#then 13h to auckland
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tsnbrainrot · 1 year ago
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about to board my flight to LA !
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jo-session · 7 years ago
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Lundi 9 Avril 8h30
Salut les gringros!! Vous pensez que je suis en Nouvelle Caledonie? Ben non je suis encore à Auckland 🤣🤣 j'ai décidé de rester dans ce magnifique pays!! Bon j'y était un peu forcé mon avion n'a pas pu décoller du à un problème technique. J'avais fait un super vol de Christchurch à Auckland mais au moment d'embarquer à 12h30 le personnel de bord nous a informé d'un léger retard de 15 minutes qui s'est transformé en un retard de 7h. Bon après avoir poireauté dans la salle d'embarquement pendant de longues heures, ils nous ont informé que c'était mort pour le jour même et que le vol serait peut être remis au lendemain... donc tout le monde a été convié à rejoindre les bureaux d'immigration et la cela a été très marrant pour moi car mon visa se terminé le jour même. Donc l'officier d'immigration à beaucoup rigolé avec moi car je suis donc aujourd'hui en visa illégal mais les officiers de l'immigration NZ sont très cool et cela a été une franche rigolade... je pense que cela ne se serai pas passé comme ça dans d'autres pays comme la Thaïlande ou la Birmanie!! Enfin bref, direction les hôtels pour la nuit!! J'ai forcément sympathisé avec tout le monde et avec deux jeunes 1 caldoche et un Français. Nous avons été déposé à L'Holiday Inn superbe hôtel à quelques kilomètres de l'aéroport!! Donc chambre individuelle, repas gratuit et à volonté et ce matin petit dej de prince!! Bref, on vas pas se plaindre surtout qu'avec ce type d'annulation nous pouvons réclamer des indemnités du au préjudice!! Donc, je pars aujourd'hui à 13h et j'arrive à Nouméa à 15h comme c'était prévu hier!! L'aventure peut enfin commencer 🤣🤣 encore une sacrée anecdote de voyage.
Vous verrez les photos de l'hôtel c'est vraiment pas mal!!
Des bises à toutes et tous je vous envoie un pti mess quand j'arrive... si j'arrive 😜
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wingriot · 4 years ago
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You Retweeted  Zack Snyder @ZackSnyder · 13h This one is for you Fiona. Let's go 2021. @fukujang0627 - @gal_gadot 𝐵𝓇𝒶𝓋𝑜, 𝓡𝓮𝓪𝓭 𝓲𝓷 𝟐𝟎𝟐𝟏: @ray8fisher @att @hbomax @dccomics @wbpictures #WW84 #WW3 #BatmanVSuperman #JusticeLeague #ZACKSNYDER #ReleaseTheSnyderCut #dcfandom @batmanvsuperman @benaffleck @joemanganiello #deathstrokeVsbatman #TheGreenLanternCorp #DCFanDome #DCBLACKLABEL @vancityreynolds @amberheard #HBOMAX #HBO #disneyPLUS #ZoomGOLD⚡ @thenerdqueens @lightcastpod @kidkryptonite89 #restorethesnyderVERSE #IStandWithRAYFISHER ⭕ (at Auckland CBD) https://www.instagram.com/p/CJf2S_qMTal/?igshid=186cxs2hueg9w
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ailleurs-l4s · 5 years ago
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Confinement JOUR 26 et JOUR 27 (JOUR 34 et JOUR 35) - Lou
Traverser le monde Mardi matin, à 8h40, en quittant le 55b Scarborough Terrace, Mount Victoria, j’ai la désagréable sensation d’être littéralement arrachée à la Nouvelle Zélande. Dans le fond, c’est assez irrationnel, car je ne suis dans le pays que depuis le 10 janvier 2020 - mais l’attachement à un lieu, à une personne est-il réellement proportionnel au temps passé à cet endroit ou avec elle ? - et j’attribue cette perception à la rapidité avec laquelle tout s’est enchaîné depuis vendredi dernier, jour où nous avons signifié à l’Ambassade notre intérêt pour le dernier vol de rapatriement et où nous avons appris, quelques heures après, que nous en serions. Dire que nous espérions presque une réponse négative ne serait pas entièrement loin de la vérité… Ce matin, jeudi 23 avril, alors que je peaufine, depuis mon bureau, chez moi, ce texte maladroitement griffonné dans l’avion, je peux néanmoins affirmer que c’était mieux ainsi. Mais, minute papillon. Retournons à Wellington encore quelques instants… Le taxi collectif arrive avec les 5 minutes d’avance potentielles annoncées lors de la réservation en ligne. Nous avons beau avoir mis le réveil tôt pour avoir le temps de tout finaliser sans nous presser, les dernières minutes ressemblent toujours à un champ de bataille ! Tout se passe donc très vite, nous chargeons nous-mêmes nos sacs dans la remorque avec 5 minutes d’avance, nous nous engouffrons dans le minibus vide, nous partons. En deux secondes, la maison a disparu. Les ruptures les plus franches sont-elles moins douloureuses ? Alors que je suis dans le dernier round de ce vol quasi interminable qui nous ramène à la maison, je revois l’olivier, au fond, au coin de la cour, celui-là même dont les branches, agitées par un vent fort, nous avait réveillées en pleine nuit il y a quelques jours. Quelle drôle de place tout de même pour un olivier ! En même temps, quel bonheur de l’avoir eu à nos côtés ces quelques semaines. Nous filons directement à l’aéroport sans récupérer qui que ce soit d’autre en chemin. Simplement parce qu’il n’y a plus de vol au départ de Wellington ou si peu. Le trajet dure moins de 15 minutes, 15 minutes aussi douloureuses qu’emplies de gratitude à l’égard de cette ville que nous avons tant aimée et qui nous a tant donné en un petit mois, même en y étant confinées. En particulier, une sérénité et un sentiment de sécurité extrêmement précieux dans le contexte chaotique dans lequel est actuellement plongé le monde. Forcément, cette situation exceptionnelle exacerbe les impressions. Le chauffeur nous dépose devant la porte des Départs. Le parking est complètement vide. Il n’y a personne. Quatre, cinq personnes, tout au plus, qui prennent certainement le même vol intérieur que nous. « Bon retour » nous lance-t-il, avant de disparaître. Pour entrer dans l’aéroport, il nous faut montrer patte blanche aux deux dames masquées-gantées postées juste derrière les portes et prouver qu’un vol international nous attend quelque part. « You are with the Embassy? » « Yes! » « You can go. » C’est étrange, un aéroport vide. Cela n’a pas de sens. Nous récupérons notre carte d’embarquement, déposons nos sacs et allons patienter dans le hall, sous la protection de deux immenses aigles tout droits sortis des studios WETA et de la mythologie du Seigneur des Anneaux (que nous n’aurons finalement pas regardée). Nous sommes 26 dans ce Bombardier Q300 à hélices pouvant en accueillir le double. Pour respecter la distance de sécurité interpersonnelle de 2 m imposée par le gouvernement, seuls les sièges côté hublot sont occupés. Autant dire que les places étaient chères et que nous avons été bien inspirées de prendre nos billets avant d’avoir la réponse de l’Ambassade. D’ailleurs, entre le matin et le soir, leur prix avait doublé… L’aéroport de Wellington se trouve dans un quartier périphérique de la ville. Il fait beau quand nous quittons la terre ferme. La baie et ses collines habitées s’offrent à notre regard une dernière fois alors que le pilote fait une boucle au dessus de la ville pour s’orienter dans la bonne direction. Quelques minutes seulement après le décollage, nous longeons déjà la côte Est de l’Île du Sud. Au loin, à l’horizon en regardant vers l’Ouest, les Alpes, qui traversent toute l’île dans le sens de la longueur, sont recouvertes d’un manteau neigeux. Quelle splendeur ! D’en haut, je refais une partie de la route parcourue en février en voiture. Là, la péninsule de Kaikoura, ici, l’embouchure du fleuve Hurunui, là, la péninsule de Banks où est tapie Akaroa, le pier de New Brighton et les rues en quadrillage de Christchurch, la ville plate… Je me souviens qu’à l’aller, en janvier, je n’avais pas été aussi impressionnée par ce relief de la côte Est ; je l’avais trouvé bien plus sec et aride que je ne le présumais. C’est étrange comme les perceptions changent selon le point de vue et l’expérience. Récupération des bagages, l’aéroport de Christchurch est vide. Nous sommes invités à en sortir le temps d’être autorisés à y re-rentrer à 13h. Il est 11h30. Il y a déjà des grappes de Français dehors. Certains se connaissent. D’autres arrivent en taxi, en voiture, en van. Par chance, le soleil est au rendez-vous. Et finalement, nous nous mettons en rang dès 12h. Certains ont des masques, d’autres pas. Les 2m de sécurité ne sont globalement pas respectés. A nouveau, pour pouvoir entrer dans l’aéroport, nous devons présenter la lettre – non nominative – de l’Ambassade disant, à qui de droit, que nous sommes inscrites sur le vol de 5 pm pour Paris le 21 avril, puis nos passeports – « oh, you’ve got long hair now! » –, puis une autre attestation prouvant que nous sommes bien celles à qui sont destinées les deux places. « You can go. » Hormis un vol intérieur vers Auckland dans l’après-midi et un autre vers Chatham Island, l’aéroport ne semble être ouvert que pour nous. Heureusement car nous prenons beaucoup de place ! L’atmosphère est un peu particulière. Très calme cependant. Nous nous glissons dans la longue queue déjà formée des candidats au voyage. Trois personnes de l’Ambassade – reconnaissable grâce à leur gilet jaune fluo au dos duquel est agrafée une feuille siglée de l’Ambassade de France – passent dans les rangs pour distribuer divers documents à compléter avant de partir, puis vérifier qu’ils sont bien remplis, en particulier, que les adresses que nous donnons sont bien celles inscrites sur nos passeports. Nous ne savons pas si cela signifie, par exemple, qu’il est impossible d’aller confiner ailleurs que chez soi… Mais il semblerait que ce soit plus notre adresse fiscale qui les intéresse. Au bout de ce premier circuit, nous nous arrêtons devant deux personnes assises derrière une table à côté de laquelle trône un drapeau français. Distance de sécurité oblige, nous tendons nos passeports au monsieur tandis que la dame raye nos noms sur la liste des passagers. Il y a a priori des personnes sur liste d’attente, attendant probablement à l’extérieur de l’aéroport en espérant des désistements de dernière minute. Quel stress ce doit être ! Puis nous donnons notre déclaration sur l’honneur attestant que nous paierons les 850 € du vol au Trésor Public avant le 1er juillet, sachant que le vol, affrété par Qatar Airways, est aussi subventionné par l’état français – à quelle hauteur, nous ne le savons pas. Dernière étape avant de pouvoir nous délester de nos bagages : quatre femmes travaillant à l’aéroport distribuent les précieux sésames, à savoir nos cartes d’embarquement. Nous en avons trois chacune, une pour le vol Christchurch – Perth, une pour le Perth – Doha et enfin une pour le Doha – Paris. Trois cartes mais nous allons bien rester dans le même avion, les deux arrêts prévus étant des escales techniques – ravitaillement en kérosène et en repas – et de changement d’équipage. C’est à ce moment que nous découvrons que les placements ont été faits par ordre alphabétique et non par groupe de personnes voyageant ensemble, alors même que c’est une information dont disposait l’Ambassade. L’une est en tête de l’avion quand l’autre est en queue… Mais, il est hors de question de faire ce vol de 28h chacune de son côté. Tout le monde est dans le même cas, mêmes les familles avec enfants, placés à côté d’un des deux parents quand ils ne sont pas mariés. C’était sûrement plus pratique à organiser ainsi mais cela génère un petit pincement à l’heure où tout est déjà un peu noué et promet un beau jeu de chaises musicales à l’embarquement… Plus légères de 12 et 13 kg, nous passons la sécurité puis l’immigration. Il n’y aura finalement aucune trace de notre séjour en Nouvelle Zélande sur notre passeport… A l’aller, nous les avions juste scannés et à la sortie, si c’est bien une personne en chair et en os qui assure les vérifications, elle se contente de le scanner à nouveau. Quelle tristesse… Maintenant, il n’y a plus qu’à attendre. Nous nous étalons sur les divers halls d’embarquement de l’aéroport. Ce qui, pour le Boeing 777 que nous allons investir, représente tout de même quasi 500 personnes. Il n’y aura donc pas de distanciation sociale dans cet avion là. Les partants ? A première vue, en grande majorité, de jeunes pvtistes, les aînés ayant sans doute été déjà rapatriés. Coralie en repère un arborant un T-Shirt estampillé « In tartiflette we trust ». « En voilà un qui annonce la couleur ! » Il est 16h30 passés quand débute l’embarquement zone par zone. Le fond de l’avion en premier. Coralie s’insère dans la queue déjà formée. Sa mission, négocier avec son / sa voisin/e un changement de place pour que nous puissions voyager ensemble. Elle se tourne vers le gars à côté d’elle, jette un œil à sa place ! Bingo, c’est son voisin théorique ! Quelle drôle de coïncidence ! Et qui plus est, c’est monsieur Tartiflette ! What a flair ! Il accepte volontiers d’autant qu’il voyage seul et se récupère une place avec plus d’espace, détail de taille quand on s’apprêter à passer 28h dans un espace aussi confiné qu’un avion. Tout le monde s’installe, les migrations se multiplient, très sagement. Il fait presque nuit quand l’avion décolle de Christchurch et file vers sa première destination intermédiaire, Perth, sur la côte Ouest de l’Australie. C’est parti pour retraverser la planète dans l’autre sens ! Alors que la moitié de la planète est confinée, que nous convergeons vers un pays - le nôtre accessoirement - où les habitants - bientôt nous - ne sont autorisés à se déplacer que dans un rayon d’un kilomètre une fois par jour, la perspective d’en parcourir 20 000 d’un coup est vertigineuse ! Dernier goodbye aux sommets enneigés des Alpes dépassant à peine de la couche nuageuse arrivée avec la nuit tombante. Vénus est déjà dans le ciel, telle un phare que nous ne cherchons pas à approcher, ou un trait d’union entre ce pays que nous quittons et celui que nous rejoignons. « C’est étrange d’être rapatrié dans un pays qui est moins sûr que celui que l’on quitte » relève Coralie. Très juste ! C’est en effet l’inverse en général. Mais nous ne nous attardons pas plus que cela sur cette étrangeté. Une de plus dans un océan de bizarreries. L’avion est plein à craquer. Une personne sur deux porte un masque, fait à la main ou acheté, parfois un foulard. Ce qui n’empêche pas de l’enlever, de le glisser sur le menton, de se ronger les ongles, de le trifouiller… Bref, encore quelques heures pour s'y faire et le porter sans saborder ses efforts. Nous avons aussi des masques mais n’avons prévu de les mettre qu’en sortant de l’avion, arrivées à Paris. Notre raisonnement étant que le virus ne circulant pas en Nouvelle Zélande et que toute personne avec des symptômes du virus étant interdite de vol, il y a peu de chance que quelqu’un soit contaminé ci. Peu ne voulant pas dire pas, nous nous lavons et nous désinfectons les mains plus que de raison. Nous arrivons à Perth en pleine nuit. Ravitaillement, changement d’équipage. Comme prévu, nous ne sommes pas autorisés à sortir. A peine pouvons-nous nous dégourdir les jambes. C’est amusant car les messages délivrés à l’arrivée en Australie ne sont pas adaptés au caractère exceptionnel de ce vol alors même qu’une vraie personne les transmet et sait pertinemment qu’il s’agit d’un vol de rapatriement. Température extérieure, météo du jour alors que cela n’a strictement aucune importance. Même chose à Doha avec un étonnant « Have a nice stay in Doha ! ». Le séjour le plus rapide de l’histoire du tourisme ! Depuis notre départ de Christchurch, en plus de remonter en latitude, nous remontons également le temps. Notre nuit semble éternelle, elle s’écoule depuis 20h quand le jour finit par se lever à Doha, à 4h du matin. La cité restera cependant dans la brume de chaleur matinale. Seule chose que nous voyons, comme à Christchurch, comme à Perth, les rangées d’avions des compagnies nationales alignés sur le tarmac et privés de vol jusqu’à nouvel ordre. C’est étrange, ce monde arrêté net. Dernière « ligne droite », plus que 6h45 de vol, après celui de 6h ou un peu plus, et l’autre de 11, ou un peu plus. Dire que c’est un long voyage est un euphémisme… Nous évitons de penser, je crois. Mais tout se passe bien, la filmothèque est bien fournie. Nous enchaînons les films, les repas, les interludes de sommeil, les bouts de discussion… Beaucoup ont un train à prendre dans la journée pour aller en province. Certains seront récupérés par un parent à qui il a fallu envoyer une copie des cartes d’embarquement avant de partir pour justifier le déplacement… Le marathon n’est pas encore terminé. Le commandant de bord finit par annoncer que nous entamons la descente vers Paris Charles de Gaulle et que nous devrions atterrir dans 20 minutes. Voilà, c’est bientôt fini. Nous ne savons pas réellement où nous allons arriver - pas géographiquement bien sûr - mais nous arrivons. Je vois la Tour Eiffel, les tours de La Défense, le Palais de justice de Porte de Clichy, la Seine, les grandes avenues de la capitale. D’en haut, tout semble absolument normal. Dernières secondes en suspension. Touchdown ! Applaudissements nourris. Un gars se hasarde à lâcher « Dépression ! », provoquant l’hilarité dans la cabine… Il fait beau, il fait chaud, c’est toujours bon à prendre. Tout le monde rallume son téléphone pour annoncer à la Terre entière, que, ça y est, nous venons de nous poser. Nous sommes tous attendus. Les réponses affluent rapidement, c’est un moment, somme toute, plutôt heureux. Allez hop, nous enfilons nos masques. En sortant de l’avion, de l’autre côté d’une vitre, patientent des gens en partance pour le Canada. Ils sont plusieurs à porter une sur-tenue de peintre ou de bricolage, et un masque. C’est assez impressionnant. Bienvenue au pays… Le passage de la douane se fait rapidement. Même masqués. On nous fournit une attestation de retour à domicile à remplir et à présenter, avec nos cartes d’embarquement, en cas de contrôle policier. Tout cela est finalement très administratif, factuel. Plus que les bagages à récupérer et nous pourrons y aller. Une dernière étape qui nécessite cependant la plus grande attention malgré les 36 heures de voyage que nous venons d’enchaîner car 85% des bagages sont des sacs à dos, et parmi ceux là, plus de la moitié sont des Quetchua, et au sein de cette moitié, nous sommes nombreux à avoir exactement les mêmes dans les mêmes couleurs ! Voilà, nous sommes sorties. Personne pour accueillir qui que ce soit, c’est vide, c’est un peu triste, c’est comme ça. Pour la première fois de notre vie de voyageuses, nous optons pour un taxi afin de rentrer plus rapidement chez nous. Sur le trajet, essentiellement de l’autoroute même si la fin se fait en ville et nous étonne presque car il y a finalement pas mal de personnes dehors, nous échangeons quelques mots sur la situation, l’impact sur son quotidien de chauffeur - peu de courses sur Paris, restent les rares vols arrivant, parfois vides, à Roissy -, les décisions prises par le gouvernement, la météo…, et nous voilà au pied de notre immeuble. Soulagement. Quand nous ouvrons la porte de notre appartement, les couleurs et le soleil nous accueillent. Nous sommes chez nous, nous sommes bien, nous sommes là où nous devions être. Nous penserons plus tard. Nous sortirons plus tard. A 20h, les fenêtres ouvertes, nous entendons des gens applaudir, d’autres klaxonner en voiture. Il nous faut quelques secondes pour connecter les informations entre elles. Et quelques autres encore pour aller nous joindre au groupe, même si, nous n’étions pas là. C’est émouvant. La suite va pouvoir commencer… Presqu'île de Kaikoura, Ile du sud, Nouvelle Zélande
© Lou Camino | Hans Lucas
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camillepictures · 7 years ago
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#Post 3 : Carnet de voyage NZ
Auckland
Avant notre départ nous avions prévu un starter pack qui comprenait la navette de l'aéroport à l'auberge de jeunesse, 7 nuits et petits déjeuners, une ouverture de compte bancaire, de carte SIM, une formation sur le marché du travail, des offres d’emplois...
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- Arrivée à l'auberge Base backpackeurs dans l'hypercentre d'Auckland, dépôt des valises dans le dortoir (de 8 personnes), douche, et nous voilà dehors pour une petite virée dans la ville. Notre auberge est en fait à quelques mètres de la Sky Tower.
- Ayant bien mangé dans l'avion, nous avions seulement envie de sushis. Mauvaise surprise tous les restos étaient fermés et il n'était que 20h. Donc Burger King 10.95$ (soit 6.50€) le cheese & bacon only !
- Couchées 22h pour un réveil à 7h, petit déjeuner : céréales, pain de mie à toaster, thé café, les basiques quoi !
- Petit moment pause où on renoue avec le WiFi, qui se fait rare avec un accès limité ou parfois très encombré...
- 10h : nous partons sur la rue principale de Queen Street, pour aller chez Spark, un des opérateurs de la région. Nous avions déjà une carte SIM fournie avec notre pack mais le forfait pré payé était moins intéressant. que celui-ci : 19$ (soit 11,30€) avec 200 minutes d'appels, textos illimités et 750 MB d'internet.
- 13h : nos fameux sushis !
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- Après-midi dans les papiers, préparation de CV, lettre de motivation, offres d’emplois...
- Petit tour dans un Count Down, l'équivalent d'un Carrefour chez nous. Avec des salades à 3$ minimum soit 1.37€ par exemple. Certains produits restent plus chers qu'en France mais ce n’est pas une généralité. 
Le 02 & 03 novembre 2017
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solivaganz · 6 years ago
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13. Mai, fais ce qu’il te plaît !
Hola amigos !
J’espère que vous allez bien et que vous profitez bien du printemps qui vient doucement réchauffer notre plat pays. De mon côté, l’automne est progressivement en train de s’installer et avec elle, des nuits de plus en plus fraîches, mais je dois dire que les journées sont toujours aussi belles avec (presque) chaque jour un grand soleil et environ 18° (en date du 21 mai). Ce n’est pas un 21 novembre qu’on aurait des températures pareilles en Belgique, et qui me permettent encore de passer mes journées en T-shirt -même si je me suis quand même acheté une écharpe/plaid pour ne pas me refroidir bêtement ! Donc même si je regrette l’été et que je dois bien me résoudre à devoir remettre des habits plus chauds prochainement, je profite depuis un mois d’une mi-saison plus qu’agréable, nul doute que le climat subtropical du nord de l’île du nord y est pour quelque chose !
Depuis un mois (soit fin avril), j’ai vécu beaucoup d’aventures et je suis vraiment contente de la tournure des évènements. J’ai l’impression de revivre après avoir travaillé comme une acharnée dans les kiwis pendant tout le mois d’avril, et le futur s’annonce tout aussi plaisant, je vous parlerai d’ailleurs de mes plans à la fin de cet article [EDIT du 12 juin: suite à la fracture de mon coude, tous mes plans sont à présent tombés à l’eau… Voir le prochain article pour toutes les explications !]. Mais dans un premier temps, je vais revenir sur ce mois de mai qui m’a mis du baume au cœur et m’a permis de bien profiter de ma vie de voyageuse.
1)      Vacances à Raglan du 26 au 30 avril
Comme je vous l’avais mentionné, j’avais dit au revoir à Demis le jeudi 25 avril (qui était d’ailleurs un jour férié en NZ à l’occasion de l’ANZAC Day – Australian and New Zealand Army Corps – une journée célébrant les troupes Aussies et NZ qui ont participé à la première guerre mondiale) et je l’ai laissé partir à Auckland pour rechercher Max à l’aéroport. J’en ai profité pour me lever tôt le lendemain et parler pendant 1h30 au téléphone avec Astrid, ça faisait vraiment du bien d’échanger des nouvelles avec une de mes meilleures amies de Belgique en live! Je ressors toujours d’un appel comme ça avec un grand sourire, pleine de motivation et heureuse d’avoir des amis aussi formidables avec qui je peux parler de tout qu’importe le temps et la distance qui nous séparent (et surtout qui ne m’en veulent pas quand je ne donne pas de nouvelles pendant deux mois hahaha) ! Ca me fait toujours un bien fou d’avoir des nouvelles de la Belgique. Je ne prends pas toujours le temps de répondre à tous mes messages dans un délai acceptable mais je pense fort à chacun d’entre vous restés en Belgique, ne soyez donc pas vexés si je ne donne pas beaucoup de nouvelles – j’essaie à la place de rédiger ce blog pour faire d’une pierre deux coups et que tout le monde puisse un peu suivre mes aventures et se plonger dans ma vie aux pays des kiwis.
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[Max et moi en rando]
Quoi qu’il en soit, je suis donc partie en direction de Raglan le vendredi matin et ai rejoint Demis et Max vers 13h. C’était très chouette de revoir Max, je le connaissais un peu moins bien que Demis mais je l’avais trouvé absolument adorable à Queenstown, et il est resté fidèle à lui-même à Raglan. Pour cette première après-midi, on a décidé d’aller faire une rando que Max avait déjà réalisée seul un mois auparavant quand il était venu à Raglan avec Demis. Il faut savoir que Max a l’épaule droite un peu fragile et qu’il se l’était déjà démise trois fois dans les mois précédents en faisant du vélo, donc il n’avait pas voulu surfer avec Demis et était venu se balader dans une forêt non loin de la plage à la place. On a donc tenté la même rando, mais il y avait un sacré dénivelé pour accéder au sommet et j’ai bien senti que l’interruption d’un mois/un mois et demi sans faire de randonnée et à travailler dans les kiwis m’avait fait perdre pas mal de mon niveau durement acquis ! Là où j’arrivais à grimper des montagnes quelques semaines plus tôt, je devais m’arrêter toutes les 5 minutes pour reprendre mon souffle, j’ai été vraiment déçue de ma piètre performance ! Quoi qu’il en soit, on est arrivés presqu’au sommet mais les conditions climatiques n’étaient pas vraiment de notre côté : on était en plein milieu des nuages, il faisait très humide (mes cheveux en étaient d’ailleurs tout trempés) et la belle vue promise par Max n’était finalement que brume et nuages avec une vision à 10 mètres max, pour le beau panorama on repassera ! On n’a pas non plus su monter jusqu’au sommet car il fallait par moments escalader les rochers, mais avec la boue et l’humidité, on a dû s’arrêter à un moment car nos mains glissaient sur la chaîne métallique qui devait nous permettre de grimper la roche. Dommage, mais on a tout de même passé un bon moment et qu’est-ce que ça faisait du bien de retourner dans la nature et de voir une belle forêt « tropicale » typique de la NZ, un vrai retour aux sources !
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[Demis et Max profitant de la vue... ou pas]
Le soir même, nous avons passé la soirée au camping à boire du rouge, cuisiner (bon, c’est surtout les garçons qui ont cuisiné pour moi, haha) et rigoler, un vrai bonheur d’être avec eux ! Le lendemain, qui devait être ma deuxième journée de congé loin d’Eastpack, nous avons pris notre temps pour nous mettre en route (congé et grasse mat oblige !) et nous avons ensuite été dans le centre de Raglan pour aller louer trois planches de surf et des combis, à rendre pour le lendemain. Je n’étais pas encore sûre de vouloir rester jusqu’au lendemain car j’avais la « permission » pour deux jours off, avec renvoi à la clé si je m’absentais un jour de plus. Je me suis donc dit que j’allais voir plus tard dans la journée, et nous sommes partis découvrir la plage de Ngarunui qui est une des plages les plus réputées pour les surfeurs avec un niveau débutant à intermédiaire. On a enfilé nos combis et nous nous sommes dirigés vers la plage et là, je me suis sentie complètement touriste puisque j’ai réalisé que je n’avais aucune idée de comment je devais m’y prendre pour surfer, hahaha ! Je n’avais jamais eu de leçon à ce sujet et je n’avais jamais prêté attention à comment les surfeurs s’y prenaient pour surfer, je ne savais pas du tout ce que je devais faire, c’était plutôt cocasse et ballot ! Les garçons ont tenté de m’expliquer tant bien que mal mais c’était assez abstrait : tout ce que je sais, c’est que sur le moment j’ai essayé d’avancer autant que possible dans la mer (et j’étais déjà assez impressionnée de voir la taille des vagues qui m’auraient fait fuir en moins de deux si je n’avais pas eu la planche pour les affronter et me protéger ^^). Une fois qu’il y avait une accalmie entre deux grosses vagues, je me retournais et je me couchais sur la planche, je commençais à pagayer et là les garçons m’avaient dit que je devais me lever sur la planche et me laisser emporter par la vague, mais autant dire que j’ai bien galéré ! Tout au plus, j’ai réussi à finir à moitié à genoux avec une vague énorme qui m’emportait et me faisant tomber de tout mon flanc sur la planche et m’emportait jusqu’au rivage : certes je n’étais pas debout et ce n’est pas du tout ce qu’on peut appeler surfer, mais j’ai quand même pu profiter de la sensation de se faire emporter par la vague et de gagner pas mal de vitesse, et rien que ça, pour un premier essai, c’était grisant !
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Malheureusement, cette petite session de surf n’a pas duré bien longtemps puisque Max a eu un petit accident : en tentant de rattraper sa planche qui se faisait emporter par une vague, il a fait un faux mouvement et son épaule s’est démise pour la 4è fois de l’année. D’habitude, il lui suffisait de se relaxer quelques minutes et son épaule se remettait en place d’elle-même, mais ici, avec la pression que nos combis appliquaient, rien ne se passait et il avait très mal, donc les sauveteurs ont fini par appeler une ambulance pour que quelqu’un s’occupe de lui. Les ambulancières lui ont donné un gros tube dans lequel il devait inspirer et expirer un gaz censé le détendre pendant qu’elles déchiraient sa combi et essayaient de lui remettre l’épaule en place, mais cela ne marchant toujours pas, j’ai accompagné Max en ambulance à l’hôpital pendant que Demis remettait nos planches sur le toit et nous suivait en voiture. Bon par contre, mieux vaut ne pas avoir d’accident trop sérieux en NZ car on en a tout de même eu pour 45 minutes de route avant de rejoindre les urgences de l’hôpital d’Hamilton, on aurait eu le temps de mourir 15 fois! Finalement, on a encore attendu quelques minutes avant qu’un médecin ne s’occupe de Max et finisse par lui remettre l’épaule en place. Il sera resté dans la douleur pendant près de 3h, le pauvre… Heureusement, cette petite escapade ne lui aura pas coûté un centime puisque l’ACC (sorte de sécurité sociale qui prend en charge toute intervention médicale survenue sur le territoire lorsqu’il s’agit d’un accident, peu importe que l’on soit citoyen ou touriste) se chargera de payer pour lui, ouf ! On a fini par sortir de l’hôpital vers 18h30, toujours en combis de surf (pas eu le temps de se changer !) et on a été se chercher des cheeseburgers au McDo avant de se remettre en route vers Raglan où on a ensuite cuisiné des pâtes aux légumes pour se remettre d’aplomb après cette journée passée à l’hôpital.
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Le soir-même, puisqu’on avait toujours nos planches de surf jusqu’au lendemain, que l’on n’avait pas beaucoup profité de la journée et que j’avais envie de rester encore un peu avec les garçons, je me suis décidée à ne pas rentrer à Papamoa et à accepter de perdre mon boulot. Je me suis dit qu’il y avait encore assez d’usines dans la ville et que je n’aurais pas trop de souci à aller postuler ailleurs, et j’ai bien eu raison !
Le dimanche, nous sommes retournés surfer avec Demis pendant que Max faisait un tour en ville. Il s’agit plus d’une petite bourgade avec deux-trois rues comportant boutiques de surf/skate et quelques cafés d’hipsters que d’une vraie ville, mais l’ambiance de Raglan est tellement apaisante ! Les gens se déplacent en skate dans la ville, tout le monde semble chill, et bien que la ville soit très petite, elle n’est pas du tout morte. C’est un endroit parfait pour aller se ressourcer quelques jours, profiter de la mer, vivre plus lentement et profiter d’un bon chocolat chaud et muffin dans un café.
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[Raglan]
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[Ngarunui beach]
Je suis restée deux heures dans l’eau à essayer de surfer puis je suis sortie car les vagues n’étaient pas optimales ce jour-là. Elles venaient dans tous les sens et étaient très irrégulières, ce qui était assez déstabilisant. J’ai donc laissé la planche sur la plage pour jouer dans les vagues puis je me suis finalement décidée à appeler Max pour qu’il vienne me chercher et me ramener en ville. J’en ai profité pour me poser dans un café et écrire mon blog tandis qu’il allait voir des surfeurs plus expérimentés sur une autre plage non loin. Finalement, il a récupéré Demis puis moi et nous avons été observer un magnifique coucher de soleil depuis une falaise avant de revenir en ville goûter le fish’n’chips du port dont tout le monde m’avait parlé. C’est vrai que nous n’avons pas été déçus : il s’agit d’un des rares fish’n’chips où le poisson est frais du jour, et ça change clairement la donne. Avec une bonne frite accompagnée d’aïoli, c’était parfait !
Le lundi, le temps n’était pas au beau fixe donc nous avons simplement traîné à la cuisine du camping en faisant des pancakes puis on s’est dirigés vers le centre de Raglan où j’ai rédigé mon blog à la bibli. L’après-midi, nous avons encore chillé le long de la mer et dans un café et j’ai achevé la journée en regardant le dernier épisode de GoT avec Demis dans mon van garé le long de la bibli pour pouvoir pomper le wifi, hashtag vanlife! Max est quant à lui rentré directement au camping pour se reposer car sa blessure du samedi lui faisait toujours très mal et qu’il était assez fatigué et affaibli par la douleur.
Mardi matin marquait ma dernière journée avec les garçons, puisque je comptais rentrer à Papamoa pour rechercher un nouveau job et continuer à travailler un peu avant de me lancer dans un road trip avec Thomas une dizaine de jours plus tard (mais il s’avère finalement que ce plan est tombé à l’eau). Je comptais donc mettre autant de sous de côté que possible !
Pour ce dernier matin, on a été prendre notre petit-déjeuner devant la falaise de Ngarunui beach où on avait déjà été voir un coucher de soleil ensemble. Cet endroit est vraiment magnifique, on peut y voir les vagues se former au loin et s’abattre sur le sable noir de la plage. Je pourrais y rester des heures ! C’était difficile de me dire que j’allais quitter ce petit paradis de plage, soleil et surf pour retourner m’enfermer dans une usine sans fenêtres dès le lendemain, quelle déprime… Avant de partir, nous sommes passés observer les surfeurs à Whale Bay, le spot que Max avait déjà été observer précédemment. Je n’avais jamais vu d’aussi hautes vagues de mes propres yeux, c’était vraiment impressionnant ! Certaines vagues devaient avoisiner les 3, 4 mètres et formaient de magnifiques rouleaux comme on en voit dans de belles vidéos de surf sur internet. Nous sommes bien restés près d’une heure à regarder les surfeurs affronter ces vagues, j’étais captivée.
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[Ngarunui beah, encore]
Finalement, nous sommes repassés une dernière fois par Ngarunui beach où Demis avait loué une planche pour retourner surfer, et je me suis doucement mise en route pour rentrer à Te Puke. Ces 5 jours m’auront fait un bien fou ! Quitter la routine du travail et des kiwis dans laquelle j’étais plongée tête baissée depuis un gros mois et revivre enfin l’aventure du voyage pour laquelle j’ai tout quitté en venant en NZ. J’ai vraiment savouré chaque moment de ces quelques jours en compagnie des garçons. D’ailleurs, c’était super agréable de ne pas prononcer un mot de français pendant ces quelques jours, et de quand même pouvoir échanger, rigoler et être complices sans que la langue ne soit un obstacle pour aucun d’entre nous. Les allemands parlent tellement bien anglais, ils m’épatent à chaque fois ! Je serais curieuse de voir comment ils apprennent l’anglais à l’école car tous ceux que j’ai rencontrés avaient un bon niveau C1+ et s’exprimaient avec une fluidité et une grammaire presque irréprochable, alors qu’ils me disaient avoir simplement appris l’anglais à l’école. Je voudrais bien savoir quelle est cette formule magique que leurs profs utilisent, haha !
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2)      Nouveau job à Te Puke
Ce soir-là, je suis rentrée à Te Puke et je me suis rendue dans une autre packhouse d’Eastpack (Quarry Road cette fois-ci) pour demander s’ils avaient de la place pour que je travaille là. En 10 minutes, j’avais mon contrat en mains et j’étais prête à rejoindre ma nouvelle usine dès le lendemain matin 7h pour travailler non plus en tant que packeuse, mais comme tray prep. Il s’agit, pour rappel, de ceux qui mettent des films plastiques et des moules préformés dans les boîtes en carton que les packers devront ensuite emballer. Je me suis donc rendue dès le lendemain à l’usine où surprise, j’ai dû travailler comme packeuse pour un jour car ils manquaient de staff ce jour-là. Ca m’a permis de comparer un peu comment ils bossaient dans cette usine-là en comparaison de celle de Washer Road (et c’était bien plus ancien que dans la première usine, les lignes ont 25 ans ici !). J’ai également pu découvrir mes nouveaux collègues et rencontrer de nouvelles personnes à la pause, puisque j’ai rejoint le groupe d’Alex (le copain/ex de Marion), Alix (leur colloc), Nico (un petit belge de 20 ans de Rixensart qui est toujours avec nous aux soirées) et Max (le colloc des toulousains) qui travaillent également là. Je n’étais donc pas complètement livrée à moi-même en changeant d’usine, la transition était plutôt facile ! J’ai pu rencontrer une autre française, Jessica, et Eva et Kristina, des tchèques adorables aussi en PVT.
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[Gauche à droite: Alex, Kristina, Alix, Max, Eva, un inconnu et Nico ]
Le lendemain, j’ai donc rejoint ma véritable équipe et rencontré les gens du Tray Prep, et je dois dire que bien que ça m’ennuie de ne plus être avec Marion, je suis super contente d’avoir intégré cette usine dans le sens où j’ai fait plein de très chouettes rencontres en venant bosser ici ! Mon équipe est constituée d’une grosse dizaine de personnes dont plus de la moitié sont sud-américains (chiliens, mexicains, argentins, bréziliens). Il y a aussi un kiwi, des maoris, un américain et mon team leader qui est indien (et ne sait pas parler anglais après 26 ans passé dans le pays, je ne cherche même plus à comprendre la logique…). Bref, c’est une équipe assez multi-culturelle, c’est très chouette. Le job en lui-même est toujours aussi répétitif que le packing mais est beaucoup moins stressant et ne me demande pas de me concentrer, au contraire du packing. D’ailleurs, il me fait aussi moins mal au dos vu que je ne suis pas penchée toute la journée sur des boîtes en restant statique, vu qu’ici, je me déplace un petit peu pour aller chercher les boîtes vides et revenir à mon poste. Bon, ça reste toujours aussi abrutissant de faire les mêmes mouvements toute la journée, c’est sûr, mais j’essaie tout de même de mettre mon temps à profit en pratiquant mon espagnol avec mes collègues. J’ai par contre réussi à me mettre le team leader à dos, ce qui complique un peu la situation : lors de mes premiers jours, j’arrivais toujours à la pointeuse à 7:58-59 (jamais trop à l’avance, donc) et le temps de me laver les mains, enfiler tablier et charlotte, j’arrivais à mon poste à 8:02. Ca n’était pas du tout un problème d’arriver à l’heure à Washer Road, mais ici, Mohinder commençait toujours sa réunion matinale à 7:55 avec les membres de l’équipe, et j’arrivais comme un cheveu dans la soupe au milieu de son blabla. Car il s’agit vraiment d’un blabla : il ne s’exprime que par mots-clés, sans aucune conjugaison ni sujet, il gigote dans tous les sens pour mimer ce qu’il a en tête, parle bas alors que les machines et les moteurs tournent à plein régime deux mètres derrière et je ne comprends absolument rien à ce qu’il raconte. A titre d’exemple, l’autre jour il a dit « cover » (il voulait sans doute dire « please cover your boxes with plastic wraps») et j’ai juste compris « Toma ». Autant dire que la communication n’est pas aisée avec lui…
Bref, il a fini par décaler ses réunions de quelques minutes (et moi par arriver un peu plus tôt) mais depuis lors je suis dans son collimateur : si j’ai le malheur d’arriver dernière en rentrant de pause, il me dit « You late », il passe son temps à me dire « No talking. You talking, packing » et donc à m’envoyer faire tous les tafs de merde dès que d’autres équipes ont besoin d’aide. Ainsi, j’ai eu la joie de passer plusieurs journées à faire du repacking (soit ouvrir des boîtes et palper des kiwis à 4°C pour remplacer des éventuels kiwis mous) ou encore du grading (trier les bons et mauvais kiwis avec des cacas d’oiseaux ou de papillons dessus), ou de revenir à mes vieux démons du packing. Bon, j’essaie de voir le positif, au moins ça varie un peu et je ne fais pas tout le temps la même chose, puis je rencontre par la même occasion de nouvelles personnes à chaque changement de poste mais c’est assez rageant d’être la seule de mon équipe qui se fait dégager tout le temps vers des jobs encore plus ennuyants, et qui se prend des remarques quand je parle avec la personne à côté de moi alors que la ligne est lente, que mon travail est fait comme il faut et que tout le monde parle aussi… J’ai l’impression d’être une ado punie par son prof (quel ironie n’est-ce pas !). J’ai bien envie d’aller lui parler et de voir quel est son problème avec moi mais comme je ne comprends rien à ce qu’il dit ça ne va pas aider, donc je me dis que je n’ai qu’à prendre sur moi pour les deux semaines qu’il me reste à faire et que ça passera, haha !
3)      Nouvelle rencontre de voyage
J’ai rejoint l’usine de Quarry Road le 1er mai, mais entre le 9 mai et 16, il y a une bonne semaine d’interruption du travail puisque c’était la fin des kiwis gold et qu’il fallait attendre que les kiwis verts soient suffisamment sucrés que pour les cueillir (et pour cela, il faut une chute des températures suffisamment importante la nuit). J’ai donc eu une grosse semaine de congé, mais l’ennui était que je n’ai pas été prévenue par avance que j’aurais autant de jours off. Nous recevions chaque soir un message pour nous dire que le lendemain serait encore off, ce qui n’était pas évident pour planifier quoi que ce soit et partir en vadrouille. Néanmoins, j’ai bien profité de ce congé et je ne me suis pas ennuyée une minute puisque cette semaine-là, j’ai fait la connaissance de Matty, un allemand de 20 ans (mais aussi mûr que s’il en avait 25) qui logeait aussi sur mon camping, et avec qui j’ai très vite sympathisé.
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On a passé les trois semaines qui ont suivi ensemble à faire plein d’activités différentes : Matt fait du skate et il m’a dit qu’il allait souvent s’entraîner sur la pump track de Papamoa, et comme j’adorais aller rouler sur la pump track en vélo avec mes amis de QT, j’ai été super emballée et je lui ai demandé de m’apprendre à rouler en skate. On a donc passé pas mal de temps sur la pump track et les skate parks de la ville et de Te Puke, et comme j’adorais vraiment ça, j’ai même fini par aller m’acheter un cruiser (sorte de mix entre un skateboard, plus lent mais conçu pour faire des figures dans les skateparks, et un longboard, plus rapide et plus long, conçu pour se déplacer en ville). On a également cuisiné pas mal ensemble, et notamment des choses que je n’aurais jamais mangées en Belgique (poulet mangue/coco avec du riz, moi qui détestais le riz avant). On a aussi été au ciné voir Dumbo de Tim Burton (devinez qui a insisté pour le voir? haha) ou été faire des balades dans la région, avec l’ascension du mont à Mount Maunganui. Et comme Matt et moi aimons tous les deux le même genre de musique électro/drum’n’bass, on a passé quelques soirées à danser sur le camping avec nos speakers, et également à sortir en boîte à Tauranga pour se défouler un peu (ça nous manquait tous les deux de sortir, ça devait bien faire trois mois pour moi !). Bref, nous étions vraiment sur la même longueur d’ondes et assez complices, je me suis vite sentie très à l’aise avec lui. Il fait indéniablement partie des gens qui ont marqué mon voyage et dont je garderai un bon souvenir pendant un long moment !
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[Ascension du Mt Maunganui pour le coucher de soleil, avec vue sur la ville]
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[Session skate dans la rue commerçante de Mount Maunganui]
4)      A la conquête du Tongariro Alpine Crossing
Pendant cette semaine de pause, j’ai également été revoir Marion et la bande des français, que je n’avais plus vus depuis un certain temps étant donné que je ne travaille plus avec eux et que j’ai passé pas mal de temps avec Matt. J’avais dans l’idée de faire le trek du Tongariro Crossing prochainement puisqu’il s’agissait d’une des rares choses que je voulais encore vraiment faire sur l’île du nord, et que je ne savais pas si j’allais encore être sur l’île du nord après l’hiver. Pour info, il s’agit d’une randonnée de 19,4km dans le parc national Tongariro qui comprend l’ascension du mont du même nom. Pour les fans du Seigneur des Anneaux, c’est dans ce parc national qu’ont été tournées les scènes se déroulant dans le Mordor, juste à côté du Mont du Destin (Mount Ruapehu dans la vraie vie). Il s’agit d’une région volcanique aux couleurs incroyables dont le clou du spectacle sont trois lacs émeraude qui peuvent s’observer après avoir gravi le mont, à mi-chemin du parcours. Puisque nous étions en congé depuis quelques jours, que personne n’avait cueilli de kiwis depuis plusieurs jours (ce qui laissait présager des futurs days off) et que le froid allait progressivement s’installer dans les semaines à venir, on a décidé de saisir l’opportunité que toute la bande était en congé et que la météo était clémente là-bas le lendemain pour aller ensemble faire cette journée de randonnée dans le Mordor, à quelques 3h de route de chez nous. Nous avons été faire les courses pour bien se préparer à cette longue journée puis nous sommes partis à 5 (Marion, Alex, Alix, moi et Nico) en van en direction du parking d’arrivée de la randonnée, où bien qu’il était interdit de camper et qu’on risquait donc un ticket sur le pare-brise au réveil, on a décidé de passer la nuit afin de pouvoir commencer au plus tôt la randonnée le matin suivant.
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[La fine équipe, prêts à prendre d’assaut le Tongariro! Moi-Alex-Marion-Alix-Nico]
Nous nous sommes donc garés sur le parking d’arrivée avec nos trois vans, et vers 7h30 le lendemain matin, nous sommes tous montés dans le van de Marion et Alex et on est partis en direction du parking de départ. Le Tongariro Alpine Crossing est une randonnée très célèbre en NZ, au même titre que Roys Peak dans l’île du sud : il s’agit d’un incontournable de la NZ. Malgré qu’il faille tout de même gravir un dénivelé de près de 800m pour atteindre le sommet du volcan, et que plusieurs personnes m’avaient dit qu’elles avaient trouvé la randonnée plutôt dure, il reste très fréquenté par les touristes tout au long de l’année. Heureusement, la saison haute officielle venait de s’achever une dizaine de jours auparavant, ce qui nous a permis de laisser les voitures sur le parking toute la journée, car autrement, cela aurait été interdit et nous aurions chacun dû payer 40$ pour y aller en navette de bus.
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Le trek devait durer environ 6-7h, mais nous avons bien mis 8h30 avec les pauses que nous avons faites! Je pensais que la randonnée allait être assez physique au vu de ce qu’on m’en avait dit, mais curieusement, malgré le manque d’activité physique dû à mon travail dans les kiwis, j’ai trouvé ça bien plus aisé que Roys Peak avec son dénivelé de 1200m. Sans doute car contrairement à ce dernier, le Tongariro Alpine Crossing est beaucoup plus varié au niveau des paysages, et qu’il y a plusieurs plateaux après chaque montée, ce qui permet de faire des pauses dans l’effort. Néanmoins, le plus dur n’a pas tellement été l’effort physique mais bien les conditions climatiques : le sommet du volcan se situe à une altitude de 1886mètres, et nous étions en plein milieu de l’automne… Après la première ascension et le premier plateau, nous avons été exposés à un vent de dingue, et bien qu’il faisait à peine -1, la température ressentie était de -8° ! Je savais que nous serions exposés à des températures négatives, et j’avais donc opté pour la technique de l’oignon en superposant plusieurs couches d’habits et en emportant gants, bonnet et écharpe, mais malgré tout, nous étions tout de même tous glacés. En plus, le ciel n’était pas vraiment clément puisqu’il y avait beaucoup de nuages et que nous n’avons absolument rien vu depuis le sommet du volcan. Il a fallu redescendre un peu, au niveau des lacs émeraudes, pour pouvoir avoir une visibilité de plus de 5 mètres et apercevoir enfin la couleur de ces lacs à travers la brume des nuages. Mais avec un peu de patience et quelques coups de vent de temps en temps, j’ai tout de même pu prendre de belles photos, que je vous laisse admirer ci-dessous !
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Même si c’était très beau, je suis tout de même un peu déçue de ne pas avoir pu profiter davantage des panoramas volcaniques et d’avoir été congelée pendant une bonne partie de la rando. Ca me fait donc une excuse pour revenir la faire dans quelques mois, une fois que le soleil sera de retour ! En revanche, si elle n’est pas aussi dure que Roys Peak, elle reste tout de même un poil longuette : une fois que l’on a passé les lacs émeraude et un plateau, on passe ensuite sur l’autre versant du volcan et une longue descente à l’inclinaison très faible commence, pendant près de 10km. La vue est magnifique, on voit des lacs à l’horizon et on retrouve des herbes jaunes/dorées typiques de la NZ, ce qui n’est pas sans rappeler la région de QT/Wanaka sur l’île du sud. Mais comme la pente est très faible et qu’on voit le chemin serpenter à perte de vue, on a vraiment l’impression que le sentier est interminable…
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Après cette magnifique randonnée, on est partis en voiture rechercher le van de Marion et Alex au point de départ, puis Alix et Nico sont rentrés car ils bossaient le lendemain, mais moi, Marion et Alex avons décidés de nous diriger vers Taupo (à mi-chemin entre le Tongariro et Te Puke) afin d’y passer la journée du lendemain vu que nous ne venions d’apprendre que nous ne travaillerions pas. On a donc dormi en freecamp le long d’une rivière puis le lendemain, nous sommes partis faire trempette dans une rivière naturellement chaude à Spa Thermal Park, où je m’étais déjà rendue avec ma mère quelques mois plus tôt lors de notre road trip dans l’île du nord. Ici, le lieu était beaucoup moins peuplé que lors de ma précédente visite et on a donc pu profiter de la source chaude tranquillement. C’était vraiment sympa de se baigner dans un bassin à 39° avec des cascades massantes et avec un grand soleil en arrière-plan, et le tout gratuitement !
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5)      Deux jours à Rotorua avec Simon
Après cette petite séance cocooning, Marion et Alex sont rentrés en direction de Te Puke, et je me suis mise en route également en me disant que j’allais faire un arrêt par Rotorua où je comptais aller revoir les mudpools géantes de Wai-o-Tapu puis faire une balade dans la forêt des Redwoods. Après tout, Rotorua n’est qu’à 50 minutes de Te Puke, c’est vraiment juste à côté !
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Finalement, grand bien m’en a pris puisqu’en allant contempler les mudpools (où j’étais absolument seule, un net contraste avec ma précédente visite !), un allemand – Simon – est arrivé et s’est mis à me parler. Puisque le temps commençait à changer et qu’il se mettait à pleuvoir, je l’ai invité à continuer notre conversation dans mon van et on s’est finalement retrouvés à parler de plein de sujets intéressants pendant plus d’une heure. A ce moment-là, il était malheureusement trop tard que pour aller faire ma balade dans la forêt de séquoïas puisque le soleil serait déjà en train de se coucher au moment où j’arriverais, donc je me suis dit que j’allais encore rester avec lui un moment avant de me mettre en route vers Te Puke. Et finalement, à 18h, j’ai reçu le message du travail qui m’annonçait que nous serions encore en off le lendemain. Tant mieux ! C’était l’occasion de passer la soirée à Rotorua et de pouvoir profiter de cette région volcanique que j’aime tant en compagnie de Simon le lendemain.
On est donc partis en direction de Rotorua, et Simon m’a proposé de quand même aller faire cette balade dans les Redwoods ensemble à la lumière de la lune (et de nos téléphones, haha). C’était une très chouette expérience que je n’aurais jamais faite si j’avais été seule, pour sûr. On a opté pour la balade de 30 minutes vu qu’il faisait vraiment sombre et qu’il n’y avait pas d’intérêt à faire les balades plus longues étant donné qu’on ne pouvait pas profiter des couleurs, mais malgré tout, j’ai vraiment apprécié retourner dans cette forêt car être privés (d’une partie) de la vue nous a permis de nous concentrer davantage sur les sons et les odeurs. L’odeur de ces énormes sapins est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles j’adore tant cette forêt, un vrai délice olfactif !
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[Devant mon séquoïa favori - arrêt photo obligé à chaque passage dans cette forêt haha]
Après notre balade, nous sommes partis manger une pizza à 5$ au Domino’s (bon pour le porte-feuille, moins bon pour la santé…) puis nous nous sommes rendus sur le camping où j’avais passé plusieurs nuits avec ma mère et pendant les Crankworx près de 2 mois plus tôt. C’était assez curieux de revenir là au milieu de l’automne alors que j’étais venue là pour la dernière fois à la fin de l’été. Le camping était presque vide, et les couleurs des arbres étaient bel et bien celles de l’automne, avec du jaune, orange et rouge flamboyant, c’était très beau. Il faut dire que Papamoa/Te Puke, bien qu’à seulement 60km de là, ne présentent pas du tout le même type de végétation que Rotorua, et les palmiers ne changent pas de couleur, eux… En ayant passé l’automne là-bas, je ne me suis donc pas vraiment rendu compte du changement de saison, et c’était très agréable de pouvoir enfin apprécier les couleurs de l’automne avec des hêtres et des chênes.
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Le lendemain, on a pris notre temps pour petit-déjeuner puis nous nous sommes mis en route vers la réserve Rainbow Mountain, où nous avons commencé une randonnée de 2h30 que j’avais voulu faire avec ma mère plus tôt mais qu’on avait zappée à défaut de temps. Il s’agissait d’aller voir un lac volcanique au bleu très particulier, puis de monter tout en haut de la montagne pour avoir droit à un superbe panorama des centaines de petites collines vertes typiques de la NZ. Malheureusement, une fois en haut, le ciel était très couvert et ça soufflait pas mal, donc mes photos ne rendent pas justice à la beauté des lieux, mais c’était néanmoins une très agréable balade avec Simon. On a ensuite repris la route pour retourner faire la même balade que la veille aux Redwoods mais cette fois-ci, avant et pendant le coucher du soleil, afin que Simon puisse voir un petit peu les couleurs des énormes séquoïas du parc. Nous nous sommes posés un long moment devant mon endroit favori, le petit étang translucide d’un bleu éclatant d’où émane l’odeur typique de soufre de la région de Rotorua, entouré de fougères argentées d’un vert très vif et des séquoïas rouges en arrière-plan. C’était un drôle de sentiment que d’être là pour la Xème fois et de toujours autant savourer ce spot magique. C’est assez curieux d’ailleurs : à force de revenir aux mêmes endroits plusieurs fois d’affilée, j’ai l’impression que ces endroits font partie de moi, que je m’y sens bien, comme à la maison. Retourner dans une ville ou dans un endroit où j’ai passé de bons moments plus tôt revient finalement à revenir à un endroit familier où je me sens bien, c’est comme si ma zone de confort s’élargissait au fur et à mesure et que chaque ville que je visite et où je reviens devenait « ma » ville, un peu comme Queenstown. J’avais eu le même sentiment avec Hokitika quand Morgan était venu : retourner dans cette ville où j’avais passé une semaine en début d’aventure m’avait fait replonger dans mes anciennes habitudes, et finalement, je m’y sentais beaucoup plus à l’aise.
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[Les collines de NZ]
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[Balade nocturne bis]
Après ce petit passage par les Redwoods, Simon m’a emmenée en plein centre-ville de Rotorua où se tenait un marché nocturne hebdomadaire avec plein de food trucks vendant de la nourriture d’un peu partout. Puisqu’on avait pris ma voiture pour covoiturer et aller explorer la région, Simon m’a donc invitée à manger et pour l’occasion, mon choix n’a pas été très compliqué, j’ai directement sauté sur le stand à raclette ! Bon, le fromage n’était pas top (c’était pas du vrai fromage à raclette mais un semblant de fromage à la néo-zélandaise) mais j’étais quand même aux anges de manger du fromage fondu sur son lit de pommes de terre accompagné de cornichons et de confit d’oignons, miam miam :D !! On a également partagé un wrap aux falafels palestinien et craqué pour des cheesecakes au chocolat et cupcakes framboise/vanille en guise de dessert, histoire de couronner le tout et achever cette belle journée sur une bonne note.
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Le temps de retourner à ma voiture, il était déjà 21h30 et cette fois-ci, je devais enfin reprendre le travail le lendemain. J’ai donc dit au revoir à Simon et nous avons mutuellement convenu de nous revoir prochainement, car on a vraiment passé de bons moments ensemble. Simon n’était pas comme bon nombre de voyageurs que je rencontre et avec lesquels on cause souvent de sujets un peu superficiels : pendant cette journée et demie avec lui, on a parlé de beaucoup de sujets qui me tiennent à cœur, comme la protection de l’environnement, comment voyager de manière éthique et responsable, comment manger mieux (Simon est végétarien), quel système pour remplacer le capitalisme, comment éviter le green washing dans le choix de nos activités en voyage, etc etc. Bref, beaucoup de sujets qui poussent à la réflexion et sur lesquels j’aimais beaucoup échanger avec mes copines en Belgique, mais ici, j’ai parfois un peu plus de mal à trouver des gens avec lesquels débattre de tout ça, car curieusement, beaucoup de voyageurs s’en foutent de l’environnement (ou bien s’ils ne s’en foutent pas, ce n’est pas leur préoccupation principale et ils n’essaient pas de faire des efforts à leur niveau). Plutôt que de trouver de nouvelles idées ou sources d’inspiration quand je parle de ça avec quelqu’un, il m’arrive parfois d’être confrontée à des opinions tout à fait divergentes où j’ai l’impression que l’on ne prend pas du tout les efforts des gens qui partagent mes pensées au sérieux, et que je dois donc me justifier ou montrer que ça en vaut la peine alors que les personnes en face me rient au nez ou n’en ont rien à faire. Pour moi, voyager rime avec aimer la planète et donc cela coule de source qu’il faut tout faire pour la protéger et minimiser notre impact dessus, mais ce point de vue n’est pas toujours partagé de tous. Je pensais qu’en voyageant je trouverais plus de gens en accord avec moi, mais apparemment, des quelques rencontres réalisées en 7 mois, ce n’est pas encore la priorité de tous. Il reste encore du chemin à parcourir avant de remettre notre planète au centre des priorités !
Quoi qu’il en soit, je suis rentrée à Te Puke en ayant vraiment apprécié ma rencontre avec Simon. J’étais heureuse d’avoir fait une rencontre pleine de sens et d’avoir pu partager des idées avec lui. Je me suis aussi sentie très à l’aise avec lui et finalement, malgré que nous ayons fait connaissance à peine un jour avant, je me sentais aussi à l’aise avec lui qu’avec un ami de longue date. C’est un aspect du voyage qui me fascine toujours, cette rapidité avec laquelle on peut créer des liens avec certaines personnes !
6)      Retour à Te Puke et fête d’adieu de Matty à Auckland
Le lendemain, je suis donc retournée bosser à l’usine, ce qui ne m’enchantait guère (mais il faut bien gagner sa vie). Heureusement, c’était une reprise en douceur puisque je n’ai bossé que jusqu’à 13h, ayant pris un RDV à 13h30 pour réaliser l’entretien de ma voiture avec un garagiste qui m’avait été recommandé comme étant un des plus honnêtes de la région. En effet, j’en ai eu à peine pour 140$ pour un check-up complet, ce qui est vraiment raisonnable. Malheureusement, ils ont tout de même remarqué un problème avec les roulements de ma roue avant droite, et j’ai dû prendre un nouveau RDV 5 jours plus tard pour faire remplacer ça avec une pièce d’occasion qui m’aura donc coûté 200$ à la place de 300 pour une neuve. Mais au moins, ma titine est en parfaite santé et je ne dois plus me tracasser avec elle. Il reste juste encore un témoin sur le tableau de bord qui m’indique un problème avec mes feux arrière alors que tout fonctionne parfaitement (ça doit donc être un faux contact électronique) et le fait qu’elle fait des bruits bizarres quand je passe au point mort, mais ils l’ont inspectée et ils n’ont rien trouvé d’inquiétant, donc je mets ça sur le compte que c’est une vieille voiture et je m’occuperai de ça plus tard si ça empire.
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[Et puisque j’ai fini plus tôt ce jour-là j’en ai profité pour aller voir le coucher de soleil sur la plage de Papamoa]
Dans les jours suivants, j’ai alterné entre jours off et travail, car la reprise s’est avérée être assez chaotique, il n’y avait plus de travail tous les jours pendant de longues périodes comme au mois d’avril. Mais puisque j’avais pris goût à être en congé, ça ne m’a pas vraiment dérangée et j’en ai profité pour passer du temps avec Matt à skater, me balader à Mount Maunganui (où j’ai d’ailleurs passé l’après-midi avec un kiwi qui m’a accostée dans la rue car il aimait bien mon style vestimentaire - hahaha) ou pour sortir à Tauranga.
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[Ou encore cuisiner des trucs sains!]
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[Vue sur le mont Maunganui depuis la petite presqu’île]
Finalement, le dernier week-end de Matt en Nouvelle-Zélande est arrivé : il devait partir le mercredi 29 mai en direction de Bali pour retrouver sa copine et une de ses amies avant de rentrer pour de bon à Hannover en Allemagne. Nous avions convenu de profiter de ce week-end pour fêter son départ comme il le fallait et nous avions donc décidé de partir à Auckland ensemble et avec deux autres petits allemands de 19 ans de notre camping (à qui je n’avais d’ailleurs jamais parlé avant de partir ensemble là-bas, haha !), Kris et Mats. Matty avait aussi rencontré un italo-argentin, Giovanni, qui s’est joint à nous pour ce petit weekend festif.
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[Avant... Tous ensemble le jeudi dans la cuisine du camping - Mats, moi, Gio; Kris et Matt]
Je n’avais plus qu’à poser un congé pour samedi 24 et dimanche 25 et c’était parti ! J’ai d’ailleurs été assez chanceuse car comme j’avais travaillé deux jours fériés fin avril à Washer Road (payés à 150%), j’avais droit à deux jours de récupération (payés à 100%), ce qui faisait bien mes affaires ! On a rapidement organisé transports et hébergement le jeudi à 23h avec les garçons (dernière minute quand tu nous tiens…) et c’est ainsi que nos péripéties du vendredi ont commencé.
Ce petit week-end a sans doute été un des plus rocambolesques de ma vie, on a été de mésaventures en mésaventures, mais qu’est-ce qu’on aura rigolé ! Tout a commencé avant même de partir : nous devions prendre le bus à Tauranga pour 17h35 et donc être là 15 minutes à l’avance. Mais bien sûr, les garçons étaient tous à la bourre (sauf moi tiens !) et nous sommes partis à la bourre, à 5 dans une Honda Odyssey avec un lit à l’arrière, donc moi, Matt et Gio couchés à l’arrière avec les allemands à l’avant. Mais personne (sauf moi, rebelotte !) n’avait pensé à aller acheter de l’alcool alors que le but de la soirée était justement de boire puis sortir danser en boîte. Nous avons donc fait un crochet par un liquor store pour faire des provisions, et acheter ainsi 3 bouteilles de Jägermeister pour 5. Mais évidemment, nous sommes arrivés en retard de 5minutes à l’arrêt de bus, et ils ne déconnent pas sur la ponctualité, en Nouvelle-Zélande ! Résultat, Matt a sonné à la hotline qui nous a indiqué où se trouvait le prochain arrêt du bus, et nous nous sommes mis à tracer jusqu’au parking pour monter dans la voiture et rouler jusqu’à la ville suivante. Mais rebelotte, bus manqué à quelques minutes près… S’en est suivi une course-poursuite de ville en ville pendant une heure en roulant comme des brigands (mais prudemment quand même) à pourchasser le bus en écoutant de la musique allemande à fond dans la voiture et en buvant du Jäger pendant que j’étais la seule à me dire « Mais au pire les gars tant pis hein, on peut faire la fête à Tauranga ! ». Les garçons n’avaient pas très envie de sacrifier les 80$ du bus et de l’hôtel donc on a quand même continué notre chasse, et on a eu bien raison car finalement on a réussi à rattraper le bus, laisser la voiture dans un petit village et monter à bord sous les yeux ébahis du conducteur du bus et nos applaudissements envers Mats qui nous avait conduits jusque-là.
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[Pendant... Moi, Kris, Mats, Gio et Matt]
Le reste de la soirée a été complètement WTF : on a continué à boire dans le bus, mais à un moment, la conduite agressive du bus mélangée à une absorption un peu trop rapide d’alcool a eu raison de mon estomac et j’ai à peine eu le temps de demander un sachet que je me mise à gerber tout mon Jäger sur mon jeans, le sac de Matty et le bras de Mats… Hahaha la lose ! Plus aucun souvenir de la demi-heure suivante où je comatais sur mon siège en PLS. Heureusement, une fois descendus du bus à Auckland, l’air frais m’a complètement revigorée et j’ai ressuscité, prête à continuer la soirée. Les garçons m’ont mise dans un Uber avec Kris et nous sommes partis faire le check-in à l’hôtel, où j’ai pu me débarbouiller et me changer, et où les garçons nous ont rejoints avec davantage de bière. On a continué à faire la fête dans notre appart-hôtel puis nous nous sommes mis en route vers 1h en direction d’une discothèque, mais les trois allemands étant totalement emballés, ils nous ont semés Gio et moi dans la ville, et pour une raison inexpliquée/inexplicable, Gio et moi nous sommes séparés. C’est ainsi que j’ai erré pendant près de 40 minutes toute seule dans Auckland, complètement ivre, à ne pas savoir où j’allais et à essayer de comprendre où mon GPS voulait m’envoyer en suivant les « live locations » que les allemands m’envoyaient sur Facebook. Et puis au bout de tout ce temps, je suis tombée complètement par hasard sur Gio, couché par terre sur le trottoir à moitié dans un buisson, complètement torché et profondément endormi, avec deux kiwis qui essayaient tant bien que mal de le réveiller et d’entrer en contact avec un d’entre nous sur FB. Au début, ils étaient très soulagés de voir que je le connaissais, mais les pauvres ont vite déchanté quand ils ont vu que j’étais presque aussi bourrée que lui et que je n’étais d’absolument aucune utilité !
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[Meilleure pote au monde, j’ai nommé Cassandre: se met à prendre des photos sans savoir s’arrêter de rire à la place d’aider son ami KO]
Heureusement, Matt est finalement arrivé à la rescousse et on a pu traîner Gio tant bien que mal vers l’hôtel qu’il n’a plus quitté. Le temps que les deux autres allemands nous rejoignent et qu’on se mette effectivement en route vers une discothèque, il était déjà 3h30 et plus aucun club ne voulait nous laisser entrer. Résultat, on a fini cette soirée au McDo avant de rentrer à l’hôtel et de discuter encore jusqu’à 5h. What a night !
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[Après... Lendemain de veille à Saint James Park - Matty, Mats, Kris, Gio et moi]
Le lendemain, on a doucement repris nos esprits et nous avons fait le check-out de l’hôtel une heure en retard quand les femmes de ménage sont venues gentiment nous mettre dehors (ooops). Nous étions très chanceux sur le temps car il faisait absolument délicieux dehors, on se serait crus en plein printemps ! Puisque notre bus était à 18h, nous avions plusieurs heures devant nous pour profiter de la ville, mais vu l’état de Gio et la fatigue de tous, on a simplement été dans un supermarché pour acheter de quoi se faire un pique-nique et nous sommes partis nous asseoir au soleil dans un parc public en plein cœur de la ville. Nous n’avons plus décollé de là avant de 17h, d’ailleurs ! On aura passé la journée à mettre de la musique, danser, discuter et rigoler. Même si ça semble long de rester 5h dans le même parc au même endroit, c’était finalement une superbe après-midi où on a pris le temps de se reposer, d’apprécier le moment présent en bonne compagnie et de profiter du calme et de la nature au milieu d’une ville effervescente. Ca nous a bien requinqués !
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Après ça, nous nous sommes mis en route vers un food market nocturne où on a pris notre repas du soir à l’heure des poules, puis nous nous sommes mis en route vers l’arrêt de bus où nous sommes arrivés à peine 3 minutes avant son départ, on ne change pas une équipe qui gagne, hum hum ! Dans la précipitation, nul n’a pensé à prévenir le chauffeur que l’on ne descendrait pas à Tauranga mais bien à Waihi (où on avait laissé la voiture la veille), et deux heures plus tard, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir un peu par hasard sur Google Maps que nous avions dépassé Waihi et que le chauffeur ne s’était pas arrêté ! Il s’est avéré que personne n’était enregistré pour cet arrêt et qu’il l’a donc purement et simplement zappé… Résultat des courses, on s’est retrouvés comme des âmes en peine à descendre à 20h passées au prochain arrêt dans la nuit noire et à devoir faire du stop en sens inverse pour rentrer à la voiture. Ha, la lose… Finalement, des kiwis se sont arrêtés et ont accepté de faire un détour en prenant Mats en stop jusqu’à la voiture, pendant que nous attendions bien au chaud dans un KFC qu’il vienne nous rechercher.
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[Auckland et sa Sky Tower]
C’est ainsi que s’est clôturé ce fameux week-end à Auckland, nul doute qu’on ne l’oubliera pas de sitôt ! Comme le dit une célèbre chanson, “All the crazy shit I did tonight, those will be the best memories!”. Malgré les mésaventures rencontrées, on a tous les cinq adoré le temps passé ensemble, et ça a également permis de nous souder et que je fasse davantage connaissance avec les petits allemands. Et il s’avère que par la suite, ils ont été adorables avec moi, en prenant soin de moi après que je me sois cassé le coude. Mais ça les amis, c’est un autre épisode, et je vous raconterai tout ça très prochainement dans le prochain article ! Pour l’heure, je vais finir cet article ici, il est déjà bien assez dense comme ça :).
J’espère que vous aurez apprécié les photos prises durant toutes mes escapades du mois du mai. Ce mois-ci aura été une très belle période dans ma vie de backpackeuse, j’ai vraiment savouré chaque moment passé et j’ai à nouveau fait de très belles rencontres. Malheureusement, on ne pourra pas en dire autant du mois de juin où je me retrouve bien malgré moi bloquée dans tous mes projets, mais bon, les mauvais moments servent aussi à nous faire apprécier davantage les bons :) !
A bientôt pour de nouvelles (més)aventures les amis !
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Cassandre
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casuallyironmoon · 6 years ago
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uimustache-blog · 8 years ago
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From Auckland to Raglan
Me voici donc en Nouvelle-Zélande! Ou plus exactement dans la file d’attente de la douane. M’organiser pour ce départ fut long, le voyage fut long, récupérer mes valises fut long et maintenant, c’est long. Jusqu'ici l'expérience se tient!
Les Kiwis sont tatillons avec leur douane. Un formulaire de déclaration nous a été distribué dans l'avion. Les questions étaient très précises, j'ai même dû y déclarer mes chaussures de randonnée et maintenant je fais la queue pour que quelqu’un vérifie mes dires. Ce quelqu’un arrive, prend mes chaussures du bout des doigts, les regarde d’un drôle d’air puis me les rend, apparemment pas interresé, peut être même déçu qui sait?. Dans la file d'en face le contrôleur (appelons le comme ça) se débat avec une toile de tente sous le regard un peu médusé ou blasé d'un autre voyageur. Je range mes chaussures, passe un nouveau contrôle ou je dois faire scanner ma valise et enfin! la douane est derière moi.
Je suis dans le hall de l’aéroport. Je m’assoie un moment, j'essaie de lister ce que je dois faire maintenant...
Numéro un :  Internet! J’en ai besoin pour trouver rapidement mon chemin, trouver une voiture et échanger avec Constance, famille et amis... Oui tout sera plus simple avec internet sous la main. Je pourrais rapidement chercher un mot de vocabulaire manquant ou faire une conversion €/$nz. Il faut donc que je trouve une carte sim locale. L’aéroport offre 20min de connexion gratuite, j’en profite pour faire un rapide comparatif des offres du pays. Après quelques recherches une tendance semble se dessiner : en ce moment c’est chez vodaphone qu’il faut aller. Je lève les yeux, il y a justement une boutique en face de moi. 5min après j’ai accès au réseau 3G de la Nouvelle-Zélande
Ce sujet etant clos passons au suivant.
Il faut que je puisse me déplacer. J’ai loué une chambre pour les premiers jours depuis Paris mais elle se trouve en Périphérie d’Auckland à environ 30min du centre. Même si Auckland est une grande ville - d'une population comparable à l'aglomération Lyonnaise - les transports en commun sont peu développés et peu pratiques dans sa banlieue. Il me faut donc une voiture.
Il est bien prévue que j’en achète une mais pour l’instant il me faut une solution qui me permette juste de me rendre à mon logement et pourquoi pas, me permette ensuite de faire le tours des voitures à vendre dans le coin.
A tout hazard je demande un devis pour une location de 3jours : 700$nz soit de tête dans les 500€ : hors de question, c’est un tier de mon budget pour un achat.
Ouuuuaam, je baille. Dans un état second je divagues de problèmes en questionnement... Il faut que je fasse un point et pour cela rien de mieux qu’un café. J’appelle Constance
C’est bon j’ai les idées claires. La conlusion était pourtant simple : je n’avais plus rien a faire dans cet aéroport. Je suis maintenant dans un taxi en direction de ma chambre (20€ pour 30min de taxi ou 5€ pour 2h en bus) Sur la route je demmande au chauffeur s’il a des conseils pour trouver une voiture. Lui ne jure que par Toyota! Il me déconseille de prendre une voiture européene ou américaine car les pièces seraient trop compliquées à obtenir en cas de réparations. Nous arrivons, il me dépose moi, mon sac et ma grosse valise.
Conformément au message que m’avait laissé la propriétaire je trouve la porte de la chambre sur la gauche d’une vielle voiture de sport rouge. Je me laisse tomber sur le lit, regarde ma montre : il est 13h. Mais de quel jour exactement?
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Vers 5h je fais la rencontre de mes hôtes Deborah et Mark. J'accèpte bien volontier leur invitation à dîner et nous passons directement à table. C'est qu'on mange tôt ici!
C’est un couple très sympa. D’une 40aine d’année et parents depuis peu, ils sont tous les deux ingénieurs et passionnés par l’environnement et son écologie. Fan de la marque de voiture Tesla ils en ont une en pré-commande qui sera livrée... quelque part entre fin 2018 et début 2019!
Pendant ce diner j’apprends -à ma grande surprise- que la nouvelle Zélande est très loin d’être écolo. Le pays s’est converti il y a peu à l’élevage intensif de vache, on doit lui payer une taxe pour s’équiper en panneau solaire et une bonne part de ses eaux usées serait déversée dans les rivières sans traitement préalable. Quand je leur dit qu’une grande partie du territoire est tout de même protégée par de grands parcs naturels ils me répondent que c’est tout simplement parce qu’ils sont 4 millions à se partager une surface grande comme le Royaume-Uni. En outre, le pays étant perdu au beau milieu de l'océan son ciel et ses côtes sont en permanance nétoyés par de puissants courants aériens et marins. Un peu comme si chez vous l'aspirateur central était directement relié au salon du voisin.
C’est un repas très intéressant mais la fatigue me gagne et parler anglais me demande de plus en plus d’effort. Je les quitte non sans les avoir remercié 10 fois.
C'est que je l'attendais depuis longtemps ma première nuit ici! Bzzzzzz! Bzzzzz! Tient! un message de Constance, il est 7h du matin en France.
Les jours suivants je me promène dans le quartier. Je rencontre ainsi ma première bestiole étrange, je me demande si ça se mange...
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Une bonne partie de mon temps est passé à ma tache la plus importante : trouver une voiture.
Je fais le tour des sites de petites annonces et des forums, je n’y connais rien en voiture, je n’en ai pour ainsi dire jamais possédée et encore moins achetée.
Je prend aussi contact avec l’équipe que je suis sensé rejoindre samedi à Raglan. Il y a quelques problèmes avec le site et je dois me prévoir du temps pour travailler dessus.
Le jeudi le couple me loue une de ses voitures pour que je puisse faire mes premières courses, une belle audi A4 rouge avec une boite automatique (je suis entre temps devenu un expert automobile), parfait pour m’essayer à la conduite à gauche
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Le vendredi j’ai ma voiture! Un break blanc essence de la marque nissan. 180000km acheté à un couple de français 1800€ avec tout le matériel afin de dormir à l’intérieur : matelas, couverture, ustensiles de cuisine, adaptateur pour les prises allume cigare, support gps galerie de toit…
C’est une boite automatique avec un mode séquentiel 6 vitesses. La distribution est assurée par une chaine (et donc pas de courroie à changer). Elle dispose de la climatisation et d’un auto radio complet radio cassette et chargeur 3 cd. les pneus sont presque neufs, les rétroviseurs : électriques. Seul défaut : le lave-glace avant ne fonctionne pas.
Exactement ce que je cherchais.
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Achetée le vendredi matin -et même si ici ce n’est pas obligatoire- je l’assure pour 6mois au tier + vol et incendie! C’est parti! Problème suivant!
Nous sommes samedi. J’ai passé ces derniers jours soit sur les petites annonces soit à travailler pour le projet, je dois admettre que pour l’instant la Nouvelle Zélande ne veut pas dire grand chose pour moi.
Je dois partir pour Raglan en fin d’après-midi, il faut au moins que j’aille me balader dans Auckland.
Comme Je ne suis pas encore sur de ma conduite pour m’aventurer dans une grande ville j’opte pour le ferry, en plus cela donnera à ma petite viré un parfum d’aventure.
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Après une traversé d’une demie heure (contre 1h20 en bus) je l’aperçois enfin : Auckland
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Je débarque, j’ai environ 3h30 devant moi avant le ferry du retour. Je parcours le Lonely Planet (Merci Constance) et je me trouve une destination : One tree Hill (La colline à l’arbre solitaire). Deux heures de marche qui me font traverser la ville et gravir une colline qui se trouve en fait être un ancien volcan endormi.
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Mon excursion est terminée, il faut maintenant prendre la route de Raglan. Les routes ici sont très agréables. Limitées à 100 avec de belles courbes, parfaites pour la moto. Jugez plutôt :
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Me voici enfin à Raglan! Mon voyage depuis Paris est terminée celui d’ici commence… Le sujet du prochain article (En cours d'écriture) Vous contera mon premier mois ici.
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juliette-garo-blog · 8 years ago
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12 mars 2017 - Hobbiton, me voici !!!!
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Aujourd’hui, en me levant, j’ai eu une surprise : il fait « beau » ! Oui, avec des guillemets, car il n’y a pas un grand soleil, seulement il s’est arrêté de pleuvoir et on peut apercevoir des bouts de ciel bleu, ce qui est déjà pas mal, vu les 3 jours précédents ! ^^
Vu la météo et ce que m’a dit mon colocataire de la veille,  je décide d’aller voir l’office de tourisme pour voir s’il reste de la place pour aller visiter Hobbiton ! ^^ Car, oui, il est impossible de visiter le site sans être dans un « tour » (une visite guidée), qui peut s’effectuer à partir de Hobbiton même, de Matamata, de Rotorua ou encore de Auckland ! Les Néo-Zélandais l’ont bien compris : comme leur pays attire de très nombreux touristes, bon nombre de sites touristiques ou d’activités ne sont accessibles qu’à travers des sociét��s qui organisent des visites guidées payantes, évidemment ! Et comme c’est très intéressant, en tant que touriste, tu paies cher ! T-T Heureusement que le site internet BookMe propose des rabais, mais malheureusement, pas sur tout, et pas sur la visite de Hobbiton…
Comme il reste de la place, je book mon tour pour 10h, ce qui fait que je serai rentrée à l’auberge pour 13h/13H30, et donc que je pourrais faire autre chose dans l’après-midi !
Me voila donc partie à la découverte de The Shire / La Comté,  où « vivent » les Hobbits de Peter Jackson, d’après l’œuvre de JRR Tolkien ! C’est vraiment trop mignon ! Tout est à taille réduite pour correspondre à la taille des personnages ! Même les arbres fruitiers correspondent ! ^^ On serpente entre la maison du charpentier, celle du marchand de fromages, mais aussi celle de Sam Gamgie, le meilleur ami de Frodo Baggins! Le tout jusqu’à arriver à Bag-End, la maison de Bilbo !!! Afin de mieux rendre sur le tournage, ils ont créé de toutes pièces un faux arbre qu’ils ont planté juste au-dessus de la maison, avec des feuilles en plastiques, et dont les branches peuvent être enlevées pour réparations, si besoin ! C’est fou ! Seul hic : ce ne sont que des façades, il n’y a pas la possibilité de visiter les intérieurs… Le seul endroit visitable est le Green Dragon, la taverne des Hobbits ! Avec de nombreuses tables et bancs pour se poser devant de bons feux, l’endroit est vraiment très agréable ! De plus, une boisson est offerte ! ^^ La visite se termine ensuite à la boutique de souvenirs, évidemment ! Si elle n’est pas trop mal fournie, elle est tout de même chère (c’est étonnant, tiens !), mais à mon grand désarroi, il y a très peu d’objets sur le Seigneur des Anneaux (Legolas ! T-T) et pour le Hobbit, et bien se sont des objets de… Hobbits ! (peu sur les nains et les elfes…). Mais bon, je ne suis pas déçue d’avoir fait le détour aujourd’hui ! Surtout que le temps, au milieu de la visite, à recommencer à virer au gris, et maintenant, c’est à nouveau le déluge !
Je me pose ensuite à l’auberge, en attendant qu’il fasse meilleur… Tout comme hier, vers 16h, le temps se relève ! Je me précipite donc à Te Aroha, au nord de Matamata, et qui semble être une commune thermale. Si les guide parle d’un « geyser » d’eau chaude, j’ai surtout vu un sacré assemblage permettant d’amener l’eau chaude jusqu’au spa se trouvant en-dessous, avec une petite « sortie » permettant à un micro jet d’eau et à la vapeur de s’évacuer si besoin… Là aussi, c’est un flop ! Mais je peux quand même voir un petit bassin d’eau chaude, juste au bas du spa, c’est assez surprenant ! De la grande époque thermale, il reste quelques bâtiments de belle facture, mais on sent que la commune n’a pas réussi à outrepasser cette époque au mieux de ces possibilités…
Pour terminer ma journée, avant qu’il ne fasse nuit, je me rends à la cascade de Wairere Falls, un peu plus au sud. Dernier échec de la journée : les pluies des derniers jours ont tellement gonflé la cascade et les cours d’eau du coin, que beaucoup ont débordé ! Il est donc impossible de faire plus de 30 mètres à pieds, si on n’a pas de bottes ! (Ce que je ne possède pas, évidemment…) Donc je me contente de prendre en photo la cascade en furie depuis le parking, ce qui est moins cool, mais beaucoup plus prudent ! ^^
Après ça, je décide de rentrer manger un morceau à l’auberge, et planifier ma journée du lendemain : normalement, d’après la météo, il fait beau sur la Péninsule de Coromandel, donc j’espère que ça sera vraiment le cas !
 Today, when I got up, I had a surprise: it is "beautiful"! Yes, with quotes, because there is not a great sun, only it has stopped raining and you can see bits of blue sky, which is already not bad, seen the previous 3 days! ^^
Given the weather and what my roommate told me the day before, I decide to go to the tourist office to see if there is room to visit Hobbiton! ^^ Because, yes, it is impossible to visit the site without being in a "tour" (a guided tour), which can be done from Hobbiton itself, Matamata, Rotorua or even Auckland! New Zealanders have understood this: as their country attracts a large number of tourists, many tourist sites or activities are only accessible through companies that organize paid tours, of course! And as it is very interesting, as a tourist, you pay dearly! T-T Fortunately the BookMe website offers discounts, but unfortunately not on everything, and not on Hobbiton's visit ...
As there is room left, I book my turn for 10am, so I will be back at the hostel for 13h / 13h30, so I could do something else in the afternoon!
So here I am part of the discovery of The Shire / La Comté, where "live" the Hobbits of Peter Jackson, according to the work of JRR Tolkien! It's really too cute! Everything is small to match the size of the characters! Even the fruit trees match! ^ ^ The carpenter's house, that of the cheese merchant, winds its way, but also that of Sam Gamgie, the best friend of Frodo Baggins! The whole until arriving at Bag-End, the house of Bilbo !!! In order to get better on the shooting, they created a fake tree that they planted just above the house, with plastic sheets, and whose branches can be removed for repairs if needed! It's crazy ! Only hic: these are only facades, there is no possibility to visit the interiors ... The only place visitable is the Green Dragon, the tavern of the Hobbits! With many tables and benches to land in front of good fires, the place is really nice! Plus, a drink is offered! ^^ The tour ends at the souvenir shop, of course! If it is not too badly supplied, it is still expensive (surprising, well!), But to my dismay, there are very few objects on the Lord of the Rings (Legolas! TT) And for the Hobbit, and well are objects of ... Hobbits! (Little on dwarves and elves ...). But hey, I'm not disappointed to have made the detour today! Especially as the time, in the midst of the visit, to start turning gray, and now, it's again the flood!
I then ask the inn, waiting for it to be better ... Just like yesterday, around 4 pm, time is up! I therefore rush to Te Aroha, north of Matamata, which seems to be a thermal commune. If the guides speak of a "geyser" of hot water, I especially saw a sacred assembly allowing to bring the hot water to the spa located underneath, with a small "exit" allowing a Micro jet of water and steam to evacuate if needed ... There too, it's a flop! But I can still see a small pool of hot water, just at the bottom of the spa, it's quite surprising! Of the great thermal epoch, there are still some beautiful buildings, but one feels that the commune has not managed to override this time to the best of these possibilities ...
To finish my day, before it is dark, I go to the waterfall of Wairere Falls, a little further south. Last failure of the day: the rains of the last days have so swollen the waterfall and the streams of the corner, that many overflowed! It is therefore impossible to make more than 30 meters on foot, if one does not have boots! (What I do not have, obviously ...) So I just take a picture of the waterfall in a rage from the parking lot, which is less cool, but much more cautious! ^^
After that, I decided to come back to eat a piece at the inn, and plan my next day's day: normally, according to the weather, the weather on the Coromandel Peninsula is good, so I hope it will be!
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camillepictures · 7 years ago
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#Post 2 : Carnet de voyage NZ
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- Départ mardi 31 octobre 2017, gare de Nantes à 12h03, pour Paris Charles De Gaule (arrivée à 15h13).
- De Paris, nous prenons un premier avion à 21h35, direction Dubaï, avec déjà un décalage de 3 heures par rapport à la France.
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- Arrivée donc à 7h20 le mercredi matin, (ou 4h20 en France). 
Escale de 3 heures qui ne nous permettra pas de mettre le nez dehors, dommage, quoique il faisait déjà 40°C dehors ! Cela nous aura quand même laissé le temps de prendre une douche et de consommer des boissons rafraîchissantes ! 
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- 10h30 : nous voilà de nouveau dans un nouvel avion direction Melbourne avec plus 13h de vol (et +7 heures de décalage) ! Là bas, nous y ferons seulement une escale technique. Heureusement, vu que la pluie nous accueillait...!
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- Enfin, dernière liaison Melbourne-Auckland, plus que 4h (et encore 2h de décalage)  avant la délivrance !! Arrivée sur place vers 15h le jeudi, soit 3h du matin en France. 
Ciel presque bleu et 20°C ! :)
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