#sunshine du phare
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Longines Global Champions Tour of Miami Beach 2018 Roger-Yves Bost& Sunshine du Phare ©GCL/Stefano Grasso;source: Global Champions League on Facebook
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On se rend sur Spotify pour écouter la playlist
Sophie Laforest
Pour déjouer l’ennui - Pierre Lapointe
J’ai choisi cette chanson pour sa simplicité, son efficacité, son minimalisme. Sa structure incarne un pan de mon année : un retour à l’essentiel, vivre avec peu, trouver la beauté dans les petites choses et ralentir. La candeur qui se dégage des paroles du premier couplet me parle. Car un autre pan de mon année c’est aussi ça : les doutes, les larmes, la consternation et un grand besoin de réconfort. Une belle chanson-symbole, une douce chanson-berceuse 🧡
Hâte de découvrir et surtout d’écouter vos choix! Bonne année 2020 à tous et à toutes! Amour et chaleur 🙌
Guylaine Dussault
Overturn - Alexandra Stréliski
Une chanson qui me permet de me reconnecter, m’ancrer. J’ai l’impression que le temps s’arrête quand je l’écoute, pis ça, ben ça fait du bien!
Judith Paré
Cinnamon Girl - Lana Del Rey
Tout de son nouvel album me parle.
Ibrahim Ozhan
Barefoot in the park - James Blake (feat. Rosalia)
Cette année mon morceau choisi sera un morceau du dernier album de James Blake. Sorti le 18 janvier 2019, jour de mon anniversaire pendant mon séjour en Italie. Réveil avec vue sur le lac Como avec une écoute attentive de l’album en entier. Après la première écoute De suite j’étais complètement subjugué et in love avec le 5ème morceau de l’album. Barefoot in the park. En featuring avec Rosalia. Les voix s’emmêlent, se complètent. Superbe harmonie.
4 mois plus tard je vois james blake en live à Londres lors d’un festival. Présentation de l’album.
Quelques semaines après, Barcelone. Primavera Sound. Rosalia et james Blake jouent le même soir à quelques heures d’intervalle. Rosalia est en tête d’affiche et invite James Blake sur scène et ensemble ils interprètent le morceau que j’écoute en boucle depuis des mois. Le même soir james Blake joue sur une autre scène pendant le même festival... il présente à nouveau l’album et d’anciens classiques. excellente soirée!
Et pour terminer j’ai décidé de retourner voir james Blake au montreux jazz festival en suisse dans des conditions complètement différentes. Petite salle à taille humaine. Avec une acoustique exceptionnelle. 2h15 de live au 1er rang.
2019: mon année avec james Blake. ..
Geneviève Fortier
House in LA - JUNGLE
TOUS les titres de l'album "Forever" de Jungle figurent parmi mes chansons les plus écoutées en 2019, selon mon compte Spotify. J'ai choisi la chanson House in LA parce que c'est ma chanson préférée de l'album, mais aussi, parce qu'elle me rappelle une particulièrement belle soirée en début de relation avec mon amoureuse.
Pascal Asselin
Doin' Time - Lana Del Rey
Voilà ma chanson pour cette année. Elle m'a accompagnée sur la route depuis sa sortie, puisque j’ai roulé bcp l'été dernier. Elle symbolise pour moi la joie, la légèreté et les vacances.
Emilia Kudaba
La Nina Del Volcan (Polocorp Remix) - YoSoyMatt, Polocorp
Aucune raison mentionnée
Alex Deschênes
Gengis - Polo & Pan
J’avais tellement de chansons que j’avais envie de soumettre, des tristes, des nostalgiques, des funkys. Simplement parce que j’ai décidé de m’écouter cette année. De faire les choses différemment et de ne jamais me perdre dans ce que je fais. Cette chanson me dit que oui, je m’écoute, je suis bien et je m’aime, merci 2019.
Sarah Latulippe
Bien réel - PETER PETER
Parce que je n’ai découvert Peter Peter qu’en début de cette année 2019 (il était temps)
Parce que c’est le premier vinyle neuf que je me suis acheté.
Parce qu’il m’a suivi dans tous les moments intense de l’année. Les beaux comme les moins beaux.
Chaque fois, il m’a fait réaliser que mes émotions du moment sont vraies et qu’elles ont le droit d’exister. Je les ai donc écoutées, accueillies et acceptées.
Je souris à chaque écoute maintenant parce que ça me rappelle que la vie est en mouvement. La tristesse ne dure pas, le bonheur non plus : alors VIVONS, simplement.
J’adore l’ambiance de la chanson, le piano intense par moment, sa voix douce…
Merci Peter Peter.
Katia Couture
bad guy - Billie Eillish
J’aime son rythme.
Geneviève Dussault
Je m’en permet deux. Exceptionnellement. Deux émotions. Deux univers
Néfertiti - FOUKI
Au début de ce projet en 2011, la musique était au coeur de ma vie. C’était une amie, une complice. Ce qui se passait entre elle et moi était spéciale. Il y a fait une chanson pour accueillir chaque émotion.
La maternité à transformé ça. Pas effacer, mais transformé.
Mes moments de rencontres avec la musique ne sont plus autant individuels. Ils sont familiaux. Maintenant, on vit plus souvent qu’autrement la musique ENSEMBLE.
Le nombre de moments magiques partagés ensemble, tant avec mon fils qu’avec les ados. La musique de Fouki fut rassembleuse. Porteuse de liberté à danser avec notre coeur, le sourire dans les yeux, le son dans l’piton.
Une partie de moi s’ennuie de mes moments d’ivresse musicale et de connexion profonde avec la musique, et l’autre est comblée de voir la musique enrichir ma vie de famille. Danser ensemble. Chanter. Écouter la même chanson trop de fois. Rire.
Patrick Watson (Waves)
Premier spectacle auquel j’ai assisté depuis la naissance de Gaël qui a failli changé ma chanson de l’année. Moment fort et phare de mon année. Spectacle marquant dans mon parcours de vie. J’ai vu Pat en show au moins vingt fois et ces spectacles m’élèvent et me font toujours voyager. Cette fois, ce fut un voyage intérieur assez intense. J’ai eu les larmes aux yeux le ¾ du spectacle. Pleins d’émotions m’habitaient et je les accueillaient TOUTES. Show parfait pour clore l’année, la décennie.
I stood there still As a wave came and washed on by I watched as change came To change me before it said goodbye It broke my body As it crashed into my sleeping mind I tossed I turned as I learned to let it wash on by Just got to take your time I'll see you on the other side
Yves Lefrançois
Deux choix cette année:
L’Amérique pleure - Les Cowboys Fringuants
J’adore aussi le dernier des Cowboys fringants. J’en retiens surtout la toune l’Amérique pleure qui dégage une belle tristesse parfaitement de mise en cette période de morosité politique bien manipulée par des élites aveugles et sans cœur.
Shallow bay - I.Q.
Salut La belle, je n’ai pas encore eu le temps de t’écrire un petit texte mais voici mes 2 incontournables pour 2019. Shallow bay du groupe progressif I.Q. L’album Résistance est un chef-d’œuvre du genre.
Éric Pilote
Voici donc mon choix (je triche cette année, j'en ai 2😉):
Goin' Back - Beck & Jakob Dylan :
Une trouvaille inattendue en écoutant la trame sonore de ce documentaire (Echo in the Canyon). Il s'agit d'une reprise d'une toune de The Byrds de 1968 par deux artistes que j'affectionne particulièrement. Je vous conseille ce documentaire (disponible sur Netflix) particulièrement si vous aimez la musique rock des années 1960 et si vous voulez en savoir plus sur le quartier Laurel Canyon en banlieue de Los Angeles d'où est sorti un paquet des meilleurs albums de cette époque. La trame sonore est pas pire aussi!
Hello Sunshine - Bruce Springsteen
Une année plus tranquille en 2019 qui a permis d'en profiter un peu plus et un peu mieux, sans trop avoir de stress. Donc, plus de temps pour la réflexion en écoutant ce nouvel album de chansons originales, depuis un bout de temps, par l'un de mes chanteurs préférés. J'aurais pu en mettre plusieurs, mais celle-ci me parle plus en raison de ce que j'ai vécu ces dernières années. Le Boss est encore et toujours Le Boss!
Martine Goulet
Woman - Karen O & Danger Mouse
Après avoir hésité pendant un bon moment entre de la musique mélancolique ou plus énergique, me demandant dans quel mood je voulait quitter 2019, j’ai finalement choisi Woman de Karen O et Danger Mouse. Parce que c’est beau la solidarité féminine. Parce qu’elle a vibré fort cette année, partout et ça me touchait tellement à chaque fois. Des témoignages, des remises de prix, des hommages, de la mobilisation. C’est beau.
Fabien Husslein
"Lil' white sister" - FRUSTRATION
Car dans les moments difficiles, je me réfugie dans la musique et j'écoute des groupes comme Joy Division, moi ça me redonne immédiatement force et motivation, oui c'est paradoxal. Ce morceau de Frustration, groupe très proche musicalement de JD, est sorti au moment où j'ai commencé un nouveau job, c'était assez difficile comme tout nouveau commencement, mais ça m'a aidé à passer le cap.
Julien Cyr
Seventeen - Sharon Van Etten
C'est clairement une année ou les femmes on remplit ma vie!
Guillaume Fafard
Coyote - Dope Lemon
Déjà un an?!? L’année est passée aussi vite que la musique de Dope est mélodieuse. Année de voyages, la musique coulait à flow dans mes oreilles dans l’avion entre Montréal et Porto où dans le train entre Amsterdam et Leiden à la recherche d’inspiration!
On va où en 2020? Peut-être que je devrais dire on écoute qui en 2020!
Benjamin Robinson
Ça va - Émilie Bilodeau
Merci à Éloi de me faire découvrir une si belle poésie.
Gros Love mon grand!
Carine Côté-Germain
Parapluie - Daniel Bélanger
Le moment phare de mon année 2019 c’est notre beau long road trip en famille dans notre nouveau campeur. Un projet qu’on chérissait depuis un bout de temps déjà et qui s’est concrétisé en beau voyage inoubliable. Alors qu’on roulait sur les belles routes du Québec, les filles écoutaient leur musique de passe-partout en arrière et nous on se mettait de la musique nostalgique comme si on était un jeune couple sans responsabilité le temps d’un instant. Cette toune a aussi été la chanson demandée par ma fille avant le dodo. Une chanson qu’on aime chanter en famille à capella avec des belles fausses notes.❤️
Corinne Barat
What the fuck - The boxer rebellion
Juste pour le trip du refrain, crier What the fuck à tue-tête, crier What the fuck? à mon incompréhension face à ce monde en décrépitude... (Même si ça n'a rien à voir avec les vraies paroles de la toune). Voilà!!
Joyeuses fête à tous!
Karina Tardif
Ta fille - Stéphanie Boulay
Parce qu’à chaque fois que je l’écoute (et que je la chante) j’ai l’impression de parler à ma mère, qui est décédée en 2018. Une chanson qui parle des vrais choses, les belles comme les laides et qui me donne beaucoup de réconfort à chaque fois.
Éric Wagner
The loudest voice - Stu Larsen
Dans la continuité de l’année dernière, Stu Larsen est revenu me hanter avec sa dernière pièce, The loudest voice. Cette pièce, simple mais accrocheuse, veut montrer qu’il est possible de vivre de façon simple et tranquille et être bien. Pas besoin de crier et de se pavaner. Cet Australien, sans domicile fixe, semble comblé par la simplicité de la vie de nomade qu’il mène au gré du vent et de ses rencontres. Une belle leçon en cette période d’orgie de consommation qu’est le temps des fêtes…
Marie-Ève Lafortune
Old Statues - Other Lives
Pour sa mélodie, que je trouve belle et qui me fait du bien. J'ai retrouvé cette chanson au début de cette année, après l'avoir entendue pour la première fois 5 ans plus tôt. Je me suis tout de suite souvenu à quel point je l'avais aimée. La personne qui me l'avait fait découvrir est aujourd'hui ma blonde et cette chanson est devenue pour moi un symbole de notre relation.
Danielle Hébert-Boutin
Miracle - Bears of Legend
Mon amour et moi avons vécu un beau moment de douce complicité cette année au show de Bears of Legend. Un moment de « on a le mottons en même temps, pis on n’a pas besoin de se parler pour se comprendre ». Cette toune parle de parentalité, de force, de beauté et de la puissance de nos pensées...j’en ai des frissons à chaque écoute.
Coralie Desroches
Honesty - Pink Sweat$
Cette chanson m’a accompagné au travers de chacun des changements et des défis que j’ai traversés cette année. J’ai passé plusieurs trajets d’autobus à écouter en boucle cette chanson aux paroles si représentatives de mes craintes.
Inès Hamard
I Am Going Home · ROSEAUX (feat. Ben L'oncle Soul)
Patrick Watson m'a touchée encore une fois avec Here comes the river, de nouveau les frissons, les larmes, une rivière d'émotions.
Mais la chanson que je veux partager plus particulièrement vient du deuxième album du collectif Roseaux. I am going home, collaboration avec Ben l'oncle Soul et sa voix profonde accompagnée d'un choeur qui monte en puissance, qui envoûte et invite à une douce transe, comme une litanie, une prière, une méditation. J'embarque dans la transe et je l'écoute en boucle.
Philippe Desroches
Here comes the river - Patrick Watson
Accueillir les émotions, laisser couler ses larmes, accepter ce qui se présente dans notre vie... du noir, jaillira la lumière.
Cette chanson, interprétée avec tant de douceur et de profondeur par Pat Watson à son spectacle, vient clore en beauté cette année forte en changements et remises en question.
Dominique Paradis
Par la fenêtre de Théo – Alexandra Stéliski
Sur la route, quelque part sur le bord du fleuve, au retour de la Gaspésie…
L’esprit, le cœur et les jambes toujours habités par les montagnes enneigées… Le fleuve qui dégèle, qui m’offre des couchés de soleil vibrants à chaque détour, tous plus beaux les uns que les autres.
Période d’ouverture, de renouveau, d’espoir. C’est l’heure d’oser.
Intuitions qui se confirment, qui s’ancrent, qui trouvent leur place...
Merci 2019, pour toujours autant de moments éblouissants, de sincérité et d’apprentissages.
Geneviève Lalande
Blind - JEAN-MICHEL BLAIS
Ce fut une année où j'ai avancé à l'aveugle en accueillant sous notre toit une adolescente fragilisée par la vie tout en gardant le cap de notre famille avec un conjoint fatigué qui devait s'arrêter pour mieux se relever...
Cette chanson r��sume cette année qui aura marqué ma vie de plusieurs façons: avec de grands frissons et de grandes émotions! Amour, une chance que tu es là 💞MERCI BEAUCOUP XXX
Andréane Walhman
O Superman - Laurie Anderson
Cette chanson hypnotise. Elle berce. Elle mène à un état de veille consciente, créant un espace pour la guérison. D’un rythme soutenu et répétitif, elle réussit pourtant à m’accompagner doucement vers l’ailleurs. De façon bienveillante. Ainsi, j’en viens à moins craindre la répétition : j’apprends qu’elle permet la (re)découverte, l’affirmation et l’acceptation.
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Un classique sur les routes du sud, dans la province de Prachuap Khiri Khan. Bienvenue au parc national de Sam Roi Yot, l'un de mes favoris en Thaïlande. Le spot phare étant la grotte de Phraya Nakhon, qui, à la fin de la matinée, se retrouve illuminé par le trou béant au-dessus, éclairant majestueusement le pavillon royal situé sur une petite butte. Seul un petit effort vous permettra cette récompense car pour s'y rendre, il faut grimper un bon coup. L'occasion peut être d'y croiser quelques timides singes. . . . #phrayanakhon #phrayanakhoncave #cave #travel #samroiyot #exploring #huahin #thailand #adayinthailand #visitthailand #mathailande #amazingthailand #nationalpark #thailandtravelinsider #travelgram #travelblogger #blogvoyage #picoftheday #tourism #travellovers #travelblog #igtravel #igthailand #instagood #wanderlust #royalpavilion #prachuapkhirikhan #lighting #sunshine (à Phraya Nakhon Cave, Thailand) https://www.instagram.com/p/CIJOKHbHurJ/?igshid=1o41t6an9nye6
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ANNIHILATION (2018)
Le réussi et surprenant EX MACHINA (2014) avait apporté sa réputation de réalisateur à suivre à Alex Garland, dont le talent était déjà présent avant qu’il ne passe derrière la caméra: scénariste de films -28 DAYS LATER (2002) et SUNSHINE (2007) de Danny Boyle, c’était lui- et de jeux vidéo -ENSLAVED (2010) et DMC: DEVIL MAY CRY (2013), c’était lui aussi, l’homme a également écrit THE BEACH (1996) ainsi que les autres livres que Danny Boyle adapta à l’écran -voir plus haut-. Partenariat avec Netlix oblige, ANNIHILATION met les bouchées doubles avec son casting plus que bon, à commencer par une Natalie Portman et un Oscar Isaac ici loin de STAR WARS (1977-20??), secondés par Jennifer Jason Leigh -toujours efficace- et Gina Rodriguez, cette dernière précédemment croisée dans DEEPWATER (2016): la formule marche, car le long-métrage reste bel et bien une création originale de Garland, et non un énième “putaclic-movie”. ANNIHILATION intriguait, sa bande-annonce promettant une immersions dans ce qui semblait être une dimension parallèle, recélant bien des surprises: on apercevait du bestiaire et de la flore atypique, background de cette mission d’exploration menée par une équipe exclusivement féminine. Mais comme repris par l’une de ses protagonistes, ANNIHILATION met avant tout en avant le fait que la team soit composée de scientifiques: et c’est dans cette voie que l’on découvre le film, un point de vue dans un sens parallèle à EX MACHINA, qui via sa thématique principale diffusait cette soif de découverte subtilement liée aux révélations du fonctionnement d’une forme de vie non-humaine. ANNIHILATION, c’est relativement simple sur le papier: un jour, un météore tombe sur un phare -ne l’oubliez pas, c’est important-. Changement de lieu. Biologiste et ancienne militaire, Lena voit son mari -soldat également- revenir d’entre les morts, un an après qu’il soit parti en mission, ce dernier apparaissant littéralement dans leur maison: sous le choc, le couple a du mal à se retrouver, Kane étant visiblement la victime d’un mal étrange, en plus de son incapacité à expliquer le phénomène à sa femme. Un malaise survient, et on retrouve Lena et Kane à bord d’une ambulance, qui se fait stopper net par de grosses voitures noires: notre héroïne se réveille au sein de l’Area X, une zone proche des côtes américaines. Lena va rapidement apprendre que son mari a été rapatrié et mis en quarantaine au cœur de ce complexe, lieu de lancement de la mission secrète qui le fit disparaîre. Garland installe par chapitres ANNIHILATION, permettant une lisibilité claire d’un scénario solide, et séquençant ainsi son récit -cette notion de “séquence” est relativement importante dans le film- de manière pertinente. Rappelez-vous de la comète et du phare, l’écrasement du caillou cosmique ayant causé une altération totale de son environnement et influant sur tout ce qui est vivant: suite à cet incident, un dôme grandissant s’étend depuis le site du crash, étendant sa superficie au fil du temps. Gigantesque, cette coupole transparente aux reflets colorés a englouti bon nombre d’équipes, mais personne n’est encore revenu jusqu’à aujourd’hui, à l’exception d’un Kane mourant. C’est cette raison qui va pousser Lena à intégrer la team d’exploration, dans le but de découvrir les raisons du triste état de santé de son mari: argumentant avec son CV, elle part avec quatre autres spécialistes découvrir ce qui se trame derrière ce rideau venu d’ailleurs. ANNIHILATION part donc très bien, et on assiste en même temps que les protagonistes à la découverte de ce lieu unique, propice à la mutation: chaque interaction avec la flore ou la faune locale est l’occasion pour chaque personnage de livrer un secret, ou d’étaler son savoir à l’attention d’un spectateur à la curiosité poussée au maximum. Zéro communication avec l’extérieur, environnement changeant, une sorte de magie étrange se dégage, et parvient jusqu'au spectateur: wow. Quête itinérant vers le point d’impact du météore, ANNIHILATION dévoile par bribes ses réponses, Garland mettant un point d’honneur à prendre le temps nécessaire pour montrer ses audacieux décors, créatures, et scènes “osées”: ce dernier aspect est d’ailleurs incroyable, le réalisateur laissant parfois parler le son et l’image plus que de placer des dialogues qui couperaient l’immersion. La force principale d’ANNIHILATION est justement cette “menace” à l’origine de ce phénomène inexpliqué: changeant jusqu’à l’ADN même de tout être vivant dans sa zone de portée, on apprécie le soin porté aux couleurs -contribution au dépaysement garantie-, le halo flou qui encadre le champ -pour appuyer cette sensation d’évoluer dans un background irréel-, ou encore ces hybrides -mais rares- créatures qui viennent se montrer à l’écran. Flirtant avec le divin dans son climax incroyable, ANNIHILATION a le bon goût de ne par recycler la jungle S-F de Pandora vue dans AVATAR (2009), ce qui aurait pu arriver: aussi marquant qu’un INTERSTELLAR (2014) -sans le grand spectacle qui va avec- ou un LIFE (2017), Garland aborde un sujet pour le développer, jusqu’à le dépasser, le sublimer. Nanti d’une direction artistique audacieuse et en raccord avec cette altération au sein du dôme, on apprécie l’effort esthétique fourni pour nous immerger dans le récit -la “forme” de l’entité venue d’ailleurs-, en plus de se diriger au-delà du simple scénario de S-F croisé ailleurs. Accordant une énorme part d’importance à cette “chose” ayant atterri sur notre planète, ANNIHILATION laisse une porte ouverte quant à la suite de ses événements -halàlà cette fin de ouf-, laissant un milliard de théories envahir notre esprit une fois le générique de fin entamé. Netflix a -encore une fois dans ce cas précis- flairer le bon coup, laissant carte blanche à Garland pour réaliser ce second film, et ce sans jamais répéter EX MACHINA -qui paraît presque intimiste en comparaison-. Seul regret, une sortie en salles exclusive aux U.S.A.: mais peut-on vraiment se plaindre, lorsque la reine des plate-formes de SVOD livre à ses abonnés du film de genre de cette trempe? Car ANNIHILATION est tout bonnement l’un des gros films de S-F de l’année 2018, et nous ne sommes qu’en mars (!) : aucune raison de passer à côté. Tiens, des rumeurs courent comme quoi Garland aurait fait le bourrin et stylé DREDD (2012) en lieu et place de son réalisateur crédité... Et on y croit à fond. Exclusif, récent et de qualité, vous savez à présent quoi regarder ce soir: ANNIHILATION, ou rien. ANNIHILATION /20
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