes couleurs
Rien n’a changé.
Et pourtant, rien n’est pareil…
Car la seule chose qui n’est plus la même…
.
C’est toi.
« Merci… »
Être séparé de sa moitié pendant plusieurs siècles jusqu’à la prochaine réincarnation était une épreuve douloureuse. Se voir arracher ceux que vous chérissiez pour l’éternité, sans avoir ne serait-ce que l’espoir de les retrouver dans un ailleurs meilleur… C’était de la torture.
Il était terrible pour Yugo que d’en venir à questionner des parents qu’il n’avait jamais eu la chance de connaître, et il savait à présent qu’il ne pouvait se contenter que d’une seule des faces de l’Histoire pour se permettre d’émettre un quelconque jugement envers eux… Toutefois, plus il y pensait et plus il éprouvait de l’empathie pour l’homme qui se tenait en face de lui. Pas de cette compassion mielleuse et bourrée de naïveté, non. Juste… Il comprenait. Et ça faisait mal. Comprendre faisait mal. Ce qui l’amena à une nouvelle réflexion : si comprendre autrui pouvait faire autant souffrir, alors… alors il n’était pas si étonnant que certaines personnes ne cherchent pas à essayer, trop prises qu’elles étaient dans leur propre douleur. Attendant elles-aussi qu’un autre leur tende main, oreille, épaule ou cœur. Le problème étant que, dans le cas où la souffrance de chacun viendrait à les submerger, plus aucune âme ne souhaiterait faire le premier pas vers celles autour d’elle.
« Bon, les garçons, ce n’est pas que votre présence m’importune… » Qilby annonça, souhaitant visiblement mettre un terme à la séance d’étude de manière prématurée. « … mais il me faut encore revoir quelques équations, et- »
Alors pour éviter cela, même si cela était difficile, il fallait oser le faire… Ce premier pas.
« Et des élèves ? »
Qilby haussa un sourcil, visiblement surpris par ce changement de sujet.
« Des élèves ?
- O-oui ! Est-ce que tu as eu… d’autres apprentis, un peu comme Ad’ et moi ? » Tenta d’amadouer le plus jeune. « Est-ce qu’il y en a qui t’ont… marqué ? Est-ce que tu les partageais forcément avec Glip ? J-j’ai cru comprendre que c’était lui qui… s’occupait plutôt de ce genre de chose – enfin, c’est ce que nous a raconté Balthazar !»
L’aîné sentait que le plus jeune cherchait à gagner davantage de temps en sa compagnie. Il fallait dire que depuis quelques jours, l’occupation venait cruellement à manquer, la plupart des résidents du Palais ayant préféré se consacrer à leurs obligations quotidiennes plutôt qu’à celles de groupe ; il fallait bien avouer que ces dernières ramenaient à l’inévitable constat… Quelqu’un manquait autours de la table. S’il pouvait leur éviter d’errer à nouveau dans les couloirs dans l’attente d’une distraction… et s’il pouvait se soustraire à ce maudit silence… Reprenant place contre l’inconfortable dossier, ce sans faire craquer quelques vertèbres au passage, il redressa les lunettes qui avaient fini par glisser sur son nez :
« Glip a toujours possédé un don pour l’enseignement, mais cela ne signifie pas qu’il avait la prérogative sur le fait d’avoir des « élèves ». » Commença-t-il. « Pour être tout à fait exact, chacun des Six Primordiaux avait le devoir de prendre sous son aile, et ce à chaque existence, un de nos… un autre Éliatrope, ce en tant que disciple. »
« Tout Premier né devra, au cours de son cent-cinquantième cycle d'existence,
porter son dévolu sur un membre de son peuple pour lui transmettre
ses connaissances, sa philosophie et son savoir-faire…
« Hein ? Mais pour quoi faire au juste ? » S’enquit Adamaï. « Vous n’étiez pas capables de gérer les problèmes par vous-mêmes ?
- Dans la plupart des situations rencontrées, nous l’étions. Toutefois… »
… Ainsi, malgré la mort de ses gardiens,
le peuple Éliatrope saura être à l'abri de tout malheur, attendant sereinement leur retour... »
« … il est déjà arrivé que nous ne soyons pas « disponibles ». Les cycles de régénération entre deux incarnations peuvent grandement varier en fonction des flux de Wakfu environnant nos Dofus… » Son regard quitta furtivement les deux frères. « … et de la manière dont leurs porteurs ont trouvé la mort. »
Cette déclaration sembla particulièrement résonner chez Yugo, dont la coiffe se releva. Grougaloragran ne leur avait-il pas dit que leur retour sur l’actuel Monde des Douze avait été retardé en raison d’un terrible combat… ? Balthazar avait secondé, en précisant plus tard qu’il avait bien été celui à ouvrir la Dim-… le Portail. Comme s’il avait pu lire dans ses pensées, Qilby redonna quelques frictions vigoureuses à son flanc gauche.
« Ah ! C’est vrai que c’est une bonne idée. On devrait peut-être reprendre ce genre de rituel une fois que les autres seront revenus d’Emrub : qu’est-ce que tu en dis Yugo ?
- O-oui, en effet Ad’… »
Mais si jamais nous sommes autorisés à transmettre…
Alors, par principe, il faudra aussi que…
Le savant ne disait rien, attendant visiblement de pouvoir reprendre la discussion où elle avait été laissée par cette énième interruption.
Jamais Balthazar n’acceptera ça.
Il faut dire que derrière les deux cercles de verre et d’acier jauni, c’était un tout autre dilemme qui avait accaparé son esprit. Un problème qu’il aurait dû résoudre…
Tu vois ?! Tu souffres comme n'importe quel mortel, alors cesse de te croire supérieur !
Cela va faire trois ans que je suis votre élève attitrée : me croyez-vous incapable de reconnaître les traits de celui qui m'a tout appris ?
Se prétendre martyr ne t'autorise pas à agir comme tel !
.
.
Qilby...
Professeur !
.
Ta tendance au sacrifice est néfaste...
Vous n'étiez pas disponible pendant un long moment... Mais je ne vous en veux pas : vous deviez avoir vos raisons, et puis...
Pour les autres, comme pour toi-même...
.
Surtout pour toi-même...
Pourquoi, Professeur ? Pourquoi a-t-il fallu que cela soit cette… cette chose ?!
C'est pour cela que je t'accompagnerai aux Rocheuses Incarnates.
.
.
.
Et ceci n'était pas une proposition.
… il y a de cela des millénaires.
La matinée était resplendissante. Derrière les larges vitres du laboratoire, la forêt primaire s’étendait à perte de vue, et le ciel n’était rompu que par quelques nuages vagabonds. L’air était frais, il faisait bon. Le tintement cristallin des fioles suivait un rythme mécanique, une danse qui ne connaissait aucun faux-pas, tandis que les alambics sifflaient en cœur. Cela faisait exactement une semaine aujourd’hui.
Qilby fixait l’étrange mélange contenu dans l’éprouvette qu’il maniait d’une main experte. Inlassablement, l’épais liquide aux âcres relents pouvant néanmoins évoquer la prune venait se heurter contre les parois. Cela allait bien faire une dizaine de minutes que la transe avait débuté, mais depuis son poste d’observation près des fenêtres, l’Énutrof, alors désigné pour monter la garde ce jour, demeurait perplexe. Il n’y connaissait pas plus à la chimie qu’à ces histoires de potions (trop proches d’une sorte de magie noire à son goût), toutefois, cela ne l’empêchait pas d’être observateur… Et le temps passé à cette ridicule émulsion était beaucoup trop long. Tout comme les cernes du scientifique étaient bien trop profondes…
« Dites doc’, vous allez finir par la poser cette fiole ?
- Hum ? » Grommela l’intéressé. « Pas tant que la décoction n’aura pas pris des tons orangés, non… Pourquoi cette question ? »
Ruel aurait bien aimé lui rétorquer, ce sur le même ton dédaigneux, que sa foutue fiole avait, depuis bien longtemps viré orange-carotte, et que s’il continuait à la secouer ainsi dans tous les sens, elle ne tarderait pas à devenir citrouille… ! Cependant, il se souvenait de la discussion qu’il avait tenu avec Yugo après le déjeuner de la veille.
« Simple curiosité : pas besoin de vous énerver ainsi voyons ! J’sais bien qu’tout n’est pas pardonné entre vous et… eh bien disons le reste, mais j’me disais que nous étions plutôt en bons termes.
- Ah oui ? » Ses yeux n’avaient pas dévié d’un millimètre. « Vous m’en voyez vraiment ra- »
Le scientifique dû ravaler son ironie maussade, car bientôt, le souffle lui manqua. Soudain, il y eut l’étincelle.
Non… !
Il eut à peine le temps de reposer l’instrument en verre, qui manqua d’ailleurs de se briser tant il fut placer de force dans son support de bois, que les contractions se firent ressentir. Sa vision se troubla, les sons s’étouffèrent pour ne laisser qu’un magma informe. À un moment, l’autre homme avait dû le rejoindre, car il était toujours debout malgré la sensation de vertige qui avait commencé à le submerger. Sa main droite tenait fermement les pans de sa tunique blanche, pourtant repassée avec tant de soins par les lavandières la veille. Il avait envie de l’enfoncer dans son torse jusqu’à cet organe rouge et brûlant qui battait bien trop vite, bien trop fort. Lentement, il avait crû sentir qu’il changeait de position : on l’avait fait s’asseoir à même le sol et on le tenait par les épaules comme pour l’empêcher de s’effondrer davantage.
Non… Pas…
Il… !
Ses poumons se contractaient. S’affaissaient. Il ne respirait pas : il inspirait… expirait. C’était déjà ça. Les points qui avaient envahi son champ de vision reculaient à présent. Une migraine tiraillait ses tempes et lorsqu’il tenta de l’en chasser, le contact de sa propre peau fut aussi violent qu’une décharge du collier. Peut-être celui-ci s’était-il, lui aussi, déclenché à un moment donné ; difficile à dire dans son état.
« Hey- ‘oc ? … Endez ? R- ec- moi ! »
La voix éraillée de l’Énutrof atteint finalement les rives de sa conscience. Le poids qu’il sentait peser sur ces entrailles comme du plomb quelques instants auparavant s’était lui aussi fait plus supportable… et il bougeait nerveusement. Junior, le jeune Phorreur, semblait aussi alarmé que son Maître et compagnon. Sa petite truffe humide ne cessait d’inspecter le vieil Éliatrope dans l’espoir de trouver l’origine du mal qui l’avait foudroyé.
« -oc’ ? Vous ê- là ? » Le son se faisait à présent plus distinct, la scène également. « Doc’ ! Par les Douze, mais qu’est-ce qui vous a- ?
- Il… Il est…
- Quoi ? Qui ça « il » ? » On releva une mèche empoissée de sueur de son front. « Parlez pas trop, v-vous avez dû faire un malaise ou que’que chose du genre ! J-j’vais aller chercher un Eniripsa royal, d’accord ? Bougez surtout pas ! Junior : tu gardes un œil sur lui ! »
Mais alors qu’il s’apprêtait à franchir le seuil du laboratoire dans l’espoir de quérir du secours, le vieil Éliatrope parvint à rassembler les quelques forces qui lui restaient, et, les yeux étrangement humides, finit par murmurer :
« Pha-é-ris - il - Pha-éris est… Phaéris est mort… »
~ Fin de la partie 1/2 du chapitre 9
#fiction#qilby#wakfu qilby#wakfu#ankama#french#fanfiction#french fanfiction#wakfu fanfiction#yugo#amalia sheran sharm#tristepin de percedal#evangelin#joris jurgen#wakfu adamai#phaeris#ruel strood
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Whitley, the Odd One
1
Ruby: How are we going to get the lien for those tickets?
Nora: Don't worry, I got it covered. Hey, Whitley, you have dust we can sell, right?
Whitley: Sie nehmen das an, weil ich Atlesia bin. Du bist rassistisch.
Nora: Wow! That's a lot of words for "Of course"!
---------------------------------------------------
2
Neptune: What the hell are you trying to say? That I'm less cool than you?!
Jaune: E-Easy, Neptune! We're just not cool enough to be studs is all. We're the loser guys who don't get the girl until we're making bank in our mid to late thirties.
Whitley: Nicht ich. Ich habe eine arrangierte Braut in Atlas.
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3
Sun: Whoa... Yang looks so hot...
Neptune: Do you think she's single?
Jaune: Last I heard, she was.
Whitley: Oh, meine strahlende Schönheit, jeder deiner Atemzüge treibt mein Herz voran.
Sun: Ugh! Gross, dude! She'd never do that, Whitley! Besides, where are gonna get six turkeys in time?
---------------------------------------------------
4:
Jaune: You wanna be Vale, Whitley?
Whitley: Die Tatsache, dass Sie Atlas nicht zuerst angeboten haben, zeugt von bemerkenswerter Sensibilität.
Sun: Let's go, Atlas! Ich bin ein Manteller!
Whitley: Lache jetzt. Das nächste Zeitalter gehört uns.
---------------------------------------------------
5
Whitley: Arrêt!
Ruby: You speak Old Valian?
Whitley: J'ai appris pour toi. Mais il est trop tard pour vous faire part de mes sentiments. Je maudis ma foutue timidité.
Whitley: Tu es ma première pensée quand je me réveille et dans mes rêves quand je dors. Si j'étais un homme plus audacieux, je donnerais n'importe quoi pour nous envoyer sur la lune.
Ruby: (About to cry)
Whitley: Mais j'arrive trop tard.
Ruby: Non! (Grabs him, Kisses him)
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~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
1
Whitley: (You assume this because I'm Atlesian. You are racist.)
2
Whitley: (Not me. I have an arranged bride waiting for me in Atlas.)
3
Whitley: (Oh, my radiant beauty, your every breath drives my heart forward.)
4
Whitley: (The fact you didn't offer Atlas first shows remarkable sensitivity.)
Whitley: (Laugh now. The next age is ours.)
5
Whitley: (Stop!)
Whitley: (I learned for you. But I am too late to tell you my feelings. I curse my damnable shyness.)
Whitley: (You are my first thought when I wake and in my dreams when I sleep. If I were a more bold man, I would give anything to fly us to the moon.)
Whitley: (But I am too late.)
Ruby: (No!)
#rwby#american dad#whitley schnee#ruby rose#nora valkyrie#sun wukong#neptune vasilias#jaune arc#whitley's rose
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On ne peut pas vendre le 107.5 fm on a les serbes qui deviennent fou ... le foutu four 4th war world orthodoxe versus europe !! Moi aussi ils m' ont douiller (tarifer,) 75kg /100 d'or mes etudes en ingeniery du son sound priver private tomber a l' eau !
pepites d' or ! #luxembourg on vous les echange a condition d' obtenir la mignolette de la world cup adresser a Materrazzi 2006... pour iomatrix-23 [, he took my name on tweeter ] i am exiged the beauty boop... the trophy => italia rend the le double col du cou plus les lanieres lacet a tirer la tete de nos joueurs attendez notre reaction ... puis rosebiff twickenam 7-56 pour le maillot du dragon ... ... SF PARIS ils se sont fait terasser ok !
@pentagon-net : recupeared thx a lot ... the cadre usa five monnay of paris ... excelent choice versus 1.200.000 $ (0.78£) . ok men ?
Price => 750.000 £ exchange acrylic peint 970.000 $ x 0.78 = 760.000 £ ...
Other point (1) BD clean shit. Soon as the tri tri nations will existing we aren't been both three ... team (8) rugby... football (7) .... basket (5)... the same in all sports category ... interrested for a confrontation direct between England France Italia 2 partys x 3 sports .. each will be played as RSA - Australia - New Zeland !
#king charles lll#king charles 3rd#king charles iii#king charles portrait#willem alexander#king willem alexander#luxembourg
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J'avais encré le cœur du monde dans la seconde présente... mais tu n'y es plus. Au coeur du monde a disparu ce battement devenu un trou noir dans l'espace, gouffre dont personne ne sait rien. Si, on sait que tous les cœurs mal-aimés, brisés, foutus, y sont tombés, y tomberont un jour. C'est comme un magasin d'horlogerie suspendu, plongé dans le silence d'une obscurité de puits sans fond ; tous mécanismes, tous désirs, tous sentiments à l'arrêt. À regret.
jacques dor
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Et bien moi je propose qu'on se remette à un peu culpabiliser les membres et les admins !
Tu dis pas bienvenue aux nouveaux arrivants, même pas un petit message bateau qui vaut pas grand chose mais qui au moins donne la sensation de ne pas être ignoré par les gens ? Et après tu t'étonnes que les gens ne restent pas ? Tu devrais avoir honte.
Tu ne parles qu'avec tes potes dans ton coin et tu ignores les gens qui essaient de converser avec toi ? Tu devrais avoir honte, t'es sur un forum, tu fais partie d'une communauté.
Tu imposes une règle d'activité et de présence à tes membres mais t'es pas foutu de la respecter toi-même ? Tu devrais avoir honte. Tu demandes des conditions pour l'obtention d'un double-compte mais toi tu es admin et tu peux passer au-dessus ? Tu devrais avoir honte.
Tu t'inscris en connaissance de cause sur un forum qui te demande d'être actif au moins une fois par mois, mais tu t'absentes pile au moment où tu es censé être déclaré membre inactif, pour être sauvé de justesse ? Tu devrais avoir honte.
Tu demandes à tes membres d'être fair play et raisonnables, en leur expliquant qu'ils ne peuvent pas tout avoir et ne peuvent pas connaître tout ce qui est établit HRP mais tu fermes les yeux quand c'est tes favoris ? Tu devrais avoir honte.
#je plaisaaaante roh. (pas complètement mais quand même)#EN DEUX MILLE VINGT QUATRE ON ABANDONNE LA NUANCE#forum rpg
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Compilation de réponses écrites à des questions personnelles
The Skull : Non. Je n’ai pas de « copain ».
Hare : Vraaaaaaiment ?
The Skull : Oui.
Hare : C'est drôle. Parce que je suis allé dans ce petit magasin de tricot qui existe depuis des lustres…
The Skull : !!!
Hare : – Et toutes les petites vieilles dames disaient : « Oh, tu dois connaître le vieil Smokey* ! »
The Skull : Hare, ferme-la–
Hare : « Il est tellement silencieux, mais il ne manque jamais le club de tricot ! » C’est là que tu disparais tous les mercredis !
The Skull : Je ne fais pas partie du foutu club de tricot ! C'est juste… il se trouve que c'est au même moment…
Hare : Mh-mh. Ouais. Mm-hmm. Ouais. Bien sûûûûûûûr.
The Skull : Écoute, le point est toujours valable – aucunes d’entre elles ne sont mes « copains ». … Elles donnent juste de bons conseils.
Hare : Marguerite dit « bonjour ».
The Skull : Marguerite est une vieille cochonne et j'ai hâte qu'elle passe l'arme à gauche !
*Note du traducteur : Smokey signifie enfumé, cela sonne comme un surnom affectueux et fait référence à la fumée de charbon que dégage The Skull
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M. Szarka : … Légendaire… ?
M. Szarka : Mmh. Je ne peux pas dire que j’y connais grand-chose, surtout pas en matière de couture. Trop chic pour moi. À moins que tu demandes plus sur les vêtements de tous les jours, des trucs banals ? Dans ce cas, je n’y connais pas grand-chose non plus. Je suppose que les hommes s'habillent un peu moins grunge que lorsque j'étais jeune, et les femmes… eh bien, il me semble que les gens se plaignent de ce que portent les femmes, peu importe ce que c'est. Je ne penses pas que cela ne me regarde. Mais ça me dérange un peu de voir des petites filles s’habiller trop vieilles pour leur âge… On dirait que c’est de plus en plus pressant chaque année. Je ne peux pas dire que je suis fan. Laissez-les être des enfants.
M. Szarka : … Moi ? J'essaie juste de garder les choses simples. Quelques t-shirts merdiques pour quand je sais que le travail va être salissant. Mais ce sont principalement des chemises à boutons en coton et polyester. Même mélange pour les pantalons de travail. Je connais le tissu seulement parce que je dois vérifier quand j'achète… C'est, euh, c'est une question de texture. Ma peau me démange si c'est trop rugueux. Et je dois toujours couper ces foutues étiquettes.
M. Szarka : Voilà, tu veux mon avis ? Débarrassez-vous des putains d'étiquettes ! Épargne-moi des tracas !
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Hare : Moi ! J’ai trois jours de plus que Jacky, et trois autres jours de plus que The Skull. Ce qui fait de lui…
The Skull : Ne le dis pas.
Hare : –le petit frère– AÏE ! Ma putain de tête !
Hare : Argh, de toute façon, Dee est plus jeune que nous trois. Nous, euh, n'étions pas vraiment au courant de son réveil, mais c'était après… l'accident de Jack.
Hare : Et toi, souffle en laiton.
Locksmith : Hmm ? Tu fais référence à moi ?
Hare : Non, l'autre thésaurus ambulant. Oui, toi ! Aucun de nous ne se souvient de toi avant que tu ne sois enfermé, encore moins lorsque Pa' t'a mis en ligne.
Locksmith : Oui, Thadeus a toujours été très minutieux en effaçant toute trace de ma création, n'est-ce pas ? Éteintes, comme des bougies. J’ose dire qu’il a dû nourrir une haine aussi profonde qu'un gouffre pour avoir fait une telle chose. Mais je… je ne me laisse pas être effacé si facilement. J'ai toujours eu une mémoire vive et infaillible. Beaucoup de ma génération étaient indifférents à de telles dates, mais je suis moi-même né en 18–
Hare et The Skull : ???
Locksmith : Ha ha, excusez-moi, je voulais dire, j'ai été créé à la fin des années 40. Thadeus n'a jamais été assez attentionné pour me laisser voir un calendrier, mais j'ai estimé la durée de mon emprisonnement.
Hare : ...
Hare: Alors TU es le petit frère.
Locksmith : … Tout sauf cette appellation, je vous en supplie.
Hare : Ooooh, est-ce que le bébé est grincheux ?
The Skull : (Génération ? Né en 1800 ? De quoi parles-tu… ?)
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Hare : Nettoyez-les à chaque fois que vous les sortez pour un tour.
M. Szarka : *recrache sa boisson*
Hare : Et gardez-les dans un endroit propre et sec, à l'écart. Procurez-vous une poignée de ces petits sachets de silice et jetez-les dans l’étui, cela vous aidera. Vérifiez les boulons et les vis qui la maintiennent ensemble de temps en temps, car ils vont souvent se détacher et affûter le foret.
The Skull : ...
Hare : Oh, et dîtes-lui qu'elle est jolie.
The Skull : Pour de vraies femmes. Pas pour des outils électriques.
Hare : … … … … Je le savais.
Hare : Gardez la tête hors de vos culs, vos pantalon bouclés et vos mains avec vous. Boum. Maintenant, vous êtes meilleur que la plupart des idiots. De rien.
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Hare : Hé… Beaucoup. J'ai cette liste, vous voyez, de tous les magasins de la ville. J’essaie de voir combien d’entre eux nous bannirons purement et simplement. Cela me réchauffe et me fait voir flou quand mon visage est affiché sur une pancarte.
The Skull : Ce n’est pas drôle. Si nous sommes accusés de pollution, ils découvriront nos noyaux et nous serons désassemblés.
Hare : Ouais, ouais. Si l’EPA* était concerné par quelques brûleurs à charbon comme nous, ils auraient déjà fait quelque chose.
Locksmith : Je prends personnellement des mesures pour réduire mes émissions de particules lorsque je sors du manoir. Même si ces deux-là ne semblent pas avoir l'intention de l'admettre, notre bon M. Szarka a fait l'effort de nous donner la capacité de filtrer la fumée. … Certes, les seuls filtres efficaces ne sont pas bon marché et nécessitent un montage délicat–
Hare : Ouais, youpi. Ces filtres durent à peine une nuit avant d’être totalement bouchés. Cela n’en vaut pas la peine.
Locksmith : Pas pour vous, peut-être. Vous hantez des endroits grossiers où la qualité de l’air est déjà médiocre.
Hare : C'est bien vrai.
Locksmith : Alors que ma sphère sociale est décidément plus raffinée, bien qu'à l’abri des regards. Et après tout, ce serait décidément malheureux pour nous tous si je devais me laisser « prendre » par quelque chose d’aussi ignoble que… la fumée. N'es-tu pas d'accord, vieil Yorick ?
The Skull : … Yorick ?
Hare : HA !
The Skull : J'espère que tu seras mis au rebut, fils de-
*Note du traducteur : EPA est l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis.
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Hare : Grand fan de l'Arbor Day*.
Hare : Naaan, je plaisante. Je suppose que je préfère le Nouvel An. En fonction du, euuh, nombre de coups de poing que nous avons donner avant minuit, on peut se trouver un endroit sympa pour regarder les feux d'artifice. Et toutes sortes de grabuges amusants se produisent dans le centre-ville. Mais la plupart des fêtes… bof. Je ne peux pas dire que nous sommes de grands fans dans le secteur des "bons moments en famille".
Hare : … Szarka, cependant. Il s'avère que Szarka a un faible pour Noël…
*Note du traducteur : Arbor Day est la journée nationale de l'arbre, ou Jour de l'arbre, est le nom d'une célébration où les personnes sont invités à planter ou entretenir des arbres
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The Skull : Bruyamment.
Hare : C’est vrai.
Hare : Les dents ? Eh bien, c’est pour avoir l’air diaboliquement beau et rappeler aux gens de ne pas jouer avec moi. Ou sinon.
The Skull : Pff, ou bien quoi ? Tu ne mords pas les gens. Tu as peur du sang.
Hare : Je n'en ai pas peur ! C'est juste… vraiment dégoûtant ! Et ça tache !
M. Szarka : Mnécanifme 'e déf'ense.
Hare : Szarka, tu es trop ivre pour répondre à quoi que ce soit. Va t'allonger.
M. Szarka : Sfes dents… déf'ense. é grifffes auzzi… Tou our déf'ense. Dois êt'e… tré prudfent, travaïe 'ur lui. 'Cile voulait pas que personne touche à zé afffair'. 'Urtout pas… 'urtout pas le noy'au...
Hare : Szarka, sérieusement. Allonge-toi.
M. Szarka : Oh, c'éééééé une 'onne idée. 'Accord.
M. Szarka : *s'allonge sur le sol*
M. Szarka : ronzzzzzz
Hare : Ce n’est pas ce que je… peu importe.
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Hare : Jaloux ? Qui a dit que je suis jaloux ?
The Skull : Tous ceux qui te connaissent depuis plus de cinq minutes.
Hare : Hey Bones* ? Copain ? Mon pote ? Ferme-la.
The Skull : Eh bien, je ne le suis pas. The Spine est un paillasson coincé et minaudeur avec une sorte de complexe de Pinocchio. Il peut prendre sa renommée et la fourrer là où je pense. Il n’a rien que je veux, à part une vie sans avoir affaire à ces clowns.
Hare : Bah. Peu importe. Je ne suis pas jaloux non plus. Qui se soucie de la célébrité et d'être adoré et d'avoir de jolis nouveaux vêtements et de pouvoir chanter pour les gens et d'avoir tous vos besoins pris en charge pour vous et– et…
Hare : ...
Hare : Quoi qu'il en soit, nos visages esquinté qui se ressemblent est plutôt une coïncidence, et je ne pense pas que Locksmith s'en soucie vraiment. Hé ! Locksmith ! Que penses-tu de Hatchworth ?
Locksmith : Qui ?
Hare : Et voilà.
Hare : … Quant à Jack…
The Jack : Etteleb al tiassahc egnis el, reirûm ud ruotua tnanruot te tnanruot...
Hare : … Hé, Jack. Tu te souviens de The Jon ? Toi et lui étiez vraiment copains. Trop copain si tu veux mon avis.
The Jack : Hé hé hé iuo– sneivuos et ut? Ruojnob sid siava'j rac sussed éirc siava'm ut. Emêm dnauq élla suis y'j siam, haha! Li tse ùo? Noj eht tse ùo? Noj eht tse ùo?
Hare : J'aurais dû savoir que je ne devais pas demander…
*Note du traducteur: Bones signifie os et est utilisé comme un surnom pour The Skull (qu'on peut traduire par Le Crâne)
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Locksmith : « Talentueux » ?
The Skull : « Leader » ?
Hare : Hé hé, je–
The Skull : De quoi dois-je être jaloux ? Sa superbe voix mélodieuse ? Le fait qu’il n’ait pas nettoyé son visage depuis 50 ans ?
Hare : Hé, ce n’est pas…
Locksmith : Je dois malheureusement vous informer que vous avez grandement surestimé ce que Hare a comme... comment dites-vous... influence sur nos activités quotidiennes. La dynamique s’éloigne de « suivre le leader » et s’oriente davantage vers « tolérer les désagréments ».
Hare : D’accord, écoute bien–
The Skull : Je le suis uniquement pour l'empêcher de se faire mettre au rebût – encore une fois – et pour m'assurer que les ennuis qu'il provoque ne le suivent pas jusqu'ici. Et The Jack ne peut pas bien comprendre la situation.
Locksmith : Et pour ma part, je me fais un devoir de garder nos fraternisations au sein du manoir. Le contrôle des dégâts que je dois effectuer après avoir été vu en public aux côtés de son comportement grossier est une tâche aux proportions herculéennes.
Hare : Très bien ! Ils ont compris ! Chut !
The Jack : Ne t'inquiète pas, Hare. Tu seras toujours une bête pour moi !
Hare : … Eh bien, merci, Jacky, ça signifie beaucoup…
The Jack : – avec de longues dents et couvert de puces ! HA HA HA HA !
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The Skull : Pourquoi.
Hare : Ouais, pourquoi tu demandes ?
The Skull : Que lui veux-tu ?
Hare : Tu es un pervers ?
The Skull : Mieux vaut que tu n'aies pas d'idées bizarres.
Hare : Le gamin a suffisamment de problèmes sans être harcelé.
The Skull : Nous n’apprécions pas cela.
Hare : Tu ferais mieux de déguerpir.
The Skull : Je pense que tu ferais mieux de commencer à courir.
Hare : Allez, va te faire foutre !
The Skull : Sors d'ici !
Hare : Et ne reviens pas !
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Gönül oldu be yangın yeri
Hayallere dalıyosun aptal gibi
Neyine güveniyon aslan çocuk
Üstün başın hala çamur
Bu lanet soğuk titretir seni
İncitir hayat düşer incilerin
Biri senden daha iyi değil
Sadece üstleri yeni
S♾️S
Ang
My heart is on fire
You're daydreaming like a fool
What are you counting on, lion boy?
You're still covered in mud
This fucking cold makes you shiver
Life hurts, your pearls fall
Someone is not better than you
Only the tops are new
S♾️S
Fr
Mon cœur est en feu
Vous rêvez comme un fou.
Sur quoi comptes-tu, petit lion ?
Tu es toujours couvert de boue
Ce foutu froid te fait frissonner
La vie fait mal, tes perles tombent
Quelqu'un n'est pas mieux que toi
Seuls les sommets sont nouveaux
S♾️S
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It must have been love but it’s over now || denton & eden
Personnages » Denton Cray & Eden Duke.
Où » Dans le manoir.
Quand » Tout récemment.
Notes » Nos coeurs saignent encore, on préfère vous prévenir.
Denton: Le chemin du retour se termine pour Denton qui arrive devant chez lui. Rien n’est remarquable à l’extérieur, mais il le sait : Eden est revenu. Le chasseur d’âme sent sa noirceur depuis l’allée du manoir. Il soupire. Le professeur gare son épaisse Mercedes dans l’espace qui lui est réservée, et remonte progressivement jusqu’à sa résidence. Il l’avait vu venir de loin, le coup que Eadun était en train de lui faire. Ce dernier était sans doute revenu pour tenter de convaincre Deandre de repartir. Le valet n’allait certainement pas lui faire ce plaisir. Chaque pas le rend plus solide dans sa décision de contrer son ancien amant comme il le peut. Le Duc repartirait et il repartirait seul. Il n’en serait pas autrement. Denton pense à Kaya et tient cette pensée. Elle serait non seulement son excuse pour rester mais aussi sa motivation. Pour de vrai et pour de faux. Le professeur passe la porte, sentant un regard se poser sur lui plus loin. Il ne prend même pas la peine de le regarder pour lui assener un « Bonjour, Eadun. » qui donne déjà le ton du reste de la conversation. La froideur et de nouveau, le désintérêt. « Si tu es venu me convaincre de te rejoindre, tu peux d’ores et déjà repartir. » Annonce Denton, se retournant finalement vers son bourreau, laissant imperceptible ce qu’il ressent, maintenant que celui qui était son compagnon est de nouveau devant lui.
Eden: Le regard du vampire balaie inlassablement l’allée de la propriété, à la recherche du véhicule de celui qui était il n’y a encore pas si longtemps son compagnon de route. Il est arrivé depuis seulement quelques heures, principalement passées à attendre Denton qui semble vouloir se faire désirer. Le concept du temps devient plus nuancé quand on a l’éternité devant soi, pour autant Eden considère qu’il en a déjà perdu suffisamment à attendre le démon dans sa nouvelle demeure new-yorkaise pour devoir continuer à le faire ici. Il n’aime pas le savoir sans lui. Qui sait ce que ces foutus humains ont pu lui rentrer dans le crâne lors de ces quelques semaines de séparation. Surement assez d’absurdités pour qu’il ignore tous ses appels, ce qui était déjà assez irritant pour le Duc. Il n’est pas le genre de personne qu’on ignore. Encore moins au profit de ces êtres-là. Eden prend une grande inspiration alors qu’il aperçoit enfin la Mercedes s’avancer au loin. Il lisse rapidement les manches de sa chemise alors que ses pas le mènent rapidement au salon du bas, prêt à accueillir son vieil amant. Un sourire de façade déforme ses lèvres, vide de chaleur, vide de vie. Seulement présent pour donner un élan agréable à une conversation qui risque de l’être beaucoup moins, compte tenu du ton glacial sur lequel Denton choisit de la commencer. Le vampire ne s’en formalise pas. Visiblement il n’a pas encore fini sa crise d’adolescence retardée. « Allons Deandre. » Il fait quelques pas en sa direction, l’invitant d’un geste du bras à le suivre dans la prochaine pièce, vers la table qu’il a fait dresser pour l’occasion. « Ne parlons pas tout de suite des sujets qui fâchent. Où sont passées tes bonnes manières ? »
Denton: Tout est prévisible. Sa venue, sa posture, ses manières, jusqu’à son discours. Denton se doutait même que la table aurait pu être mise, comme si de rien n’était. Un tel niveau de déni ne devrait même pas être envisageable. « Si tu trouves que j’ai perdu ma politesse, attends de voir ce que cela pourrait donner si tu insistes. » Le ton du chasseur d’âme ne s’est pas réchauffé, loin de là. Il est vrai que ce n’est pas dans l’habitude de Denton d’oublier ses manières, encore moins lorsqu’il s’adresse à quelqu’un qui fut pendant des années son supérieur… Une supériorité qui a perdu de sa superbe avec les années. Appeler cet homme un Duc n’était qu’une farce bonne seulement à le replonger dans sa vanité. Les siècles ont passé, et aujourd’hui, ils sont égaux. Ou alors Denton n’a vraiment rien compris à l’abolition de l’esclavage. Le chasseur d’âme soupire, retirant sa veste de costume en regagnant le sofa, ignorant par le même temps la proposition d’Eadun de rejoindre l’étage. Si il a eu une vague à l’âme en le retrouvant il y a encore quelques minutes, celle-ci a d’ores et déjà cédé sa place au mépris face au comportement qu’adopte son compagnon. « Je préfère qu’on rentre directement dans le vif du sujet. De mon côté, je n’ai pas de temps à perdre. » Rajoute Denton comme en rappel à cette phrase qu’il avait entendu plusieurs fois de la bouche de son ex-amant. Avec un air décidé, le démon lève finalement le regard vers le vampire et ses grands yeux bleus, ne trouvant dans ceux-ci que l’immense vide qui est le sien depuis trop longtemps. Un vide que Denton a essayé de combler en vain. C’est dur de se dire qu’il n’y a probablement rien à faire pour lui. L’ancien valet ne peut pas s’empêcher de ressentir de la compassion pour l’ancien Eadun qu’il aimait tant. Celui qui a offert le monde à son serviteur… Mais sans jamais lui donner la liberté. Une liberté que Denton n’avait pas le choix que de prendre de force aujourd’hui. « Je ne partirai pas avec toi. »
Eden: Eden doit presque se retenir de ne pas rouler des yeux alors que son ancien partenaire décline sa proposition d’un ton assassin. Il est tout de même dommage de ne pas profiter d’une bouteille de vin si raffinée, tout ça pour cette histoire de rébellion. Le vampire ne dit pourtant mot, se contentant de rejoindre à son tour le sofa d’un pas lent. Si leur première dispute avait pu ébranler quelque chose en lui, cela n’est plus le cas aujourd’hui. Les réactions hostiles du démon étaient prévisibles, bien qu’encore incompréhensibles aux yeux d’Eden. Son regard se visse dans les iris clairs de son valet, comme il l’a si souvent fait. Quand il l’écoutait lui confesser son amour, par exemple. Fut un temps où il lui répondait par la réciproque. Mais petit à petit, le temps et la profonde détresse qu’il lui a apporté l’a rendu imperméable à ce genre de sentiments. Comme si sa mélancolie était venue gommer sa capacité à ressentir, sans qu’il ne puisse jamais trouver le moyen de la retrouver. À vrai dire, il n’avait même jamais cherché à la récupérer. Il était finalement plus simple de parcourir les siècles sans être affecté d’une manière ou d’une autre par les rencontres ou les événements. L’arrivée de François dans leur vie avait momentanément changé les choses, mais la situation était déjà bien différente désormais. Depuis que le français s’était fait rattraper par sa condition humaine, cela n’avait fait que renforcer la croyance déjà bien profonde d’Eden de s’éloigner des humains. De ces êtres fragiles, mortels, qui n’avaient comme destin que de mourir après une vie trop courte pour être signifiante. Au final, seul Denton et lui comptaient réellement. Attrapé dans le filet de ses pensées, le vampire se sent revenir au moment présent alors qu’il entend de nouveau la voix ferme de son compagnon remplir la pièce. « Oui, tu l’as déjà mentionné la dernière fois. » Balaie-t-il d’un geste de la main. Il prend place dans l’immense fauteuil pourpre non loin. « Je suis curieux, Deandre. Qu’est-ce qui peut être si important ici ? Nous avons fait rapidement le tour de la ville, je crois. »
Denton: « Je l’ai déjà dit, oui, alors je ne comprends pas pourquoi tu es encore là. » Denton réplique directement, d’un ton plat et neutre, ressemblant plus à sa manière de s’adresser à n’importe qui qu’à la chaleur de ses échanges passés avec Eden. Comme si le feu s’était éteint progressivement, et qu’ils vivaient désormais dans un éternel hiver qui avait enseveli leur amour sous la neige. À se demander même si c’est un sentiment qu’Eadun avait déjà ressenti. Ce vide à l’intérieur de lui prenait tellement de place qu’il commençait même à se faire tout autour. Le chasseur d’âme allait le laisser seul. Cette idée lui paraissait impensable pendant si longtemps qu’il cherchait encore à se débarrasser de l’espoir de voir son ex-amant changer un jour. Force était pourtant de constater que son optimisme n’était pas honoré. Eden prend place sur le canapé, Denton le toise en entier, comme si il essayait de trouver une parcelle de lui qui trahirait un tressaillement, ou une inquiétude… Rien. Finalement pourtant, Eden vient lui poser la question qu’il semblait attendre, et le professeur d’art a l’occasion de découvrir si la réponse qu’il fournit déclenche quelque chose. « Il y a quelqu’un. Une jeune humaine. » La précision est peut-être une attaque fatale. Le chasseur d’âme y met une sincérité remarquable. Kaya serait fière de lui. « Nous nous fréquentons. Je suis attaché à elle, et je veux rester ici. » Une légère crainte voit le jour à l’intérieur de Denton maintenant que la bombe est lancée. L’idée de mettre potentiellement en danger Kaya est ce qui l’effraie le plus. Il allait devoir faire en sorte de la protéger si ce plan devait vraiment continuer sur sa lancée. Il sent ses muscles se tendre alors qu’il se penche vers Eden, avec quelque chose de nouveau dans le regard. Une recherche de quelque chose qu’il n’obtiendra certainement pas: de l’approbation. « Je veux vivre pour moi, Eden, maintenant. »
Eden: Eden sent le regard du démon le scruter de bas en haut et il ne peut pas dire que ça lui déplaît. Ce n’est pas encore le type d’attention qu’il attend de lui mais c’est un début, après des semaines entières à être ignoré comme un malpropre. Bien qu’il ait du mal à identifier exactement ce qui se joue à l’intérieur de l’esprit de Denton, il sait que sa présence doit tout de même avoir son impact. Cette idée vient nourrir son ego mis à mal par les derniers événements. Le vampire maintient le contact visuel alors qu’il reprend la parole d’une voix plus douce. « Je suis là pour toi, Deandre. Tu sais combien tu es important pour moi. » Son dos s’enfonce un peu plus dans le dossier du sofa, prenant peu à peu ses aises tout en veillant à ne pas venir froisser son costume fraîchement acquis. Il ne va quand même pas laisser cet discussion inconvenable abîmer cette si jolie veste importée d’Europe. Il est d’ailleurs toujours occupé à épousseter sa manche lorsque le démon lui répond finalement. Un fil se tend instantanément en lui. Eden se fige et lève de nouveau les yeux vers son ancien amant. Son regard planté dans le sien comme une flèche qui veut atteindre sa cible. Il garde le silence pendant quelques secondes, écoutant d’une oreille attentive les détails qui viennent se rajouter. Une jeune humaine. Attaché à elle. C’est d’un pathétique. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’il apprenait que Denton fréquentait une humaine. Le démon avait pu faire ce drôle de choix par le passé. Eden avait déjà aperçu cette même brune sortir de la dépendance à plusieurs reprises - ce qui n’avait pas manqué de le faire rouler des yeux à chaque fois. Mais il n’avait jamais parlé d’attachement, pas plus pour une humaine que pour n’importe qui d’autre, depuis un long moment. Et pour cause, son attachement et son attention se devaient de lui être réservés. Et voici qu’il se mettait à défier ses décisions et ignorer ses appels parce qu’il s’était attaché à une jeune humaine ? La conversation devenait grotesque. Son regard ne flanche pas alors qu’il prend finalement la parole, la mâchoire serrée. « Je vois. C’est une nouvelle pour le moins insolite. » Son ton est froid et sec, comme prêt à clore immédiatement le sujet. Mais Denton n’a pas l’air de vouloir de s’arrêter là. Il se penche vers lui et le vampire le suit attentivement des yeux, tenté par l’idée de s’emparer violemment de ses lèvres pour les empêcher à jamais de prononcer ces mots ridicules. « Nous fonctionnons à deux, Deandre. Comme ça a toujours été le cas depuis notre plus tendre enfance. » Répond-il spontanément. Sa main s’aventure sur le genou du brun et il doit se retenir de ne pas s’y agripper plus fermement.
Denton: Les paroles d’Eden n’ont probablement pas l’effet escompté sur Denton. Elles ne font que rappeler au chasseur d’âme quel imposteur il est. Deandre n’est pas important comme une personne — il est nécessaire comme un valet, ou comme une compagnie pour que les vieux jours de son maître se fassent moins longs et tristes. Il n’est pas important, non, sinon il aurait eu ce qu’il voulait depuis longtemps. Le démon prend conscience en le regardant que tout chez Eden est superficiel : ses manières, ses paroles et ses actes… jusqu’à cette maison proprement décorée, vide de vie, et cette scène particulièrement triste sur laquelle se jouent leurs retrouvailles ratées. Tout n’est qu’une surface bien lissée pour cacher cet intérieur sans écho. Le chasseur d’âme ricane faiblement, laissant entendre à quel point les propos du vampire lui paraissaient critiquables. Il n’en rajoute rien. La suite de la discussion se contente de faire son travail. C’est presque comme si Denton pouvait entendre les pensées bien cachées de son ex-amant, qui se contente de serrer les dents pour cacher son désarroi. Sûrement plein de haine pour les humains, sûrement effaré d’entendre que l’affection du chasseur d’âme ne lui était plus réservée. « Je comprends que tu sois surpris. Mais j’aime cette fille et je ferai de cette relation ma priorité, tant que je resterai ici. » Denton rajoute alors qu’il voit les traits de Eadun se tirer encore plus. Plusieurs fois au cours des siècles, Eden avait tenté de reprendre son pouvoir sur son amant par des biais discutables. A chaque fois qu’il avait senti Denton s’éloigner, il avait toujours réussi à le remettre dans ses filets, que ce soit à coups de chantage affectif, avec du sexe, ou par des attentions. Il avait toujours réussi. Si ce n’était pas la culpabilité alors l’espoir faisait revenir Denton vers Eden. Aujourd’hui, il n’était plus nourri par ni l’un ni l’autre. L’amour s’était fané avec la passion : Eadun se contentait de faire ce qu’il fallait, de lui donner un semblant d’affection pour le faire rester. Comprendre cette manipulation était cruel, alors qu’en plus il le voyait précisément refaire la même chose à cet instant précis. Avec ses paroles tendres, une main sur son genoux qui aurait suffi à une époque à faire acquiescer Deandre tellement l’affection d’Eadun était discrète. Le chasseur d’âme soupire. Il ne peut pas dire que ce moment n’est pas douloureux. Il pose en retour sa main sur celle du vampire, la serrant avec la force qui était la sienne, se nourrissant un instant du contact de la peau froide d’Eden comme si il sentait que c’était la dernière fois qu’il pourrait en profiter. Ses yeux se vissent dans ceux du vampire, sans plus essayer de cacher la peine qui est la sienne. « Eadun, tu fonctionnes tout seul et moi je te suis. Ce n’est pas être un duo, selon moi. » Denton annonce, le calme étant revenu dans sa voix, maintenant que la colère laissait sa place à la mélancolie. Il sait pour autant que peu importe le ton qu’il emploie, ses paroles ne seraient sûrement pas entendues par son ex-amant. Denton penche son visage encore un peu vers Eden, comme si il essayait de mieux voir ce qu’il ressentait, toisant ses grands yeux bleus, s’arrêtant un instant en contemplation de ses lèvres auxquelles il aimerait dire au revoir avec la même passion qu’autre fois. « Je veux juste être heureux, Eadun. Pour ça, je dois reprendre ma liberté. » Le chasseur d’âme admet finalement avec sincérité.
Eden: Les mots que libère peu à peu le démon sont comme des gouttes d’huile jetées sur un feu déjà brûlant. Un feu qui se propage dans tout le corps d’Eden, venant réveiller des sensations qu’il aurait cru disparues depuis longtemps. Elles lui semblent si lointaines, si étrangères qu’il serait incapable de les lier à une émotion particulière. De la colère ? De la jalousie ? De la tristesse ? Il n’en a aucune idée. Il peut simplement ressentir la contraction de ses muscles qui s’intensifie jusqu’à en être douloureuse. Son interlocuteur serait déjà mort si ce n’était pas Denton. Le contact de sa main sur la sienne aurait pu venir calmer cette tempête, y remettre du sens, comme ça avait si souvent été le cas. Le vampire n’avait jamais compris ses émotions. Même lorsqu’il était encore humain, il n’arrivait pas à les reconnaître, ni à les gérer. Sa transformation était venue à la fois compliquer et faciliter ce travail. Mais cela lui importait peu - il avait Denton. Pour l’apaiser, pour le comprendre, pour le suivre quel que soit le chemin pris. Pour le sortir des ténèbres lorsqu’elles devenaient trop profondes et qu’elles venaient créer un fossé entre la réalité et son esprit. Pour l’aimer, au fil de ses longues années, et nourrir un ego aussi vide qu’immense. Qu’il puisse parler d’amour pour quelqu’un d’autre n’est pour le Duc qu’une trahison immonde à l’ordre des choses. Si une petite part de lui perçoit la peine dans le regard de son vieux compagnon, elle est trop faible pour être entendue. Balayée sous le désespoir de perdre la seule chose qui le maintient dans cette vie en réalité si pauvre de sens. Toutes ses fondations s’effondrent et éclaboussent tout ce qui l’entoure. Eden bondit brusquement sur ses pieds, envoyant valser la table basse qui se trouvait à côté. Il fait quelques pas avant de se retourner vers le responsable de ses maux. Celui qui l’abandonne. Sa voix remplit la pièce de sa violence. « Parce que tu penses que ce sera ça, la liberté ? Chérir une humaine dont la mortalité ne te rendra que prisonnier de cet amour ? » Son regard n’est que mépris alors qu’il laisse échapper un faible ricanement. « En un claquement de doigts tu n’auras plus que le loisir de la regarder se décrépir, et tout ton temps pour la pleurer une fois que tu l’auras enterrée. » Ses mots claquent sèchement dans le silence de la pièce. Eden se rapproche de nouveau de son ancien amant et vient encadrer son visage de ses mains, avec une tendresse si éloignée de ses actes précédents. Il reprend d’une voix douce, cherchant à s’infiltrer dans ses iris clairs. « Les êtres comme nous ne sont pas faits pour fonctionner avec eux. C’est pour ça que la vie m’a fait le cadeau de te mettre sur ma route. Toi seul peux m’accompagner. » Il laisse ses doigts glisser sur la peau de Denton. « Et moi seul peux te rester. »
Denton: De la sincérité. Précisément ce qu’attendait Denton depuis des siècles. La culpabilité revient pétrifier le coeur de Deandre. Pendant un court instant, il se met même à douter. Est-ce réellement la bonne chose à faire ? Est-ce que ce mensonge est nécessaire ? Sûrement, sinon sans lui il n’aurait jamais eu le courage de partir. Sans lui, non plus, il n’aurait jamais eu accès au Eden qu’il découvre de nouveau maintenant : celui qui ressent quelque chose. Aussi confus ses sentiments soient-ils, aussi violemment sont-ils exprimés — ils sont tangibles. Ils sont plus que Eadun n’avait montré pendant des siècles. Denton se lève à son tour. Les mots de son ex-amant glissent sur le chasseur d’âme comme des gouttes de pluie. Pour cause, il a déjà une réponse qu’il a tournée mille fois dans sa tête à lui offrir : « Il y aura sûrement de la douleur, mais au moins j’aurais ressenti quelque chose. J’aurais aimé et j’aurais été aimé en retour. Le jeu en vaut largement la chandelle. » Deandre impose la réalité de la situation à Eden avec ces quelques mots. Une humaine pourrait lui offrir mieux. C’est sûrement affligeant à entendre pour un vampire avec aussi peu de conviction en l’humanité. Humanité de laquelle il s’était déconnecté depuis longtemps, comme si le fil qui le rattachait à ses émotions avait été coupé. Il avait presque réussi à tailler celui de Deandre en l’enfermant dans cette cage hermétique avec lui, en lui faisant oublier tout le reste jusqu’à ce qu’il n’y ait plus que lui qui compte. « Toi seul peux m’accompagner » Le chasseur d’âme est replongé quatre-cents ans en arrière. Il se revoit fermer la porte à clé derrière sa femme et son fils en pleine nuit, pour éviter qu’ils le suivent lorsqu’il acceptait ce pacte et cette malédiction. Il sent de nouveau le sang couler sur ses mains, celui des meurtres et des manipulations. Tout ça par amour pour Eden. Est-ce que cela en valait vraiment la chandelle, justement ? « Moi seul peux te rester. » À côté de ça, il réentend le rire dont le son ne lui est plus parvenu aux oreilles depuis des années. Il repense à tous ses baisers échangés secrètement dans les couloirs… Au bonheur qui fut pendant un trop court instant le leur. Du fidèle serviteur il était devenu l’amant, le grand amour… pour redevenir l’amant, puis le serviteur. Il ne s’agissait pas d’amour, non. Il s’agissait de dévotion, il s’agissait de pouvoir. Jamais ils n’avaient été égaux. La douceur de la voix d’Eden arrête le temps pendant un moment. Deandre aurait envie de se laisser enivrer par ce toucher qui lui manque tant. Il ferme les yeux un instant, tentant de se rappeler qu’il renonce à tout ça pour les bonnes raisons. Quand il les réouvre, il se plonge dans le regard du vampire, qu’il sent respirer si près de lui. À cet instant, il sait qu’il n’a plus le choix. Denton comprend ce qu’il doit faire. « Je suis désolé, mon amour. » Il murmure avec tristesse, avant de briser l’écart qui le séparait de son ex-amant et de plaquer ses lèvres contre les siennes. Il lui offre un ultime baiser maudit, brutal et pourtant plein de tous les sentiments qui étaient ceux d’avant, avec la force de plusieurs siècles d’abnégation. Dans cette ultime étreinte, le chasseur d’âme rassemble ses pouvoirs pour offrir une vision à Eden. Ce qu’il aime appeler le ‘futur conditionnel’. Cet ‘et si’ qui pourrait tout changer. La même vision dans laquelle il plonge les âmes qu’il souhaite conquérir. Sauf que cette fois-ci, cette image arrive dans le sens inverse. Et si Eden avait de nouveau une âme, qu’est-ce qui se passerait ? Défilent devant les yeux des amants les images les plus idéalistes possible. Denton et Eden privés respectivement de leurs pouvoirs, les paysages pluvieux de l’Angleterre, le son du piano, et la joie sur leurs visages. Tout pourrait être à eux. Si seulement il en était ainsi. C’est sur ce ‘si’ que Denton s’extirpe des bras d’Eden, profitant des quelques instants que dure la vision pour s’évincer et passer la porte du manoir. A l’instant où ses pas l’ont guidé dehors, il ressent toute la douleur de cette séparation paralyser ses entrailles. Si il pouvait pleurer, probablement qu’il le ferait. Il descend rapidement jusqu’à sa voiture pour agrandir l’espace entre lui et Eden, le rendre aussi réel que l’était leur échange. Quand il démarre, il prend une large inspiration, sentant l’air de l’indépendance creuser ses poumons. « C’est fini. » Il lâche maintenant, comme pour s’en convaincre lui-même.
Eden: Un sentiment étrange s’installe brusquement dans tout le corps d’Eden alors que le regard de son compagnon lui est finalement interdit. Ce n’est pas la première fois qu’il peut observer que Denton lui file entre les doigts. Il avait toujours trouvé un moyen de le faire rester, sans s’embarrasser d’une quelconque morale concernant le moyen utilisé. Après tout, il faisait ça pour son bien, pour lui rappeler où était sa place. Mais à cet instant, il sent que quelque chose ne tourne pas rond. Que cette fois-ci est différente. Il n’obtient pas la réaction voulue et ça ne lui plaît pas. Le souffle du vampire s’accélère sans qu’il ne s’en rende compte, en proie à une vague d’une émotion qu’il n’était plus du genre à ressentir depuis longtemps. Une émotion indigne de l’être qu’il était devenu. De la panique. Oui, Eden est totalement paniqué de se rendre compte que Denton lui échappe. S’il avait fait en sorte de s’ériger depuis toutes ces années comme le centre du monde du démon, c’était bien parce que la réciproque était vraie, sans qu’il ne puisse même se l’admettre à lui-même. Le temps lui avait tout pris. Sa famille, son titre, ses sentiments, son insouciance. Et voilà qu’il lui prenait Denton. Ses doigts s’accrochent un peu plus à la mâchoire tranchante du démon alors que ce dernier lui offre finalement un regard. Mais il ne peut plus s’y accrocher. Il y voit une lueur de détermination qui le repousse, venant dérailler quelque chose au creux de son ventre. Le contact violent de ses lèvres sur les siennes ne lui offre qu’une réalité tout aussi brutale. Ce baiser n’a de goût que tout ce qu’il a perdu. Denton s’en va. Il le laisse. Cette idée n’a pas le temps de faire le tour de son cerveau qu’il est assailli d’images. Des images qu’il ne comprend pas, transpirantes d’un bonheur irréel qui lui semble si lointain. Ça en est insupportable. Il les voit allongés, leurs corps nus enveloppés sous les couvertures, le visage illuminé par la joie. Il voit les paysages d’un pays qui n’est pourtant plus le sien, théâtre d’un bonheur qui ne s’y est jamais joué. Cette vie n’a jamais été la sienne et ne le sera jamais. Les images s’estompent peu à peu et le vampire bat des paupières à plusieurs reprises, haletant. Il se sent si fragile qu’il doit se rattraper au buffet non loin. Son regard se perd dans tous les recoins de la pièce, de peur d’y entrevoir une nouvelle vision de ce futur qu’il nie en bloc. Comment cela pourrait être possible ? Comment pourrait-il accepter d’être de nouveau humain ? Les visions le hantent encore, l’effrayant par leur optimisme qu’il sait pertinemment faux. Denton se trompe. Avoir une âme est un problème de plus dans l’équation, pas la solution. Le vampire maudit dans un hurlement les foutus humains qui ont pu lui mettre ces idées dans le crâne. Il hurle ce qu’il ne reconnaît même pas être sa peine. Il crie l’absence cruelle de Denton à ses côtés, il crie tous les sentiments qui n’avaient pas fait surface depuis toutes ces années. Et maintenant qu’ils sont là, lui, est seul. Terriblement, affreusement seul.
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Grr, ça m'emmerde les transports en commun -
Soit je prends 11h dans la face de transports en commun en une journée pour un aller-retour d'un point A à B pour environ 200 euros - somme à laquelle il faut rajouter une nuit d'hôtel et un repas sur place parce que le premier TGV ne me permet pas d'arriver à l'heure - ce qui me bousille en réalité deux jours -
Soit je prends seulement 5 heures, dont 3 heures d'avion AR, mais pour 500 euros et j'ai juste un seul jour de "bousillé".
Si j'utilisais mes fonds propres, je ragerais mais je prendrais quand même le TGV (ce qui impliquerait de travailler le week-end pour récupérer une des deux journées bousillées) - mais vu que j'ai la possibilité de prendre l'avion (avec la carte du boulot lol), ben pour "seulement" 300 euros de plus je peux tout caser en une journée...
Je sais que c'est déjà une ligne grande vitesse, mais bordel, 4 foutues heures et 40 minutes pour faire un Paris-Toulouse (donc plus de 9h AR) c'est pas jouable.
Je sais qu'on met en avant l'argument écologique pour supprimer les lignes intérieures (ou pour les surtaxer?) mais franchement, presque 5 heures pour traverser la France c'est censé être acceptable?
Et ce qui me gonfle encore plus, c'est de payer 500 balles pour faire le trajet équivalent en avion : soit tu ne voyages pas, soit tu es riche (même si 200 balles c'est pas non plus donné). V'là la France et le développement du territoire en 2024.
Merde.
#real life issues#sncf de merde#bon c'est aussi air france ici#'oui mais tu peux faire le trajet en train'#4h40 c'est pas un trajet#c'est une aventure#je me suis déjà farcie Paris Digne les Bains AR en une journée plus jamais ça#j'entends si c'est pour aller en vacances et encore ça fait une demie journée de vacances gaspillée pour ça#donc une journée entière si on compte l'aller retour#mais là? J'y vais pour le boulot!#si en vacances on peut se permettre d'arriver sur le lieux de destination en mode zombie c'est pas la même chose pour le travail!#si c'est comme ça je ramène une boite de cassoulet de l'aéroport
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Les étoiles de mer se déhanchaient sur le dance-floor.
Amélia ne savait pas ce qui l’énervait le plus : qu’elle trouve le concept d’une soirée déguisée autour de la faune aquatique ridicule, ou bien qu’elle n’ait pas pu trouver une idée de costume à temps. Résultat, elle faisait tâche. Gina, la reine du lycée, était éclatante dans sa robe bleue nuit aux paillettes scintillantes. Ses manches se transformaient en vaguelettes de tissus avec des dégradés de couleurs oscillant du bleu turquoise au doré. Jamais Amélia n’aurait pu penser qu’une méduse soit aussi sexy. Elle se mordit la lèvre. C’était la fatigue, ça ne pouvait être que ça. Gina l’avait toujours exaspérée. Mademoiselle la star était toujours là, à se mettre en avant, à rire de son rire cristallin en rejetant la tête en arrière, faisant voler ses boucles blondes. Elle était énervante, toujours trop, toujours là. Amélia ne pouvait passer une seconde de sa vie paisible de lycéenne sans que Gina ne vienne l’éblouir dans sa vision périphérique. Et cette année, elles avaient le malheur d’être dans la même classe de première. Ça lui tapait sur le système, elle ne pouvait pas lui échapper. Et ce soir, c’était le soir de trop.
Amélia avança jusqu’à la première table du buffet pour essayer de se changer les idées. Des cookies en étoile, des muffins avec des coquillages en sucre. Rien que du sucré, évidemment. Avec un thème autour de la mer, personne n’avait pensé à mettre à disposition un peu de salé ? Elle soupira, vaincue et se servit un verre de jus de raisin avant de se mettre en route vers le fond de la salle, à l’abri des regards plein de jugement de ses camarades. Alors qu’elle se demandait quelle mouche l’avait piquée de venir à cette fête et avant d’avoir pu regretter sa décision, elle percuta un danseur habillé en homard qui, visiblement, ne regardait pas où il mettait les pieds.
L’intégralité du contenu de son verre venait d’être dispersé sur le haut de sa petite robe blanche. Sa seule robe potable, qui avait déjà de la peine à la convaincre. Ruinée. Le homard, très embêté, n’eut même pas le temps de balbutier des excuses qu’elle s’élançait hors de la salle de sport reconvertie en dance-floor. Amélia couru dans les vestiaires des filles et se rua dans les toilettes, ne prenant même pas la peine de fermer le verrou de son cabinet.
Elle s’écroula par terre et se lâcha enfin.
Sa soirée était foutue, ruinée, pourrie. Elle était misérable, immonde. Elle n’avait même pas pu trouver quoi que ce soit qui lui allait et qui était dans ce stupide thème marin. Elle n’avait pas la classe de Gina. Elle n’était rien. Elle était juste une pauvre fille pathétique qui n’arrivait même pas à contenir ses larmes et maintenant elle allait être défigurée par les pleurs et la morve. Merde.
Amélia ne savait pas depuis combien de temps elle s’était abandonnée à ses sanglots, mais elle commençait à avoir mal à la tête. Elle s’arrêta pour reprendre son souffle et déglutir quand un timide Toc Toc se fit entendre à la porte des toilettes où elle s’était réfugiée.
“Amélia ? C’est toi ? Je t’ai vue partir de la salle et je te cherchais… Est ce que tout va bien ?” Gina, c’était Gina. Si Amélia avait pensé que la soirée ne pouvait pas être pire, elle s’était trompée. Qu’est ce qu’elle venait faire là ? La jeune femme avait toujours fait attention à ne jamais engager la conversation avec celle qu’elle redoutait. Pourquoi elle, pourquoi maintenant ? “L…laisse moi tranquille” hésita–t-elle en reniflant. “Non.” Amélia n’eut même pas le temps de répondre que Gina avait franchi la porte des WC et s’était agenouillée près d’elle. Beaucoup trop près. Amélia recula sa tête et baissa le regard, gênée.
“Si tu voulais être seule, il fallait fermer la porte, ou pleurer moins fort. Maintenant, qu’est ce qu’il se passe ? Tu es blessée, le garçon qui t’a percutée t’as dit quelque chose ? Tu veux que j’aille lui faire un croche patte ?” Amélia resta abasourdie. Elle s’était toujours imaginé que Gina n’attendait qu’une faute, un faux pas, pour se payer sa tête, l’humilier. C’était ce genre de fille… enfin du moins, Amélia le croyait. Elle ne sut pas quoi répondre et se contenta de secouer la tête. Gina souffla, rassurée et arracha plusieurs feuilles de papier toilette pour essuyer le visage d’Amélia. Cette dernière, rougissant, lui prit doucement des mains. “Je… je peux le faire moi même, t’embête pas”. Gina la regardait sans rien dire, un petit sourire gêné aux lèvres. Amélia tenta de se moucher discrètement pour dégager son nez mais c’était peine perdue. En entendant le bruit digne d’un éléphant, Gina laissa échapper un petit rire mélodieux. “C…C’est bon, te moque pas” lâcha Amélia, dépitée, mais Gina l’arrêta “Je ne me moque pas ! Tu devrais m’entendre quand je me mouche, c’est bien pire !”. Le nez rouge et les yeux humides, Amélia ne savait plus où se mettre, embêtée de ses réactions et de sa propre personne.
“Déso…” commença-t-elle avant de s’interrompre. Gina venait de prendre ses mains dans les siennes. Elle la regarda droit dans les yeux, et lui demanda avec douceur : “Qu’est ce qu’il se passe Amélia, dis moi tout...”.
Elle connaissait son nom. Amélia eut l’impression que son cœur s’était trompé dans son rythme. Elle était déjà rouge d’avoir pleuré, mais là elle devait battre des records de couleur. En tremblant, elle éloigna les mains de sa poitrine pour révéler à Gina l’ampleur des dégâts du jus de raisin sur le haut de sa robe. “Oh” lacha Gina “Quel dommage, elle t’allait vraiment bien.”Qu’est ce qu’elle était censée répondre à ça ?
- “Non…non, elle n’était même pas dans le thème de toute manière, j’ai cherché les embrouilles…
- Comment ça ? On s’en fiche du thème ! Tu t’habilles comme tu veux ! C’était si important que ça pour toi ?
- Je voulais pas faire tâche...”
Amélia s’arrêta. Gina baissa les yeux vers la grande tâche de jus de raisin sur son torse, puis releva la tête, contenant à peine un sourire malicieux. “Et bien, c’est raté on dirait.” Les deux jeunes filles éclatèrent de rire en même temps. Gina n’avait pas lâché ses mains. Sa peau était douce et réconfortante. “Tu ne vas pas rester éternellement ici, à hanter les toilettes, non ?” lui demanda-t-elle, pensive. “Si tu regrettes de ne pas être rentrée dans le thème alors… j’ai une idée !” Gina retira ses mains de celles d’Amélia et lui effleura le visage pour ramener une mèche de cheveux sauvage derrière ses oreilles. La jeune femme se releva d’un bond et épousseta sa magnifique robe bleue, puis tendit la main à Amélia pour l’aider à se relever, avant de la tirer hors des toilettes vers le miroir commun du vestiaire.
“Reste là et recoiffe toi un peu, je reviens tout de suite !” Lui annonça-t-elle d’une voix chantante en sortant en courant.
Amélia restait seule dans le vestiaire. Sans la présence de Gina, tout lui semblait vide, silencieux. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine et elle avait chaud aux joues. Mais plus à cause des pleurs.
Alors qu’elle tentait de retrouver son flegme habituel, elle entendit Gina revenir en courant dans les vestiaires. La reine de la promo avait ramené son sac, qu’elle lança sur l’évier sans perdre une seconde. La jeune femme s’affaira en sortant une brosse à cheveux, un kit de maquillage et plusieurs écharpes de tissus chatoyant, aux reflets dorés.
-“Mais c’est… on dirait le tissu de tes manches.
- C’est le même genre ! J’en avais fait trop ! J’allais pas accrocher tout ça à mes manches alors je ne savais pas quoi en faire, je l’ai ramené avec moi ! Je me suis dit que ça pourrait servir et … ça va servir, allez viens par là !”
Entraînée par l'enthousiasme de Gina, Amélia la laissa faire et la regarda accrocher avec des épingles à nourrice les bras de méduse brillants aux manches de sa robe.
-”Il faut encore masquer les tâches… hmm. Ah ! Je sais, attends deux secondes !”
Gina s’écarta et souleva sa robe. Amélia détourna le regard, gênée, tout en se demandant ce qu’elle faisait.
-”J’ai un jupon jaune d’or, avec des paillettes ! Mais il ne sert à rien, il est caché sous la robe et les musiques ne sont pas assez… rythmées pour que je saute partout ! Il est un peu bouffant… alors si je le coupe ici… et que je l’attache là…
- N…n’abime pas tes vêtements pour moi !
- Ah, ne t’en fais pas, j’adore retoucher et bidouiller les fringues ! Je change toujours ce que je couds selon mes envies. Et j’aime le challenge !
- Je ne savais pas que tu cousais des vêtements…
- Oui, c’est une de mes passions, mais je n’ose pas forcément porter mes créations au lycée, elles sont parfois un peu fantaisistes !
- Tu as fait ta robe toi-même ?
- Hm hm !
- Je la trouve magnifique…” Souffla Amélia, en admiration devant l'œuvre et sa créatrice, pendant que Gina était entièrement concentrée sur la reconstruction de son jupon.
“Et… voilà ! Enfile ça par-dessus ta robe ! Et je l’attache en dessous des bras… parfait !”
Amélia était incrédule, en deux temps trois mouvements, Gina avait créé un haut de secours qui masquait le haut de sa robe blanche, et ajouté des pans de tissus pour l’habiller et lui donner du volume. Le tout était adorné de petites étoiles de mer en pins décoratifs, qui venaient habiller et soutenir sa tenue.
Elle aussi était devenue une méduse, tout en jaune d’or et paillettes.
Après avoir apposé la touche finale sur le visage d’Amélia avec du maquillage brillant doré et bleuté, Gina jubila :
-“On est accordées ! C’est génial ! Allez viens ! Avec un style pareil, tu as intérêt à venir danser avec moi !
- Je… je.. merci beaucoup, je ne sais pas comment te repayer ça je…
- Non, nonononon ! Tu ne me dois rien, c’était un plaisir de te rendre service et puis… ça fait longtemps que j’ai envie de te parler et de faire ta connaissance alors… C’est le homard que je dois remercier !
- C’est vrai ? Je suis désolée je ne pensais pas que…tu aurais envie de me connaître.” rougit Amélia.
-”Ah bon ? Pourquoi donc ! Tu avais vraiment l’air cool, je n’avais juste jamais trouvé la bonne occasion de t’aborder.
- Je n’ai pas été la plus accessible alors…désolée.
- Stop ! Arrête de t’excuser ! Tout le plaisir est pour moi ! Et puis… si tu veux vraiment me repayer… j’ai une idée ! Si tu aimes tant que ça mes créations vestimentaires… tu pourrais m’aider, j’ai justement besoin d’un modèle et …. tu… tu es une super source d’inspiration !” lui avoue Gina, en la regardant droit dans les yeux, un peu gênée.
-”C’est vrai ?” Amélia avait l’impression d’être légère comme une plume. Elle n’en revenait pas. Ce soir, toutes ses impressions sur Gina avaient éclaté en morceau, dispersées par le caractère enjoué et le magnifique sourire de la jeune fille.
-”Oui ! Allez viens danser, je cherche une méduse partenaire de danse, et vous êtes la plus jolie méduse de ces eaux !” Plaisanta la reine du lycée.
Elle attrapa sa main et l'entraîna dans la salle de danse, à son contact doux et chaud, Amélia espéra qu’elle ne la lâcherait plus jamais.
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Texte lundi 6 novembre 2023.
Tu m'as dit «tu es la seule à me comprendre» et j'étais certainement la seule à t'écouter. J'écoutais attentivement chacune de tes histoires tandis que tu me regardais avec tes yeux froids. J'ai vu la noirceur dans ces mêmes yeux quand tu as osé croiser mon regard pour la première fois. Tu as dit « tu m'as abandonnée » alors que tu courrais partout avec tes pseudos amies, celles dont j'ai dû te protéger, celles qui voulaient me faire brûler sur un bûcher. Et tu es morte. Aujourd'hui tu es morte à mes yeux et même mes fantômes du cimetière sont moins morts que toi. Comment as tu osé me trahir ? Te retourner contre moi après tout ce que j'ai fait ? Moi qui croyais que c'était de l'or que de nous avions mais c'était juste de la merde, comme toi Léa. De la merde c'est tout ce que tu es à mes yeux et me parais plus misérable et méprisable. Tu as atteint l'amour que j'avais pour toi après un énième coup de couteau dans le dos. Je t'en veux pas pour autant ; comment en vouloir à un serpent qui se comporte simplement comme une vipère sadique et sans pitié ni compassion. Tu auras beau essayer de me faire passer pour la méchante de l'histoire on sait très bien toi et moi que le monstre que tu vois c'est celui qui reflète ton image. Et je déteste ton parfum, ta présence, tes foutus yeux cernés, ton air hautain et ta méchanceté gratuite. Tu n'es pas celle que j'ai connue. Tu n'es plus qu'une inconnue qui m'indiffère. Tu n'es qu'une coquille vide et tu le seras sûrement toute ta vie. Continue de creuser ta tombe, j'y déposerai des chrysanthèmes en sirotant un thé avec mes sœurs sorcières.
- Lisa.
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Ma prière - Cédric Étienne
Quand tremble la nuit Et que je tombe à genoux Je prie comme un fou Pour te ramener dans ma vie Je verse mes larmes Et je me désarme Je t'imagine si belle Je perds mes ailes J'implore le ciel Je prie en vain Tu es mon Ciel Je te veux mon destin Je deviens fou Loin de tes bras Loin de ton corps Où en sommes nous Je verse ses larmes Mes seules armes Pour me défendre Mon cœur tendre Je crie à la nuit Oh ma chérie Je t'ai perdu Je suis foutu Je me relève Et je rêve Que tu reviendras Près de mes bras Je rêve encore De ton corps Je ne vois que toi Te portant dans mes bras Quand la nuit arrive Qu'elle est ma rive Je suis Léger De te porter Dans mon cœur Dans mon âme Oh mon cœur Oh ma femme .....drix...
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