#troupeau de moutons
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Les "nettoyeurs" ou "régal de printemps" par brigitte lagravaire Via Flickr : 2016-05-03-Bernou (52pn)
#mai#printemps#panorama#panoramique#pâturage#troupeau#pré#prairie#herbe#buisson#Lot-et-Garonne#Aquitaine#Pays de Serres#vert#verdure#agriculture#monde rural#ruralité#élevage#campagne française#campagne#mouton#arbre#paysage#arbuste#arbrisseau#France Sud-Ouest#20160503#TUMBLR#flickr
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J'arrête pas de penser à "Né en 17 à Leidenstadt", en ce moment.
C'est une chanson qui a souvent été mal interprétée, les gens ont cru qu'elle prônait un centrisme absolu face au nazisme, à cause des dernières paroles :
"Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps D'avoir à choisir un camp"
Et on pourrait croire qu'on nous dit ici qu'il ne faut pas choisir, qu'il faut rester neutre...
Sauf que quand on s'intéresse à ce que raconte Goldman dans des interviews, on se rend vite compte qu'il est très pessimiste (et marxiste) sur la nature humaine : l'homme n'est pas naturellement bon, l'homme peut devenir un bourreau ou une victime selon les circonstances.
"Né en 17 à Leindenstadt" ne dit pas que la résistance et le nazisme sont équivants, elle dit que les gens, malheureusement, dans des situations d'urgence, ne font pas le choix qu'il faudrait faire, qu'il est facile de dire "Je suis contre le nazisme" en 2024 mais que quand il s'agit d'agir, les gens se défilent.
En effet :
"Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau S'il fallait plus que des mots ?"
Et bon. J'y pense beaucoup en ce moment.
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"La terre et le ciel retenaient leur souffle. Le vent a cessé de souffler et le soleil s'est arrêté. Dans de tels moments, le loup s'approchant du mouton arrête son ramper furtif; le troupeau d'antilopes effrayées arrête brusquement sa course folle ; le couteau du berger sur le point d'égorger le mouton tombe de sa main. Toutes les créatures vivantes, en proie à une peur mystérieuse, se mettent involontairement à prier, attendant leur sort. […] Et il en a toujours été ainsi chaque fois que le Roi du Monde prie dans son palais souterrain et passe au crible le sort de tous les peuples de la Terre."
Ferdinand Ossendowski, Bêtes, hommes et dieux (1924)
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Nora DUMAS (1890-1979)
Berger et son troupeau de moutons
c. 1935
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En 1968 et 1969, La Plaisanterie a été traduit dans toutes les langues occidentales. Mais quelles surprises ! En France, le traducteur a récrit le roman en ornementant mon style. En Angleterre, l’éditeur a coupé tous les passages réflexifs, éliminé les chapitres musicologiques, changé l’ordre des parties, recomposé le roman. Un autre pays. Je rencontre mon traducteur : il ne connaît pas un seul mot de tchèque. «Comment avez-vous traduit ?» Il répond : «Avec mon coeur», et me montre ma photo qu’il sort de son portefeuille. Il était si sympathique que j’ai failli croire qu’on pouvait vraiment traduire grâce à une télépathie du coeur. Bien sûr, c’était plus simple : il avait traduit à partir du rewriting français, de même que le traducteur en Argentine. Un autre pays : on a traduit du tchèque. J’ouvre le livre et je tombe par hasard sur le monologue d’Helena. Les longues phrases dont chacune occupe chez moi tout un paragraphe sont divisées en une multitude de phrases simples… Le choc causé par les traductions de La Plaisanterie m��a marqué à jamais. Heureusement, j’ai rencontré plus tard des traducteurs fidèles. Mais aussi, hélas, de moins fidèles… Et pourtant, pour moi qui n’ai pratiquement plus le public tchèque les traductions représentent tout. C’est pourquoi il y a quelques années, je me suis décidé à mettre enfin de l’ordre dans les éditions étrangères de mes livres. Cela n’a pas été sans conflits ni sans fatigue : la lecture, le contrôle, la révision de mes romans, anciens et nouveaux, dans les trois ou quatre langues étrangères que je sais lire ont entièrement occupé toute une période de ma vie…
L’auteur qui s’évertue à surveiller les traductions de ses romans court après les innombrables mots comme un berger derrière un troupeau de moutons sauvages ; triste figure pour lui-même, risible pour les autres. Je soupçonne mon ami Pierre Nora, directeur de la revue Le Débat, de s’être bien rendu compte de l’aspect tristement comique de mon existence de berger. Un jour, avec une compassion mal dissimulée, il m’a dit : «Oublie enfin tes tourments et écris plutôt quelque chose pour moi. Les traductions t’ont obligé à réfléchir sur chacun de tes mots. Écris donc ton dictionnaire personnel. Dictionnaire de tes romans. Tes mots-clés, tes mots-problèmes, tes mots-amours…»
Voilà, c’est fait.
(Roman Kundera, L’art du roman)
Et il y en a aujourd’hui qui osent parler de Freud en n’ayant lu qu’une traduction — et encore quand il l’ont lu ! Je ne parle pas seulement de ce crétin illettré d’Onfray, mais du "psy" ignare qui court les rues (en attendant le plateau-télé) et s’imagine que «Freud c’est dépassé»! 🤡
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" Comme le scorpion, mon frère, Tu es comme le scorpion Dans une nuit d’épouvante. Comme le moineau mon frère, Comme la bouche d’un volcan éteint. Et tu n’es pas un, hélas, Tu n’es pas cinq, Tu es des millions. Tu es comme le mouton mon frère, Quand le bourreau habillé de ta peau Quand le bourreau lève son bâton Tu te hâtes de rentrer dans le troupeau Et tu vas à l’abattoir en courant, presque fier, Tu es la plus drôle des créatures en somme, Plus drôle que le poisson Qui vit dans la mer sans savoir la mer. Et s’il y a tant de misères sur terre C’est grâce à toi mon frère, Si nous sommes affamés, épuisés, Si nous sommes écorchés jusqu’au sang, Pressés comme la grappe pour donner notre vin, Irais-je jusqu’à dire que c’est de ta faute, non, Mais tu y es pour beaucoup, mon frère."
Nazim Hikmet
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Paul Valéry, El cementerio marino.
XI
¡Al idólatra aparta, perra espléndida! Cuando, sonrisa de pastor, yo solo Apaciento, carneros misteriosos, Blanco rebaño de tranquilas tumbas, Aléjame las prudentes palomas, Los sueños vanos, los curiosos ángeles.
XI
Chienne splendide, écarte l'idolâtre! Quand solitaire au sourire de pâtre, Je pais longtemps, moutons mystérieux, Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes, Éloignes-en les prudentes colombes, Les songes vains, les anges curieux!
"Los atractivos del lugar son múltiples, y no sólo de orden sensorial: las cruces, las palomas del Espíritu Santo, las estatuas inclinadas y los ángeles protectores, consuelos que la fe ofrece a los creyentes postrados ante las imágenes. Que la mar, <>, guardián de ese santuario, aparte estas seducciones, que perturban la meditación del poeta y son la tentación de su indiferencia religiosa. Esta estrofa, de inspiración lucreciana, fue añadida más tarde por Valéry, pero no es por ello menos esencial."
Leon Spilliaert, Marine Plage A Maree Bass
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Berger avec troupeau de moutons dans le village » (1917) de João Alves de Sá
Le tableau « Berger avec troupeau de moutons dans le village » a été peint en 1917, pendant la Première Guerre mondiale. Musée national d'art ancien de Lisbonne, Portugal.
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Pâturage dans les Pyrénées. Troupeau de moutons en montagne. Editions Larrey
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Bakou (AZ) → Alat (AZ) Partie 2 – 08.12.23
La mer couleur métal à gauche, les plaines désertiques à droite, le paysage monotone s’écoule lentement le long de ce troisième jour de marche. La route au trafic ininterrompu se prolonge à l’infini, filant droit comme un trait de crayon à la règle sur une immense feuille de papier jauni, et ne déviant que pour contourner les zones industrielles avec leurs machines béhémothiennes luisantes sous le soleil. La nuit s’annonce quand j’arrive au pied des murs érodés d’un ancien caravansérail. L’édifice, depuis longtemps à l’abandon, élève ses murailles de terre sèche sur le bas-côté d’une voie de chemin de fer. Un peu partout sont gravés dans les parois friables des messages en russe, azéri et arabe. Les escaliers menant aux tourelles se morcellent sous mes pas, alors je fais demi-tour et m’installe dans la cour intérieure malgré le vent qui la balaye au gré des bourrasques. À part le passage occasionnel de convois ferroviaires et des aboiements lointains, la nuit se fait calme. Je pense à tous ces voyageurs qui se sont succédé pendant plus de cinq-cents ans et souris pour moi-même, dans le noir, à l’idée d’ajouter mon nom à cette longue liste. Je me lève dans le gris de l’aube et monte précautionneusement à l’étage pour admirer le lever du jour sur la mer Caspienne. Cette fois je lâche véritablement la voie rapide pour crapahuter dans le chaos pierreux du parc naturel de Gobustan. Je rejoins ensuite un hameau à un peu plus d’une dizaine de kilomètres de Alat. Mes mollets tirent et je me sens très sale, mais je devrais pouvoir atteindre le port avant la tombée de la nuit. Dans les rues défoncées et silencieuses, je déambule tel un fantôme. Je longe les façades des maisons exhibant leurs parpaings et le ciment grossier. Aux abords du village, le sol du désert se creuse en un labyrinthe de galeries et de boyaux terreux façonnés par la sécheresse que les habitants, visiblement, utilisent comme décharge. Des tas d’ordures y brûlent, dégageant de minces rubans de fumée noire et une odeur râpeuse que je sens se coller à mon palet. Je vois arriver un troupeau de moutons depuis longtemps annoncer par le tintement de leurs cloches. Le berger m’accoste avec un large sourire, il veut savoir ce que je fais ici. Petit, comme tassé sous son chapeau, il lève vers moi une figure goguenarde tannée par le soleil. Je lui dis que je veux rejoindre Alat à pied. Il secoue la tête, semblant indiquer un désaccord. Avec l’aide de mon portable, je lui demande pourquoi je ne peux pas. Sans se départir de son sourire, il me bondit dessus et fait mine de me mordre la jambe avec ses mains simulant des mâchoires. J’ai bien failli le frapper sous le coup de la surprise. Je le questionne, aussi préoccupé par les augures que par le colporteur lui-même. Tout en se mettant à aboyer et grogner, il écrit une phrase que mon portable traduit en deux mots : « chiens faim ». Il image ses propos avec quelques jappements supplémentaires et des signes du bras pour m’écarter des dédales bordant le village et m’indiquer un grand détour par delà un tertre plus à l’ouest. Je le remercie en azéri ce qui le fait beaucoup rire. Avant de se quitter il me tend son bâton et pour être sûr que j’ai compris, mime des coups dans le vide et imite les gémissements d’un chien, ce qui le fait s’esclaffer de nouveau. J’accepte son cadeau et repars, la boule au ventre. Je verrais effectivement au loin des meutes de chiens errants, mais n’en rencontrerais aucune, à mon grand soulagement.
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Bleu lagon
Au milieu de l’allée centrale, elle pestait à voix basse, comme souvent dans cette situation. « Mais bon sang, ils ont bougé les rayons depuis hier... ». Tout cela était bien sûr délibéré… Perdre les gens dans le dédale, les faire passer devant le maximum de gadgets à deux sous était une façon de refourguer leur camelote. Elle le savait et cela l’exaspérait encore plus.
Naviguant d’un rayon à un autre, traînant son caddy de grand-mère comme un boulet, elle n’en pouvait plus de ces produits, gondoles, promos... et les clients qui semblaient prendre un malin plaisir à rester sur son passage. Tout cela lui donnait le tournis.
Elle refusait de faire partie du troupeau de moutons, qui se laisse berner par une « offre exceptionnelle, à saisir, tout doit disparaître ! ». C’est elle qui avait envie de disparaître, avant que le monstre supermarché ne l’engloutisse pour de bon.
Le temps filait entre ses doigts… Il lui semblait qu’elle errait depuis des heures, à la recherche de ce pour quoi elle était venue.
A l’angle des rayons « Liquides gouleyants » et « Fabuleux biscuits », elle eut un sursaut, qui la remit sur le droit chemin. Elle savait pourquoi elle était là et ne se laisserait pas abuser, foi de Gisèle !
Au détour des congélateurs, elle aperçut le rayon « Sent-bon partout » qu’elle pensait disparu à jamais. Là, sur la 2ème étagère, quelques petits pavés de plastique trônaient, avec leur languette blanche, prêts à servir : ils étaient à point. Elle s’empara d’un exemplaire, le déposa rapidement dans le caddy et repartit, soulagée, en direction des caisses. Elle allait enfin pouvoir quitter cet endroit maudit.
Arrivée à la maison, elle lâcha un joyeux « C’est moi ! Mon chéri, tu vas être content ! ». Elle saisit l’objet et, sans se déchausser, se rendit dans le salon. Robert, affairé à remplir sa troisième grille de tiercé, lui jeta un regard distrait.
« Regarde, j’ai ramené ça, tu sais c’est ton préféré : bleu lagon. Comme ça, dans les cabinets, ce sera les vacances tous les jours ! ».
Sans un mot, Robert attrapa le désodorisant et le rangea dans la petite armoire des toilettes, à côté des 13 autres.
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« On nous a corné aux oreilles : « Croyez en homme! » mais nous avons vu s'écrouler dans la poussière ce pauvre dieu fabriqué avec des idées et du papier et nous exigeons le retour des vrais Dieux, obscurs ou aveuglants, auxquels la mort, seule, nous égalait. L'homme-humanité : une boule de colle qui roule sur du sable et agrège à sa glu des millions de grains. Haro sur cet « idéal »! L'une des plus démesurées folies de notre siècle est de prêter l'ouïe à un immense « on », à un monstrueux « nous » qui, en cacophonie, hurle ou balbutie sur la tombe des Dieux et des héros ses désirs et volontés informes. Tel le troupeau, privé de berger et de chien, bêle à l'aventure et chaque mouton croit que son bêlement est unique et d'importance. »
Jean Cau - Les écuries de l’Occident
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"On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau ?
Ou le pire ou le plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
S'il fallait plus que des mots ?"
"Né en 17 à Leidenstadt" - Fredericks-Goldman-Jones.
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C'est un homme d'affaires qui traverse en voiture une région des alpes et qui a
un peu de temps devant lui. Il avise un paysan qui surveille son troupeau.
- Alors, mon brave, c'est quoi ces bêtes là, mmmh?
- Des vaches. C'est des vaches. (lire avec l'accent paysan !)
- Ah, ha oui, mmmh, mmmh. Et ça fait beaucoup de lait, ces vaches ?
- Ou là, oui. Les blanches, e'm donnent bien 10 lit' de lait par jour.
(un temps)
...les noires aussi, d'ailleurs.
- Ah, mmmh, mmmh, oui, bien sûr; et ces bêtes là, c'est quoi , hein ?
- Des moutons.
- Holà, très bien. Et ça fait beaucoup de laine, ces... moutons ?
- J'pense ben. Les blancs, m'en font vingt kilos par an.
(un temps; il semble réfléchir)
...les noirs aussi, d'ailleurs.
- oui oui oui. Et ces petites bêtes là, c'est quoi, alors ?
- Des poules. Voyez ben.
- Ah, ah oui, bien sûr. Et ça vous fait beaucoup d'oeufs, ces poules ?
- Ben, les blanches z'en font bien un par jour, bon poids.
(encore un temps)
...les noires aussi, d'ailleurs.
- Mmmh, oui. Mais, dites donc, mon brave, pouvez-vous m'expliquer pourquoi vous
distinguez systématiquement les bêtes noires et les bêtes blanches puisque de
toutes façons elles produisent la même chose ? Mais enfin quoi ?
- AAAAAAAHH MAAAIIIIS Monsieur, ben hé, ho, c'est qu'les blanches, ben, ELLES
SONT A MOI !!!! HÉ !!!
(Un temps...)
... les noires aussi, d'ailleurs....
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Depuis le 4 novembre 2022, des moutons tournent étrangement en rond et sans arrêt pendant 12 jours, selon des séquences filmées par des caméras de surveillance d’une ferme du nord de la Chine qui montrent le troupeau marchant continuellement dans le sens des aiguilles d’une montre dans un cercle presque parfait. Selon, Madame Miao, la propriétaire de la ferme qui compte 34 bergeries, seuls les moutons de l’une d’entre elles, la 13ᵉ, se sont comportés de la sorte, l’incident a commencé avec quelques moutons avant que tout le troupeau ne les rejoigne, sans qu’elle comprenne pourquoi. Si madame Miao n’a aucune idée sur cette mystérieuse situation, les vétérinaires ont peut-être la réponse à la question. Ceux-ci affirment qu’une maladie bactérienne appelée listériose également connue sous le nom de maladie des cercles, provoque ce type de comportements. Cette bactérie enflamme un côté du cerveau, ce qui explique les mouvements circulaires des bêtes. Si les images peuvent faire sourire quelques-uns, c’est donc malheureusement plus que probable que les animaux soient touchés par cette maladie
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Pendant les arrêts, la vie continue...
Je ne vais pas vous imposer, cher Amis-lecteurs, le récit détaillé de la série de cauchemars qui je traverse sans savoir où je vais : il est des circonstances, dans la vie, où le pilote automatique et l'indicateur-détecteur de radars les plus performants ne sont plus d'aucune utilité. Vos mails, si nombreux, m'ont été un grand réconfort dont je vous remercierai, un peu plus tard, chacun : ''Vous le valez bien''. Ceux d'entre vous qui sont passés par une telle épreuve me comprendront, et les autres imagineront. Mais la leçon générale à tirer de cette expérience qui n'apporte et ne peut apporter rien d'utile, par définition, est claire : il est vital d'éviter de mourir...
Lorsqu'on décide de tenter une sortie désespérée, ne serait-ce que pour vérifier que, comme le canard de Robert Lamoureux, ''on est toujours vivant'' (ce qui, au moment où on tourne le page de 68 ans de complicité dont 63 de mariage, ne va pas de soi : les dégâts mettront, c'est évident, ''un certain temps'' à … ne jamais totalement se guérir –mais la vie reprendra le dessus, c'est inévitable, ça aussi, et d'autres printemps fleuriront !); il est réconfortant de voir que l'étalage permanent de bêtise humaine qui constitue la trame de notre époque ''pourrie'' –ou peu s'en faut-- n'a pas fait ''relâche, lui, et que les sujets d'étonnement sont toujours les mêmes, c'est à dire toujours renouvelés : il suffit de se baisser, ramasser un journal laissé là par quelqu'ancien propriétaire, pour trouver mille et une raison de sourire (ou plus)..
Avant de vous en parler, je ne résiste pas à la tentation de vous raconter le partage de deuil d'un ami –pas intime, mais sincère puisque présent lors des instants si douloureux de la Messe de funérailles (celle d'Evelyne fut merveilleuse –si on peut joindre ces trois mots : plus d'un millier de personnes dans la grande église de St Honoré d'Eylau, chantée en grégorien par une soliste à la voix ''incroyable'', un recueillement et une émotion perceptible chez tous... majoritairement habités par la certitude de ''se revoir un jour'', cette si encourageante promesse qui rend la mort plutôt plus tolérable aux croyants qu'aux autres –telles que je vois le choses, en tous cas. Cet homme simple m'a dit combien ‘’je suis triste pour vot’ Dame'', avant ce conclure : ''Bonne continuation'' ! Mon seul sourire depuis des semaines !
Mais revenons à nos moutons... et à leur bêtise : pendant que je sombrais dans la tristesse ‘’XXL’’, le monde, lui, continuait à vivre... et Poutine à faire perdre le nord à l'Occident (et le sud, et l'est et l'ouest aussi, tant qu'il y est !) : il a fait très fort en ''prygoginisant'' toutes nos télés pour trois fois rien, pour une fausse alerte, un peu comme un chat madré qui joue avec un troupeau de rats... minablegrobis, pour paraphraser la Fontaine. Comme s'y attendaient tous ceux qui ont compris comment marche le système de désinformation macronien, pas un seul de nos ''Experts ès rien du tout'' n'avait prévu ni prédit quoi que ce soit de ressemblant ! La nullité de ces généraux d'Etat-major égale leur griserie à passer à la ''télé'' !
Une fois de plus, notre horde-harde de journalistes de Gauche (donc ayant une propension quasi-héréditaire à se tromper ''par système'' –le leur (système) étant intrinsèquement mauvais, dans la masse) nous a offert à nos frais la ronde de généraux à la retraite (de Russie, espèrent-ils, à contre-rôle !) de colonels de réserve (qui sont parfois à peine... ''Sergent'', si j'ose !) incapables de dire un seul mot de russe et ayant, pour toute culture sur l''Ame slave'', un vague opuscule au tirage confidentiel et vendu à 11 exemplaires, écrit par le beau-frère de leur copain de promo –aucun de ces étoilés-2-S n'ayant la moindre compétence sur le sujet ! Ah ! Mais pour parader, répéter, s'étaler en digressions... on peut compter sur leur nullité : elle est prouvée à chaque intervention... et confirmée par leur myopie.
Ils sont tous venus après coup, nous ''expliquer'' la géopolitique poutinienne et le sens profond de cette crise au carré qu'ils n'ont pas vu venir. Leur discours résonne parfois comme du... ''Wagner''! Le seul enjeu est de faire croire à l’auditeur qu'ils en savent plus que celui qui vient l'enfiler ses perles, et que, s'ils ne parlent pas au-delà, c'est parce qu'ils en savent trop... et que le dire pourrait nuire aux intérêts de... eux disent : ''l'EUROPE'' et tout le monde entend : ''Biden''. C'est pour cela que chacun de ces nuls commence sa litanie par ''Ce qu'il faut bien comprendre''... pour faire croire qu'il va dire quelque chose ! On me dit que de plus en plus de télé-spectateurs... paf ! éteignent. Le vrai rôle du PAF est-il de généraliser ce ''paf'' ?
Tout-à-fait autre chose : pendant ma courte absence de ''tumblr'', j'ai été obligé de remplacer une échelle qui avait eu une crise de… marches. Et une nuit de veille, j'ai lu le document joint. Ah ! Mes amis... j'ai failli pouffer, malgré ma tristesse tellement profonde : D'abord, j'ai appris qu'il ''est interdit d'utiliser une échelle cassée, pliée ou fissurée'' (mise à part la chute, on risque quoi ? Ces menaces hors texte sont une merveille de la sémantique : ''C'est intolérable'', dit l'un... , ''Je ne le répéterai pas'', dit l'autre... et tout continue, heureusement, comme avant ! Mais pour l'échelle, ''elle doit être tenue à l'écart de la graisse, de l'huile, de la saleté, de la neige et... de la peinture humide'' –parce que, sèche... il n'y a pas de problème !). Ah ! J'oubliais : ''Il est interdit d'empiler des échelles sur des boites pour obtenir une hauteur supplémentaire (sic !) et, plus important si c'est possible : ''Il est interdit de laisser une échelle sans surveillance'' (il faudra que je réorganise les tours de garde, à la maison...). Comme dirait Macron, ''si tu traverses la rue ou que tu fais le tour de port''... tu trouveras un job de ''gardien d'échelle'', job qui devrait théoriquement permettre de monter très haut ! Et enfin, l'injonction ultime, qui justifie la décision d'acheter une échelle à elle toute seule : ''Utiliser une seule personne à la fois''... Ils ne précisent pas si elle se referme toute seule !
Moralité : quelque soit le motif, ne décrochez jamais du suivi de l'actualité : notre enfoncement progressif dans le néant environnant et environnemental est tel que la moindre baisse d'attention fait perdre des tonnes d'absurdités d'une beauté insoupçonnée. Je conclurai donc en rassurant ceux qui doutent du bien-fondé des décisions de nos maîtres (enfin... restons dans le domaine des échelles, et allons donc jusqu'à un maître-trente cinq / quarante) : je viens de traverser l'est de la France en auto. Vous n'allez pas me croire : en Bourgogne, j'ai vu une éolienne géante qui bougeait... Si ! si... je vous jure, elle a fait presque 2 tours complets en quatre minutes environ ! Vous voyez bien qu'il ne faut jamais céder au désespoir... D’autres beaux jours reviendront... un jour, pour tous les autres, comme pour moi !
H-Cl.
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