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"Suis-moi"
Louis Bloom x GNreader
notes : j'ai essayé de tout faire pour garder un gender neutral reader pour cette première publication ! ;)
! warnings : manipulation, crimes, sang, language cru, voyeurisme, violence
résumé : tu rêves de rejoindre une entreprise depuis plusieurs années et ce jour devient enfin réalité lorsque tu rencontres le patron, Louis Bloom.
1950 mots
- Description à la deuxième personne
Deux ans que tu essayes en vain d’obtenir ce job, via des candidatures envoyées, des courriers papiers ou même des déplacements réels. La réponse est toujours la même : “pas besoin de personnels”. Tu rêves d’être dans ses voitures, de tenir cette caméra, de le voir.
Tout a commencé devant la télé de tes parents, un dimanche soir comme les autres. Ta mère voulait absolument regarder les informations, tout l’inverse de ton père qui avait posé un casque sur ses oreilles, toi, tu ne t’en préoccupais pas réellement, tu préférais t’occuper du repas. Mais une musique a fait relevé ton regard de la planche à découper, un bandeau rouge prenait la moitié de l’écran télévisé, en gros une phrase apparut : “interruption spéciale”. Un journaliste expliqua une situation qu’il décrivait de sanglante, il glissa rapidement quelques mots pour prévenir des images potentiellement choquantes qui allaient suivre. Soudain, un corps inerte fut montré en gros plan, une voix en fond expliquait le contexte mais tu n’écoutais déjà plus. Ton esprit était comme absorbé par cette vision. Le sang sur le sol, les lumières bleues, les ombres paniquées, et puis, cette précision dans le mouvement de caméra, cette gestuelle fluide et non tremblante, comme un poisson dans l’eau, passant dans un banc de sardines déchiquetées. Le flash de la caméra fut activé et tu laissas échapper un couinement, que ta mère prit pour de la peur.
« Tu as raison c’est affreux, quelle honte de montrer ce genre de choses à la télé, rouspéta-t-elle en attrapant la télécommande »
L’écran devint noir sous tes yeux, mais tu eus le temps d’y lire une dernière chose, peut-être la plus importante : “Video Production News”.
Depuis ce jour, ton but est de te faire engager par cette entreprise. Tu as toujours aimé faire des vidéos, de ta famille principalement mais aussi beaucoup de la ville, des bâtiments, rues, voitures, pelouses, tout ce qui pouvait attirer ton oeil tu le filmais. Pour ton seizième anniversaire ta tante avait acheté une caméra, ta première vraie caméra, que tu as épuisé jusqu’à sa dernière seconde de vie. Aujourd’hui, tu peux compter au moins quatre caméras dans ton tiroir de commode, chacune utilisée pour différentes raisons. Malgré tout ça, tu ne parviens pas à rentrer dans cette entreprise, alors tu dois te contenter de filmer pour quelques marques qui font appel à toi via ton site internet. Tes parents te soutiennent dans ton projet, même si au fond ils espèrent que tu laisses tomber cette idée folle. Tu n’as pas vraiment d’amis proches, ils finissent tous par partir car tu ne passes pas assez de temps avec eux. Mais depuis ton enfance tu n’as jamais été proche des autres enfants, ils t’agaçaient avec leurs cris stridants et leurs petites mains tactiles. Tu n’as jamais été très tactile de toute façon, le contact physique est précieux à tes yeux, il doit être fait avec des personnes proches et importantes, comme tes parents par exemple. C’est aussi pour cette raison que tu n’as pas d’animaux de compagnie, pas que tu n’aimes pas ça, tu ne te sens simplement pas à la hauteur de prendre soin d’un être dépendant de toi. Alors ton appartement est assez vide, peu de décorations et de meubles, juste ce dont tu as besoin. Ton seul plaisir coupable est les vêtements, tu aimes beaucoup t’habiller et tu prends souvent tout ton temps devant le miroir pour le faire. Ton armoire est sûrement pleine à craquer mais tu te réconfortes en te disant que toi au moins tu portes absolument tout ce qu’elle contient contrairement à ta tante qui accumule sans utiliser. Ton père aime dire que tu es quelqu’un de très précis et déterminé, c’est aussi pour ça que depuis ce matin tu attends dans ta voiture que l’immense bâtiment Video Production News ouvre ses portes. Et ta patience finira par payer.
Tu passes les portillons de sécurité, pour la douzième fois, continuant ton chemin. Dans un coin, deux hommes sont assis et parlent, dans l’autre la femme qui gère l’accueil soupire en te voyant arriver.
« Bonjour Myriam, belle journée n’est-ce-pas ? Ta voix enjouée la fit rouler des yeux »
« Il pleut depuis hier soir, je n'appelle pas ça une belle journée, rétorqua-t-elle en lançant un regard ennuyé vers l’extérieur »
« La pluie offre de superbes images, elle créait des reflets n’importe où, ton sourire fit soupirer davantage la femme en face, ne penses-tu pas que je serais incroyable dans cette entreprise ? Aller laisses moi avoir ne serait-ce qu’un petit entretien avec le patron »
Derrière ses écrans, Myriam secoue la tête de gauche à droite, mais ta détermination reste entière.
« Tu prends donc les décisions pour lui ? Je ne trouve pas ça très professionnel de ta part, n’est-il pas assez grand pour décider ? La fossette qui creuse ta joue gauche attire le regard de la secrétaire alors tu continues, il pourrait sûrement te mettre à la porte pour ça non ? Je pense que si, j’ai entendu dire qu’il était très exigeant et je le suis aussi, je reviendrais Myriam tu le sais donc laisses moi le voir, s’il te plait »
Un silence passe entre vous deux, Myriam attrape nerveusement sa lèvre inférieure entre ses dents avant de se pencher vers le téléphone à sa droite. Un éclat d’espoir traverse tes iris lorsqu’elle porte l’appareil à son oreille, tu peux entendre la sonnerie retentir, une, deux, trois fois.
« Bonjour monsieur je- oui je sais excusez-moi, Myriam gratta nerveusement son cou, oui une personne souhaiterait vous rencontrer dans le cadre d’un entretien d’embauche, mh oui exactement, plusieurs fois oui, d’accord je fais transmettre, au revoir monsieur Bloom »
Ton pouls n’a certainement jamais été aussi puissant, Myriam repose le téléphone sur son socle et te regarde avec ennui.
« Aujourd’hui quatorze heures, devant le bâtiment »
Tu as passé une heure et demie dans ta chambre à choisir la tenue, sortant toutes tes vestes, chaussures et même chaussettes, tout doit être parfait. Et comme toujours, tu as réussi à rendre ton apparence parfaite dans le miroir.
Le vent est froid, tu préfères laisser tes mains dans tes poches de veste. Tu as quinze minutes d’avance mais ça te rassure, comme ça tu as le temps de t'habituer à l’environnement, voir les points faibles et forts, mais surtout le voir arriver.
Louis Bloom, dirigeant de l’entreprise Video Production News depuis plusieurs années, cinq précisément. Il contrôle tout cet endroit à lui seul, pas d’assistant, seulement des équipes qu’il envoie à travers la ville et ses alentours pour filmer tous les accidents et crimes qu'il estime précieux. D’après ce que tu as trouvé sur lui, il est difficile de le voir physiquement dans le bâtiment principal, bien qu’il y passe beaucoup de temps il aime filmer lui-même les plus grands “chefs-d’œuvre de son entreprise”, comme il était décrit dans l’article que tu as lu. Tu as vu des photos de lui, toujours dans un cadre professionnel. En fait, tu n’as absolument rien trouvé qui ne soit pas professionnel à son sujet. Aucun profil sur les réseaux sociaux ni de proches pouvant publier des photos de lui. Il n’est jamais vraiment accompagné, seulement entouré de ses employés ou bien seul avec sa caméra. Tu as enregistré une photo de lui dans ton téléphone, juste une, pour la regarder sur le chemin et te préparer à affronter ce regard bleu. Malheureusement, aucun entraînement ne peut préparer à Louis Bloom, et tu allais vite le comprendre.
Dans sa voiture rouge, Louis t’observait derrière ses lunettes de soleil, son pouce massant sa cuisse dans de lents mouvements. Il était ici depuis une heure, attendant de te voir arriver. Il n’avait pas été surpris en voyant ton avance, tu étais toujours en avance pour l’ouverture du bâtiment, depuis le début, dans ta petite voiture noire aux roues salles, avec ce regard, le même qu’à présent. Il devait par contre avoué avoir été surpris de ta détermination. Toutes les semaines, un courrier portant ton nom arrivait sur son bureau, il ne le lisait pas, il préférait te regarder l’écrire depuis ton salon. Ta patience, il l’apprécie également. La façon dont tu ajustes tes cadres photos dans ta chambre presque tous les soirs, il n’arrive jamais à te quitter des yeux lorsque tu le fais. Puis ton doux visage fatigué lorsque tu te retiens de t’endormir dans le canapé, il doit toujours fermer les yeux après pour reprendre son souffle, tu sembles si docile dans cette position, ça le rend dingue. Comme maintenant, tu attends, tu l’attends lui et seulement lui, et ça le fait vriller. Mais il doit se calmer, il faut qu’il se calme, car c’est le moment le plus important dans le processus.
Tes joues brûlent légèrement avec le froid, ton corps est pourtant bouillant d’impatience. Plusieurs personnes sont entrées et sorties du bâtiment depuis ton arrivée, quelques-unes t’ont souris et tu leur a sûrement répondu. Le sol est encore mouillé de la pluie qu’il a dû supporter, tes chaussures laissent de légères marques humides sur les endroits secs du trottoir, tu t’amuses à y dessiner un cœur avec. Mais un son proche te fait relever la tête de ton dessin.
« Je suis heureux de voir que tu sembles être quelqu’un de créatif, c’est une qualité que je recherche »
Ton cœur rate un battement en voyant monsieur Bloom devant toi. Tu as vu qu’il fait un mètre quatre-vingt deux mais quelque chose en le voyant te fait te sentir minuscule. Un sourire étire ses lèvres, marquant au passage deux grosses fossettes dans ses joues creusées, et tu te rends compte qu’il faut que tu parles.
« J’avais hâte de vous rencontrer monsieur, j’espère que je ne prends pas un temps que vous auriez pu placer ailleurs, tu articules clairement en faisant ton possible pour ne pas détourner ton regard de lui »
Dans un mouvement rapide, il enlève ses lunettes noires et les accroche à son col de chemise. Tu parviens à maintenir tes lèvres fermées, même si l’envie de laisser ta mâchoire tomber au sol est très grande. Ses yeux sont encore plus grands en vrai, plus brillants, bleus et surtout, plus transperçant. Un frisson passe dans ta nuque, et au fond de ton esprit une voix s’inquiète de l’aura angoissante que dégage cet homme, mais tu ne peux t’empêcher de serrer les cuisses.
« Je place toujours mon temps dans les meilleurs endroits, son regard ne te quitte pas une seule seconde, et j’apprécie que tu te soucis de mon emploi du temps, tu accumules les bons points »
Une chaleur agréable passe dans ton corps, tu souris poliment à l’homme qui te fait face, tout en espérant que tes yeux ne trahissent pas ton surplu de joie.
« J’aurais juste une question pour toi, une seule et unique question mais prends le temps d’y répondre, mes questions sont toujours importantes et cruciales, tu dois le savoir dès à présent »
Louis observe ton corps réagir merveilleusement bien à ses mots, ton buste est légèrement penché vers lui et ton cou à porter, tous ces signes qu'inconsciemment tu lui envoies lui font perdre la tête. Il doit se contenir, tellement se contenir, pour ne pas te plaquer contre le mur et te faire pleurer sous ses baisers, détruire ce sourire angélique et massacrer l’innocence que tu émanes, pour que tout le monde comprennent que tu n’es à présent qu’une épave, une poupée que seul lui contrôle du bout des doigts.
« Serais-tu capable de me suivre en pleine nuit si je t’appelais ? »
Une lumière traverse tes yeux, rapide, mais il a pu la voir et il sait la réponse, il connaît la suite maintenant, il adore la suite.
« Oui, oui je vous suivrais, monsieur Bloom »
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Le photobooth : l'animation idéale pour votre team building !
Lorsqu’il s’agit d’organiser un événement de team building pour votre entreprise. Il est important de créer une atmosphère amusante et détendue pour encourager la participation et la collaboration de vos employés. Un photobooth est un excellent moyen de renforcer les liens entre les employés et de leur offrir une expérience mémorable qui renforcera leur sentiment d’appartenance à l’entreprise. Que vous optiez pour un photobooth classique, un photobooth miroir ou un photobooth 360°. Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles vous devriez inclure un photobooth lors de votre prochain événement de team building d’entreprise.
QUE PERMET LE PHOTOBOOTH ?
Tout d’abord, les photobooths offrent une expérience unique et originale à vos employés. Ce n’est pas dans tout team building qu’on retrouvera un photobooth, on vous l’assure ! Ils peuvent se prendre en photos individuellement ou en groupe, ajouter des filtres amusants et des accessoires pour une touche supplémentaire de plaisir. Cela peut aider à briser la glace entre les employés qui ne se connaissent peut-être pas bien. Et à renforcer les liens entre les employés qui se connaissent déjà.
SES AVANTAGES POUR UNE ACTIVITÉ D'ENTREPRISE
De plus, les photobooths peuvent facilement s’intégrer à n’importe quel thème ou décor de votre événement de team building. Les photobooths classiques sont un choix éprouvé qui peut s’adapter à n’importe quelle occasion. Tandis que les photobooths miroirs offrent un design épuré et un écran tactile interactif pour une touche moderne. Les photobooths 360°, quant à eux, permettent de prendre des vidéos panoramiques à 360 degrés pour une expérience encore plus immersive.
Les photobooths sont également très pratiques et faciles à utiliser. Ce qui signifie que vos employés peuvent prendre des photos en quelques minutes sans avoir besoin de connaissances techniques. Nous préconisons tout de même la présence d’un animateur en cas de soucis. De plus, les impressions illimitées garantissent que tous les employés peuvent capturer des souvenirs de l’événement et en profiter pleinement.
UNE ACTIVITÉ PARFAITE POUR LE TEAM BUILDING
L’une des meilleures choses à propos de la location d’un photobooth avec animateur est que celui-ci se chargera de tout. De la livraison du photobooth à son installation, en passant par son utilisation pendant l’événement. Cela signifie que vous, en tant qu’organisateurs, pourrez vous détendre et profiter de l’événement sans vous inquiéter de la gestion du photobooth. L’animateur est également là pour aider les invités à utiliser le photobooth et à tirer le meilleur parti de l’expérience.
En conclusion, louer un photobooth, que ce soit un photobooth classique, un photobooth miroir ou un photobooth 360° avec animateur et impressions illimitées, est un choix idéal pour animer un événement de team building. Cela peut aider à renforcer l’esprit d’équipe, à stimuler la créativité et à fournir un excellent moyen pour les employés de se détendre et de se lier d’amitié en dehors du cadre de travail formel. En louant un photobooth pour votre prochain événement de team building, vous pouvez être assuré d’offrir à vos employés une expérience inoubliable dont ils parleront pendant un long moment
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https://player.vimeo.com/video/858663402?title=0&byline=0&portrait=0&speed=0&badge=0&autopause=0&player_id=0&app_id=5178
Installation immersif touchant à la vue, au toucher, et à l'ouïe. Dimension variable ► Concept : L’Empreinte d’un Univers Insondable Plongez au cœur de «Nuits Cosmiques», une exploration audacieuse du concept du trou noir, où l’infini des profondeurs spatiales rencontre l’intimité de notre propre identité. À travers le prisme de la nuit cosmique, le visiteur est invité à contempler l’empreinte-pelage digitale, utilisée comme un motif graphique. Ce design unique sert de miroir à la dualité de notre existence : une combinaison entre le caractère infini de l’univers et l’unicité de chaque individu. ► Traitement et Médium : Une Immersion Multi-Sensorielle L’œuvre utilise la vidéo générative comme principal vecteur d’immersion, évoluant en temps réel en réponse aux interactions des visiteurs. Cette scénographie nocturne, accentuée par des éléments interactifs, transforme l’espace en un vaste cosmos digital. Le motif de l’empreinte-pelage se manifeste à travers divers médiums, oscillant entre réalité virtuelle et installations physiques, guidant les visiteurs dans une danse sensorielle entre le tangible et l’intangible. ► Superficie et Diffusion : Une Odyssée Universelle Adaptable à des espaces allant de 30 à 1000 m2, «Nuits Cosmiques» est conçu pour toucher une diversité de publics et de lieux. Sa flexibilité garantit une expérience optimale, que ce soit dans un espace intime ou une grande salle d’exposition. Sa portée internationale assure une diffusion large, invitant des spectateurs du monde entier à s’immerger dans cette rencontre entre le macrocosme de l’univers et le microcosme de notre propre empreinte. Immersive installation encompassing visual, tactile, and auditory experiences. Variable dimension v ► Concept: The Imprint of an Unfathomable Universe Dive deep into "Cosmic Nights," a daring exploration of the black hole concept, where the infinity of space's depths meets the intimacy of our own identity. Through the lens of the cosmic night, visitors are invited to contemplate the digital fur-pattern imprint, used as a graphic motif. This unique design mirrors the duality of our existence: a blend between the universe's infinite nature and the distinctness of each individual. ► Medium and Treatment: A Multi-Sensory Immersion The piece employs generative video as its primary immersion medium, evolving in real-time in response to visitor interactions. This nocturnal scenography, heightened by interactive elements, transforms the venue into a vast digital cosmos. The fur-pattern imprint motif manifests through various mediums, swinging between virtual reality and physical installations, guiding visitors in a sensory dance between the tangible and intangible. ► Size and Distribution: A Universal Odyssey Adaptable to spaces ranging from 30 to 1000 m2, "Cosmic Nights" is designed to reach a variety of audiences and settings. Its adaptability ensures an optimal experience, be it in an intimate space or a large exhibition hall. Its international outreach ensures broad dissemination, inviting spectators from all over the world to immerse themselves in this encounter between the universe's macrocosm and the microcosm of our own imprint.
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Ainsi, la firme a concentré ses efforts sur la maximisation de l'adhérence mécanique plutôt que sur celle des appendices aérodynamiques. "Je n'ai pas besoin d'appuis pour rouler le dimanche matin", a annoncé Sverdrup. A l'intérieur, l'objectif était pour l'Aurora d'immerger au maximum le conducteur tout en restant « pragmatique » sur les technologies et la connectivité de la voiture. À son tour, il n'y a pas de grands écrans d'infodivertissement. La mise en miroir des smartphones Apple CarPlay et Android Auto est plutôt fournie via l'un des trois écrans d'instruments numériques, de la même manière que l'Audi TT. Expliquant l'absence d'un écran tactile d'infodivertissement conventionnel, Sverdrup a annoncé: «Vous conduisez ces voitures pour vous échapper. C'est en tant qu'une moto en quelque sorte. Vous sortez faire un tour en voiture [disconnect and] videz-vous un peu la tête.
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Avis à la population : j'ai pris une douche chaude ce soir \o/ Ha, les petits plaisirs de la vie ... Prochaine étape du confort : la douche chaude dans une pièce à plus de 3°. Mais on ne va pas trop en demander non plus !
Sinon, je suis arrivée à fox glacier, où j'ai pu faire une jolie balade pour obtenir un point de vue sur ledit glacier.
Sisi, la petite tâche blanche au milieu, vous ne voyez pas ? 👆 Oui, bon ben moi non plus en fait...
C'est plus rigolo avec la rivière de moraines laissée dans son sillage (il a reculé de plus de trois kilomètres depuis les années 50, c'est moins drôle ...). Impossible de s'en approcher : cette zone est un piège mortel! Le barrage de glace en amont rompt régulièrement, entraînant des tonnes d'eau à sa suite en quelques secondes... On va donc se contenter d'une photo de loin !
Ensuite, je suis allée me balader du côté du lac Mathewson, où j'ai eu le droit à un très joli effet miroir pour lequel il est célèbre. Je suis très contente d'avoir eu du beau temps ! (Même si oui, il fait quand même 5 hein)
Il y avait des centaines de canard sur ce lac, mais je suis arrivée alors qu'ils faisaient tous la sieste visiblement, lucky ❤️
J'essaye ensuite d'obtenir un joli point de vue sur le Franz Josef Glacier, où bah euuuuuh. Je préférais quand j'étais de l'autre côté de ces montagnes hein ! (C'est le Mont Cook, où j'ai été la première semaine )
Je finis donc ma journée posée a regarder le coucher de soleil en bouquinant jusqu'à ce que mes mains gelées ne tiennent plus ma liseuse, je penserai a prendre des gants tactiles pour mon prochain tour du monde ;)
Ah oui, et j'ai oublié de vous montrer cette petite merveille hier (comment ai-je osé ?!)... Une magnifique galette de sarrasin au chèvre, noix, pesto, miel et jeunes feuilles d'épinard 🤩 rohlala c'était bon
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Darta Sidere, du geste minimal au bouleversement manifeste
Les pierres de calcaire, de grès, de marbre et de stéatite de Darta Sidere prennent corps selon deux espaces intangibles ; l'observé et le bouleversé
L’intensité de la soustraction de la matière rend compte du temps qui passe. L’artiste laisse les gouttes d’eau d’une gouttière excaver la roche ou la solution saline sonder minutieusement celle-ci. Gestes mécaniques ; elle intervient parfois sur la zone pour creuser une évidence formelle et amplifier les contrastes des pleins et des vides.
Face à la pierre que l’on observe, milles questions se chevauchent. Sommes-nous entrain d’observer une roche naturellement érodée, ou le résultat d’un façonnage manuel ? S’il s’avère que la matière subit en effet des remous, des soubresauts ; nul ne peut déterminer d’un coup d’œil s’il s’agit de gestes intentionnels de l’artiste ou du temps. Dans cette imprécision - cette ambiguïté éruptive, l’artiste questionne l’analogie entre gestes techniques, machiniques et gestes artistiques, libres.
L’entre deux, celui de la condition de la production artistique, devient central. Si Marcel Duchamp “habitait l’écart” selon Thierry Davila dans sa recherche sur l’inframince (1), Darta Sidere créée un espace entre le geste et le résultant de celui-ci. Elle donne à voir un tracé que l’on ne saurait replacer dans le temps et dont on ne désignerait pas l’origine.
Bouleversement avéré né de la main de l'artiste ou observation continue de l'imperceptible du temps, ces effets sur la sculpture provoquent ondes de chocs, frottements, frissons et chamboulements. En commençant par interroger des matériaux tangibles, principalement la pierre, Darta Sidere questionne progressivement l’informe ; le tactile. Dans ses sculptures pourtant minérales, on retrouve souvent une sensibilité charnelle. Comme la peau ; les matières calcaires, la stéatite, le marbre ou le grès réagissent et se meuvent. Ces enveloppes minérales sont-elles le miroir d’une chair dissimulée ou le témoin d’un artefact du futur, plus proche de pellicules de plastique en mutation ?
Si ces concrétions rappellent les contours poreux de membranes corporelles, on pourrait aussi y voir l’éclat de territoires psychiques. Comme le détermine le psychanalyste Didier Anzieu, l’expérience de la surface du corps est vécue de l’intérieur, comme de l’extérieur. En soi, la peau limite tout comme elle contient le corps. Elle différencie les domaines du dedans et du dehors tout en permettant des échanges entre ces espaces (2). Dans les sédiments coagulés de Darta Sidere, la roche nous expose ses traumas. La forme convexe qui se donne à voir, camoufle une forme concave en son centre invisible.
Pourtant la rigidité impassible des pierres de Darta Sidere provoque une sensation de pesanteur profonde, un besoin de saisir la forme pétrie. Tantôt ovoïdes, colombaires, hasardeuses, voire abruptes, les contours de ces pierres ne suivent pas un seul et même schéma formel, tout comme elles ne se caractérisent pas les unes des autres par le fait d’exister ensemble. Chacune de ces pierres est une expérience en soi. Elles contiennent indépendamment d’une orchestration générale et répétée, des forces de pression, de martelage, de contraction, d’évidement, de sédimentation, d’érosion qui s’exercent sur leurs surfaces inertes.
“La déformation est toujours celle du corps et elle est statique, elle se fait sur place ; elle subordonne le mouvement à la force (3).” Ces mots de Deleuze peuvent faire écho au travail de Darta Sidere. Ce qui persiste dans ses sculptures, n’est pas que l’illusoire mouvement d’un tracé ou d’un outil mais bien le résultat de forces opérées avec et contre le relief minéral. Qu’elles soient contraintes et composites ou naturelles et simples, ces énergies rendent compte de sensations enfouies. La force absente, la part manquante, est une conséquence engendrée par la force d’un geste pensé et mesuré. Le creux suggère mais ne rend pas visible, il ne dit pas tout.
(1) Thierry Davila, De l’inframince, brève histoire de l’imperceptible, de Marcel Duchamp à nos jours, Édition du Regard, Paris, 2010, p.77.
(2) Didier Anzieu, Les enveloppes psychiques, Édition DUNOD, Liège, 2000.
(3) Gilles Deleuze, Francis Bacon. Logique de la sensation, Édition du Seuil, Paris, 2002, p.58.
© Darta Sidere
pic. 1. Travail en cours, vue de l’atelier de l’artiste, 2020.
pic. 2. Bored Blocks, Limestone, wood, 2017.
pic. 3. Vue de l’atelier de l’artiste, 2020.
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Jeudi 2 avril 2020
Linda
A l'eap, on aime bien les symboles, les signes, les synchronicités, les correspondances, les hasards curieux... bref, tout ce qui peut faire réflexion, rebond, lien, sens... quitte à forcer un peu le trait, je le reconnais.
Ainsi il ne m'a pas échappé que c'est principalement à partir d'un rassemblement religieux évangélique de près de 2500 personnes s’étant tenu à Mulhouse du 17 au 21 Février que le virus s'est propagé. Ce culte évangélique porte le nom prédestiné de "La porte ouverte", le hasard a parfois un humour incroyable.
Il ne m'a pas échappé non plus que de grands rassemblements avaient déjà eu lieu dans le Grand Est et devaient se poursuivre notamment pour fêter les 500 ans de la Réforme protestante. Luther afficha ses 95 thèses en 1517 et c'est au mois de janvier 1521 qu'il fut officiellement excommunié par le pape. C'est donc cette période symbolique qui marque l'avènement de la Réforme protestante.
Le changement qu'apporta la Réforme ne fut pas une simple scission religieuse créant deux courants allant chacun leur chemin. La remise en question de la Réforme toucha en profondeur l’essence du Christianisme. En voulant éradiquer la dépravation qui avait incontestablement gangréné l'église, Luther fit imploser le contenu subversif du message chrétien donnant ainsi un coup d'arrêt irrémédiable à l'élan de cette religion qui ne fit alors que perdre, sa dimension sacramentelle aussi bien chez les protestants que chez les catholiques. Les Protestants voulurent revenir à un christianisme primitif d’inspiration paulinienne avec le risque de provoquer des dérives sectaires, quant aux Catholiques, ils proposèrent une contre-réforme qui ne fit que figer le message divin.
Sans la reprise de ce substrat théologique par la philosophie, et notamment par les idéalistes allemands ou encore l'inclassable Kierkegaard, il serait aujourd’hui difficile de trouver au Christianisme une haute valeur théologique tant le fond a disparu sous une liturgie squelettique, répétitive et évidée de son caractère sacré.
Alors si la science de son côté s'est perdue en autonomisant la raison de toute réflexion sur l'homme, on peut aussi dire que la religion en Occident s'est pareillement égarée bien que ce soit pour des raisons différentes.
Le fait que la principale propagation du virus soit due à ce rassemblement est comme une piste qui amène à interroger le sens du religieux aujourd'hui. Là encore, le sentiment que nous touchons à la fin d'une période est perceptible. Il ne s'agit certes pas de céder aux tentations orientalistes ni aux mouvements New âge. L'heure n'est pas à l'amour tout azimut, mais à la dure et difficile compréhension du constat de ce que l'homme historique est devenu, notamment sous l'impact de son émancipation religieuse. Le temps n'est plus à la préservation du mystère mais à son dévoilement et c'est le caractère subversif et il est vrai ésotérique du texte chrétien qui nous interpelle. Peut-être nous faut-il réfléchir à cette incroyable faculté de guérison que le Christ sème sur son parcours généralement assorti par un énigmatique : " Va et ne pèche plus " comme si le passage par une maladie et surtout sa sortie était susceptible de conduire l'homme sur un chemin moral plus rigoureux.
René
Nous allons aujourd’hui ouvrir une première piste de réflexion permettant de cerner le dire d’un virus. Cette piste relève du fait qu’un virus a besoin d’un minimum de population humaine pour se faire entendre dans le monde, entre 200000 et 500000 personnes selon les virus. Ceci explique qu’ils ne sont apparus sur le plan pathogénique que tardivement dans l’histoire de l’homme. Ils veulent donc participer à plus de 50% du chorus immunitaire où plusieurs voix se font entendre de façon à ce que l’homme puisse construire son identité. Sinon, elle le déterminerait une fois pour toute, comme pour le monde animal. Paradoxalement, les virus appartiennent donc à l’élément attractif et centralisant du parlement immunitaire et témoignent de la qualité de la structure collective pour l’individu. Nous prendrons pour étude la variole dont tout le monde a quelque image en tête avec ses pustules ressemblant à la varicelle.
La variole a certainement été la manifestation virale la plus meurtrière de l’histoire avec des millions de morts à son actif. Que peut vouloir dire une telle hécatombe qui a dévasté des pays entiers ? Le symptôme majeur de la variole est cutané avec l’apparition de pustules dures se transformant en vésicules séreuses et laissant des traces définitives après guérison. Cette éruption ou plutôt ébullition de la peau peut recouvrir tout le corps, provoquant une envie irrésistible de s’arracher la peau. Comme toutes les virémies, la variole s’accompagne d’une crise immunitaire entraînant un risque mortel d’infections secondaires. Le signe clinique caractéristique de la variole est donc cutané, ce qui nous amène à réfléchir sur la fonction de la peau chez l’homme.
La peau est une enveloppe limitante et contenante de notre unité corporelle telle une combinaison de plongeur. Ceci explique la tradition de l’emmaillotage des nourrissons, car ceux-ci n’ont pas encore construit leur confinement identitaire. Dire que l’on est bien ou mal dans sa peau atteste du rapport de la peau à l’être et donc à une source identitaire cachée dans nos profondeurs, mais rassurante.
La peau��se présente donc comme la surface d’une sphère miroitante intérieure permettant de centrer les premières formations identitaires. Ainsi, la peau réveille l’essence même du toucher, le toucher de soi comme centre, mais aussi comme périphérie, c’est-à-dire comme espace clos ou l'unité formelle se détermine elle-même, pour elle-même.
Cependant, comme pour toute frontière, ligne ou surface de démarcation, la difficulté est de savoir comment s’inscrit la relation de soi à soi et de soi au monde sur la peau en tant que lieu constitutif et constituant de l’ajustement du contenant au contenu, ou encore du soi au monde. Un toucher le monde doit aussi être un toucher le soi.
Pour le nourrisson, le monde se résume à la mère et cette première relation détermine la qualité médiatrice de la peau qui permet au nourrisson de se connaître dans sa sphère miroitante comme différent de la mère tout en étant aussi du même qu’elle.
La mère est le fond tain du miroir permettant de polir la réflexion de l’image qu’elle renvoie et sur laquelle se centrent les rayons tissant le premier noyau identitaire. La mère figure le monde et permet ainsi au nourrisson de se l’approprier sous une forme sensible idéelle.
Il est ici soulevé toute la sublime dynamique affective de la dyade mère-enfant et de son évolution. Il est donc intéressant de noter que le premier moment de confirmation de l'autonomie identitaire du nourrisson est sanctionné par l’apparition de la rougeole dont le virus est purement humain et donc fait intégralement partie de l’histoire de notre humanisation.
Cependant, malgré l’évolution de la peau vers un accroissement de puissance médiatrice renforçant ainsi l’identité individuelle, elle demeure extrêmement réactive car s’y tisse en permanence la relation de soi au monde transitant par la relation de soi à la mère. Autrement dit, la peau va peu à peu refléter la relation à l’autre, l’autre de la mère qui est cette fois le monde réel et non plus idéel.
Je prends l’exemple d’une consultation avec une mère et sa fille qui avait à l’époque huit ans. La mère était une jeune femme dynamique possédant tous les atouts de la modernité c’est-à-dire assurance, intelligence et volontarisme. Il était donc difficile pour cette enfant de trouver un chemin vers le monde puisque la mère en cernait toutes les issues. Au début de la consultation, la mère s’aperçoit qu’elle a oublié quelque chose dans la voiture et rassure vivement sa fille en lui disant plusieurs fois qu’elle revenait aussitôt. Voilà donc cette enfant seule dans le bureau avec moi qui suis alors mis en situation de représenter l’autre réel. Cette situation va très vite provoquer une forte angoisse chez cette enfant encore totalement fixée sur l’autre de la mère. Il n’a pas fallu plus de dix secondes pour que l’enfant se précipite vers la porte en hurlant.
Si l’autre de la mère est bien le réel du monde, ce réel échappe à la mère et là réside toute la complexité de l’évolution de la dyade originelle. Si l’origine se donne par la mère, celle-ci n’en dit rien et l’incarne sous le mode d’une insondable vérité.
L’autre qu’est la mère est donc bien le monde réel, mais celui-ci est vu par l’enfant comme le voile de la vérité provenant de cette donation originelle de son être par la mère. L’énigme de l’être venant à lui-même au foyer lumineux de son propre miroir demeure totale sauf à relever d’une caresse aussi bien du regard que de la main de la mère. La vérité reste voilée telle qu’y convoque la littérature romantique avec le voile d’Isis.
Ceci nous permet de comprendre que les crises identitaires avec leur corrélat cutané vont donc scander l’évolution de l’homme dans son rapport au réel ou encore à l’Autre comme à sa vérité.
La scansion de base menant de l’autre à l’Autre est la rougeole, la varicelle et l’acné à l’adolescence, la variole étant donc une forme d’échec de la structuration de la relation à l’Autre et concerne la société.
Deux aspects majeurs de la construction de nos sociétés s’imposent :
Tout d’abord le poids de l’instance maternelle. La donation de l’être dans sa dimension la plus idéelle et affectueusement tactile demeure le miracle d’une transmission mère-enfant. Cet être tissé de fils de lumière doit se confirmer peu à peu dans sa relation au réel qui a trouvé une formulation théorique majeure en psychanalyse autour du concept de relation d’objet.
En second lieu, comme cela existe dans la plupart des sociétés africaines, il faut des rituels de passage confirmant l’accès à l’Autre sans passer par des pathologies virales. Ces rituels de passage, qui ont certainement joué un rôle majeur dans la construction immune des sociétés, interrogent sur le concept même de passage : qu’est ce qui se passe pour le sujet ? Il peut paraître simple d’y répondre en définissant le passage comme le transfert du pouvoir de la mère au père. Ce n’est pas faux, mais plus fondamentalement, il s’agit du passage de la langue au langage.
La réalisation de ce passage tient à l’exploit de la puissance de la parole qui profère et fixe une valeur de sens situant l’homme dans une histoire possédant un début qui augure d’une fin.
La parole donne ainsi un cadre ou une peau à une société, en détenant l’art de toucher aux frontières du dicible. Il serait facile de convoquer les dialogues de Platon pour le démontrer.
La variole se présente donc comme un jugement sur la valeur des signifiants qui déroulent le sens d’une histoire, celle du sens de la présence de l’homme à ce monde. L’Autre se montre dans le monde, il en constitue la trame logique constitutive de la raison de notre provenance.
Si la parole ne sait pas signifier le monde en illustrant la raison qu’il déploie, il ne reste qu’une vie naturelle dont aucun habit scientifique ne donnera le moindre sens et donc la moindre indication sur les fins de l’homme. Nous atteignons alors le mur du néant et appelons les virus à la rescousse car on ne peut arrêter l’évolution.
On a remarqué qu’il y avait plus d’hommes touchés par le coronavirus que de femmes. Cela confirme le rôle important de la conservation d’une posture œdipienne dans la venue de la pathologie. Quant aux femmes qui contracte le virus, il faut soupçonner à l’inverse une relation difficile à la mère. Les pères sont pour l’instant dans l’épreuve d’un dire qui renouerait avec une quête de valeurs plus hautes que notre horizon techno-économique.
Je voudrais terminer ma réflexion en évoquant la variole contractée par le très célèbre et génial Goethe. Ce grand esprit a contracté la variole et il n’existe aucun doute sur le diagnostic étant donné les éléments cliniques qu’il a lui-même décrit. Comment cela s’inscrit-il dans notre piste de réflexion ? La seule faiblesse existentielle de Goethe, ouvertement déclarée, fut celle de sa vie affective. Il choisit comme compagne une femme de la campagne, de forte constitution et étrangère au milieu intellectuel et raffiné qu’il fréquentait. Il avait besoin d’une assurance sur le bon sens terrestre et ses valeurs éprouvées. Il finira par épouser sa compagne suite à des évènements extrêmement émouvants, démontrant ainsi son profond attachement à cette femme. Goethe avait donc gardé un lien fort à la terre mère de nos origines, expliquant ainsi le fait que Faust sera in fine pardonné par les mères protectrices de l’esprit de la terre. Il fut tout de même, et avant tout, un fils. Goethe avait donc besoin de ce rituel variolique pour marquer à la fois la force de son lien à la mère-nature et son émancipation en tant que fils prodigue et prodige. Cette épreuve clinique fut sévère pour Goethe car l’atteinte oculaire le rendit aussi aveugle, telle est la vraie conséquence d’un retour dans la chrysalide et les métamorphoses internes qui s’y opèrent. Une preuve éclatante de cette histoire mérite d’être méditée : les cicatrices de la variole sont connues pour être indélébiles, or Goethe ne garda aucune trace extérieure de cette aventure dont la vraie suite fut totalement intérieure.
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Matthias & Maxime, portrait de deux jeunes-hommes en feu
« Nous avons parfois le sentiment de ne pas être celui que nous sommes, de jouer un rôle, d’être en marge de notre propre vie, sans y adhérer, comme si un souffle d’air passait toujours entre le monde et nous, un voile de brouillard qui le rend flou, sans saveur, sans goût. Ce monde là n’est pas fait pour nous, nous ne pouvons pas nous en contenter. On ne saurait pas dire pourquoi, on le pressent simplement, on ressent un malaise et une honte à l’idée de nous fondre dans cette vie. On est agité, instable, inquiet. On ressent un manque, une insatisfaction, une tension intérieure s’intensifie d’une manière si pressante qu’il devient nécessaire de rompre avec celui qu’on a été. » Par heureuse coïncidence, je lisais Rupture(s), de Claire Marin, quand j’ai vu Matthias et Maxime pour la première fois. On peut rencontrer un film. Je veux dire, comme on rencontre un être humain qui nous bouleverse. On se fait traverser précisément à l’endroit de nos doutes et de nos obsessions. Cela fait mal puis très chaud. On vient de se faire happer, pas uniquement par affinité esthétique et thématique.
Depuis, j’y pense chaque jour. Je veux comprendre. J’en parle comme d’un rendez-vous, je crois que c’en était vraiment un. J’ai énormément de gratitude pour Xavier Dolan, pour la saveur et la joie que diffusent ses dialogues. Pour la beauté de certains plans à travers une fenêtre ou dans les profondeurs d’un lac, pour les détails cachés en arrière plan comme autant de strates de lecture. J’ai énormément de gratitude pour la subtilité avec laquelle il arrive à jouer un être marqué dans la chair mais sublimé par le stigmate.
Aux côtés de Matthias et Maxime, je me suis blottie dans les punchlines de potes, l’humour, les références à la pop culture, les chansons fébriles qui composent la b-o. J’ai ri avec tendresse de cette bande d’amis hyper-tactiles et bavards, qui n’arrivent jamais à parler au cœur des choses. Je me suis sentie en proximité de ces jeunes trentenaires un peu enfantins et fort heureusement maladroits avec la virilité. J’ai contemplé les routes du Québec, les couleurs chaudes du début de l’automne, le sépia des fins de soirée. Bougies, lumière tamisée, capsules de bières et cendriers pleins en guise de nature morte. J’ai été percutée par les ruptures de ton. Ce long silence qui arrive au tiers du film, qui vient triturer en nous ce qu’il faudrait déborder et crier, mais qu’on ne peut que contenir.
J’ai passé tout un week-end avec ce film puis, au bout de cinq génériques de fin, j’ai eu besoin de faire un geste. Il fallait quelque chose d’assez ritualisé et sacré, un tatouage. Logical Family en caractères d’imprimerie sur le bras droit. (Je pense que tu peux comprendre ce truc du tatouage). Une manière de froisser la photo de famille qui nargue sur le frigo, de laisser l’asphyxie derrière moi.
Je pense que tu peux aussi comprendre ce truc de l’asphyxie, toi qui laisse ton personnage principal se liquéfier et perdre pieds, littéralement submergé par trop de fulgurance. Alors on suit Matthias qui se perd. Qui se crame. On l’observe vaciller sur un matelas à eau, plonger dans des profondeurs limpides et nager jusqu’à l’épuisement. On partage ses obsessions hallucinées, ses regards en biais, le prix que lui coute son costume et son masque de jeune avocat en vogue. On l’observe s’éteindre, blêmir, les yeux dans le vague.
On l’entend, l’avocat à la parfaite maitrise du vocabulaire, perdre sa langue, bafouiller, se confondre en lapsus et en incapacité à prononcer un discours sensible. En incapacité à dire au revoir.
C’est dans ce déni aliénant que la tension s’installe. Dans l’incapacité totale de Matthias à réfléchir ou verbaliser ce qui le hante et l’anime.
Mais la tension c’est aussi le désir. Et c’est par Maxime que le désir vient.
Maxime, c’est ce personnage second et néanmoins central, observé à son insu derrière la fenêtre d’une chambre, fantasmé derrière une vitrine, filmé a travers les miroirs qui le blessent. (Je ne montre pas ton visage mais de ton cœur le désir). Une tache de naissance lui balafre la joue et dit beaucoup de ses yeux baissés, des sweets à capuche qui lui dévorent le visage, de sa gentillesse et de son trop grand sens du compromis.
C’est l’ami d’enfance que Matthias dessinait à la maternelle, celui qu’il a peut-être embrassé une fois au secondaire, mais bon il ne se souvient plus. C’est le complice du quotidien, celui avec qui il va au sport toutes les semaines, avec qui il a dormir des tas de fois, mais qui, d’un coup, déclenche des insomnies. C’est surtout celui qui pousse Matthias hors de lui - tellement que ce dernier en viens aux mains et aux insultes - qui le force à muer, à se risquer loin du confort des faux-semblants.
Matthias et Maxime est un film à miroirs, c’est aussi un film en miroir. Comme on souffle le chaud et le froid, il y a le brun et le blond, le bleu et le rouge qui, à l’image de l’affiche du film, se confondent et se complètent. Barman la nuit, Maxime est trop occupé par sa mère toxico pour s’offrir le luxe d’une carrière ou d’une vie sentimentale. Il porte comme un fardeau sa loyauté toxique à sa famille, suinte de sang, de larmes et d’écorchures. Matthias, lui, est le gendre idéal aux chemises fraichement repassées et au sourire figé. Il a un poste à responsabilités, une famille aisée et une relation de couple pourvue d’autant d’aspérités qu’une maison témoin. Depuis qu’il a embrassé Maxime pour de faux, le monde autour de lui est un larsen permanent.
Il faut parler de ces masculinités-là. Celles qui ont été élevées avec une pénurie de mots pour les relations intimes, qui sont à la peine mais qui, quand même, vont oser un geste pour craquer le système. Surtout, il faut parler de Maxime. De la violence de classe qu’il endure avec lassitude. De ses yeux fermés sur l’unique photo de famille qu’il possède. Il ne s’est pas encore vu vraiment.
“Il est temps de prendre soin de soi” l’implore une de ses mères de substitution. Dans quelques jours justement, il va tout plaquer pour partir en Australie, loin du placard sous l’escalier. Peut-être. Il n’a plus qu’à faire une valise. Mais le voyage qui devrait lui rendre sa liberté a aussi un goût de fuite. Les jours avant le départ s’égrainent, comme un compte à rebours cruel. Il faudrait qu’il se passe quelque chose.
Dans Matthias et Maxime, l’asphyxie guette mais ne gagne pas. Dans la buanderie au fond de l’appartement, le désir la vainc par KO. Un couloir d’appartement devient le plus beau des jeux de pistes. L’un cherche l’autre et sait qu’il est attendu. Les portes s’ouvrent sur du vide qui exacerbe la tension. Il faut chercher encore. La lumière vacille. L’alcool fait le souffle court et les mains tremblantes. Un verrou se ferme et Xavier Dolan nous offre un moment de grâce. Quatre minutes d’extase où Song of Zula se mêle au plus intense, au plus douloureux et au plus nécessaire des baisers.
Some say love is a burning thing / That it makes a fiery ring. Une pluie battante contre le brasier d’une étreinte. Le portrait de deux jeunes-hommes en feu.
Que peut-on faire après ça ? Reprendre son souffle, se recomposer un visage social, se cramer vraiment cette fois ? Vodka ou mélanges rien ne sera assez fort. So honey I am now, some broken thing… And I'm racing out on the desert plains all night.
Apprécier la brûlure de la neige sur les larmes. Courir dans Montréal pour ne plus penser, ou pour trop bien se rappeler ce qu’on fuit. Tourner la page sur ce qui fait battre le cœur, ou baisser la garde et être à l’heure au rendez-vous.
Choisir de basculer en soi.
#matthiasetmaxime#xavier dolan#cinema#lgbt#clairemarin#rupture(s)#identité#montreal#quebec#critique#lgbtq#queer history
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Et si...
C’est quoi ce soleil, je n’ai pas tiré les rideaux hier soir ? ahhh c’est beaucoup trop lumineux et je lâche un grognement en tâtonnant à côté de moi, pas de mari, il a dû s’endormir sur le canapé encore une fois. Aucun bruit d’enfant, ils doivent encore dormir. Je cherche à tâtons mon téléphone tout en essayant d’ouvrir les yeux, mais impossible de trouver la table de chevet et mon téléphone. Je me redresse d’un coup, impossible !
Je me frotte les yeux tout en me disant que je dois être entrain de rêver, c’est le petit studio de mes vingt ans ! rien n’a changé, absolument rien, les meubles, les draps du lit, le bordel aussi... merde c’est quoi ce délire ? j’essaye de comprendre, mais il ne semble n’y avoir aucune logique, ça doit être un rêve, impossible autrement, mais tout semble tellement réel... Même certains détails que j’avais oublié et qui maintenant me saute aux yeux.
Comme les petits trous dans la housse de couette laissé par les crocs de la chienne de ma mère ou ce cadre horrible acheté chez Ikea qui ressemble à une pellicule et dans lequel j’ai mis des cartes postales des vus de Paris en noir et blanc. Ma veille télé cathodique grise et le lecteur dvd posé en équilibre sur le meuble. Le carrelage imitation marbre et les murs blancs. Ohhhh et le cadre de lit en métal avec ses arabesques, c’est vraiment chez moi, mais c’était il y a presque vingt ans !
Je me lève avec cette idée que tout ceux-ci ne peut être qu’un rêve, par réflexe j’attrape le pull extra large posé à côté du lit et l’enfile, car comme à mon habitude de l’époque je suis nue. Je touche tous les meubles et leur texture à l’air plus que réelle. Je n’y comprends vraiment rien et je me remets à chercher mon téléphone portable des yeux. Il est par terre a côté du lit, en charge, mon vieux Nokia 7210 gris/noir. Il est si petit que ça me fait sourire, rien à voir avec nos écrans tactiles.
L’heure apparaît en gros : 8h19. Ok et la date ? 9 décembre 2006 !!! impossible... vraiment impossible... mon cerveau refuse obstinément d’y croire. Je réfléchie un instant, qui pourrais- je contacter ? mon premier réflexe serait d’appeler Anna, ma meilleure amie, mais je vais la rencontrer qu’en 2009, Charlotte mon amie d’enfance ? non... on s’est disputé en 2005 et on ne se retrouvera que dans quelques années...
Ben mon meilleur ami ! on est forcément en contact. Je cherche un peu perdu dans le téléphone et les réflexes reviennent vite. Je lui envoie un premier sms un peu laborieux en tapotant sur les touches du clavier, sans vraiment savoir trop quoi lui écrire. Je commence prudemment avec un « je te dérange ? » et continue à réfléchir à ce que je vais pouvoir lui dire. Comment lui expliquer que je viens de vingt ans dans le futur, mais que mon corps n’a pas changé.
Il me répond tout simplement quelques instants après « je vais dodo qué y a ? » ah c’est vrai qu’à cette époque il travail de nuit, donc là il va se coucher... je réfléchie et fini par lui répondre « rien bonne nuit » et repose mon téléphone sur le lit. Un peu dépiter je regarde par la fenêtre et là tout me revient en mémoire.
Hier soir on a couché les enfants, passé la soirée sur Netflix, puis j’ai été fumé une clope à la fenêtre, et ensuite... ensuite... j’ai pensé à lui comme souvent le soir et j’ai vu cette superbe étoile filante, alors je n’ai pas résisté à l’envie de faire un souhait... le revoir... ne serait-ce qu’une fois, avoir la chance de croiser son sourire, juste une dernière fois... est-ce que ça signifie que c’est mon souhait ? je vais le revoir ?
***
Fébrile je reprends mon téléphone, regarde à nouveau la date, mais impossible de me souvenir, l’année correspond il me semble et je me souviens qu’il faisait froid... je fais défilé la liste de contact et mon cœur rate un battement, il est bien là, enregistré sous le nom de tarzan, mon cœur s’accélère. Je vérifie les messages, mais il n’y avait pas encore le système de conversation, je dois tous les faire défilé et j’arrive à son nom, le message ne contient qu’un simple « ok ».
Merde, je les vérifie tous un par un en essayant de comprendre la conversation, tout en allant voir les messages que j’ai moi-même envoyé. Mon dieu que c’est fastidieux ! je comprends qu’on a rendez-vous mais j’ignore la date, l’heure et le lieu, visiblement on a tout planifié autrement que par sms. Je continue à remonter le fil de nos conversations. Mais ça reste très simple, pourtant je n’ai pas souvenir qu’on s’appelait tant que ça, alors comment ?
Démunie je regarde autour de moi et vois mon vieux pc de gaming posé sur la petite table basse en verre. Oh !!! qu’est-ce que je l’ai aimé cet ordinateur et il a l’air comme neuf ! je l’ouvre et tente les adresses de réseaux sociaux, tel que Facebook, mais aucun ne fonctionne et finalement je me retrouve sur MSN. La liste de contact est assez courte mais chargée en émotion et les larmes commencent à affluer, surtout lorsque je reconnais instinctivement son pseudonyme au milieu des autres.
Il est là, juste là, bien présent dans ma vie. J’ouvre la conversation et commence à la faire défiler. Retraçant le fil de notre histoire, remontant encore et encore, avec une angoisse grandissante. Le premier message remonte à un mois... un mois le temps de notre relation... alors est ce que c’est la fin ? est-ce notre dernier rendez-vous ? Je retrouve finalement le lieu et l’heure de notre rendez-vous et mon cœur s’accélère.
Je ne me souviens plus de l’heure de notre dernier rencard, mais je me souviens très bien du lieu, la seule fois où on s’est retrouvé au métro Opéra, ça ne peut être qu’aujourd’hui la fin de tout. Furieuse j’explose « NON... NON, NON ! pourquoi me faire revenir pour ce moment ?! pourquoi ? pourquoi me refaire revivre le pire moment de ma vie ?! » je fonds en larme en répétant que ce n’est pas ce que je voulais... je voulais... je voulais... simplement le recroiser dans la rue, au détour d’une rue... avoir la chance de discuter et de prendre de ces nouvelles...
Que faire maintenant ? je dois y aller ? tout en sachant ce qu’il va se passer. Non c’est trop difficile, mais je ne peux pas ne pas y aller non plus. Merde putain ! ok ok ok restons calme. D’abord prendre une douche et se préparer. Et réfléchir. Réfléchir. Et si c’était l’occasion de tout changer ? de le garder, de nous accorder une deuxième chance ? mais je risque de tout perdre, mon mari... mes enfants...
Mon mari trouverait certainement quelqu’un d’autre, mais mes enfants... ils n’existeraient jamais, qui pourrait faire ça ? j’aime mes enfants, je les aime plus que ma vie, c’est ce que dises tous les parents non ? mais s’ils n’existent pas, alors comment pourrais-je faire en fonction d’eux ? mais comment ne pas y penser non plus ? j’ai l’impression que je suis entrain de devenir complètement folle.
Ces questions tournent et retournent dans ma tête pendant que je range le bordel sans nom qu’est mon studio, mais comment je faisais pour vivre comme ça ? l’heure du rendez-vous approche et je n’ai trouvé aucune solution. Je me regarde une dernière fois dans le miroir sans vraiment me reconnaître. Je fini par m’adresser à cet autre moi qu’est mon reflet « es-tu sur que c’est lui que tu veux ? est-ce que je dois tout faire pour le retenir ? c’est ce que tu veux ? ».
J’attends, espérant une réponse de sa part, mais bien sûr je n’en ai pas. Alors je prononce à haute voix son prénom et je vois son visage, mon visage, s’illuminer. Je me mets à rire face à ce reflet qui est moi sans l’être. Maintenant je sais ce que j’ai à faire.
***
Il est là face à moi et je me précipite vers lui sans trop réfléchir. Ses lèvres cherchent les miennes comme un réflexe. Je peux enfin sentir ses mains sur mon corps, entendre sa voix grave et je me blottie dans ses bras. A cet instant j’oublie tout. Tout ce qui a été, tout ce qui ne sera pas. Plus rien n’a d’importance que cette impression d’être là où j’aurai toujours dû être, d’être enfin complète, si c’est un rêve ne me réveillez jamais.
Perdue dans cette béatitude, j’en oublie la fin inéluctable qui nous attend, jusqu’à cet instant. Nous y sommes, de retour dans le métro, avec cette envie que ce moment dure une seconde d’éternité tandis qu’il me dévore outrageusement. Mais je sais qu’il va prononcer les mots de la fin, je le vois dans ces yeux.
A l’époque je n’ai pas entendu ces mots, je m’y suis refusée, je n’entendais que les battements à tout rompre de mon cœur qui résonnaient à mes tempes. Je luttais contre ce ras de marré de larmes jusqu’à ce que ce soit trop dure. J’étais alors partie, sans me retourner, pas qu’il me voit dans cet état. Une fois qu’elles avaient commencé à couler le long de mes joues, rien ne put les arrêter et ce jour et nuit, pendant des semaines...
Cette fois-ci j’écoute attentivement tout ce qu’il a à me dire et je l’observe. Je vois que ces yeux aussi sont humides, sa voix est tremblante et je me rends compte à quel point c’est dur pour lui, peut-être même plus que pour moi. Alors je laisse ces larmes rouler sur mes joues, sans cesser de le regarder, mais je ne pleure pas vraiment, au contraire je ris tout en l’observant et lui murmure « non, non, non, pas cette fois... trouve une autre solution... ».
« Reste avec moi, reste avec moi, reste... » je m’entends prononcer cette litanie comme un mantra, tandis que mes yeux tentent de s’ouvrir. Je me réveille avec les rayons du soleil qui viennent caresser mon visage et me redresse aussi tôt. « je ne reconnais pas cette chambre » est ma première pensée et pendant que j’essaye de me rappeler, un flot de souvenir se déverse en moi. J’hésite un instant et me retourne vers celui que j’appelle à présent mon mari pour l’embrasser.
#literature#writers#nouvelles#a la recherche du temps perdu#sience fiction#les amours imaginaires#amourinconditionnel
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Abribus augmenté
Marc Aurel est un designer de mobilier urbain français. En 2012 la RATP lui offre l’opportunité de réaliser la recherche de solutions pour l’aménagement des espaces de transport du futur. Il réalisera un abribus multifonction facilitant considérablement la vie des voyageurs mais pas que car il veut aussi qu’il soit utile pour les piétons.
La station expérimental Osmose mets en avant le dialogue avec son environnement. Et Marc Aurel n’y est pas aller de main morte, car l’abribus accueille un multitude de service très pratique. On commence avec des fonctionnalités qui sont très communes de nos jours dans les lieux publics tels que le wifi gratuit, des prises pour recharger son smartphone, un kiosque style Selecta ou encore une bibliothèque libre service. Mais ce qui suit reste le plus intéressant car il y intègre des miroirs, deux écrans tactiles interactifs qui proposeront plusieurs services, quelques vélos électriques, un relais de colis et par rapport au confort il y a aussi pensé car les baies vitrées sont chauffantes et se fonce en fonction du soleil. Les lumières LED s’intensifie suivant la distance de la personne. Il tenait vraiment à mettre en relation l’utilisateur et l’abribus.
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