#stupeur
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padrebaldo · 1 year ago
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Quelle est la bonne nouvelle apportĂ©e par les bergers ? Pourquoi les bergers vont-ils Ă  BethlĂ©em ? Quelle est l’image que la sociĂ©tĂ© de l’époque avait des bergers ? L’annonce des bergers est-elle bien accueillie par tout le monde ? Comment Maria a-t-elle rĂ©agi Ă  ces Ă©vĂ©nements ? Pourquoi si peu de mots pour fĂȘter NoĂ«l ?
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prosedumonde · 1 year ago
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N’espĂšre pas jouir, car ton plaisir t’anĂ©antirait. N’espĂšre pas ĂȘtre amoureuse, car tu n’en vaux pas la peine : ceux qui t’aimeraient t’aimeraient pour tes mirages, jamais pour ta vĂ©ritĂ©. N’espĂšre pas que la vie t’apporte quoi que ce soit, car chaque annĂ©e qui passera t’enlĂšvera quelque chose. N’espĂšre pas mĂȘme une chose aussi simple que le calme, car tu n’as aucune raison d’ĂȘtre tranquille.
Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements
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obstinaterixatrix · 1 year ago
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a-room-of-my-own · 5 months ago
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Mais comment est-ce possible?
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silentangell95 · 2 years ago
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tae156 · 11 months ago
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Beached
Definition: To be stranded or hauled up on a beach, “a beached whale”
Taehyung groaned, whether it was from pleasure or pain was yet to be discovered. But what he did know, was that he had pushed himself to the absolute limit. A guttural burp, and rumbling fart, simultaneously erupted from his methane filled chambers, as he flopped back against his poor sofa, already straining under his weight - there was only so much more it could take of the 400 pound blubbery land mass. 
Taehyung inched millimetres forward, in an attempt to soothe his aching gut, but to no avail. The vast, tanned expense, stretched out for what seemed like miles in front of him. A barren, hairless desert, littered with violent and angry stretch marks from an uncontrolled gain. Taehyung’s belly sat in front of him, swollen like he had just eaten the moon, blocking his entire view of the TV - not that he could pay any attention in his gluttonous stupeur. Taehyung had inhaled enough food for a herd of elephants, the usually soft, and pillow like flab, completely taught and threatening to burst. The only part saved from this self-induced pain was Taehyung’s underbelly, which at his size was permanently soft and malleable to the touch. The only problem was the he could no longer reach the favourite part of his belly, he could no longer grope and grab at his marshmallow blubber for hours on end like he used too. Hell, what’s worse was that Taehyung could no longer reach his one sizeable dick, now reduced to nothing, encompassed completely in hot and sweaty fat. 
However, just because he was beached like a whale, did not mean that Taehyung was completely spent. Over the years of hedonistic self indulgence, he had learnt to adapt to his ever growing size. Slowly, like time had slowed to half speed, Taehyung began to rut into himself. Too stuffed to bring his monstrously large bum completely off the sunken couch, Taehyung began to rock back and forth - the sweat helping to lubricate his skin that would normally be stuck to the leather. His thighs, welded together from the sprawling cellulite, wobbled profusely from the minute movement, rubbing against Taehyungs member. Within seconds, Taehyung could feel himself getting excited, blood rapidly moving south, as his breath began to accelerate - out of pleasure, but also exhaustion. 
“Eurgh, huff, argh”. A symphony of huffing and panting resounded throughout Taehyungs apartment, littered with crumbs and wrappers, accompanied by a cacophony of slapping and squelching sounds, from the sea of flab: lower and underbelly sloshing against each other, love handles rolling against the sweat dripped sofa, and boobs sloshing against his triple chins. With one final exhausted moan, Taehyung felt himself cum against his wet and hot fupa, a river of white running through the valley of his fat. Taehyung would figure out how to clean himself later, for now, he lay flopped against the sofa, red in the face, panting, with one final rumbling fart, gas released from movement of his land mass, before he fell into an exhausted slumber. 
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ascle · 3 months ago
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Ah la la la la. Y’a 2cm de neige et vous en faites tout un fromage! Laissez moi vous raconter une petite histoire.
Il y a de cela environ 1 an, une courageuse Française décide de venir au Québec début décembre.
Son avion atterrit et, surprise! Pas de neige et un bon gros 10’C! Elle s’étonne et demande:
- Mais c’est pas supposĂ© ĂȘtre l’hiver?
- Bienvenue au Quebec! RĂ©pondit son hĂŽte.
La journĂ©e passe, puis la nuit. Au petit matin, Ă  peine les yeux ouverts elle dĂ©couvre avec stupeur 35cm de neige au sol. Elle s’étonne de nouveau:
- Mais mais mais!!! Qu’est-ce que c’est que tout ça?
- Bienvenue au Quebec! RĂ©cidiva son hĂŽte.
Pensant que son sĂ©jour Ă©tait fichu et prĂȘte Ă  googler « comment hiberner », son hĂŽte lui propose une sortie. Sur les routes enneigĂ©es elle est rapidement confrontĂ©e, Ă  un feu de circulation, Ă  la voiture qui les prĂ©cĂšde qui refuse d’avancer. La route Ă©tant en pente montante, la neige empĂȘche cette derniĂšre d’avancer ne serait-ce que d’un centimĂštre. C’est alors que son hĂŽte dĂ©tache sa ceinture de sĂ©curitĂ© et sort de la bagnole. Persuader qu’elle va aller l’engueuler, elle se cale dans le siĂšge.
Et pourtant
 non! Son hĂŽte fait signe au conducteur de se remettre en marche pendant que l’hĂŽte pousse de toute ses forces derriĂšre la voiture pour lui permettre d’avancer. Une fois de retour dans la voiture, la petite Française dĂ©clara:
- Ah ben en France il aurait fait avancer la voiture Ă  grands coups de connard!
- Bienvenue au QuĂ©bec! S’amusa son hĂŽte.
Deux jours plus tard une activitĂ© extĂ©rieure est organisĂ©e. L’hĂŽte offre tuque (bonnet) et mitaines (gants) Ă  son invitĂ©e qui les accepte sans trop de conviction. Une fois Ă  l’extĂ©rieur la rĂ©alitĂ© la frappe en plein visage! En 48h la tempĂ©rature Ă©tait passĂ©e de 4’C Ă  -22’C!
- C’est quoi ce bordel! Clamant complĂštement frigorifiĂ©e l’invitĂ©e.
- Ah ben
 Bienvenue au Québec! Se contenta de répondre son hÎte.
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Plus qu’une semaine avant le grand retour de la Française en sol quĂ©bĂ©cois en hiver! J’ai hĂąte. On annonce la premiĂšre tempĂȘte de l’hiver justement le 1re dĂ©cembre đŸ€Ł. On va rĂ©frigĂ©rer la moitiĂ© du club de seniors ^^.
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ocean-sans-serif · 1 month ago
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À l'heure oĂč les rayons du soleil Caressent horizontalement la plaine Projetant les ombres des ormes vers l'orĂ©e de la forĂȘt et de l’obscur, Je croisai son regard.
Les semelles noyĂ©es, chaque pas m'Ă©tais lourd Bruyant d'humiditĂ© et de roseaux froissĂ©s Je me rĂȘvais mystĂ©rieux Ă  longer le boqueteau quand la silhouette m’effraya. Je me retrouvai chancelant, caduc.
Caduc et honteux, devant l'animal déboisé: La forme était grande et majestueuse, aux longues jambes élancées. La robe était mouchetée et lisse, telle un champ de lin couché aprÚs un orage d'été. J'étais boueux, tremblant de honte et de stupeur.
Elle se tourna vers moi, au travers du champ, Et, maternelle, elle parti, m'abandonnant aprĂšs s'ĂȘtre retournĂ©e une derniĂšre fois, Ses yeux sombres me traversant par dessus son garrot. Je me prĂ©cipitais sans un mot, ahuri.
Tant bien que mal, je sortais mes genoux des remous et de la tourbe. MalgrĂ© mes efforts, la silhouette s'Ă©loignait, disparaissant entre deux clairiĂšres, Semblant jouer Ă  m'attendre et se laisser cacher derriĂšre les arbres, au milieu de la nuit tombĂ©e. J’avais dĂ©jĂ  trouvĂ© une dizaine de façons de la heller.
Mes chausses atteignirent le sol dur d'une dĂ©partementale Puis longĂšrent un temps une nationale, derriĂšre le parapet. Des voitures pressĂ©es aux phares perçants dessinaient de temps Ă  autre l'animal. Je me surpris ïżœïżœ courir Ă  en brĂ»ler mes poumons.
HallucinĂ©, Ă©reintĂ©, c'est la ville qui se dĂ©couvrait pourtant Ă  mes yeux. Dans un Ă©lan de luciditĂ© je reconnaissais dĂ©jĂ  la grande rue. Et pourtant il me semblait toujours distinguer la bĂȘte, entre coins de rues et vitrines sombres. J'entendis mĂȘme le bruit de ses pas sur les pavĂ©s.
Et Ă  l'heure oĂč les rayons du soleil Dessinent enfin horizontalement le contour de la ville Projetant les ombres des formes, des bĂątiments sur l'impasse Ă©troite et l'animal enfin arrĂȘtĂ©. Elle se tourna, en silence, et me chargea.
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laradiodusiecle · 2 months ago
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Viens on s'enferme
on se déco viens
on pose des murs
Ă©pais contre l'orage
des murs couvertures
des parquets de livres
avec tous les coussins
on sort les matelas
pose la lampe au sol au
plus bas au murmure
Ă©teins tout et tremble
en Ă©coutant l'orage
sans Ă©cran sans un cri
oublie jette l'actu
on s'Ă©chappe on fugue
dans un chĂąteau fort
de draps de tendres draps
Ă  la douceur qui suspend
les gros titres tout ce sang
partout les débris les
pfff les discours de folie
viens on s'Ă©vade un peu
on prend le large une heure
allongés dans le profond
silence des stupeurs
On s'enferme encore
juste une heure ou deux
de plus une ou deux nuits
Ă  moins dormir Ă  moins
rĂȘver d'un peu de paix
d'un peu de joie perdue
et la tendresse, qui encore
en parlera sans maudire
sans hurler sans mentir
Allez viens on s'endort
on se réveillera bien tÎt
pour s'Ă©merveiller un peu
d'une Ă©toile ou d'un sourire
de choses simples naĂŻves
un peu jolies à protéger
ne pas oublier de tout ranger
demain pour aller en forĂȘt
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hijolehijola · 2 years ago
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When I saw the film adaptation of Amélie Nothomb's Stupeur et Tremblements I thought it was a gross exaggeration and kind of whiny but actually insanely evil people like that actually do exist.
Since becoming an adult I've been pretty confident in myself as a person but this past year and a half I have been working with quite possibly one of the evilest people to walk this earth and now on a daily basis I have to chant self-affirmations to myself like a mantra: "I like myself, I'm not worthless or bad, I'm okay, I'm okay." Some people just really don't like people to have any confidence or self-respect whatsoever. I just have to keep telling myself that people like that couldn't possibly be truly happy with their lives.
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jacquesdor-poesie · 2 years ago
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Les gens célÚbres, on a l'impression qu'ils sont là depuis toujours et pour toujours. Quand ils s'en vont, c'est un peu la stupeur, un peu comme un glissement de terrain, un trou dans la couche d'ozone, une partie d'un paysage sentimental qui s'évapore sans prévenir. Comme s'ils faisaient, eux, ces étranges reconnus, partie de la famille, de toutes les familles, inconsciemment adoptés qu'ils sont : fond d'écran, images récurrentes, mélodies familiÚres qui finissent par habiter un peu tout le monde, qu'on le veuille ou non. Année aprÚs année ils font partie du décor, sont le décor, l'ambiance sonore ; des présences parallÚles partagées par tous avec passion ou indifférence. Il croise dans nos vies depuis si longtemps...
Pour les avoir imaginĂ©s plus beaux et plus forts que la mort, c'est leur disparition qui vient sonner violemment le rappel : oui, nous sommes bel et bien tous mortels. Et c'est pour cette raison, aussi, que leur effacement frappe autant les cƓurs et les esprits.
jacques dor
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unesimplevie · 2 years ago
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Aussi longtemps qu'il existerait des fenĂȘtres, le moindre humain de la terre aurait sa part de libertĂ©.
Amélie Nothomb
"Stupeur et tremblements".
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prosedumonde · 1 year ago
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Si le langage Ă©tait une forĂȘt, m’était-il possible de cacher, derriĂšre les hĂȘtres français, les tilleuls anglais, les chĂȘnes latins et les oliviers grecs, l’immensitĂ© des cryptomĂšres nippons, qui en l’occurence eussent Ă©tĂ© bien nommĂ©s ?
Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements
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aurevoirmonty · 11 months ago
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Macron est en train de liquider notre pays. Je ne parle mĂȘme pas de la dĂ©structuration systĂ©matique des services publics, pour ensuite affirmer qu’ils ne fonctionnent pas, de la volontĂ© de dĂ©bilitation de la sociĂ©tĂ© avec la fin de l’enseignement Ă  l’école. AprĂšs avoir dĂ©truit l’économie française, Macron est en train de dĂ©pecer le pays, pour envisager sĂ©rieusement d’envoyer des Français sur le front ukrainien mourir pour l’Atlantisme. Parce que soi-disant, « la sĂ©curitĂ© des Français se joue en Ukraine ». Non, c’est l’avenir de ce pouvoir atlantiste et mondialiste, qui s’y joue. Il est prĂȘt Ă  sacrifier la France. Cet individu n’est pas fou, il dĂ©fend froidement le systĂšme mondialiste, qui l’emploie.
Une lĂ©gende de l’une de nos rĂ©gions riches d’histoire, dont la diversitĂ© d’ensemble a longtemps fait la richesse, dĂ©sormais perdue, de la France, nous conte l’histoire d’Ankou, qui ne reprĂ©sente pas la mort en elle-mĂȘme, mais son serviteur : son rĂŽle est de collecter les Ăąmes des dĂ©funts, remplissant ainsi un rĂŽle de « passeur d’ñmes ». Il est l'ouvrier de la mort. On dit aussi que celui qui aperçoit l’Ankou meurt dans l’annĂ©e. On rapporte parfois que le dernier mort de l’annĂ©e, dans chaque paroisse, devient l’Ankou pour l’annĂ©e suivante. A Ploumilliau, l’Ankou prĂ©sent dans l’église porte la faux et la pelle, il est Ă  la fois meurtrier et fossoyeur.
Macron est l’Ankou de la France et des Français, portant la faux et la pelle, à la fois meurtrier et fossoyeur. Cela se confirme sur tous les fronts : il mùne la bataille ultime contre notre pays.
Nous avons eu droit à une destruction systématique de notre tissu économique, pour arriver à des chiffres inquiétants.
Vous pensez sincĂšrement que c'est le rĂ©sultat d’une erreur politique ou stratĂ©gique ? N’oublions pas que les PMI/PME sont la force vive de la France, elles constituent cette classe moyenne forte, ancrĂ©e dans le pays. Elles incarnent tout ce qui dĂ©range dans le cadre du mondialisme, comme les paysans, propriĂ©taires de leurs terres. Ces derniers ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© assassinĂ©s, pour les premiers, c'est en cours.
Le dĂ©pĂšcement physique de la France accompagne ce qu’il reste de notre pays meurtri dans sa chair et dans son Ăąme. Les rĂ©gions, dont la diversitĂ© culturelle a toujours fait la richesse de notre pays, sont conduites sur la voie de la sĂ©cession. Il suffit pour cela de trouver les « bonnes personnes » et les bonnes carottes. La boĂźte de Pandore a Ă©tĂ© ouverte avec la Corse, dont l’accord sur l’autonomie de l’üle va ïżœïżœ l’encontre du principe sur lequel la France s’est constituĂ©e depuis la fin de la fĂ©odalitĂ© : l’union. Voici lancĂ©, le processus nĂ©o-fĂ©odal de dĂ©construction de l’Etat, en reconnaissant des peuples Ă  l’intĂ©rieur du peuple français et en octroyant une autonomie lĂ©gislative. Gilles Simeoni, prĂ©sident autonomiste du conseil exĂ©cutif de Corse, a estimĂ© qu’un pas dĂ©cisif avait Ă©tĂ© franchi et s'est fĂ©licitĂ© d'avoir obtenu pour la Corse un pouvoir lĂ©gislatif validĂ© par le conseil constitutionnel. Il est enthousiaste : l'Ă©tendue et les modalitĂ©s de ce pouvoir relĂšveront d'une loi organique, « reste Ă  gagner cette demi-finale, puis plus tard, la finale ».
DĂ©sormais, les « autonomistes », pour ne pas dire « sĂ©cessionnistes » d’autres rĂ©gions, peuvent ĂȘtre activĂ©s Ă  la suite des Corses, afin de dĂ©pecer le cadavre-France.
Pour accompagner cette marche funĂšbre, Macron met les Français en Ă©tat de stupeur en leur annonçant, lĂ©gĂšrement, qu'il va bien falloir y aller, sur le front ukrainien. Car le monde global se joue lĂ -bas et il faut bien payer la facture. Dans Le Monde : Le prĂ©sident de la RĂ©publique est songeur. La situation en Ukraine [
] se dĂ©grade. La guerre s’enlise. « De toute façon, dans l’annĂ©e qui vient, je vais devoir envoyer des mecs Ă  Odessa ».
De cette maniÚre détachée, parfaitement cynique, il répond à la question que se posent les Français : il va vraiment falloir y aller ?
Comme le confirme la légende, en faisant le compte de ses victimes, cet Ankou est particuliÚrement méchant.
Rybar FR
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a-room-of-my-own · 13 days ago
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Stupeur chez les comploplo, Candace Owens n’a en fait aucune preuve que Brigitte Macron est un homme. Sont tout déçus les biquets.
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alexar60 · 1 year ago
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La rencontre
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Le mercredi 11 mai 1983, Arthur Dias de Almeida est appelĂ© pour intervenir prĂšs de la ville de Sinop dans le Mato Grosso. En effet, d’étranges lumiĂšres ont Ă©tĂ© aperçues au-dessus de la campagne et de constructions neuves. Le policier ne fut pas le seul Ă  avoir Ă©tĂ© sollicitĂ©. Deux avions de chasse brĂ©siliens dĂ©colĂšrent, aprĂšs le survol de l’Amazonie par un engin inconnu, et toujours Ă  cĂŽtĂ© de la ville de Sinop.
Au dĂ©but, Arthur pensait avoir Ă  faire Ă  des braconniers ou des trafiquants d’or. Il pensait aux phares de leur jeep vus de loin par quelques fermiers. D’ailleurs, il s’attendait Ă  les croiser au dĂ©tour d’un carrefour. Mais aprĂšs une dizaine de minutes Ă  scruter les environs, il dĂ©couvrit avec stupeur que l’origine de cette luminositĂ©, venait du ciel. En effet, il aperçut au loin ce qui ressemblait Ă  un cigare volant dont les bords rayonnaient.
AprĂšs un moment de stupĂ©faction, il appela le commissariat afin d’obtenir de l’aide. Puis, il profita du dĂ©placement extrĂȘmement lent du vĂ©hicule, pour le suivre. Arthur demeurait fascinĂ© par cette chose. Il se demanda si l’engin Ă©tait habitĂ©. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce une sorte de ballon sonde ou d’une expĂ©rience militaire ? La base n’était pas trĂšs loin. D’ailleurs, il entendit les deux avions de chasse passer Ă  toute vitesse.
L’OVNI continua de se dĂ©placer lentement. Il ne faisait pas de bruit, et se limitait Ă  avancer au-dessus des bords de l’Amazonie. Enfin de ce qui en restait, car tout avait Ă©tĂ© rasĂ© pour construire des fermes et des quartiers rĂ©sidentiels. Un appel provenant de la radio avertit Arthur de l’arrivĂ©e de renfort. En attendant, il ne devait rien faire.
Le policier s’arrĂȘtait de temps en temps pour rassurer des habitants sortis regarder le vaisseau volant. Il parlait calmement, prĂ©venant que tout Ă©tait sous contrĂŽle et qu’ils pouvaient retourner chez eux. Puis, il repartait en direction des lumiĂšres visibles de la machine volante. Les avions militaires continuaient de tourner autour d’elle sans pour autant la gĂȘner.
Cela dura un bon quart d’heure lorsqu’Arthur rĂ©alisa quitter l’agglomĂ©ration. L’objet non identifiĂ© continua de voler puis s’arrĂȘta brusquement au-dessus d’un enclos. DĂšs lors, l’agent descendit de sa voiture, continuant Ă  pieds, la main posĂ©e sur son arme vers le champ, qui ne prĂ©sentait rien de particulier.
C’est alors qu’une lumiĂšre jaune sortit de l’engin jusque sur le chemin. Arthur n’en croyait pas ses yeux, une forme vivante semblait descendre en glissant par le rayon. AussitĂŽt, le policier courut pour mieux voir l’individu. Il voulait ĂȘtre le premier homme Ă  entrer en contact avec ce qui paraissait ĂȘtre Ă©vident, un extra-terrestre. Soudain, une rĂ©flexion envahit son esprit : « Et s’il Ă©tait dangereux ? »
Plus il avançait, plus la raison poussait le policier Ă  fuir. MalgrĂ© la peur au ventre, il continua d’approcher du point de chute de la lumiĂšre jaune. Il n’était plus trĂšs loin. Arthur remarqua une Ă©table, les portes grandes ouvertes. Il n’y avait rien dans l’enclos. Il entendit le meuglement de quelques vaches. Celles-ci ne semblaient pas paniquer. Il approcha furtivement lorsqu’il vit quelque-chose sortir du bĂątiment.
Ça portait une combinaison de cosmonaute. Son casque empĂȘchait de voir sa tĂȘte. Il sortit calmement de l’étable puis s’arrĂȘta, tout-Ă -coup, au milieu du chemin. Il ne remarqua pas l’agent Dias de Almeida, prĂ©fĂ©rant observer les arbres de l’autre cĂŽtĂ© de l’enclos. Dans le ciel, on ne remarquait plus l’OVNI qui pourtant, continuait de stagner, sans faire de bruit, au-dessus de l’Alien.
Ne bougez-pas ! cria Arthur.
L’extra-terrestre tourna la tĂȘte. Il fit un mouvement de recul quand il dĂ©couvrit le policier en train de pointer son arme. Il ne prononça aucun mot et attendit sagement pendant quelques secondes. Arthur ne savait que faire. Il braquait la chose en rĂ©alisant que personne ne savait oĂč les trouver. Tout-Ă -coup, le visiteur posa brutalement sa main sur son ceinturon. Arthur comprit qu’il cherchait une arme et sans hĂ©siter, il tira vers l’extra-terrestre.
Mais qu’ai-je fait ?
Il rĂ©alisa avoir oubliĂ© les sommations d’usage. TouchĂ© Ă  l’épaule, l’ET entra prĂ©cipitamment dans l’étable, immĂ©diatement suivi par Arthur Dias de Almeida. Ce dernier tendait son arme et ciblait toutes les vaches qui se prĂ©sentaient. Il marchait en tournant sur lui-mĂȘme. Il chercha partout, dans tous les recoins de la grange. Lorsqu’il entendit un grincement, il aperçut le cosmonaute qui sortait en courant. Le policier tira une seconde fois avant de pourchasser le fuyard.
Mais en sortant, il n’y avait plus personne. Il leva les yeux. L’OVNI Ă©clairait le ciel comme un feu d’artifice. Il s’éloignait d’abord lentement. Puis d’un claquement de doigt, il disparut totalement, ne laissant d’une petite trainĂ©e blanche Ă  la place. Au mĂȘme moment, les deux avions de chasse annoncĂšrent avoir perdu de vue le vaisseau inconnu en forme de cigare.
Hector Baumann quitta l’hĂŽpital tout de suite aprĂšs l’opĂ©ration. Il gardait cependant son bras en Ă©charpe afin d’immobiliser l’épaule blessĂ©e. La portiĂšre d’une voiture attendant sur le parvis s’ouvrit, l’invitant Ă  entrer. Un homme attendait patiemment en lisant une tablette. Il ne regarda pas Hector s’assoir. La voiture dĂ©marra aussitĂŽt dans un silence incroyable. Elle n’avait pas de roue, elle flottait sur l’air
Alors, le XXe siÚcle est comment ? demanda-t-il.
J’étais au XXe siĂšcle ? s’esclaffa Hector.
L’homme tendit la tablette et continua de parler.
D’aprĂšs le rapport sur la balle, oui. Elle vaut une fortune maintenant pour les collectionneurs et les musĂ©es. Ensuite, d’aprĂšs un rapport retrouvĂ© dans les archives du ministĂšre de la dĂ©fense BrĂ©silienne.
Hector n’en croyait pas ses yeux. Il lisait le fameux document qui relatait son contact avec un autochtone. Celui-ci racontait avoir blessĂ© un extra-terrestre. Dehors, un paysage urbain et gris dĂ©valait le long des vitres. L’homme sourit en regardant un groupe d’écoliers attendre sur le trottoir.
Pourquoi avoir ramenĂ© une fiole de sang de bƓuf ? Votre mission Ă©tait de rĂ©cupĂ©rer des graines d’arbres et de plantes disparues.
Quand j’ai vu qu’il n’y avait pas d’arbre. J’ai pris ce qui me tombait sous la main. Il y avait des vaches. Alors, j’ai fait un prĂ©lĂšvement. Par contre, j’étais censĂ© dĂ©barquer au milieu de l’Amazonie bien avant l’arrivĂ©e de Christophe Colomb.
Il y a eu un bug, rĂ©pondit l’homme. Ce doit ĂȘtre corrigĂ© pour la prochaine expĂ©dition.
Le jeune cosmonaute spatio-temporel continuait de lire le rapport datant de 1983. Il trouva rigolo d’ĂȘtre dĂ©crit comme un monstre de trois mĂštres avec des tentacules et de gros yeux ronds. Il rit en lisant avoir Ă©tĂ© aperçu plusieurs fois durant la nuit, alors qu’il n’était sorti qu’une seule fois. Il comprit pourquoi le dossier n’avait pas Ă©tĂ© pris au sĂ©rieux. Du coup, la hiĂ©rarchie ne l’avait pas retenu dans leurs paramĂštres de probabilitĂ© d’incidents possibles. De plus, l’erreur de date  fut Ă  l’origine de cette rencontre avec le policier Arthur Dias de Almeida.
J’ai fait retarder le prochain vol pour dans six mois. Je veux trouver la raison de ce bug de date. Je suppose que vous en serez ?
Je n’hĂ©siterai pas. Les risques en valent la peine, rĂ©agit Hector.
Ce n’était pas son premier vol dans le temps. Il aimait visiter le passĂ© de la terre et dĂ©couvrir ce que l’homme a perdu
ou plutĂŽt dĂ©truit. Son seul regret Ă©tait de garder une combinaison afin d’éviter tout contact avec des maladies disparus, ou d’apporter de nouvelles maladies. Il aurait voulu plonger dans une mer dĂ©polluĂ©e ou juste sentir une fleur.
La voiture s’arrĂȘta devant une porte de garage. Elle attendit son ouverture avant de s’engouffrer dans un bĂątiment connu pour ĂȘtre abandonnĂ©, mais classĂ© « secret dĂ©fense ».
Alex@r60 – novembre 2023
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