#sofa en cuir
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Game Room Family Room in Montreal Huge transitional open concept light wood floor and exposed beam game room photo with white walls
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Paris Loft-Style Family Room Inspiration for a sizable contemporary loft-style family room renovation with a light wood floor, black walls, a metal fireplace, and a bar.
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Louis
Louis sort de chez Max, coiffeur pour hommes. Il s’est fait couper la couenne et arranger la barbe. Il a le temps, il rentre dans le café d’à côté de chez lui, s’installe et commande sa pinte du vendredi soir. Louis a ses habitudes, ses maniaqueries. Le vendredi soir, c’est une bière quoi qu’il arrive.
Il sirote sa choppe un œil fixé sur ses réseaux sociaux. Louis est seul, il a remplacé son entourage par les compteurs à copains de Facebook, X et autres. Son cœur n’est pas à prendre. Il n’a plus envie. Plus envie d’être en perpétuel désaccord, frustré, ignoré, oublié. Il se contente de sa bière hebdomadaire, son monde virtuel et de gonzos. Gonzos ? vidéo pornographique plutôt courte, n’ayant pas d’histoire, de la chorégraphie. Il a ses thématiques, ses préférences. Malgré sa solitude, Louis n’est pas plus perverti que l’homme moyen qui s’occupe de bobonne le samedi soir. Il est seul, mais c’est un choix, son choix. Seul ? non, il a son t-rex, un truc qui ressemble à un chien qui lui fait la fête à chaque fois qu’il passe la porte. Peu importe que Louis pue ou ne soit pas d’humeur, le canidé est toujours là, et, sans peine, lui arrache un sourire amical, de chien à chien. Louis nourri la bestiole et se pose sur le sofa défoncé tellement il y passe ses nuits. Ses yeux se ferment, Louis sombre.
A peine le premier filet de bave sorti de sa bouche que son téléphone vibre. Une notif’. Généralement il les désactive, what’s the fuck ? Il pointe l’écran et l’app s’ouvre. Une MarilouXXX lui envoie un message. Agar, il lit. N’y croit pas trop. La dame, si c’en est une, lui écrit très poliment qu’elle a apprécié un commentaire qu’il a écrit sous un thread. Louis ne sait même pas de quoi elle parle, mais réponde laconiquement, « Merci » avec un smiley souriant. Il s’avachit et ferme les yeux. Le téléphone vibre à nouveau. « Merde, pas moyen de se poser ». Toujours la même femme, elle aimerait échanger de vive voix avec lui, parler du thread en question. Il n’a pas envie, lui raconte que ce soir il ne peut pas, peut-être demain et qu’il reviendra à elle, qu’il promet de ne pas l’oublier. Louis n’en a rien à foutre, il se rendort, pour de bon cette fois-ci.
Les heures passent et le chien, toujours pas sorti, réclame sa balade. Louis se réveille, regarde la bête avec dédain, grogne, se lève, s’habille. Un paquet de clopes dans sa poche, collier, laisse, briquet, il sort la bête. A son habitude il ne lâche pas son téléphone. Pendant que son chien déjecte, il regarde l’écran et constate avec effroi que la femme se réjouis de cette entrevue. « Bordel, je pue la mort et pas envie de me raser… qu’est-ce qu’elle me veut ? ». Ils rentrent. Le chien va se coucher, passer sa nuit. Quant à Louis, énervé, il se donne le temps de chercher la discussion virtuelle incriminée. Il la trouve rapidement. En réponse à un sujet sur la décadence des hommes seuls, il a raconté sa vie, la mort de sa femme et la perte de sa propre flamme. Il explique qu’il n’a plus envie. Il n’a plus envie de décevoir, ni d’être triste. Louis soupire, pense à sa défunte, ses yeux mouillent. Résigné, il répond à MarilouXXX, « ok, demain, rendez-vous au Cheval-Blanc, 18h30. Ce sera pizza, ça me manque ». Louis lui envoie également un lien Maps pour que la dame s’y retrouve. Louis est – devenu – un connard, mais reste un connard gentleman. Il se pose dans son lit défait, regarde le plafond, clope au bec. Grogne « Elle me veut quoi ». Fatigué il s’endort.
Samedi, Louis fait les choses du samedi, quelques courses, une promenade au parc avec t-rex, une terrasse mais sans bière. Il fait beau, mais il s’en fout. En début d’après-midi il pense au rendez-vous du soir. Il l’avait déjà occulté. « Merde, encore ce truc à faire » Se renifle sous les bras et fait mine de crever. Il rentre chez lui, choisi des habits, pas chics, ni trop décontractes. Il opte pour un jean, cuir noir, t-shirt noir et rangers. Louis est bien dans ses veilles rangers, « quitte à s’emmerder vaut mieux être bien dans ses pompes non ? » pense-t-il. Il sort t-rex, file ensuite à son rancard. Il s’avoue excité par le rendez-vous. Ça fait 10 ans qu’il n’a pas rencontré de nouvelles personnes, encore moins une femme. Il regarde le ciel, envoie un baiser à sa femme partie.
Il arrive, le cœur palpitant ouvre la porte, un bonhomme endimanché l’accueil. Louis matte la salle, cherche une table occupée d’une femme seule. Il trouve. N’hésite pas, se dirige dans le coin et gêné demande « Marilou ? ». La femme le dévisage, souri, se lève, lui offre une bise et l’invite à s’assoir. Louis, comme un gosse, se laisse faire, enlève sa veste et s’installe. Il se rend vite compte que la carapace qu’il s’est construit se désagrège. Il décoche un sourire, la remercie. Il tient à s’excuser de son apparente sauvagerie. « Votre prénom c’est bien Marilou ? », la femme confirme et lui retourne la question. « Louis, je m’appelle Louis ». Le repas passant, le connard laisse la place au gentleman bien éduqué avec de la discussion et un réel plaisir d’être là, loin de son appartement enfumé.
Avant d’attaquer son dernier huitième de pizza, Louis prend un peu de recul et tance « que me voulez-vous ? » l’œil sérieux. Marilou, surprise du retour de l’homme sur l’enfant, fini sa bouchée, se tamponne les lèvres, « Louis, votre histoire, les mots utilisés, la façons dont vous l’avez écrite m’ont touchée. Ma proposition n’était pas raisonnée mais instinctive. Il y a une heure, je ne savais pas, ne comprenais pas ce que je faisais ici ». « J’avoue avoir passé un début de repas fort agréable, mais je ne sais pas, pas plus que vous en tout cas ». Louis, quitte à être là, propose docilement « alors continuons, profitons de cette soirée ».
Il lui demande pourquoi un triple X après Marilou. La dame gênée lui explique qu’elle est une pro, une pro du sexe et qu’elle utilise certains réseaux pour achalander le client. « Vous n’avez pas regarder mon profil ? » Elle ajoute rapidement « mais là je suis en congé, n’ayez crainte ». Louis, imperturbable, lui assène que non, qu’avant ce moment présent, cet hypothétique repas était une corvée et que sa curiosité maladive l’envoie régulièrement au casse-pipe.
Dernier café, dernier échange poli, Louis prend congé de Marilou. Ils se promettent de se revoir, de se donner des nouvelles, d’échanger quelques mots de temps en temps. Ils attendent le taxi qui arrive, Marilou monte et disparaît. Louis soupire, allume une clope et cherche du regard sa défunte compagne parmi le ciel brumeux de cette soirée. Louis parle seul en marchant. « Ok ouais, ça m’a fait du bien, c’est sûr » « Mais à quoi bon » « Je ne suis qu’un chien errant pour elle » « Je n’ai même pas un coin propre pour l’inviter » « Connasse » « Oh, tu sais comme je suis, je l’aime bien, mais pas le courage, ou peut-être la flemme ».
Louis rentre à pied. T-rex est là, la queue joyeuse. « Toi au moins t’as la queue qui frétille, allez viens avant que tu ne m’arrose le parquet » Va pour une deuxième clope ! Le chien vagabonde à la recherche d’odeurs, Louis reste perdu dans ses pensées, dans sa soirée. « Tu vois le cabot, je ne sais pas quoi faire » « Alors oui, oui, c’est vrai, elle me plaît » « Mais tu vois une nana dans nos pattes ? je ne lui ai même parlé de toi d’ailleurs » « rooo rouspète pas et pisse qu’on puisse rentrer ». Les compères rentrent, le chien va dormir sur sa couverture sans demander son reste et Louis, le palpitant à 200, se vautre sur son fauteuil. Il prend son téléphone, pianote « Salut, bien rentrée ? encore merci ». La réponse est là, tout de suite, sans délais « Oui très bien, merci à vous, je sais que ce n’était pas facile ». Louis ne le sait pas encore, mais sa nuit sera blanche.
Les échangent ne durent pas long. Marilou doit se reposer. Mais Louis… Louis se sent seul, dégouté de l’état de son appartement, navré pour la vaisselle qui traîne, étonné de l’arrangement à la cubique des draps de son lit. Il n’a plus allumé la lumière de sa chambre depuis tellement de temps ! Et depuis tout ce temps il n’a pas changé les draps, ni même fait la poussière. Pas qu’il n’en soit pas capable, mais il est seul et s’en fout. Sa merde, la fumée, les mégots, la vaisselle ne l’ont jamais dérangé, jusqu’à ce soir. Il se hait. Sa défunte n’aurait jamais voulu ça pour lui, il le sait. Il se hait.
Quitte à ne pas dormir, analysons, rangeons, nettoyons ce que nous pouvons. Louis se donne du courage avec un peu de Johnny Cash, un vieux vinyle. Sa platine est bien l’objet le plus propre de ce taudis. Il retrouve des produits périmés, des pattes, des éponges, des linges. Débarrasse, nettoie, astique. « Je ne vais pas refaire le monde en une nuit, mais profitons avant que je sombre, désolé mon chien, nous ne serons plus seuls »
«
Is it getting better Or do you feel the same? Will it make it easier on you now You′ve got someone to blame? You said One love One life When it's one need In the night One love, we get to share it It leaves you, baby, if you don′t care for it
« One - Version Johnny Cash
Louis, exténué par tant d’inhabituels efforts, s’effondre dans son fauteuil. Il y a tant à faire, tant à faire, tant à.
La nuit passée, Louis se réveille léger. Il apprécie le semblant de propre qu’il s’est esquinté à faire. D’humeur conquérante, prépare ses clopes, le chien et sort. A sa porte, il croise la concierge. Les gens l’appellent Thérèse et les enfants, Madame PasDrôle. « Bonjour Monsieur Louis, qu’est-ce que c’était tout c’boucant l’autre nuit ? » « Bonjour Thérèse, ne vous inquiétez pas, un peu de rangement » « Vous en avez de bonnes vous… ne pas m’inquiéter, avec tout c’raffuts ». Louis ne tient pas compte de la remarque, et guilleret part promener le canidé.
Le processus est toujours le même, sortir dans la rue, sortir une clope, sortir son téléphone, laisser le chien renifler et faire ce qu’il a à faire. Cigarette allumée, le visage de Louis se durcit, aucun message, aucun appel manqué. Louis goûte à cette vicieuse frustration d’attendre quelque chose dont seul lui en a émis le besoin. Cette sensation douloureuse d’avoir fourni des efforts et que le ciel n’en tien pas compte. « Bon ben mon p’tit t-rex, on va vite retrouver nos sales petite habitudes ». Téléphone rangé, il rentre chez lui. Thérèse ou Madame PasDrôle rôde dans la cage d’escalier épiant les proies disponibles pour ses critiques acerbes.
« Tien ! vient-y pas le Louis qui revient ? » Louis soupir, imagine toutes sortes de tortures à offrir à cette indélicate concierge. « Re » « Monsieur Louis, vous avez intérêt à arrêter ce bruit ou j’appelle la… » « Ne vous inquiétez pas Thérèse, j’en aurais fini dans la journée » « Du rangement du rangement… Les hommes, vous vivez dans votre merde, satisfaits tels des porcs, mais suffit d'un hypothétique cul pour remettre tout en cause, n’ai-je pas raison monsieur Louis ? » « Oui très certainement ! » dit-il tête baissée.
Louis ne la supporte pas, fuit chez lui, verrouille sa porte et soupir « Vieille pute ». L’altercation lui donne le courage de finir les travaux commencés. Un rapide coup d’œil sur le maudit appareil et rien, toujours rien. Innocent, il tapote « Bonjour, comment vas-tu aujourd’hui ? », se lance dans son bazar et n’y pense plus.
Le temps passe vite quand on se laisse tomber dans une tâche aussi ingrate soit-elle. « T’en pense quoi T-rex ? C’est fait ! ». Il s’octroie une pause et souffle debout contre le lavabo. Regarde l’heure, check son téléphone, une notif de la femme de l’autre jour, Marilou. « Ha quand même » pense-t-il. Le message est étonnant, « bonjour, peu importe qui vous êtes, pour un rendez-vous allez sur le site www.mabelleescort.com/marilouxxx ». Louis est dégouté. L’impression de s’être fait avoir. Elle sait que c’est lui.
L’homme fataliste, décide de laisser tomber et retrouve ses vieux forums où il partage sa vie désunie avec d’autres hommes et quelques femmes. « Salut les gars, ça gaz ? » « Salut Louis, bien bien, que deviens-tu ? » Louis explique sa mésaventure et l’ensemble de la communauté se moque de lui, gentiment, mais quand même. Il comprend l’arnaque. On chasse un homme seul, il nous invite, on le supporte, on lui fait croire, on fuit, disparaît. Ça fait toujours un repas dans la poche et pas d’oseilles à sortir, en fin de mois ça aide. « Les nanas, vous la connaissiez, vous, la MarilouXxX ? » « Non Louis, rarement croisée ici ». Louis s’en veut. Trop de temps est passé depuis son apocalypse personnel. Il est faible, il ne sait réagir, il doit se mouvoir, doit apprendre, apprendre à se méfier, à ne plus s’émoustiller à la moindre jarretière ou au premier sourire ravageur. Il doit prendre sa vie en main, travailler sa sociabilité. « Finalement, on le fait bien avec les chiens, pourquoi pas avec moi ? »
Une notif’ pop, « Écoute Louis, le groupe fait une sortie irl le w-e prochain à Lyon, t’es des nôtres ? Si t’es ok, ajoute ton 06 à la liste et rendez-vous devant la cathédrale St-Jean Baptiste à 19h… ne cherche pas c’est une idée de Flo. Je crois qu’elle connait un resto à côté ou alors elle est bigote. Enfin, allez vient, ça fait deux ans qu’on se cause et j’aimerais voir ta trogne de veuf une fois 😆, signé le Belge »
Louis, étonné par cette invitation, se laisse amadouer et confirme sa venue. « Il est temps d’avoir une vie, d’avoir des amis de perditions. Ils connaissent déjà tout de moi. Ils vont se foutrent de ma gueule pour Marilou, mais finalement, je le mérite tellement. » pense-t-il. Louis connait le Belge depuis deux ans et c’est vrai qu’en deux ans ils se sont tout dit. Les secrets, y en a plus. Le Belge a aussi perdu sa femme, enfin, elle s’est cassée. Il la battait. Il a fait une thérapie pour cela. Tout le groupe est au courant et même les femmes le soutiennent. Mais le Belge ne veut plus de relation, il a peur, peur de recommencer, peur de la contrariété ou de la frustration. De temps en temps une pute comme il aime le répéter, mais ses contacts hétéros s’arrêtent à elles. Sous les conseils de Louis, il a adopté un chien, un berger belge, ou malinois. A ce propos, il dit souvent « Quand on est belge, on soutient son pays », il est un peu con, certainement très con, mais sait se faire aimer de la troupe.
Louis se réjouit. Il a trois cents bornes à faire, réserve un hôtel pas trop dégueu et cherche un chenil correct pour t-rex. « Quitte à vraiment sortir une fois tous les 10 ans, faisons le bien ». Il a réservé 3 jours à Lyon mais n’a rien prévu. Il verra sur place ce que les autres lui proposerons. Il se rend compte que ce projet ne le stresse pas et qu’il a grandement réduit sa consommation de tabac. Il en profite également pour égayer un peu sa garde-robe. Les rangers dans le cagibi laissent la place à d’élégantes bottines. Un nouveau jeans envoie l’ancien à la poubelle et quant au haut, t-shirt mérinos assorti d’un pull type marine militaire feront l’affaire. Simple et efficace, pas de chichi. Il s’est également payé un nouveau portefeuille. Exit le vieux bout de cuir troué et ramolli, exit tous les vieux papiers et autres cartes de fidélité. Bonjour le portefeuille neuf où trône, en reine, la photo de sa défunte.
Louis rejoint la cathédrale en début de soirée, il repère rapidement le groupe grâce aux chaussettes blanches - ��sandales du Belge. Il est beau Louis. Florence se retourne, le dévisage, demande « Monsieur ? » « Bonjour, c’est moi Louis » dit-il sur la défensive. « LOUIS !!! Ça fait si longtemps bordel » dit le Belge. « Viens dans mes bras que je te sente ». Louis intérieurement regrette déjà d’être là, mais il entend le rire doux de Flo, se retourne et lui propose une bise. Flo lui dit « 3, j’ai vécu en Suisse ». Louis s’exécute se doutant bien de l’arnaque des origines de Flo.
La troupe de héros pas très fantastiques suit Flo qui les guide dans un bistroquet sympa en diable paraît-il. Ils s’installent, parlent, parlent fort, rigolent, rigolent fort. Enfin, le Belge fait tout, fort. Autant c’est un groupe de veufs ou dépressifs de la quequette autant une compagnie d’anciens combattants auraient fait moins d’esclandres.
Le repas se passe ! Un dernier pousse-misère, c’était dégueulasse. Tous ont réservé leur chambre dans le même hôtel, sauf Louis. Flo l’interpelle « Un dernier verre Monsieur Louis ? ». Flo est mignonne et ne laisse pas indifférent Louis. Tout le repas, il l’a observée, observé ses rires, ses manières, son corps. Flo l’a tout de suite démasqué et s’en est amusée toute la soirée, faisant rougir Louis à chaque regard. Louis accepte très volontiers. Pour commencer, ils partagent leurs misères, mais rapidement, ils rigolent beaucoup, ils s’amusent. Flo est lascive. Flo n’a pas grand intérêt pour les hommes, mais ce soir son appétit est féroce et la victime innocente. « Louis ? Tu m’accompagnes cette nuit ? » Aucune pitié pour le pauvre vieux. « Mais Florence, ça fait si longtemps ! » « Louis ne m’emmerde pas. Cette nuit c’est nous. Je connais ton histoire, je connais tes excuses ! » Louis rougit encore, sourit, accepte.
Ils traversent les deux rues les séparant du paradis. Flo insère sa carte, ouvre la porte, n’allume pas la lumière. Louis rentre. Flo, passionnelle, lui bondit dessus. L’embrasse. Louis ne riposte pas, pose ses mains sur ces hanches et rend chaque baiser avec ardeur. Louis a envie, Louis a peur, mais Louis a envie, ça fait si longtemps. « Louis Louis Louis » Flo se baisse et colle son visage à la braguette du jeans, défait le bouton, descend la tirette, fait tomber le pantalon. D’en bas elle regarde le visage perdu de Louis, ça fait si longtemps. Flo adore l’odeur de Louis, elle se mordille les lèvres et d’un geste non retenu fait descendre le boxer inutile. Louis, le sexe nu, ressent la chaleur de la bouche de Flo entourant de sa verge. Il râle de plaisir. L’objet tant chercher ne tarde pas à se raidir. Louis est prêt. La bouche de Flo, doucereuse s’occupe du pénis de Louis tendrement. L’énergie de Flo et de sa bouche ne sont pas la même, ce n’est pas le même programme. Louis recule, le pantalon aux chevilles, tombe sur le lit. Flo le déshabille. « Louis Louis Louis ». Elle se relève, expédie ses vêtements, sort un préservatif de son sac et équipe le plongeur de sa combinaison. Le corps de Flo est si humide ! Sans ménagement aucun, elle insert la turgescence de Louis en elle. La pénétration l’a fait frissonner. Elle aussi ça fait si longtemps. Le bassin de Flo, magique, cherche son plaisir. Elle trouve, elle sait quoi faire. Le désir en elle est sans limite. Louis, perdu, caresse les seins, les hanches, le visage, les hanches, les seins, les cuisses, les seins, les hanches. Mais ça fait si longtemps. Dans une décharge électrique, Louis déverse son amour en Flo. Louis a joui. Ça fait si longtemps. Flo sentant les gonflements de la verge ne peut résister plus longtemps non plus. Elle explose, tremble, râle, frissonne, griffe. N’en pouvant plus, elle se laisse tomber sur la toison de son mâle. Louis la cagole de ses bras, l’enlace… amoureusement. Ils s’endorment.
La lumière du jour vient réchauffer les corps. Louis s’étire, caresse Flo. D’un regard ils décident de se lever. 8h30. « Merde, les autres nous attendent ». Ils s’habillent rapidement et traversent le couloir glauque de l’hôtel et rejoignent les autres à la grande salle pour le petit déjeuner. Le belge, déjà bien en forme, s’exclame « Oh putain, regardez qui va là ! » Les deux tourtereaux, pivoines, entonnent ensemble, ta gueule le Belge !
Le buffet quelconque offre suffisamment de supplices pour faire passer la faim. Ils discutent de la médiocrité du restaurant de la veille, de la prochaine visite à faire. Flo ne peut s’empêcher de laisser couler une larme que tous ont vue. « Mais Flo, ne t’inquiète pas, on en fera d’autres ! » disent-ils en cœurs. Elle sourit un instant mais sa tristesse efface la douceur de son visage. Louis ne sachant que faire, la prend par l’épaule et sans tenir compte des autres gredins l’embrasse sur la tempe. Flo le regarde, l’embrasse, se lève. En sanglot « écoutez, cela fait déjà quelques années qu’on se connait via l’réseau. Je vous remercie pour tout, les bons et mauvais moments, l’humour débonnaire du Belge ou encore cette nuit magnifique Louis » L’équipe interloquée ne capte pas vraiment où veut en venir Flo. Elle prend un mouchoir, sèche ses larmes, se mouche et lâche d’un regard profond « Je ne vous en dirais pas plus, respectez cela, je vous en prie. » Elle sourit, cette fois-ci rayonnante, « Je vais mourir, il me reste moins de 6 moins ». Ses comparses d’infortune sont abasourdis. Louis se lève, la prend dans ses bras, la serre tendrement. Le Belge, ainsi que les autres, viennent à elle. Tous ont les yeux noyés de douleur. Tous l’enserrent, lui promettent de ne pas la laisser tomber. Flo ajoute « Tout à l’heure, laissez-moi vous quitter comme si je n’avais rien dit, s’il vous plaît ». Louis, ayant déjà connu cette douleur, tance « Ecoute Flo, nous avons entendu ton message, nous sommes dévastés, mise à part le Belge » Rire dans l’assistance « Mais nous respecteront ton choix »
La matinée passa. Louis n’eut pas le cœur de continuer sa visite. Il prit le train du retour et rentra chez lui. Comme à son habitude quand ça va mal, il se pose dans son fauteuil et rumine jusqu’au sommeil.
La courte nuit passa, Louis le cœur en berne se leva. Il a ruminé la même idée minutes après minutes. Envoie un message à Flo « J’ai déjà vécu ça une fois, j’m’en fous, on liquide tes affaires et vient vivre avec moi, tu ne seras plus seule » du tac au tac Flo retourne « Non Louis, tu m’as promis. Ta proposition est belle, mais je veux partir là où j’ai vécu. »
Louis se résigne, va chercher t-rex à la pension. La bestiole reconnaît son maître et avec une énergie folle le salue de toutes les façons. Le vague-à-l ’âme de Louis s’estompe un peu. Encore quelques courses et Louis rentre chez lui.
Le temps passa. Florence était de moins en moins présente sur le réseau, jusqu’à ne plus être là du tout. Les amis décidèrent de faire comme si. Comme si un possible retour restait envisageable. Louis en rageait, ne comprenait pas pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi.
Deux ans se sont écoulé. Le groupe du réseau a disparu, Louis est seul. Il a encore quelques nouvelles du Belge, mais ses frasques ne l’intéressent pas. Il sort de chez lui, salue la concierge antipathique. Va jusqu’à la gare des bus. Attend le 33. Le 33 arrive, Louis saute.
Louis n’est plus.
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Spectaculaire intérieur Située dans un vaste paysage de collines ondulantes, ce refuge de week-end conçue par Todd Raymond présente une architecture classique, des intérieurs modernes et des œuvres d'art percutantes. Dans le salon, une balançoire en cuir Studio Stirling est positionnée de manière à compléter le canapé voisin, mais elle peut pivoter pour offrir un perchoir unique permettant de profiter de la vue par la fenêtre. L'œuvre d'art est de Nathan Paddison. Dans la salle à manger, une table en noyer conçue par Todd Raymond est entourée de chaises Fritz Hansen Drop et d'une banquette personnalisée. Toujours dans le salon une paire de chaises Hans Wegner Ox recouvertes de mohair anthracite, une table à cocktail en acier noirci et ciré J.M. Szymanski et un canapé curvd Paolo Castelli posé sur un tapis en alpaga. Adding a powerful punch was the homeowners’ collection of contemporary art. For their weekend retreat, they opted not to relocate any works from their primary residence in Brooklyn, instead buying new pieces that contrasted the neutral furnishings. “They really like color,” says Raymond who worked with his clients to select a frenetic canvas by Australian artist Nathan Paddison, a nod to the husband’s home country, and sculptural wood installation by Kat Ramage that pays homage to the earthiness of the Hudson Valley. “Kat actually drove all the way up to the Hudson Valley and spent a couple hours with us installing this; there’s a lot of cool, personal touches like that to the home that we liked.” PHOTO : READ MCKENDREE #Repost @galeriemagazine In the living room of this Upstate New York retreat crafted by designer @StudioToddRaymond, a pair of charcoal mohair-covered Hans Wegner Ox chairs, @JM_Szymanski blackened and waxed steel cocktail table, and @PaoloCastelliSpa curved sofa sit upon an alpaca rug. — Story by @Jill_Sieracki — Photo by @ReadMckendree — #ToddRaymond #GalerieMagazine #LiveArtfully https://www.instagram.com/p/CnFuzdMNiV9/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Voici ma première fic!
Résumé :Billie Morgan une jeune femme sourde rencontre le capitaine James Syverson lors d'une prise d'otage.
Warning violence!
Pleins de guimauve à venir.
P.S je ne suis pas sourde moi-même. Soyez indulgent svp😟
P.p.s je fais sûrement des fautes d'orthographes désolée!
Fanatique de Muffin
Chapitre 1
-Tu aurais du m’écouter et prendre un taxi plutôt que me demander de conduire. Maintenant on va droit sur un barrage!
Billie Morgan conduisait la petite berline familiale de sa meilleure amie Jane Simons. Avec toute une bande de copine, elles avaient décider de faire une virée en ville pour célébrer le mariage prochain de Jane. La belle blonde avait bu plus que de raison, pendant toute la soirée. Billie s’était contenté de quelques verres seulement.
Elle n’aimait pas boire trop. Malheureusement elle se retrouvait coincé à conduire en pleine nuit. Un barrage routier était érigé plus loin sur la route qu’elles devaient emprunter. Elles ne pouvait pas reculées maintenant. Une longue file de véhicules c’était formé derrière elles.
Billie suait a grosse goutte elle espérait vraiment que les policiers les laisse passer. Elle ne comprenait pas pourquoi il y avait un barrage routier en pleine nuit au milieu de nulle part sur une autoroute sans éclairage.
Jane ronflait comme un hippopotame affalé sur le siège arrière. Elle n’avait conscience d’absolument rien. Elle avait bu des cocktails toute la soirée et dansée jusqu’à en prendre haleine.
Billie avança doucement dans la file d’attente, elle mourrait de nervosité. Quand elle arriva près du barrage, son cœur menaçait d’exploser dans sa poitrine. Plusieurs policiers faisaient le tours des véhicules et cherchaient visiblement quelques choses. Ils faisaient ouvrir tous les coffres de voitures et braquant leur grosses lampes touches en inspectant l’intérieur. Plus elle s’approchait plus elle avait peur. Les policiers étaient lourdement armés. Il portait des gilets par balles et de gros fusils. Quand ce fut son tour, elle eut toute les peines du monde a ouvrir la fenêtre. Elle ne trouvait pas le bouton de la fenêtre.
On lui braqua une lampe torche dans le visage. Complètement aveuglée elle ne voyais pas le ou la policière qui devait, inévitablement, lui parler.
-Sil vous plait ne me braquer pas votre lampe devant le visage je ne vous comprends pas…. Elle vit qu’on faisant le tour du véhicule, les lumières se braquèrent sur Jane qui dormait derrière.
Elle leva le bras pour ne plus avoir le faisceau lumineux directement dans les yeux mais son geste dû être mal interprété. En un clin d’œil, la portière s’ouvrit et elle fut tirer sans ménagement hors de la berline.
Billie mourrait de peur et tremblait comme une feuille. On l’a mit face contre le véhicule. On l’a fouilla sans son consentement passant des mains indélicates sur son corps, elle tenta de s’expliquer et dit.
--Je suis sourde je ne vous comprends pas… Rien ne changea on continua de la fouiller et fouiller le véhicule. On lui passa les menottes brutalement. Elle hurla totalement terrorisée et frustrée d’être traiter comme une criminelle.
-Je suis sourde bon dieu je ne vous entends pas ! Je n’ai rien fait de mal!! Je suis la sœur de l’enquêteur Luke Morgan putain! Elle était dans la nuit noire, elle avait froid dans sa petite robe marine et elle avait peur, elle ne comprenait pas ce qu’on lui voulait. On l’a maintenait les bras dans le dos, on l’a poussait sur le véhicule. Puis la pression dans son dos se relâcha. Une main large se posa sur son bras nu et la retourna, quelqu’un lui braquant de nouveau la lampe torche dans le visage. La lumière l’aveuglait.
-Je lis sur les lèvres, je ne vous entends pas si je ne vous vois pas… s’il vous plaît… . La lumière aveuglante se retourna puis enfin elle vit un visage.
Un homme barbu s’éclaira le visage.
-Vous me comprenez maintenant?
- Oui. Elle tremblait comme une feuille. Elle fit un effort surhumain pour ne pas baisser les yeux. Cet homme était immense et large comme une montagne. Il ne l’a retenait pas mais elle n’osait bouger, coincée entre lui et la voiture. Il ne la touchait pas non plus mais se tenait très près d’elle.
-Votre nom s’il vous plait?
-Billie Morgan… Je n’ai rien fait de mal, pourquoi j’ai des menottes?
-Pourquoi il y a une personne inconsciente dans votre véhicule? Où sont vos papiers?
Billie tremblait comme une feuille et ce colosse ne l’aidait en rien. Une larme coula sur sa joues, son cœur battait à toute allure.
-C’est ma copine Jane elle a trop bu. Je la ramène à la maison…
-Avez-vous bu? Vos papiers? Elle secoua la tête.
-Un verre ou deux maximum…pendant la soirée. Mes papiers sont dans mon sac sur le siège passager. Il tourna la tête et dit quelque chose à un autre policier qui fouilla la voiture. Il lui tendit ses cartes d’identités. Jane dormait toujours à point fermé et ronflait allègrement les jambes largement écartés sur le siège arrière.
Il regarda brièvement son permis de conduire puis son visage. Il retourna la carte. Il ramena la lumière sur son visage.
--Vous ne devez pas conduire la nuit. Pourquoi vous avez prit le volant quand même ? Billie pointa de la tête Jane.
-Je ne pouvais pas la laisser comme ça! J’ai conduis doucement. On est presque arrivé… Sa voix craqua. Je n’ai rien fait de mal. Pourquoi je porte des menottes? Il fit un geste vers un autre homme qui lui tendit la clé.
-Retournez-vous. Il la détacha avait de la retourner une nouvelle fois beaucoup plus délicatement. C’est bon, conduisez prudemment.
Elle remonta dans le véhicule et démarra en tremblait. Qu’est ce que c’était que ce bordel? Elle n’avait même pas eu de contravention! Luke pourrait lui dire ce qui ce passait. Elle parcouru les derniers kilomètres qui la séparait de la maison de Jane. Pourquoi elle avait louer une chalet dans le fond du cul du monde! Elle envoya un message à son jumeau en arrêtant la voiture.
Billie : Pourquoi il y a des policiers partout? Je suis tombé sur un barrage en allant au chalet de Jane.
Avec difficulté, elle réussit à faire rentrer une Jane totalement imbibée dans sa maison de campagne. Heureusement elle n’avait pas besoin de la monter à l’étage. Elle l’a borda sur le canapé du salon et attendit des nouvelles de son frère.
Il lui renvoya un message une bonne vingtaine de minutes plus tard.
Luke : Tu es à New Heavan ??? Tu aurais dû aller chez nous. Il allait lui faire une de ses crises.
Billie :Jane voulait vraiment venir ici. On en reparlera. Tes collègues ne sont pas très gentil ils m’ont tirer hors de la voiture et mis les menottes. Qu’est ce qui ce passe?
Son téléphone se mit à vibrer. Luke voulait lui parler en appel vidéo. Il était furieux mais pas que. En arrière plan elle voyait son bureau au poste de police, c’était le branle bas de combat, des hommes en uniforme allaient et venaient dans tous les sens.
-Tu as conduis? Elle hocha la tête. Tu vas bien? Elle hocha de nouveau la tête. Son expression changea il semblait soulagé. Une femme blonde et un bébé ont été enlevé par un fou dangereux près de chez Jane. Verrouille bien toute les portes. Sois prudente. Elle hocha de nouveau la tête. On se parle demain. Je t’aime.
La communication coupa. Billie passa une bonne partie de la nuit à se ronger les ongles en faisant le tour des fenêtres. Elle n’aimait pas être aussi loin de la ville la nuit. Elle détestait l’obscurité et autour de la maison de location de Jane il n’y avait que des arbres et aucuns éclairage. Elle fini par s’endormir assis sur le tapis près de Jane.
Une rude gifle la réveilla abruptement elle tomba face contre terre sur le tapis. Complètement sonné elle ne comprit pas tout de suite ce qui ce passait. Sa joue brûlait sur le tapis. On l’a releva en la tirant pas les cheveux. Une douleur brûlante se diffusa dans son cuir chevelu. L’homme lui donna un violent coup de poing sur la mâchoire. Elle vit 36 chandelles danser devant ses yeux, le goût du sang se répandit dans sa bouche. Quand elle pu revoir correctement elle vit le canon d’une arme à moins de 10 cm de son visage. L’homme derrière le fusil semblait hurlé.
-Hé ! Tes réveiller salope ! Où sont les clefs de ta caisse?
Billie se rendit compte avec horreur qu’un homme les avait séquestrer dans la maison. Elle vit Jane recroquevillée près de la cheminée serrée contre elle se tenait une jeune femme blonde qu’elle ne connaissait pas assise par terre, elle tremblait de peur son œil gauche était enflé et bleuit elle tenait un bébé qui semblait pleurer.
-Donne lui les clés, articula Jane.
Billie réfléchit à toute vitesse. Son téléphone était par terre près de ses fesses. Le détraqué avait l’air complétement fou, il regardait nerveusement Billie, Jane et la jeune femme. Il était nerveux et criant après la jeune femme des choses que Billie ne comprenait pas. Elle savait une chose, si cet enfoiré partait il y avait de grande chance que cela finisse mal. Elle devait retenir se monstre le temps que la police les retrouve.
--Vous ne pouvez pas partir comme ça. Il y a des flics partout dans le coin.. Il détourna la tête et hurla quelque chose à la fille que Billie ne comprit pas mais au moins il recula de quelques pas assez pour que Billie puisse appuyer sur la touche recomposition de son téléphone. Elle espérait de toutes ses forces que Luke allait répondre et comprendre ce qui ce passait. Elle poussa son téléphone sous le sofa pour éviter que le ravisseur ne le voit.
-Pourquoi vous êtes venu jusqu’à New Heavan?
Dix minutes plus tard, à 20 km de là le téléphone du Capitaine James Syverson sonna furieusement. Il répondit rapidement.
-Capitaine on l’a retrouver. Je vous envoie l’adresse dans le gps. Lui dit la répartitrice. Il a prit deux autres otages, deux femmes. La fiancée et la sœur de l’enquêteur Morgan. On a la sœur de Morgan en ligne.
-Fuck! Dit il en appuyant plus fort sur l’accélérateur de sa camionnette Ford. Est qu’on peut avoir plus de précisions, la sœur de Morgan peut elle nous en dire plus. Est-ce qu’il est armé?
-Billie Morgan est sourde impossible de communiquer avec elle. Elle fait de son mieux capitaine. On sait qu’il est tout seul avec les trois femmes et le bébé. On entend le bébé pleurer.
Syverson négocia une courbe en faisait valser le derrière de son camion. Il vola sur une bute. Pas question que cet enfoiré s’en prenne à trois femmes et un bébé.
Deux minutes plus tard il arrivait près des lieux suivit des trois autos patrouilles.
Il gara son camion a trois maison de la pour éviter d’alarmer le fou furieux. Pendant que l’équipe se préparait à passer à l’assaut, Billie essayait de gagné du temps.
-Pourquoi vous ne prenez pas le temps de manger un morceau. Vous devez avoir faim… Il hurla quelque chose qu’elle ne comprit pas et lui donna un coup de crosse avec son revolver de toute ses forces directement dans les dents. Ses dents de devant se brisèrent en lui blessant les lèvres. Elle tomba au sol une nouvelle fois. La douleur était atroce, sa bouche se remplissait de sang, ses yeux se remplirent de larmes, elle crut qu’elle allait mourir. Elle tourna la tête vers le sofa et murmura : Glock. Je t’aime Luke j’espère que tu m’entends.
Au bout du fil un hurlement de terreur lui répondit en sourdine.
-BILLIE!!! Luke Morgan paniquait, il ne voulait pas l’entendre mourir dans son oreille. Il était en route vers les lieux il avait encore 40 km a faire avant de retrouver sa petite sœur.
-Morgan garder la tête froide! Lui dit Capitaine Syverson. On va la sauver. Il avait eu la communication avec Morgan. Il pouvait donc suivre en temps réel le déroulement à l’intérieur du chalet de montagne et parler au jeune homme. Il pouvait entendre la jeune femme gémir de douleur. Ses hommes étaient prêt à passer à l’action. Elle venait de leur donner un indice crucial. Il avait une arme de poing. Un bébé pleurait en fond sonore. Il donna l’assaut. En une minute ils investirent le petit chalet en bois ronds. Syverson maîtrisa facilement le suspect surpris et le plaqua au sol en une fraction de seconde.
En voyant le visage tuméfier et sanglant de Billie Morgan qui gisait au sol à quelques pas d’eux, Syverson appuya fortement sur les omoplates du fou furieux avec son genou qui grogna de douleur en le traitant de tous les noms.
-Tu mériterais bien pire espèce d’enculer. Il lui passa les menottes et le releva brusquement en le tirant par les poignets menaçant de lui déboîter les deux épaules.
Billie cligna des yeux encore sous le choc. Une policière lui parlait mais elle ne l’a comprenait pas. Elle l’a repoussa en secouant la tête.
Elle avait été soulagée de voir débouler dans le chalet une escouade d'assaut entière. En un battement de cil, le kidnappeur avait été plaqué au sol par un géant. Quand il lui avait passer les menottes, elle avait poussée un sanglot de soulagement.
Elle s’assit tranquillement, indifférente aux policiers qui l’approchait, elle était complètement sonnée. Elle crachat a même le plancher de bois , plusieurs morceaux de dents et beaucoup de sang. Il lui semblait que l’intérieur de sa bouche était déchiqueté. En se brisant ses dents avaient déchirer sa peau à l’intérieur de ses lèvres.
Jane pleurait à chaude larmes toujours recroquevillée près de la cheminée.
La jeune femme et son bébé était déjà au bon soin de l'équipe de secours. Billie essayait de reprendre ses esprits. Le géant qui avait plaqué le kidnappeur au sol se pencha sur elle et capta son regard.
Elle reconnu sa barbe et ses lèvres, c'était le même homme qui lui avait parler au barrage routier.
-Billie? Vous allez bien c’est fini maintenant ça va bien aller. Elle vit de la sollicitude et de l’inquiétude dans son regard bleu cobalt.
Son visage lui faisais un mal de chien.
- Sortir d’ici. …Air. Arriva-elle a dire en se levant lentement. Chaque mot lui faisait mal ses dents brisées écorchaient ses plaies ouvertes. Il prit son bras et l’aida à se relever. La tête lui tourna et le goût du sang lui soulevait l’estomac. Elle avait la nausée, une fois sur pied, elle se rua sur le patio et vomit par-dessus la balustrade. Ses nerfs lâchèrent complètement et elle explosa en larmes. Elle avait eu tellement peur!
Elle sentit qu’on lui mettait une couverture sur les épaules.
Syverson hésita à poser la main sur son dos. Elle avait eu un choc horrible et c’était montrer très courageuse. Il n’eut pas le temps de se poser plus de questions. Luke Morgan déboula sur le patio complètement affolé.
L’un a côté de l’autre, Syverson se rendit compte qu’ils étaient jumeaux. Elle était plus petite mais ils avait le même visage avenant, les même yeux vert, sauf les cheveux Luke étaient châtain coupé court et Billie avait de longs cheveux rouges cerise. Luke prit sa sœur dans ses bras et la serra très fort contre lui.
-Ma petite crotte lui dit il dans les cheveux. J’ai eu tellement peur. Elle le repoussa à bout de bras et vomit de nouveau. Syverson demanda à l’équipe médical d’aller la voir. Elle partie en ambulance 10 minutes plus tard.
Le lendemain, alors qu’elle attendant d’avoir son congé de l’hôpital, elle vit son frère entrée dans sa chambre. Il portait encore son complet d’enquêteur. Il avait passer la nuit avec Jane qui avait subi un choc nerveux.
Billie lui sourit faiblement. On lui avait fait de multiples points de sutures dans la bouche, à l’intérieur des lèvres et dans les joues. Ce salopard l’avait bien amocher. On lui avait donné des antidouleurs mais elle avait quand même mal et un peu honte de son sourire brisé.
-Comment ça va petite crotte? Il lui donna son appareil. Tu l’avais laisser à la maison. Elle signa plutôt que de lui parler.
-Oui je ne voulais pas le perdre. Comment va Jane?
Luke lui sourit doucement.
-Elle va bien. Écoute, je ne suis pas tous seul. Le capitaine Syverson voudrait prendre ta déposition. Si tu te sens prête. Il attend de l’autre côté.
Elle fronça les sourcils.
-Pourquoi tu ne le fait pas toi-même ? Tu es enquêteur…. J’ai une tête atroce! Elle essayait de lisser un peu ses cheveux et replaça ses vêtements. Elle n’avait que sa petite robe marine pleine de sang a ce mettre.
-Non je ne peux pas, il y a conflits d’intérêts. Tu veux que je reste? Elle mit le petit appareil dans son oreille. Elle hocha la tête en le mettant en place. Il épousait la forme de son oreille et ne paraissait presque pas. Pour elle il faisait toute la différence entre le silence complet et un fond sonore.
-Pas question que j’ouvre la bouche ! Tu es prévenu!
Il lui donna un baiser sur le front.
-D’accord petite crotte. Il sortit de la chambre et revint avec le géant qui avait arrêter le détraqué.
Il ne portait plus son gilet par balle simplement un chandail de laine noire juste au corps avec un petit écusson qui disait police sur le côté gauche de sa poitrine. Il était l’homme le plus costaud qu’elle n’est jamais rencontré. Il portait un jeans et un étui à revolver.
Billie remarqua ses beaux yeux bleus et son visage absolument parfait avec cette barbe fournit mais bien entretenu. Quelques boucles brunes lui retombaient sur le front. Il était ridiculement beau.
Billie du se concentrer pour comprendre ce que lui disait Luke.
-Billie je te présente le capitaine Syverson.
-Bonjour, comment allez vous ce matin? Luke ma dit que vous ne souhaitez pas parler directement je comprends mais j’ai besoin de savoir votre point de vu sur ce qui s’est passé hier.
-Bonjour. Signa t elle avec un petit sourire triste. J’ai déjà eu des meilleurs jours. Luke traduisait à mesure et lui serra très fort la main.
Capitaine Syverson parut sincèrement désolé pour elle.
Comment pouvait-on faire une chose pareille à une femme? Elle avait toute la joue gauche bleu et mauve, ses lèvres éclatées étaient enflés bleu, on pouvait voir les points de sutures à certains endroits. Il avait dû la frappé de toute ses forces.
Ce drogué ne perdait rien pour attendre. Sy s’en assurerait. Il fixa son regard sur ses yeux verts.
-Pouvez-vous me dire ce qui s’est passer? Vous permettez que je vous enregistre? Dit il en sortant son portable. Il regarda à la fois Billie et Luke comme il était sa voix. Billie hocha la tête, elle fit signe au capitaine de prendre une chaise et de s’assoir.
--Assoyez-vous capitaine vous la rendez nerveuse. Il s’assit sur la chaise près du lit. Luke se posa sur le pied du lit. Billie s’assit en tailleur, face au capitaine, la couverture d’hôpital la recouvrait jusqu’à la poitrine.
-Merci. Il démarra l’enregistrement. Témoignage de Billie Morgan interprété par son frère Luke Morgan dans l’affaire 84208. Témoignage recueillie par James Syverson. Racontez moi ce qui s’est passer mademoiselle. Billie commença à raconter en le regardant dans les yeux. Elle gesticulait dans tous les sens, ses mains délicates volaient dans les airs avec grâce. Elle le regardait lui, même s’il ne comprenait rien.
-Nous sommes arrivées à la maison de vacances de Jane, vers 2 h du matin. J’ai eu beaucoup de mal à faire entrer Jane, elle avait bu beaucoup! J’ai parler à Luke qui m’a dit d’être prudente. Ce qu’il confirma. J’ai passé la nuit à regarder dans les fenêtres mais je ne voyais rien. Putain ce que je déteste la noirceur.
--Bill je ne peux pas lui dire ça ! Elle haussa les épaules et les sourcils. Sy haussa un sourcil.
-Elle déteste la noirceur. Continue.
-J’ai fini par m’endormir assise près de Jane sur le tapis. Je me suis réveillée quand cette brute m’a mit une claque en plein visage…. Elle raconta dans le détail tout ce qui c’était passé. Luke tremblait de rage. Sa sœur adorée avait subit un calvaire. Elle trembla à quelques reprises et essuya une larme sur sa joue.
Sy était surpris par l’aplomb et le courage de cette jeune femme. Malgré son handicap et sa terreur elle avait réussi à appelé de l’aide et à retenir ce monstre. Elle en payait le prix de ses dents.
--Merci beaucoup Mademoiselle Morgan, votre témoignage va beaucoup nous aider pour le procès. Une dernière question, est-ce que je peux prendre une photo de vos blessures?
Elle regarda Luke affolée elle lui dit quelque chose à toute vitesses. Il lui répondit tout aussi vite. Elle secoua vivement la tête.
-Bill arrête de faire ta princesse bon dieu! Sy attendant patiemment le dénouement de cette discussion animé. Il ne comprenait rien du tout mais Billie semblait avoir du caractère. Il l’entendit grogner à quelques reprises. Elle se retenait de parler.
-Désolé, capitaine cette tête de mule ne veux pas ouvrir la bouche. Vous pouvez prendre sa joue mais pas les dents. Sy hocha la tête, il se leva et prépara son téléphone, elle ne le quittait pas des yeux. Il s’approcha du lit pour avoir un meilleur angle. Billie eut une bouffée de son parfum subtil, il sentait terriblement bon un mélange de poivre, de menthe et de savon à linge. Il se pencha sur elle. Sa mâchoire était rouge, bleu et noire. Elle continuait de le fixer.
-Regarder devant vous s’il vous plait. Elle tourna la tête et fixa devant elle. Sy ouvrit l’appareil photo de son portable. Il prit quelques clichés avant de replacer délicatement une mèche de cheveux rouge derrière son oreille. Il vit son petit tatouage juste sous l’oreille. Un petit icône de haut-parleur avec une croix dessus. Le signe évident de sa surdité. Luke grogna quand il le vit toucher sa sœur. Sy haussa un sourcil vers le jumeau.
Il prit quelques nouvelles photos. S’il voulait envoyé se trou de cul à l’ombre pour longtemps il devait voir ses dents. Il en avait eu un très bref aperçu quand il l’avait vu dans le chalet et ce n’était pas beau à voir.
-Billie, ce serait vraiment mieux si je pouvais voir vos dents également. Plus nous avons des preuves contre lui, plus longtemps il va rester en prison. Vous ne voulez pas que quelqu’un d’autre subissent la même chose?
Elle secoua la tête. Elle baissa la tête elle essuya une petite larme. Elle hocha la tête et dit à son frère.
-Sort d’ici s’il te plaît. Je ne veux pas que tu vois ça.
-Ne sois pas ridicule voyons !
-Sil te plaît sors d’ici. J’ai la gueule comme du steak haché je ne veux pas que tu vois ça. Sort sinon rien…
--Parfait! Je vous laisse Capitaine. Ma sœur à peur pour ma sensibilité je crois. Je vais être à côté.
Une fois qu’il eut quitter la chambre, Billie essaya de ne pas se mettre à pleurer. Ses lèvres douloureuses tremblaient.
Sy lui sourit doucement. Il attendait qu’elle soit prête, il lui dit avant de lui mettre l’appareil devant le visage.
-Quand vous êtes prête montrer moi tout ce dont vous êtes capable. Dents, gencive, lèvres. Tout. Ok ?
Elle hocha la tête. Il tenta de demeurer le plus impassible possible quand elle entrouvrit les lèvres. Il commençait à la mitrailler de photos.
Elle avait eu raison de demander à Morgan de sortir. On aurait crut qu’elle avait tenu une grenade avec ses dents et l’avait laisser exploser.
Toutes ses dents de devant étaient cassés en morceaux plus ou moins pointu. Elle devrait inévitablement se les faire retirer. L’intérieur de sa lèvre inférieure était maintenant pleine de sutures. Sa joue gauche également. Ses lèvres avaient éclatés sous les coups. Elle était enflée de partout. Heureusement sa langue semblait correcte. Il déposa son portable et la regarda un instant. Elle avait la tête baissée, des larmes coulaient sur ses joues.
Sy avait vu quelques photos d’elle sur le compte Instagram de Morgan. Elle était une très belle jeune femme. Elle souriait toujours de ses belles dents blanches un peu imparfaites.
Il lui tendit un mouchoir. Elle essuya ses yeux.
Sy posa la main sur son bras et chercha son regard.
-Il ne s’en sortira pas de sitôt je vous le promets.
Grayson Jones fut jugé coupable d’enlèvement, de séquestration et coup et blessures. Il finit en prison pour 10 ans. Billie su par l’entremise de son frère que Jones s’était fait tabasser sévèrement en arrivant dans l’établissement pénitentiaire.
Billie quant à elle subit plusieurs interventions dans la bouche. Il lui fallut près de 3 mois pour ravoir un sourire normal.
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French translation from this story / prompt ( @fyoriginalstories pardon mais je risque de pas mal spammer ^^’)
Johan était installé dans le canapé en cuir chez Léonie. La journée a été difficile aujourd'hui : Dorian n'était pas là ; Lionel, son patron, était d'une humeur irritable et il a dû se disputer pendant une putain d'heure avec un client ennuyeux parce que ce dernier voulait un modèle de guitare que le magasin n'avait plus en stock. Bref, le type de journée que Johan aurait préféré éviter en restant chez lui, sous la couette avec les écouteurs vissés aux oreilles.
Mais le travail, c'est le travail ; les factures n'allaient pas se payer toutes seules.
Souvent, il rend visite à Léonie après le travail soit pour bavarder, soit pour travailler sur leur musique. Mais aujourd'hui, il avait besoin d'être avec elle … Désormais, il attendait dans le salon, perdu dans ses pensées.
Il revenait à la réalité lorsqu'il entendit Léonie arriver dans le salon avec deux mugs fumants dans chaque main : un de café noir pour Johan et un de thé au jasmin pour elle. Elle lui donna le sien et s'asseyait à côté de lui.
« Dis-moi tout. » dit-elle en maintenant fortement son mug entre ses mains.
Johan sirotait une gorgée de son café. «Journée chiante. Dit-il d'un ton impassible. Comme j'te l'ai dit, Lionel était énervé parce que Dorian n'était pas là, et j'ai dû faire face à un connard qu'a fait un scandale parce qu'on avait pas sa putain de guitare - »
« J't'ai demandé de tout me dire. » dit Léonie en buvant une gorgée de son thé.
« Bah quoi ? J'te dis tout. » protesta Johan.
Léonie soupira. Après avoir bu encore un peu de son thé, elle posait le mug sur la table basse. « Johan, ont-ils recommencés ? » demanda-t-elle sévèrement.
Merde, elle est perspicace. Bien évidemment, ils se connaissent depuis tout petits et se voient presque tous les jours ; désormais ils se connaissent par cœur. Ils ont recommencés depuis deux putains de nuits. Johan préférait encore rester éveillé toute la nuit comme il est habitué plutôt que de les affronter.
Le jeune homme bu encore des gorgées de son café avant de le poser sur la table, à côté du mug de Léonie. Il avait perdu contre sa meilleure amie, il ne pouvait plus le lui cacher.
« Oui. » admit-il en soupirant.
Léonie se sentait mal pour son meilleur ami, elle détestait le voir ainsi. Elle replia ses jambes sur le sofa. « Depuis combien de jours ? » demanda-t-elle.
Les cauchemars. C'étaient eux qui pouvait briser l'esprit de Johan, lui donner de véritables attaques de panique. Heureusement, il y avait Orlando qui pouvait le réconforter et le calmer, mais ces cauchemars contribuaient toujours à accroître son angoisse. Il les haïssait.
« Deux jours. » dit-il. Puis il se laissa tomber en arrière sur le canapé. « Putain ! J'comprend pas pourquoi ils reviennent. » soupira-t-il de frustration.
« T'en as parlé à ta Mamie ? » demanda la jeune femme en essayant d'être la plus utile possible.
« Bien sûr que je l'ai fait. Dit Johan. Et pour être honnête, j'avais même pas besoin de le lui dire. » Il sourit amèrement.
Léonie savait parfaitement ce que le jeune homme pouvait ressentir lorsqu'il était dans ces périodes de cauchemars. Elle savait qu'il pouvait craquer à n'importe quel moment, et que ce ne serait pas un plaisir de le voir dans cet état. Elle l'avait déjà expérimenté plusieurs fois et, à chaque fois, se sentait tellement démunie …
La jeune femme ajusta ses lunettes. « Johan, tu peux pas rester comme ça. Tu le sais, chéri ? » dit-elle en lui caressant la joue.
« Je sais. » murmura Johan.
« Pourquoi ne vas-tu pas voir un médecin ? Peut-être qu'il pourrait t'aider avec … enfin, j'sais pas, avec une thérapie peut-être ? » proposa Léonie.
Johan se renfrogna. « J'ai déjà vu un psy depuis … d-depuis … Depuis ce jour. Marmonna-t-il la voix tremblante. Et j'veux pas passer le reste de ma maudite vie à me gaver de saloperies de médocs ! » crache-t-il violemment d'un coup.
« Je suis désolée Johan ! S'excusa Léonie, puis elle posa un main sur son épaule. Ah … J- C'était stupide de ma part. »
Le jeune homme se radoucit. « T'excuses pas, c'est pas de ta faute. » dit-il.
Soudain, il s'écroula contre sa meilleure amie pour rechercher du réconfort. Léonie l'enveloppa tendrement dans ses bras, le laissant se reposer contre son épaule.
« Qu'est-ce qui va pas chez moi, Léo ? Demanda désespérément Johan. Pourquoi j'peux pas être comme les autres ? Je veux dire, être normal. »
« Je ne sais pas, Jo. répondit Léonie en soupirant et elle lui caressa ses longs cheveux. Mais tout ce que je peux dire c'est que peut importe ce que tu es, je t'adore ainsi. »
Puis elle lui prend doucement le visage pour mieux voir ses yeux bicolores. « Non, tu n'es pas comme les autres, mais c'est pour ça que j'aime être avec toi. J'aime ta personnalité et tout ce que tu es, chéri. » ajouta-t-elle en souriant.
Johan lui rendit son sourire, sa meilleure amie a toujours les bons mots pour le faire sentir mieux. « Merci. » murmura-t-il.
Il la prit dans ses bras pour un chaleureux câlin, ce que Léonie lui rendit.
« Tu sais quoi ? Je me sens plus calme quand j'suis avec toi. » lui dit-il à l'oreille.
Léonie se mit soudain à rougir. « Alors je suis contente d'y contribuer. » gloussa-t-elle sans se moquer.
Les deux stoppèrent leur étreinte et se regardèrent dans les yeux. « Très bien, vu que te sens mieux maintenant, que penses-tu d'un bon film ? Proposa Léonie. Je viens d'acheter de nouveaux DVD au magasin rétro. J'ai pris Pretty Woman, Love Actually et Mamma Mia!. Lequel tu préfères ? Oh ! J'ai aussi acheté de la glace ! »
Johan gloussa. « Et bien, et bien, ce sont tous des films d'amour que t'as pris, Léo. D'accord, allons-y pour Mamma Mia ! »
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40th weekend et 35th week at school
Samedi, je ne sais pas pourquoi mais impossible de dormir pour moi! Donc à 6 heures du matin, j'étais reveillée et toute enjouée mais les ronflements des filles m'ont vite fait comprendre que j'étais toute seule ouspi. J'ai donc attendu pendant deux heures en lisant sur mon téléphone 😂 Moi qui pourtant adore dormir, j'ai pas choisi le bon jour! Hahah. Ensuite, Raisona s'est levée et nous sommes allées nous balader et voir les chevaux. La maison était tellement typique d'un film à l'américaine. Surplombant une vallée, sur le top d'une colline, entourée de bois, l'endroit est merveilleux. Ils ont un poulailler, de nombreux chiens et ils laissent les portes ouvertes car les voisins se font confiance! Je suis tombée sous le charme. En plus de ça, les parents d'acceuil sont charmants et leur pancakes délicieux! Après un long déjeuner ponctué de rires et de blagues, nous nous sommes apprêtées. Raisona a fait des dessins à l'Enée sur ma cuisse et j'ai tenté sur mon bras. Elle m'a également offert une echarpe et des billet de son pays. Ensuite, nous sommes allées à “ l'escape room”. En gros nous étions toutes enfermées dans une pièce et devions trouver des indices pour en sortir. Nous avions une heure et pouvions demandez de l'aide. Angie et moi avons passer notre temps à regarder les autres s'exciter et perdre leur sang froid pendant que nous chantions et riglions. Et oui, j'ai vite réalisé que je n'étais pas très douée à jouer la détective. Résultat des courses, nous avons perdu… Mais c'était trop drôle. Ensuite nous sommes allées mangé au mall et puis sommes allées au cinéma. La salle de cinéma était super petite avec peut-être 25 siège et c'est comme un petit sofa que tu peux adapter pour lever ton repose pieds et ton dossier. Top et le film super marrant. Après ça, le papa de Raisona m'a reconduit et avant ça nous avons déposé Valentina à Kilgore pour une Quinceanera. C'est une grande fête très coûteuse que les familles mexicaines organisent quand les filles ont 15 ans. Elles ont des robes magnifiques et de nombreux invités. Après cette journée merveilleuse, je me suis endormie à la vitesse de l'éclair.
Dimanche, à 8h 30, Becca une employée de Rachelle est venue me checher pour aller préparer de fleurs au studio. Après ça, nous avons tout chargé et sommes allées sur le site du marrige du jour pour installer. L'endroit est merveilleux. C'est le fruit de l'idée de deux soeurs qui ont créé l'endroit avec un design de rêve. Leur business marche du tonnerre et de nombreux mariages y sont célèbrés. Nous avons donc installé une arche de fleurs sur le top d'une fenêtre devant laquelle les futurs mariés allaient prononcer leur voeux. Ça a pris un temps fou. En plus, ils ont voulu répéter la cérémonie plus tôt que prévu du coup nous avons du nous dépêcher. Après avoir mis quelques fleurs sur le gâteau (qui s'est cassé) nous avions fini. Je suis arrivée à 16 heures et me suis écroulée dans mon lit.
Lundi, c'était le jour du “ sénior prank”. En gros ils avaient écris partout dans l’école, dispersé des rubans et des ballons. C'était un prank super gentil et joli mais ces petit irrespectueux que sont les élèves ont expmoser tous les ballons en une heure. aussi été commandé ma veste en cuir. En gros dans de nombreuses écoles, les sportif en varsity ou les seniors sportifs peuvent acquérir une veste avec les couleurs de l'école à laquelle tu peux ajouter des patches ( raquette de tennis, drapeau,…) mais ces choses sont assez couteuses! Enfin bref, j'avais loupé l'occasion de commandé en octobre et je croyais que c'était cuit pour moi mais finalement Sofia m'a dit qu’elle avait pu commandé du coup j'ai demandé. J'ai aussi acheté ma cap et mon petit chapeau car l’école même si elle ne donne pas un réel diplôme au étudiants échanges, nous a autoriser à recevoir un faux diplôme et marcher sur la scène, après nos nombreuses demandes.
Mardi, en débat ils se sont chamaillé sur le fait que les séniors avaient demandé l'autorisation de réaliser leur prank plutôt que de le faire en cachette comme généralement. Aussi l'autre sénior de ma classe et moi étions un peu fâchés car seulement 30% des séniors ont participer à ce prank et tous les autres ont été mis à part ce qui n'est pas très chouette. Après le repas de midi, Karie, ma coordinatrice, est venue me chercher pour me faire visiter son école. Elle est professeur pour un programme bilingue. Elle s'occupe donc d'une classe d’enfants parlant anglais et ils coopèrent avec une autre classe d'enfants parlant espagnol. Ainsi, ces petits bouts de 8 -9 ans s’apprennent les uns les autres. Trop mignon! Ils m'ont posée plein de questions et nous avons joué. Ils étaient super curieux et vraiment intelligents pour leur âge !
Mercredi, j'ai reçu mon horaire d'examen et l'école appliquant une politique d’exemption et puisque je réponds à tous les critères ( moyenne supérieur à 80, moins de trois retards en classe, et moins de deux jours d'absence) je n'aurais pas à passer mes examens. J’ai donc du faire signer la feuille à tous mes professeurs. Dans la soirée nous sommes allés dans un restaurant, “ Texas roadhouse” car comme mes parents d'acceuil ont dit, je ne pouvais pas manquer cette expérience avant de repartir! J'ai commandé du poulet fri avec du chili et une patate douce couverte de sucre et marshmallo. Le dernier assortiment a fini en dessert pour tout le monde parce que c’était beqcoup trop sucré. Hihi🍗🍗🍗🍠🍲 C'était une superbe soirée !
Jeudi, les cours se sont déroulés au ralenti comme toute la semaine. Les examens approchant, nous n'avons pas grand chose à faure. Nous avons regardé des films et j'ai dessiné!
Vendredi, je n'ai pas été à l'école et suis allée visiter la maison de Justice de Longview où j'ai assisté à plusieurs audiences. Je suis maintenant en mode " je veux être la madame avec la robe noir qui défends les gens". Mais bon si c'est comme ma phase " je veux être médecin", ça va vite passer.🤣👩⚖👩⚖👩⚖👩⚕️👩⚕️👩⚕️ Je pensais que je resterai toute la journée mais il y a eu un quiproquo. Je suis donc retourné à midi. Nous sommes allés au magasin pour acheter des couches haha. Dans la soirée, Sharina à préparé du poisson fri. Une chose est certaine, leur cuisine va me manquerb🤧😀
Grosse bises baveuse 😗😙😚😘😍
Emilie
# J- 9
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30 Janvier 2019
Martin m’attendait au chaud dans sa vielle Mazda 3, moi je m’acharnais à remettre un devoir à mon professeur d’éthique qui ne semblait pas comprendre le sens du mot « pressé ». Une fois le devoir remis par le logiciel de communications internet utilisé par les professeurs de secondaire 5, autrement dit Microsoft Teams, je le saluai d’un sourire forcé et comme une flèche je récupérai mon manteau. Le vent ne s’était pas encore pointé le bout du nez et il faisait presque chaud malgré le 15 cm de neige tombé la veille. Martin m’accueillit avec ses niaiseries habituelles et un grand sourire, je l’espère sincère. Il semblait réellement heureux de me voir et ça me faisait chaud au cœur. Nous sommes donc partis en direction de chez ma mère pour justement la récupérer, elle et une dizaine de sacs remplis de babioles e de vêtements a donné. On faisait ça de temps en temps ; un grand ménage et l’on amenait tout à la paroisse. Au sous-sol de cette petite maison de ville rose, derrière l’école primaire, il y a une petite friperie, où l’ont trouve de petites merveilles ! Nous nous sommes donc mis en route pour « la maison rose ». Le mercredi est une journée bien occupée à la paroisse, messes et bénévolat remplissent le stationnement ce qui rendit la recherche dans les petites rues avoisinantes plutôt longue pour la banlieue. Je me suis trouvé un pull ,,, deux chemises, deux pantalons, un porte-documents en cuir presque neuf et deux sacs de marshmallow ! Le tout dans un gros sac de vidanges noir nous sommes retournés vers la chaleur du cocon familial le temps d’un petit repas et d’une tisane avant l’ultime rendez-vous. J’attendais ce rendez-vous depuis deux longues semaines. Quand j’avais lu sa fiche descriptive sur le site de l’ordre des psychologues du Québec, j’avais eu le sentiment d’avoir enfin trouvé la personne qui serait là pour moi. Elle s’appelait Lucie et j’avais rendez-vous à 3 heures. Ses honoraires étaient de 115 dollars, somme qu’elle n’acceptait qu’en argent comptant et que je n’avais bien entendu pas dans mes poches. Nous avons alors attendu que ma mère retire ladite somme au guichet pendant une dizaine de minutes dans la Mazda 3 avec pour seule distraction un poste de radio, qui diffusait des chansons québécoises douteuses. C’est pendant cette petite éternité que je me suis rendu compte que j’avais oublié mon téléphone cellulaire ; indispensable à l’attente qui m’attendait dans la triste salle d’attente du cabinet. C’était une maison vert style compagne avec une immense véranda trop peu utilisée, la décoration était en accord avec le style de la maison seul la radio qui diffusait un mélange de chant celtique et de musique classique censé détendre, ainsi que le distributeur d’eau automatique nous ramenais à la réalité. Autrement, ont aurait pu se croire dans « fifi brind d’acier » ! il avait deux étages, le rez-de-chaussée était plus spacieux, plus noble, plus lumineux, on le traversait pour aller aux toilettes quand celles du haut étaient utilisées, autrement aucun de mes rendez-vous ne s’y étaient déroulé. C’était mon premier rendez-vous avec Lucie et j’avais hâte de la rencontrer, elle me semblait si parfaite sur papier, ne restait plus qu’a ce quelle soit jeune et ce serait le meilleur des fantasmes, mais heureusement ou malheureusement avec son nombre d’années d’expérience ont pouvais deviner quelle avait dépassé la crise de la quarantaine... aux deuxièmes étages il y avait 5 pièces quelques-unes les portes ouvertes et vides, seuls des divans et un bureau y étaient abandonnés les autres comme pour renfermer un gros secret étaient fermés. À un moment j’entendis des pas et des voix en provenances dune porte, une femme en sorte sans que jeu le temps de voir l’intérieur. Elle me sourit. Après, un homme escaladait les marches et après avoir enlevé ses bottes pleines de neiges s’assit à côté de moi. C’est là en fait que je vis le panneau indiqué « enlevez vos bottes svp », j’eus légèrement honte d’avoir été si peu observatrice. L’homme se leva et s’en alla aux toilettes. C’était une petite pièce avec à peine l’espace pour un évier. La proximité me permit d’entendre... je vous épargne les détails ! j’en profitai pour enlever mes bottes sans avoir l’air de celle qui ne savait pas. Quand il sortit, j’étais revenue à ma place dans la même position seulement une page plus loin dans la lecture du code de déontologie des psychologues du Québec. Lecture qui si ça vous intéresse était plutôt agréable et instructive particulièrement en l’absence de mon cellulaire. Lorsque la radio afficha 12 h 58, une dame au gros nez semblable à la méchante du magicien d’Oz grimpa les escaliers d’un pas lent, et gracieux, mais aussi assuré qu’une femme d’expérience peu l’être. Elle portait des lunettes carrées, les cheveux carrés, un pull ligné noir et gris puis tout le reste de son habillement, jusqu’au bas de nylon, était noir. Elle n’avait pas de surplus de poids, ni une taille de guêpe, seulement la vieillesse. Son regard se posait sur moi et j’eus l’impression qu’elle connaissait déjà toute mon histoire. Je la saluai, puis elle s’engouffrait dans ce qui sembla être son bureau. À peine deux minutes plus tard, elle appela mon nom et le massacra de façon sauvage et féroce ! « Ghwa ? », je répondis d’un petit ; « oui, c’est moi », tout en me levant. Nous n’étions que deux dans la salle d’attente et je lui avais parlé au téléphone, qui d’autre ça aurait pu être ?! Je m’assis donc dans un des sofas les plus confortables d’entre tous, moelleux, mais assez ferme, juste parfait ! elle prenait des notes lorsque je lui parlais, ça ne me dérangeait pas. Tout en lui expliquant que j’avais de la difficulté à faire confiance, et à avoir des relations avec les gens, je la détaillais, malgré son nez qui m’avait frappé elle avait encore un brin de sa beauté, elle ne souriait pas assez par contre. Trop sérieuse, ça lui donnait un air méchant qui ne ressemblait en rien à tout ce que sa physionomie et ses paroles dégageaient. Je lui parlai de mes peurs, de mes parents, surtout de mes parents, plus particulièrement de ma mère et de sa façon de réfléchir plutôt atypique. Elle était parfaite. Hybride entre une amie et une grand-mère. J’étais à l’aise de bouger, de prendre de l’espace dans la pièce, de parler et de dire exactement ce que je pensais, je ne m’étais jamais sentie aussi bien avec un psychologue. À la fin de la rencontre, je lui remis les 115 dollars et elle m’ouvrit un dossier à la clinique, elle me donna aussi un rendez-vous pour le mercredi suivant. Je partais soulagé d’un poids énorme et un peu plus heureux. Grandes améliorations.
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YOU ARE MY FAVORITE ENTERTAINER
– FT YUNA ✩ ○.⋆☽ ⋆.○ ✩
Dans le plus grand des silences vous rebroussez chemin vers l’intérieur du bâtiment, si Yuna ne souhaite pas parler, tu n’essaies pas non plus de lancer une conversation de ton coté. Tu la laisses prendre de l’avance, la regarde arpenter les couloirs à quelques mètre de toi de sa démarche assurée, ses cheveux glissant d’un coté à l’autre à chaque pas effectué. Jolie silhouette que tu détailles, ses longues jambes fuselées qui te donnerait presque de vilaines idées. Et pourtant tu ne laisses rien paraitre, entre dans l’ascenseur à ses côtés ; te met à fixer les étages défilés sur le petit écran plutôt qu’elle et cela, malgré la tension palpable qui ricoche contre les parois de cette minuscule boite de fer dans laquelle vous êtes coincés pour quelques secondes encore.
Si Yuna décide de retourner à sa place initiale une fois la pièce d’étude retrouvé, toi, tu jettes ton dévolu sur les canapés bien plus confortable. Mais avant cela, tu départages rapidement la nourriture avec l’héritière à même le bureau, prend baguettes et ramequin pour les différentes sauces accompagnant tes mets avant de prendre place sur le sofa en cuir légèrement usée par le temps. Te voilà prêt à manger, enfin rassasié cet estomac qui crie famine depuis quelques temps maintenant. Tu viens manger une tranche de thon gras lorsque la voix de Yuna vient rompre le silence établi depuis un bout de temps maintenant. Alors tu relèves la tête, l’écoute parler de baguettes, de son souhait d’en acheter pour les laisser ici plutôt que d’utiliser les bonnes et vieilles baguettes en bois à usage unique. Et si tu comprends un peu ce qu’elle veut dire, une partie de toi grimace car t’es plus précieux qu’elle et d’imaginer poser ta bouche sur les mêmes couverts que toutes les personnes qui peuvent potentiellement passer par ici. T’es un brin précieux Hyujin.
- Personnellement je préfère des baguettes jetables que d’imaginer manger dans les mêmes couverts que mes camarades, je les aime bien mais ça a à ses limites tout de même…
Que tu lui réponds en baissant la tête vers la table basse, ne sachant pas trop vers quel plat te tourner pour cette seconde bouchée. Il faut dire que t’as pris plusieurs mets et que chacun te donne envie mais contre toute attente tu finis par prendre une de ces petites boules de pâte frit au poulpe. Tu t’ébouillante instantanément la bouche, commence à jeter ta tête en arrière, souffler un maximum d’air brulant vers le plafond en espérant calmer la brulure si vive mais pourtant passagère tandis que Yuna te pose comme si de rien était une question. Tu prends alors le temps d’avaler la boule de feu, boit un peu d’eau et lui réponds amer :
- T’es sans pitié toi ? Tu me vois crevé sur placé que tu t’en fou complet, tu me poses ta question comme si de rien était.
Un regard mauvais que tu lui lances avant d’ajouter pour répondre à sa question :
- C’est comme tu veux, j’ai encore une heure de libre si tu veux reprendre on se fait ça sinon ça sera pour jeudi… En soi on n’a pas si mal avancé.
Et cette fois, sagement tu pioches un nigiri le trempe dans la sauce avant de le déguster. C’est délicieux, tu fronces un peu les sourcils et pointe la boite pleine du bout de tes baguettes pour attirer le regard de l’héritière sur ceux-ci.
- Tu devrais gouter ça, ils sont exquis. Quoi ? Pourquoi t’hésites comme si t’achetais un appartement là ?
Tête que tu penches légèrement sur le côté, la fixant comme si elle était la plus grande énigme en ce monde puis fini par détourner les yeux en bougeant de façon nonchalante ta tête de gauche à droite en disant limite plus pour toi qu’elle :
- A croire j’suis le grand méchant loup pour avoir peur comme ça…
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TO NI
EDVARD IS SAD
(2015)
article from androcritics
Si l’on ne pouvait retenir qu’une seule chose du premier projet du rappeur afro-américain TO NI (diminutif de to nihilism), ce serait en priorité l’aisance avec laquelle il réussit à emporter celui qui l’écoute dans un voyage d’introspection dans ce qu’il peut il y avoir de plus intime chez un individu : ses rêves.
Dans ce projet de 10 chansons, TO NI né Terrence Jefferson avait pour projet de répertorier, une succession de rêveries, pour certaines joyeuses, côtoyant des rêves plus sombres et profond dans lequel le rappeur délivre dans la tension presque étouffante de ses productions, toute l’ampleur de ses peurs sans pour autant y mettre les mots.
Le tout est cohésif et presque surréel, une balade dans le subconscient du jeune rappeur de 21 ans. Les chansons, entrecoupées pour certaines d’interludes débutant toute par le bruit d’un bouton que l’on déclenche, propulse l’auditeur vers un nouveau pan de son imagination, prenant toujours au dépourvu. Le titre du projet “Edvard is sad” semble être un hommage direct au peintre norvégien Edvard Munch, artiste qui à son temps déjà explorait à travers son abstraction les thèmes de la mélancolie et des névroses. La pâte “Munch-ienne” semble bien présente et avoir son influence à travers certaines rimes et couplets délivrés par TO NI.
Edvard is sad, loin d’être un album de rap classique, brille grâce à sa versatilité et la présence de tracks très puissantes comme la très satirique et absurde “Scums” dont la basse extrêmement bruyante et des cordes traînantes rappelant celles utilisées dans les bandes son de films d’horreur classique et les cris utilisés comme ad-libs contrastant avec des couplets tous plus joviaux et taquins les uns que les autres en fait le parfait banger rap de l’été 2015. TO NI a invité sur ce morceau ses deux meilleurs amis rappeurs, membre du “DEATH CAMP COLLECTIF” Lithium et KIMO qui décrivent la relation conflictuelle qu’a la société américaine avec les minorités. To Ni opte pour une diction exagérée et enchaîne rimes ironiques démontrant toute l’intelligence du rappeur comme la fameuse “pointin at me uh, dark-skinned nigga actin like a king uh callin me a scum, i say look at this fool foolin aroun’ bare skin on this scene ch-chasing a bag -a birkin here i come/cum”
D’autres chansons, en comparaison, apparaissent plus faibles en qualité comme XXX, une ballade rap dont la ligne de basse est bien trop en décalage avec les arrangements presque divins retrouvés au long de l’album.
Le projet nous happe directement dans l’univers “gloomy” du rappeur avec ces magnifiques notes d’orgue, instrument d’habitude magistral, ici presque inaudible et silencieux, porté à la perfection par la diction si singulière du rappeur. D’un flow fredonnant, il confesse la manière dont il s’est “vu mourir la veille”. Genesis, cette chanson qui commençait comme une interprétation de Passacaglia de Buxtehude est interrompue brutalement par le soulèvement du bruit puissant de cordes, cris et autres bruits métalliques faisant une introduction pour la prochaine chanson : Even God Can Cry. Et quelle chanson. Ce n’est plus la peine de présenter le hit massif que fut Even God Can Cry qui fut acclamé universellement mais le team d’androcritics accepte le défi d’apporter une critique qui n’a pas encore été faite sur cette chanson. Le son des cordes altérées qui sont entendues à la fin du son d’avant servent de transition à l’arrivée grandiose des violons qui pose le motif de l’introduction et un parfait berceau pour la performance vocale envoûtante de la jeune chanteuse néo-zélandaise Lorde. Dans ce qui est une des rares collaborations de l’album, le duo s’engage dans un dialogue de 3 minutes dans lequel Lorde, posée comme étant le subconscient de TO NI le réconforte face à ses pensées noires. Le point culminant de ces aller retour entre les deux parties de TO NI représentées par le rappeur et Lorde reste le refrain où la chanteuse lui souffle, semblable à une parole rassurante “don’t lose yourself, beautiful creature ; i can feel the loss, even gods can cry”
Les side tracks “Dying Swans” et “Nocturnes” n’ont rien à jalouser du reste de l’album avec pour chacune une production divine, à la rencontre de divers genres et influences musicales telle que la l’entre trip hop pour Nocturnes et un clin d’œil assumé au film Black Swan pour la première. En effet, c’est avec brio que Dying Swans qui sample Superstar de Lupe Fiasco a incorporé l'additif refrain de Matthew Santos dans une tentative réussite de TO NI de se comparer à ce qui fut un cygne immaculé, devenant de moins en moins lui même et de plus en plus sali par le monde cruel que peut être la célébrité.
En conclusion, aussi court que peut être un projet de cinq chansons, cet EP est une introduction parfaite à l’univers de To Nihilism, nous laissant presque impatient pour la suite.
Entrevues entre Leighton Rose, journaliste chez The Fader & TO NI, 13 juin 2016.
Cela avait été le premier article qui avait fait découvrir, à travers les éloges dont il ne tarissait pas à l’égard de son travail, le jeune rappeur au grand public et aux journalistes, tous plus curieux les uns que les autres. En effet, cette simple critique postée par un internaute dont les critiques musicales rassemblaient en moyenne plus d’une centaine de milliers de clic avait ouvert les vannes du succès du rappeur de la côte ouest.
Et avec cette nouvelle popularité fulgurante, les demandes des journalistes et des auditeurs augmentaient. Tous voulaient en savoir plus sur le jeune prodige et ne pouvaient plus se contenter du simple blog de notre nouvel artiste et les 4 informations sur son éducation disponibles sur le net.
TO NI me l’avait révélé ensuite alors qu’il me montrait les tables de mixages dernier cri reposant sur ses meubles en fin de vie qu’il n’avait jamais été un très grand fan des interviews. Il avait ajouté cependant que s'il fallait qu’il en fasse un, il le ferait volontiers avec nous. “J’ai lu vos articles sur l’état de la scène post punk aux Etats Unis, ça m’a plu. Je me suis dit pourquoi pas” avait-il simplement annoncé en un haussement d’épaule, peu conscient visiblement de l'importance de cet interview pour ses fans et l'explosion de la rivalité entre journalistes pour mettre la main sur lui. On voulait tout savoir de lui. Son signe astrologique? Sa famille? Une petite copine? Un nouvel album en route? Qui est vraiment TO NI?
Tout le monde s'arrache TO NI, à seulement 21 ans il avait décroché trois nominations aux grammys dont une victoire pour l’album rap de l’année. Sa maîtrise de la fusion des genres, rappeur mélancolique trempant aussi bien dans des influences classiques, punk & industrielles, le jeune afro américain était arrivé sur le devant de la scène sans prévenir personne.
Relativement inconnu du grand public auparavant, il s’était déjà fait un nom dans la nouvelle scène de néo rap qui se construisait sur le continent. Ses débuts de producteurs avaient été acclamés et il se trouvait crédité sur une multitude de projets, allant des slow balades grunge composées pour la chanteuse Sky Ferreira aux smash hits fast tempo pour le groupe indien britannique The ting tings. C’est qu’il avait une affinité particulière avec la scène britannique, s’alliant au jeune rappeur BEEZI sur une collaboration où il posa, à la grande surprise de tous, un couplet chanté sur une production UK garage.
« C’est un bon gars, un vrai génie » avait déclaré un jour ce dernier en parlant du rappeur indépendant, récemment signé sous le label Nocturnal Records.
Et pour l’instant, on ne pouvait se fier qu’à ces mots : Terrence Jefferson avait démontré par plusieurs coups de maître et une discographie pour l’instant sans faute qu’il était un vrai génie de la musique.
Si l’étendue de son univers musical, de ses influences et sa versatilité ne faisait plus aucun doute auprès des critiques musicales, c’est sa vie privée qui était l’objet de tous les questionnements. Même des nôtres ici chez « The Fader ».
Alors que j’eus l’occasion de me rendre dans la sobre villa du rappeur, située en périphérie de la tentacule cosmopolite qu’est Venice Beach, je fus confronté au véritable mystère qu’était le rappeur originaire des quartiers sud de Downtown Los Angeles.
La scène était encore vive dans mon esprit, je me rappelle avoir commencé l’interview, assis sur un des deux sofas en cuir noir alors que ce dernier me faisait face, parfaitement assis sur le rebords.
“ Pourquoi To Nihilism? Il y a-t-il une signification derrière ce nom?”
Ma question semblait le surprendre, il m’adressa un regard enthousiaste avant de se redresser.
“Pas vraiment non, mon ancien collègue faisait des études de philo et me bassinait avec Nietzsche alors.. Il laissa sa phrase en suspens, les épaules haussées, comme si son anecdote était des plus banales.
Nous étions assis installé dans son salon, pris dans un échange de questions restées pour la plupart sans réelle réponse. Terrence excellait à l’art de m’emmener où il voulait et bientôt, mon regard suivit les murs bleus dénués de décoration de son salon à l’exception d’une toile peinte par Klein, « une imitation » avait-il souligné pour détendre l’atmosphère lorsque je lui fit remarquer.
Alors que je sentis avoir pour la première fois une vision détendue du rappeur, j’en profitai pour poser la question qui clôtura en beauté cette entrevue.
« Les fans et le monde entier se posent tous cette question : qui se cache derrière To Nihilism? »
Il y eut un silence puis un léger sourire de la part du rappeur aux cheveux coupés courts et décolorés qui porta sous son menton sa main ornée par un papillon tatoué, comme pour peser ses prochains mots. Il y avait quelque chose de très charmant chez l’homme qui accrochait l’œil par son originalité désinvolte et la prudence dont il faisait preuve dans ses mots utilisés.
Après une minute, il m’observa droit dans les yeux avant de lâcher une bombe typiquement toni-ienne, les épaules haussées.
« Juste un homme passionné par la musique »
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Voyage au pays des fées du labyrinthe d’Horta
4 juillet 2020
20h30 - J’étais plantée devant la gazinière, une spatule en bois à la main et les yeux rivés sur la montre.
“Allez, allez, un peu plus vite, s’il vous plaît !”. Oui, j’étais bien en train de supplier les Durum de cuire un peu plus vite.
J’avais promis à Numéro 6 et son frère de préparer des falafels maison et ... je me suis soudainement dit que je ne pouvais pas me contenter de si peu. Alors voilà dans quoi je me suis embarquée. J’allais rater mon train parce que j’avais voulu préparer du pain.
20h40 - J’avais réussi à faire cuire trois Durums à la vitesse de l’éclair. Il restait encore de la pâte à pain, mais j’ai tout laissé tomber, le surplus de pâte, la poêle, la spatule. J’ai enveloppé les Durums dans du papier aluminium et je les ai fourré dans mon sac et suis sorti en courant de chez moi. J’ai horreur d’arriver en retard.
Mes jambes étaient clairement en mode automatique. Je remontais Portal de l’Angel en slalomant entre les gens. C’était la course contre la montre. Il commençait à faire drôlement chaud et je ne vous parle même pas de la chaleur insupportable lorsque j’ai descendu les marches d’escalier menant jusqu’au train. J’ai couru, en tentant d’optimiser tous mes gestes. Le panneau d’arrivée des trains affichait que le R4 venait d’entrer en gare. Avec un peu de chance je pourrai me faufiler dans un wagon... Et bah non... C’est raté ! Et vous voulez savoir pourquoi ? Tout simplement parce que deux filles étaient plantées au beau milieu des escalators. J’ai vu le train redémarrer et s’éloigner.
J’ai marmonné quelque chose comme : “Putain de merde !”. Oui, j’ai râlé comme tout bon français qui se respecte...
“J’ai râté mon train”. J’ai envoyé de whatsapp à Numéro 6. Au fond de moi je m’en voulais. “Le prochain train s’arrête à l’Hospitalet, il arrive dans 3 minutes.” J’ai lancé ça comme une bouteille à la mer. Numéro 6 a immédiatement dit: “Prends celui-là, je viens te chercher”. Parfois, je me dis que ce garçon est exceptionnel.
21h30 - H., le frère le Numéro 6, était en train de cuisiner un risotto lorsque l’on est entré dans l’appartement.
On a dîné, au frais, sur la terrasse. Au menu, une tortilla préparée par la grand-mère de Numéro 6 et de H, du poulet frit et des saucisses Frankfurt.
“No es muy fancy”, m’a dit Numéro 6. Peut-être... mais c’était quand même trop bon.
Du haut de notre perchoir, on critiquait les gens dans la rue. “Tu vois, cette vieille qui est à son balcon là-bas... Elle me fait super peur, tio.” H et moi on a regardé en direction de la “vieille”. Elle était vachement pâle, le teint presque livide, vêtue d’un pyjama de grand-mère, elle semblait fixer un point dans la rue, immobile. On aurait dit la “Dame Blanche” ou “Veronica”, comme on l’appelle en Espagne. On a éclaté de rire.
La soirée était parfaite. Elle m’a rappelé ces soirées d’été dans ma maison en France. On avait l’habitude de dîner au bord de la piscine et on veillait jusqu’à minuit. Et quand l’envie nous prenait on enfilait nos maillots de bain et on plongeait dans la piscine éclairée. On s’offrait un bain de minuit. Puis on mangeait presque toujours une glace avec du chocolat fondu par dessus. On discutait, on jouait à des jeux de société, les moustiques nous piquaient. Bref, c’était clairement les vacances. On vivait presque dans l’insouciance. Et ce soir-là, chez Numéro 6, j’ai ressenti la même sensation et j’ai trouvé ça vraiment magique.
22h30 - On s’est allongé sur les canapés pour regarder Celda 211, un film espagnol relatant, entre autres, l’histoire d’une mutinerie au sein d’une prison. Numéro 6 nous avait préparé deux Gins Tonic qu’on a sirotés, allongés dans le sofa, les jambes entrelacées. Le summum du bien-être.
Parfois, ces petites choses me paraissent tellement incroyables. C’est clairement la première fois que je partage un moment comme celui-ci avec un garçon. Quelque chose de vrai. Quelque chose du quotidien. Qui peut sembler banal mais qui pour moi représente beaucoup. Dernièrement je me sens chanceuse.
5 juillet 2020
8h15 - C’est dimanche et pourtant Numéro 6 et moi, on s’est levé tôt pour préparer les smoothies bowl que j’avais promis à H.
H dormait encore et l’on devait tout faire pour éviter de le réveiller. Numéro 6 et moi avons divisé les tâches. Il mixait les fruits et le yaourt, je réalisais le topping. On a été rapide et efficace. What a team! Lorsque H. s’est levé, les trois smoothies bowls étaient prêts. H. a halluciné.
9h - On s’est calé confortablement dans les canapés. On a allumé la télévision. Ils diffusaient Vamos Sobre Ruedas, une émission sur le monde automobile. Cette fois, je me suis souvenu de ces dimanche matins, où mon père s’installait devant la télé pour regarder Automoto. Ou bien encore ces fins d’après-midi où l’on jouait ensemble à des jeux de course de rally et de F1. Je me souviens le plaisir que j’y prenais. J’adorais rouler sur les circuits et imaginer que j’étais au volant de la voiture. Et parfois, je m’imaginais respecter la signalisation, les limitations de vitesse, les virages, comme dans la vraie vie. Je me sentais presque fière de moi.
12h - On est arrivé au parc du labyrinthe d’Horta alors que le soleil tapait fort. C’était comme un retour dans le passé. Un voyage à travers les siècles. Le parc était luxuriant. Nos sens étaient entièrement sollicités. On sentait l’odeur du jasmin, de l’eucalyptus, des cyprès, de l’herbe humide, de la résine et du citron. On entendait l’eau du ruisseau couler, les feuilles des arbres qui se frottaient l’une à l’autre, et on aurait presque pu percevoir au loin quelques notes de piano ou de violon.
Numéro 6 et moi, on s’est perdu dans le labyrinthe. Le chemin vers la sortie semblait pourtant tellement évident. Alors que j’étais censée décider de la route à suivre pour trouver la sortie, Numéro 6 m’a dit : “c’est peut-être un signe. Notre relation n’a peut-être pas d’issue”. Je l’ai regardé avec méfiance. Il a rigolé. Je lui ai dit : “Mais comment tu oses dire ça?”. C’était cruel !
13h - On déambulait à travers le jardin. On discutait. On profitait de l’ambiance paisible des lieux. J’ai soudain sorti mes écouteurs et j’ai dit à Numéro 6 : “J’ai une idée”. Il n’y avait pas d’orchestre mais on pouvait faire venir l’orchestre à nous. J’ai tendu une oreillette à Numéro 6. J’ai pris la seconde. J’ai cliqué sur “play”. On a continué notre marche au rythme du Clair de Lune de Debussy. Et puis comme ce morceau nous a paru triste, on a écouté L’Arabesque.
Étrange sensation. J’avais l’étrange sensation de ne plus faire partie de ce monde. De vivre dans un univers parallèle. On a croisé un groupe de filles qui parlaient fort, qui riaient... Et c’est à ce moment-là que j’ai eu l’impression d’être à part ... que l’on était à part. Que l’on avait réussi à créer une mini bulle. Une bulle dans laquelle le temps avait cessé d’avancer. Une bulle à l’extérieur de laquelle tout parait futile, superficiel, insignifiant.
On s’est assis sur un banc, au bord d’une fontaine, dans le jardin chinois. Tout était calme et paisible. J’avais choisi Mother & Father de l’artiste mogole, Bukhu.
“On est tout seuls ici. Le jardin nous appartient.”
Numéro 6 m’a dit “On devrait écrire notre propre Constitution”
J’ai ajouté : “Et nos propres règles. On régnerait sur le pays de fées. Attends... Règle n°1 : on respecte tous les êtres occupant notre territoire. Règle n°2 : un banquet sera organisé chaque moi et tous les habitants de notre royaume y seront invités”.
Numéro 6 a rigolé. Je lui ai dit: “C’est notre royaume, on peut faire tout ce que l’on veut, non?”
On s’est embrassé. J’ai posé ma joue sur l’épaule de Numéro 6.
Le fond de la fontaine était tapis de mousse. J’ai souris et j’ai lancé: “C’est peut-être un portail vers un monde sous-terrain.”
Numéro 6 a ajouté: “Un monde parallèle et maléfique.”.
J’ai continué : “un peu comme dans Upside Down.”
“T’es vraiment folle!”.
Oui, je suis folle. Mais comme disait Aristote, “il n’y a point de génie sans un grain de folie”. Numéro 6, quand je suis avec toi, mon imagination est sans limite. Le monde est sans limite. Tu m’inspires Numéro 6 et j’aime imaginer avec toi ces mondes surréalistes et fantastiques.
Parfois, quand je vois des couples à la télé ou dans la rue, j’ai du mal à les envier. On dirait presque qu’ils se tiennent tout simplement compagnie. Avec toi, Numéro 6, j’ai l’impression de partager quelque chose de vrai. C’est un peu comme si notre relation était multidimensionnelle - le terme reste à définir jajaja - et j’adore ça. Elle est simple, naturelle et surprenante. Sans prise de tête. Je me laisse aller, sans penser au futur. Je vis le moment présent, sans avoir peur du futur. Après tout, à quoi ça sert ? Si on est bien ensemble, si on s’amuse, c’est tout ce qui compte non? Vivre, ce n’est pas une tâche facile. On est tous novices. Et lorsque l’on trouve quelqu’un qui rend cette vie un peu plus simple, je crois qu’il n’y a pas mille questions à se poser.
Je me sens indépendante, insouciante et joyeuse.
14h - Vermout du dimanche devant un épisode de Master Chef. On a chacun bu une Desperados et on a grignoté du fromage, du saucisson et des toasts de hummus, Puis on a préparé le plat de résistance, un risotto et du poulet. C’était clairement les vacances. Zéro pression.
17h- Le comble du comble : on s’est profondément endormi lors de la sieste. On s’est réveillé la tête dans les choux. Totalement déboussolés.
19h20 - Numéro 6 avait deux entrées gratuites, du coup on en a profité pour aller voir le film “The Gentlemen”. Charlie Hunnam est méga trop sexy. Et le film était super cool. La bande sonore était grave stylée. Et le cinéma... n’en parlons pas! Le cinéma du Splau, c’est le cinéma du futur. On se croirait aux Etats-Unis. Tapis noir et rouge au sol, machine à popcorn, chips, bonbons, boissons... C’était un peu le paradis des cinéphiles. On a passé une fin d’après-midi “fenomenaaal”.
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Glamour à Paris “I believe that home is not only your sanctuary but also your own theater” ALINE ASMAR D’AMMAN L'architecte Aline Asmar D'Amman @alineasmardamman a composé pour sa famille un sanctuaire rempli d'art et de design dans des tons et neutres métallisés et chatoyants. les 4 vues sélectionnées proviennent de @galeriemagazine septembre 2022 Photo @matthieusalvaing Texte @jacquelineterrebonne 1. La sculpture murale en fil de fer barbelé tourbillonnant "Mediterranean Wave" est une pièce unique commandée à Abdul Rahman Katanani, est un symbole des origines et de la mer. For her Paris home, architect Aline Asmar d’Amman commissioned Abdul Rahman Katanani’s swirling barbed wire wall sculpture for the salon, where it overlooks a vessel by Johannes Nagel and a Katie Stout ceramic chair. Beneath the room’s original late-19th-century chandelier, sofas by Ico Parisi (left) and Edward Wormley face a Mathilde Penicaud cocktail table, while an heirloom Baccarat vase filled with flowers by Debeaulieu accents a console next to a vintage Italian torch-cut metal mirror. 2. Des vases vintage en verre de Murano rejoignent un centre de table à trois niveaux ayant appartenu à Karl Lagerfeld, sur la table Colosso en marbre Arabescato de Victoria Wilmotte, avec des chaises vintage Carlo de Carli. L'armoire de gauche présente un miroir sculptural en céramique d'Agnès Debizet. 3.In the entrance hall, Zaha Hadid’s Aqua table stands beneath a work in charcoal by Marie Khouri; the Tai Ping rug was designed by d’Amman. 4.L'éclectisme règne dans la bibliothèque, où d'Amman a installé une chaise en bronze poli de Voukenas Petrides et une chaise longue en bois à coussin en cuir de Sizar Alexis autour d'une table qui combine. Le fauteuil pivotant Gent, revêtu d'un velours d'Antoine d'Albiousse, fait partie de la nouvelle série de modèles de la Collection Invisible de d'Amman. Le bureau Jean Nouvel est surmonté d'un vase sculptural Tadeas Podracky, l'horloge de la cheminée a été créée pour l'Exposition internationale des arts décoratifs de 1925 et la tapisserie sur le mur opposé est de Fowler-Thelen. Le tapis est un dessin de d'Amman réalisé par Tai Ping. (à Paris, France) https://www.instagram.com/p/CjxQ3YGt5i2/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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in Cape town - en adoration devant les sofas en cuir ans l'appartement de la designer d'Intérieurs Laureen Rossouw au Cap en Afrique du Sud > mechantdesign.blogspot.se
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Canapé Sofa de Pierluigi Cerri pour Poltrona Frau, modèle Pausa en cuir vert, 1993 | En vente sur www.gentlemendesigners.fr 🛋 (à Alsace, France) https://www.instagram.com/p/CA_NMTGK4LV/?igshid=1ownca5rsy7er
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