#système D la revue des bricoleurs
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Couvertures de Bricolo, la revue du bricoleur, inspirée de Système D, la revue des bricoleurs. Illustrations d’après Al. G.
Avec une scie, un marteau et un tournevis, les bricoleurs du possible déplacent des montagnes. Ils vous fabriquent un téléphone avec une ficelle et deux pots de yaourt. Pour eux, de toute façon, la fin importe moins que le moyen.
Il y a quelques années, j'ai trouvé dans une brocante des numéros de Système D, la revue des bricoleurs. Les illustrations de couverture, pétantes de couleurs, avec leur dessin un peu bancal si expressif, m'émerveillèrent. C'étaient des vieux numéros qui dataient des années 50. Le papier extérieur, légèrement glacé et imprimé en quadrichromie, contrastait agréablement avec l'intérieur, imprimé à l'économie sur du papier journal. Ils sentaient bon la graisse et la sciure des vieux ateliers, et chaque numéro avait été soigneusement annoté au crayon bleu.
J'ai été immédiatement saisi par la magie du système D. Les articles publiés par la revue étaient passionnants, traitant de réalisations extraordinaires comme de trucs à deux sous qui dépannent dans la vie de tout les jours, traitant de mécanique comme de couture, de maçonnerie ou de jardinage, et surtout, ils étaient empreints d'une poésie telle que je me plaisais à imaginer qu'elle fut voulue par leurs auteurs.
La poésie du bricolage, la geste épique des bricoleurs brandissant leurs vieilles chignoles, celle des rois de la débrouille, papys collectionneurs de belles ferrailles ramassant les clous rouillés sur les trottoirs.
Les belles couvertures étaient dues aux pinceaux de Mme ou Mr Al. G.,dont je ne sais rien si ce n'est son grand talent. Il y a également Mr Raymond Schalit qui fut directeur de la revue dans les années 50 et 60 et correcteur passionné de milliers d'articles extraordinaires envoyés par des bricoleurs inspirés.
#francoischetcuti.tumblr.com#illustration françois chetcuti#système D la revue des bricoleurs#camping#bricolage
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Magazine, séries, apéros collapso.. l'effondrement, phénomène de l'été ?
Et si la fin de notre civilisation était proche ? Et si l'exploitation outrancière des ressources, les énergies fossiles, les dérives du système financier, l'explosion démographique conduisaient à un chaos généralisé, dès 2030 ? Et si nous devions inventer de nouvelles façons de vivre basées sur la décroissance, l'entraide, la résilience ? Cette thèse de "l'effondrement" n'est pas tout à fait nouvelle mais rencontre un succès croissant. En France, c'est surtout l'ouvrage Comment tout peut s’effondrer de Pablo Servigne et Raphaël Stevens, publié en 2015 et vendu à plus de 70 000 exemplaires qui a popularisé le terme, ainsi que celui de "collapsologie", la "science" de l'effondrement. Depuis, ces mots sont entrés dans le langage courant. Et beaucoup, sans être aussi catastrophistes que les collapsologues, s'interrogent sur les dérives du système et les façons de le réinventer. Livres, séries, apéros.... Les actus de la "collapso" sont légion. Avant les vacances, We Demain vous a concocté un programme de révision !
Un magazine 100 % effondrement
Pablo Servigne, en compagnie de l’éditeur Yvan Saint-Jours, lance un mook (magazine-livre) sur la collapsologie, baptisé Yggdrasil en référence à "l’Arbre-Monde" dans la mythologie nordique. Ce trimestriel, dont le premier numéro est sorti en kiosque le 26 juin, s’intéresse "aux effondrements possibles de notre civilisation, à la résilience et au renouveau", annoncent les auteurs dans un communiqué.
"C’est le dernier magazine avant la fin du monde", ironise Pablo Servigne.
La voici, la voilà, la couverture du n°1 d'#Yggdrasil ! Quoi de plus normal que d'y voir trôner un frêne majestueux ? Un grand merci à Jacky Husson pour son merveilleux trait de crayon et à Elypss pour la direction artistique. #effondrement #resilience #collapso pic.twitter.com/CoNcVhs4Il
— Yggdrasil (@YggdrasilMag) 20 mai 2019
Un projet qui touche une communauté engagée : avec 167 000 euros récoltés, auprès de 3 000 contributeurs l'objectif de la campagne de financement participatif a été explosé. Cette somme a permis de tirer le numéro 1, entièrement sur papier recyclé, à plus de 50 000 exemplaires. Dans ce numéro de 140 pages sans publicité, les lecteurs pourront découvrir un petit manuel de désobéissance civile, comment gérer son stress face au risque d'effondrement ou encore un article sur les Low-tech et l’eau de pluie, écrit par le Youtubeur-bricoleur Barnabé Chaillot, dont nous vous parlions dans cet article.
"Parce que nous ne croyons pas en la croissance infinie, nous avons conçu Yggdrasil comme un organisme vivant. Il naît aujourd’hui, croît, puis meurt en 2022 après 12 numéros", précise le directeur de la publication, Yvan Saint-Jours.
Un magazine éphémère donc, en kiosque à chaque changement de saison au prix de 12 euros. Les fondateurs organisent également plusieurs événements, dont le lancement du magazine le 6 juillet à la Fondation Good Planet, à Paris.
Une bibliothèque collapso
À la rentrée (le 10 septembre) paraît Face à l’effondrement, si j’étais Maire ? de l'ex-policier Alexandre Boisson et Yves Michel. Dans cet ouvrage, les auteurs cherchent à alerter les élus et mettent en avant des actions exemplaires déjà mises en place à l'échelle locale. D'autres livres, nombreux, ont été consacrés à la question ces derniers mois, dont le troisième opus de Pablo Servigne, co-écrit avec Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle, Une autre fin du monde est possible, à l'automne 2018, proposant là encore des solutions pour se préparer à l'effondrement. Et si vous cherchez d'autres lectures, le site spécialisé Effondrement et Renaissance partage ici sa "bibliothèque idéale".
Une série post-effondrement
Nous vous parlions récemment de la web-série documentaire de France Tv Slash "Survivre", qui dressait le portrait de survivalistes français. En novembre, c’est Canal+ qui lancera une nouvelle série de 8 épisodes d’une quinzaine de minutes, au nom explicite : L’Effondrement.
L’épisode 1, "La Station-Service", avec Philippe Rebbot, plonge le téléspectateur dans le chaos, seulement 6 jours après l’effondrement : la nourriture devient la denrée la plus convoitée, les habitants s’entretuent pour de l’essence, l’argent n’a plus aucune valeur… Ce premier volet a remporté le Grand Prix des Deauville Green Awards 2019 dans la catégorie Transition énergétique. Les épisodes filmés en plan-séquence seront accompagnés d’un making of proposant là encore des solutions aux citoyens. Produite par le label Création Décalée, à l’origine de la série audio à succès Calls , la série laisse place aux jeunes talents. Les auteurs et réalisateurs ont tous entre 28 et 30 ans. Leur objectif : faire la série audiovisuelle au plus faible bilan carbone, qui sera d’ailleurs rendu public. Et si vous ne l’avez pas encore vu, Clément Montfort diffuse depuis septembre 2017 la web-série documentaire Next dans laquelle il interview notamment Cyril Dion, Pablo Servigne, Yves Cochet ou plus dernièrement Arthur Keller.
À lire aussi, la Tribune de Clément Montfort : Pour les médias, "le sujet de l'effondrement écologique est tabou"
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Des apéros fin du monde
Le réalisateur a d’ailleurs organisé le 5 juin un "Apéro Collapso", au parc de La Villette à Paris. Ce genre d’événement se répand, parfois relayé par des pages Facebook comme Transition 2030, ou La collapso heureuse. Un apéro collapso a par exemple eu lieu à Mulhouse le 23 mai, à Brest le 7 juin en présence d’Yves Cochet… Un autre aura lieu à Grenoble le 28 juin ou encore le 29 à Violaines, près de Lille. La fin du monde aura-t-elle lieu en 2030 ? Rien n'est moins sûr. Mais les raisons ne manque pas de s'inquiéter et de refaire le monde autour d'un (petit) verre.
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Cireuse de parquet fabrication Système D, d’après Al. G.
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Une ponceuse de plancher avec un moteur de machine à laver, d’après un article de la revue Système D.
La machine se compose d'un bâti muni de deux longs brancards sur lequel est fixé le moteur. Celui-ci entraîne, au moyen d'une courroie trapézoïdale, un cylindre entouré d'une bande abrasive. En poussant le bâti à la façon d'une brouette dont le cylindre remplace la roue, on effectue des passes très efficaces sur le plancher à poncer. Il nous faut préciser que pour le bon fonctionnement de la machine le moteur ne doit pas être d'un modèle ancien et par conséquent lourd, ce qui chargerait trop le cylindre en risquant de le caler. Au contraire, un moteur léger démarrant le cylindre en l'air l'entraîne à 1000 t/mn environ, vitesse très suffisante pour ne pas caler en fonctionnement.
CONSTRUCTION DU CYLINDRE: Les bandes abrasives sont choisies en chutes de 20 cm de largeur. Le cylindre est obtenu en tournant un bloc de hêtre de 25 cm de longueur qui peut fournir un diamètre de 10 cm, on réservera à chaque extrémité du cylindre un épaulement de 8 cm de diamètre, 15 mm de largeur sur lequel on rapportera et fixera par vis une bague en fer plat roulé de 8 cm de diamètre intérieur. Dans le cylindre brut ainsi obtenu on creuse une rainure légèrement oblique de 5 mm de largeur, 30 mm de profondeur. Cette rainure reçoit les deux extrémités de la bande abrasive que l'on coince par une cale métallique A façonnée dans une bande de fer plat 30 X 3. Cette cale qui porte un cran à ses extrémités et qui est légèrement amincie sur sa plus grande longueur descend dans la rainure, coince l'abrasif et se trouve immobilisée par les bagues rapportées qui s'appuient sur les crans. Avant de fixer l'abrasif, on colle sur le cylindre une bande mince de caoutchouc mousse de mêmes dimensions que la feuille de papier de verre. Une poulie à gorge pour courroie trapézoïdale est fixée par trois vis à bois sur l'une des joues du cylindre. Son diamètre doit permettre de démonter facilement la bague rapportée qui est en contact avec elle. Un axe en acier de 15 mm de diamètre est enfoncé à force dans un canal central percé dans le cylindre de bois. Il tourne entre deux roulements à billes encastrés à demeure dans le bâti.
LE BATI DE LA PONCEUSE: Le bâti est constitué par deux brancards en chêne de 1 m 10 de longueur, 30 X 50 mm de section à l'extrémité traversée par l'axe du cylindre 30 X 30 mm de section aux poignées.Trois traverses en chêne réunissent les brancards : T1 et T2 de 25 X 100 X 30 mm fixées entre les brancards par huit fortes vis, T3 de 40 X 40 x 3O mm fixées sous les brancards à un endroit ne gênant pas le mouvement de la courroie trapézoïdale.Le moteur électrique est fixé par tire-fond sur T1 et T2, sa poulie dans l'alignement de celle du cylindre ponceur. Une courroie en toile caoutchoutée de Mobylette est tendue entre les deux poulies. Un interrupteur de courant est vissé en un point quelconque de la traverse T2.
UTILISATION DE LA PONCEUSE: La ponceuse est posée à plat sur le plancher. Elle repose sur la traverse T3 et le bout des poignées. Le cylindre est en l'air, ce qui permet de lancer le moteur électrique. Lorsque la vitesse de rotation de régime est atteinte, on soulève les deux brancards et on pousse en avant la machine comme une brouette. Le moteur entraîne rapidement le cylindre qu'il suffit alors de guider pour rendre le plancher plan et lisse.
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Un bateau propulsé par un œuf, d’après un article de la revue Système D.
CONSTRUCTION DE LA COQUE: On découpe dans une planchette de bois de 2cm d'épaisseur les éléments A et B de la coque, en prenant soin que leurs contours extérieurs soient parfaitement identiques (fig. 1). L'élément A est évidé en son centre à l'aide d'un ciseau à bois, ou mieux si on en possède une, à l'aide d'un scie à chantourner. On perce également à l'avant de la coque un trou de diamètre 16 mm. L'élément B reçoit deux petite planchettes de 0,5 cm d'épaisseur C collées latéralement. On assemble les deux parties de la coque et on ponce soigneusement la jonction des pièces. La partie évidée de la pièce A se trouve au dessus, elle servira de logement à la lampe à alcool qui chauffe la chaudière. Ce logement est couvert par un habitacle découpé dans une tôle mince de fer blanc ou d'aluminium selon le patron de la figure 2. Les parois et la toiture de l'habitacle sont assemblés par crochets, l'ensemble est fixé a la coque par quatre petits clous.
SUPPORT DE CHAUDIÈRE ET CHAUDIÈRE: Une coquille d’œuf vide sert de chaudière au bateau. Elle est placée au-dessus du pont et repose sur un berceau constitué par deux supports de fil de fer 10/10 mis en forme au rond de la coquille, puis piqués dans les trous préparés pour les recevoir sur les parois latérales de l'habitacle. Pour préparer la chaudière, on prend un œuf et on perce dans sa coquille deux trous en R et en S (fig. 3). S est un trou d'aiguille, R un trou de 3 mm de diamètre environ. En soufflant dans le trou S, on arrive à chasser le blanc et le jaune que l'on recueille dans un bol, car ils peuvent être utilisés dans une omelette. La coquille étant ainsi vidée, on y verse jusqu'à la moitié de l'eau en chassant par le trou R le liquide dont on s'est rempli la bouche, puis on bouche le trou avec de la cire à cacheter. La coquille ainsi modifiée est placée sur le berceau, le trou S face à l'arrière de la coque.
LAMPE DE CHAUFFAGE: La lampe à alcool de chauffage T est confectionnée à l'aide d'un tube pharmaceutique de 24 mm de diamètre sectionné à environ 30 mm du fond, pour donner un godet que l'on bourre de coton ou encore d'une mèche ronde ayant 25 mm de diamètre. On imbibe le coton d'alcool à brûler et on place la lampe à l'intérieur de la coque, sous la coquille d’œuf.
HABILLAGE DE LA COQUE: Après ponçage de finition, la coque reçoit un certain nombre d'accessoires qui l'habillent en quelque sorte. Le gouvernail est taillé dans une planchette de 0,5 cm et fixé à l'arrière de la coque par deux clous cavaliers. On pointe suffisamment les cavaliers pour maintenir le gouvernail, mais pas trop afin de pouvoir modifier son orientation à volonté. La cheminée, constituée par un manchon de tuyauterie en cuivre de 16 mm de diamètre, est coincée en force dans l'ouverture circulaire de la toiture. La manche à air, constituée par un coude en cuivre de 16 mm de diamètre, est collée dans la cavité prévue à cet usage à l'avant de la coque. On peut éventuellement peindre les différents éléments du bateau avant de les assembler.
FONCTIONNEMENT: La lampe, une fois allumée, chauffe l'eau de la coquille d’œuf. Dès que l’ébullition se produit, un jet de vapeur s'échappe par l'orifice S ce qui donne naissance à un effet de réaction qui fait avancer le bateau. La propulsion dure tant qu'il y a de l'alcool dans la lampe ou de l'eau dans la chaudière, on peut régler le gouvernail de façon à ce que le bateau navigue en cercle. Une fois que la chaudière est allumée, prendre soin de ne pas se brûler au contact des pièces en métal.
#francoischetcuti.tumblr.com#illustration françois chetcuti#système D la revue des bricoleurs#bateau
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Rocking chair improvisé, d’après une photo extraite de Système D, la revue des bricoleurs.
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Avec ces douze technologies, vivez en totale autonomie
Poêle de masse, chauffage solaire, phytoépuration... Avec ces douze low-tech autoconstructibles, vous aurez un habitat autonome et réduirez par quatre votre impact environnemental ! Découvrez-les à l'occasion de l'exposition "En quête d'un habitat durable", organisée par le Low-Tech Lab, à Paris jusqu'au 28 octobre.
Autoproduire son énergie, son eau potable, sa nourriture… Et en plus fabriquer toutes les machines nécessaires vous-même et pour pas cher ! C’est ce que propose le Low-Tech Lab. Un projet associatif français qui cherche à faire connaitre les "low tech", des technologies accessibles à tous aussi bien techniquement qu'économiquement. Et qui donnent la part belle aux matériaux de récupération... Pendant un an, le Low-Tech Lab a réalisé un tour de France pour aller à la rencontre de bricoleurs qui ont imaginé des solutions écologiques pour leurs besoins du quotidien. Ils ont réuni 12 technologies open source dans l’exposition "En quête d’un habitat durable", jusqu'au 28 octobre à Paris. "Tous les tutoriels sont en ligne, avec une notice pas à pas. Le niveau de difficulté est indiqué", précise Camille Duband du Low-Tech Lab. Selon eux, ces 12 inventions réunies permettent de réduire par quatre l’impact environnemental de l’habitat ! L’objectif est ensuite, au début de l’année 2019, d’installer ces low-tech dans une tiny house afin de les tester au quotidien et de les optimiser pendant quatre mois. Ensuite, cette tiny house sera disponible à la location.
Dans la cuisine
Le biodigesteur : Construit à partir d’un bidon, le biodigesteur permet de produire son gaz naturel, qui peut alimenter une cuisinière traditionnelle, à partir de ses déchets organiques. Bonus : le biodigesteur produit également du fertilisant !
"Pour cette technologie, il y a une petite attention à avoir quant à l’étanchéité. Il faut régulièrement le nourrir. C’est un système un peu plus complexe que les autres, mais le fonctionnement n’est pas compliqué non plus", précise Camille Duband du Low-Tech lab.
La lactofermentation : Cette technique de conservation utilise des bactéries et permet de garder ses légumes pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. En plus, les légumes lactofermentés contiennent autant, voire plus de vitamines que les légumes crus !
La culture de spiruline : Cette micro-algue, riche en protéines, en vitamines et en fer, se vend cher dans le commerce. Pourtant, elle est plutôt simple à cultiver ! Son rendement est très élevé : sur un même espace, la spiruline produit cent fois plus de protéines qu’un élevage bovin. Et, tandis qu’environ 13 500 litres d’eau sont nécessaires pour produire 1 kg de viande bovine, seuls 2 500 litres suffisent à la micro-algue.
Le bokashi : Il s’agit d’une méthode de compostage japonaise, très simple à réaliser, et qui ne nécessite pas beaucoup d’espace. "Un bokashi, c’est deux pots l’un dans l’autre avec un robinet, donc ça c’est vraiment accessible à tous", ajoute Camille. Il peut tout à fait être adopté dans un appartement en ville : il est fermé, ne sent pas et le processus étant rapide le bac peut être de petite taille. Ce système vous permet d’avoir un jus très nutritif pour les plantes et un compost riche en minéraux.
La salle de bain
La douche à recyclage : Ce système permet de filtrer et de réutiliser instantanément l’eau de la douche. Résultat : des douches chaudes illimitées pour une faible consommation d’eau ! En plus, il n’est vraiment pas couteux : "La seule chose que nous avons acheté neuf pour cette douche, c’est le bois, les filtres et le bac de douche. Le reste, c’est de la récup’, dans les bennes ou sur Le Bon Coin. En tout, on en a eu pour une cinquantaine d’euros. Mais il est tout à fait possible de garder sa douche et d’installer le système dessus", raconte Camille.
Le chauffe-eau solaire : Pour chauffer l’eau, vous n’aurez plus besoin d’électricité mais uniquement du soleil. L’énergie du soleil est captée grâce à un panneau thermique, fabriqué à partir d’anciens tuyaux de réfrigérateurs usagés reliés à un ballon et une pompe. La puissance du panneau thermique est importante : pour un couple, 90 % des besoins en eau chaude à l’année peuvent être couverts par seulement 3 ou 4 m2 de panneaux !
Les toilettes sèches : Les toilettes sèches permettent de faire des économies d’eau assez importantes, sachant qu’en moyenne, ce sont 9 litres d’eau (potable) qui sont évacués à chaque chasse ! De plus, c’est un moyen de transformer les excréments humains en une ressource, et non en déchet, en les compostant.
La phytoépuration : Il s’agit de la solution d’assainissement de l’eau la plus écologique. En effet, les eaux grises sont filtrées grâce à des végétaux, notamment par des roseaux, et du substrat. Contrairement à d’autres systèmes d’assainissement comme les fosses septiques ou les stations d’épuration, la phytoépuration ne demande aucun entretien complexe et est entièrement autonome énergétiquement.
L’énergie
L’Éolienne Piggott : Cette petite éolienne est placée en haut d’un mât pour prendre le plus de vent possible. Elle peut être autoconstruite à 100 %. Elle répondra à de faibles besoins en électricité comme l’éclairage LED ou le chargement d’un ordinateur portable. Il s’agit d’une solution idéale pour les zones hors-réseau afin d'atteindre l’autonomie énergétique.
Le Poelito : Ce poêle de masse peut chauffer pendant 12 à 24 heures avec seulement 2 heures de feu ! Ce qui permet de chauffer son intérieur avec une faible quantité de bois. C’est grâce à sa masse que la chaleur peut être stockée. Généralement, les poêles à masse, ou à accumulation, font partir intégrante de la structure de la maison. Contrairement au Poelito qui est mobile.
Le chauffage solaire : Avec ce système de chauffage passif, il est facilement possible de gagner 7 degrés dans sa maison. Il s’agit d’un grand panneau d’ardoise entre deux plaques transparentes. Ce panneau concentre la chaleur du soleil. En hiver, l’air froid est capté en bas du panneau puis restitué en haut, chaud.
Le vélo générateur : Plutôt que d’aller à la salle de sport, pédalez chez vous sur ce petit vélo DIY et transformez vos efforts en électricité ! Il faudra tout de même être plutôt sportif pour alimenter son logement : en pédalant 3 jours vous aurez accumulé l’équivalent d'1h30 de cuisson, 5 jours pour un jour de lumière et 66 jours pour un jour de chauffage…
Infos pratiques : Découvrez l’exposition "En quête d’un Habitat durable" du 6 au 28 octobre dans la serre du Parc André Citroën à Paris. Gratuit. N.B : Le mois d’octobre étant jusqu’à maintenant très ensoleillé, il fait très chaud sous la serre. Dommage que le Low-Tech Lab n’ai pas construit un climatiseur solaire pour rafraichir la pièce.
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