#toi et les balles crues
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capjuby · 7 years ago
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You & the Raw Bullets || Rosa Alcalá
https://soundcloud.com/poets-org/rosa-alcala-you-the-raw-bullets/s-0CbKt Why the image just now of a bullet entering the mouth? Why call it raw, when it isn’t sticky and pink like a turkey meatball, just the usual: gold, and shiny, and cylindrical? What about this bullet is uncooked? Why does it multiply with you in parka or short skirt, versions of the you that you were, swallowing raw bullets as you walked? The images come without assailant, without gun, just the holes the bullets opened, the holes through which they went. And now at the age in which you ride enclosed in glass like the Pope or President you are spitting up the bullets slow-simmered in your own juices. You are shitting them out, feeling them drop from you in clumps of blood, in the days of bleeding left. But you cannot expel all of them. Some, raw as the day they entered, have expanded their mushroom heads into the flesh, or lodged their hot tip into the taste center of the brain. Will the tongue’s first encounter with pomegranate seeds be forever a lost Eden, that fruit of your girlhood, which, also meaning grenade, was perhaps never innocent? Do your own raw bullets come back to you, my friends? Let us legislate the active voice, instead. Not, “Many bodies have been used as blanks, aluminum cans.” But, “Here are the men who pulled the trigger, look at them.”
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Pourquoi l’image juste là d’une balle qui entre dans la bouche ? Pourquoi la qualifier de crue, alors que ce n’est ni collant ni rose comme une boulette de viande de dinde, juste comme d’habitude : dorée, brillante et cylindrique ? Quoi si cette balle n’est pas cuisinée ? Pourquoi se démultiplie-elle alors qu’en parka ou en mini-jupe, versions du toi que tu fus, tu marchais avalant ces balles crues ? Les images viennent sans assaillant, sans flingue, juste les trous que les balles ont ouverts, les trous à travers lesquelles elles sont passées. Et maintenant à l’âge où tu conduis enfermée dans du verre comme le Pape ou le Président, tu molardes les balles lentement mitonnées dans tes propres sucs. Tu les chies, les sentant tomber de toi en des trombes de sang, dans les jours d’une hémorragie restant. Mais tu ne peux pas les extraire toutes. Quelques unes, aussi crues que le jour où elles sont entrées, ont laissé s’étendre le champignon de leur tête dans la chair, ou logés leur petit bout chaud dans le centre cervical du goût. Est-ce la langue la première qui rencontrera les graines de grenade être pour toujours paradis perdu, ce fruit de ton enfance de petite fille, qui, signifiant aussi grenade, peut-être n’a jamais été  innocent ? Vos propres balles crues vous reviennent-elles, mes amis ? Laissez-nous réglementer la voix active, plutôt. Pas « Beaucoup de corps ont été utilisé comme de canettes d’aluminium vides.» Mais « Il y a des hommes qui appuient sur la détente, regardez-les. »  
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“I was listening to someone on the radio talk about the importance of referring not only to the victims of sexual harassment and assault, but to the perpetrators—the actors, not just the acted upon. As I listened I began imagining a bullet, which I called ‘raw,’ entering my mouth over and over again, and didn’t at first understand why. As the poem emerged, it showed me that the ‘raw bullets’ were the many times my younger body felt vulnerable and threatened in public spaces—the grope on public transportation, the catcall on the street, an assault in a park—and how I carry those experiences in my older body. But the anger I felt while listening to the radio came from my recognizing the persistence of these dangers to other vulnerable bodies and that this is the world I’ve brought my daughter into, which I was hoping would be different. The poem, however, pushed me past this feeling of personal desperation to a recognition of the possibility in our collective voices.” —Rosa Alcalá
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http://www.futurepoem.com/books/myother_tongue
Rosa Alcalá is the author of a poetry collection Undocumentaries (Shearsman Books, 2010) and two chapbooks:  Some Maritime Disasters This Century(Belladonna, 2003) and  Undocumentary (Dos Press, 2008). Alcalá has also translated poetry by Cecilia Vicuña, Lourdes Vázquez, and Lila Zemborain, among others. Recent translations include Zemborain's  Guardians of the Secret(Noemi Press, 2009), and poems for  The Oxford Book of Latin American Poetry (2009). She teaches in the Department of Creative Writing and Bilingual MFA Program at the University of Texas at El Paso. https://www.poetryfoundation.org/poets/rosa-alcala
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tourdumondematisetnoe · 7 years ago
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DENKOU, MONGOLIE INTÉRIEURE, CHINE - 29 SEPTEMBRE 2017.
Depuis qu'on est en Mongolie le karma ne quitte plus nos baskets. Des taxis s'arrêtent et nous prennent en stop gratuitement. Des bus aussi. Les gens nous voient, bug, et font demi tour pour venir nous prendre. On rencontre des gens dans la rue qui nous aident, une dame appelle son père pour qu'il nous emmène quelque part. On galère à se faire comprendre, j'avais fait un petit papier avec tous les trucs nécessaires du genre “pouvez vous nous emmener en voiture” “où sommes nous?” “Camping” etc… ça marche même si souvent les chinois sont bloqués par la langue. Ils n'essaient même pas de parler avec les mains, ils sortent direct le traducteur sur le tel. On se fait offrir de la nourriture à tout va, tomates, gâteaux de lune, oeufs, thé, des restos… Des sourires à la pelle, on a l'impression de remercier les gens avec les selfies avec nous qu'ils nous demandent systématiquement.
Notre mode de voyage en ce moment c'est uniquement du stop, et du camping sauvage. On traverse villes et villages à pied, les gens viennent toujours à nous. L'altérité provoque la curiosité, l'intrigue. C'est très bien comme ça quand je pense que ça pourrait être la crainte. On nous dévisage vraiment. Parfois c'est pesant mais la plupart du temps c'est bienveillant alors ça va. On voit pas mal de pays, beaucoup de petits villages. Souvent, à l'image de la Chine, les façades sont soignées, donnent une belle impression, et à l'intérieur les gens vivent de manière rudimentaire. Tonneau rempli pour l'eau. Lit sans matelas. Bassines pour la toilette. Les toilettes sont toujours un trou dans un endroit du jardin. Des murets entourent les petits villages, et il est parfois difficile de savoir ce qui se cache derrière. Une porte entrouverte ou un véhicule un peu surélevé nous permettent de voir des cours poussiéreuses avec des animaux, moutons, vaches. Et des maisons en mauvais état, alors même que les façades extérieures paraissent repeintes de la veille. Gros contraste.
Des fois il nous arrive de vivre des trucs très wtf. Imagine. Du genre quand  t'arrives pas a sortir de la ville en stop pcq la nuit est deja tombee, que tu frappes a une porte ou tu vois de la lumiere pour demander a te faire heberger pour la nuit, que le mec panique et appelle les flics sans te le dire en gardant le smile, que tout le voisinnage se ramene autour de nous et nous file des tasses de the et des gateaux de lune, parce que etre francais c trop hype, qu'on te fout dans la voiture de keufs, giro a donf et sieges en poils de moutons, direction le parc de la ville, ou tu te poses a la belle dans le temple sur la colline qui surplombe le parc genre on fait les choses en grand, on s'en balek, mais que a 2h y'a une tempete avec un vent du dragon sa mere du coup tu montes la tente en galere, et le matin a 6h tu es reveillee en sursaut par une musique disneyland feerique cheloum volume max, qui sort droit des hauts parleurs du parc dans tes oreilles endormies, et tu entends des gens crier comme des samourai, et la tu ouvres la fermeture eclair, et tu vois des centaines de vieux chinois qui se dandinent collectivement dans tout le parc desormais sur un gangnam style techno degueu. Tu vois des papy se jeter le dos contre des pilliers mille fois de suite comme si c'etait une maniere de faire de l'exercice. Tu vas aux toilettes du parc et la tu arrives dans une mini piece avec des trous dans le sol separes par des minis murets de meme pas 40cm de haut, quatre femmes sont deja accroupies en train de faire des gemissements pour pousser, et parfois en crachant des gros molards apres s'etre racle la gorge mega fort, tout le monde se voit izi et toi tu sais pas si tu dois faire la queue en les regardant ou pas, mais t'as grave envie de faire caca alors tu attends ton tour l'air de rien, deja en essayant d'oublier le moment genant qui va suivre. Welcome to China.
Le drapeau chinois, rouge avec une grosse étoile jaune borée de quatre petites sur sa droite est planté partout, jusque dans les minuscules villages.
On voit plein de gens dormir sur leur lieu de travail. Pas très bon signe.
Plein de petits chiens errants. Oui, petits. Aucun gros, trop bizarre.
Après le parc on commençait à se diriger vers la sortie de la ville pour faire du stop, le matin. Un gars s'arrête en caisse, alors qu'on tendait même pas le pouce, puis nous prend sous son aile. On visite son salon de coiffure, il me coupe les cheveux gratis, youpi, et appelle des amis à lui, qu'il dit “internationaux” comme nous. On finit accueillis 3j à Hanggin Houqi chez eux : Li, son mari Showqi qui est irakien et leurs enfants Harun et Hanna, 1 et 4ans. Ils sont très attentionnés, spontanés et on a de super discissions, en anglais, on apprend un peu la cuisine chinoise, le chinois, on peut chiller, ils nous laissent libres et ça se passe génial. La meilleure amie de Li et son enfant squattent chez eux pendant 2j. On veut envoyer un colis en France mais ça coûte 130 euros, ils nous aident pour tout. Lui a fait plus de 2 ans de prison sous Sadam pcq qu'il était dans l'opposition. Il voyageait pour les affaires quand il a rencontré Li en Chine. On apprend des choses sur l'Irak. Je peux continuer mon projet de mémoire parce qu'on a accès à Internet et un pc avec VPN (nom des logiciels détourneurs de censure). En Chine, Facebook, Google (donc gmail), instagram, tumblr, tu oublies. Tout est censuré par le gouvernement dit “communiste”. Communiste de papier comme dirait Showqi. La demesure de certains aménagements publics, bâtiments gouvernementaux, comparés à certaines maisons, faites en terre ou à l'état des rues dans certains villages (odeurs, déchets partout, mouches) m'écoeure. Les inégalités vont bon train et ça n'a rien de communiste. La Chine est au contraire un pays très capitaliste. Propriété privée à balle, (barrières, accès restreints, villages fermés), course au profit, tout ce qui peut être payant l'est (sauf le thé au restaurant, ça c'est cool) la surveillance, qu'elle soit vidéo ou policière est omniprésente, quand ce ne sont pas les habitants eux mêmes qui surveillent. En effet, les règles et habitudes sont ancrées dans la population d'une manière évidente. Si c'est interdit, ne cherche même pas, tout le monde te dira que ce n'est pas possible. Faire du tourisme dans les campagnes ? inconcevable. Tricher pour quoi que ce soit ? N'y penses pas. C'est drôle, tout le monde nous dit que le stop ne marchera jamais et tout le monde s'arrête. Tout le monde nous dit de nous méfier des autres et tout le monde est méga sympa.
Hier on a dormi près des montagnes rocailleuses du Nord de la Mongolie Intérieure. Jme suis crue dans Star Wars. Avec les maisons en terre et tout. On reprend la route vers le Ningxia aujourd'hui. Une autre province, du même niveau que la Mongolie Intérieure. Comme pour la Mongolie et les Mongols, le Ningxia est la région dédiée par le gouvernement à la minorité musulmane de Chine. J'ai hâte.
On à pesé nos sacs en partant de chef Li. Matis 21 et moi 19 kg. J'essaie de ramener des souvenirs à tout le monde mais ça pèse aha. J'ai hâte de pouvoir envoyer un colis pour m'alléger. Peut-être à Chengdu
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Soultale - Chara Chap. 2
Chara sentait quelque chose de froid autour de ses poignets, et contre sa tête. Elle avait atrocement mal, comme si on lui avait percé le crâne avec une vis qui tournait lentement dans son occiput en s’enfonçant dans son cerveau. Elle essaya de se redresser sur le sol métallique mais ses mains furent retenues dans son dos par quelque chose de rond. En essayant de toucher ses entraves, elle les fit cliqueter et comprit qu’il s’agissait de menottes en métal, elle en avait déjà vu dans les mains des rares pensionnaires qui avaient le droit et le temps de jouer. Une secousse la souleva et la fit retomber sur le sol. La caisse en métal bougeait.
Puis tout lui revînt. La bête noire, les deux hommes, l’incendie. Chara se redressa en s’aidant d’un mur qui semblait être dans le sens de la marche et se tut. Il y eut une autre secousse qui projeta la fillette au sol.
-          Roule moins vite, Art ! Tu vas finir par nous envoyer dans le décor !
-          Ah, mais détends toi, Gregor ! Je roule toujours comme ça, qu’est-ce qui te prends, maintenant ?
-          C’est ce démon, là derrière. Il me fout la trouille !
-          C’est juste une gamine, tu débloques, mon vieux !
-          C’est toi qui débloques ! T’as oublié la prophétie ? Tu sais encore pourquoi on les tue, ces gamins-là ?!
Chara sentit un frisson la parcourir de la tête aux pieds. Elle ne pensait pas que les choses pouvaient être pires qu’à l’orphelinat, et apparemment, elle avait tort.
-          On les tue pour calmer les superstitieux comme toi, Greg !
-          Ah ouais ? « Lorsque l’aube du troisième millénaire s’estompera, viendra un enfant aux yeux de sang avec les pouvoirs du Diable, qui détruira l’humanité » ! C’est écrit sur tous les bâtiments publics et les lettres officielles !
-          Ne me dis pas que tu la connais par cœur, si ? ricana Art.
-          Tu crois pas à la magie, c’est ça ?
-          J’étais à la bataille du Mt. Ebott, je te rappelle ! Je l’ai combattue, la magie, et justement. On y est invulnérables ! Les monstres pouvaient rien faire contre nous.
-          Ce n’est pas un monstre qu’on transporte là-derrière, Art. C’est un être humain.
-          Non, pour moi c’est surtout un bon gros tas de thunes ! Le juge attend depuis des années de pouvoir s’occuper d’un gamin comme ça. On va devenir riches, Greg !
Chara n’avait jamais entendu parler des mercenaires de la Justice. Ils formaient des groupes tolérés par les autorités qui chassaient les orphelinats clandestins ou les mutants pour les amener devant les juges, qui les payaient en retour. La plupart du temps, cependant, ils amenaient les têtes ou les deux mains de leurs victimes, ce qui payait tout autant et était largement plus pratique. La jeune fille que le duo sordide amenait devant les juges se recroquevilla à l’arrière du camion, les mains toujours attachées dans le dos. L’orphelinat ne l’avait éduquée que parce que la récompense pour un démon âgé était plus grosse que pour les plus jeunes.
La fillette se demandait de quel genre de juge il s’agirait. Seraient-ils les juges qu’elle voyait dans ses rêves, qui lui donnaient raison et punissaient ses tortionnaires ?
Au fond d’elle-même, cependant, elle pressentait déjà que ce ne serait pas le cas.
Chara s’endormit pendant une bonne partie du trajet.
Sa tête heurta tout à coup le fond de la caisse. Elle se réveilla, hagarde, puis quelqu’un ouvrit une porte en deux battants à l’arrière de la caisse, laissant entrer la crue lumière du soleil. Chara fut éblouie comme si on la plaçait face à un projecteur, vit à peine la main qui la saisit par la cheville puis par la nuque avant de la mettre sur son épaule sans précaution. Lorsque celui qui la portait sortit du camion, elle put les entendre. Les dizaines d’autres personnes massées aux alentours, qui criaient.
-          Mort aux démons !
-          Tuez-là !
-          Sus !
-          Pas de pitié ! 
Chara reçut une pierre en pleine tête. Son porteur se retourna et cria pour que la foule l’entende.
-          Si vous voulez la petite, attendez la fin du jugement ! En attendant, celui qui la touche aura affaire à moi !
Les personnes au premier rang reculèrent un peu avant de jeter des regards haineux à la fillette. Elle ne comprenait pas. Elle n’avait jamais vu tous ces gens, elle ne leur avait jamais rien fait ! Pourquoi la détestaient-ils ? Pour ses yeux ? C’était injuste ! Chara n’avait rien fait pour mériter des yeux pareils ! Elle ne méritait pas ça ! Les juges comprendraient, eux ! Elle allait leur expliquer !
L’assemblée se tînt quelques minutes plus tard, rassemblée en urgence pour traiter un cas exceptionnel. La salle aux boiseries immenses résonnait des paroles de dizaines d’humains, dans toutes les langues. En face des bancs du public se tenait une imposante estrade avec un bureau et cinq sièges dont les propriétaires dominaient deux bancs au premier rang. Chara fut assise d’un côté, avec un homme qui ne lui adressa pas un mot. Les deux mercenaires s’assirent sur l’autre banc.
Chara voulut demander au grand homme tout en noir ce qui se passait, mais il la gifla avant qu’elle ait pu parler.
-          Tais-toi , ordonna-t-il.
Cinq autres personnes, des deux sexes, s’assirent dans les fauteuils sur l’estrade. La femme assise au milieu, sans doute la juge, leva un marteau et l’abattit sur le bureau pour réclamer le silence.
-          Nous sommes ici pour répondre à une accusation portée à l’encontre de… cette… chose ; finit par lâcher le juge en regardant Chara. Une accusation d’appartenance à la race des démons, ce qui constitue en vertu de l’Ordre des Races établi par notre bien-aimé roi, une infraction passable de mort. Que plaide la défense ?
-          Coupable ! lança l’homme en noir.
Chara le regarda avec de grands yeux, se leva pour protester mais reçut une paire de gifles de la part de son avocat avant qu’elle n’ait pu dire quoi que ce soit. En même temps, tous les gardes de la salle avaient posé leur main sur leur arme, prêts à tirer épées, pistolets et fusils de leurs fourreaux.
-          Partie civile, que recommandez-vous pour l’accusée ?
-          Madame le juge, dit l’un des deux mercenaires, nous avons dû lutter âprement pour parvenir à capturer ce démon. Je vous assure qu’il mérite la pire sanction. Il a tué deux de nos camarades !
La salle s’émut de pareille annonce. Art espérait augmenter substantiellement la récompense en décrivant avec toutes les horreurs possibles la lutte contre Chara, même si cela impliquait de mentir un peu pour arrondir la somme. La salle devînt houleuse, il y eut des cris tels que « Meurtrière ! », ou encore « Sus ! A mort ! ».
Chara était estomaquée. Tous les hommes étaient les mêmes que ceux qui l’avaient torturée à l’orphelinat ? Ils voulaient tous sa mort ? Ils la haïssaient tous pour être née ? Il n’y avait donc aucun espoir ? Elle n’aurait pas le droit de vivre, d’apprendre à lire et écrire, d’être aimée ? La traiterait-on toujours comme une nuisance ?
Elle se redressa tandis que le juge reprenait le contrôle de l’assemblée, le visage en larmes. C’était trop injuste. Il devait y avoir une autre solution ! Il devait y avoir un espoir, même infime, même ridicule, même enfantin ! Quelque chose à quoi se raccrocher !
Chara scruta la salle désespérément pendant que les juges se repliaient pour délibérer. Il n’y avait que des regards haineux d’une foule asservie par les mensonges de deux odieux personnages qui la dardaient, les fenêtres très hautes, et la porte qui menait à l’extérieur, avec deux gardes. Elle refit un tour de la salle du regard et revînt à cette porte. Il fallait sortir le plus vite possible. Rapidement, elle échafauda un plan. Les juges allaient la punir à mort, mais sans doute pas la tuer sur place ; il y aurait donc un moment où la salle se viderait et où les gardes viendraient la chercher. Si elle se frayait un chemin dans la foule, qui ferait tout pour l’éviter et repousserait donc les gardes loin d’elle, elle parviendrait à semer ses poursuivants, et peut-être à s’enfuir.
Et après ? Vivre seule, cachée, dans la peur ?
Mais les juges revinrent. La femme qui présidait l’assemblée frappa trois fois de son marteau.
-          Nous avons délibéré ! annonça-t-elle. Le démon sera exécuté sur la place du village, immédiatement. Le bourreau est déjà en route. Videz la salle et emportez le démon !
A peine avait-elle fini, que les premiers se levaient, se précipitant pour être aux premières loges pour assister à l’exécution. Chara attendit une seconde qu’il y ait assez de monde, et se précipita dans la foule. Le garde qui était sur le point de la saisir cria et saisit son pistolet, mais Chara disparut dans la foule trop vite. Les gens qu’elle frôlait criaient de surprise, et elle répandit rapidement un vent de panique. Un garde tira. Un homme s’effondra sans vie. Personne n’osa se mettre en travers de la route du démon.
C’était la première fois que Chara courait. Son épaule lui faisait encore mal depuis qu’elle avait défoncé sa porte, et sa tête la lançait, son souffle lui manqua, mais ses jambes refusèrent de s’arrêter, comme portées par une énergie stockée là depuis une dizaine d’années. Elle choisit une direction et courut. Le village était très petit, elle le quitta très vite pour arriver dans des champs bordés par une épaisse forêt. Elle entendit les grognements de véhicules derrière elle, et dès qu’elle le put, elle quitta la route pour les champs. La terre meuble la ralentit, et la fit tomber deux fois. Elle entendit des coups de feu, et des cris : « Morte ou vive ! Ramenez la moi et n’hésitez pas à la flinguer s’il le faut ! ».
Des mottes de terre éclatèrent sous l’effet de balles de plomb qui traversaient l’air. Chara courait, entra dans la forêt, les coups de feu cessèrent, mais elle ne s’arrêta pas tant que ses jambes la portèrent. Elle courut longtemps, vite, si vite qu’elle ne vit pas une énorme racine en travers de son chemin, et elle tomba en avant, dans la boue forestière. Ses vêtements troués ne la protégeaient absolument pas du froid. Elle était gelée, et elle pleurait. Elle ne savait plus quoi faire. Il n’y avait plus d’espoir. Personne ne l’aimerait, jamais.
Les yeux embués de larmes, elle vit une montagne dépasser de la cime des arbres. Elle décida de s’y rendre pour trouver un abri pour la nuit, un endroit tranquille où elle pourrait décider de comment en finir avec cet horrible cauchemar.
Alors Chara gravit les pentes acérées du Mont Ebott, le mont que les autres humains appelaient « le Mont Maudit », la plupart en rigolant, quelques-uns beaucoup plus sérieusement. La jeune fille pleura toute les larmes de son corps en silence, durant cette longue montée. Il se mit à pleuvoir alors qu’elle n’était qu’au milieu de la pente. Les gouttes frappèrent les feuilles dans une douce mélodie au début, avant que ce ne furent des milliers de litres d’eau qui se mirent à chuter des cieux. Alors Chara découvrit un abri. Elle y avança.
C’était une grotte, humide comme le reste de la forêt, mais sans vent et sans pluie. Chara, habituée à l’obscurité, chercha un endroit sec pour sécher un peu. Elle s’enfonça à travers un étroit boyau et arriva dans une immense salle, dont le plafond était ouvert sur le ciel pluvieux. Quelques gouttes tombaient de cette ouverture sur l’extérieur, qui éclairait l’endroit, des stalactites et des stalagmites se rejoignaient autour d’un gouffre béant, sombre, comme la gueule d’un monstre immense tapi là. Chara s’imagina le fond de la gueule de ce monstre tapi d’immenses pieux de pierre. Si elle tombait là, ce serait la mort assurée. La mort parfaite. Personne ne retrouverait son corps pour l’enterrer dans une tombe conspuée. Alors, Chara se dit qu’elle n’avait plus rien à perdre.
La fillette se pencha au-dessus de l’abîme. Un caillou roula sous sa main et tomba. Il ne toucha le sol qu’une vingtaine de secondes plus tard. Chara se redressa. C’était terrifiant. Une chute de plusieurs dizaines de mètres qui finirait sur une mort certaine, en devinant les crocs de pierre de la grotte se rapprocher, une agonie express, un concentré de pure terreur.
Chara décida à ce moment de ne pas mourir.
Elle entendit un bruit à l’entrée de la grotte, puis des voix.
-          T’es sûr de toi ? lâcha une voix.
-          Sûr et certain, Greg ! T’as vu la pluie qu’il vient de faire ! Elle a pu se réfugier qu’ici.
-          C’est vachement effrayant, quand même…
-          Tu tournerais pas lâche, toi ?
-          Pas du tout ! Je me mets à sa place, c’est tout.
-          C’est ça, ouais. Eh ben pense à la récompense, ça te donnera du courage !
Chara estima ses options : se cacher en attendant que Gregor et Art la découvrent, les affronter, ou sauter dans le trou. Les trois options impliquaient sa mort à courte échéance. Elle se reprit presque aussitôt. Non, pas les trois options. Je peux me battre, et gagner le droit de vivre.
Chara la soumise était morte. Chara la battante naissait. Les dix ans d’asservissement dans un orphelinat miteux étaient terminés. A présent, la lutte, et bientôt, la vie !
Gregor fut le premier à entrer dans la vaste salle, suivi de près par Art. Ils en firent le tour sans rien voir. Soudain, Art reçu un grand coup derrière les jambes, et un autre dans la nuque juste après. L’homme dans la force de l’âge roula au sol, se releva d’un bond et d’un coup de pied désarma Chara, envoyant la stalactite qui lui servait de matraque voler dans l’abîme. La seconde suivante, Chara était suspendue à un mètre du sol, le poing d’Art serré autour de sa gorge. Elle étouffait. Si elle perdait connaissance, elle allait mourir là ou sur le billot ! C’était inacceptable. Elle se débattit, tentant de frapper Art des poings et des pieds, mais y échoua, encore et encore. Puis elle devînt plus méchante, il fallait qu’elle vive ! Il fallait qu’elle vive !
Elle saisit le coude de son agresseur, força dessus. Art souriait, il s’amusait à voir sa proie se débattre en vain. Des papillons apparurent devant les yeux de Chara. Elle mordit le poing qui lui serrait la gorge, de plus en plus fort, s’en fit mal aux dents, mordit jusqu’au sang.
Art lâcha prise en criant.
-          Cette saleté m’a mordu ! Elle m’a mordu !
Dans sa rage, il donna un violent coup de pied dans le ventre de la fillette, qui roula jusqu’au bord du précipice.
-          Fais gaffe, Art ! Elle va tomber !
-          Je m’en fous ! On lui coupe la tête et on touche les sous ! J’vais lui apprendre, à cette bouffeuse de doigts !
 Chara se redressa, chercha à fuir, mais Greg lui barra la route. Art avait sorti un long couteau. Impossible de fuir ou de lutter. Elle n’avait plus le choix, elle trouverait une autre sortie à la grotte en passant par le trou. Elle prit de l’élan, courut vers l’abîme avant que Gregor ne puisse la saisir, sauta.
Les derniers mots qu’elle entendit tandis que les ténèbres la happaient furent ceux d’Art.
Bah, et merde
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lesnotions · 6 years ago
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L’art du compliment en 5 leçons
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« Les femmes jouissent d’abord par l’oreille » – Marguerite Duras
Moyen des plus sûrs pour arriver à ses fins en matière de séduction, le compliment, ou plutôt le compliment juste, possède des vertus insoupçonnées.
Le problème ne consiste cependant pas tant à leur en faire mais de savoir comment leur en faire dans un monde où la flatterie sévit à tous les coins de rues – merci réseaux sociaux, mauvais dragueurs et copines complaisantes.
Découvrez comment illuminer leurs journées en 5 leçons !
 LEÇON N°1 : UN COMPLIMENT EN DIT BEAUCOUP SUR VOUS
Un compliment n’est jamais vraiment anodin. Un peu comme un cadeau, il forme une sorte de trait d’union entre son auteur et son destinataire.
Parler des autres c’est toujours parler de soi-même. Lorsque vous dévoilez ce qui vous plaît chez une fille, vous dévoilez conjointement une part de vous-même.
Un compliment doit ainsi faire appel à votre moi profond, à votre sensibilité.
Faites de vote target votre muse, votre source d’inspiration et partager cette petite voix intérieure qui vous a poussé à aller lui adresser la parole contre vents et marées.
À vous de faire l’effort de savoir reconnaître ce qui vous touche pour ensuite être en mesure de le verbaliser (son sens du style, la délicatesse de son port de tête, la finesse de ses chevilles…).
Nommer le beau et le bon ne passe cependant pas sans améliorer son vocabulaire et ses références.
Efforcez-vous de sortir de la dichotomie « belle/moche ; j’aime/j’aime pas » afin d’étoffer vos options.
[À « jolie », vous pouvez préférer pléthore d’épithètes : gracieuse, exquise, sophistiquée, délicieuse, adorable, raffinée, etc.]
Corollaire : la valeur de ce que vous dites est directement corrélée avec la valeur de ce que vous êtes
Avant même d’ouvrir la bouche, le premier compliment que vous adressez à une femme c’est de faire un effort sur vous-même.
Si vous êtes élégant, lui dire que vous la trouvez soignée prendra encore plus de valeur. Si votre lifestyle est au niveau, elle prendra d’autant mieux l’attention que vous lui portez, etc.
LEÇON N°2 : UN COMPLIMENT SE DOIT D’ÊTRE ASSUMÉ
Le but premier d’un compliment est d’afficher vos intentions, d’insuffler un soupçon de tension sexuelle dans un échange. Cette fille vous plaît, vous voulez lui faire savoir.
Si vous vous persuadez qu’il s’agit de « faire plaisir » à l’autre, ne vous étonnez pas de vous retrouver en friend zone.
Si vous recherchez une forme de validation, attendez un renvoi d’ascenseur ou si vous vous exprimez avec fébrilité, vous envoyez d’entrée la balle sur le parking.
Rappelez-vous qu’assurance rime avec confiance, et que la confiance en soi les femmes aiment ça.
Et rien de tel pour assumer ce que vous dites que de le dire avec sincérité.
Peu importe ce qui vous attire chez cette fille, elle doit sentir que vous ne trichez pas quand vous la complimentez, qu’il émane presque comme une sorte de naïveté chez vous.
Cette authenticité viendra souvent pallier bien des maladresses.
Attention il ne s’agit pas d’offrir votre cœur sur un plateau, mais de partager un peu de votre vérité le temps d’une réplique.
Corollaire : la simplicité n’est pas nécessairement un vilain défaut
Certes un brin d’originalité ne fait jamais de mal, mais si vous insufflez ce qu’il faut d’énergie et d’intensité (i.e. le combo regard de pub pour parfum assorti de courts silences dans la conversation), un compliment ne passera jamais pour terne et sans valeur.
Un « T’as l’air cool/ T‘as l’air différente/ J’aime beaucoup ta démarche » équivaut largement à tous les alexandrins du monde en guise d’introduction.
LEÇON N°3 : UN COMPLIMENT DOIT ÊTRE PRÉCIEUX
En vertu du principe que tout ce qui est rare est cher, il est important de distiller vos louanges avec parcimonie – ou autrement dit, taper peu mais taper fort.
Aucun compliment ne doit être gratuit.
Une avalanche de compliments lâchés de but en blanc fera dans le désordre :
planer le doute sur votre sincérité (en quoi sont-ils     mérités ?)
donnera l’impression que vous dites ça à toutes les     femmes
ou au contraire que vous n’en rencontrez pas souvent     (syndrome du petit garçon devant le sapin de Noël)
traduira un manque de retenue
mais surtout (SURTOUT) tuera dans l’œuf le désir     naissant
Le désir se nourrit en effet du mystère, de l’incompréhension, du doute. Si vous vous abandonnez sans avoir livré bataille, vous affichez alors une valeur nulle aux yeux de votre target.
À vous d’équilibrer vos conversations avec ce qu’il faut de piques (légères et de bon goût cela va sans dire) : appliquez grosso modo le ratio 80% de taquineries – 20 % de compliments, ou tenez-vous à la règle de trois : un compliment en guise d’opener, un compliment pour sexualiser l’échange, un compliment juste avant de l’embrasser.
[Bon attention il ne s’agit pas d’être radin non plus, un compliment donné comme ça au hasard, sans arrière-pensées, ça fait toujours plaisir, tout comme les petites attentions (post-it sur le frigo, tag au rouges à lèvre dans la salle de bain…), à condition d’avoir le bon timing et de ne pas en abuser.]
Corollaire : un compliment doit être calibré sur le degré d’intimité de l’échange
Un compliment se doit d’être proportionné, il doit obéir à une forme de gradation. Exit donc dans le premier quart temps toutes les envolées sentimentales et les tirades un peu trop crues.
Non une fille avec qui vous avez passez en tout et pour tout quelques heures (douche comprise) n’est ni parfaite, ni ne mérite à ce stade les clefs de votre jardin intime. Gardez ça pour plus tard.
LEÇON N°4 : Un compliment doit être valorisant
En voilà une belle lapalissade… à ceci près que dans les faits les compliments des uns et des autres ont vite tendance à tous se ressembler.
Pour être valorisant un compliment doit faire sentir à une femme qu’elle est différente, spéciale, unique – d’autant plus avec la génération Y, qui bien que conformiste en diable est obsédée par cette idée.
À moins de vouloir ajouter votre nom à la longue liste des flatteurs anonymes ou de sortir la punchline de la décennie, inutile de vous attarder sur l’évident.
Typiquement bannissez tout ce qui a trait à ses yeux ou sa taille (« Tu as de yeux magnifiques » ou « J’aime beaucoup les filles avec de grandes jambes» sonnent aussi plat que ça en a l’air), elle aura entendu ces réflexions 10 000 fois auparavant.
[Dans le même ordre d’idée sur les applications et sites de rencontre, démarquez-vous de la masse en évitant de vous attardez sur les photos attrape-likes qui sont postées uniquement pour flatter leur égo – la pose booty x leggings, celle en maillot de bain, celle avec un animal de compagnie…]
Axez plutôt vos compliments sur les efforts qu’elle a fait pour se rendre plus désirable : ses mains si elle a fait une manucure, ses fesses si elle squatte, ses accessoires si elle est de sortie, etc.
Votre sens de l’observation doit tourner à plein régime.
Ne négligez cependant pas son lifetsyle et sa personnalité au fur et à mesure que vous faites connaissance, c’est tout aussi aphrodisiaque.
Mieux, complimentez-la publiquement (sauf si bien entendu elle est déjà entourée d’une cour). Montrez-lui que vous êtes fier d’être en sa présence devant le reste du monde – et pas que sur les réseaux sociaux, voire pas du tout sur les réseaux sociaux.
D’une part cela dénote une bonne dose de confiance en soi, de l’autre cela active les mécanismes du désir mimétique.
Exemples : arrêtez-vous devant une vitrine dans la rue, rapprochez-vous d’elle, regardez-vous et dites-lui que vous allez mieux ensemble que Brad et Angelina ; quand elle est sur son 31 devant vos potes et ses copines, faites-lui remarquer que vous la trouvez particulièrement ravissante, etc.
[Note à ces couples qui passent leur temps à se chamailler en public et limitent leurs marques d’affection à la sphère privée : tentez l’inverse pour voir.]
Corollaire : le pouvoir du compliment à retardement
Se rappeler de certains détails d’un rendez-vous à l’autre et les rebalancer l’air de rien permet toujours de marquer un max de points – sur son apparence, mais aussi (et c’est peut-être plus important encore) des infos qu’elle a divulguées brièvement sur elle.
[Bon point également pour le toujours très efficace « Ah mais t’es encore mieux que dans mes souvenirs »]
LEÇON N°5 : UN COMPLIMENT DOIT METTRE À L’AISE
Un compliment peut surprendre ou déstabiliser sur le moment, mais in fine il a pour objectif de créer un lien, une sorte de complicité.
[« Avec toi le temps passe vite », « J’aurais aimé te rencontrer plus tôt », « Jamais je ne m’ennuie »…]
Pour ce faire les femmes ont très souvent besoin de se sentir rassurées. Nombreuses sont en effet celles dont la perception de leur propre personne diffère du reste du monde, notamment chez celles qui dans la vie se contentent d’être belles.
N’hésitez donc pas à la valoriser pas rapport aux autres sans pour autant vous montrez médisant (du style « Ce soir la moitié des convives te regarde… et l’autre moitié fait semblant de ne pas te regarder ») ou à complimenter ses imperfections qui la rendent unique (taches de rousseur, fossettes, grain de beauté…).
Ses imperfections, et pas ses défauts comme on l’entend trop souvent.
La complimenter que ce qu’elle n’aime pas à raison chez elle, c’est prendre le risque de vous voir exposer son mépris en retour.
Un compliment peut aussi provoquer le sourire en se voulant délibérément exagéré, ringard ou gentiment transgressif.
[« Là, maintenant je suis comme K.Maro je veux une femme like you », « Ravi de voir que t’as un QI supérieur à ton tour de poitrine », « Franchement t’es beaucoup plus bonne que la plus bonne de tes copines », « Si tu avais une sœur jumelle c’est quand même toi que je choisirais »…]
Même topo au lit, là aussi grande source d’insécurités. Au stade des préliminaires, si vous descendez dans « la prairie parfumée » lui glisser à l’oreille qu’elle est « bonne » lui permettra de se lâcher en toute sérénité – et accessoirement ouvrira les vannes du dirty talk.
Corollaire : le pouvoir de persuasion des compliments
Selon le bon principe de l’engagement et de la cohérence, rien de mieux pour amener une personne à se comporter d’une certaine façon que de la traiter de cette même façon.
Vous souhaitez découvrir son côté audacieux, spontané, passionné ? Commencez par la complimenter sur son côté audacieux, spontané, passionné.
Oh et pour conclure, si par le plus grand des hasards vous vous voyez offrir un compliment (après tout vous êtes-vous aussi pas mal dans votre genre), rappelez-vous qu’un simple « merci » reste la meilleure façon de l’accepter.
Aurélien, répond à tous types de compliments dans les commentaires. Publié le 1er septembre 2016 sur ArtdeSéduire.
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Le vélo noir d’Hélène - Vol.1  (4/4)
Je ne me souviens plus exactement quand Hélène et sa famille ont débarqué ici. Il me revient simplement en tête l’image d’un après-midi baigné par ce soleil blanc et froid propre à l’Hiver. La maîtresse nous avait présenté cette étrangère qui venait d’arriver en ville avec sa mère et ses deux frères plus âgés qu’elle qui sont tous les deux morts quelques semaines plus tard dans un accident d’autobus. Notre nouvelle camarade de classe était une petite fille toute pâle, un peu ronde, affublée de grands yeux sombres, de belles dents blanches et de cheveux bouclés aussi gras que noir. Peu de temps après son arrivée, elle avait ouvert la tête de mon copain Jérémie en la pressant violemment sur l’arrête d’un trottoir pour une histoire de billes.
Hélène, moi et pas mal d’autres élèves de l’école avons continué notre parcours scolaire en fréquentant les mêmes établissements. Hélène était une élève moyenne et une camarade de classe catastrophique. Les professeurs se sont inquiétés pour elle au début, elle rencontrait souvent la psychologue scolaire pour l’aider à s’intégrer « parmi les jeunes gens de son âge ». Puis, les chapitres de géométrie passant, ces mêmes adultes se sont inquiétés de l’ambiance tendue, parfois sordide, qu’elle instaurait dans le « groupe classe » par sa seule présence. A cette époque, elle écoutait du death métal ou quelque chose de plus violent encore dont je ne connaissais même pas le nom. Après nos journées de cours, on faisait parfois le trajet du retour ensemble. Elle me disait qu’elle collectionnait des cailloux, des coquillages abimés, des vielles pièces rouillées, des confettis de plastique colorés et tout un tas d’autres merdes qu’elle récoltait près de la jetée, à côté de l’usine, juste à la sortie de la ville. Une fois, elle m’a même invité chez elle pour admirer ses trésors et boire un verre de jus d’orange. J’ai refusé. Après une brève formule de politesse, elle est rentrée chez elle, la démarche assurée mais le regard trouble.
Puis les premières soirées dansantes sont arrivés. Ces matchs de catch où l’on ressort toujours trempé de sueur, soit triomphant avec une belle ceinture dorée autour de la taille, soit les côtes brisées et le cœur en miettes. Il faut impérativement se choisir un personnage avant de s’élancer sur le ring. Le choix à faire parmi les stéréotypes masculins, féminins, entre les deux, est relativement limité mais les invités sont priés de choisir rapidement lequel est le leur et ne plus le lâcher jusqu’à la fin de leur vie. Hélène était assez régulièrement conviée le samedi soir. Tout le monde s’accordait à dire qu’elle était « bizarre mais gentille ». Et il fallait bien inviter quelqu’un pour que les autres soit plus cool qu’elle. Hélène répondait sporadiquement à ces invitations. Mais elle venait parfois. Sans masque ni pseudonyme.
Ces virées nocturnes sont ensuite devenues de simples prétextes pour boire énormément d’alcool et se droguer. La recherche d’activité sexuelle a alors largement supplanté l’activité sociale mimée et les débats d’idées creuses. On voyait Hélène arriver une  heure ou deux après la vague d’invités qui avait programmé leur retard pour pouvoir feindre un emploi du temps intéressant. Elle débarquait les mains vides, buvait énormément dans la cuisine, discutant parfois de façon très maladroite avec des rugbymen ou des étudiantes en droit et rentrer chez elle en titubant ou en zigzaguant sur son vélo noir, laissant le vent fouetter son visage. Je l’ai vu une fois, de loin, s’arrêter vomir au pied d’un lampadaire. Puis elle s’est redressée, s’est essuyée la bouche, a regardé la lune quelques secondes et a repris sa route.
Un jour Hélène a commencé à s’intéresser aux tatouages. Ce moment coïncide avec ses premiers voyages en Europe je crois. Je venais d’entrer à l’université avec un dernier copain d’enfance, les autres travaillaient pour une compagnie d’assurance ou avaient monté une petite société de services, d’autres encore commençaient leur périple pour devenir des artistes râtés. Elle, travaillait depuis quelques années déjà comme caissière de nuit dans l’aire d’autoroute de la ville. Elle décrivait cet endroit comme « l’aboutissement idiot du mode de vie idiot que choisissait de suivre les gens ». Je pense malgré tout que c’est au contact des camionneurs qu’elle a commencé à s’intéresser à ces dessins. Avec une de ses premières payes, elle a pris le bus jusqu’à la grande ville d’à côté et est revenue avec son premier tatouage. Tracée d’une ligne grossière sur l’avant bras, un cimeterre ottoman orné d’un joyau sur le pommeau était prête à être brandi.
Après quelques dessins à l’aiguille et au fil imbibé d’encre, Hélène s’est achetée sa propre machine. Elle tatouait les fêtards pendant les soirées, dans un coin de la maison ou du jardin. Un petit groupe, les pupilles dilatées, se pressait autour de l’opération. Pendant qu’elle dessinait, Hélène laissait le bruit du dermographe et les basses de la musique remplir la conversation que ses clients essayaient de construire. Non, elle ne répondait jamais à des commandes ; chaque tatouage coûtait cent balles, non négociable, à payer avant de connaître le motif que l’on se verrait imprimé sur la peau jusqu’à la fin de sa vie par cette fille bizarre. Hélène réalisait toujours des sujets très inappropriés. Une libellule sur le biceps d’un faux caïd, un AK-47 fusillant un terroriste sur la nuque immaculée d’une jolie petite rousse. Ce genre de trucs.
A cette époque Hélène à trouver une petite amie. Une très belle fille de l’école de magistrature. Beaucoup de garçons avait essayé de la draguer. Hélène s’était tatouée son prénom sur le dos de la main gauche. Marie. Certains de ses clients lui avait posé des questions, qu’elle éludait toujours. Un soir Marie était venue la voir car la rumeur du tatouage enflait.
«  C’est pour moi que tu as fais ça ? 
— Non. 
— Qui est cette Marie alors ? 
— Toi. »
Long échange de regard. Les filles sont les créatures les plus puissantes de l’univers. Le soir même elles s’embrassaient et faisaient l’amour.
Hélène continuait de boire énormément pendant les soirées où elle tatouait. Toujours sans ramener la moindre bouteille. Elle pliait en deux les billets qu’on lui donnait, les froissait dans la poche arrière de son jean, enfourchait son vélo noir puis repartait.
Puis un jour il y a eu cette histoire avec ce pauvre con. Le mec est arrivé chez la mère d’Hélène le lendemain d’une beuverie un flingue au poing et une girafe-pénis en train de surfer une vague pleine de mousse imprimé sur le pectoral. Il hurlait qu’il allait la butter elle et sa fille. Justement, la fille en question était derrière lui, sur le perron. La lumière crue du matin dessinait sa silhouette dans l’encablure de la porte d’entrée. Elle lui a jeté son vélo dessus après quelques mètres d’élan.
Traumatisme crânien, multiple fractures, perforation de la plèvre.
Strike.
Ce pauvre con est banquier maintenant je crois. Heureusement qu’il porte en permanence son costard mal taillé et sa chemise imbibé de Brut pour garder la considération de ses collègues médiocres. Hélène est partie dans le nord de l’Europe pour continuer ses tatouages. Elle écrit de longues lettres à sa mère toutes les deux semaines. Cette dernière me raconte parfois de minces anecdotes sur elle quand je la croise à la boulangerie le Dimanche matin.
Et aujourd’hui elle vient de m’apprendre qu’Hélène est morte. Elle m’a passé un coup de téléphone pour me le dire. Sa fille a formulé trois souhaits avant de mourir : « Je veux être incinéré et que mes cendres soient mélangés à du terreau qui servira à faire pousser un arbre. Pour venger celui qui a servi à fabriquer la boîte dans laquelle on va me mettre. Et tatouez moi des yeux ouverts sur les paupières avant l’incinération. »
Cette conne veut aussi que je fasse un discours au crématorium.
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neonlightstories · 7 years ago
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I’m not afraid.
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SLAVE NUMBER : 067
name: Yoon Gael -  ♂ - 22 ans
race: Hybride panthère des neiges  h/w : 1m81 - 60kg - blood type : B+
usuries : cicatrices fines dans le dos dont une plus profonde sous l’omoplate, brulures aux poignets, cicatrices au niveau du cou (artère carotide et jugulaire), traces peu visibles sur les côtes
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R E D   I N  TH E    S N OW
Qu’est ce qu’il se passe, pourquoi je ne peux pas me changer ? J’ai froid, je n’ai pas peur...je n’ai pas peur.. 
Seul, il courrait dans la pénombre et légèrement vêtu, sans pour autant savoir ce qu’il fuyait, si on le cherchait, le poursuivait. Qu’est ce que j’ai fait pour mériter ça?  Le jeune hybride déchira un morceau de tissu de sa chemise déjà en mauvais état et l’enroula autour de son bras sanguinolent. Je voulais juste un peu d’affection, est ce mal ? Il s’allongea dans la neige, grelottant, son lit de gel se colorant petit à petit d’un blanc immaculé à un pourpre humide, abordé par la nature. Si personne ne veut m’aimer je veux rester là...nature aime moi, toi. 
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Yoon Gael est né dans une famille aisée qui vivaient dans le nord, mais leur vie était loin d’être rose. Le père de Gael était un américain de passage dans le pays, un homme cupide, mauvais et suivant les règles aussi stupides puissent elle être de la société. Néanmoins il tomba amoureux d’une hybride sans le savoir et lui fit deux enfants, Gael et son frère cadet, avant de repartir laissant la femme seule avec beaucoup d’argent et une maison immense qu’il leur avait acheté. Quelques années plus tard il décida tout de même de venir voir sa femme et découvrit qu’elle était une hybride et qu’un de ses deux enfant l’était aussi. C’est quoi ça ? hurla l’homme en tirant violemment l’oreille du petit garçon si bien qu’il le projetta au sol. Qui était cette homme? Sonné, Gael ne comprenait rien, ça faisait mal, pourquoi était il si méchant? Sa mère s’agrippa de toutes ses forces aux bras de son mari pour l’empêcher de faire mal à son enfant, le deuxième hurlant de sanglots dans son berceau. C’est une vermine d’hybride? Qu’est ce que ça fait là, tu aide les esclaves maintenant?  dit il sans reconnaitre sa propre progéniture. Elle ne répondit pas en serrant son fils dans ses bras, et l’homme ne voulu par comprendre ce qu’il se passait...il s’en doutait mais voulu en avoir le cœur net. Cette nuit, de rage,  il étrangla à mort sa femme, jusqu’à que ses crocs d’animal sortent pendant sa longue agonie, et il alla vendre ses propres enfants sur le marché noir, après quoi il disparu, laissant une maison vide.L’hybride panthère des neiges fut rapidement acheté, hélas sans son frère et avant, il ne savait donc pas si le cadet avait eu un maitre ou non, encore aujourd'hui. Son maitre à lui était quelqu'un d’agressif qui montrait peu d’égards et d’affection pour ses esclaves, il s’en servait presque uniquement comme des bonnes à tout faire, s’en ventant auprès de ses invités. 
Gael avait malgré tout de l’affection pour son maitre car le seul repère émotionnel qu’il avait et lui était fidèle, même jusqu’à être jaloux quand il avait plus d’égard avec d’autres esclaves, mais il souffrait d’un manque d’affection qui le rongeait de plus en plus, se faisant repousser par celui qui l’avait pourtant voulu et acheté. Un jour il décidait de tenter plus et se colla au corps de celui qu’il aimait le plus sur cette Terre, hélas son maitre était de mauvaise et commença à le frapper, encore et encore. Gael encaissait les coups, se disant qu’au moins son maitre n’en avait que pour lui à ce moment présent. Tout son corps lui faisait mal mais il sentait tout de même les doigts de l’homme sur sa peau ce qui le contentait. Plusieurs fois il fut frappé de la sorte jusqu’à ce que son corps le fit fuir pour le protéger.Un maitre capable de tuer ses esclaves sans aucune raison valable, c’est bien. Car après tout ils ne sont rien, ils servent de punching ball et c’est tout à fait normal, cette saleté d’hybride contre nature. C’est ce que j’ai toujours été.Il s’enfuit ce soir là, il avait mal et ne savait pas pourquoi il courrait, est ce qu’on le suivait? Est ce qu’il espérait qu’il le suive ? J’ai froid, je n’ai pas peur...je n’ai pas peur...Peu après Gael fut retrouvé inconscient par les attrapeurs, dans la forêt, ses oreilles de panthère bien en vue, il l’emmenèrent donc immédiatement  pour le vendre au marché noir.
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Ce contact physique veut dire que tu m’aime? Frappe, aime moi. 
All the things they said.
A son arrivée, Gael se fait indirectement remarquer à cause de son caractère respectueux presque à l’extrême des masters, contrairement aux autres il recherche l’attention de ces derniers pour les servir car il est satisfait de son statut d’esclave, c’est une fierté, de ce fait, être choisi pour servir parmi les autres esclaves est un honneur. On profite de lui donc, tout naturellement, se servant de sa naïveté et inexpérience dans de nombreux domaines. J’ai des doutes mais malgré tout, je ne dois pas décevoir et faire ce qu’on me dit, pour prouver ma valeur et mon intérêt.
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F I V E L E T T E R S
对不起.
En tout point similaire à celui qui m’a élevé, même de mon point de vue c’est troublant, la même langue maternelle, et bien vite le même besoin vital que j’ai désiré abreuver et satisfaire, néanmoins c’était différent, dans sa façon de me regarder. Sembler n’attendre de moi que ce que je pouvais et voulais de tout mon cœur t’offrir, je n’étais sans doute qu’un esclave de plus, un garde manger, un meuble plaisant à regarder...je l’espère, au moins ça. Que devons nous éprouver pour eux, esclave, hybrides avides de liberté? Quand j’éprouve autre chose je me sentais si indigne à mon rang, mon sang dont tu te délectais, ce dont j’étais fier. Qu’est-ton censé éprouver pour celui qui nous enchaîne, mais en même temps, indirectement nous fait nous sentir spécial, même si ce n’est qu’un instant... qui nous apprends, attends patiemment, semble nous comprendre même si c’est une illusion, voir au delà de mon sourire de façade qui cache de nombreux secrets... J’acceptais tout, pourquoi alors, pourquoi es-tu parti, pourquoi dois-je à nouveau me punir tout seul? ... Je...Je ne suis rien, plus que ces entailles comme des rayures de félins, bien plus douloureuses que seul un sourire hypocrite semble pouvoir cacher, ils ne voient même pas qu’il y a autre chose au delà, il y a Gael, qui se demande encore s’il pourra t’oublier, si tu reviendra, s’il doit t’attendre, faire confiance à nouveau, haïr ou aimer, attendre ou me laisser tomber, c’est si dur, tu me manques. Même dans une pièce ou tu était là tu me manques, que dire d’aujourd’hui quand ton odeur semble de plus en plus se perdre alors que je ne veux pas l’oublier. Je resterai faible, à sauver les apparences, jusqu’à la prochaine fois, la prochaine fois que je m’attacherai à quelqu’un ou alors qu’on me saignera à vif pour avoir donné mon avis. Je ne sais pas ce qui fera le plus mal, mais malgré tout je l’attends, ne serai ce que pour exister. Logan, reviens...
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hugs are smoother than blades... depends who gives it.
CAT CH   ME
Gael est un hybride panthère des neiges (ou polaire), de nature assez calme et discret quand il ne connait pas son environnement ni les personnes à qui il parle, mais il est assez sociable et parle facilement quand on l’y invite. Il repère les personnes qui lui plaisent et semblent réceptifs à son comportement et ira naturellement vers eux à chaque fois. Il n’essaye pas vraiment d’attirer l’attention mais le fait naturellement à sa façon surtout auprès des masters quand il n’en aura pas. Gael aime tout le monde mais n’essaye pas de changer son comportement pour plaire ce qui résulte à de nombreux désaccords en antipathie pour sa personne avec des caractères opposés et une philosophie différente, surtout avec les autres esclaves, pour ce qui est des maitres il les respecte au plus au point et fera rarement quelque chose qui pourra les contrarier.
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冬季毛绒  -  YOONBAO@
Avec les masters : Avant d’acheter Gael, vous devez savoir qu’il faut le traiter en temps que tel, il est assez spécial dans le sens ou si vous le traitez comme votre égal, il sera malheureux car le fait de servir est une fierté pour lui, dans le cas contraire il se sentira inutile. C’est un esclave très loyal qui fera passer les désirs et envies de son/sa master avant tout, mais attention, il faudra le surveiller car même acheté il a beaucoup de mal à dire non aux autres masters, du à son respect pour eux. Vous devez absolument le punir en cas de faute sinon il s’en chargera lui même de façon plus ou moins maladroite. Enfin, il est extrêmement affectueux et a besoin d’un minimum de contact pour être épanoui, c’est donc préférable que vous n’ayez pas les câlins en horreur car quoi que vous disiez il tentera de vous en faire.
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FACTS
○ Il arbore souvent ses oreilles et queue hybride vu qu'il n'a pas honte de son espèce, quand il ne les a pas, ses oreilles sortent automatiquement sous le coup d'une émotion forte comme la surprise, la gêne ou la peur. ○  Il est né sino-américain mais à été élevé par un chinois (et vampire) donc le chinois est sa langue maternelle. ○ Il ne mange que de la nourriture humaine, aucunement de viande crue même en panthère, aimant particulièrement les sucreries et le chocolat. ○ Il a des tendances à l'automutilation et la raison est plus souvent l'auto punition que le mal être pur et simple. ○ IL adore les câlins, c'est pour lui un réel besoin et un moyen de socialisation. ○ Il aime jouer dans la neige mais aussi le printemps et souffler sur les pissenlits.
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